mardi 22 mai 2012

Sélibaby /des jeunes ratent leur soirée pour avoir refusé de corrompre un Brigadier chef de la police et le citoyen lambda réclame plus de liberté.

Avec le denier mouvement opéré au sein de la police, à Sélibaby et ailleurs dans la région du Guidimakha l’espoir était permis chez le citoyen lambda qui n’a cessé de dénoncer la corruption et autres comportements auxquels se livrent d’éléments de la police et hommes en uniforme. En effet lors de ce vaste mouvement de la police, seul un brigadier chef a été épargné. Resté à son poste au commissariat de police à Sélibaby à la grande surprise des beaucoup de personnes qui ont l’habitude de passer dans ce service, ce brigadier chef ,pourtant natif de la wilaya se croyant plus puissant que tout ne cesse de se lancer dans des sales affaires. En se prenant comme chef du corps urbain, le nommé Tidjani se donne à des pratiques de nature à ôter du corps de la police de sa valeur, qu’ est de sécuriser le citoyen et ses biens. Ainsi avant de faire rater à un groupe des jeunes qu’avait organisé dans la nuit du 17/5/2012 une soirée à la maison des jeunes de Sélibaby, ce sous officier est également cité dans plusieurs choses sans que ses supérieurs ne le donnent l’ordre : arrêt de construction sans autorisation ni du wali ni du hakem et sans que le délégué de l’habitat ne soit mis au courant. Le chef du groupe organisateur a qui le brigadier chef avait demandé 10000um pour avoir une autorisation s’était confié à un Diallo Harouna, qui est parvenu à obtenir une autorisation signée du Maire, du Wali mouçaid, assurant l’intérim du Hakem et du directeur régional de Sûreté Nationale, le commissaire étant absent. Irrité il n’a pas donné aux jeunes autorisés par ses supérieurs le temps même d’animer. En effet lors que les jeunes ont commencé la soirée, le brigadier chef s’est présenté et les a intimidé d’arrêter. Les jeunes n’ont pas osé continuer et ont raté leur soirée pour laquelle, ils ont dépensé 25000 um dans l’espoir gagner plus. Saisi pour cette affaire, le délégué de la culture, de la jeunesse et des sports au Guidimakha a promis d’en discuter avec les autorités administratives et les supérieurs de celui qu’utilise la tenue de la police pour se faire de l’avoir. En attendant le changement promis et qui tarde à venir dans une Mauritanie où on ne cesse de parler de changement constructif pour mieux exploiter les pauvres, il importe de noter que le moindre service rendu au citoyen est payant. C’est ainsi qu’on parle de 500um pour les déclarations des pertes qu’exige un autre policier qui s’occupe du secrétariat, 1000um que l’un des secrétaires à la préfecture réclame aux éleveurs qui viennent récupérer leur bon de blé avant de subir tous les maux au magasins C S A où des commerçants payent et revendent sur place alors que les éleveurs, pour lesquels est fait le programme Emel 2012, eux sont obligés de faire la queue pendant des semaines pour n’avoir que des modestes quantités de blé. Avec la réouverture de l’état civil à Sélibaby, le calvaire des populations est plus que continu. Le Guidimakha est la région où les populations vivent encore pires que les années 1989. Si rien n’est fait pour changer les comportements, plus de confiance désormais entre administrés que d’aucuns considèrent comme des citoyens de seconde zone et administrateurs qui rendent l’administration plus loin des citoyens. Signé Gaynaako Cridem Pour plus de preuve et le lecteur nous envoyons en annexe l’autorisation signée des personnes compétentes concernées.

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