samedi 1 mai 2010

Brakna : La campagne d’implantation de l’UPR franchit une nouvelle étape !




Lancée le 10 avril, la campagne d’implantation de l’UPR (Union pour la République) au pouvoir, a franchi cette semaine une nouvelle étape avec l’élection des présidents de sous-sections.

Dans la plupart des communes du Brakna, la formation des unités de base s’est déroulée dans un climat de morosité sans commune mesure avec les campagnes d’adhésions qui caractérisaient le défunt PRDS lors de son apogée. Les populations, sans doute plus préoccupées par les difficultés de la vie quotidienne (cherté des prix des produits de base, paupérisation) n’ont pas manifesté un réel engouement pour cette opération.

Lors de la cérémonie de lancement de la campagne à Aleg, le coordinateur régional Aly Ould Alade disait : « la campagne d’implantation se déroulera dans des conditions transparentes car le président Aziz préfère 10 000 adhérents réels à 100 000 adhérents fictifs ».

Sur le terrain, la réalité est tout autre car les cadres et notables des communes qui, pour la plupart ont côtoyé la machine de fraude de la « tayatie », ont utilisé toutes les manœuvres politiciennes pour faire adhérer les leurs. On n’hésite pas à mentir aux populations, l’essentiel c’est de les emballer pour grossir et multiplier les unités de base et s’assurer ainsi les faveurs du Patron.

C’est ainsi qu’à défaut d’arguments, nos politiciens et leurs sbires ont fait croire aux pauvres populations qu’ils sont censés défendre qu’il s’agit « d’une opération de recensement à vocation d’état-civil » ou « de distribution prochaine de vivres ». Dans une localité proche de Boghé, on a laissé entendre que «cette inscription entre dans le cadre d’un projet de création d’une nouvelle commune».

C’est ainsi qu’il n’était rare de voir un notable muni d’un paquet de pièces d’identité pour les besoins des inscriptions alors que la commission régionale avait mis en garde contre de telles pratiques exprimant sa préférence pour les adhésions volontaires et individuelles. En plus, plusieurs adhérents non résidents voire des morts ont été inscrits. Bref, nos cadres n’ont pas manqué d’inspiration pour endoctriner et embobiner des citoyens peu avertis.

Les fibres tribales et familiales censés réveiller les démons de la division ont été également été manipulées un peu partout avec tous les risques que cela comporte. D’Aleg à Mbagne, les consignes de la direction du parti ont été foulées au sol. Chassez le naturel, il revient au galop !

Dans plusieurs communes, les bureaux de sous-sections ont été constitués après d’âpres négociations qui ont abouti à des alliances contre-nature. Dans la commune de Boghé, le bureau de section a été formé vendredi tard dans la nuit après un consensus concocté la veille par les différentes localités du terroir à l’exception de Boghé Dow où l’opération peinait à s’achever. Après moult conciliabules, M. Ngaïdé Abderrahmane Hamath a été porté à la tête de la sous-section.

Cet ingénieur informaticien de 52 ans qui traîne une riche expérience dans le mouvement associatif (jeunesse puis développement local) a soutenu très tôt le mouvement de la restructuration du 6 août 2008 et la candidature de Mohamed Ould Abdel Aziz. Son fief électoral de Thidé et environs a pu totaliser 23 unités de base soit 1560 adhérents.

Le nouveau bureau de la commune de Boghé devra manoeuvrer fort lors des futures négociations en vue de la formation du bureau de la section. La tâche ne semble guère aisée dans un environnement politique où les appétits égoïstes des uns et des autres priment sur l’intérêt général.

Quoiqu’il en soit, nos élites politiques doivent se départir des méthodes dignes d’un passé sinistre et révolu et se tourner vers l’avenir en adoptant de nouvelles attitudes. Les populations qu’elles sont censées représenter aspirent à un changement de fonds qui leur garantirait de meilleures conditions de vie et de travail. Celles-ci se sentent souvent instrumentalisés puis jetés à la poubelle par « ces pêcheurs de voix qui privilégient la politique du ventre au détriment du développement communautaire ».

C’est ce qui explique leur manque d’enthousiasme et leur indifférence face aux agendas politiques. Les acteurs doivent en tirer les leçons pour recréer le climat de confiance qui doit garantir leur avenir. Ils doivent aussi s’interdire et interdire toute propagande à caractère ethnique, tribal ou familiale pour préserver l’unité nationale sacrée car le communautarisme ne sert pas les intérêts locaux !

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr
www.cridem.org


Info source :
Dia Abdoulaye

vendredi 30 avril 2010

Sidi Ould Yowma refait surface

Aleg, capitale régionale du Brakna, a vécu le 28 avril à 16 heures 30 à la maison des jeunes, le vote du bureau de la sous section de l'UPR dans la commune. Le scrutin était présidé par Yahya Ould Abdellahi coordinateur départemental entouré des membres de la commission.

Tout a commencé par la vérification des convocations et des identités des présidents des unités de base concernés par le vote. Au décompte, sur 71 unités de base mises en place à l'issue de l'implantation de l'Union Pour la République dans la commune d'Aleg, 67 présidents ont répondu présents et 4 étaient absents.

A signaler que cinq conseillers municipaux ont pris part au vote puisqu'ils sont membres de droit. Deux candidats se disputaient le poste de secrétaire général de la sous-section au niveau de la commune d'Aleg. Il y avait Lemrabott Ould Yowma frère de l'ex député d'Aleg, le sulfureux Sidi Ould Yowma et Aïchétou Mint Moïna.

Le vote, signalons-le, a connu deux reports de date, le lundi 26 et le mardi 27 avril sans qu'on en donne les raisons. Deux reports successifs qui n'ont pas manqué de faire grincer des dents dans le camp des Yowma, qui y voyaient des manoeuvres dilatoires pour déstabiliser leur électorat.

Responsables pointés du doigt, Zeïn Ould Mohamed El Hadi ex directeur du budget qui soutenait la femme candidate contre Lemrabott Ould Yowma et un officier supérieur de la gendarmerie. La troisième convocation pour la tenue du scrutin le 28 avril, fut la bonne date.

A l'issue du scrutin, Lemrabott Ould Yowma obtient 63 voix contre 12 au bénéfice de sa concurrente. Ainsi M. Lemrabott est-il élu secrétaire général de la sous-section UPR de la commune d'Aleg. Applaudissement de la salle pendant que viva et youyous rythment l'ambiance aux alentours de la maison des jeunes où la police veille au grain à l'ordre public.

Par cette victoire éclatante et sans contestations, de Lemrabott Ould Yowma, c'est aussi sans aucun doute celle de son frère Sidi Ould Yowma, debout depuis les préparatifs de l'implantation UPR pour livrer bataille à Aleg contre vents et marées, histoire de ne pas se laisser marginaliser.

Mais ne l'est-il pas déjà, puisque le tombeur de Sidi Ould Cheikh Abdellahi qu'il a soutenu dès les premières heures du putsch, semble l'avoir lâché après son élection du 18 juillet 2009.

Il n'empêche que par cette victoire, l'homme semble envoyer un message pour dire qu'il reste incontournable dans l'échiquier politique d'Aleg et qu'il faut compter avec lui et son clan. A moins de se dédire, le parti et son président devront bien prendre en compte cette nouvelle donne politique à Aleg. Ainsi va le monde!

Moussa Diop

www.cridem.org


Info source :
diaarga

Brakna / Garlol : Tostan tire un bilan de trois années d’exécution de son programme

L’ONG internationale Tostan a organisé jeudi à Garlol (mouqata’a de Mbagne) une rencontre inter villageoise regroupant les superviseurs et facilitateurs des 30 communautés du Brakna bénéficiaires directs du projet intitulé « éducation des droits humains et promotion de l’abandon des pratiques néfastes telles que l’excision » qu’elle exécute depuis 2007 en partenariat avec l’UNICEF et le MASEF (ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille).

Selon le coordinateur national de Tostan en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw, « l’objectif de cette rencontre est de discuter avec les agents de l’organisation, le personnel de santé, la société civile, le gouvernement et la presse du bilan des trois années d’activités et des modalités pratiques de l’organisation de la cérémonie de déclaration publique d’abandon de l’excision prévue à Mbagne le 25 mai prochain à laquelle prendront part les communautés bénéficiaires, les villages adoptés, les délégations du Sénégal, de la Gambie, du Mali, de la Guinée-Bissau et de la Guinée Conakry ».

Pour M. Aw, le choix de la commune de Garlol pour abriter ce forum inter villageois s’explique par « le dynamisme de ses habitants qui ont œuvré inlassablement pour la promotion de l’abandon des pratiques néfastes telles que l’excision et les mariages précoces ».

Auparavant, MM. Moctar Ndongo, Ly Oumar, et Diallo Abderrahmne et Mme Woury Sow, respectivement chef de village de Garlol, IDEN de Mbagne, représentant le Hakem empêché, imam du village et coordinatrice du CGC de Garlol, avaient pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux participants et remercier l’ONG Tostan pour « les efforts inlassables qu’elle ne cesse de déployer pour faire reculer l’ignorance et l’analphabétisme et promouvoir les bonnes pratiques ».

Pour M. Ly, « le programme de cet organisme se recoupe avec celui du ministère de l’enseignement car il repose sur la promotion de la scolarisation des filles et la lutte contre la déperdition scolaire et les pratiques néfastes telles que l’excision et les mariages précoces ».

Quant à l’accoucheuse du poste de santé du village, Mme Aminata Demba Thiam, elle a appelé d’abord ses consoeurs à faire vacciner leurs enfants contre la poliomyélite avant de les mettre en garde contre la pratique de l’excision « qui est aujourd’hui interdite et passible de peines de prison et d’amendes ».

Ensuite, les porte-parole des trois zones d’interventions de Tostan au Brakna (Boghé / Dar El Barka, Bababé / Mbagne et Aleg / Maghta Lahjar à savoir respectivement MM. Nazirou Hamet Thiam, Mamoudou Niang et Mohamed Ould Sidi Mohamed) ont fait l’état des lieux de l’exécution du programme dans leurs zones respectives de 2007 à 2010. Il se présente comme suit :

Zones/


Boghé/D. Barka


Bababé/Mbagne


Aleg/M.Lahjar

Activités

Effectifs participants


589


451


448

Taux de fréquentation (%)


77,69


73,28


74,67

Nombre assainissements


21


803


35

Séances animation et sensibilisation


11


296


50

Séances causeries sur l’excision


20


26


15

Montant de la caisse (UM)


404 720


799 300


792 000

Arbres reboisés


325


45


70

Conflits réglés


10


12


27

Nombre foyers améliorés


-


352


-



Ils ont également noté les retombées positives du projet dont notamment le renforcement des acquis en matière de santé, de droits humains et de règlement des conflits, le changement des comportements tel que l’abandon de l’excision et des mariages précoces etc.

Les superviseurs et facilitateurs réunis tard dans la matinée, n’ont pas manqué de souligner également quelques insuffisances dont les plus importantes sont : l’absence de contrat de travail, la faible rémunération, l’absence de sources de financement des CGC, manque de moyens matériels et l’insuffisance des allocations de transports.

Après ces exposés bilans, les participants ont eu droit à un sketch mettant en scène les risques de l’excision dans un milieu où, malgré les sanctions prévues par la loi, cette pratique a encore de beaux jours devant elle.

Clôturant les débats au nom de la coordinatrice régionale du MASEF, Mme Hapsa Abdoulaye Bâ, présidente de la Nissa Banque de Bababé a d’abord rappelé que « bien qu’elle soit une pratique ancestrale, l’excision n’est pas une prescription divine selon les conclusions des ulémas de plusieurs pays musulmans réunis au Caire » avant de lancer une mise en garde à ses sœurs en attirant leur attention sur les dispositions pénales prévues par l’Etat mauritanien pour punir les auteurs de cette pratique et leurs complices.

En marge des discussions de cette journée, les femmes de Garlol dont le dynamisme associatif a été salué, ont saisi l’occasion pour exposer es problèmes auxquels elles sont confrontées au quotidien et qui gênent leur volonté manifeste d’exécuter le programme de Tostan. Parmi ceux-ci, l’enclavement, le sous-emploi, l’insuffisance de moulins et de décortiqueuses, le manque d’équipements sanitaires (tensiomètre, bassins, lits, ciseaux stérilisés etc.).

Notons que les populations de Garlol, encadrés par MM. Sy Hamidou et Baïla Dia avaient réservé la veille un accueil riche en couleurs aux différentes délégations venues des quatre coins du Brakna. Les tam-tams, les youyous, les danses folkloriques et les belles voix de Kadia Baïlel Mbow et de sa sœur Djeïnaba ainsi que la soirée théâtrale organisée par « Goomu pinal » avaient déjà donné un avant-goût de l’hospitalité légendaire des hommes et femmes de ce village séculaire du Fouta qui préserve jalousement son riche patrimoine culturel en dépit des influences multiples du monde moderne.

Rendez-vous est pris le 25 mai à Mbagne pour la 1ère déclaration publique d’abandon de l’excision dans les 30 communautés bénéficiaires du projet de Tostan au Brakna.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr

www.cridem.org


Info source :
Dia Abdoulaye

Quand des enfants de réfugiés de la vallée se réfugient encore au Sénégal !



La situation des déportés revenus au bercail est peu reluisante. Pour cause, alors en visite politique à Tékane, dont il est originaire, Kane Hamidou Baba a séjourné pendant trois jours dans sa localité où il a visité une trentaine de villages environnants. Le constat est alarmant.

Les problèmes rencontrés par les réfugiés de retour dans leur pays sont précaires et nécessitent de la part des pouvoirs publics toute l’attention qu’il faut. Cela va du problème de chômage, à l’insertion et surtout de l’expropriation de leurs terres occupées par des hommes puissants qui y vivent.

Le plus inquiétant selon un membre de la mission a été de voir « une vingtaine d’enfants habitant à la bordure du fleuve dans la commune de Tékane, quitter leur terroir pour se rendre sur l’autre rive du fleuve Sénégal pour étudier ». Après enquête, les familles de ces enfants ont fourni des explications à la délégation politique du MPR pour dire que leurs enfants n’ont pas encore possession de leurs papiers d’état civil.

C’est cet état de fait qui les conduit chaque jour au Sénégal pour y recevoir les enseignements et autres apprentissages nécessaires à leur éducation. De quoi faire grincer les dents !

Kane Hamidou Baba, très ému par ce constat, a promis de se faire l’écho des préoccupations des réfugiés auprès des autorités pour la résolution de cette lancinante équation d’état civil qui aujourd’hui encore reste irrésolue.

MOT
www.cridem.org


Info source :
Mauritanies1

Des officiels reconnaissent la gravité des déchets toxiques de Letvetar.




De nouvelles révélations relatives au dépôt des déchets toxiques de Letvetar, dans la commune de Moudjéria, viennent de confirmer la gravité de ses produits chimiques dont l’existence sur l’actuel site remonte aux années 70.

Cette fois, ce sont des parties officielles qui ont brisé le silence sur le scandale, édifiant l’opinion sur une menace environnementale, que certains politiciens cherchent à trop minimiser, alors que ses impacts catastrophiques s’étaient manifestés depuis longtemps sur le bétail et les habitants, avec des cas de décès mystérieux.

La vétusté du dépôt des produits chimiques de Letvetar pourrait avoir causé des fuites des liquides toxiques, qui à leur tour se seraient infiltrés dans les nappes phréatiques, sinon entrainés par les torrents sur toute la zone, qui se trouve en amont du lac d’Aleg, alimenté par les eaux du plateau montagneux du Tagant.

Cité par Alakhbar, le chef de service de la recherche et de l’environnement au Centre national de lutte antiacridienne, M Sid Ahmed Ould Mohamed, indique que le dépôt de Letvetar est classé par la Fao, dans la catégorie des sites les plus anciens et les plus toxiques pour le stockage des pesticides.

Selon cet officiel, spécialiste de la question, des efforts sont en train d’être déployés par les autorités pour clôturer la zone d’emplacement des futs contenant les produits, qui sous l’effet des facteurs d’érosion, commencent à se désagréger et constituer une réelle menace, après plus de 40 ans de négligence.

Il a également indiqué que d’autres actions sont aussi à l’étude, comme la plantation d’arbres et la création d’un milieu biologique particulier, capable de limiter les échappées de poussière (emportées par les vents) ou les infiltrations (pluies) des matières liquides des dits produits toxiques vers les zones de pâturage ou vers les localités habitées.

Ces nouvelles révélations jettent de nouveau un pavé dans la marre, étant donné que les médias officiels viennent régulièrement à la charge pour démentir ces informations, pourtant fortement appuyées par des responsables publics, très affirmatifs dans ce qu’ils avancent.


www.cridem.org


Info source :
Emjad (Mauritanie)

Le désordre dans le domaine des assurances.

Kiffa compte six agences d’assurance dont : la Saar, la smai, la Nasr, le Taamin, l’Agm et enfin la Gama-sa. Toutes ces sociétés assurent au niveau de Kiffa la branche automobile.

Ils garantissent à leurs clients la responsabilité civile (RC), dont la tarification est fixée par l’état, qui leur offre un barème. Le prix de cette RC est fixe, et la remise sur ce dernier est formellement interdite par la loi ; par contre les prix des autres garanties (garanties vol, habitat, incendie, etc.…), sont fixés par les sociétés d’assurance eux-mêmes.

A kiffa nous assistons à un désordre total, en ce qui concerne la responsabilité civile.

Prenons l’exemple du tarif d’assurance annuelle d’une Mercedes 190D à usage personnel : 24028 UM (le tarif normal). Par contre ce tarif change selon les sociétés : Tableau de tarification des différentes agences à Kiffa.


• Société Saar 21000 UM

• Société Smai 17000 UM

• Société Taamin 20000 UM

• Société Nasr 20000 UM

• Société Agm 19000 UM

• Société Gama 24028 UM.


Ce tableau est établit après la réponse de plus de cinquante assurés.

Dans ce cas l’état doit prendre toutes ses responsabilités pour y remédier à ce problème dans le domaine des assurances ; il doit retourner ces sociétés sur les rails. Le prix de la RC doit être le même partout, celui fixé par l’état. La seule société ici à kiffa qui refuse une remise sur la RC, est la Gama.

Nous voulons que toutes les sociétés soient citoyennes qui contribuent à l'édification d'une Mauritanie moderne, qui participent à la formalisation de l'activité économique et qui agissent pour un developpement humain durable.


www.cridem.org


Info source :
mohamedbowba

jeudi 29 avril 2010

Nouadhibou : Un jeune pêcheur s’immole par le feu.




Selon le correspondant de l’ANI à Nouadhibou, un jeune homme de 30 ans, répondant au nom de Mohamed Ali s’est immolé par le feu, mercredi, dans le quartier de « Ghirane », suite à un différend familial.

Selon une source policière, le jeune homme, pêcheur traditionnel, originaire du Trarza, a mis le feu à son corps dans une baraque située non loin de la «Zawouiya Cheikh Mohamed Elmamy », après s’être aspergé de gaz butane. Au moment où il a pris feu, il sortit dans la rue, ce qui attira l’attention des voisins qui ont tenté de le sauver. Il fut évacué à l’hôpital où il succombera à ses brûlures après quelques heures.

Ces mêmes sources ont affirmé que le défunt souffrait de troubles psychiques liées à des différends familiaux.


Info source :
ANI (Mauritanie

Scandale à Boghé : 3 millions d’ouguiyas remboursés à la va-vite.





Un malheur n’arrive jamais seul ! Il aura fallu la visite du ministre du développement rural, M. Brahim Ould M’Bareck Ould Mohamed El Mokhtar le 20 avril dernier, dans le cadre de la préparation de la campagne agricole 2010-2011, pour que le pot aux roses éclate au grand jour. Au cours de cette visite, le ministre avait rencontré les producteurs agricoles à la Maison des Associations de Boghé.

Occasion qui n’a pas été raté par Mme Coumba Niang, présidente de l’Union des Coopératives Maraîchères de Boghé pour interpeller le ministre au sujet d’un engagement pris auprès des femmes de la moughataa par le président de la république, Mohamed O Abdel Aziz lors de son passage en mars 2009 dans la vallée.

Engagement consistant à prendre en charge la facture énergétique de la station de pompage du Casier Pilote de Boghé (CPB) pendant 12 mois pour permettre aux groupements maraîchers féminins qui exploitent des jardins autour du canal principal d’irrigation du casier, d’assurer la régularité de l’approvisionnement en eau du canal.

Lors de cette rencontre à la maison des associations, la première adjointe au maire de Boghé, M. Bâ Adama Moussa, qui manie parfaitement le Hassaniya, n’y est pas allé du dos de la cuillère pour marteler: « le Président de la République, Mohamed O Abdel Aziz n’a pas respecté son engagement vis-à-vis des femmes de Boghé. Elles sont fâchés contre lui puisqu’il n’a pas tenu sa promesse et soyez notre interprète auprès de lui pour qu’il en soit informé».

Il y a anguilles sous roches.

L’assistance est médusée pendant que le ministre du développement rural interloqué répond : « si j’ai bonne mémoire, cet argent est bien arrivé. Toujours est-il que dès mon retour, je tirerai cette affaire au clair et je tiendrai informée, Mme le Wali ». Sans attendre, il lui est confirmé sur place par les soins du Hakem de la moughataa, Mohamed Ould M’Khaïtir, que l’argent est bien arrivé et déchargé par M. N’Diaye Daouda président du Conseil d’Administration du CPB. Alors le ministre instruit le Hakem de retirer le montant de 3.000.000 d’ouguiyas des mains de NDiaye Daouda et de les restituer à Coumba Niang.

Ainsi éclate un scandale en plein jour. : « Je croyais que cet argent était destiné aux exploitants du CPB », lâche la première autorité du département. Du coup, les interrogations fusent de partout dans le département. Pourquoi, le silence a-t-il été gardé autour des 3 millions, donation du chef de l’Etat reçue depuis mi-décembre 2009 jusqu’à cette date du 20 Avril 2009.

Il n’a jamais révélé aux paysans du CPB, l’existence de cette subvention offerte par le président de la république aux producteurs agricoles. C’est ce black-out qui a jeté le trouble dans les esprits et éveillé des soupçons de détournement de cette subvention pointant du doigt le Hakem, le percepteur et le PCA de la plaine de Boghé.

Grugée, elle engage bataille.

Cela est d’autant plus vrai que lorsque la présidente de l’Union des Coopératives Maraîchères s’est présentée le Mardi, 21 Avril aux environs de 9 heures du matin dans le bureau du Hakem, ce dernier établit une décharge sur laquelle est mentionné le montant de 3.000.000 Millions d’ouguiyas. Après avoir fait signer à Coumba Nang qui ne sait pas lire la décharge en présence de N’diaye Daouda, il ordonne à ce dernier de remettre la somme à sa destinataire. Mais cette dernière ne perçoit qu’un montant en espèce de 2.526.330 (Deux Millions Cinq Cent Vingt Six Mille Trois Trente) Ouguiyas.

Quand elle réclame le complément du montant, soit 473.670 (Quatre Cent Soixante Treize Mille Six Cent Soixante Dix) Ouguiyas, le Hakem lui indique que ce complément se trouve sur les quittances délivrées par la perception de Boghé. Coumba qui n’est pas convaincu des propos du Hakem lui fait remarquer que s’il avait pris le soin de la prévenir, elle n’aurait pas signé la décharge.

N’ayant pas d’autres choix, la présidente de l’Union des Coopératives maraîchères mise devant le fait accomplit décide de se rendre à Aleg pour rencontrer le délégué régional du MDR. Ce dernier tout en lui remettant une photocopie de la Notification de Crédit datant du 08/09/2009 lui affirme que cette subvention est exempte de taxes.

Et qu’en conséquence, elle doit retourner voir le percepteur pour lui exiger les pièces justificatives qui ont servi au décaissement du montant de la subvention auprès de la trésorerie départementale. Une fois en possession des pièces en question, elle devra adresser une lettre au wali pour réclamer la restitution des montants prélevés par la perception en guise de taxes. Coumba, une femme illettrée mais très dynamique, parvient à entrer en possession des précieux documents. C’est à ce moment, que l’on se rend compte de l’ampleur du « coup tordu » qui fait polémique à Boghé et dans toute la région dans le milieu agricole et maraîcher.

Les tripatouillages.

Le Président du Conseil d’Administration du CPB, sur conseil du percepteur selon une source bien informée, et l’accord du Hakem, est allé démarcher une facture (N°0032 en date du 16/12/2009 et un bordereau de livraison sans numéro et datant du 16/12/2009) auprès d’un fournisseur de la place. Sur l’entête de ces documents, on peut lire Gako et Frères.

Avec, le bon de commande de matériel agricole (pelles, râteaux, brouettes, fourches, pics, dabas, hanches, manches…), daté du 15/12/2009 et portant la signature du PCA en personne et les autres documents, la perception procède au décaissement du montant tout en prélevant des taxes ainsi qu’il suit : 368.410 ouguiyas représentant la TVA et 105..260 ouguiyas représentant l’IMF.

Voilà comment une subvention destinée à la prise en charge d’une facture énergétique auprès de la SOMELEC est reconvertie en matériel agricole fictif sans que les ayants droits ne soient tenus informés de quoi que ce soit et sans jamais que les paysans palpent ou voient le matériel agricole. Il y’a là manifestement une preuve de détournement délibérée des deniers publics à d’autres fins et impliquant, deux commis de l’Etat (le Hakem et le percepteur) et un responsable d’une institution collective privée.

Un don offert par le président de la république aux femmes de Boghé et destiné à la prise en charge de l’eau pour permettre à des exploitantes maraîchères de produire des cultures vivrières et lutter contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition des humains et des animaux, est non seulement détourné de ses fins, mais pire la perception se permet de prélever des taxes en toute illégalité.

L’administration locale en complicité avec la perception et le PCA de la plaine n’a pas daigné, pour des raisons inavouées faire la publicité autour de ce don du président de la république. Il n’est un secret pour personne que l’eau et l’électricité sont exonérées de taxes en 2009. Et cela figure clairement sur la loi budgétaire de l’année 2009 publiée au journal officiel.

Plus grave encore, le taux de la taxe appliquée en l’espèce par la perception sur l’IMF est de 4% alors qu’il est de l’ordre de 2,5% nets dans la loi des finances 2009. De plus, aussi bien sur la facture que sur le devis estimatif, le montant y figurant fait 2.999.910 UM. Donc, un manquant de 10 ouguiyas restées dans les caisses du trésor alors que cette dernière ne laisse jamais son argent entre les mains du contribuable.

Sur le devis 0032, apparaît une contradiction flagrante entre le montant en chiffres (2.999.910 UM) et le montant en lettres mentionnant : « Deux cent quatre vingt dix neuf mille neuf cent dix ». Autre irrégularité constatée, cette passation de marché est en contradiction avec la réglementation en vigueur dans ce domaine. Car, l’appel d’offre n’a pas été affiché et la règle de concurrence foulée au pied. Faut-il le dire, de l’audace, il y en a encore qui en ont pour se moquer de l’opinion et de la société oubliant qu’au nom de la lutte contre la gabegie et les détournements de fonds, des hommes d’affaires sont allés en prison en décembre 2009.

Comment comprendre alors que des fonctionnaires véreux ayant pris de mauvaises habitudes dont ils ont encore du mal à se départir, se permettent de ficeler de faux documents pour détourner l’argent des pauvres. Notons que vérification faite, le fournisseur en question n’est pas en règle avec le fisc. Et le montant restitué à Coumba Niang n’a pas été retiré à l’agence local de la BMCI durant la matinée du 21/04/2009 précise encore notre source.

Moussa Diop depuis Boghé

www.cridem.org


Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

Guerre intesto-intestinale des cadres de Mederdra




Les cadres de la Moughataa de Mederdra se sont livrés selon des sources, à des guéguerres lors de l'implantation de l'UPR à Boer Towres. Il s'agit du ministre des affaires économiques, Sidi Ould Tah, du conseiller à la Présidence H'meide Ould Bah et du secrétaire général du ministère de l'emploi, Mohameden Ould Sidi.

D'après les mêmes sources, le nombre d'adhérents a dépassé considérablement le nombre d'habitants de la localité de Boer-Tewres. C'est la course effrénée vers les comités de bases, qui a causé ce surplus qui accable le parti par un tel poids.

A la base, le calcul "tribalo-régional" a été faussé par le choix de trois cadres représentant la Moughataa de Mederdra, à des postes de haut niveau, issus tous les trois du seul village de Boer-Tewres.

www.cridem.org


Info source :
GPS (Mauritanie)

mercredi 28 avril 2010

Brakna : Plus de peur que de mal

Une forte tempête a occasionné dans la localité de Lem Oudou dans l’arrondissement de Male la destruction de 42 hangars et de deux tentes. Aucune perte humaine n’est à déplorer. Aussitôt, une mission conduite par le Hakem d’Aleg, composée du chef d’arrondissement de Male, du responsable régional du commissariat de la sécurité alimentaire et du commandant de la brigade de gendarmerie s’est rendue sur les lieux pour constater et évaluer les dégâts. Le Hakem d’Aleg, Mohamed Lemine Ould Ezzize a profité de cette visite pour tenir des réunions de sensibilisation dans les villages de Kra’ Bouratt, Legoueissi et Benar. Cette rencontre lui a aussi permis de régler certains différends entre communautés liés à la question de l’eau.
Dans ce cadre, l’intervention de l’administrateur a permis le démarrage de sept puits dans la zone. Selon Ould Ezzize, le Président de la République a donné des instructions que des interventions d’urgence se déroulent rapidement dans ces localités situées dans le peu enviable triangle de la pauvreté. Ainsi, les services régionaux du Brakna sont à pied d’œuvre pour finir les dernières formalités qui permettront l’acheminement et la distribution gratuite d’importantes quantités de produits alimentaires.



Vieilles pratiques
La campagne d’implantation de l’Union Pour La République au Brakna a démontré l’incapacité des cadres recyclés de la wilaya de se défaire des habitudes de fraude, du faux et usage de faux. N’ayant pas pu mobiliser les populations malgré toutes sortes de manœuvres et de manipulations, ces nouveaux anciens applaudisseurs du système étaient obligés de recourir aux vieux réflexes. Alors que même du temps du Parti Républicain Démocratique et Social (Prds), jamais les fraudeurs n’avaient pu confectionner plus de 45 comités de base, aujourd’hui que le Président du parti leur demande transparence et sérieux, ils en font, mine de rien, 65 dont au moins une trentaine ne sont que le résultat de l’hystérie, du zèle et de la débandade de personnes désavouées par la scène politique locale. Comme au temps du Prds, de graves rivalités opposent les gens de l’UPR. D’un côté, ministres en fonctions (qui font la navette entre Nouakchott et Aleg) ou disgraciés, député et hauts fonctionnaires. De l’autre, opérateurs locaux, notables sous la houlette d’une poignée de jeunes cadres aux dents longues qui veulent se faire une place au soleil. La mise en place imminente de la sous- section fera certainement l’objet de rudes empoignades entre ces deux camps pour le contrôle d’une instance politique locale qui garantit à son titulaire d’avoir au moins son mot à dire et de prétendre à juste titre à d’éventuelles faveurs.

mplantation UPR à M’Bagne: Les bases de l’UDP demeurent intactes.




Lancée il y a quelques jours, l’implantation de l’Union pour la République (UPR) de Mohamed Ould Abdel Aziz se poursuit, sans grand enthousiasme, à M’Bagne. Selon nos informations, les cadres du département ne s’embarrassent de rien pour constituer le maximum d’unités de base.

Selon un notable de la place, ces cadres, venus pour l’occasion, ont utilisé toutes les manœuvres pour «faire adhérer les populations de la commune de M’Bagne à l’UPR». Cartes d’identités en provenance de Nouakchott, irrespect des textes du parti, découpage complaisant, recensement des morts, chantage.

«Aucune réunion de réconciliation entre les tendances de M’Bagne n’a été tenue à Nouakchott, contrairement à ce qu’affirment les cadres de l’UPR», dément un conseiller municipal de la commune de M’Bagne.

Pour démobiliser les bases de l’UDP, arrivée première lors des dernières municipales, les cadres du futur parti-Etat ont expliqué aux populations qu’UPR et UDP, c’est «kif-kif bourricot», puisqu’ils appartiennent, tous les deux, à la majorité présidentielle.

Mais, «en dépit de toutes ces manœuvres, les bases de l’UDP, dans la commune, demeurent intactes», ajoute le même conseiller municipal qui se demande comment l’UPR a réussi a constituer huit unités de base de quatre-vingt personnes, à M’Bagne-ville, alors que le parti n’avait totalisé, lors des dernières municipales, que 240 votants, UPR et indépendants confondus. Pour contrecarrer l’opération de sape de l’UPR, une réunion a été organisée chez la présidente de l’UDP à M’Bagne.

Au cours de cette rencontre, les participants ont invité les militants et les militantes à la vigilance, face aux manœuvres déloyales des partisans du parti-Etat. Les différents intervenants ont déploré le manque de culture démocratique des partisans de l’UPR, avant de réaffirmer leur engagement sans faille, au sein de l’UDP. Du coup et sitôt la réunion achevée, les membres de l’UDP ayant cru aux déclarations de l’UPR ont soit rendu leur carte à celui-ci soit l’ont déchirée, apprend-on à M’Bagne.

www.cridem.org


Info source :
Le Calame (Mauritanie

Une explosion de bonbonnes de gaz fait un mort à Adel Bagrou.



Une forte explosion de bonbonnes de gaz domestique a secoué, hier, un magasin à Adel Bagrou (Hodh Charghi). L’accident a fait un mort : le propriétaire du commerce.

La chaleur serait à l’origine du sinistre. Hier, cette région du sud-est du pays, a enregistré des températures dépassant 45°C. Toutefois, l’absence de mesures de sécurité et de conditionnement n’est pas à écarter.

En février dernier, à Nouakchott, un quartier du Ksar avait tremblé suite à une violente explosion d’un dépôt de gaz qui avait enregistré un lourd bilan d’une dizaine de morts.


www.cridem.org


Info source :
Canal RIM

Guidimagha : L’UPR ratisse large.




L’implantation des structures de l’UPR et l’adhésion au parti continuent de défrayer la scène politique du Guidimagha : les adhérents font légion mais l’émulation des gros bonnets déterre la hache de guerre longtemps ensevelie avec la ligne du régime de Ould Taya, et ouvre ainsi la voie à une résurgence des vieilles tendances politiques qui ont longtemps gangrené les relations socio politiques locales.

La campagne d’adhésion au parti de l’Union Pour la République bat son plein : les acteurs politiques locaux, dans l’atmosphère concurrentielle d’une grande envergure, s’investissent dans la composition et la formation des unités de base et cela à travers l’appui et le contrôle des barons venus de Nouakchott pour la circonstance.

Au-delà des deux tendances traditionnellement connues sur la scène politique locale et qui se regardent en chiens de faïence, une troisième se profile à l’horizon et se targue de transcender les divergences pour agir en indépendance totale dans cette campagne d’implantation des structures de l’UPR :

l’opinion pense que les deux ministres récemment déchus (Baha ould Hemeida de la Justice et Idrissa Diarra de l’Environnement) seraient les promoteurs avérés de cette nouvelle formule.

Placé au dessus des démêlées stériles et inopportunes, Ba Ousmane, Secrétaire Général du Gouvernement ratisse large au Guidimagha : posé, calme, Ba reste incontestablement le politicien hors pair qui fait l’unanimité.

Choyé dans le cercles des vieux , adulé des jeunes de toutes les ethnies confondues que composent la Wilaya et drainant des bases solides à Ould Yengé et à Selibabi, le sécrétaire général du Gouvernement fait bien l’affaire de l’UPR dans l’implantation de ses structures au Guidimagha.

Coordinateur régional de l’UPR au Guidimagha,le docteur Nagi ould Mohamed Limam sillonne sans répit les deux Moughataas en dressant et en rappelant les orientations et toute la philosophie politique du Parti .

Fort de sa mission de coordination, de supervision et de contrôle, le docteur Nagi a entrepris une visite dans le quartier de Bambardougou afin de s’enquérir de l’état d’exécution et d’avancement de l’opération d’adhésion : au soir du 24 avril 2010, dans la demeure du vieux Racine Traoré, notable et représentant politique du quartier, Demba Baila Diallo révèle au patron de la coordination régionale, la procédure engagée et chiffres à l’appui, Diallo décompte déjà 519 adhérents dans le quartier de Bambardougou.

Sidi Mohamed ould Mohamed Mahmoud, responsable de la commune de Selibabi ,d’ajouter que quatre mille cartes d’adhésion ont été déjà enregistrées au sein de la commune.

En fait pour la circonstance, le docteur Nagi ould Mohamed Limam a rappelé avec insistance toute la dynamique philosophique et politique du parti en disant que l’UPR préfère un seul adhérent convaincu de la justesse des causes que des milliers de sympathisants versatiles et « caméléon ».

Nagi Ould Mohamed Limam pointe le doigt contre ce qu’on pourrait appeler communément « L’inscription par déplacement au sein des familles » et édicte en substance à l’auditoire le comportement et l’attitude enclins aux principes sacro-saints du Parti qu’il faut préserver et faire prévaloir durant tout le long de l’implantation et cela en ces termes « On ne quémande pas l’adhésion. C’est une question de militantisme, de conviction et de volontariat »

Guidimagha
Mbaye Demba Yero


www.cridem.org


Info source :
Mbaye Demba Yero

mardi 27 avril 2010

La police de Zouerate fait échouer une tentative d’escroquerie menée par des falsificateurs de billets de banque.




La police de Zouerate a arrêté lundi après midi 2 présumés faussaires avec une importante somme d’argent en ouguiyas constituée de faux billets, indique-t-on, de sources sécuritaires. Un troisième individu, présenté comme le chef de la bande a pu prendre la fuite, et est activement recherché par les limiers de la grande cité minière de l’extrême Nord.

Parmi les personnes arrêtées, un mauritanien d’origine sahraouie et un sahraoui.

Ces présumés auteurs ou utilisateurs de faux billets ont été appréhendés alors qu’ils tentaient de les recycler dans le cadre d’une vaste opération visant l’achat de troupeaux de bétails et des véhicules.

L’enquête sur cette affaire est en cours indique–t-on de sources bien informées auprès de la Police Judiciaire de Zouerate.



www.cridem.org


Info source :
Saharamedias (Mauritanie)

Tidjikja A 14 ans, accusé de terrorisme et menacé d’emprisonnement




Depuis qu’il a été condamné à une année de prison avec sursis, au début de l’année 2009, dans l’affaire de « la cellule de Tidjikja », la famille de Moulay Hacen Ould Yahya(14 ans), continue à se débattre pour sa remise en liberté,


Ould Yahya a été, initialement condamné, par la cour criminelle, à 2 ans de prison ferme, en l’absence de son avocat. C’est à l’effet de ce dernier verdict que ce mineur fut arrêté et incarcéré, en même temps que des personnes majeures, en toute promiscuité.
A présent il n’a pas encore atteint l’âge légal de la majorité.
Le 17 novembre dernier, la cour de cassation a rendu un verdict en sa faveur sous le numéro 80-90, avec une année de prison avec sursis. Ce dernier verdict a suscité le pourvoi en cassation du parquet, ce qui a eu comme conséquence le maintien en détention du jeune Moulay.
Sa mère, Bina Mint Moulay Elbéchir, affligée par cette situation, a écrit des lettres au président de la république et au garde ministre de la justice demandant à ce que son rejeton ne subisse pas la condamnation.

lundi 26 avril 2010

Meeting Populaire de Kaédi : « Oui pour la préservation de l’unité Nationale ».




La délégation de la fraternité est arrivée à Kaédi jeudi 22 Avril 2010 vers 12 heures, où elle a été conduite à la maison d’accueil. Après quelques heures de siestes, la délégation a procédé à des visites à des personnalités importantes du milieu, en particulier des savants négros-Mauritaniens.

Vers 17heures, délégation s’est rendue au Meeting organisé par la section , avec une présence importante des grandes personnalités de toutes les composantes (des politiciens, des imams, des notables de la ville, des étudiants…)

Après lecture coranique, le chef de la section Monsieur Chamoukh Ould a souhaité au nom des habitants de la ville de Kaédi, la bienvenue à la délégation du Président de Tawassoul. Il a exprimé l’adhésion ferme de sa section au principe noble de la délégation en ce qui concerne la protection et le renforcement de l’unité nationale.

Ensuite c’est au tour des membres de la délégation, qui après remerciement de l’hospitalité des kaedois, ont exprimé leur détermination, dans les langues nationales à défendre quelques soit le prix l’unité nationale. Quand au Président de Tawassoul, Mohamed jemil Mansour, il insistera sur plusieurs points dont notamment :

ü L’unité nationale ;
ü La fraternité des musulmans ;
ü Le sens de l’appartenance nationale ;
ü La position du parti par rapport à la défense de l’unité nationale ;
ü La position du parti par rapport aux décisions et aux actions de l’Etat
ü Les motifs de notre départ de FNDD, après l’accord de Dakar…

Il est important de souligner que ce meeting, qui a été clôturé après la prière de Maghreb est l’un des grand Meeting réalisé en présence de la délégation de la fraternité, avec un effectif de 400 à 500 personnes.

Par ailleurs, la délégation s’est entretenue vers 20 Heures avec un groupe des personnalités de Djéol , des proches du Vice-président Oumar Mahmoud Ba, à leur tête Touré Abdoul, où ils ont attesté leurs adhésions fermes aux principes du parti. En l’occurrence, ils ont sollicité l’aide du Parti à travers les doléances suivantes : Des puits, grillages, une école pour leur village, aide au profit des Associations féminines et de la jeunesse.

Puis, une deuxième réunion a été entamée avec le bureau de la section de Kaédi, vers 21H15 où le débat était très riche et constructive. L’ordre du jour a tourné autour des points suivants : L’organisation et la redynamisation de la section, la formation des membres de la section y compris l’organisation féminine, le soutien des actions de la jeunesse, car toutes les activités sont pratiquement exécutées par eux.

A la fin des activités, la délégation a quitté Kaédi, vers 23H pour arrivé à Nouakchott le 23/04/2010 à deux heures et demie du matin.

Source : www.tewassoul.org


www.cridem.org


Info source :
Essiraje (Mauritanie)

Incendie dans les bidonvilles de Nouadhibou : Les sapeurs pompiers manquaient d’eau.





Un incendie s’est déclenché hier dans la zone nouvellement lotie pour accueillir les habitants des quartiers périphériques de Nouadhibou. Il n y a pas eu de pertes humaines, mais les dégâts matériels étaient importants. Les sapeurs-pompiers venus à la rescousse étaient surpris de constater que leurs réservoirs d’eau étaient à sec.

Cinq baraques environ et une boutique de vente des produits alimentaires ont pris feu hier dans la zone nouvellement fixée par les autorités régionales pour y transférer les habitants des quartiers de la périphérie de Nouadhibou.

Selon des informations recueillies sur les lieux de l’incendie, ce dernier provient d’une cuisine, dans laquelle une femme préparait le diner pour ses enfants, mais ayant tardivement constaté que les flammes dévoraient tout le bois sur leur passage.

Avertis, les sapeurs pompiers étaient arrivés très vite sur les lieux, mais, à leur grande surprise, leurs réserves d’eau étaient à sec. Cet incident a siccité un grand désarroi auprès des habitants qui s’étaient rassemblés autour de l’incendie et qui, en guise de mépris, ont commencé à jeter des pierres sur les secouristes bredouille.

Après cette catastrophe, des délégués des familles loties dans les baraques ont interpellé les autorités pour coordonner avec des organisations étrangères, en vue de leur construire des maisons dont ils remboursement le coût par tranches.

Ces délégués ont également précisé qu’avec les baraques, le risque d’incendie n’est pas totalement écarté, surtout que les fils électriques sont arbitrairement installés à travers les baraques reliées les unes aux autres.

www.cridem.org


Info source :
Emjad (Mauritanie)

dimanche 25 avril 2010

Implantation de l’UPR au Tagant Les opérations se déroulent dans le calme



Plus de deux semaines après le lancement de la campagne d’implantation de l’UPR au Tagant, c’est le calme et la sérénité qui continuent encore à régner en dépit de quelques petites frictions vite dépassées. La phase de sensibilisation a vu la participation, main dans la main, de tous les acteurs politiques toutes sensibilités confondues. De Tichitt à Moudjéria en passant par Tidjikja, on ne note aucun dérapage ni surenchère de nature à gêner le bon déroulement de la campagne. Le professionnalisme des responsables de la coordination régionale tout comme l’ouverture d’esprit et le sens du compromis des acteurs politiques de la région y ont beaucoup contribué.
A Tidjikja ville, beaucoup redoutaient un télescopage entre les éléments de la « Caravane » et ceux des groupes politiques traditionnels. Mais il n’en fut rien, les représentants de ces deux groupes ont plutôt sympathisé. Ils ont joué, à fond, la carte de la fraternité en se ménageant réciproquement aussi bien lors des soirées politiques que sur le terrain. D’ailleurs, la phase d’adhésion actuellement en cours est sur le point d’être bouclée sans aucune contestation.
La seule mésentente qui a été notée dans la Moughattta de Tidjikja a concerné la localité de Nimlane. Les responsables des groupes politiques de cette ville (Meymoun Ould Soumbar Directeur Adjoint Patrimoine de l’Etat et Hamoud Ould Abdy Directeur général de l’Anapej), n’arrivaient pas à accorder leurs violons. Mais aux dernières nouvelles, une solution a pu être trouvée sous l’auspice du coordinateur régional qui avait convoqué les belligérants à Tidjikja pour mettre fin au différend.
D’autre part, les nouvelles qui proviennent des autres communes (Boubacar Ben Amer, Lahsera, El Wahat) font état d’un réel engouement des populations à adhérer à l’UPR et leur disposition à taire leurs contradictions internes pour l’intérêt général.
Dans la Moughattaa de Tichitt, la visite effectuée par le coordinateur régional monsieur Diallo Daouda Samba et ses collaborateurs Bilkheir Ould Barka et Nouha Mint Saleck, a permis de normaliser les rapports entres les protagonistes et d’ouvrir largement la voie à une implantation transparente, calme et dépassionnée. Déjà, l’écrasante majorité des unités de base de cette Moughattaa ont été mises sur place et au nom des accords tacites entre les acteurs politiques, les bureaux de ces unités de base ont été désignés de façon consensuelle.
Au niveau de la Moughattta de Moudjéria, la seule ombre au tableau c’était celle du différend qui opposait les représentants des sensibilités politiques de N’Beika. Là également, une solution a été trouvée grâce à l’intervention prompte du coordinateur régional qui s’est rendu en personne à N’Beika pour amener les deux parties à revenir aux meilleurs sentiments.
Des échos provenant des communes de Moudjéria et de Soudoud, font état d’une campagne sans faute. Plus de 2/3 des unités de base de ces deux communes ont déjà été installées avec l’accord de tous.
Interrogés sur le secret de la réussite de la campagne d’adhésion à l'UPR au Tagant beaucoup de commentateurs politiques ont fait allusion au professionnalisme du coordinateur régional, sa capacité d’écoute et son impartialité. « Le discours tenu par le coordinateur régional lors du meeting d’ouverture nous a tout de suite fixé sur les qualités de l’homme et son expérience. Nous avons compris que nous avons affaire à un homme impartial et je crois que c’est à cet instant que tous ont décidé de jouer le jeu de la transparence convaincus que toute tentative malsaine est, d'avance, vouée à l’échec» indique cet acteur politique satisfait des prestations du responsable de la coordination régionale.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Tagant : 17968 enfants du Tagant à vacciner contre la Poliomyélite




Le coup d’envoi de la campagne nationale de lutte contre la polio au Tagant a été donné, samedi 24 avril 2010, par le Wali de la région monsieur Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall entouré du Hakem de Tidjikja, du directeur de sureté régionale et du directeur régional à l’action sanitaire et sociale.

Cette campagne cible 17968 enfants de 0 à 59 mois dont : 8282 enfants dans la Moughattaa de Tidjikja, 8601 enfants pour la Moughattta de Moudjéria et 1085 enfants pour la Moughataa de Tichitt.
Côté pratique : la Direction Régionale à l’Action Sanitaire et Sociale vient de procéder au déploiement de 50 équipes de vaccinateurs supervisés par des encadreurs (médecins, TS, Infirmiers d’état, sage femme…) et la mise à leur disposition d’un stock suffisant de vaccins à même de couvrir les besoins de la population cible au niveau des trois Moughataa.
Aussi, des véhicules (plus d’une dizaine) ont été mobilisés pour le déplacement des équipes vers les axes retenus : Tidjikja-Moudjeria, Tidjikja-Boubacar Ben Amer-Lahsera, Tidjkja-N’Beika-Moudjeria-Soudoud, Tidjikja-Tensiqh-El Wahatt, Tidjikja-Lakhcheb-Tichitt.
Le Directeur régional de la santé Docteur Moustapha Ould El Moctar pense que la campagne qui vient de démarrer sera couronnée de succès eu égard aux mesures qui ont été prises par les autorités médicales du pays. Il souhaite toutefois que ces mesures soient accompagnées d’une mobilisation massive des populations bénéficiaires pour aider les équipes de vaccination à atteindre leur but. D’ailleurs, des représentations de la société civile (ong) sont mis en contribution pour des tâches d’enquête et de sensibilisation.
Notons que la campagne de vaccination actuellement en cours dans notre pays déroule conjointement dans les autres pays de la sous région. Une action commune qui vise à généraliser la lutte contre la polio en éradiquant tous les foyers de résistance.
KHALIL SOW

Il n'y a pas de découverte récente de produits chimiques à Letfetar"




"Contrairement à des propos distillés par une certaine presse, le site de produits chimiques se trouvant dans la zone de Letfetar (wilaya du Tagant) n'est pas nouveau, ce n'est pas une découverte récente d'enfouissement de dépôts de produits chimiques".


"Le produit entreposé est constitué de dieldrine, un produit qui n'est pas potentiellement explosif et les symptômes de goitre et de cécité, comme ça a été prétendu, ne lui sont pas habituellement imputables". C'est ce qu'a déclaré, samedi soir, à la presse nationale, le directeur du contrôle environnemental au ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'environnement et du développement durable, M. Abacar Ould Amanetoullah .
Le directeur a assuré qu'"actuellement le site est sécurisé. Il est clayonné (fixation mécanique du sol). Il est reboisé et même les tâches visibles du produit ont été couvertes de plastique afin de réduire efficacement les nuisances causées par les odeurs du produit et les fûts de dieldrine qui se trouvaient dans le site ont été déterrés et leur contenu a été transvasé dans d'autres conteneurs transférés et stockés dans les locaux du Centre National de Lutte Antiacridienne (CNLA )".
Il a fait remarquer "qu'en plus des prélèvements déjà effectués, d'autres prélèvements complémentaires sur le site sont envisageables pour déterminer la contamination ou non de la nappe d'eau dans cette zone. Aussi, le ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Environnement et du Développement durable suit attentivement la gestion actuelle de ce dépôt en collaboration étroite avec le CNLA, le centre le plus spécialisé dans ce domaine au niveau du pays ".
Remontant à l'origine de l'entreposage de ce produit sur le site, Ould Amanetoullah a expliqué que "le dépôt de dieldrine, stocké au niveau de la localité de Letfatar, assurait, dans les années 1974-1975, le ravitaillement en pesticides des zones centrales et celles du Nord du pays. A l'époque, ce site était géré par l'Organisation Commune de Lutte Antiacridienne et Antiaviaire (OCLALAV). Cette organisation sous-régionale, qui regroupait, la Mauritanie, le Mali, le Sénégal, la Gambie, le Bénin, le Tchad, le Niger, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire et le Cameroun, opérait sur les lieux dans le cadre de la lutte antiacridienne ".
Le directeur du Contrôle environnemental a indiqué "qu'en réalité, ce dossier est suivi depuis 2002 par la direction de l'Environnement qui, à l'époque, avait réalisé une étude par l'intermédiaire d'une équipe d'experts hollandais et depuis 2005, le Centre National de Lutte Antiacridienne (CNLA) a été chargé de suivre la situation au niveau du site". "Le Centre a, dans ce cadre, dépêché plusieurs missions sur les lieux pour évaluer la situation du dépôt ".
Ould Amanetoullah a précisé que ces missions sont arrivées à délimiter le site par GPS, à renouveler sa clôture et ont effectué des prises d'échantillons pour analyse. "Elles ont également fait une expérimentation sur les Polluants organiques persistants (POPs) du site en collaboration avec une équipe d'experts étrangers avec l'appui de l'Organisation Mondiale pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO)", a-t-il mentionné.
Source : ANI