Suite à la destitution du président démocratiquement élu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi par le Haut Conseil d’Etat militaire (HCE) en Aout 2008, la situation qui menaçait l’explosion de la société Mauritanienne, ouvrait la voie aux protagonistes d’alors, pour tirer le maximum de soutien à leur cause. Ce n’est que bonne guerre politique. Si seulement Wikileaks révélait aussi, l’opinion d’Ehel Adrar à cette époque, (parue sur le site Cridem le : 23-02-2009 à 19:49).
Adrar/ Politique : La solution de crise passe par Ghazouany –M'Baré.
L'annonce de la démission du général Ould Abdel Aziz de la tête du HCE pour se présenter aux élections présidentielles et la décision du comité de contact sur la Mauritanie, réuni à Paris le 20 février, de prolonger d'un mois le sursis des sanctions contre le HCE, ont suscité plus d'un espoir perspectif de dénouement de la crise.
La situation exige un sacrifice
A y regarder de prés, le consensus national pour une sortie de crise acceptable est à portée de main. Il suffit pour cela –aux dires d'Ehel Atar de confier le Commandement du HCE au général O.Ghazouany.
Cet homme, disent ils, au vu de tout ce que véhicule la presse sur son comportement depuis le coup du 06 Août 2008, n'est pas loin, une fois investi de cette mission suprême de rester neutre vis-à-vis des concurrents politiques tout en assurant au mieux le contrôle des forces nationales de sécurité.
Il ne décevra certainement pas ces nombreux compatriotes qui, jusqu'ici le distinguaient des autres membres du HCE. Mr Ghazouany qui constitue une assurance à ses collègues militaires est tout aussi un "moindre mal" acceptable par le FNDD et le RFD pour cause d'impératifs de consensus national.
Coté politique, tous les acteurs ne parlent que de retour à l'ordre constitutionnel. Si telle est leur volonté réelle, l'actuel président du sénat Ba M'Baré passera automatiquement Président de la République par intérim dés la démission du général Aziz. On l'avait dit rangé coté FNDD au lendemain du 06 Août. On le dit proche aujourd'hui du HCE. Il se trouve pour certains à la croisée des chemins avec le RFD qui elle, est allée au début vers le HCE et qui vient de lui tourner le dos.
De part leur position Messieurs M'Baré et Ghazouany et eux seuls en l'état actuel des choses, constituent les hommes du consensus, en cette phase cruciale de la situation en Mauritanie.
Un Pacte d'Honneur
Une fois ces deux hommes investis, les protagonistes politiques et les représentants de la communauté internationale élaborent un pacte d'honneur avec eux, afin que les élections se déroulent sans influence des forces de sécurité ni abus des moyens de l'Etat par un camp. Il ne restera plus donc qu'à s'entendre par consensus sur une commission nationale de supervision des élections et un gouvernement de transition.
Compte tenu de la gravité de la situation actuelle et du ras le bol général, à la limite de l'explosion, les acteurs politiques doivent laisser passer (Ikhallou Chi Ivout!) l'intérêt suprême de la Nation, bien avant toute autre considération.
Ely Salem Khayar
Source : ely salem khayar
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