mardi 10 décembre 2013

1er tour de l’élection municipale à Bagodine « L’agneau a failli dévorer le lion »

1er tour de l’élection municipale à Bagodine « L’agneau a failli dévorer le lion » A Bagodine où s’affrontaient plusieurs listes candidates, beaucoup d’analystes politiques connaissant le terrain avaient donné leur parole que l’UPR, installé sur le terrain depuis au moins 5 ans, allait remporter les élections dès le premier tour face à l’UDP né localement le 4 octobre 2013. C’était sans compter sur deux facteurs essentiels.

1. La dispersion des voix en raison de la pluralité des listes.

2. Le travail de titan abattu depuis un an en faveur du changement par le duo Oumar Hamidou Dia de Fondou et Oumar Tafsir Bocoum de Bagodine, le premier jouissant d’un important soutien de la part de ses proches établis à l’étranger, le second ayant récolté, surtout auprès des jeunes, des réponses favorable aux discours de changement largement diffusés depuis deux ans tant à Nouakchott qu’à Bagodine.

La grande surprise tient au fait que les importants moyens financiers exhibés par l’UPR, combinés avec les effets d’un véritable laboratoire de fraude actionné par ce parti, n’ont pas suffit pour donner à l’UPR une victoire au premier tour. Au contraire, l’agneau (UDP) a failli dévorer le lion.




Source : Taktakri

Zouerate : Le candidat du Parti Sawab à la Mairie annonce son soutien pour les candidats de l’UPR - [PhotoReportage]

Zouerate : Le candidat du Parti Sawab  à la Mairie annonce son soutien pour  les candidats de l’UPR - [PhotoReportage] Lors d’une rencontre organisée ce mardi 10 décembre 2013 au siège du candidat UPR pour la Mairie de Zouerate, M.Cheikh Ould Baya, le candidat du parti Sawab pour la Mairie de Zouerate au premier tour, M.Dah Ould El Yezid, a annoncé son soutien au deuxième tour des élections municipales et législatives pour les candidats de l’UPR.

« C’est après mure réflexion que j’ai décidé d’apporter son soutien aux candidats de l’UPR, Cheikh Ould Baya pour la Mairie de Zouerate, Hamoud Ould Malha et Mohamed Ould Salek pour les postes de députés. Cette décision je l’ai prise de mon propre chef en mettant en avant les intérêts de notre ville parce que je pense que ce sont les candidats capables de lui apporter quelque chose », a-t-il déclaré.

Poursuivant, il a appelé l’ensemble de ses soutiens à se mobiliser le 21 décembre prochain pour faire gagner la liste qui va « permettre à leur ville de progresser ».

Toujours dans ce même cadre de ralliements, lundi 9 décembre 2013 un groupe de jeunes filles, qui militaient au sein du Parti Sursaut, ont annoncé leur soutien aux candidats de l’UPR. La porte parole du groupe, Fatimetou Mint Mohamed M’Barek, a déclaré qu’il s’agit d’une initiative concertée et qui ne répond à aucune pression :

« En tant que jeunes nous avons soutenu au premier tour les candidats du Parti Sursaut parce que nous croyons en la jeunesse. Pour le deuxième tour, nous nous sommes penchées sur les programmes et nous avons constatés que celui du candidat à la Mairie de Zouerate, M.Cheikh Ould Baya, répond à nos doléances pour notre ville et pour nos ambitions personnelles.

C’est donc en toute âme et conscience que nous avons décidé de soutenir au deuxième les candidats UPR pour les Municipales et Législatives afin de participer à l’épanouissement de la jeunesse et à la modernisation de notre ville », a-t-elle déclaré. C’était au cours d’une cérémonie organisée à la Cité « Korea » en présence de l’un des candidats UPR aux Législatives, Hamoud Ould Malha et de plusieurs membres du directoire de campagne de l’UPR.

Mohamed Feily dit Antar



















Droit de réponse à l’article « Zouerate : Achat de consciences dans les quartiers défavorisés »

Droit de réponse à l’article « Zouerate : Achat de consciences dans les quartiers défavorisés » N’eût été mon profond respect envers les lecteurs de Cridem, je n’aurais assurément accordé aucun intérêt à l’article titré « Zouerate : Achat de consciences dans les quartiers défavorisés » dans lequel l’auteur me cite dans une abracadabrante histoire d’achat de cartes d’électeurs.

Mais à la différence de l’auteur du billet, je respecte l’intelligence de l’opinion publique, qui sait que l’absence de carte d’électeur n’interdit pas du tout de voter, la carte d’identité et l’inscription sur la liste électorale suffisent. Voilà donc pour cette allégation.

Quant à la victimisation des pauvres et des masses laborieuses, le procédé est connu et ne fait plus recette, car la population de Zouerate est parmi les plus éveillées du pays, tant de part son histoire que de part son présent.

Tous ceux qui sont à Zouerate et ailleurs savent que nous avons mené une campagne propre, basée sur le respect de l’autre et la force de la conviction qu’exercent les programmes proposés par nos candidats. Les populations de Zouerate, par leur vote massif au premier tour, ont démontré que leur choix se porte, sans équivoque, sur les personnalités charismatiques portant les couleurs de l’UPR : Cheikh Ould Baya, Hamoud Ould Malha et Mohamed ould Saleck

Le 21 Décembre c’est la qualité de ces candidatures qui pèsera dans la balance, et les populations de Zouerate choisiront en toute liberté et sans aucune entrave ni corruption de quelque nature que ce soit, les candidats de l’UPR parce qu’ils ont su convaincre par leur action dans le passé en faveur des populations, et leur ambition pour cette ville.

Tout le reste est stérile, et ne sert en rien les populations de Zouerate.

Sidina Ould Dedi
Coordinateur de la campagne de soutien des Candidats de l’UPR à Zouerate.

L’ADG du Projet Sucre, Dy Ould Zein au secours de l’UPR à Moudjéria



L’Union pour la République, parti au pouvoir doit affronter, le 21 décembre, date prévue pour le 2e tour des élections municipales et législatives, le parti Sursaut pour la Jeunesse de la Nation à Moudjéria, seul département du Tagant à n’être pas tombé dans l’escarcelle du principal parti de la majorité présidentielle, lors du 1er tour des municipales et législatives.
Sid’Ahmed Ould Ahmed, député sortant et candidat à sa propre succession et Oumkelthoum Mint El Yessa n’ont pas réussi, du moins, lors de ce  1er tour, à convaincre les électeurs de leur circonscription à les faire élire comme leurs  représentants  à la chambre basse du Parlement.
Alors pour réaliser cet objectif, Dy Ould Zein, l’un des artisans de la victoire des candidats de l’UPR à Tidjikja  a vite décidé, nous apprend l'un de ses confidents, de  voler au secours du président de la commission des finances à l’Assemblée Nationale, Sid’Ahmed Ould Ahmed et sa colistière, Mint El Yessa. L’administrateur directeur général de l’usine de sucre, laissait à qui voulait l'entendre, à la veille du lancement de la campagne électorale que tout le Tagant devait basculer à l’UPR. Un objectif pas totalement gagné parce que Lekhcheb et Goudiya ont été gagnés par l'opposition. Toujours selon la même source, la victoire au deuxième tour de l'UPR à Moudjéria est devenu  un impératif. C’est la raison pour laquelle, affirme l'un des  proches de notre ADG, il a passé plus d’une semaine dans le  3e département du Tagant. Selon la même source, Dy  Ould Zein a déjà sillonné les localités de la Tamurt N’Aj, celles du plateau et de la commune de Soudoud (Achram) de Moudjéria  où il dispose d’alliances non négligeables, pour appeler à voter pour les candidats de l’UPR au second tour. Notre source  s’est dite surprise  par un article relayé par certains sites, dans lequel l’auteur spécule sur les 4 personnalités les mieux placées pour occuper le poste de premier ministre. Comment voulez que le président de la République, puisque c’est sa prérogative  puisse porter son choix  sur  un ministre, en l’occurrence Brahim Ould M’Bareck Ould Mohamed El Moctar qui a été incapable de gagner une élection chez lui, pour diriger le futur gouvernemeent ?
 Il faut signaler  que le ministre du développement rural, ressortissant d’Achram  et son collègue de la pêche, Hamadi Ould Hamadi, de N’Beika, au gouvernement depuis plusieurs années  ont été mis en ballotage par  Sursaut de la jeunesse, un jeune parti.

Ce qui importe aujourd’hui pour notre source, c’est de faire gagner  l’UPR, et les hommes comme Dy  Ould Zein qui jure de faire gagner son  parti au second tour, s’y investissant activement depuis que les résultats du premier tour ont été connus.
Aux dernières nouvelles, après un passage éclair dans la capitale, l’ADG reprend, ce mardi, le chemin de Moudjéria.
LE CALAME

Erratum


Erratum Nous nous excusons auprès du fédéral du parti UPR au Brakna à propos de l'erreur qui s'est glissée indépendamment de notre volonté sur notre dépêche intitulée: «Brakna: arrestation de 3 présumés cambrioleurs de la voiture du DG de la SNIM».

L’un des trois (3) voleurs arrêtés par la police jeudi dans la wilaya du Brakna n’est pas un parent du fédéral du parti UPR au Brakna, comme nous l’avions écrit; il est plutôt le parent du président de la section UPR à Aleg capitale de la wilaya.

La police avait arrêté jeudi au Brakna, trois personnes accusés d'avoir dévalisé la voiture du Directeur Général de la Société Nationale Industrielle et Minière.

Voir précédant article.



Hommage posthume à mon père, Ghaly Ould Abdel Hamid - [PhotoReportage].

Hommage posthume à mon père, Ghaly Ould Abdel Hamid - [PhotoReportage]. Le bureau exécutif de la Ligue Mauritanienne des Droits de l'Homme a rendu hommage à Ghaly Ould Abdel Hamid, dans l’après-midi du mercredi 09 janvier 2013, à travers une cérémonie organisée à l'Hôtel Wissal.

Cette cérémonie a regroupé la famille, les amis du défunt, les militants des droits de l'homme et les membres de la société civile. Natif du Tagant Ghaly Ould Abdel Hamid est titulaire d'une licence en droit, diplôme qu'il a obtenu à l'université Mohamed V. Brillant professeur de droit à l'université de Nouakchott, où il enseignait aussi, l'histoire des idées politiques, il s'occupait en parallèle de ses sociétés qu'il avait créées avant de poursuivre ses études supérieures au Maroc.

C'est en mars 1986 que Ghaly Ould Abdel Hamid a crée la Ligue Mauritanienne des Droits de l'Homme, affiliée à la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, dont il fut le premier président, élu à l’unanimité, à l'issue d'une assemblée générale.

De cette date jusqu’à 2002, d'assemblée générale, en assemblée générale, Ghaly Ould Abdel Hamid est élu et réélu à l'unanimité Président de cette organisation pionnière des droits humains en Mauritanie. Durant ses mandats Ghaly Ould Abdel Hamid a été élu Vice- Président de l'union inter-africaine des droits de l'Homme et a présidé la première rencontre inter-maghrébine des droits de l'Homme. Pionnier de son état, Ghaly Ould Abdel Hamid était le directeur de publication de l'un des premiers journaux indépendants, le journal Al Bayane de 1991 à 1993.

Il était parmi les premiers professeurs à l’université de Nouakchott à sa création, dans les années 80 et fondateur du Lion’s Club doyen, affilié au Lion’s Club International. Les participants ayant pris la parole ont rendu de vibrants hommages aussi émouvants les uns, les autres, dans une atmosphère émotionnelle, où les intervenants sont restés dignes dans leur douleur.

L’idée de faire vivre la mémoire de Ghaly, au sein de la société, au sein, surtout des organisations des droits humains, amplement formulée, de part et d’autre, amènera l’assistance à penser à la nécessité de créer un prix Ghaly Abdel Hamid, pour les droits de l'Homme.

Après une brève biographie présentée par le président de la cérémonie, l'ambassadeur Mohamed Saïd Ould Homody, Bâ Mariem Koita, président de la commission nationale des droits de l'Homme a présenté Ghaly Ould Abdel Hamid en ces termes:" En des mots simples et vrais, Ghaly est caractérisé par trois mots, l'altruisme, le don de soi et la générosité.

Ghaly était un homme juste, Ghaly était un homme bon... un homme solide. Tout le monde se souviendra, en Mauritanie, des trois combats qu'il a menés et qu'il a gagnés. Celui en faveur de la protection des droits de l'Homme, tout le monde se souviendra que Ghaly, en véritable soldat, avec quelques compagnons, a été l’un des tous premiers à se lever pour dire que nous ne pouvons pas accepter ce qui se passe dans notre pays.

Quelles que soient les pressions, Ghaly a su résister et mener son combat. Tout le monde se souviendra quand il s'est agi de construire la démocratie dans les années 90, il était le premier soldat chez qui se forgeaient et se formaient les premiers départs. Tout le monde se souviendra aussi qu'il était un parfait combattant pour la liberté. C'était un homme libre, il est né libre, il se comportait comme un homme libre et il créa une plume d'homme libre.

Il a été l'un des tous premiers initiateurs de la presse indépendante. Nous avons tous appris à être polémiques, nous avons tous appris à être critiques à partir des premières lectures que nous offrait son journal Al Bayane et d'autres journaux qui suivront par la suite. Nous savons que dans la sous-région, il était parmi les consciences éclairées que tout le monde respectait.

Il aura contribué à la création des ligues africaines des droits de l'Homme dans les différents pays de la sous-région et parfois au Maghreb. Il aura été aussi celui, qui, après les avoir créées, fera en sorte de les fédérer pour que ces différentes ligues, collectivement réunies, puissent avoir un pouvoir de pressions sur les administrations dans le sens d'un meilleur suivi. Soyons dignes de l'espoir que Ghali nous a donné, soyons fiers du fait que nous avons eu Ghaly sur notre terre, soyons dignes de respecter sa voie, parce qu'il nous a transmis des valeurs impérissables".

Cheikh Tourad Ould Abdel Malick, représentant du commissariat aux droits de l'Homme, présenta les condoléances du gouvernement à la famille et aux proches de Ghaly Abdel Hamid. Il a loué les efforts du défunt et son militantisme sans précédent qui l'ont conduit à créer le premier organe des droits de l'Homme en Mauritanie. Il a demandé à l'assistance de respecter le droit à la mémoire, cher aux militants des droits de l'Homme.

Aminetou Mint El Moctar, présidente de l'AFCF a suggéré une commémoration annuelle à l'occasion du 29 décembre à la mémoire de Ghaly Ould Abdel Hamid.

Maître Yarba Ould Ahmed Saleh ami de longue date, décrira Ghaly comme une personnalité altruiste, généreuse et courageuse. Il mettra en exergue la compassion de l'homme qui s’appropriait la douleur des autres, se rappelant une rencontre entre Ghali, lui, et une veuve des victimes des années 90, où il n'a pu finir l'entretien, tellement il avait mal .

De son combat effréné pour la préservation des droits de l'Homme, Maitre Yarba dira qu'il a observé une lutte sans merci contre la torture en Mauritanie. Il a crée la LMDH pour ce faire. Toujours dans un souci de préserver les droits humains, il s'est aussi investi dans la promotion de la liberté d'expression, loin de prétendre une formation journalistique ou de vouloir tirer profit.

En 1989, il était le premier à dénoncer les exactions commises à l'époque aussi bien au Sénégal qu'en Mauritanie. En 1991, il s'est levé contre les crimes qui ont engendré veuves et orphelins, ce qu'il lui a valu d'être banni, car, à l'époque, son courage était rarissime. Pourtant, aujourd'hui l'opinion nationale et les pouvoirs publics lui ont donné raison après tant d'années...

Sarr Mamadou responsable du forum des organisations nationales des droits de l'Homme (FONADH) dit avoir connu Ghaly Ould Abdel Hamid en 1993 à Banjul, lors de la tenue de la session africaine des droits de l'homme et des peuples, alors vice-président de l'inter-africaine des droits de l'homme." J''étais déporté et je dirigeais la délégation des réfugiés mauritaniens, Ghali m'a abordé, il m'a écouté et m'a soutenu dans la cause des réfugiés. Durant toute la nuit, ensemble, lui et moi avions rédigé la première plainte contre la Mauritanie.

Depuis lors, à chaque fois que nous avons rencontré Ghali, dans des rencontres internationales, il venait vers nous, plaidait notre cause, pendant que les membres de la délégation mauritanienne, y compris ministres et premier ministre nous évitaient comme des pestiférés. Ghaly était un combattant des justes causes, il était l'un des rares mauritaniens à avoir eu le courage de dénoncer ce qui s'est passé en 1989 en Mauritanie. La Mauritanie vient de perdre un Grand Monsieur".

Membre fondateur de la LMDH, actuel Secrétaire Général, Maître Mohamdy Ould Babah, s'est dit honoré d'avoir accompagné Ghaly Ould Abdel Hamid dans la longue lutte pour préserver les droits de l'homme en Mauritanie à un moment où la scène politique avait le plus grand besoin de tribune pour véhiculer une conscience juste.

Nana Mint Cheikhna parlera d’une grande âme qui dédaigne le factice du monde d’ici-bas. « J’aurais souhaité que cette cérémonie se soit déroulée de son vivant. Pourquoi, à chaque fois, nous perdons les meilleurs parmi nous, et nous n’en souvenons qu’après leur mort »

Cheikh Saad Bouh Kamara dira « je tiens à préciser que le défunt et moi partagions trois espaces convergents. D’abord, le lien de parenté, parce que je suis descendant de Sidi Abdoullah Ould El Hadj Brahim, ensuite le militantisme au sein des organisations des droits de l’Homme, puisque nous sommes parmi les pionniers de cette longue marche qui a commencé et qui se poursuivra. Nous avons été des collègues, comme enseignants à l’université de Nouakchott lors de sa création en 1981-82.

Ce que je retiens du défunt c’est comme le disait Frantz Fanon -chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir- je peux dire que les mots de Frantz Fanon ont eu des pratiques en Mauritanie à travers l’exercice et la pratique du défunt Ghaly Abdel Hamid. Nous avons une lourde responsabilité, celle de poursuivre son combat ; notre combat. Je vous prie d’essayer d’être chacun un soldat, un combattant de cet exercice dont parlait l’un d’entre nous et ce devoir de mémoire exercé pour le bien-être des hommes et des femmes de notre pays et de notre continent. »

Momma Ould Ely Cheikh présenta les condoléances au nom de la famille Ehl Momma et à son nom personnel, avant de poursuivre que Ghaly Abdel Hamid était pour lui un grand frère et un grand ami d’une humilité et d’une courtoisie hors du commun. Dans un ton émotif et digne, il adressera des prières au défunt et à toute la Mauritanie.

Sedena Ould Yahya très affecté, a essayé de rappeler une belle amitié indéfectible et les qualités de l’homme qui semble lui manquer à jamais. Il s’est engagé solennellement de se rapprocher davantage de ses enfants et proches, le restant de sa vie.

Mohamed Vall Oumeir « La relation de Ghaly Abdel Hamid avec la presse a commencé depuis le journal Mauritanie Demain, il l’a commencé, pas parce qu’il croit qu’il peut jouer un rôle, c’est parce qu’il croit profondément que le plus grand danger que connait la presse à l’époque et toujours, est l’instrumentalisation des acteurs politiques. Il trouvait qu’il était de son devoir et de celui de tout un chacun d’aider la presse à être indépendante. Il m’a appris beaucoup de choses. Il n’a jamais demandé quoique ça soit à l’un de nous, alors qu'il était directeur de publication, aucune directive, aucune ingérence.

C’est quelqu’un d’un courage exceptionnel, c’est quelqu’un qui a su sortir du lot. Il avait un rôle central de facilitateur, il savait écouter tout le monde et ne prenait jamais de position contre quelqu’un. Il était capable de faire converger tout le monde.

Il a su défendre les droits de l’Homme et dénoncer les exactions. En 89, il n’y avait pas que les sénégalais qui étaient mis à la porte, il n’y avait pas que les sénégalais qui ont souffert, Il y a eu aussi des mauritaniens. Et c’est grâce à des gens comme Ghaly Ould Abdel Hamid qu’on ne peut pas dire aujourd’hui que ce qui c’est passé était un conflit ethnique.

Aujourd’hui on parle d’erreurs d’un régime, d’erreurs commises par un régime. Je voudrais enfin suggérer qu’il y ait un prix des droits de l’Homme, appelé « prix Ghaly Abdel Hamid »
Suggestion exprimée et saluée déjà dans les coulisses par les participants.

Ghaly Ould Abdel Hamid est quelqu’un qui n’est pas raciste et se distingue par la tolérance, il a su nous montrer la voie de la solidarité et de la compassion, dira Boubacar Ould Messeoud.

Mohamed Abdellahi Bellil qui a décrit le défunt comme étant toujours égal à lui-même ; généreux, simple et agréable s’est aussi exprimé dans la poésie mauritanienne avant de lancer : « Je voudrais partager avec vous une idée née, dans la salle qui consiste à organiser dorénavant une journée nationale des droits de l’Homme, elle sera l’occasion de plébiscite et de mémoire.

A la fois, nous allons échanger sur les conditions des droits de l’Homme, à la fois, nous allons décerner le prix Ghaly Abdel Hamid, des droits de l’homme et à la fois nous rendrons hommage aux personnes vivantes et décédées qui se sont sacrifiées pour la cause des droits de l’Homme, à l’image de notre ami et frère, décédé le 29 décembre 2012, Me Ghaly Ould Abdel Hamid. »

Mohamed Ould Mohamed El Hassen dira que la générosité de Ghaly ne s’est pas éteinte avec son décès. Il nous a laissé un grand héritage, traduit par trois belles leçons de la vie. La première est de dire la vérité au moment opportun. Ghali a toujours su dire courageusement la vérité, aujourd'hui, cette vérité lui donne raison.

La deuxième leçon est celle du détachement. Non seulement, il n'était pas intéressé par les biens des autres, mieux encore, il était détaché de ses propres intérêts. Avec Ghaly, nous avons appris que le matériel n’est pas une fin en soi. Il a une particularité qui lui est propre dans sa génération et dont peu de gens en Mauritanie s’en ont fait sienne.

Très jeune, il était déjà homme d’affaires prospère, il a relégué toute sa fortune au second plan pour partir à l’étranger faire des études supérieures. Cette quête du savoir malgré les gros moyens de l'homme démontre encore son intelligence, car il ne suffit pas d'être riche quand on est pas instruit.

La troisième leçon est de pouvoir défendre ses positions modérément, sans passion, sans se faire des ennemis. Ghaly était dans le mouvement des Kaddihines sans que cela ne se sache, parce qu’il était patriote discret, convaincu de son patriotisme jusqu’à ce qu’il soit parti. Il a toujours défendu ses principes et valeur, sans heurter ou léser quiconque.

Aboubecrine Ould Dahoud, neveu du défunt El Marhoum et porte-parole de la famille, a remercié les officiels présents et tous participants pour leurs belles interventions auxquelles il souscrit. Il a précisé que Ghaly Ould Abdel Hamid s’est toujours refusé de collaborer avec les différents régimes. Plusieurs postes de responsabilités lui ont été proposés, il les a tous refusés par principe et pour rester juste dans la défense des nobles causes qui étaient sa priorité.

La cérémonie a été clôturée par une minute de silence où la Fatiha a été lue à la mémoire de Ghaly Ould Abdel Hamid. Comme l'a dit Khattar Ould Alioune, aussitôt la triste nouvelle apprise:le Hatem de ce pays nous a laissés orphelins... Nous sommes à Allah et à Lui nous revenons.

Aicha El Ghaly Abdel Hamid















Lutte contre la Tuberculose et la Lèpre: Formation au profit du personnel médical du Tagant





Après Néma, Aioun  et Kiffa,  Docteur Abdallahi Traoré Ould Khairou  coordinateur  du programme national de lutte contre la Lèpre et la Tuberculose et son équipe ont séjourné à Tidjikja où ils ont initié des activités de supervision et de formation au profit du personnel médical du Tagant.  Les communications faites par Docteur Abdallahi Traoré et le TS Mohameden Ould Salem ont mis l’accent  sur  la prise en charge des malades de la lèpre  en insistant particulièrement sur  les symptômes de la  maladie,  la définition des doses et le rythme des prises de médicaments.
Pour ce qui est de la Tuberculose les débats  se sont plutôt focalisés sur le phénomène des « perdus de vue ».  Il s’agit des patients qui n’ont pas poursuivi leur traitement jusqu’au bout (6mois) et qui deviennent candidats potentiels à la multirésistance. Selon docteur Abdallahi Traoré le phénomène des « perdus de vue » est lié principalement à la mauvaise qualité du service au niveau des centres médicaux (mauvais accueil et mauvaise prestation).  Il a également indiqué que le traitement des tuberculeux multirésistants nécessite plus de temps (deux ans) avec des résultats mitigés. «  Les médicaments contre la tuberculose sont si efficaces qu’à  deux mois  déjà le patient se sent guéri. Ceux  qui sont chargés du suivi des malades doivent donc intervenir en amont pour amener les patients à suivre leur traitement jusqu’au bout (6mois) » dira le coordinateur précisant que l’État prend en charge gratuitement  (soins et consultations) les  malades de la tuberculose.

Le coordinateur du programme de lutte contre la lèpre et la tuberculose a décerné un satisfécit aux responsables sanitaires et au personnel médical du Tagant pour le suivi rigoureux des  malades de tuberculose avant de les inviter à renforcer le volet dépistage. Docteur Yemehlou Dras du Tagant a,  dans ce sens,  émis le souhait d’installer deux à trois laboratoires en appui au labo de l’hôpital de Tidjikja
Notons enfin que les missions de supervision et de formation de la coordination nationale de lutte contre la tuberculose et la lèpre entre dans le cadre de l’ambitieux programme du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz visant l’accélération des OMD. Ces missions  sont instruites par le ministre de la santé Mr Ahmedou Ould Haddemine Ould Jelvoune avec l’appui de la cellule nationale d’accélération des OMD dirigée par Professeur Ball Aissata.
Khalil Sow-Tagant




lundi 9 décembre 2013

Boghé : L’UPR et les partis à Mouvance Présidentielle veulent tout rafler au deuxiéme tour- [PhotoReportage]

Boghé : L’UPR  et  les partis  à Mouvance Présidentielle veulent tout rafler au deuxiéme tour- [PhotoReportage] Une grande rencontre s’est tenue à l’auberge d’Abdoulaye Mouna Sarr. L’initiative émane de Mr Abdallah Sarr, propriétaire d’ailleurs de l’Auberge. Des jeunes de l’UPR des quartiers de Boghé Dow, Boghé Escale, Nioly, Karrefo, Houdalaye et d’autres jeunes, femmes des partis à Mouvance présidentielle : PRDR, PUDR étaient tous là à ce rendez-vous.

L’objectif de ce dîner offert à ces jeunes est de se réunir, réfléchir au fond pour adopter une stratégie et amener les militants et partisans à mieux voter cette fois sans perte de voix. Après la lecture du coran par Cheikh Abba, Abdallah Sarr a pris la parole au milieu des milliers d’individus pour élucider le pourquoi de cette rencontre.

Mr Alioune Sarr dira haut et fort : « nous sommes réunis ici pour réfléchir, travailler, s’unir et effacer de nos mentalités cette séparation d’appartenance à tel quartier ou village.

Le combat qui nous attend demande sincèrement du sérieux, ce sont vous les jeunes, femmes qui peuvent porter nos candidats à la victoire totale. Vous la force tranquille qu’il faut pour mener cette bataille.

Il faut se détromper seul le parti au pouvoir peut apporter ce changement tant attendu à Boghé. Boghé fait parti des villes les plus pauvres de la Mauritanie. Pourquoi, parce qu’elle a été toujours dans les engrenages de l’opposition. Il est temps que vous compreniez, seul le parti UPR peut sauver cette ville. On compte beaucoup sur votre esprit de sagacité, votre courage et détermination.


Incha Allah le 21 Décembre 2013, l’UPR gagnera et changera tout pour un développement local prospère. Unissez vous et travailler encore. Je vous remercie de votre présence, oui on a compris votre mobilisation nous réconforte, merci »

Il acheva son discours sous des salves d’applaudissement. Lui succédant, Aissata Peinda N’Diaye, ira remercier à son tour la foule de sa présence massive et lira en Pulaar un poème, au temps d’ASCBD, « Besngam » là il s’agit d’un poème qui retrace les souffrances d’une maman et exhortant son enfant qui a déjà l’âge d’un homme de travailler afin de sauver les acquis, le travail grandiose de sa maman.

Aliou Lam de Thialgou prit à son tour la parole pour brosser un grand tableau des réalisations du président Mohamed Ould Abdel Aziz dans la ville de Boghé, citant comme exemple les millions infectés dans la plaine de Boghé, station de pompage tout neuve, les boutiques, les poissons. Mr Lam, par la suite va inviter cette nouvelle génération à mieux saisir ses opportunités pour bâtir leur avenir et les invitant le deuxiéme tour à bien voter UPR.

Après, ce fut à tour de rôle les interventions de Ba Alassane, Mr Sow Moctar, Nâgî Ould Mouhoum, Dia Hamady Hachemiou, le représentant des jeunes UPR de Boghé Dow Alassane Dia, Souleymane Bocoum(BJB) Escale, Saidou Sow (zone Bône), Farmata Mountagha Sow(Houdalaye), Malick Ba(Karrefo), Kéthiel Ba et Dahirou Ngaidé, ils ont tous abordé l’unité et le travail, la victoire vaille que vaille le 21 Décembre, une victoire écrasante. Tous ont remercié les initiatives d’Abdallah Sarr. Cette rencontre a pris fin vers les coups de 23H 30mn.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel



Avec Cridem, comme si vous y étiez...










Zouerate : Achat de consciences dans les quartiers défavorisés - [PhotoReportage]

Zouerate : Achat de consciences dans les quartiers défavorisés - [PhotoReportage] Dans la confusion totale, certains acteurs de la scène politique se prêtent malheureusement à des pratiques dangereuses et illégales pour assurer leur victoire au deuxième tour des élections municipales et législatives.

C’est dans ce contexte que le jeune Dhayve a été embarqué par un membre du staff de campagne de l’UPR dans des pratiques douteuses. Dans un enregistrement, Dhayve affirme avoir été contacté par Mr S.B qui l’aurait mis en contact avec Sidina Ould Dedi qui est, ajoute le jeune homme, Directeur de campagne de l’UPR » Celui-ci lui aurait remis un bout de papier sur lequel il avait écrit son numéro de téléphone (46411536).

Sa mission était de cibler des sympathisants de l’APP et leur proposer l’achat de cartes d’électeur; « Je peux vous affirmer que je l’ai fait parce que je pensais que l’APP n’ira pas au deuxième tour, mais lorsque j’ai appris les dernières nouvelles sur la reconsidération des résultats du premier tour, j’ai changé d’avis» il avait sur lui une vingtaines de cartes et affirme voir remis les autres à leurs propriétaires.

En quelques jour dans l’entre deux tours, il avait pu réunir plusieurs dizaines de cartes d’électeurs et avec 20 000 Ouguiyas proposés par ses clients pour chacune, la tentation fut grande. Le STAFF de l’UPR et les candidats de ce parti seraient impliqués au plus haut niveau dans ces pratiques prohibées dans un État démocratique.

L’achat de conscience est un des actes antidémocratiques les plus graves et malheureusement les plus rependus dans notre pays. Ce procédé permet aux plus riches d’imposer leur dictât au plus pauvres asphyxiés par les difficultés de la vie quotidienne.



Avec Cridem, comme si vous y étiez...





















dimanche 8 décembre 2013

Deuxième tour à NDB : voter UPR- zone franche !


A Nouadhibou, l’UPR ne compte plus sur les budgétivores de l’autorité de la zone franche pour faire avaler des couleuvres aux populations de Tcharka et de Leareyghib , en vue de battre El Ghassem Ould Bellali au deuxième tour des municipales , le 7 décembre prochain ! Déjà au premier tour, les différents guichets de l’UPR rompus aux campagnes électorales, qui ont fait le porte à porte pour sensibiliser les populations, se sont vus répondre à chaque fois : « Zone franche, c’est quoi ? Jamais entendu parler … » Ils étaient obligés de changer de tactique pour se limiter à la photo du président Aziz et au CV du candidat ! Voilà qui est moins difficile à faire avaler aux gens de Nouadhibou … C’est d’ailleurs l’une des raisons qui explique la défaite de l’UPR devant El Ghassem Ould Bellali au premier tour des élections municipales ! Tout ça, c’est à cause des faux pas de l’armada des politicards lancés sur une population paisible et peu habituée aux vendeurs de mensonges et à la zone franche dont l’impact n’a été enregistré nulle part ! L’état major local de l’UPR aurait dû s’en passer et se limiter aux gens du bled … Aujourd’hui, on constate que l’UPR a perdu parce qu’il n’a eu qu’un seul à la députation de Nouadhibou , et il est en ballotage défavorable pour la commune ! Dans tout ça, les cadres prédateurs de la zone franche comme Zeini le sympa et Sidi /Domane le nouveau frimeur de NDB , ont noté malgré eux , que leur institution ne vaut rien … Wait and see

Brakna: arrestation de 3 présumés cambrioleurs de la voiture du DG de la SNIM

La police a arrêté, au Brakna, trois présumés voleurs accusés d'avoir dévalisé, jeudi passé, la voiture du Directeur Général de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, en y emportant quelques millions d'Um, a rapporté le correspondant d'Alakhbar.

Les présumés voleurs avaient cassé les vitres de la voiture qui se trouvait devant le domicile de la victime avant d'emporter les quelques millions d'Um en plus d'importants documents de la SNIM.
Une source a cité parmi les détenus un parent au fédéral du parti UPR au Brakna.

Par ailleurs, le DG de la SNIM Ould Oudaa séjourne au Brakna depuis quelques temps dans le cadre de la sensibilisation au profit des candidats aux élections législatives et municipales du parti UPR, parti au pouvoir.
ALAKHBAR

Boghé : un grand incendie à Boghé Escale chez Pape Ba (reportage- photos).

 


Un grand incendie jamais vu nous dit les hommes du feu de Boghé, depuis qu’ils sont  affectés là.
Le sinistre a tout détruit dans son passage, une maison composée de véranda, un grand salon plus de deux à trois mètres de long où vraiment étaient installées six à huit  banquettes de hautes qualités, des buffets, armoires, des matelas étalés les uns sur les autres, un grand téléviseur et juste à l’entrée de la véranda un réfrigérateur  et une autre  chambre à coucher.
L’incendie a eu lieu vers les coups de 17heures.
L’origine de cette catastrophe, un jeune garçon nommé Saleck (voisin) à Pape Ba qui faisait le thé à l’intérieur du salon avec un réchaud à gaz, regardant une série de film  des feuilletons sur la chaine ZEEAFLAM , des feuilletons indiennes souvent arabes, il alluma et sa théière attendant  le temps qu’il faut pour verser et les servir, il se coucha, toute son attention  captée par le feuilleton et chose bizarre, le réchaud était à  coté juste de l’une des banquettes  du salon.
Le feu comme n’avertit souvent pas   gagna les matelas entassés sur les lots de bagages superposés là, dans ce grand salon.
Toutes les thèses confirment que l’enfant dormait.
Réveillé par la chaleur et  le bruit accablant,  Il sort courant pour appeler Pape Ba le propriétaire de la maison qui était dehors, entrain de causer.
 Ce dernier vint pour prendre  le réchaud, il hésita,  eu peur de l’éclatement de la bombonne de gaz, court pour alerter les sapeurs pompiers qui habitent à coté  à quelque cent vingt mètres de son demeure.
Les habitants du quartier et d’autres personnes alertés  par les hauteurs   des flammes,  viennent de tous les coins de Boghé Escale pour éteindre ces milliers de flammes.
 L’incendié s’est rapidement propagé vers la veranda et arrachant tout le plafond en bois et zinc et se tombèrent en éclat  sur le restant des autres morceaux d’habits.
Rien,  après l’intervention musclée des hommes du feu, tout est devenu cendre si non des morceaux de charbon. Pape Ba a tout perdu, il ne reste de ses bagages que sa carte nationale d’identité qui était dans sa  poche, tous les dossiers de son état civil sont rongés par ce feu.
Fort  heureusement, personne ne se trouvait à l’intérieur, personne n’a été blessé.
Le candidat maire Mr Dia Hamady Hachemiou  son voisin était là  nous dit –il pour le conseiller et participa financièrement et  les autres  parents, à ce moment où on rédigeait  l’article, il faisait les tractations pour la mairie. «  Par là  je profite l’occasion de remercier tout le  monde  ».
Pape Ba  pour ceux qui veulent  lui contacter à  44 38 42 24 et le 22 94 63 81
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel (hebdomadaire- Mauritanoix)
 
 

Renouveau Démocratique : Adresse à la CENI

Renouveau Démocratique : Adresse à la CENI Messieurs,
Comme notre Parti l’a fait savoir à maintes reprises à l’opinion nationale, nous avons constaté les manquements suivants à l’occasion du scrutin du 23 novembre 2013, organisé dans une extrême précipitation malgré notre opposition ferme à la date retenue :

1. L’intervention systématique du pouvoir utilisant les moyens matériels et administratifs de l’Etat en faveur de l’UPR et des partis satellites et ce sans la moindre dénonciation sérieuse de votre Institution.

2. Une proximité certaine pour tous vos agents avec les hommes du pouvoir et une réelle complicité avec ce dernier pour la majorité de vos représentants dans les wilayas, moughataas et dans les bureaux de vote ;

...à telle enseigne que certains d’entre eux exécutent directement et publiquement les instructions reçues de l’Etat (Primature, Ministère de l’Intérieur) comme à M’Bout, Barkeol, Selibaby, Nouadhibou, Zoueirat, Amourj, Kobeni, Tintane, Aioun, Wadane, Kaedi etc etc. .

3. Plus gave encore, le refus systématique de vos agents dans l’écrasante majorité des bureaux de vote de rédiger, faire contresigner et délivrer séance tenante, des procès verbaux de dépouillement des votes, aux représentants des Partis Politiques.

4. Les falsifications évidentes des résultats de vote par exemple à Selibaby, M’Bout, Amourj, Kobeni et les listes nationales pour les legislatives ; à Edebaye Ahel Guelaye, Taringa, Lahrach, Foum Gleita, M’Bout, Tintane, Zoueirat, Rosso, Wadane, Ghabou et Gouraye etc etc pour les municipales.

5. L’incompétence évidente, doublée de soumission au Gouvernement des personnels retraités du Ministère de l’Intérieur que vous avez recrutés suivants les indications du pouvoir et souvent sur une base clientéliste constituent à nos yeux la marque indélébile de ce scrutin ; les difficultés, atermoiement, voltefaces et les grands retards coupables dans l’annonce des résultats de cette pseudo-élection attestent clairement la réalité de cet état de fait.

Messieurs, de tels manquements, certes non exhaustifs, devraient imposer à une institution réellement indépendante, oeuvrant comme il se doit pour des élections quelque peu honnêtes, à déclarer nulle et non avenue la farce électorale du 23 novembre 2013. Pour notre part, nous avons décidé, sans la moindre illusion de vous le demander, comme nous nous réservons le droit d’en saisir les juridictions compétentes.

Veuillez, Messieurs, recevoir nos sentiments distingués.

Pour le Comité Exécutif
Le Président du Renouveau Démocratique
Moustapha ould Abeiderrahmane


Le Sursaut soutient l’UPR au Guidimakha et appuie le PUD au Brakna

Le Sursaut soutient l’UPR au Guidimakha et appuie le PUD au Brakna APP: empêchée d'organiser un sit-in de protestation à Kaédi

Au deuxième tour le Sursaut soutient les listes UPR au Guidimakha et compte appuyer celles du PUD au Brakna sous prétexte que ce dernier fait partie des formations fondées par les jeunes à l’image du Sursaut. Toutefois le Sursaut a présenté de nombreuses personnes (hommes et femmes) relativement âgées aux élections du 23 novembre dont le second tour est prévu au 21 décembre.

Le Sursaut est dirigé par Mme Lalla Mint Chrif, récemment nommée ministre de la Culture de la Jeunesse et des sports en remplacement de Cissé Mint Boydé limogée suite à l’affaire du stade de Nouadhibou.

Dans le même ordre d’idées, nous apprenons l’arrestation et l’évacuation à Nouakchott du représentant de la CENI à Kobenni. Il serait accusé de fraude durant le premier tour des élections.

Certains considèrent que ce ne sont là que des fausses manœuvres de la CENI pour cacher sa complicité avec son représentant. Nous apprenons d’autre part que l’APP a été empêchée d’organiser un sit-in devant le siège de la CENI à Kaédi pour revendiquer le troisième siège de député qui leur a été accordé au début avant de le leur retirer au profit de l’UDP.

Rappelons que l’APP a connu une situation similaire à Nouadhibou et à Zouérate. Dans les deux derniers cas plusieurs de ses militants ont été blessés dans des accrochages avec la police.






Maghama : Le mandataire du PRDR accuse les cadres UPR de chantage et d’intimidation sur les chefs de villages


Maghama : Le mandataire du PRDR accuse les cadres UPR de chantage et d’intimidation sur les chefs de villages Contraints à un 2e tour contre la liste du PRDR pour les municipales à Maghama, les hauts cadres de l’Union pour la République (UPR), parti au pouvoir sont en train de remuer ciel et terre pour faire réélire le maire sortant, pourtant, de l’avis de nombreux maghamois, « fortement contesté ».

« Face à l’échec de la pratique d’achat des consciences, de la corruption, les hauts cadres de l’UPR ont engagé, depuis la publication des résultats du premier tour des élections du 23 novembre, une campagne de chantage et d’intimidation et de corruption vis-à-vis de certains chefs de villages pour les forcer à voter l’UPR au 2e tour », déclare, au Calame, Sao Moussa, mandataire de la liste du PRDR, dont le candidat est en tête pour le deuxième tour.

Le mandataire du PRDR accuse nommément le député de Maghama, Niang Mamoudou, le Dga de l’Ener, Diallo Daouda et le colonel à la retraite, Sogo, de ne ménager aucun effort pour influencer le choix des populations.

Selon le mandataire de l’UPR, certains parmi ces cadres ont rendu visite aux chefs des villages de la périphérie à qui ils demandent de voter UPR, faute de quoi, leurs habitants n’auraient rien de la part du pouvoir. "Les chefs de villages ayant reçu la visite des cadres de l’UPR nous ont rapporté qu’on leur a tendu des téléphones en disant qu’ils ont le président Mohamed Ould Abdel Aziz ou le Wali au bout du fil pour leur parler ; Ils les prennent même en photo", déclare-t-il.

Le mandataire du PRDR condamne ce qu’il qualifie de pratiques déloyales et qui ternissent l’image du président de la République. Les populations de Maghama sont déterminées à élire un maire qu’ils se seraient donné et non celui qu’on leur aura imposé, conclut le responsable du PRDR. Selon nos informations, le candidat du PRDR, Basse Mamadou aurait pu remporter le scrutin au premier tour, haut la main face à celui de l’UPR, Wade Ifra, candidat pour un second mandat, si bien entendu le scrutin n’était pas « biaisé ».

Les sources en provenance de Maghama, estiment, en effet, que la reconduction du maire sortant n’est pas du goût de la majorité des populations et des structures de base qui avaient choisi Diacko Amamdou Mamoudou, professeur de son état. Un choix remis en cause par les manœuvres de certains cadres de la ville au sommet du parti. Il aura fallu de grosses pressions sur ce dernier pour le garder au sein du parti.




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L'ADG de la SNIM objet d'un vol à main armée à Aleg

L'ADG de la SNIM objet d'un vol à main armée à Aleg Selon le site Alakhbar, l’ADG de la SNIM, Ould Loudaa, vient tout juste de faire l’objet d’un vol qualifié à Aleg. Les voleurs auraient dérobé à notre ADG une mallette dans laquelle se trouve plusieurs millions d’ouguiyas et surtout des documents ultraconfidentiels de la SNIM*1.

Selon les sources d’Alakhbar, Ould Loudaa, délaissant ainsi ses fonctions à Nouadhibou, est à Aleg depuis plusieurs semaines en appui à la campagne de l’UPR. Il faut dire que depuis quelque temps, le comportement de Ould Loudaa ne peut l’amener qu’à une situation pareille.

Les gens de Lebrakna le "répugnent" tellement, qu’il n’est pas surprenant de le voir victime du grand banditisme. Quant à ses proches parents, ils lui en veulent pour s’être engagé avec Ould Abdelaziz de façon si zélée, alors qu’il était le tombeur de Sidi Ould Cheikh Abdallahi.

Voilà l’état de l’homme que seul «Le Véridique» peut lui trouver des qualités pour soutenir une rumeur de lahlahha, le propulsant à la tête de la primature (http://cridem.org/C_Info.php?article=650599).

Mohamed Ould Salek
zoueratt1@gmail.com

Droit de réponse : Quand le berger (Gaynaako en Pular) perd son troupeau

 

En réponse à l’article posté par Amadou Bocar Ba / Gaynaako, le 04-12-2013 16:12 - Guidimakha / Deux membres du Gouvernement au travail pour la réussite de l’UPR...

Après les résultats provisoires des élections municipales du 23 Novembre 2013, l’UPR-Dafort tient à apporter quelques vérités pour éclaircir la lanterne de notre journaliste en herbe.

Le plus prestigieux site du pays mérite une plume plus que celle là. Il est clair que l’utilisation de la tribune « la libre expression » ne veut pas dire qu’on a le droit d’écrire n’importe quoi sans aucune responsabilité ni morale ni sociale ni juridique. Au contraire non seulement chacun de nous est responsable devant la communauté des lecteurs, devant lui-même mais aussi devant Allah le tout puissant de ce qu’il dit, écrit ou omet de dire, d’écrire ou de faire. C’est le principe simple de la responsabilité de chacun dans la société des humains.

Aussi, il est donc évident que chacun répond de ses actes et doit même revendiquer leur « paternité ». En conséquence, les journalistes ou les apprentis journalistes doivent servir la vérité. Une manière d’éviter de calomnier les innocents et d’attribuer des actions ou des faits à des personnes qui n’en sont pas les auteurs ou n’en veulent même pas.

En effet dans son article « GUIDIMAKHA/ DEUX MEMBRES DU GOUVERNEMENT AU TRAVAIL POUR LA REUSSITE DE L’UPR » monsieur Amadou Bocar Ba / Gaynaako écrit « Le Ministre de l’Environnement et du développement durable est parvenu à son tour à réunir les Gangari, les Barané et les Botokhollo, des grandes tribus soninké d’Aguoynut de la commune de Ajar où l’UPR est en ballottage aussi avec l’UDP…… »

et de poursuivre « ……. Apprécié par son discours fédérateur et sa volonté de voir les guidimakhankés qui n’ont que trop souffert des tendances unis, Camara Amedi s’est rendu par la suite à Ajar puis à Dafort, son village natal pour porter main forte à ses partisans en ballottage avec El Wiam ».

Cette phrase est un mensonge. Toutes nos excuses d’avoir utilisé ce mot. C’est à défaut d’autres mots. Gaynaako, c’est faux. Votre informateur n’a aucun respect pour vous ni pour celui que vous pensez rendre service.

En effet, informer est le rôle de tout citoyen qui en a la compétence mais avoir la compétence d’informer ce n’est pas savoir écrire, c’est avoir conscience de la portée de ce qu’on écrit. C’est cette conscience qui permet à l’auteur des informations d’avoir la prudence de vérifier leur véracité avant de les publier. Ceci n’est pas le cas de l’auteur de l’article pour lequel nous exerçons notre droit de réponse.

Les informations concernant le rôle du ministre de l’environnement pour la liste de l’UPR à Dafort n’ont pas été vérifiées. Nous ne savons pas ce que le Ministre de l’Environnement a fait avant de se rendre à Dafort. Mais nous savons qu’il est venu soutenir à Dafort une liste candidate aux municipales et ce n’est pas celle de l’UPR qui est en ballottage contre El Wiam. Il est venu soutenir la liste municipale d’El Wiam à Dafort contre celle de l’UPR. Une liste dirigée par son oncle.

Monsieur le ministre a bien fait 4 jours à Dafort. Il n’a pas rencontré une seule personne se réclamant de l’UPR ou soutenant le candidat de l’UPR. Durant son séjour, il n’a jamais rencontré le candidat UPR et encore moins les autres membres de sa liste. Comment peut-on soutenir une liste d’un parti de cette façon là.

Monsieur Gaynaako, c’est ce que vous appelez soutenir UPR ? Drôle de manière de soutien. Le ministre ne veut pas de ce gros mensonge car il ne peut pas dire et ne peut apporter aucune preuve des allégations de son gaynaako qui confond son troupeau avec les arbustes.

Pour être aimable avec notre cher Gaynaako, on se propose de corriger sa phrase ainsi : « Apprécié par les membres de la liste municipale de El Wiam à Dafort suite au soutien financier, matériel et moral inestimable dont il leur a fait preuve avant et durant toute la campagne, Monsieur le Ministre de l’environnement et du développement durable, Camara Amedi s’est rendu à Dafort pour leur demander la discrétion par rapport à son rôle et efforts qu’il a consenti à leur égard. »

La question c’est de savoir si la direction du parti, le Premier ministre et même le Président de la République sont au courant qu’un ministre du gouvernement par ailleurs directeur de campagne de l’UPR dans une autre région du pays a apporté ouvertement son soutien matériel, moral et financier à un parti de l’opposition contre une liste UPR de Dafort ?

Mieux comment un membre du gouvernement peut se permettre d’utiliser ses services comme arme de combat politique ? N’a-t-il pas fait arrêter des partisans de l’UPR –Dafort au motif qu’ils auraient fait des coupes illégales d’arbres ? On est aussi en droit de se demander quel a été son apport au parti El Wiam à Néma et dans le reste du pays?

UPR / Dafort

samedi 7 décembre 2013

L'un des ministres d'Ould Abdel Aziz a versé 36 millions d'UM pour les salaires des employés de la Mairie de Rosso' précise Bodjiel Houmeid


'L'un des ministres d'Ould Abdel Aziz a versé 36 millions d'UM pour les salaires des employés de la Mairie de Rosso' précise Bodjiel Houmeid Le président du parti El Wiam démocratique, Bodjiel Ould Houmeid a signalé lors de l’Émission "Deyv Essahel" littéralement "L'Invité du Sahel" sur la Chaîne Sahel TV, le mercredi dernier que l'un des membres du gouvernement -le ministre du développement rural ou son homologue de l’Équipement et des transports- a versé à l'actuel maire de Rosso, le professeur Fassa Yérim, une somme de 36 millions d' ouguiyas, pour payer les arrières de salaires des employés de Mairie.

Selon Bodjiel Houmeid c'est lorsque l'un des ministres avait demandé à Fassa qu'elle est "la cause du mécontentement des employés de la Mairie que celui-ci a dit qu'il s'agit des retards de salaires estimés à trente six millions d'ouguiyas".

Le lendemain, c'est-à-dire trois jours avant le premier tour qu'un émissaire débarque chez Fassa avec la somme,pour que ces travailleurs et leurs familles votent pour les candidats de l'Union pour la République (UPR), ajoute notre source.

Bodjel rappela que cela est "anti-démocratique" et son parti n'acceptera en aucun cas ce genre de pratique. Il a aussi signalé que de grands cadres étaient à l'intérieur du pays pour faire pression sur les citoyens pour qu'ils votent en faveur des candidats du parti au pouvoir. Et il a évoqué le cas du DG des Impôts, qui selon les autorités la loi interdit qu'il fasse de la politique et à plus forte raison de battre campagne pour les candidats "upérites" à Maghta-Laghta, dans le Brakna.