jeudi 23 février 2012

Rencontre avec les réfugiés maliens du camp de Fassala en Mauritanie




Par milliers, ils ont quitté le nord du Mali pour rejoindre la Mauritanie. Les premiers réfugiés sont arrivés le 24 janvier 2012 dans la ville de Fassala, à l'extrême sud-est du pays. Au dernier comptage, mardi 21 février, ils étaient plus de 22 000. Le camp arrive désormais à saturation.

Au dernier comptage, les réfugiés maliens sont plus de 22 000 à vivre dans le camp de Fassala au sud de la Mauritanie, au bord de la saturation.


Drapée dans sa melafa noire, une femme travaille à fabriquer une tente avec des tiges de bois qu'elle recouvrira d'une couverture. Elle ne veut pas dire son nom. Son mari, qui travaille dans l'administration, est resté à Tombouctou. Elle a peur, en parlant, de l'exposer à des représailles. « Pour le moment, chez nous, on n'a pas vu de dégâts et personne n'a été tué, ni Noir, ni Rouge, aucune couleur », affirme-t-elle.

Comme beaucoup des réfugiés présents à Fassala, elle n'a pas vu de combats. Si elle a quitté le Mali avec ses dix enfants, c'est que le traumatisme des affrontements entre rebelles touaregs et armée malienne au cours des années 1990 a été ravivé par les récents combats.

« A l'époque », se souvient-elle, « mon père, un militaire à la retraite, a été tué par l'armée. Maintenant, dès qu'on entend parler de problèmes, on est obligé de quitter. Pendant des années, on vit ensemble, comme des frères, et d'un coup, les gens te regardent différemment, juste pour ta couleur de peau. On aime notre pays, mais on ne va plus attendre de se faire tuer ».

« On veut juste vivre en paix »

C'est le même raisonnement qui a poussé Abdallah à multiplier les allers-retours pour mettre le plus de personnes de son village, Gargando près de Tombouctou, à l'abri. A 51 ans, le regard perdu de ceux qui en ont trop vu, le visage marqué de rides profondes, il en fait dix de plus. « On utilise toutes nos économies pour payer le gasoil pour venir ici. Ici, on est en sécurité mais on n'a plus rien. »
Les plus nantis viennent en voiture, d'autres en charrettes à âne, les plus démunis à pied. Chaque jour, ils sont au minimum mille, en grande majorité des femmes et des enfants, à arriver devant le commissariat de Fassala, où ils se font enregistrer avant de rejoindre le camp. La plupart disent n'avoir qu'un but : mettre leur famille à l'abri. « Les combats, c'est entre les rebelles et l'armée, nous on veut juste vivre en paix », murmure Abdallah.

Lamine Kunta, lui, revendique clairement son soutien au MNLA. « Ce sont des fils du pays et leurs droits ont été pillés depuis la création du Mali. Ils cherchent leurs droits et ils ont raison », déclare-t-il. Venu avec une dizaine de membres de sa famille de Léré, il poursuit : « Même si ça nous force à fuir et à vivre dans des conditions mauvaises, on est avec ceux qui cherchent la libération de l'Azawad ».

Transfert du camp de réfugiés

Les conditions de vie dans le camp sont en effet difficiles. La plupart des réfugiés ont laissé tous leurs biens derrière eux. Malgré les efforts déployés par les autorités mauritaniennes, soutenues par la suite par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR), la nourriture, et l'eau surtout, se font rares, d'autant que la sécheresse sévit dans la région. La plupart des tentes sont des abris de fortune, les latrines font défaut.

Au poste de santé du camp, un campagne de vaccination contre la rougeole a été lancée à destination des 5 500 enfants réfugiés, mais aussi ceux de Fassala, pour éviter une épidémie. Environ 150 enfants souffrent de malnutrition. Face à un afflux qui ne tarit pas, les autorités mauritaniennes et le HCR ont décidé de transférer les réfugiés plus à l'ouest, vers M'Béré. La ville a déjà accueilli des réfugiés maliens dans les années 1990. Les infrastructures existantes (poste de santé, école, forages) vont être réhabilitées.

Incertitudes d'un retour au Mali

« Notre premier souci, c'est la sécurité », affirme Philippe Creppy, envoyé spécialement de Genève par le HCR pour coordonner l'action humanitaire. « La ville est à 50 km de la frontière, ce qui garantira plus de sécurité pour les réfugiés mais aussi les humanitaires. Cela nous fera aussi gagner 1 h 30 pour l'acheminement de l'aide », poursuit-il. « Enfin, le camp pourra accueillir 30 000 personnes, voire plus, car une extension est envisageable. »

Initialement prévu début mars, le transfert a commencé dès ce mercredi 22 février, avec quelques familles pilotes. « Il est crucial que les réfugiés soient installés dans les conditions les plus pérennes possibles », estime Jamal Abdel Nasser, de l'ONG locale ARDM qui travaille sur le camp. « Car beaucoup m'ont dit ne pas être prêts à rentrer au Mali ».

C'est notamment le cas d'Abdallah. « A chaque fois, on recommence à faire une vie, et puis il y a à nouveau les combats et il faut tout refaire », confie-t-il. Et quand on lui demande ce qui pourrait désormais le convaincre de rentrer chez lui : « Je ne sais pas », murmure-t-il en baissant la tête, « je ne sais pas ».


* Laura Martel est journaliste, correspondante de RFI en Mauritanie

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Un soldat ouvre le feu sur son camarade à Boulenwar




Selon une source informée, un soldat Salek Ould Cheibany, de la base militaire de Boulenwar, a ouvert le feu sur son camarade Mohamed Ould Cheikh, qui fut immédiatement évacué à l’hôpital de Nouadhibou.

Selon une source hospitalière, la victime, une jeune recrue, blessée grièvement se trouve actuellement en situation stable, après l’extraction d’une balle de son poumon.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour élucider les contours de cette affaire.




Source :
ANI (Mauritanie

Une première depuis l’indépendance à Nouadhibou





Un président de la République en exercice choisit un quartier pauvre comme tribune d’un meeting populaire.

Attendu à Nouadhibou, début mars, pour une série d’inaugurations, le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, animera un meeting populaire au milieu des populations pauvres de « Voum El Baz ». Tout un symbole.

En effet, c’est là une première dans l’histoire de la capitale économique depuis l’indépendance en novembre 1960. Jusqu’ci, les différents présidents de la république en exercice animaient leur meeting populaire depuis la tribune officielle située à côté de la résidence du gouverneur de Dakhlet-Nouadhibou.

Pour ce déplacement, le président Aziz a ordonné à la SNIM de construire une tribune présidentielle à Voum El Baz. « Le président Aziz est très proche des pauvres qui se reconnaissent dans sa personne.

Sa campagne continue contre la gabegie et ses auteurs en vue de respecter les deniers publics et l'optimisation des ressources naturelles du pays charme les populations pauvres qui ont été les principales bénéficiaires des différents chantiers de son bilan du mi-mandat » analyse Mohamed Ould El Kory, directeur de la communication à l’ANAIR et coordinateur de la commission politique de l’Union Pour la République (UPR).


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Source :
Mauritanie 24

Kaédi : un fidèle à Aziz éclipse la coalition de l’opposition (COD)




La population de Kaédi s’est une fois de plus distinguée par son originalité. Alliant son savoir -faire culturel et sa capacité de dialogue sous la supervision de l’un de ses plus illustres fils Bâ Yahya Bocar la ville de Kaédi a connu un week-end enthousiaste et riche, animé par le plus grand chanteur halpulaar, Baba Maal et son groupe le dendee légnol.

Une foule monstre, plusieurs milliers de personnes et particuliérement des jeunes étaient présents pour écouter le message de paix que l’instigateur Mr Bâ yahya Bocar a voulu transmettre par le biais de ces illustres artistes.

Il appelle toute la population de gorgol à œuvrer main dans la main sans distinction d’ethnie ; pour faire du Gorgol un exemple d’intégrité et de modèle sociale, il invite tous ses frères et sœursde la région à participer à son projet de soutien économique et de vecteur de la stabilité dans la région.

Selon Mr Bâ la population de Kaédi doit réfuter toute forme de violence et refuser d’être instrumentaliser par des tierces personnes dans le but de nous diviser pour régner ; il préconise le travail et le labeur comme devise des kaediens et non la force et la violence.

Il se dit prêt pour sa part à œuvrer avec tous les acteurs de la région pour aider l’état à continuer sa noble mission dans la sérénité, d’améliorer le quotidien des kaediens. Ila rappelé l’attribution des terrains aux populations défavorisées durement affectées par les catastrophes des dernières années. Les rénovations du poumon économique de la ville à savoir les périmètres agricoles PPG grâce à des investissements records de plusieurs centaines de millions.

L’éclairage public de la voierie, la rénovation de l’hôpital de Kaédi, le désenclavement de certaines cités par la construction de routes butinées, la remise en valeur de l’agriculture et autres. A cet effet le message semble bien reçu au salve des ovations du public venu au détriment du meeting du Cod.


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Source :
Horm Lay

Boghé : Formation de ' mouslih ' sur la résolution des conflits et la cohésion sociale




L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), en partenariat avec le ministère de la justice et sur financement du fonds espagnol pour la réalisation des OMD, a organisé du 21 au 23 février 2012, à l’Hôtel Pélican de Boghé, un atelier de formation au profit des "mouslih" (médiateurs) et des présidents des tribunaux issus des wilayas du Brakna, du Gorgol et deux Hodhs sur le thème : « la gestion des conflits et la cohésion sociale ».

Après une présentation du contenu des modules par Me Dah Ould Khattar, les participants ont suivi durant trois jours, des exposés portant sur les sources et les types de conflits en Mauritanie, les modes de résolution des conflits, le rôle des médiateurs, les mesures civiles et pénales de règlement des différends, les techniques de communication et d’animation, les droits humains et la loi foncière présentés par les avocats Bih Ould Mbareï et Mohamed Lemine Ould Mokhtar.

C’est le énième atelier du genre présenté par nos institutions étatiques ou des organisations nationales de la société civile en partenariat avec des organisations internationales sur ce sujet d’actualité.

La prévention et la gestion des conflits interpellent l’Etat au premier chef qui doit garantir à tous ses citoyens l’égalité devant la loi et une répartition équitable des ressources nationales. Cela suppose la refondation d’une administration neutre et une justice indépendante qui feraient fi des considérations raciales, ethniques, sociales.

Le réseau des correspondants de presse du Brakna (RCPB)


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Source :
Dia Abdoulaye

mercredi 22 février 2012

La situation au Mali se complique au bénéfice d'Aqmi




Multiplication de vols de véhicules dans le Grand-Sud, assassinat du chef du village de Hombori...

Défait militairement en sol algérien, le GSPC, ou Aqmi renaît de ses cendres à coups de conflits armés déclenchés à répétition dans la région sahélo-saharienne. Comme pour la guerre en Libye, l'organisation terroriste s'invite aux batailles se déroulant, depuis des semaines, sur le sol malien.

Elle est soupçonnée d'avoir participé à l'assassinat du chef du village de Hombori, localité se trouvant à 1050 kilomètres de Bamako, dans la région de Mopti. Certaines autres sources locales accusent le Mouvement national de libération de l'Azawaz (MNLA) d'être l'auteur de l'assassinat.

Le MNLA s'en défend et accuse, à son tour, la gendarmerie malienne. C'est dire l'imbroglio dans lequel se trouve le Mali, au grand bonheur de l'organisation terroriste d'Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, actuel «émir» national d’AQMI. Là, également, des armes et des véhicules ont été volés.

D'autres vols de véhicules tout-terrain sont signalés sur un certain tronçon du Grand-Sud, menant vers les frontières maliennes et nigériennes, par des membres d’AQMI et nombre d'entre eux ont été vendus avec utilisation de la monnaie CFA, apprenons-nous de sources crédibles. Le nombre de vols s'est accentué avec les conflits armés en Libye et au Mali.

Les terroristes d’AQMI trouvent dans le vol et la vente de véhicules, notamment ceux appartenant à des sociétés multinationales spécialisées dans le forage pétrolier, dans le Grand-Sud, une source de financement pour l'achat d'une partie des armes et munitions circulant en Libye et au Mali à cause des conflits armés.

Par ailleurs, et selon une source locale, plusieurs hauts fonctionnaires et ministres touaregs ont fui les combats au Mali pour les pays de la région, dont l'Algérie. Des dizaines de milliers de personnes ont fui le pays, dont le nord et maintenant le sud sont la proie des combats engagés entre l'armée gouvernementale et la rébellion touareg du MNLA.

Le Burkina Faso extrade le colonel Ag Mehdi vers le Mali

Le Burkina Faso, qui abritait le Mauritanien Mustapha Chafi, réputé être un «négociateur au bénéfice d’AQMI pour les versements de rançons, en contrepartie de la libération d'otages occidentaux», vient, selon des sources locales, d'extrader le colonel Ag Mehdi, opposant au régime en place à Bamako.

Ce qui, selon des spécialistes de la question sécuritaire, au Sahel, pourrait alimenter les soupçons de «désaccord» entre le Mali et la Mauritanie, pays qui s'interrogerait sur les raisons pour lesquelles Ouagadougou n'a pas estimé utile d'extrader Mustapha Chafi vers Nouakchott. Les relations entre le Mali et la Mauritanie ne semblent pas, selon une source, au beau fixe depuis le retour du conflit armé, au nord du Mali, il y a plusieurs semaines.

Ce qui n'aide pas à la concrétisation du plan antiterroriste établi par les pays dits du champ, dont l'Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie, mais servirait les affaires d’AQMI qui ramasse le maximum d'armes et munitions au Mali, après l'avoir fait avec le conflit armé en Libye. L'organisation terroriste de Mossaâb Abdelouadoud semble même en voie de réussir sa quête de l'internationalisation de la situation, dans la bande sahélo-saharienne, en faveur d'une intervention militaire étrangère, dans la région.

«Donnez-nous l'indépendance et ce sera la fin d 'Aqmi» au Mali
Par ailleurs, et dans un entretien paru dans l'édition d'hier, de Jeune Afrique, l'ancien enseignant et commerçant, Mahmoud Ag Aghaly, président du bureau politique du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), promet d'éradiquer AQMI au Mali si les Azawad obtiennent leur indépendance.

«Nous disons à la communauté internationale ‘donnez-nous l'indépendance et vous verrez, ce sera la fin d'Aqmi, des enlèvements d'Occidentaux et du trafic de drogue’», a-t-il lancé.

A une question de savoir si des alliances ponctuelles n'ont pas eu lieu entre le MNLA et AQMI, Mahmoud Ag Aghaly, ex-membre de la rébellion du 23 mai - la rébellion de 2006 menée par feu Ibrahim Ag Bahanga, répond : «Je le dis et je le répète : nous n'avons rien à voir avec Aqmi, nous ne sommes pas des trafiquants de drogue, nous ne sommes pas des bandits ! Pour nous, ce sont des actes qui polluent notre territoire et qui perdurent à cause des autorités à Bamako.»

M. A.



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Source :
Le Temps (Algérie)

L’art plastique va à l’école.




La plasticienne Ami Sow est l’auteur d’un important projet dénommé « ART GALLE » qui vise la promotion de l’art plastique à l’école mauritanienne. Soutenue par l’Ambassade des USA en Mauritanie, l’initiative 2011 – 2012 se tourne vers les régions de l’intérieur comme Rosso, Sélibaby, Oualata et Boghé.

Comme partout ailleurs, l’étape de Boghé les 15, 16 et 17 février a suscité l’engouement des élèves, des parents et du personnel d’encadrement. En compagnie de ses pairs, Mansour Kébé et Hamady Diallo, les artistes ont travaillé pendant 2 jours au Centre de développement communautaire de Boghé Dow I avec une cinquantaine d’élèves de plusieurs écoles de la commune sur les techniques de dessins (le portrait en l’occurrence), de maniement des pigments, de coloration…

Au finish, une exposition présidée par le maire et le député est organisée pour montrer le travail des enfants. Les élus locaux ont félicité l’initiatrice du projet qui, à leurs yeux contribue à la formation des tous petits et ils se sont engagés à travailler étroitement avec elle pour élargir le cadre au niveau de toutes les écoles de leur localité.

Notons que les activités étaient suivies par deux superviseurs du développement communautaire, mesdames Salimata Ndiaye et Ba Fatimata Hamadi, assistées de Kadiata Siley Ndiaye, présidente du Centre et ses collaboratrices. Ami Sow est très motivée à continuer cette expérience eu égard à la forte demande constatée. « Le dessin et l’art plastique sont des disciplines d’éveil très utiles à ce stade de la formation psychologique des jeunes » a-t-elle affirmé.

C’est pourquoi elle apporte son savoir faire pour contribuer à l’émancipation des esprits. Elle a révélé qu’une grande exposition constituée de la production de toutes les régions visitées sera organisée prochainement à Nouakchott avant de retourner à chaque élève son propre tableau. Connue pour son goût de partager son expérience avec les autres, l’artiste Ami Sow a encore innové.

Yero Amel Ndiaye


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Source :
Thiaski.wordpress (Mauritanie)

Baba Maal au Gorgol…



"J’ai rencontré Halima avec ses cinq enfants. Son mari est parti ailleurs à la recherche de nouvelles opportunités. Halima est très pauvre. Ses voisins sont presque dans la même situation qu’elle…Quand on regarde un enfant, on s’attend a un sourire. J’ai vu un groupe d’enfant pauvres, avec habit sale car la ou ils vivent il n’y a pas d’eau, ils ne mangent pas à leur faim. Même dans l’ambiance de fête avec étrangers venant dans des voitures, ces enfants ne sourient pas. Il faut donc agir rapidement… » Ces mot sont du célèbre musicien sénégalais Baba Maal. Baba, ambassadeur d’Oxfam, vient d’une visite (14 et 15 février) de la région du Sud de la Mauritanie, le Gorgol, une des plus touchée par la crise alimentaire qui sévi au Sahel. Baba, ambassadeur d’Oxfam s’exprimait au cours d’une conférence de presse à Nouakchott lundi 20 février.
Khalilou Binnet Diagana

Rosso: détournement de 500 millions d'UM du Crédit Agricole




Une somme estimée à 500 millions d'ouguiyas relative à la période agricole précédente, a disparu des comptes du Crédit Agricole à Rosso, selon des documents en possession d'Alakhbar.
Des sources de bonne foi ont déclaré à Alakhbar que "l'administration du Crédit agricole a décidé de falsifier des documents comptables pour enregistrer les montants sur les comptes des agriculteurs".

Mais les sources avancent que, des documents justifiant "le détournement" de la somme existent. Et d'ailleurs selon les mêmes sources, l'écart entre les crédits engagés par les agriculteurs et la somme lapidée est bien vérifié par les documents et les dates d'émission des montants.

Notons que les agriculteurs ont décrié cette situation par écrit adressé au ministre du développement rural et dans lequel, ils ont souligné que les opérations entre les deux parties ne peuvent plus continuer tant qu'une enquête indépendante n'est pas ouverte afin de justifier que le montant est détourné au niveau du Crédit Agricole et sa banque.

Des sources proche du dossier ont révélé que, le Ministre du développement rural , Brahim Ould M'bareck Ould Mohamed Mokhtar se trouve dans "la tourmente à cause de cette situation jugée délicate". A noter que, le ministre a effectué le dimanche dernier, une visite à Rosso et dans la zone de chamama, où se trouvent un nombre important d'agriculteurs.

Sur place, nos sources ont précisé que le Ministre s'est entretenu longuement avec les agriculteurs et il a cherché à ce que le "fameux dossier du crédit agricole" ne soit "dépoussiéré" et il s'est rendu sur les périmètres que son département doit aménager pour que les agriculteurs en tirent profit
ALAKHBAR

mardi 21 février 2012

Zoueratt : Employés temporaires de la Snim, la CGTM et l’UGTM suspendent leur préavis de grève.




Les centrales syndicales (UGTM, CGTM section infrastructures) qui avaient déposé un préavis de grève suite à une plateforme dont la principale revendication est la gratification de salaires pour la production ont décidé de suspendre ce préavis jusqu’à nouvel ordre.

Tout est parti vite quand le secrétaire général de l’UGTM est arrivé dans la cité minière pour décider avec les militants de la centrale de faire faux bond, décision annoncée au siège de la section infrastructures dans la soirée du 19/02/2012 en présence des délégués de la section CGTM. Après négociations, les deux centrales ont publié un communiqué commun dont voici la teneur :

Nous, secrétaires généraux des sections infrastructures de la CGTM et de L’UGTM à Zoueratt après analyse des différentes interventions des travailleurs lors de la réunion sur la crise des journaliers qui démontrent la veille sur la base des syndicalistes pour la satisfaction des doléances à l’origine de la crise, sachant que sans le dialogue, il ne peut y avoir une concrétisation de la compréhension pour la résolution de la crise sous le couvert des lois et textes, Décidons :

1 .L’acheminement au dialogue autour des points relatifs aux moyens d’équipements (combinaisons, sécurité, masques) et à la gratification des salaires pour la production à l’instar de ce qui a été attribué aux agents Snim, selon la disponibilité de l’autre partie ;

2. Suspension du préavis de guerre jusqu’à nouvel ordre ;

3. Demandons aux employés de rester mobilisés et sensibilisés sur ce qu’exige cette étape.


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Communiqué du secrétaire général section infrastructures à Zoueirat affiliée à l’UGTM (Mamoud Ould Hamady).

« Après les derniers tiraillements et soubresauts dans le secteur des travailleurs non permanents de la Snim, nous nous acheminons vers une détente en vue de résoudre nos difficultés dans un dialogue objectif et constructif, pour cette raison, en ma qualité de secrétaire général de la section infrastructures de l’UGTM d’apporter à l’opinion syndicale générale les précisions suivantes :

L’actuelle crise fait suite à deux doléances posées par le collège des délégués syndicaux, ponctuées par les rencontres des secrétaires généraux des sections syndicales sans exception avec le wali du Tiris Zemmour qui a fait savoir que les portes sont ouvertes entre les parties selon les textes régis par les lois.

Suite à cette rencontre, le bureau des employeurs des infrastructures nous a adressé une lettre-réponse malgré ce qui a été véhiculé sur la volonté de l’Administration de faire de la discrimination dans les rangs des syndicalistes favorables à la résolution des difficultés par le dialogue, pour preuve la signature du secrétaire général de la section infrastructures CGTM apposée sur le dernier communiqué pour aller au dialogue à cœur ouvert et porteur d’un message de responsabilité , de rationalité et du respect de la volonté des travailleurs.

Je loue disponibilité du bureau des sous-entreprises qui nous a envoyés (UGTM-CGTM) une invitation écrite au dialogue au moment et lieu à notre convenance ».

Compte-rendu Djibril Amadou SY
Cridem

Education: Chinguitel inaugure une école à Tintane





Chinguitel a inauguré lundi une école dans la ville Tintane, en présence des autorités locales- civiles et militaires- et des élus de la ville .

Le directeur général de Chinguitel Monsieur Abderrahmane Mohamed Ahmed Ousmane a affirmé dans son discours qu'il a prononcé à cette occasion que Chinguitel « restera toujours près de la population de Tintane».

Ousmane a également rappelé que lors des inondations survenues en 2007 dans cette ville, Chinguitel a lancé une mission d’aides humanitaires pour secourir les sinistrés. « Malgré les préoccupations du lancement de ses services en Mauritanie, Chinguitel avait mené des actions d’aides humanitaires aux habitants de Tintane», a affirmé le directeur.

Cette école est composée de six (6) classes, des bureaux pour l’administration et des latrines.

Pour le directeur de Chinguitel, l’entreprise « compte être un trait d’union entre la Mauritanie et le Soudan. Elle restera toujours près des populations mauritaniennes».
ALAKHBAR

Nouadhibou: La police frontalière empêche un convoi humanitaire d'entrer en Mauritanie




Les forces de police en position à 50 km au nord de la ville de Nouadhibou ont empêché un convoi humanitaire hollandais d'entrer dans le pays, alors qu'il détient une autorisation dénommée "go for Africa" et ce depuis le dimanche 19 février, a déclaré le responsable Ahmed Bamba Ould Khalil, à Alakhbar.

"Nous avons transmis des documents relatifs à la mission du convoi et son autorisation aux autorités compétentes au ministère des affaires étrangères et de la coopération et cela n'a pas avancé" a indiqué Ould Khalil à Alakhbar.

"Le convoi a déjà intervenu dans les domaines humanitaires ici à Nouadhibou et dans les localités environnantes et plus précisément à Boulenouar" ajoute Ahmed Bamba.

Le convoi avait auparavant apporté des aides en matériels informatiques aux établissements scolaires de Nouadhibou et de Boulenouar. Il a dans le passé remis une ambulance équipée à la commune de Boulenouar, qui a été réceptionnée par le Chef d'arrondissement et le maire de cette localité, en présence du directeur régional des affaires et l'action sociales, de Nouadhibou.

"Après plusieurs d'attente , nous avons demandé l'intervention du Directeur régionale de la sûreté qui nous a laissé entendre que la décision finale ne lui revient pas" a révélé le responsable du convoi, au correspondant d'Alakhbar.

Et Ahmed Bamba Ould Khalil de conclure que le convoi qui n'a d'autre mission que l'intervention dans le domaine humanitaire et qui est s'est rendu en Mauritanie plus de cinq fois est muni de documents dûment signés (dont l'autorisation d'entrée en Mauritanie) par les responsables.



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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

lundi 20 février 2012

Aleg : Arrestation d'une bande de voleurs présumés




Les policiers du commissariat d'Aleg ont épinglé tôt, ce dimanche 19 février, une bande de jeunes accusés de vol et de cambriolage dans la ville, nous révèle des sources sécuritaires.

Les jeunes ont été entendus par la section de la police judiciaire du commissariat d'Aleg à propos des chefs d'accusation portés contre eux, ajoutent nos sources.

Et selon nos informations, c'est à la suite d'une multitude de plaintes déposées par les habitants de la ville que les policiers ont décidé de descendre sur le terrain pour traquer ces voleurs présumés.

Les éléments de la bande sont toujours placés en garde à vue dans les locaux du commissariat en attendant que l'enquête soit clôturée.


Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Brakna ; Boghé : au lycée de Formation Technique et Professionnelle de Boghé




Le préavis de grève lancé par le Syndicat National des professeurs d’enseignement technique et de la formation professionnelle n’a pas été suivi ni respecté.

Ce matin 19 février 2012 à 8h 35mn, déjà tous les professeurs qui avaient cours étaient déjà sur place c'est-à-dire 12 professeurs qui avaient cours dans les ateliers de travaux, dans les salles de classe sont tous là. Rappelons que ce préavis de grève émane du Syndicat National des professeurs de l’enseignement Technique et professionnel (SYNAPET).

Dans leur circulaire datant le 15 janvier 2012 (bureau exécutif) et signé par leur secrétaire général Mr Hasni Ould Maloukif, « constante que malgré l’importance particulière que le président de la République accorde à cet ordre d’enseignement, rien ne le distingue des autres ordres d’enseignement, malgré sa spécificité, pour éviter tout ce qui peut perturber le bon fonctionnement des établissements nous avons cherché plusieurs fois à contacter les responsables de ce secteur pour les exposer nos doléances.

Nous avons réussi à avoir quelques audiences qui se sont soldées par des promesses et qui sont restées sans suite. Pour cela il y’a lieu de donner suite aux doléances mainte fois exprimées par le syndicat.

Il s’agit entre autres de :

1- designer un interlocuteur de haut rang permanent qui sera charger d’engager des procédures de résolutions des problèmes substantielle des salaires.

2- Augmentation substantielle des salaires.

3- Un logement décent.

4- Titularisation (perte d’échelons et d’ancienneté)

5- Généralisation de la prime de sujétion pour tous les professeurs exerçant dans les établissements d’enseignement technique.

6- Prime risque

7- Prime de salissure

8- Prime de documentation

9- Primes d’équipement des ateliers

Indemnité de maintenance et d’entretien.

Par conséquent le syndicat national de l’enseignement technique a décidé d’engager une grève dont la durée sera de dix jours. Cette grève débutera le dimanche 19 février 2012 à 8 heures et prendra fin le mardi 28 février à 18 heures.

Toutefois le syndicat reste disposé aux négociations à condition que le ministère des finances et celui de la fonction publique soient représentés et qu’ils s’engagent à exécuter les résultats de ces négociations qui seront mentionnées dans un procès verbal signé par les différentes parties. ».

Ici, dans ce lycée de formation technique et professionnelle de Boghé, les professeurs (12) qui avaient cours ce matin, n’étaient pas en grève et les élèves sont dans la classe ou dans leurs ateliers.

Diop Mohamedou Abou dit Hamady Bodiel
CP le Véridique au Brakna. .

Cridem

Aïoun : Les étudiants de l’Université islamique refusent de passer un concours organisé par leur administration.


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L’Université islamique d’Aïoun connait, depuis les premières heures de la matinée de dimanche, un grand remous consécutif au refus des étudiants de participer à un concours organisé par la direction de l’institution.

Selon Abdou Ould Abdallahi, secrétaire général de la section de l’Union nationale des étudiants de Mauritanie, 85% de ceux-ci ont refusé de passer ces compositions, précisant que les forces de l’ordre se trouvent en grand nombre dans le pourtour de l’Université.


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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

dimanche 19 février 2012

Nouadhibou : Mobilisation des grands jours pour l’accueil du président de la république.



Mobilisation des grands jours à Nouadhibou pour l’accueil du président de la république ; ce vendredi un grand rassemblement a eu lieu à la grande demeure d’Ehel Bechraia sise Quartier Guirane regroupant toutes les tribus du Sahel où l’affluence a dépassé tous les records depuis que ces réunions ont été initiées pour un événement de la taille d’une préparation d’une visite présidentielle.

Ce rassemblement s’est illustré par la présence massive des cadres ressortissants de la wilaya se trouvant à Nouakchott, on pourra citer, le ministre Abdallâh ould Nem (président de la commission nationale des ministres ressortissants de la wilaya de Nouadhibou), le ministre Abdellahi ould Benane (DG de la Somagaz), le ministre Mohamed Lemine ould Ragani (DG à la banque centrale de Mauritanie), le ministre- ecrivain Mohamed Ali oud ould Ahmed Barrikalla, le ministre Mahfoud ould Semelali, l’actuel ministre de la communication Hamdi ould Mahjoub, le ministre ould Boukary, ...

le colonel Oulad ould Haimdoune, le docteur Mohamed ould Aia, le sénateur ould Mohd Znagui, le Conseiller Boukhary ould Moh Saleh (Port de Nouadhibou), le fédéral d’Akjoujt ould Abidine, des chefs d’entreprises Moctar ould Bacar (DG Man Mauritanie), ould Bechraia (DG coca cola Mauritanie), le directeur de la communication à l’Anair Mohamed ould Kory, le directeur Lelle ould Ragani (CSA), le conseiller juridique de la Mauritel Mohamed Salem ould Kouery, l’ingénieur Ahmed Mouloud ould Moh Znagui, le financier Barrikalla ould Cheine (Iskan), le conseiller Devaly ould Cheine autant de cadres, pour lesquels la visite constitue un défi et une responsabilité inouïe, une meilleure prise de conscience pour la consolidation des acquis des réalisations multiples du programme électoral du président et par conséquent une occasion pour ces populations de témoigner de leurs soutiens indéfectibles au président de la république Mohamed ould Abdelaziz.

Cette visite donnera le coup d’envoi à la mise en œuvre d’un programme de construction des infrastructures de base de plusieurs projets économiques dont la plus importante est la pose de la première pierre de la construction du nouvel hôpital de la région qui comportera plusieurs spécialités médicales et qui est financé à la hauteur de 2 milliards et demi de nos ouguiyas par la fondation SNIM, une première depuis la création de cette entreprise ; c’est sous l’administration actuelle que la SNIM commence à jouer son rôle en vulgarisant et en intervenant dans les domaines sociaux des villes du nord.

La réalisation de ces infrastructures contribuera à l’amélioration et à la revalorisation des conditions de vie et de travail des populations de cette contrée, gages d’une wialaya prospère et émergente.

Motivés par les lancements de ces projets d'intérêts généraux, la population se mobilise pour la réussite de cette visite, estimant que ces projets qui verront le jour seront l’accélérateur pour le développement de la ville de Nouadhibou.

Dans la même foulée cette visite permettra de relancer le camp de la majorité, en tant que gardienne des acquis politiques et économiques initiés par le président ould Abdelaziz depuis son élection, de percevoir de façon très précise les perspectives d'avenir dans lesquelles s'inscrit pleinement la démarche du président. Au cours de cette réunion le député Mohamed ould Soueilim a été élu président du rassemblement d’ehel sahel.

Pour les observateurs sérieux cette réunion a permis aux autochtones de clamer haut et fort qu'on doit cesser en fin de ternir l'image de cette wilaya comme étant ville d’opposants et de mettre à terme à cette rumeur qui circule insidieusement qui a gagné en consistance, l’ arrogance de l’opposition qui n’a manifestement aucune volonté de contribuer pour régler les problèmes de notre jeune nation, Si bien que chaque jour apporte son lot de rumeurs aussi fantaisistes les unes que les autres pour brouiller l’image des habitants de cette contrée économique.

Prenant la parole le ministre Abdellahi ould Neme a remercié tous les participants venus nombreux. Il a invité ehel sahel de se mobiliser en insistant sur le travail et la sensibilisation de la population sans attendre, en indiquant que le meilleur cadre approprié est le travail dans le cadre des instances de l’Union Pour la République (UPR) qui constitue le socle de la majorité présidentielle afin d’appliquer le programme du président de la république.

Autre bonne nouvelle pour les autochtones de Nouadhibou, la pose de la première pierre de la nouvelle préfecture de Chami sera au programme de la visite présidentielle.



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Source :
Oumtounsy (Mauritanie)

Gourel Fally a enfin son instituteur.




Depuis deux ans, les habitants de gourel fally déplorent l’absence d’un enseignant pour leurs enfants. Il y’a de cela deux semaines, le chef du village (kolomba Fally ba) et le chef du site des rapatriés (Abdoulaye ba) nous ont informé qu’un instituteur a été affecté à Gourel Fally.

Abdoulaye Fally et kolomba se disent très honorés que les autorités ont entendu leur appelle, mais le seul problème qui semble les préoccuper reste celui des salles de classe. Il a fallu construire un hangar pour permettre l’instituteur de faire ses premiers cours.

Les conditions dans lesquelles les enfants apprennent sont très difficiles; ils s’assoient par terre, le tableau avec le quel ils étudient appartient à une association du village.

Ce qui semble dire que quand cette association en aura besoin il n’y aura pas d’études. M.Abdoulaye BA et Kolomba Fally reconnaissent les efforts fournis, et souhaiteraient recevoir des autorités ou des personnes de bonne volonté des aides pour empêcher les enfants de s’assoir par terre, un tableau noir et la construction d’une à deux salles de classe car actuellement les petits sont exposés. Merci pour les efforts très significatifs et nous attendons avec patience votre réaction.

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Source :
mbewndi

L'opposition poursuit, depuis M'Bout, ses attaques contre le pouvoir.




Le président du PLEJ (parti pour la liberté, l’égalité et la justice), Bâ Mamadou Alassane, qui assure également la présidence tournante de la COD (Coordination de l’opposition démocratique) a déclaré que les chefs de file de l’opposition ont démontré, à travers leur combat, qu’ils « sont le seul avenir de la Mauritanie ».

Il devait ajouté, dans cette déclaration, faite ce samedi au cours d’un meeting populaire organisé par la COD dans la ville de M’Bout, que ces hommes et femmes « reflètent en eux la Mauritanie dans sa diversité raciale et régionale ».

Quant au secrétaire général du parti Hatem, Chriv Taher Ould Mohamed Mahmoud, il a déclaré que les habitants de M’bout réunissent en eux l’exclusion politique et l’injustice économique, qu’ils souffrent de la sécheresse et que l’Etat n’a rien fait pour leur venir en aide ».

De son côté, le vice président du parti du parti Convergence Démocratique Nationale (CDN), Mohamed Ould Abed, a déclaré que M’Bout est l’une des moughataa qui profitent le moins des richesses nationales, ajoutant que le moment « est venu de mettre un terme à une telle situation ». Il a aussi indiqué que l’opposition ne cherche pas la violence, mais la Mauritanie ne sera pas, selon son expression, « l’exception de ce changement qui se passe dans certains pays arabes et africains ».

Prenant la parole à son tour, le président du parti « Tawassoul », Jamil Mansour, a déclaré que les habitants de « M’Bout souffre de la sécheresse et de la sécheresse de Ould Abdel Aziz », selon son expression, ajoutant qu’il faut libérer la Mauritanie de « ce régime injuste ».

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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

samedi 18 février 2012

Scolarisation des filles : Internées au foyer, elles sont en classe !






A l’ouverture de l’école de Graret levras, dans la commune d’El meddah, moughataa d’Aoujeft, beaucoup des parents ne voulaient pas envoyer leurs filles à l’école. Sous la tente, les filles dans la plupart des temps sont précocement données au mariage, surtout aux cousins !

Le cousin aisé, habituellement analphabète s’exalte d’avoir une jeune fille qui étudie, déclare Boilil, un éleveur à Leghoueiba. Dans les Oasis d’El Aouwja, beaucoup des filles ont quitté l’école parce qu’elles ont été mariées contre leur gré, ajoute-t-il. Boilil souligne que la décision du Gouvernement d’ouvrir une école répondait à un appel pressant de certains membres des structures d’éducation des masses, cependant, les villageois pensent encore que la place de la fille est sous la hutte entrain de trier les dattes fraiches des dattes dures à craquer les dents.

Aussi, une fille modeste, poursuit-il, doit faire bien « leksour » et « Taja », des spécialités culinaires qui font la différence de cette commune avec le reste du monde tandis que beaucoup d'autres filles issues des familles fortunées font le gavage.

Internées au foyer, frappées, excisées, humiliées, mais tout a changé, les parents veillent au maintien des filles à l’école et à leur réussite plus qu’à leur mariage. D'ailleurs, presque toutes les filles du village sont aujourd'hui à l’école et de nombreux notables sont mis à contribution pour encourager à la promotion de l’enseignement mais aussi, pour traiter et dénoncer les cas de violences faites aux filles, conclut-il.

Ahmed Ould Bettar

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Source :
foex_good

Diop Cheikh Baydi, vice-président du RFD : «La vallée vit sous un régime d’occupation»



"Depuis les événements de 1989, la Vallée, en réalité, vit sous un régime d’occupation, dans la mesure où les populations ne bénéficient plus des libertés élémentaires dont elles jouissaient», a confié, à Alakhbar, Diop Cheikh Baydi, vice-président du RFD.

Diop Cheikh Beïdy a ajouté, en marge d’un meeting de la COD cet après-midi dans la ville de Boghé, que «dans la Vallée, le commandement est un commandement qui ne parle pas la langue des autochtones : les commissaires de police, les chefs de brigade et pratiquement les responsables de toutes les administrations parlent une langue que les autochtones ne comprennent pas. De fait donc, ça se traduit par une occupation qui ne dit pas son nom. On serait à l’époque où les romains occupaient des colonies pour faire du commerce et nourrir Rome et sa région».

Abordant également le problème foncier dont souffrait la Vallée, il a expliqué que «depuis le fameux décret colonial de 1935, la loi foncière mauritanienne a été profondément modifiée avec l’ordonnance foncière de juillet 1983. Malheureusement, cette ordonnance est restée sans application jusqu’en 2000. Et en 2002, une autre ordonnance a été notifiée pour annuler et abroger cette précédente. Celle-là, modifiée en mars 2010 par le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, pratiquement se traduit par la confiscation des terres de la Vallée, qui ont toujours appartenu soit à des familles soit à des collectivités. Et ces terres sont distribuées à des complexes militaro-industriels avec de grands hommes d’affaires mauritaniens qui vont probablement les rétrocéder à d’autres firmes ou simplement à un ensemble de collectivités qui vont, du coup, gérer des terres qui ne les ont jamais appartenu.»
Noorinfo