vendredi 1 octobre 2010

Cérémonie de signature des contrats de ville


Une cérémonie de signature des documents devant permettre la mise en oeuvre du financement additionnel du Programme de Développement Urbain (PDU), conformément à l'engagement de la Mauritanie dans le cadre de l'accord de crédit signé avec la Banque Mondiale (BM) s'est tenue aujourd'hui, jeudi, en présence des parties impliquées dont le ministère de l'intérieur et de la décentralisation, l'Association des Maires de Mauritanie et des hauts responsables du PDU et de la BM.
La cérémonie de signature des contrats de ville a été supervisée par le ministre de l'intérieur et de la décentralisation M. Mohamed Ould Boilil.
Dans un discours qu'il a prononcé à cette occasion, le ministre a présenté cet accord-cadre, indiquant qu'il s'agit du document "par lequel le gouvernement charge Amextipe de l'exécution de la composante infrastructure de ce financement, dans le contrat de ville entre l'Etat et chacune des communes bénéficiaires et la convention de maîtrise d'ouvrage déléguée entre ces communes et Amextipe".
Il a également indiqué que "le financement additionnel qui est entièrement destiné à la réalisation d'infrastructures de base (voiries, renforcement de l'accès à l'eau potable et l'extension des réseaux électriques) dans neuf capitales régionales (Akjoujt, Aleg, Atar, Kaédi, Kiffa, Nouadhibou, Rosso, Sélibaby et Tidjikja), s'inscrit assurément, dans la dynamique lancée depuis plus de deux ans, par son excellence Monsieur le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz". Il a poursuivi en disant que le président de la République "a fait de l'amélioration des conditions de vie et du mieux être des populations, notamment les plus pauvres, l'ossature de son programme présidentiel".
Evoquant le regain des investissements, le ministre a souligné que leur volume de réalisation dans les seules capitales régionales- ou en cours de réalisation- représente "prés de 130 milliards d'ouguiyas dont une grande partie est financée sur le budget de l'Etat".
Et d'ajouter que les nouvelles réformes entreprises par les pouvoirs publics" visent à renforcer la décentralisation en tant qu'élément majeur d'approfondissement du processus démocratique, mettant le citoyen au coeur du projet de société, de cette Mauritanie nouvelle".
Le ministre a également précisé que les prochaines semaines verront l'approbation du code des collectivités territoriales "acte fondateur qui va donner une réelle impulsion au processus de décentralisation et de développement local après plus de 26 ans d'une décentralisation plus que formelle, au regard des ambitions affichées et de l'attente des citoyens".
Il a souligné par la suite "la réforme en cours des mécanismes de gestion du Fonds Régional de Développement en vue d'une plus grande transparence dans l'utilisation de ses ressources".
A la fin de son allocution, le ministre a appelé "les uns et les autres à mesurer le poids de leurs responsabilités, notamment Amextipe et les maires des communes bénéficiaires en veillant à la qualité des ouvrages qui seront réalisés et sur les coûts de ces ouvrages".
De son côté, le président de l'Association des Maires de Mauritanie (AMM) M. Ahmed Ould Hamza a fait une intervention à l'occasion de cette cérémonie de signature, dans laquelle, il a tenu d'abord à remercier la Banque Mondiale pour son appréciable assistance dans la conception du projet des contrats de ville, exprimant au nom de son association ses remerciements à cet organisme international pour son soutien dans notre combat contre la pauvreté et le sous-développement " a-t-il dit.
Evoquant l'acte de signature objet de la cérémonie, entre les neuf communes précitées d'une part et l'Etat et la Banque Mondiale d'autre part, il a précisé qu'il est "destiné à permettre, à travers le financement additionnel du PDU, d'exécuter des opérations susceptibles de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations qui en bénéficieront ".
Le président de l'AMM a également précisé le caractère bénéfique des contrats de ville, indiquant qu'ils peuvent avoir davantage de retombées positives "si toutes les communes, urbaines et rurales, y étaient associées". Ce qui à son avis, permettra d'atténuer les disparités existantes et permettra aux contrats de ville de devenir des "outils efficaces pour la promotion de la coopération et la compréhension indispensable entre tous ceux à qui incombe la conduite de la décentralisation", a-t-il souligné.
Il a également appelé à la prise d'autres initiatives pour que "les communes acquièrent les capacités pouvant les rendre à même de satisfaire les besoins cruciaux de leurs populations et de répondre par conséquent à leurs attentes" a-t-il indiqué.
Enfin, le président de l'AMM, qui a fait part de sa certitude de l'intérêt que portent les bailleurs de fonds au développement local, a formulé quelques demandes dont la " poursuite, à un rythme accéléré, de la décentralisation" , "le report à plus tard de la création d'un nouvel échelon décentralisé au niveau de la région", "un accroissement substantiel du Fonds Régional de Développement" et "l'octroi à l'AMM, chaque année, d'un appui financier suffisant.
AMI

Le projet de loi de ratification de l'ordonnance 2010-004du 02 septembre 2010, portant la ratification de l'accord de crédit signé le 29 juillet 2010 à Nouakchott entre le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie et l' Association Internationale de Développement (IDA) destiné au financement additionnel du Programme de Développement Urbain (PDU).
Le présent accord porte sur un montant de 25, 5 millions de Dollars, soit l'équivalent de Six milliards huit cent quatre vingt cinq millions (6.885 .000.000) ouguiyas et vise dans le cadre des efforts qu'entreprennent les Pouvoirs Publics en vue d'améliorer les conditions de vie des populations à doter neuf capitales régionales (Akjoujt, Aleg, Atar, Kaedi, Kiffa, Nouadhibou, Rosso, Selibaby et Tidjikja) de nouvelles infrastructures socioéconomiques et de Développement.

MESS / Pèlerinage 2010 : Ciré Amadou Dia ira à la Mecque.




Ciré Amadou Dia, professeur de Français et Anglais au lycée de Toulel est, Pour le pèlerinage 2010, l’heureux gagnant du tirage au niveau de l’enseignement secondaire.

Ce tirage, sous la supervision de Ba Djadjé, directeur de l’enseignement secondaire, a eu lieu en présence des syndicats représentants le personnel d’encadrement et le corps enseignant.

Le tirage au sort a été effectué par un informaticien au niveau du ministère. N’ont pas été tirés au sort, les malades inaptes à effectuer le pèlerinage et le personnel en situation irrégulière.

Pour le pèlerinage 2009, le sort avait choisi un directeur des études au lycée de Tintane.

www.cridem.org


Source :
Khalilou Diagana Pour CRIDEM
| Educati

Les habitants d’El Jedida sans eau ni électricité.


Délogement des quartiers précaires à Nouadhibou



Les habitants du quartier El-Jedida, en situation d’occupation irrégulière, sont depuis hier coupés d’eau et d’électricité. Une façon pour les autorités de les contraindre à quitter leurs habitations pour rejoindre leurs parcelles de terrains.

Les habitants, en sit-in, disent :"le Wali nous a menacé d’utilisation des engins pour la destruction de nos logements et nous sommes sous embargo dans notre pays et ce sont nos fils qui nous mettent la pression, nous sommes sans eau et sans électricté, nous rappelons les autorités et le ministère tutelle qu’ils doivent assumer leurs responsabilités ».

Il est à rappeler que les autorités ont effectués des opérations musclées pour dégager des quartiers de la ville telle que Jediada, Lemgheyti.

Selon la porte parole du groupe : "Nous sommes des femmes mères de familles et habitons dans ce quartier depuis 1972, nous avons construit nos habitations, en 1986, et lors des opérations de restrictions les autorités nous ont donné le choix de rester ou d’avoir des parcelles de terrains et nous avons toujours choisi de rester. Actuellement, nous sommes sommés par la force des autorités locales et nous sommes sous embargo coupé d’eau et d’électricité depuis hier.

Nous voulons transmettre et par le biais de votre tribune au président Aziz qui se dit président des pauvres que nous sommes sous embargo et on lui demande de lever ce blocus et de trancher entre les citoyens pauvres et l’administration locale".

Abdelwedoud, Nouadhibou, Canalrim

Source :
Canalrim (Mauritanie

Boghé accueille Craig Esherick (assistant Professor Sport Management) Entraîneur Basket Ball aux Etats-Unis D’Amérique.





Il était onze heures plus à la mairie de Boghé, lorsqu’une délégation américaine conduite par Craig Esherick, entraîneur d’une grande renommée aux Etats unies d’Amérique (assistant Professor Sport Management, school of recreation, Heath, and Tourism, Center For Sport Management) de l’Université George Mason en Virginia aux USA, foule le sol de Boghé.

L’objectif de cette visite amicale est de rencontrer la Famille du Basket Ball du Département de Boghé, échanger des expériences dans cette discipline qui a son propre langage.

Le Maire de Boghé Mr Bâ Adama Moussa, en compagnie des entraîneurs du Basket, des anciens joueurs, des joueurs actuel, des encadreurs et dirigeants du Basket Ball ont accueilli cette délégation, l’entraîneur de l’université de George Mason était accompagné de Janie Ravetz conseiller, chargé des Relations Publiques à l’Ambassade.

Rappelons que ces derniers viennent de Nouakchott et de Rosso, pour le même objectif. Après avoir visité le Bureau du Maire, ils ont tenu un débat de discussion dans la salle de Réunion de la commune, plus d’une vingtaine d’individus de la famille Sportive du Basket ont participé.

Mr Craig Esherick a d’abord remercié l’assistance de son accueil combien chaleureux, avant ensuite de retracer sa Biographie et tout ce qu’il a fait pour cet art ( le basket ball), l’une des grandes chances qu’il a eu dira –t-il « c’est d’être entraîneur assistant aux jeux olympique en 1992 en Corée », il a recruté en Afrique deux joueurs sénégalais à Dakar qui sont : Cheikh Yahya Dia à Dakar et à Thiès Boubacar Aw, au Cameroun aussi il a par la suite eu un grand joueur de basket congolais très célèbre du nom Moutombou.

« Je suis venu pour rapprocher les gens et développer le basket avec l’expérience que j’ai eu, ce soir nous allons travailler sur le terrain, en vous enseignant les nouvelles techniques du Basket Ball, j’ai eu 2 séances entrainement avec les basketteurs à Nouakchott, une séance avec les basketteurs de Rosso, et vous, une séance de 2 heures de temps ce soir à 17 heures.»

Les jeunes Basketteurs et entraîneurs ont posé des questions au Professeur et entraîneur Américain, sur les fondamentaux du Basket, comment diriger un match de séance d’entraînement, comment un entraîneur doit être (son tempérament) et d’autres questions diverses sur le Basket aux USA.

Le maire et ses hôtes sont allés visiter le terrain de basket à L’Escale qui se trouve au stade municipal (Ponguél Koddé), ensuite le grand terrain de Basket à Boghé Dow (au Lycée). Vers dix-sept heures, le terrain de basket du lycée grouillait déjà du monde les jeunes filles basketteuses, les jeunes garçons (basket mini), les Senior, entraîneurs et dirigeants étaient sur place.

Des Séances d’Entraînement commencèrent par : courir avant étirement, drible par main droite et gauche, feinte de corps avec le ballon, feinte entre jambe, pivoter main gauche et droite, les Systèmes de Passe, passe drible croisée, passe au rebond, passe en cloche, une longue passe.

Et à la fin des séances de tirs par des groupes constitués. Avant de quitter le terrain, Mr Craig Esherick a exprimé sa satisfaction de voir ces jeunes dans leur perspective : « ils ont du talent et peuvent allez très loin, il suffit de volonté et d’engagement.». Le maire a remis aux responsables des jeunes Basketteurs, un lot sacs à dos offert par la délégation Américaine.

Il a félicité cette jeunesse et a demandé aux jeunes Basketteurs de beaucoup travailler pour un avenir meilleur et surtout la discipline. Un dîner organisé par les basketteurs et les membres de la ligue : pape Moctar, Sada Ismaila, cheikh Birane, Samba Niang, Thierno Diouf dit Thié, Alassane Dia, et Baidy Boye chez le maire a mis fin à cette soirée et ils offrirent une paire de chaussures babouche et « Tingaadé » chapeau typiquement Africain.

Enfin, le rendez est pris au mois de Décembre prochain, pour le tournoi de Basket Ball dédié à la mémoire de Mama Mint Abdel Kader défunte épouse du Général Felix Négri chef d’état major de la Garde Nationale.

Diop Mohamedou Abou CP
Le Véridique au Brakna.
diopmohamed2008@yahoo.fr


Source :
Diop Mohamedou Abou

Tourisme dans le Sahara et le Sahel : Point Afrique jette-il l’éponge ?



Point-Afrique - initiateur des vols sur Gao (1995), Agadez (1996), Atar (1997), la Libye (1999), Tamanrasset (2000), Djanet (2001), Timimoun (2008) se doit, en raison des circonstances actuelles, de stopper net les 4/5e de son activité. Cette décision émane de son Président Maurice Freund qui dans une newsletter (N°39), fait une analyse de la situation sécuritaire dans le Sahara et le Sahel et du bilan de sa société.

« Nous avons perdu une bataille contre AQMI. Pour l’instant, nous devons réduire la voilure», note le président de Point Afrique. Au regard de la situation qui prévaut dans le Sahel, Point-Afrique a décidé de suspendre ses vols en direction de la Mauritanie jusqu’à Noël.

De faire une vérification et un état des lieux en octobre et si les conditions sont réunies, d’approfondir des formations sécuritaires des guides et des chameliers et un renforcement des moyens de communication.

En sus de la suspension des vols en direction de la Mauritanie, Tamanrasset, Djanet et Timimoun(Algérie), Agadez (Niger), Gao (Mali) observeront un arrêt total, d’après Maurice Freund. Par ailleurs, il a annoncé le maintien des activités au sud de Niamey (Niger), Mopti et en pays Dogon (Mali). Maurice Freund fait un bilan de Point Afrique et parle de son avenir dans le Sahara et le Sahel.

Concernant les causes de cette décision, Maurice Freud affirme.

Cette décision draconienne découle de l’accélération ces dernières semaines de la montée en puissance des cellules terroristes au sud de l’Algérie, au nord du Mali et du Niger. Certains de nos confrères ont décidé de maintenir leur offre sur l’Algérie, pour laquelle il est vrai la demande reste encore forte... Sans vouloir nous plier sans discussion aux recommandations des Affaires Etrangères du quai d’Orsay, force est de reconnaître que le danger est devenu démesuré. Bien que téméraire (je l’ai prouvé à maintes reprises), je ne suis pas fou.

Pour avoir été pourfendeur des règles établies et jusqu’au boutiste des causes les plus perdues, force m’est de reconnaître que l’adversaire est d’une dangerosité nauséabonde et les risques incommensurables. Ma déontologie m’interdit de chercher à relever un tel défi!

C’est donc en toute humilité que j’ai décidé que cet hiver Point-Afrique n’ira que là où nous sommes raisonnablement sûrs de la sécurité et où nous sommes protégés par la population locale (ce qui n’est plus vrai malheureusement dans certaines zones spécifiques). Il est en effet impossible de jouer avec la vie des gens, tant ici que là-bas. Et pour la Mauritanie: affaire à suivre!

Une Analyse de la situation.

Le phénomène des prises d’otages a débuté vraiment vers 2003 dans le sud algérien. Une opération menée par Abderrarak el-Para (ancien officier de l’armée algérienne) dont l’adjoint n’est autre qu’Abdelhamid Abou Zeid, l’actuel émir qui opère à la frontière algérienne au nord-est du Mali, dans les montagnes de l’Ifoghas.

Aujourd’hui trois émirs, pas toujours d’accord entre eux, sont les principaux leaders d’AQMI (branche maghrébine d’Al Qaida). Leur chef (Abdelmalek Droukdel) dirige le mouvement depuis la Kabylie. Le quatrième et dernier émir en date, Abdelkrim, surnommé Taleb, est touareg et ancien imam de Khalil au Mali. C’est l’un des rares émirs non algérien et il règne sur un groupe de soixante hommes.

Si la population touarègue dans sa grande majorité n’est en aucun cas complice des terroristes et n’est pas attirée par leur fanatisme religieux, force est de constater que de jeunes touaregs rejoignent cette nébuleuse et lui prêtent main forte (appât du gain? engagement sincère? le choix des motivations est vaste...). Parmi les terroristes tués lors de l’assaut de l’armée mauritanienne au nord du Mali de ces dernières semaines, on dénombre quatre touaregs!

L’un de mes amis, Ag Aroudeni, frère de l’amenokal des Oulmeliden (la plus importante tribu touarègue) m’avoue «ne plus comprendre». Et m’a fait part de son inquiétude, car depuis quelques temps dans sa commune (grande comme cinq départements français!) il voit s’installer des prêcheurs, certains originaires du Pakistan, venus enseigner le salafisme. Leur prêche s’accompagne de construction de puits, d’aide aux populations et bien sûr de la construction de mosquées. Ils ne sont pas terroristes, mais ils en font le lit en instrumentalisant l’Islam à des fins politiques.

Il y a peu de temps, les membres d’AQMI n’étaient qu’une poignée de cent à deux cents hommes. Aujourd’hui ils approchent, voire dépassent les mille combattants... et des cellules dormantes naissent partout!

L’influence d’Aqmi en Algérie, au Mali et au Niger.

Les problèmes sont similaires dans ces trois pays, où les gouvernements n’accordent aucune confiance à leurs ressortissants touaregs (et vice-versa). Alger se méfie du sud, Bamako et Niamey se méfient du nord. Les deux rébellions touarègues de 1990 et de 2007 n’inspirent pas - de part et d’autre - une franche coopération.

Plus grave: les touaregs sont divisés (on les a divisés pour mieux régner?). Certains chefs de ces rebellions se sont vu offrir des postes importants dans les administrations et les ex-combattants de base ont été laissés pour compte. Cela crée des frustrations, de la jalousie, voire de la haine.

Pire: une certaine élite aux gouvernes de ces pays, trempe dans les divers trafics cités. Les sommes d’argent générées sont colossales et chacun y trouve son dû. AQMI joue les «parrains» en protégeant ces activités illégales et prélève sa dîme. Des complicités s’installent.

L’extrême pauvreté et l’absence d’avenir servent de catalyseur aux jeunes pour lesquels il n’y a plus foi, ni loi. En perte d’identité et de dignité, leur haine de l’Occident - vu comme le prédateur de leurs ressources minières - enfle. La présence de nos militaires sur le sol nigérien est ressassée en boucle par les chaînes de télévision. Quelle humiliation pour un pays souverain!

En Mauritanie.

Le cas de ce pays apparaît bien différent. Déjà, il n’y a pas de problème de confiance entre le nord et la capitale. C’est le seul pays où les tribus nomades sont maîtresses de leur destin. S’il est vrai que l’avant-dernier gouvernement avait, pour des raisons d’équilibre politique, une tendance à fermer les yeux, voire à favoriser certains partis prônant un régime islamiste, il n’en est plus de même aujourd’hui. Le nouvel homme fort, le général Aziz, s’est engagé dans une lutte sans merci contre l’intégrisme et ses violences.

Il agit de manière assez efficace en jouant sur trois leviers: la Lutte contre la pauvreté: la mobilisation d’imams, l’armée dispose de véhicules neufs, de stocks de carburants et les consignes sont strictes. Si la totalité du pays n’est pas encore quadrillée, d’importantes zones sont quasi hors de portée d’une quelconque intervention d’AQMI.

Action du Point-Afrique dans l’Adrar mauritanien.

A l’automne dernier, après consultation du Premier Ministre mauritanien, nous avons pu engager- en concertation avec les autorités chargées de la sécurité - une formation de tous les guides de l’Adrar, qui ont été équipés de balises Argos. les échanges d’une heure, au printemps dernier, avec le chef de l’Etat mauritanien, m’ont permis de mesurer l’importance qu’il donne à cette lutte sans merci. Il m’a également confié son souci de voir le tourisme se maintenir en raison de l’impact indéniable de cette activité dans la lutte contre la pauvreté (son autre fer de lance).

Qu’en est-il du devenir de Point-Afrique?

Il n’en reste pas moins que les décisions prises auront un impact économique inévitable sur les hommes et les femmes qui, de ce côté-ci de la Méditerranée, font vivre l’entreprise. Les plus observateurs parmi vous en auront peut-être noté les premières conséquences, telles que la fermeture de nos bureaux de Marseille ou la réduction de l’amplitude horaire d’ouverture de notre agence parisienne. Encore ne s’agit-il là que de signes avant-coureurs d’autres replis à venir - malheureusement inévitables dans la conjoncture actuelle. Nous ne pouvons pas préjuger de l’avenir. A l’heure actuelle, il apparaît fort sombre. Mais nous ne baissons pas les bras.

La situation de l’entreprise reste saine. Nous n’avons pas de dettes, nous ne dépendons pas des marchés financiers. La crise qui couve depuis maintenant plus de deux ans a amoindri notre trésorerie, elle ne l’a pas asséchée - au prix d’une sévère cure d’amaigrissement. Demeure l’envie de continuer à nous battre. Aujourd’hui plus que jamais, il nous apparaît impensable de déserter le champ des relations Nord-Sud et de l’abandonner aux seuls bruits de bottes, aux seuls intérêts cupides qui semblent désormais la marque de fabrique d’une certaine politique française, et plus largement mondiale.

Compte Rendu Dialtabé


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

jeudi 30 septembre 2010

URGENT : La chaine Al-Jazeera diffuse des images des otages français enlevés au Niger




La chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera a diffusé des images des sept otages, dont cinq Français, enlevés le 16 septembre au Niger. Le rapt avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

La chaîne Al-Jazira a diffusé jeudi une image qu'elle dit être celles des sept otages, dont cinq Français, enlevés au Niger il y a deux semaines par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

L'image est accompagnée, selon Al-Jazira, d'un enregistrement sonore où plusieurs personnes répondent à tour de rôle à des questions posées en français par un inconnu.

La chaîne n'a toutefois pas encore diffusé cet enregistrement. Sur cette image, on peut voir sept personnes assises à même le sol, sur un terrain sablonneux, et des hommes en armes se tenant derrière elles. L'une des personnes a le visage flouté, ce qui indique qu'il pourrait s'agir de la seule femme du groupe, les jihadistes ayant l'habitude de ne pas montrer les traits des femmes dans leurs vidéos ou documents filmés.

Au moins quatre otages, présentés comme des Français, sont notamment interrogés sur leur état-civil et les circonstances de leur enlèvement, a indiqué à l'AFP une source de la rédaction d'Al-Jazira qui a visionné l'enregistrement.

Al-Jazira n'a pas précisé pas à quelle date les photos avaient été prises. Ces images, si leur authenticité est prouvée, constitueraient la première preuve donnée par les ravisseurs que les otages sont en vie. Sept personnes, dont un cadre d'Areva et son épouse, tous deux de nationalité française, et cinq employés de Satom (trois Français, un Malgache et un Togolais) ont été enlevés à leur domicile à Arlit (Niger) dans la nuit du 15 au 16 septembre.

Leur enlèvement a été revendiqué par Aqmi. Selon une source malienne, les otages sont "détenus entre les déserts malien et algérien", dans la zone du Timétrine, une région de collines désertiques dans le nord-est du Mali, à une centaine de kilomètres de la frontière algérienne.


www.cridem.org


Source :
France24

Les pays du Sahel intensifient la lutte contre Aqmi.




La coopération entre les pays du Sahel aux prises avec al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) semble s'accélérer. Mercredi, une réunion des chefs des services de renseignement d'Algérie, de Mauritanie, du Niger et du Mali s'est tenue à Alger.

Elle devait conduire à la mise en place d'un centre censé centraliser les informations sur la nébuleuse islamiste. Ce sommet inédit, qui intervient trois jours après une autre réunion régionale, celle des chefs d'état-major à Tamanrasset, devrait permettre de compléter le dispositif régional de lutte contre le terrorisme.

«Il semble qu'il y ait une certaine prise de conscience des dangers que fait courir Aqmi au Sahel», se réjouit un Occidental à Bamako.

Pourtant, les militaires et diplomates occidentaux restent prudents. Souvent annoncée, la coopération régionale est toujours vacillante. Le quartier général de Tamanrasset regroupant les quatre armées, officiellement opérationnel depuis avril, est dans les faits loin de l'être. «Nous sommes tous d'accord pour lutter contre le terrorisme, mais nous devons nous entendre au millimètre près sur le comment», a reconnu l'un des respon­sables militaires. L'entente pourrait être complexe. Les quatre pays n'ont pas une approche commune du danger. «En fait, le Mali, la Mauritanie ou le Niger manquent de moyens. La clef du problème est entre les mains d'Alger, qui semble moins pressé d'agir», tranche un diplomate africain.

Chasse gardée algérienne.

L'Algérie, puissance régionale, est la seule à disposer des forces militaires, du matériel et de l'expérience pour engager une offensive contre les groupes terroristes. L'armée dispose en outre de puissants relais dans tout le nord du Sahel. «Les Algériens n'ont pas attendu les enlèvements pour agir sur leur flanc sud», rappelle Kader Abderrahim, de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).

Ils ont servi d'intermédiaires au Mali lors du règlement du conflit touareg en 2006 et ont gardé des contacts avec ces groupes qui évoluent sur les mêmes terrains qu'Aqmi. Paris, qui entretient des relations tendues avec Alger, ne manque d'ailleurs jamais de souligner l'importance qu'il accorde à ce pays.

Malgré tout, l'Algérie tarde à jouer ce rôle prépondérant. La presse algérienne, comme les journaux maliens, est très critique à l'égard des pressions des pays occidentaux, accusés de ne voir que leurs intérêts.

Le versement de rançons pour la libération d'otages, qui renforce les terroristes, est un autre point d'achoppement, tout comme le déploiement de troupes françaises au Niger. «Alger ne veut pas voir de forces armées sur son territoire. Il y a un problème de souveraineté exacerbé qui fait qu'à un moment ça bloque», analyse Jean-François Daguzan, de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).

Mais la susceptibilité à l'égard de l'Europe n'est pas le seul frein. La mise en place d'une cellule de renseignements basée à Alger, se heurtera d'entrée à la volonté de certains d'élargir le cercle à d'autres pays : Maroc, Tchad et Libye. Or l'Algérie, en froid avec le Maroc, se refuse à l'intrusion de Muammar Kadhafi dans ce dossier.



www.cridem.org


Source :
Figaro (France)

Intempérie /L’école 5 de Tidjikja encore sous les eaux



Certains quartiers de Tidjikja ont été littéralement inondés suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville et qui ont occasionné d’importants dégâts aussi bien pour les domiciles privés que pour les édifices publics. Des murs d’enceinte et des bâtiments en entier ont été détruits dans les quartiers de Zira, Z’reibat, Bamoyra, Laadeila, Ghaadaa. L’ancienne bâtisse de la mairie de Tidjikja, elle-même, n’y a pas échappée : une partie de sa façade nord s’est affaissée mettant en danger le reste du bâtiment. Mais c’est surtout à Z’reibat où les dégâts ont été plus ressentis avec la formation d’un immense lac inondant toutes les habitations alentours. En effet, les eaux du lac ont submergé les boutiques du marché voisin avant de prendre possession de la cour et des locaux de l’école 5 ainsi que le domicile du Directeur de la sureté régionale.
Plus de vingt jours après cette inondation, les eaux continuent encore à envahir les locaux de l’école 5 compromettant la rentrée scolaire qui y est prévue comme pour le reste des écoles du pays, le 3 octobre 2010. Selon le Hakem de Tidjikja Sid’ Ahmed Ould Houweibib, une mission de l’ENER a visité l’école et promis d’envoyer une équipe et du matériel pour évacuer les eaux et assainir les lieux mais cette équipe tarde encore à arriver. La mairie de Tidjikja a fait montre, de son côté, de beaucoup de volonté pour apporter son appui aussi bien pour évacuer les eaux au niveau de l’école 5 que pour soutenir les sinistrés mais ses moyens sont limités pour pouvoir faire face efficacement à tous ces défis. Lors d’une réunion municipale présidée par le maire de Tidjikja, les sinistres occasionnés par les pluies été au menu de la rencontre. La liste des sinistrés a été dressée et remis à l’administration en prélude d’une opération de distribution de vivre qui sera engagée par le CSA au cours de cette semaine.
D’autre part, force est de souligner que les pouvoirs publics ont affiché un silence coupable face aux dégâts occasionnés à Tidjikja par la pluie. Cette attitude de démission est douloureusement ressentie par les populations locales laissée à elles-mêmes par un pouvoir que d’aucuns, ici, n’hésitent pas à qualifier de rancunier.
Khalil sow Cp/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr

mercredi 29 septembre 2010

Mercenaires à la solde de Aqmi Un chercheur américain confirme le recrutement des «vétérans » du Polisario.



J. Peter Pham est un professeur à James Madison University à Harrisonburg, dans l’Etat de Virginie. Il a à son actif plusieurs publications et études sur l’Afrique et le Moyen-Orient. Dans une publication récente, il évoque le rôle indéniable du mercenariat qui renforce les capacités destructrices de l’Aqmi dans la région, rendue facile par le recrutement de mercenaires. Il pointe du doigt les «vétérans» du Polisario.

Pour J. Peter Pham, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’organisation terroriste Al Qaeda recrute de plus en plus de mercenaires aguerris pour parvenir à ses fins notamment pour renflouer ses caisses par les rançons versées par les pays européens dont les ressortissants sont kidnappés par ces mercenaires à la solde de Al Qaeda.

J. Peter Pham, qui alerte sur la gravité de cette tendance au recrutement dans les terreaux qui s’offre à l’organisation terroriste, cite entre autres le cas d’Omar Sahrawi.

Mais pour lui Omar Sahrawi n’a jamais fait partie de l’organisation de Al Qaeda au Maghreb Islamique (Aqmi). Il s’agirait bien selon lui d’un membre influent de l’oligarchie militaire du Polisario qui depuis de longues années déjà avait offert ses services à cette organisation et aux trafiquants de tout acabit. J. Peter Pham cite le cas de Omar Sahrawi convaincus en même temps que trois autres vétérans du Polisario, à savoir, Mohamed Salem Mohamed Ali Ould Rguibi, Mohamed Salem Hamoud et Nafii Ould Mohamed M’Barek, comme partie visible de l’iceberg.

Le rôle de Omar Sahrawi, dans le cadre de la prise d’otages espagnols de Accio Solidaria et de l’échange qui a suivi leur libération, conforte le chercheur dans ses analyses sur les liens étroits entre ces mercenaires « payés par Mokhtar Belmokhtar, Khaled Abou al-Abbas, Laâouar », commandant l’Aqmi au Sud du Sahel. Les mercenaires avaient été payés « pour organiser et exécuter » l’enlèvement des espagnols au profit de cette organisation terroriste.

Le chercheur met encore en évidence la participation de douze autres personnes mises en accusation par le procès de Nouakchott pour leur complicité avérée. Le chercheur regrette d’ailleurs que les tractations pour la libération des espagnols aient permis à Omar Sahrawi de servir de monnaie d’échange en plus des sommes faramineuses déboursées par Madrid pour récupérer ses citoyens de l’emprise des terroristes.

Mieux encore pour J. Peter Pham, l’attaque menée par les forces mauritaniennes et françaises qui ont tué six terroristes en juillet révèle diverses identités parmi les victimes. Toutes auraient été recrutées par l’Aqmi pour leur expérience militaire ou leur parfaite connaissances du terrain.

Même si cette étude ne fait que confirmer les suspicions corroborées par l’arrestation de Omar Sahrawi et de ses acolytes dans l’enlèvement des espagnols en Mauritanie, elle n’en offre pas moins une nouvelle intrigue sur les raisons de l’engagement des mercenaires dans le camp de la nébuleuse terroriste. Malgré les démentis «officiels » du Polisario, dépêchant des missions à Nouakchott, après l’arrestation du principal inculpé, la citation de «L’homme du désert » (Omar Sahrawi) dans l’enlèvement des otages espagnols, la revendication de sa libération par l’Aqmi ainsi que son implication présumée dans les trafics illicites prouvent que les mercenaires acquièrent un statut dangereux dans l’échiquier militaro-financier de l’Aqmi.

Les frontières mauritaniennes pendant longtemps poreuses à ces activités sont de plus en plus sécurisés notamment depuis la mise en place en décembre 2009 du corridor de sécurité et le démantèlement en février 2010 d’une colonne armée jusqu’aux dents, en possession de plusieurs tonnes de cocaïne. C’est peut être aussi pour cette raison –depuis que l’étau s’est resserré contre elle- que l’Aqmi tente de porter un coup dur au pays.

Mais pour J. Peter Pham, tous les pays de la région n’ont pas le même agenda face à cette dynamique de «prises d’otages qui offre aux terroristes les moyens dont ils ont besoin» pour continuer d’exister. Alors à qui pourrait profiter de cette anarchie terroriste aux frontières des Etats ? That’s the big question. De la réponse à cette interrogation fuse aussi celle en rapport avec l’efficience de la mise sur pied d’un commandement unifié de lutte contre le terrorisme dans la sous-région.

Jedna Deida



Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Tous unis face à la menace terroriste




Le président de la République Islamique de Mauritanie s'est engagée à combattre avec tous les moyens disponibles le terrorisme et à l'éradiquer de notre pays; ce combat est tout à fait justifié car le fléau du terrorisme et de l'extrémisme est étranger à nos coutumes et contraire aux principes fondamentaux de notre sainte religion.

La mise en saine réalisée par l'Aqmi ne trompera pas le peuple mauritanien; son armée sera de plus en plus vigilante et combattra avec vigueur les groupuscules de l'Aqmi même en dehors des frontières de notre pays. La stratégie militaire adoptée par nos forces armées et de sécurité est la plus sûre car il faut détruire le noyau de ce mal là où il est et non attendre qu'il ne vienne vers nous.

Le peuple mauritanien doit s'unifier et mettre de côté ses divergences politiques pour soutenir nos vaillantes forces armées dans ce noble combat; nous ne sommes pas un pays doté de beaucoup de moyens financiers et matériels; notre économie est encore en compétition.

Nos moyens de défense militaire sont assez limités, mais notre engagement est plus que jamais ferme et avec la miséricorde de Dieu et de son prophète Mohamed "Alleyhi Al Salatou we Salam" nous vaincrons.

Les derniers combats menés par notre armée contre des colonnes de l'Aqmi l'ont bien prouvés et la Mauritanie peut être sûre de remporter la victoire, car elle dispose d'un peuple uni, d'une armée décidée et adaptée au terrain abritant les éléments de l'Aqmi, mais surtout d'un engagement politique maintes fois rappelé et réaffirmé par le président de la République.

SM Lehlou

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Insécurité au Sahel: Le renseignement de la région réuni à Alger.




Les patrons du renseignement d'Algérie, Mauritanie, Niger et Mali devaient se réunir ce mercredi à Alger dans la plus grande discrétion pour mettre en place un centre commun de renseignement afin de lutter contre l'augmentation des actes terroristes dans la région du Sahara-Sahel.

L'annonce de cette rencontre de source bien informée à Bamako la veille n'avait toujours pas été confirmée officiellement par Alger qui maintient un black out total à ce sujet, mais la presse algérienne y consacre mercredi de longs commentaires.

Ces discussions sécuritaires suivent une série d'enlèvements de ressortissants étrangers au Sahel, dont le dernier a eu lieu à la mi-septembre au Niger: sept étrangers (cinq Français, un Togolais et un Malgache) du groupe nucléaire français Areva et d'un sous-traitant.

Les enlèvements ont été revendiqués par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Paris s'est dit prêt à négocier, tandis qu'une source malienne impliquée dans les négociations indiquait mardi qu'ils étaient "en vie". Les otages seraient actuellement détenus dans le désert aux confins de l'Algérie et du Mali. La réunion a lieu trois jours après celle des chefs militaires des quatre pays à Tamanrasset, dans le sud algérien, en conseil de comité d'état-major opérationnel conjoint.

"A cette rencontre, il y a eu des divergences et des points d'accord. Nous sommes tous d'accord qu il faut lutter contre le terrorisme. Maintenant nous devons nous entendre au millimètre près sur le comment", expliquait mardi à l'AFP à Bamako un responsable des pays participant, donnant un peu le "la" de la réunion d'Alger.

Le quotidien algérien Liberté cite, parmi les problèmes auxquels le Niger, le Mali, l'Algérie et la Mauritanie sont confrontés pour unir efficacement leurs efforts de lutte anti-terroriste, l'influence "des pays occidentaux soucieux uniquement de leurs propres intérêts". Le quotidien reproche à l'Occident notamment de ne pas partager avec la sous-région ses renseignements obtenus par des moyens technologiques sophistiqués, telles les photos satellitaires.

Dans la lutte anti-terroriste, les journaux reviennent sur le discours du président Abdelaziz Bouteflika, lu la veille devant l'Assemblée générale de l'Onu par son ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci. Le président y appelle à l'arrêt du versement de rançons et de l'élargissement de terroristes en échange de la libération d'otages.

Le payement de rançon "est absolument condamnable" et "constitue une source importante de financement du terrorisme", dit-il. Quant à l'élargissement de terroristes, la France avait été dans le collimateur de l'Algérie lors de la libération en février de son otage Pierre Camatte, détenu durant trois mois. Sa libération était intervenue après celle, exigée par Al-Qaïda, de quatre islamistes -deux Algériens, un Burkinabé et un Mauritanien- arrêtés en avril 2009 dans le nord du Mali où ils étaient détenus.

Et après l'enlèvement de cinq de ses ressortissants, la France est maintenant soupçonnée par la presse algérienne d'être prête à payer une rançon. C'est une "manière de faire", dit le Quotidien d'Oran, que les "militaires de la région" considèrent comme "contreproductive en matière de lutte anti-terroriste".

Pour l'heure en tout cas côté français, il a été annoncé que la présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, se rendra jeudi et vendredi au Niger. Elle y rencontrera notamment les salariés du groupe nucléaire à Arlit, dans le nord, où les otages avaient été enlevés dans la nuit du 15 au 16 septembre.


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Source :
AFP via Google

La Mauritanie entame des négociations avec Abou Zeid.




Les autorités mauritaniennes ont procédé à la libération de 27 contrebandiers maliens, membres des groupes de trafiquants de drogues. Ces derniers ont quittés la prison centrale de Nouakchott dans la soirée de lundi.

Ils ont été livrés aux autorités maliennes qui les a livrée à son tour à l’organisation du groupe salafiste pour la prédication et le combat, activant dans la région du Sahel, dans le cadre d’un éventuel échange contre les otages français kidnappés le 21 septembre dernier au Niger.

L’armée mauritanienne avait menée au mois de février dernier, une opération militaire contre les groupes terroristes, pendant laquelle trois éléments ont été éliminés et le reste arrêtés, une importante quantité d’armes et de drogue a aussi été saisie.

Présentés devant le tribunal, ces derniers ont été accusés de commerce et trafic de drogue et soutien aux terroristes, mais ils ont été libérés sans qu’il y ait eu de procès.

Selon les spécialistes du dossiers, les autorités françaises auraient ouvert la porte des négociations avec le groupe de Abdelhamid Abou Zeid, émir de la phalange Tarik Ibn Ziad, responsable du kidnapping des ressortissants français, employés de la compagnie Areva, au Niger. Ces dernières ont exprimés leur désir de négocier avec les terroristes dans le but d’assurer la sécurité de ses ressortissants.

Le président Nicolas Sarkozy a déclaré, il y a deux jours, que la France est prête à discuter bien qu’elle n’ait eu aucun signe sur la possibilité d’entreprendre des négociations. Les trafiquants que les autorités mauritaniennes ont libérés ces derniers jours seront sans doute livrés à l’organisation terroriste en échange des otages français.

Par ailleurs, beaucoup s’interrogent sur la libération par Nouakchott de ces trafiquants qui entretiennent des relations avec l’organisation terroriste, arrêtés sur son territoire alors qu’il s’apprêtaient à faire passer d’importantes quantités de drogue et d’armes, alors qu’ils n’ont pas été jugés, si elle n’est pas impliquée dans des négociations entre différentes parties qui oeuvrent pour la libération des otages français détenus par Abou Zeid, avant que celui-ci ne change d’avis, comme ça avait été le cas avec le ressortissant britannique Edwin Dyer, exécuté après que Londres ait refusé de négocier et aussi le ressortissant français Michel Germaneau qui a été tué après le raid aérien franco-mauritanien qui a causé la mort de six terroristes.

Ce marché n’est pas le premier puisque Nouakchott s’est déjà pliée aux exigences de Madrid et les marchandages de Bamako lorsqu’elle a livré le terroriste Omar le Sahraoui au Mali qui l’avait à son tour livré à l’organisation terroristes en échange des otages espagnoles.

Dalila B.



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Source :
Ennahar (Algérie)

Mauritanie: le groupe pétrolier Total passe aux ' tests ' de production




Le groupe pétrolier français Total, qui avait débuté en 2009 un forage de prospection dans le bassin de Taoudenni (nord-est de la Mauritanie), va entamer une phase de "tests" des hydrocarbures découverts, a annoncé mardi à Nouakchott un de ses représentants.

"Nous allons rentrer, dans les jours qui viennent, dans la phase de tests, c'est-à-dire que l'on va mesurer la qualité et la quantité des hydrocarbures", a affirmé le directeur Afrique du Nord de Total, Jean-François Arrighi de Casanova, au sortir d'une audience avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz.

"D'ici quelques semaines, j'espère que nous aurons plus de choses à dire sur ce sujet. Pour l'instant, nous attendons, mais nous sommes confiants", a-t-il ajouté, devant la presse.

ses de test'

M. Arrighi a indiqué que sa société venait d'achever un forage au "Ta8" de Taoudenni, au nord-est de Ouadane, et qu'il était venu en informer le président mauritanien.

En 2005, Total avait signé deux contrats de partage de production avec l'Etat mauritanien sur les blocs Ta7 et Ta8 de ce bassin de Taoudenni.

Puis, en 2008, Total avait cédé à la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach une participation de 20% dans les permis Ta7 et Ta8, et 20% encore à la société nationale du Qatar, Qatar Petroleum International.

TOTAL

Tournoi de football inter saison de Rosso: Ba Madine offre le trophée au vainqueur



Le directeur général de l’Agence nationale d’appui et d’insertion des rapatriés (ANAIR), Ba Madine vient de faire don d’un trophée à la Ligue régionale de football du Trarza. Une sympathique cérémonie de remise du trophée s’est déroulée, lundi matin (27 septembre) dans les locaux de l’ANAIR.

Outre le directeur de l’Agence, on notait la présence du président et du secrétaire général de la Ligue, Yeslem Ould Lahah et Brahim dit Mido. Ce trophée sera octroyé au vainqueur du tournoi de l’Inter saison de Rosso qui mettra aux prises, ce vendredi 1 er octobre, au stade Ramdan, Chebab à l’ ASC N’Diourbel, pour le compte de la finale d la deuxième édition du championnat Nawétane.

Dans un mot prononcé à cet effet, Ba Madine a d’emblée souhaité « bon courage » aux organisateurs du tournoi de l’Inter saison qui ne cessent de soutenir la jeunesse rossossoise. Tout soutien à la jeunesse est un choix pour l’avenir. Ba Madine fait partie d’une génération pour laquelle le sport et surtout le football avait marqué leur vie.

Il a indiqué que Rosso se singularisait au football alors que le basket était l’apanage de Boghé. Ba s’est dit sensible à toute action de nature à redynamiser la pratique footballistique à Rosso et à lui redonner ses lettres de noblesse pour qu’afin Rosso retrouve sa place d’antan de pourvoyeur de générations de footballeurs talentueux. Des 23 ans passés à Nouadhibou, il a pu constater l’étendue des talents des jeunes footballeurs rossossois qui ont évolué dans les principales formations de la capitale économique.

Fin observateur de la scène footballistique, Ba Madine a salué l’apport non négligeable que Diop Babacar dit Ndiobo et Pape Seck ont apporté au football mauritanien sur la scène sous régionale. « Ce n’est pas un hasard que la situation de crise actuelle du football rossossois ne soit identique à celle du football national », fait-il remarquer.

« Pour redorer le blason terni du sport roi, la seule option qui vaille, préconise Ba Madine, ancien joueur amateur, est un retour au travail à la base mais aussi rendre le football obligatoire dans le cursus scolaire ».

Quant à Brahim Diop Mido, il a salué les immenses efforts et soutiens que Ba Madine ne cessent d’apporter à la jeunesse du Trarza. De son coté, le président de la ligue de football du Trarza, Yeslem Ould Lahah, il a magnifié l’action du directeur général de l’ANAIR qui, dit-il, a toujours répondu présent aux initiatives de la jeunesse et des sportifs.

Récemment, il a épaulé les basketteurs de Rosso, lors des phases finales, après avoir mis à la disposition de l’équipe de football de Rosso, durant les éliminatoires de la coupe nationale. Grace à ce soutien, les jeunes se sont surpassés.

En apportant ainsi son soutien à la famille sportive du Trarza, Mr Ba Madine montre son attachement à la jeunesse de sa région et entend ainsi accompagner le vent du renouveau sportif qui souffle sur la capitale de la Chemama, qui fut jadis le vivier du football.

THIAM MAMADOU

Le trésorier adjoint se plaint de ses collègues du comité régional du croissant rouge mauritanien




M. Abderrahmane Ould Bakar, trésorier adjoint du comité régional du croissant rouge mauritanien s’est présenté au bureau de l’AMI à Tiris Zemmour, indiquant qu’il a été élu au sein de ce comité en 2008, qui celui-ci a fait des réalisations considérables à ses débuts, « mais, depuis un certain temps, son action est passée de son cachet humanitaire pour prendre un profil politique et ethnique découverts » a-t-il dit.

Il a également précisé que la nouvelle présidente « Didda Mint Louleid et son adjoint Seyid Abderrahmane Diarra- qui sont deux cadres de l’Alliance Populaire Progressiste – ont orienté l’action du comité vers une composante précise, sur une base politique et raciale » a-t-il expliqué, précisant que pour la trésorière Limeima Mint El Houssein et son adjoint « ils sont devenus hors de la partie».

Il a indiqué par la suite avoir écrit des lettres restées sans suite au président du croissant rouge mauritanien, au wali et au hakem, signalant l’existence d’une quantité de produits alimentaire acheminée pour secourir les sinistrés des inondations de 2008, qui n’est pas arrivée à destination, « ayant été partagée par l’actuel Hakem, la présidente et son adjoint » dit-il, précisant qu’il détient les preuves de ce qu’il avance.

Il a également demandé l’ouverture d’une enquête sur cette affaire. La trésorière Mme Lemeima Mint El Houssein s’est contentée quant à elle de dire qu’elle ne s’est pas entendue avec le groupe et qu’elle a arrêté de travailler avec celui-ci depuis quelques temps ».

De son côté, la présidente du comité Mme Dida Mint Louleid a indiqué que ce problème a été déjà tranché par la présidence du croissant rouge, que le président du CRM a effectué une visite spéciale à cette fin et qu’il « n’est pas d’ordre local » a-t-elle dit.

Agence Mauritanienne d'Information

mardi 28 septembre 2010

Les pluies causent d’importants dégâts matériels dans la localité de Nteichett, 25 km à l’est de Boutilimitt



Mardi, 28 Septembre 2010 14:12

Les pluies et les tempêtes ont occasionné la destruction de 12 maisons et de dizaines d’habitations précaires dans la localité de Nteichette, 25 kilomètres à l’est de Boutilimitt.

A ce sujet, l’imam de la mosquée de cette localité sinistrée, Mohamed Lemine Ould Cheikh Sidi Mohamed a déclaré à Sahara média que les « dégâts matériels sont estimés à quelque 22 millions d’ouguiyas », précisant qu’il n’a pas eu de pertes en vies humaines.



L’imam de la localité a lancé un appel pressant aux pouvoirs publics pour qu’ils jouent leur rôle humanitaire, indiquant que le village « a perdu la moitié de ses capacités vitales », à cause des pluies.



Des précipitations accompagnées de vents forts sont tombées dans la nuit du mardi sur la zone de Boutilimit et ont occasionnées des dégâts d’inégales importances dans les localités dépendant de la moughataa.
Saharamédias

Rencontre des Chefs d’état-major à Tamanrasset: Sortir de l’immobilisme !




Les dernières attaques de l’Armée mauritanienne contre des bastions de l’Aqmi mettent fin à l’immobilisme dans lequel baignait la région soumise à la guérilla de l’Aqmi. Quatre pays, les plus touchés par l’activisme de la nébuleuse, Mauritanie, Niger, Mali et Algérie, amorcent une action commune. Ce noyau devrait être étendu à d’autres pays concernés par ce phénomène.

Jusqu’ici éparse et sans réelle incidence sur la reconstitution des bastions de la nébuleuse terroriste et sur sa menace contre la stabilité de la région, la lutte armée s’organise sur le terrain à la suite de la réunion de Tamanrasett (Sud de l’Algérie) à laquelle ont pris part les premiers responsables des armées en Mauritanie, au Niger, au Mali et en Algérie. Une réunion extraordinaire axée sur la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.

Selon les responsables algériens, s’exprimant à la télévision nationale de ce pays, dimanche, il y a urgence à «se concerter », « à mettre en commun les moyens » et « à favoriser les échanges d’informations».

Tels sont en tout cas les propos du Chef d’état-major de l’Armée algérien, le général Ahmed Gaïd Salah, devant ses pairs des quatre pays présents.

Etendre la lutte à d’autres pays concernés.

Depuis la Conférence d’Alger sur la sécurité dans la région sahélo-saharienne contre le terrorisme des évidences montrent bien que cet effort visant à endiguer le phénomène ne peut ignorer d’autres pays concernés par cette menace. Au nombre de sept (Mali, Niger, Mauritanie, Tchad, Algérie, Burkina Faso et Libye) dont ne prennent part aujourd’hui que quatre à la rencontre extraordinaire de Tamarassett, la vision «intégrée coordonnée et solidaire» de la lutte devrait aussi prendre conscience de l’indispensable participation d’autres pays comme le Tchad, le Nigeria ou encore le Maroc.

Il y a à craindre, qu’à ce stade, les antagonismes entre Etats (Algérie-Maroc) n’aient des relents d’une lutte « chasse gardée ». C’est à l’aune des dépassements de ces clivages politiques entre pays voisins et menacés que la lutte contre Aqmi prendra tout son sens.

Les plus durement touchés.

Même si tout le Sahel n’est pas épargné par les actions parfois spectaculaires de l’organisation terroriste de Al Qaeda au Maghreb Islamique (Aqmi), l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie offrent aujourd’hui le terrain de prédilection pour l’action de cette organisation. Ce phénomène transfrontalier crée d’ailleurs une véritable suspicion sur ses origines et enfonce toute la sous-région dans une ambiance d’instabilité délétère. Après donc évaluation des dangers que fait courir cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de tous les pays de la sous-région, le temps est aujourd’hui à la riposte.

Attaques armées et séries de prises d’otages européens dont les rançons alimentent les caisses de l’organisation terroriste, les pays prennent conscience de la gravité de la situation. Les Chefs d’état-major des quatre pays ont donc eu l’occasion d’évaluer à Tamaransett la menace et les moyens à mettre en œuvre pour y faire face. Ce nouveau conseil de guerre n’a pas pourtant établi de calendrier sur le déploiement des armées sur le terrain encore moins sur les moyens dont chaque pays fera montre.

Mais le premier acte de cette riposte semble être une occupation de l’espace laissé depuis longtemps aux mains de l’organisation terroriste et des bandits de grand chemin qui s’adonnaient aux trafics en tous genres (drogues, cigarettes, armes…). C’est là probablement un premier acquis notamment pour le pays hôte, l’Algérie, qui en invitant à «compter sur nos propres moyens» émettait «diplomatiquement » ses réserves sur la participation directe des français à cet effort de lutte l’Aqmi notamment aux côtés des autorités mauritaniennes, au nom de la souveraineté des Etats.

Il faut néanmoins rappeler que dans le sillage de la stratégie de lutte contre l’Aqmi dans le Sahel, adoptée lors de la réunion d’Alger, le Commandement de ses forces disséminées dans le désert à la traque des activistes terroristes, sera dirigé, à tour de rôle, par chacun des état-major.

Cette opérationnalité suppose également un quadrillage par les forces des pays de leurs propres frontières afin d’éviter des renforts logistiques notamment et des incursions transfrontalières venant d’autres pays non encore impliqués dans cette lutte commune. Alors, un pour tous et tous pour un? Wait and see !

Jedna Deida


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

ANAIR : Communiqué de presse : Cérémonie symbolique de remise de prix au PK 6.



Le lundi 27 septembre 2010, à 10 heures, a eu lieu au site de rapatriés du PK 6, une cérémonie symbolique de remise de prix, au profit d’une coopérative féminine de teinture du site.

Cette cérémonie était présidée par une délégation de l’ANAIR comprenant MM Ndiawar Kane, Mohamed Ould Horma et Souleymane Ould Mohamed Abdellahi, respectivement, Chef du département de l’assistance d’urgence et des AGR, Assistant chargé du contrôle général, du suivi et de l’évaluation et Représentant au Trarza.

Les opérations de teinture, initiées en 2008, ont connu des sorts variés. Et, à l’issue d’une mission d’évaluation de l’ANAIR, l’opération du PK 6 a été jugée satisfaisante. Pour encourager les femmes du site et créer une saine émulation au niveau des autres sites, pour la bonne gestion des AGR et autres actions d’insertion, l’ANAIR a décidé de récompenser les plus méritants.

En remettant à la Présidente de la coopérative, Madame Binta Yéro Sow, la somme de cent mille Ouguiya, au nom de M. Ba Madine, Directeur de l’agence, MM Kane et Horma ont mis l’accent sur la nécessité de redoubler encore d’efforts, afin de porter l’opération au plus haut de la réussite. Ils ont insisté sur la responsabilité des récipiendaires quant à l’exemplarité de cette réussite. Ils ont enfin exprimé toute leur satisfaction, de voir les initiatives et les efforts consentis par l’agence, commencent à porter leurs fruits.


Source :
ANAIR

Des quantités de pluie à l'intérieur du pays


Les quantités de pluie ont été relevées, au cours des dernières 24 heures, dans quelques unes des wilayas du pays selon le réseau administratif de commandement(RAC) du ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation.
Hodh Charghi:
- Timbédra..............................11 mm
- Oum Goufa.............................16 mm
- Djigueni..............................21 mm
- Bassikonou............................05 mm
Hodh El Gharbi:
- Tamchakett............................09,5mm
- Voulaniya.............................01,5mm
Assaba:
- Boumdeid..............................12 mm
- Guérou................................12,5mm
Brakna:
- Lerdi.................................15mm
- Tachott...............................80 mm
- Boufkeirine...........................25 mm
- Ouad Amour............................20 mm
- Dionaba...............................05 mm
- Cheggar...............................10 mm
- Touele................................14 mm
- Aouchorguit...........................07 mm
Trarza:
- Méderdra..............................02,5mm
- Tiguent...............................16 mm
- Taguilalett...........................11 mm
- R'Kiz.................................11 mm
- Tékane................................06 mm
- Boutilimitt...........................32 mm
- Elb Adress............................11 mm
- Arafat................................18 mm
- Bareina...............................30 mm
- Matamoulana...........................11 mm
Tagant:
- Goudhiya..............................18 mm

AMI

Africa Ecorace compte traverser la Mauritanie cette année




Le responsable de la troisième édition du rallye Africa Ecorace, J-L Schlesser a indiqué que les organisateurs de ce raid comptent cette année è apporter de grandes améliorations, en augmentant, notamment, le nombre de participants issus de pays européens et en inscrivant la Mauritanie dans les étapes de ce raid auto-motos.

C’est à l’issue d’une rencontre avec le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, avait déclaré « je crois que nous passerons encore par la Mauritanie, pays qui était et reste encore une terre d’hospitalité, de tolérance et de paix », ajoutant qu’il « espère, de toute façon que la nouvelle édition se passe dans de bonnes conditions ».

Il est prévu que le Rallye, qui doit démarrer à partir de la France le 27 décembre prochain, passe par l'Espagne et le Maroc avant de traverser les terres mauritaniennes en direction de la capitale sénégalaise vers le 9 janvier 2011.




Source :
Sahara Medias (Mauritanie