mercredi 7 juillet 2010

Nouadhibou: Les parlementaires sensibilisent sur l’environnement… :




Six sénateurs et huit députés membres du réseau national de parlementaires et élus locaux de l’environnement (REPELE) a organisé ce 03 juillet à Nouadhibou un atelier de sensibilisation des habitants sur les risques environnementaux et l’importance de la protection de l’environnement.

Plusieurs représentants d’organisations œuvrant dans le domaine ont participé à cet atelier. Le président du réseau, le député Cheikh Ahmed Ould Khliva, a rappelé que la protection de l’environnement est un des axes majeurs de la politique du chef de l’Etat, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

Quand à l’hôte de l’étape, le sénateur de Nouadhibou, Monsieur Mohamed Ould Beibou, il a dit que cette caravane du littoral vise à sensibiliser et conscientiser les populations de la wilaya sur les problèmes environnementaux.

Pour Ould Beibou, la baie de Nouadhibou est polluée par les hydrocarbures et que son assainissement est une priorité. Ceci a des conséquences sur la pêche d’où cette nécessité de sensibiliser les acteurs. Le sénateur a ajouté que les élus ont le devoir moral d’agir pour donner l’exemple.

Le maire de Nouadhibou, Monsieur Mohamed Vadel Ould Aboubekrine a rappelé, quand à lui, que Nouadhibou est une presqu’ile qui subit tous les aléas climatiques et qu’il est du devoir de tout le monde d’agir. Les participants ont suivi des exposés sur le réchauffement climatique et les menaces pesant sur l’environnement. Suite au débat avec les participants, le réseau a promis de prendre en considération toutes les remarques et suggestions pour la préservation de l’environnement marin.

Parmi celles-ci celle concernant l’élargissement de la zone de pêche artisanale et la préservation de la ressource. Les pêcheurs avaient sollicité auprès du réseau une plaidoirie pour l’exonération des hydrocarbures et l’aide aux pêcheurs artisans surtout ceux vivant sur le littoral afin qu’ils continuent à exercer cette activité liée à leur mode de vie .Ces pêcheurs occupent le littoral de Ndiago au Cap Blanc.

Et leur vœu est exaucé

Quarante huit plus tard, une bonne nouvelle qui réjouit opérateurs des pêches industrielle et artisanale tombe : Par arrêté conjoint N 16691 du 04 juillet 2010 du ministère de l’énergie et du pétrole et du ministère du commerce, de l’artisanat et du tourisme, il est stipulé que :

Article 1 : Le fonds de solidarité à incorporer dans le prix de vente pour le Groupement d’intérêt Economique Avitaillement du secteur Pêche (GIE-AHP) et les prix de vente de l’ensemble des opérateurs du secteur de la pêche est fixé comme suit :

Essence : 0 ouguiya par litre.

Gasoil : o ouguiya par litre.

Avant cet arrêté la taxe du fonds de solidarité Nouadhibou était de :

Essence : 20 ouguiyas par litre.

Gasoil : 13.78 ouguiyas le litre.

Cette exonération était une vieille revendication des acteurs de pêche. C’est donc avec soulagement qu’elle a été saluée par la FNP (Fédération Nationale des Pêches). Précisons que la FNP avait été reçue en audience par le président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz à qui elle fait part de cette demande d’exonération.

Le résultat de cet arrêté spécifique est une diminution du prix au litre. Cela va donner un coup de main au secteur quelques jours après la fin du repos biologique 2010.

Rappelons que depuis deux ans, un fonds de solidarité de 12 à 20 ouguiyas sur le litre de carburant a été instauré.

Info source : La Voix de Nouadhibou

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Source :
La Voix de Nouadhibou

Pris sans licence de pêche au large de Ndiago : Des pêcheurs sénégalais arrêtés par des gardes côtes mauritanien.



Deux pirogues venues de Saint-Louis ont été saisies dimanche dernier, au large de Ndiago, par les gardes-côtes mauritaniens et les membres de leurs équipages remis aux gendarmes.

Le poste de Ndiago de la Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer (Dspcm) a arraisonné dimanche dernier, 4 juillet, deux pirogues sénégalaises en action de pêche illégale dans les eaux mauritaniennes. Les deux pirogues et leurs moteurs ont été saisis par le poste, et les membres de l’équipage ont été remis à la gendarmerie.

Les eaux territoriales mauritaniennes sont souvent exploitées illégalement par des pêcheurs sénégalais. Ces derniers, en provenance de Saint-Louis, n’ont pas en général de licence de pêche et tombent souvent dans les filets de la Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer (Dspcm).

L'accord de pêche entre les deux parties octroyait au Sénégal trois cents licences pour les bateaux de pêche de surface, à la condition que 15 % de leurs captures soient débarquées dans les ports mauritaniens. Dix autres licences étaient également accordées au Sénégal, pour les bateaux de pêche industrielle, réservées exclusivement à la capture du thon. En vertu du même accord, la partie mauritanienne se voit accorder cinq licences de pêche industrielle dans les eaux sénégalaises et l’emploi de ses ressortissants à bord des bateaux sénégalais.

La Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer est chargée du contrôle et de la surveillance civile des activités de pêche dans les eaux intérieures territoriales et le plateau continental de la Mauritanie. Sa mission principale reste la surveillance et le contrôle des pêches, mais elle est également chargée de faire respecter les lois et règlements de l'État en mer.

Pour appréhender les pêcheurs fraudeurs, la Dspcm dispose de différents outils dont des patrouilleurs hauturiers, des embarcations (10-12 et 18 mètres), trois stations radars au nord et quatre postes côtiers au sud de Nouakchott, des inspecteurs et un groupe d'observateurs en mer.

La lutte contre les fraudes et trafics illicites en mer est un problème qui préoccupe, à la fois, le Sénégal et la Mauritanie. Au mois d’avril 2009, l’ancien ministre d'Etat, ministre sénégalais de l'Economie maritime, Souleymane Ndéné Ndiaye, était en mission en Mauritanie pour plaider en faveur des pêcheurs sénégalais dont les pirogues avaient été arraisonnées par les gardes cotes mauritaniens. Ceux-ci avaient violé la législation mauritanienne en pêchant dans les eaux territoriales mauritaniennes sans licence.

Mame Seydou Diop

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Source :
Walfadjri (Sénégal)

Début de production à la mine d'Askaf dans « 18 mois »



La société minière Sphere Minerals, spécialisée dans l’exploitation minière en Afrique de l’ouest, se fixe un délai de 18 mois pour démarrer la production à la mine de fer d’Askaf (Nord de la Mauritanie) dont les réserves sont estimées à 319 millions de tonnes.

La société envisage de mettre en œuvre un plan de développement stratégique dont la première phase devrait lui permettre de produire 2 millions de tonnes de fer, rapporte le site spécialisé Mining Weekly consulté par Ouestafnews.

La deuxième phase, celle de l’expansion, devrait permettre la production de 4 millions de tonnes par an, tandis que la troisième, prévue en 2015, devrait amener à une production de six millions de tonnes par an.

Environ 200 millions de dollars (soit plus de 100 milliards de francs CFA) sont nécessaires pour la première phase du projet d’exploitation dont le démarrage est prévu dans le quatrième trimestre de l’année 2011.

Selon Mining Weekly, l’objectif de Sphere Minerals, société basée en Australie avec une filiale en Mauritanie, est de profiter de la montée actuelle du prix du fer.

Le flux de capitaux généré par la première phase, qui est en avance de 18 mois sur le programme initial, devrait financer la phase d’expansion d’un coût de 320 millions de dollars (plus 160 milliards de francs).

Depuis l’époque coloniale, la Mauritanie a toujours été un grand producteur de fer, selon des recherches effectuées par Ouestafnews.

Toutefois, en 2009, la production de fer avait chuté d’environ 9 % en raison de la crise financière internationale et de la baisse de la demande sur les marchés internationaux.

La production de fer en Mauritanie avait commencé par la région de Zouérate, région qui doit d’ailleurs son existence à la découverte de ce minerai.

Avec une production annuelle estimée à plus de 10 millions de tonnes, la Mauritanie se situe au 13ème rang mondial et le fer constitue la principale sources de devises pour le pays.

Ouestaf

Jeunesse AJRMDJ à l’Espace culturel Dadié de Socogim : : «Les jeunes de Maghama font la différence»




Samedi dernier, à la Socogim, l’Espace culturel retentissait au rythme de sketchs, de pièces de théâtre et de poésie. Un «plat», garni de variétés culturelles, était servi au public par l’Association des jeunes ressortissants de Maghama pour le développement (AJRMD).

L’AJRMD, association apolitique dont l’objectif est «le développement de Maghama, indispensable pour l’épanouissement de la Mauritanie», a également animé un débat sur la «Place de l’Homme dans la société».

Parmi les invités, il y avait Bâ Mamadou Alassane, président du parti PLEJ et Abderrahmane Ould Ahmed Salem, directeur de la Maison des cinéastes, qui n’a pas manqué de saluer l’initiative «Les jeunes de Maghama font la différence.»

De son côté, Abdou Mbodj, vice président de l’AJRMD, a déclaré : «Nous sommes réunis pour échanger et tirer des conclusions à appliquer pour le développement de Maghama au plan éducatif, sanitaire, hygiénique, et autres. Notre thème cette année, c’est la «Place de l’Homme dans la société» pour mettre en exergue les droits et devoirs ainsi que le rôle social et religieux de l’Homme.»

C’est ainsi qu’à été entamé le débat qui a permis à Samba Diengui Barray de retracer l’histoire du pays, pour bien définir le rôle des ressortissants de Maghama. Il a cité l’exemple de El Hadji Mahmoud Bâ, ressortissant de Maghama, ancien Inspecteur général de l’enseignement qui était parmi les premiers à ouvrir une école arabe en Mauritanie.

«Un exemple qui n’envie pas la réalité actuelle, car Maghama souffre, aujourd’hui, d’une pénurie d’enseignants» dira-t-il en s’interrogeant «Seulement à qui la faute ?» alors que dans les coulisses deux jeunes, affirment : «Pourtant un ressortissant de Maghama fut à la tête du ministre de l’Education nationale» (Ba Mamadou Alassane, ndlr).

«Attention, avertit Thiam Hamet Abdel Kader, président de la commission culturelles. Si l’on se base sur le recensement de 1998, il n’y a que 7% de la population qui sont étudiants. Ce faible taux national se répercute sur tout le pays»
Et Harrouna Soumaré d’ajouter : «Si Maghama est en retard du reste du pays, c’est parce que notre élite n’a pas joué son rôle. Il y a, aussi, notre manque de savoir partager et les difficultés de converger nos idées. Cependant, la solution ne viendra que de nous. J’invite donc les jeunes à prendre des initiatives.»
«Des initiatives ? Voilà une bonne idée, renchérit Aminata Thiam. Mais, les jeunes ont, aussi besoin de financements à leurs projets et de trouver des débouchés.» «S’i vous plait, temporise Ba Mamadou Alassane. Ne faisons pas du débat un conflit de génération. Les anciens et nouveaux ont besoin les uns les autres. Mon conseil aux jeunes, c’est d’avoir un esprit critique, mais aussi d’apprendre et d’obtenir des diplômes.

N’oublions pas non plus notre langue. Sinon, elle sera vouée à la disparition. Notre mal remonte plus loin. Depuis les indépendances le pulaar est synonyme du pauvre, parce que l’union est à peine réalisée et les opportunités ne sont toujours pas exploitées»

Après le premier volet du débat, un autre intervenant s’est appesanti sur «le rôle des religieux (islam)». Ba Mamadou Alassane s’interpose à nouveau: « l’Islam ne s’arrête pas au bout de la langue. Il lutte contre l’inégalité et prône l’idéalisme dans la société». «D’ailleurs, le Coran le confirme, a ajouté, Abdoul Sadgh Kébé, qui regrette, toutefois qu’aujourd’hui, le pouvoir de l’argent gagne le terrain religieux».

Après les débats fructueux, les sketchs traitant de plusieurs thèmes ont tenu en haleine le public. Ils traitaient de la sécheresse à Magahma, la vie égoïste des citadins. Il y avait, aussi de la place aux feuilletons télévisés et au football : deux obstacles des jeunes au travail à l’école. Pour l’anecdote : une élève, en classe révèle : «Monsieur, on vous a vu regarder Vaidehi! (le feuilleton indou)». Eclats de rire dans la salle.

Du rire encore : Youmma Gallé (la mère), émancipée, peine, toutefois, à s’imposer devant les enfants, comme le fait, facilement, Baba Gallé (le père). Enfin, Aby Kébé, dans un vocal poétique a appelé les jeunes de Maghama, de la Mauritanie et de toute l’Afrique à l’unité. Pourquoi pas un seul président pour toute l’Afrique, s’interrogeait-elle.

Mohamed Diop

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Source :
Mohamed Diop

mardi 6 juillet 2010

Boghé : Campagne de contre saison de Niébbé : succès ou échec ?




Dans le cadre du projet intitulé "Réduction de l’impact de la flambée des prix et de la vulnérabilité alimentaire des populations des Wilaya du Brakna et du Gorgol en République Islamique de Mauritanie" et qui a été conçu par la Croix Rouge Française (CRF) au profit des paysans du Casier Pilote de Boghé, les exploitants de ce périmètre rizicole se sont engagés dans une campagne de contre saison pour la culture de Niébbé en Avril dernier.

Ce projet de la CRF est soutenu par la commune de Boghé et appuyé par un financement de l’Union Européenne dans le cadre de sa composante dite "Facilité Alimentaire" et qui a pour objectif de lutter contre la hausse des prix céréaliers après les « émeutes de la faim » survenus fin 2008 dans le monde. Cette campagne a démarré avec beaucoup de retard. La mise en eau n’est intervenue que le 27 Mars et les premiers semis au début du mois d’Avril. Certains paysans n’ont semé qu’un mois après, en début Mai. La CRF et son Consultant ont eu beaucoup de difficultés à convaincre les paysans à s’engager dans cette campagne avec le Niébbé comme spéculation. Les paysans ont-ils eu finalement raison face au partenaire. En effet, la campagne a eu lieu malgré les difficultés énormes rencontrées sur le terrain. Mais, ils n’ont malheureusement pas récoltés les fameuses graines de Niébbé tant promises par leur partenaire. A la place, ils ont récolté du fourrage, des aliments de bétail en période de soudure. Une consolation heureusement pour bon nombre de paysans qui ont déployés d’intenses efforts physiques pour atteindre ce résultat. Certains ont mené une lutte sans merci, nuit et jour contre la divagation des animaux qui ont failli compromettre la campagne disait N’gaîdé Hamat Moussa ancien Inspecteur général au MDR et président de l’Union des Coopératives Agricoles du CPB. Pour Florian de JACQELOT, responsable du projet "Sécurité Alimentaire" de la CRF, ce retard dans la campagne est en grande partie imputable au le CNARADA, fournisseur des semences de Niébbé. Cette institution devait assurer la livraison d’une quantité de 6, 500 Tonnes de semences de Niébbé baptisés "Blanc de Kaédi" à la date limite du 15 Février 2010 afin de permettre un bon démarrage de la campagne. Malheureusement, le CNARAD a livré les semences avec 45 jours de retard. Une variété autour de laquelle, la CRF a fait beaucoup de tapage médiatique à travers des ateliers de formation coûteux et pour produire le résultat qu’on connaît. Selon le directeur du CPB, monsieur Lam Aliou, ce retard a été pourtant discuté en comité avec les partenaires qui ont hésité et douté avant de s’engager dans la campagne. Cette décision a faussé complètement les prévisions initiales, celle d’une campagne de contre saison froide. Ce qui fera dire au chef du projet que les conditions climatiques liées à l’effet de la chaleur n’ont pas permis de produire des graines. Lui emboîtant le pas, Aliou Lam rajoute, je cite : « les oiseaux granivores picoraient beaucoup les fleurs, l’effet des chenilles, des criquets, des insectes ont freiné le développement des plantes dès le début en plus de la divagation des animaux ». Le CNARAD selon une source digne de foi, devait produire 6,5 tonnes de semences de Niébbé. Une commande rare faite auprès de cette institution pour un temps record. Ce qui explique le retard accusé dans la livraison d’autant plus selon cette même source qu’il fallait produire 10 tonnes pour trouver la quantité de 6,5 tonnes. Il poursuit en affirmant que l’essentiel est que toutes ces semences ont germé . Pour la CRF et le directeur du CPB, cette campagne n’est pas un échec malgré tout. Elle a permis une revalorisation des sols grâce au travail qualitatif de réhabilitation effectué sur les parcelles par les engins agricoles de la société AAAID. Dans les zones A et B qui étaient en abandon ce travail a permis de récupérer beaucoup de parcelles, environ 35 hectares à en croire le directeur du CPB. « 60 familles ont retrouvé des moyens de production pour vivre grâce à ce travail de réhabilitation des parcelles» a affirmé M. JACQELOT. « Le travail des sols est l’un des grands acquis de ce projet et il ne faut pas se voiler la face » a analysé dans le même sens M. Lam. Selon toujours le témoignage de ce dernier, il a vu un paysan vendre le fourrage de sa parcelle à 60.000 UM à un commerçant venu d’Aleg, la capitale régionale. Et il jubile : « nous avons presque réussi l’impossible, l’innovation a un prix » et il continue : « nous ne pouvons pas maîtriser les conditions climatiques » avant de conclure : « la variété de Niébbé ne résiste pas à une température de 30° ». Il estime que le CPB est bien parti pour entamer l’une des meilleures campagnes rizicoles hivernales de son histoire. Quant au chef du projet du CRF et le directeur de la plaine, ils ont remercié le MDR qui disent-ils a contribué à hauteur de 2,5 Millions dans l’achat des produits phytosanitaires. La CRF a investi pas moins de 30 Millions dans cette campagne de contre saison et qui ont servi à l’achat des semences, des intrants, et à supporter la facture du travail des sols. Les paysans du CPB ont supporté seulement la facture énergétique à hauteur de 5.000.000 UM. En faisant les calculs, on se rend compte que la CRF a fortement subventionnée les paysans du CPB. Chacun des 1080 exploitants a bénéficié d’une subvention de 30.000 UM de la part du CRF. Alors que le paysan lui n’a dépensé que 5000 UM (soit 6 fois moins) pour bénéficier de l’eau. N’eut été malheureusement le faux bond des graines de Niébbé, les exploitants du CPB auraient palpé un rendement beaucoup plus intéressant.

Réaction des paysans

Diallo Alhousseînou Baba, directeur d’école et exploitant au CPB
Ma parcelle fait partie des champs qui n’ont pas bien donné. Mais moi j’ai pu recouvrir toutes les dépenses que j’ai investies dans cette campagne agricole. Il y’a des avantages cachés dans cette campagne : la réhabilitation des terres avec l’épandage d’engrais dans les sols. J’ai pu récolter beaucoup de fourrages.

Amadou Tidjane Bâ
Je trouve que cette campagne a été avantageuse. Nous avons récolté beaucoup de fourrages, des aliments de bétails même si elle n’a pas été fameuse. J’ai dépensé 9900UM dont 4800 UM pour l’eau, 800 UM pour les frais de gardiennage, et le reste dans la restauration de la main d’œuvre. J’ai dépensé peu et j’ai recouvré largement mes frais et en plus j’ai gagné beaucoup.

Alhousseînou Sy venu de Dar El Avia
Assis confortablement sur un tas de fourrage posé sur sa charrette, il nous dit que cette campagne a été bénéfique pour lui. J’ai enlevé 20 charges de fourrages que je stock pour la nourriture de mon bétail. J’en ai vendu une partie sur le marché local.

Brahim O M’Barek de la coopérative de Rahma (CPB)
Les animaux ont dévasté mon champ, mais les plantes ont régénéré et j’ai pu récolter sur une parcelle de 1 hectare 8 charges de charrette et ça reste encore. J’ai vendu 5 charges de fourrage à 25.000 UM et les trois autres à 12.000 UM. Mes frais s’élèvent à 20.000 UM. Je continue de profiter de cette parcelle.
Nous avons tenté en vain de joindre monsieur Baro Béchir, Consultant du CRF et qui a conçu pour elle le projet afin qu’il puisse nous donner quelques éclaircissements sur cette campagne. Par rapport aux objectifs initiaux de cette campagne : diversification et intensification culturales dans un grand périmètre, la réhabilitation générale par le laboure, la production de fourrage, de semences et de graines et l’amélioration de la fertilité des sols par la fixation de l’azote, nous pouvons affirmer que cette campagne a été une réussite. Il n y’a qu’un seul objectif qui n’a pas été atteint. La production des graines de Niébbé A l’heure qu’il est beaucoup de paysans ont récolté leurs champs à l’exception de quelques uns qui face à l’assaut des bêtes en quête de pâturages ont presque capitulé.

Thièrno Souleymane CP Brakna

lE Quotidien de Nouakchott

Le wali de Tiris Zemmour visite des infrastructures sanitaires à Zouerate




Le wali du Tiris Zemmour, le colonel Ahmedou Bamba ould Baya a visité mardi les infrastructures sanitaires dans la ville de Zouerate.

Au cours de cette visite, le wali s'est informé sur le fonctionnement du dispensaire du quartier d'"El Hait" où il a donné ses instructions pour surmonter les difficultés auxquelles fait face cette infrastructure, notamment en matière d'approvisionnement en électricité.

Le wali s'est rendu également au "dispensaire des travailleurs" qui occupe un local qui lui est attribué par les autorités administratives régionales.

Le wali a appelé, à cette occasion, le personnel médical à davantage de sérieux et de rigueur et à s'abstenir de gaspiller les médicaments, insistant sur la nécessité de doter cette formation des équipements d'analyses nécessaires.

Le colonel Ahmedou Bamba Ould Baya a par ailleurs visité la nouvelle extension de l'hopital régional de Zouerate en cours de réalisation par la SNIM sem, en exécution des instructions données par le président de la République lors de la visite effectuée à Zouerate, l'année dernière.

Le coût de cette extension dont les travaux prendront fin en août prochain est de 126 millions d'ouguiyas, sur financement de la SNIM.

Dans les explications présentées au wali, les médecins des formations sanitaires visitées ont précisé que les infections pulmonaires occupent la première place dans les motifs de consultation, soulignant que 18 cas de tuberculose pulmonaire ont été décélés cette année.

Le wali a appelé le personnel médical à contrôler les médicaments en vue de rétirer à temps ceux qui sont périmés.

Au cours de cette visite, le wali était accompagné du hakem de la moughataa de Zouerate, du secrétaire général de la commune et de certains chefs de services régionaux.

ANI

Un maire violemment giflé par un citoyen à Timizzin ??? :




Le maire de la localité de Timizzin, Dah Ould Hachem aurait reçu sur la figure une violente claque de l’un des habitants de cette localité, alors qu’il faisait tranquillement des courses dans l’un de ces marchés de troc (Erazam), très connus dans cette zone.

Le site alakhbar, qui rapporte l’information dans son édition d’aujourd’hui, indique que le mobile de cet acte serait, selon son auteur, le mécontentement de celui-ci à propos des opérations de distribution d’aides alimentaires accordées par le CSA aux habitants de Timizzin, au cours de ces dernières semaines.

Le citoyen répondrait selon alakhbar au nom de Ibreybir Ould Ijdey. Il s’est approché du maire pour lui demander de l’accompagner à fin de lui faire part de quelques confidences loin des oreilles attentionnées des clients du marché.

Ce que le maire aurait accepté, convaincu qu’il s’agit d’un aparté normal dont l’objet nécessite une grande discrétion.

Mais, aussitôt disparus de la vue des gens, Ibreybir gifla violemment le maire, qui est sorti indemne de cet incident grâce à des personnes venues encourant s’interposer entre lui et son agresseur, qui est actuellement entre les mains des gendarmes.

Toujours selon alakhbar, le maire a refusé les chantages faits à son encontre par son assaillant, pour lui remettre les aides du CSA, estimant qu’elles sont accordées aux seuls habitants et qu’elles leurs seront délivrées directement, sans aucun intermédiaire.

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Source :
Emjad (Mauritanie)

Nouadhibou : La délégation régionale de surveillance de la pêche s’interroge sur la libération par la justice, de deux complices de l'immigration clan



La délégation régionale chargée de la supervision de la pêche maritime en Mauritanie s’interroge sur les raisons qui ont amené les juges de la Cour de justice de Nouadhibou à libérer deux hommes qu'elle a présenté comme étant « des acteurs de l'immigration clandestine » et dont les tentatives avaient été mises en échec par des agents de l’inspection le 18 avril dernier.

La Délégation de contrôle qui coordonne la lutte contre l'immigration clandestine, le long des côtes de la Mauritanie, a déclaré que les deux interpellés Moussa Ould Yali, propriétaire du bateau Numéro: PA NDB 2488 et Jaafar Ould Keyhil capitaine du navire qui a été libéré récemment, ont été capturés pour transport d'étrangers clandestins.

Dans un communiqué publié sur son site Internet, la délégation déclare que ceux qu’elle présente comme « des passeurs professionnels n’ont été arrêtés qu’après des mois de suivi par des éléments de la délégation et la présence de preuves matérielles concrètes et suffisantes pour leur condamnation."

6La délégation de la surveillance maritime a fait part de son désir de "coopérer avec un appareil judiciaire qui jouit de son indépendance et espère une application dissuasive et ferme de la loi n ° 21-2010 sur le transport d'immigrants illégaux".

A ce titre, la délégation se demande « si la libération de ces contrebandiers est le fait d’un pur hasard ou si elle coïncide avec des changements au sein du ministère de Justice » selon son expression. La délégation a souligné que ses agents ont "obtenu des résultats très encourageants que l’on ne saurait nier sachant que l'année 2010 n’a enregistré qu'une arrivée de bateau aux îles Canaries avec quatre personnes à bord et en provenance de Nouadhibou», selon le communiqué.


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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Boghe : La jeunesse face au cannabis (yamba) dans la ville. :




Depuis un certains moments, la jeunesse de Boghé vit sous l’emprise du cannabis, connu ici sous le nom de Yamba. Ce phénomène est récent mais il est inquiétant, vu les proportions à travers lesquelles il se déploie dans les franges de notre jeunesse.

Si, dans le temps, l’accrochage à la drogue est dû, en grande partie à la marginalisation dont est victime la jeunesse comme par exemple le cas dans les grandes villes, aujourd’hui la consommation du cannabis a atteint les villages où certains jeunes vivant dans l’extrême pauvreté, le chômage et la précarité, font recours à la drogue comme échappatoire pour noyer leurs soucis.

Ainsi, la ville de Boghé et ses villages environnants n’échappent pas au phénomène.

8Il est difficile voir impossible de justifier une telle marginalité de la jeunesse (à moins qu’elle ne soit voulue !) dans une société traditionnelle comme la nôtre où l’individu vit sous l’assistance de sa famille jusqu'à un âge très avancé avant de tenter de s’affranchir de cet assistanat familial pour prendre ses propres responsabilités et s’assumer pleinement.

D’ailleurs, dans ces grandes villes, la marginalisation de nombreux jeunes toxicomanes n'est pas vécue par eux comme l'effet d'un abandon ou d'une relégation de la part de la société, mais, au contraire, comme un refus volontaire ou une transgression de la part des drogués eux-mêmes : la « vraie » vie, pour eux, ne serait plus dans la société, mais en bordure ou à l'extérieur de celle-ci. La marginalisation serait le refuge, la « contre-culture, la contre société nécessaire », sécrétée par la décomposition mortifère des sociétés existantes.

La question qui mérite d’être posée est la suivante : comment la jeunesse boghéenne a-t-elle pu basculer dans ce phénomène incontrôlable ? La cause de cette emprise est donc, à chercher ailleurs. La consommation du cannabis relèverait certainement d’un simple désir mondain, de feeling, pensant par là même « être au centre et/ou dans le vrai monde ».

Oui, en effet, s’il s’agit du monde des illusions avec son arsenal de rêves et d’évasions, il semble évident qu’on ne saurait classer cette pratique dans le périmètre de l’ignorance tout court. Il ne suffit pas de crier au mal et d’exposer le bilan noir et/ ou tragique de ces multiples conséquences pour penser que l’essentiel est fait et que notre combat est au complet.

Le manque d'informations sur cette drogue laisse place à des messages souvent contradictoires et inexacts, ce qui renforce les malentendus, les inquiétudes et les peurs, et surtout le sentiment d'impuissance face aux personnes qui consomment. Ainsi, naissent des attitudes excessives et inadaptées, variant de l'indifférence à la dramatisation. Comme autour de toutes les drogues, il faut ouvrir un dialogue utile entre les jeunes et toutes les personnes qui les entourent, plus particulièrement les parents. Mais pour cela, il faut un ensemble d'arguments et des éléments de connaissance.

C’est dans cette perspective que nous nous sommes engagés à faire une campagne de sensibilisation des jeunes sur ce phénomène en étroite collaboration avec le Club pour le Développement et la Solidarité (CDS) présidé par Omar Wagne le 31 juillet prochain au niveau de la ville de Boghé.

Les jeunes étudiants mauritaniens au Maroc, ressortissants de Boghé.




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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Commune de Tidjikja / Des charretiers pour nettoyer la ville ( Reportage photos)



La Mairie de Tidjikja vient de lancer une opération d’assainissement d’envergure entamée samedi 3 juillet 2010. En effet, 16 charretiers ont été mis en contribution pour débarrasser la ville des ordures qui avaient commencé, dans certains endroits, à devenir envahissantes. L’opération de nettoyage qui vient d’être lancée, coûte à la commune de Tidjikja la bagatelle de 986000Um représentant le montant global des contrats noués avec les charretiers pour des travaux qui dureront 10 jours.
Déjà à pied d’œuvre, les 16 charretiers recrutés par la mairie de Tidjikja, ont pour tâche de nettoyer les deux Bathas en les débarrassant des arbustes sauvages, des carcasses d’animaux et des ordures ménagères. Ils ont également pour tâche d’évacuer les saletés accumulées au niveau des décharges pour les transférer en dehors de la ville dans le dépôt d’Erch El Mowj et celui situé au nord de l’aéroport de Tidjikja.
La solution adoptée par la mairie de Tidjikja consistant à associer les charretiers au nettoyage de la ville semble tenir toutes ses promesses. Déjà certaines décharges qui empestaient les riverains par leurs odeurs pestilentes commencent à disparaitre petit à petit. Aussi, cette solution a l’avantage de constituer une source de revenu pour des charretiers qui, en temps normal, ont beaucoup de peine à joindre les deux bouts.
D’autre part, selon ce responsable au niveau de la commune de Tidjikja, l’opération est étendue à tous les quartiers de la ville et des mesures seront prises dans l’avenir pour mettre un terme à la propagation incontrôlée des ordures.
Enfin, selon ce même responsable, l’opération qui vient d’être enclenchée et qui coïncide avec le début de l’hivernage, vient à point nommé pour prévenir tout risque de maladie liée aux eaux souillées.
Khalil sow
khalil1965@yahoo.fr




Kaédi : La CRF sensibilise ses partenaires sur le programme de la malnutrition aiguë :




/La croix rouge française (CRF) a organisé, en collaboration avec le comité local du croissant rouge mauritanien (CRM), une journée de sensibilisation sur le programme de la malnutrition aiguë en cours d’exécution depuis 2007au Gorgol, visant à contribuer à la réduction durable de la mortalité des enfants de 6 à 59 mois liée à cette maladie.

Il s’agit d’attirer l’attention des autorités administratives, des communes bénéficiaires du programme et de la société civile sur l’importance qu’ils doivent accorder à la problématique de la malnutrition aiguë au Gorgol, wilaya où le taux de pauvreté est très élevé chez les populations malgré les énormes potentialités dont elle dispose dans les domaines de l’agriculture, de l’ élevage, de la pêche mais aussi hydrographique.

M. Thomas Mauget, chef de mission de la CRF en Mauritanie a ainsi recommandé à ses interlocuteurs d’avoir une vision prospective et d’intégrer en priorité dans leurs programmes de développement respectifs la lutte contre la malnutrition aigue, notamment dans les plans de développement locaux communaux.

Echanges d’allocutions

La cérémonie qui a eu pour cadre les locaux de l’association des maires et parlementaires du Gorgol (AMPG), a été présidée par M. Hamadi O. Hamadi, wali mouçaid chargé des affaires administratives qui a vivement remercié la CRF pour les actions qu’elle mène en Mauritanie en collaboration avec le ministère de la santé(MS)et le CRM depuis 2000 dans les domaines du Vih/ Sida, de la malnutrition, de la sécurité alimentaire et des secours d’urgence en cas de catastrophes.

Il a indiqué que le programme de lutte contre la malnutrition au Gorgol menée par la CRF s’inscrit dans le cadre du plan stratégique national de lutte contre la nutrition exécuté par le ministère de la santé en collaboration avec ses différents partenaires au développement.

Auparavant, le président du comité local (CL) du CRM à Kaédi, M. Baba Mbodj a fait l’historique du CRM et le rôle qu’il joue dans la prévention et l’atténuation des souffrances humaines en Mauritanie. Il a à cet effet rappelé les activités de sensibilisation, de prévention et de formation menées par le comité local du CRM à travers ses 6 commissions techniques.

M. Mbodj a aussi loué l’exemplarité du partenariat entre les deux institutions humanitaires par le biais du projet DG ECHO (UE) notamment pour son appui institutionnel au CL depuis 2008 et la formation de nombreux volontaires qui ont contribué à rehausser le niveau de vie sanitaire de la mère et de l’enfant au Gorgol.

Quand au chef de mission de la CRF en Mauritanie, M. Maugret, il a fait l’historique de la création de la croix rouge (1863) née de l’initiative de Henry Dunant citoyen suisse, qui avait pour mission initiale de secourir les blessés, avant de devenir le comité international de la croix rouge (CICR).

Il a par ailleurs indique que la croix rouge et le croissant rouge sont deux institutions représentant un seul mouvement neutre, apolitique, impartial et non religieux. Sur le dernier aspect, M. Maugret a expliqué que les emblèmes de la croix rouge et du croissant rouge ne représentent nullement des symboles religieux contrairement à des idées reçues mais uniquement des signes destinés à distinguer les combattants des soignants sur les champs de bataille.

L’emblème de la croix rouge est représenté par l’inverse du drapeau suisse tandis que celui du croissant rouge apparu en 1876 et utilisé par l’empire Ottoman au cours de la guerre avec la Russie, est l’inverse du drapeau turc. Les deux emblèmes s’inspirent donc des drapeaux suisse et turc.

Il a, par ailleurs évoqué les objectifs communs de ces deux institutions avant de rappeler les 7 principes fondamentaux qu’elles s’engagent à respecter, à savoir : humanité, impartialité, neutralité, indépendance, volontariat, unité, universalité.

Bilan et perspectives

Mme Diane Ashley, chef de projet Nutrition (CRF-Kaédi), elle a tout d’abord défini la malnutrition comme une maladie dûe au manque quantitatif et qualitatif des aliments donnés à un enfant. Elle a ensuite dressé le bilan des activités du programme de lutte contre la malnutrition au Gorgol en en distinguant les différentes formes à savoir la malnutrition modérée, la malnutrition sévère et la malnutrition aigue.

Mme Ashley a aussi indiqué que l’intervention de la CRF en collaboration avec le CRM au Gorgol entre janvier 2009 à mai 2010, a permis la prise en charge de près de 7 000 enfants dans 21 centres de récupération nutritionnelle ambulatoire pour modéré (CRENAM), plus de 550 enfants dans 25 centres de récupération nutritionnelle ambulatoire pour sévère (CRENAS) intégrés dans les postes de santé et les centres de santé et d’environ 300 enfants malnutris sévères avec complications à l’unité de santé en nutrition (USN) intégré dans le centre hospitalier régional de Kaédi.

Elle a en outre indiqué que le programme de lutte contre la malnutrition est financé par ECHO (UE) et que la CRF travaille en partenariat avec le MS représenté par la direction régionale de l’action sanitaire (DRAS), le croissant rouge (comité local), le PAM qui fournit les intrants pour la prise en charge de la malnutrition modérée et l’Unicef qui fournit les intrants pour la malnutrition sévère.

Mme Ashley a annoncé également que pour la période allant de juillet 2010 à juin 2011, son institution continuera à travailler avec le MS sur la prise en charge intégrée des maladies infantiles y compris la malnutrition sévère de même qu’elle procédera à la passation de la gestion des 21 CRENAM au CRM et à la prise en charge les femmes enceintes et allaitantes malnutries , en collaboration avec le CRM.

Elle a en fin lancé un appel aux différents partenaires impliqués dans la lutte contre la malnutrition en vue d’unir leurs efforts et de placer la problématique de cette maladie au centre de leurs priorités avant de recommander en guise de prévention de cette maladie très répandue en Mauritanie, la pratique de l’allaitement exclusif au sein pour les enfants de 0 à 6 mois.

La manifestation s’est déroulée en présence du maire de Kaédi Sow Moussa Demba, du Hakem de Kaédi Sidi O. Noumane, du Dras du Gorgol El Hadi O. Djeidjbé, des maires des communes bénéficiaires du programme de la CRF, du chef d’arrondissement de Lexeiba1, des chefs de services régionaux impliqués dans la lutte contre la malnutrition et de nombreux invités.

Vieux Gaye
Cp/ Gorgol


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Retour sur le voyage présidentiel: Le voyage de Néma constitue-t-il un tournant dans la vie politique du pays ? Des raisons pour se poser la question.



Récit.

Quand il arrive, le Président Ould Abdel Aziz surprend par la tenue : une veste, un polo et un pantalon, couleur beige clair… une tenue d’été… sans cravate bien sûr…

C’est une première pour un Président mauritanien. «Décontracté», commenteront certains. «Habillé pour la saison», expliqueront d’autres ajoutant que «le choix vestimentaire est essentiel dans l’image que le public a du Président».

Ici ce sera une image de simplicité, d’humilité que le Président Ould Abdel Aziz a voulu dégager. On est loin du «dictateur» que ses adversaires n’hésitent pas à présenter comme «une brute sans esprit».

Le Président «tout-terrain».

Quand l’avion présidentiel prend les airs et survole Nouakchott, les passagers de droite ont tout loisir à contempler la route qui relie désormais Dar Naim à Toujounine. «Cette route a permis de désengorger l’axe Toujounine-Capitale», commente quelqu’un. Elle permet surtout de viabiliser un hinterland pour cette ville désormais sous la menace de transgressions marines imprévisibles.

D’ailleurs le Conseil des ministres a, il y a quelques semaines, décidé de lotir cette zone en prévision du développement futur de la capitale Nouakchott. Comme si les sphères gouvernementales avaient enfin compris que la ville ne pouvait éternellement s’étirer du nord au sud, en prenant l’axe de la Sebkha (dépression de l’Aftout).

Ce sera dans cette nouvelle zone que seront implantés les projets d’habitats sociaux, les édifices de l’administration et les complexes industriels. Dans quelques années, ce désert ne sera plus désert.

Vu d’en-haut, Nouakchott est devenue une toile de routes goudronnées, désenclavant des quartiers ici, reliant des axes là. La fluidité de la circulation met encore plus en relief le nombre extraordinaire de voitures dans cette ville qui a battu tous les records en terme d’anarchie et de développement non maîtrisé.

Durant tout le voyage – deux heures et demie – le sujet principal est celui-là : l’engagement personnel de Ould Abdel Aziz dans la construction de cette «Mauritanie nouvelle» qu’il a vanté pour se faire élire. Le voyage de Néma sera une étape dans cette construction.

Le combat continue.

Sans avoir été programmé, le Président de la République prend la parole après le maire de la ville et le ministre des transports. Quand il se lève, c’est tout le public qui en fait de même croyant que la cérémonie officielle, côté discours, était finie. Ce n’était pas le cas.

Le Président Ould Abdel Aziz commence par remercier les populations du Hodh pour l’avoir accompagné «dès le début de la fondation de la Mauritanie nouvelle». Avant de promettre que "tous les citoyens bénéficieront des services de base dans la cadre de la décentralisation de l'Etat, relevant que le train du développement du pays prend la bonne direction." Le lancement de la construction d’un réseau de routes à l’intérieur de la ville de Néma.

Dix kilomètres dont la réalisation est confiée à l’Entreprise nationale de l’entretien routier (ENER), en plus de l’aménagement des passes de «El Behga et Knou» sur la route de Walata (cf. encadré). Et, en bonus, le lancement de l’unité d’hémodialyse de l’hôpital de Néma. C’est la troisième du genre depuis l’arrivée au pouvoir de Ould Abdel Aziz (Nouakchott, Kiffa et Néma).

«Je voudrais leur réaffirmer que les réalisations sur lesquelles nous planchons aujourd'hui soit à Nouakchott soit dans les autres zones du pays, et à Nema n'auraient pu être n'eût été la politique de la lutte contre la gabegie que le gouvernement a fait sienne avec votre soutien». Tout y est des grands thèmes de campagne de Ould Abdel Aziz.

De la remise du pays au travail en lançant des chantiers comme la construction des infrastructures de base à la lutte contre la mal gouvernance qui explique selon lui tous les retards pris dans la réussite des programmes de développement du pays. D’où l’insistance sur les sources de financements de tels projets : «Les fonds dépensés pour la réalisation de ces chantiers ne sont en fait que les deniers de l'Etat et du peuple et des potentialités qui allaient en pure perte avec la gabegie qui a prévalu au cours de cette période.

Aujourd'hui, le pays grâce à Allah, va bien, la gabegie a pratiquement pris fin et nous continuons à lutter contre ce phénomène et vous avec nous mais, en dépit de tout cela des séquelles persistent encore». Si les ressources de l’Etat sont bien gérées, elles peuvent suffire pour promettre que «les réalisations que nous sommes en train d'entreprendre toucheront toutes les zones du pays et ne seront pas, comme dans le passé, confinées à Nouakchott entre les mains de prévaricateurs.

Ce sont là des garanties et des engagements que nous avons pris, sur nous, et notre gouvernement planche sur leur mise en œuvre». Routes, forages, adductions d’eau, connexions électriques, amélioration des services de santé… tout est prévu par le Président Mohamed Ould Abdel Aziz qui déclare :

«Il existe un plan pour régler rapidement tous les problèmes dans les différents secteurs sans perdre de temps comme dans le passé qui a été marqué par le recours à la gabegie, le manque de sérieux et d'efficacité.C'est là, le résultat logique de la lutte contre la gabegie et de la symbiose du peuple avec la direction afin de parvenir à l'objectif visé qui est le succès du processus de développement du pays et l'instauration de la sécurité en son sein».

Et comme on ne peut venir dans cette région sans parler d’élevage, le Président de la République a déclaré : «En ce qui concerne l'encouragement aux éleveurs dans cette zone et le développement du pays en général et de la wilaya du Hodh Echarghi en particulier, qui est une wilaya riche et qui n'a pas bénéficié, dans le passé, de l'encouragement de l'Etat et des financements, je voudrais dire qu'il y a des projets que nous envisageons réaliser. Ces projets sont liés au secteur de l'élevage qui est le piler de l'économie de cette zone».

Et d’annoncer le lancement très prochain d’un «projet qui a trait à l'industrie laitière (et qui) vise à encourager les éleveurs et à garantir qu'ils bénéficient des richesses animales, en évitant que les produits d'élevage se détériorent sans que les éleveurs n'en tirent profit, comme ce fut le cas dans le passé. Une telle chose sera rendue possible grâce à un programme que le gouvernement s'emploie à exécuter».

Fidèle à son style «direct», le Président Ould Abdel Aziz n’hésite pas à se faire le porte-parole des administrés : «Tous doivent comprendre que la raison de l'existence de l'autorité locale, c'est de servir le peuple exclusivement, rompant ainsi avec les pratiques du passé et l'utilisation du peuple au service des gouvernants et de l'administration locale. C'est ce que je vous ai dit dans le passé ici même à Nema et c'est ce que je vous répète aujourd'hui. Notre objectif est de servir le citoyen qui nous a élu et nous a permis d'accéder au pouvoir et nous ne le décevrons pas».

La Mauritanie nouvelle commence ici.

«N’Beyket Lahwash», c’est le nom du chef-lieu du tout nouveau département du Dh’haar. Le nom, vous explique-t-on, vient des premières constructions coloniales aux abords de l’ancien puits de N’Beyka. Des cases et des clôtures qui ne survivront pas aux agressions naturelles et à l’éloignement.

Jusque-là, les populations originelles ont été obligées d’aller dans les environs des départements voisins : Walata, Bassiknou et Néma. Certains groupes sont même passés de l’autre côté de la frontière avec le Mali frère. Là existe aujourd’hui la série des «puits des Awlad Dawoud» (hisyâne Awlad Dawoud).

Avec l’érection d’une nouvelle ville, même dans ce «milieu de nulle part», va changer la face de la région. Surtout que l’eau y coule déjà en quantité suffisante. Dans quelques années, ce département aujourd’hui en construction, attirera du monde. On peut facilement imaginer qu’avec une école, un centre de santé, l’eau et un minimum d’infrastructures, N’Beyka deviendra rapidement un centre commercial important dans cette désertique.

Sur un plan sécuritaire, la création d’une telle capitale départementale est un pas vers la reprise en main du territoire national par les autorités centrales. Aussi faut-il imaginer qu’avec l’installation des opérateurs de la téléphonie mobile, ce désert ne sera plus le territoire privilégié de tous les trafics et le lieu de refuge pour les bandes criminelles.

Peut-on trouver un lien entre cette journée chargée pour le Président Ould Abdel Aziz et ce qui allait suivre ? Au lendemain de ce voyage, le Président reçoit Boydiel Ould Hoummoid, président du tout nouveau parti Wi’am et président de la coordination de l’opposition démocratique qui regroupe aussi le RFD, l’APP, Adil et l’UFP – pour ne compter que les partis significatifs. Relance de la proposition de dialogue faite il y a peu à Yahya Ould Ahmed Waghf, président de Adil. A l’époque, les autres partenaires de la COD avait exigé que la demande passe par la présidence du regroupement.

A l’époque, c’était Ahmed Ould Daddah du RFD qui la dirigeait. Aujourd’hui c’est Ould Hoummoid. Le dialogue semble possible (cf. éditorial). Puis intervient le vote de la loi sur la libéralisation de l’audiovisuel par les députés de l’Assemblée nationale.

Sur proposition du gouvernement de Ould Abdel Aziz qui avait promis de la faire passer durant la présente session. Durant sa présentation, le ministre de la communication, Me Hamdi Ould Mahjoub devait inviter les acteurs politiques de l’opposition à accepter d’accompagner l’ouverture des médias publics sur l’ensemble des opérateurs.

L’objectif étant d’en faire un véritable service public. La sérénité affichée au lendemain de la table-ronde de Bruxelles semble avoir donné l’apaisement actuel. Du coup, le pays peut regarder vers l’avant et espérer une relance des ambitions pour la Mauritanie.

MFO

Encadré :

C’est l’Agence de promotion de l’accès universel aux services (APAUS) qui s’occupe du projet de désenclavement des axes reliant Néma à Walata au Hodh Cherguy et Kobeni à Medbougou au Hodh el Gharby. C’est le lancement des travaux pour les deux passes du premier axe qui a été l’objet d’une cérémonie lors du voyage du Président de la République à Néma.

Dans le cadre de ses vocations dont l’amélioration des conditions de vie des populations par l’accès aux services de base, l’agence APAUS a réalisé plusieurs projets dans les régions reculées du pays. Forages, adduction d’eau potable, construction des réseaux électriques et désenclavement, constituant un important investissement pour l’amélioration du bien être social et contribuant ainsi à la satisfaction des objectifs de développement du millénaire.

Comme ces réalisations sont implantées dans des régions difficiles d’accès, il fallait penser à désenclaver les régions concernées. C’est ainsi qu’il a fallu lancer un programme qui permettra d’ouvrir ces zones.

Les aménagements dont les travaux ont été lancés le 28 juin dernier à Néma, s’inscrivent dans le cadre du programme d’activités du Projet de Développement des Services Hydrauliques et Routier (DSHR) de l’Agence, financé par les Fonds Arabes pour le Développement Economique et Social (FADES). «Ils permettront l’accès aux localités en toutes saisons et l’acheminement de la logistique (approvisionnement en carburant, des pièces détachées, l’entretien, les visites, les échanges économiques divers, etc.) nécessaire au bon fonctionnement des centrales électriques et stations de pompages ayant ainsi des retombées positives sur le coût d’exploitation des concessionnaires», selon les termes de la note explicative de l’agence.

Le tracé passe par la passe de Elbehga, quelques petits hameaux et débouche sur la vallée sablonneuse de Oualata par la passe de Knou. Cette piste est communément appelée «Dh’haar» ou piste «Dorsale». Cet itinéraire long de 90 Km est praticable en saison des pluies.

Cependant il évolue, à partir de la passe aménagée de Elbehga, sur un terrain légèrement vallonné alternant sable et affleurement rocheux sur les 20 premiers kilomètres ; ensuite sur terrain plat avec présence d’affleurement jusqu’au Pk25 à partir duquel le tracé serpente entre une zone sableuse carrossable et sur dunes vives où il devient sinueux et difficile sur près de 10 Km. Toujours selon le descriptif de l’agence.

Le Calame

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Source :
La Tribune (Mauritanie) via barrada.unblog

lundi 5 juillet 2010

Une pirogue prend feu : 3 disparus et un rescapé:



Le seul rescapé Baba Ould Mohamed Vall, de l’équipage composé de 4 pécheurs de la pirogue qui a pris feu hier commence à reprendre ses esprits, mais reste encore profondément touché par la disparition tragique de ses autres collègues, toujours introuvables malgré les intenses recherches.

Revenant sur les contours de l’accident de mer, Baba a indiqué que l’incendie qui avait décimé une bonne partie de l’embarcation était causé par les feux brusquement apparus sur le réservoir d’essence de leur barque.

Il n’y avait à bord de la pirogue qu’une seule bouée de sauvetage dont Baba s’est servi pour éviter de se noyer, à la différence de ses coéquipiers qui ont été contraints de se jeter hors de la pirogue, pour fuir les flammes.

Ce sont d’autres pécheurs qui faisaient des captures dans les environs qui ont remarqué le drame et qui ont réussi à porter secours au seul rescapé ; conduit par leurs soins au port de Nouadhibou.

Selon la DSPCM, les causes de ce terrible accident sont essentiellement dues au non respect des pécheurs des règles les plus élémentaires de sécurité des pécheurs et de leurs pirogues ; faisant remarquer que le nombre de gilets de sauvetage devrait être au moins proportionnel à celui des pécheurs.


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Source :
Emjad (Mauritanie)

Noudhibou : Mise à l’épreuve d’un hakem ?! :




Le conseil des ministres de jeudi dernier a pris quelques mesures individuelles au niveau de l’administration territoriale. Ainsi, Mohamed Ould Mohamedou Ould Mkheitir, précédemment hakem de Boghé, quitte cette ville pour la capitale économique où il remplace Bal Mamadou.

Ce dernier n’a été muté nulle part. Raison pour laquelle les conjectures vont bon train. Même si on ne peut en présager, la mise à l’écart de l’ex hakem de Nouadhibou ressemble fort bien à une sanction. Que lui reproche t-on ? Mystère pour l’instant !

Quant à Ould Mkhaïtir, l’ex hakem de Boghé qui avait défrayé la chronique il y a quelques temps dans cette ville, il aurait eu trop de démêlées dans le traitement des affaires foncières de la moughataa et plus particulièrement dans l’arrondissement de Dar El Barka, au point de mettre les populations sur leurs gongs pour protester pacifiquement, par voie de sit in, contre les attributions illégales de leurs terres de culture sans même leur laisser d’espace vital.

En effet, on s’en rappelle, il n’y a pas longtemps, les notables des villages de Diatar, Donaye, Oulad Mansour, Oulad Seyyid, Koleyla, Tessem, Mbeydia et Rassil Kara organisaient un sit-in devant le projet agricole réalisé près du site de Koleyla par l’homme d’affaires Ahmed Ould Hamady en partenariat avec des espagnols.

Rassemblées pour la circonstance, ces personnes entendaient protester contre les expropriations arbitraires dont elles sont victimes depuis les douloureux évènements de 1989. L’étincelle qui a failli mettre le feu aux poudres était survenue une semaine auparavant quand des employés de l’homme d’affaires ont érigé des piquets à proximité du site de rapatriés de Koleyla.

Ce qui avait provoqué l’ire des populations de ce site mais aussi celles de Oulad Seyyid et des Oulad Mansour qui ont tenté d’arracher ces piquets de délimitation. Un chauffeur avait alors tiré un coup de feu en l’air pour intimider les manifestants.

L’intervention rapide des éléments de la brigade de gendarmerie de Dar El Barka avait alors permis un retour au calme. Face à l’inertie et à l’indifférence des autorités administratives locales de la moughataa, les populations de l’arrondissement entendaient, à travers ce sit-in, exprimer leur ras-le-bol face au calvaire qu’ils vivent dans leur propre pays.

Il faut dire que l’exemple foncier de la moughataa de Boghé est patent car ici, ce genre d’incidents est fréquent contre des administrateurs agissant au nom de la loi sur la réforme foncière. Rare parmi les administrateurs ayant géré cette moughataa qui n’ont pas eu les dents longues pour s’octroyer 10, 15 20 ou 30 lots de terrains à chaque lotissement opéré.

Non seulement ils se sont accaparés des terres d’autrui, en plus ils les ont souvent octroyés à d’autres, qui n’y ont jamais posé les pieds mais y détiennent des permis d’occuper distribués à la volée sans aucune raison.

Mohamed Brahim Ould Kh’lil ancien hakem de Boghé de la période d’exception, ne s’est-il pas octroyé une latifundiaire dans les environs du lycée technique agricole alors que des autochtones continuent de trimer sans logis ?

Moustapha Ould Maouloud, ancien wali du Brakna durant les années de plomb de Taya, n’a-t-il pas été limogé de son poste pour avoir sauvagement réprimé des paysans dans l’arrondissement de Dar El Barka dont le seul crime fut de s’opposer à leurs expropriations ?

Le député UFP du département de Boghé, Kebbad Ould NDeya, reste un témoin vivant de cette période douloureuse pour avoir été violemment corrigé, ensuite arrêté et déféré par les forces de l’ordre en même temps que les paysans à Aleg, alors qu’il défendait leur cause.

Nouadhibou où le nouveau hakem de la ville atterrit en provenance de Boghé est un véritable chaudron. Entre les populations et l’administration locale rien ne va plus du fait des enjeux fonciers du moment. Saura t-il tirer son épingle du jeu ou s’embourber ? En tout cas son affectation ressemble plus à une mise à l’épreuve qu’à une promotion.

Moussa Diop

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Trarza: 88 agents de santé sans fiches budgétaires depuis1985!:




Monsieur le Président,savez-vous qu'à la Wilaya du Trarza il y a 44 accoucheuses et 44 nutritionnistes qui travaillent régulièrement depuis 25ans (un quart de siècle) sans fiches budgétaires? Leur salaire est égal, seulement, 21000UM (juste le montant du SMIC de notre pays).

Ces braves femmes chefs de familles aux enfants innombrables à nourrir,ces veuves et ces épouses dont les maris sont déjà à la retraite avec des pensions insignifiantes ne bénéficient d'aucune allocation familiale, d'aucune prime d'incitation, d'aucune heure supplémentaire, d'aucune augmentation forfaitaire, etc...

Elles ont eu à interpeller leurs différents Médecins Chefs,leur DRASS, le SG de leur Ministère,leur Ministre et leurs Centrales Syndicales sans le moindre succès. Elles ont même tenté vous approcher lors de votre dernière visite à Rosso mais votre Protocole leur a barré la route.

Sachez que ces pauvres agents qui ont rendu et continuent de rendre de nobles services à la nation se trouvent à deux doigts de la retraite.

Son Excellence, vous demeurez leur seule issue pour qu'elles soient remises dans leur DROIT inaliénable par une intégration et la délivrance des fiches budgétaires pourvues de tous les avantages de leur métier...


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Source :
Kaaloowo

dimanche 4 juillet 2010

Rendre a César ce qui est a César:





Quand des administrés tirent le chapeau a l’administrateur, fait rarissime qui mérite d’être mentionné. Les pécheurs de Gouelit dans le département de Rkiz ont vu un regain d’intérêt à leur endroit depuis la nomination du Hakem Aboubecrine o/ Ghour.

En effet ces populations affirment qu’elles ont été oubliées pendant des années de tous les programmes. Aujourd’hui elles bénéficient de tout ce qui touche le département.

A titre d’exemple jamais une équipe de vaccination n’a visité le village pendant les campagnes de vaccination maintenant a chaque campagne les équipes viennent jusqu’au village et les enfants sont vaccinés a l’instar des autres enfants du pays.

C’est dire qu’il suffit parfois d’une volonté politique pour rétablir certaines injustices. Les pécheurs de Gouelit par la voix leur chef de village Adama Diaw tiennent a remercier de vive voix le Hakem et son équipe et lui souhaiter bonne continuation.



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Source :
kaaw

samedi 3 juillet 2010

Organisation à Atar d'une journée préparatoire d'une campagne de lutte contre la conjonctivite




Une journée de formation a été organisée samedi à Atar pour préparer une campagne de lutte contre la conjonctivite dans les deux moughataas d'Awjevt et de Chinguetti.

La campagne qui démarre dimanche et durera 30 jours est organisée par le Programme nationale de lutte contre la cécité relevant du ministère de la santé en collaboration avec la Fondation de bienfaisance Bouammatou.

Sixième du genre, elle cible 25583 personnes à Awjevt et 8499 à Chinguetti.

Toutes les moughataas de l'Adrar ont bénéficié de campagnes similaires qui ont contribué à la réduction du taux de cécité de 24% à moins de 10% au cours des dernières années.

AMI

Zouérate : Déguerpissement de 36 familles de Guelb El Ghaïn:




Les autorités administratives de Zouérate ont procédé, ce matin, au déguerpissement de 36 familles de la zone de l’usine de guelb el ghaïn, sise à 30 kilomètres à l’est de zouérate, vers une zone aménagée deux kilomètres plus loin et ce, consécutivement aux recommandations d’une étude technique mettant en garde contre les méfaits du proche voisinage de l’usine.

L’opération de déguerpissement a été coordonnée par les autorités locales, la SNIM et les représentants des familles objet de l’opération qui s’est déroulée ce matin sous la supervision du hakem de zouérate, Zein El Abidine Ould Cheikh.

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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Une étrange amitié à Ain Savra




En brousse où les ânes sont nombreux, les enfants prennent du goût à jouer avec eux. A longueur de journée, ils les font courir, attachent leurs oreilles autour de leur tête et les remplissent de scarabées, couvrent leur queue de paille et la brûlent…

Journée de jeu pour les enfants, c’est pour l’âne une journée de torture.

La légende populaire dit qu’il a été demandé à l’âne de choisir entre le paradis plein d’enfants et l’enfer ; il choisit l’enfer !

Mais à Ain Savra, nous étions témoins d’une relation d’affection, de respect entre l’âne surnommé l’ami et Ahmadou le petit de l’une des familles de la localité.

Ce gamin de 7 à 8 ans doit amener l’eau du puits grâce à l’ami. Une fois les bidons remplis, d’un geste de la main d’Ahmadou, l’ami se couche pour permettre au petit de fixer la charge sur son dos.

Ahmadou est trop faible pour soulever un bidon de 20 litres jusqu’à la hauteur de Ejeffe [1], support sur lequel il sera attaché. Une fois les bidons fixés, l’ami prend son chemin en direction du domicile.

par Cheikhmou
source : le Jardin d'Idoumou

Dans leur sermon du vendredi, les imams s'en prennent au wali:





Dans une khoutba unifiée, hier vendredi, les imams des mosquées de Nouadhibou, s’en sont pris au Wali, Mohamed Vall Ould Ahmed Youra (photo).

L’Imam, Mohamed Yeslem, personnalité théologique de référence à Nouadhibou, a affirmé que l’union des oulémas estime que les soirées de medh (louanges du Prophète), transformées souvent en soirées musicales et dansantes, mêlant les hommes et les femmes, s’éloignent de leur objectif qui doit être la lecture de la sirâ du Prophète et l’inspiration des comportements du Messager .

C’est dans ce cadre que des oulémas se sont adressés au wali, lequel s’est « moqué de nous », ont-ils indiqué.

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Source :
Canal RIM (Mauritanie)