jeudi 18 février 2010
De la part de Abderrahmane Ould Sneiguel
Objet : Droit de réponse
J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir publier ces quelques lignes que je vous adresse au titre de mon droit de réponse :
En réponse à l’article publié par votre site en date du 13 février 2010 et relatif au problème de l’eau à Achram et dont nous espérons que le titre exprime plus d’optimisme que d’étonnement,
Votre source d’information a préféré garder l’anonymat ; néanmoins, je tiens à remercier Monsieur C.O.M. - puisqu’il veut s’appeler ainsi - au nom des populations de la commune pour l’intérêt porté à leurs problèmes. Tout en rappelant que celui de l’eau est, par ailleurs, l’un des problèmes hérités d’une longue période de mauvaise gestion que tout le pays a vécue.
Je me félicite, également, que ce problème soit posé de nouveau dans le contexte précis où les hautes autorités accordent une attention particulière à la vie des citoyens et à leur bien-être.
Une réponse objective suppose un rappel de l’historique de la question.
Il s’agissait, au départ d’un groupe électrogène qui était pris en charge par la direction de
L’Hydraulique.
Ensuite, ce fut le tour de la SONADER, puis par la Société française des Routes RAZEL.
Vint, enfin, celui de l’ANEPA qui a signé un contrat avec deux notables de la Commune, en l’occurrence M. Bestami Ould Brahim et moi-même, Rajel Ould Sneigtuel.
A un certain moment, le premier avait démissionné pour des raisons de non rentabilité de l’opération.
Par contre, moi, j’ai accepté de continuer mon travail, convaincu que la dimension sociale et humaine de l’opération compte beaucoup plus que sa rentabilité financière.
Le groupe est tombé en panne plusieurs fois ; ce n’est que normal. J’ai été amené à le remplacer par le mien propre pendant quelque temps, jusqu’à sa réparation.
Quant à la panne de la semaine dernière, certes, elle a eu lieu ; mais elle a été réparée et l’eau est disponible, même dans les quartiers les plus éloignés (El Basra, par exemple).
Informées de la panne, les autorités administratives dans la Wilaya se sont rendues à Achram pour s’enquérir de la situation, conformément aux orientations des Hautes Autorités du pays qui font des problèmes des populations la priorité des priorités. Voilà la réalité.
Enfin, je voudrais remercier tous ceux qui ont contribué à faire connaître ce problème, car ils nous aident à obtenir un groupe nouveau qui sera, de toute façon, géré par un habitant de la Commune.
J’invite les bonnes volontés à partager leurs idées constructives avec nous pour éviter la dispersion des efforts.
Rajel Ould Sneiguel
A Monsieur Rajel Ould Sneiguel
Le droit de réponse de Rajel Ould Sneiguel fait suite à un article paru dans le blog khalilsow.blogspot.com sous le titre « le problème d’eau à Achram en passe d’être réglé ». Rajel Ould Sneiguel qui semble vouloir se défendre des « accusations » qui lui y sont adressées, n’y fait, aucunement, allusion à la somme de 4.664.000UM en sa possession et dont une partie devait, normalement, servir pour la maintenance de la station de pompage dont il est le gérant.
Notre propos ici, n’est nullement d’engager une polémique avec lui, mais c’est surtout d’attirer son attention sur le fait que nous n’avons fait que répercuter la conclusion sanctionnant l’enquête menée à Achram par la commission dépêchée par le Wali du Tagant.
Les membres de cette mission dont le Hakem de Moudjeria, le chef de service régional de hydraulique chargé du Tagant, le chef de service régional de l’ANEPA, sont tous d’avis que l’argent en question est entre les mains du gérant et qu'il devait normalement en utiliser une partie pour la maintenance du groupe. Que Rajel Ould Sneiguel use de son droit de réponse pour réagir contre ce qu’il considère comme une attaque, rien de plus normal. Mais qu’il fasse de la diversion en escamotant l’essentiel, il donne libre court à la confusion.
Khalil sow
Brakna: Mobilisation contre l’excision
Jusque là encore, seule Tostane, une ONG Internationale qui possède son siège au Sénégal et qui dispose d’une Antenne régionale au Brakna (l’unique d’ailleurs en Mauritanie) s’est illustrée dans la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF).
Mais est-il besoin de le faire remarquer, Madame Moulati Mint El Mokhtar, la Ministre en charge des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille s’emploie depuis sa nomination à la tête du département à impulser davantage de dynamisme du combat engagé contre les Mutilations Génitales Féminines.
En témoigne les deux voyages successifs qu’elle a effectués dans la région pour parrainer des manifestations portant sur la problématique de l’excision. La première remonte au 22 Novembre dernier dans le village de Sinthiane Diama (à 68 kilomètres de Boghé) et la seconde visite a eue lieu le dimanche, 07 Février à Aleg pour présider la cérémonie de lancement des activités marquant la célébration de la journée mondiale dédiée à la lutte contre les mutilations génitales féminines.
Ces deux déplacements en moins de 3 mois, dénotent un regain d’intérêt des autorités nationales au plus haut niveau pour la lutte contre ce fléau qui impacte négativement sur la santé de la reproduction. Les chiffres alignés par le Représentant résident de l’UNICEF dans notre pays, M. Christian Skoog en disent long sur la gravité de ce fléau dans la région du Brakna.
88,1%, tel est le taux de prévalence d’excision dans la Wilaya et qui justifie le choix de la région pour abriter cette cérémonie consacrée à l’éradication de ce fléau et qui est placée sous le thème « Ensemble pour l’Abandon de l’excision ». Ce qui fait dire au diplomate Onusien « ces mutilations qui relevaient d’un tabou enraciné et pernicieux bénéficient aujourd’hui d’une mobilisation à la hauteur du défi ouvrant la voie à de réels espoirs pour rétablir le droit fondamental de l’intégrité physique de chaque fille et de chaque femme ».
M. Skoog a également précisé que le thème de cette année qui met en avant le rôle des hommes et des jeunes dans l’élimination des MGF participe à la logique de mobiliser toutes les volontés et toutes les influences pour venir à bout de ce déni de droit car « c’est cet esprit de coalition agissante qui n’a de cesse de s’élargir avec notamment les nouveaux engagements et Fatwa des Imams ; en particulier la dernière Fatwa nationale».
Profitant de cette grande journée consacrée à la lutte contre l’excision, madame le Ministre a quant à elle expliqué, les grandes orientations et mesures prises par l’Etat Mauritanien conformément au programme de reforme du Président de la République en matière de rapprochement de l’administration avec ses administrés a-t-elle précisé.
Notre pays, à l’instar de la communauté internationale, célèbre la journée mondiale de lutte contre les MGF sous le slogan “Ensemble pour l’abandon de l’excision” dans un contexte national, en particulier marqué par une lutte sans merci contre toutes les pratiques discriminatoires à l’égard des femmes a-t-elle conclu à ce sujet. Il est indispensable pour réussir cette lutte d’adopter des mesures d’accompagnement au profit des femmes qui exercent ce métier. Car, la plupart de ces dames vivent grâce à l’exercice de ce métier.
Thièrno Souleymane cp Brakna
www.cridem.org
Info source :
Quotidien de Nouakchott
mercredi 17 février 2010
Une première en Mauritanie: Réalisation prochaine d’un Plan Communal d’Hydraulique et d’Assainissement à Keur Macène !
Le 7 février 2010, les élus de Keur Macène, l’administration locale, les notables, les représentants des ONGs locales et les partenaires de la commune se sont retrouvés pour le lancement du processus d’élaboration du Plan Communal d’Hydraulique et d’Assainissement (PCHA). Ce travail est réalisé en appui avec le GRET, dans le cadre du Programme AICHA Mauritanie – Appui aux Initiatives des Collectivités locales en matière d’Hydraulique et d’Assainissement – financé par le SEDIF, l’AESN, l’UNICEF, le SCAC et les communes de Keur Macène et Rosso. Le Programme AICHA prévoit, en particulier, la réalisation d’une station de traitement de l’eau et d’un réseau multi-villages d’adduction d’eau potable, à Breun, Dieuk et Tekeche, sur la commune de Rosso – travaux en cours – ainsi que la rénovation et l’extension du réseau de Keur Macène – études en cours. En parallèle, le projet vient en appui à ces mêmes communes, pour l’élaboration d’un plan sectoriel, venant en complément du Plan Local de Développement (PLD). Le PCHA est un outil de planification et de programmation qui va être élaboré, au niveau de la commune de Keur Macène, pour la première fois en Mauritanie. Ce plan pourra être partagé entre les élus locaux, les services déconcentrés et les services centraux de l'hydraulique et de l'assainissement. Le PCHA identifiera et priorisera les investissements en eau potable et assainissement à réaliser, sur l’ensemble du territoire de la commune, et définira des solutions techniques, des budgets estimatifs et les mesures d’accompagnement à mettre en œuvre, tout ceci en accord avec la politique sectorielle. Le PCHA est élaboré suivant une démarche participative avec les élus, les services techniques de la commune et les populations.
A cette occasion, les représentants du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MHA) – les directions du suivi, de la planification et de la coopération, ainsi que celle de l’assainissement – ont rappelé la nécessité de définir des normes, des critères et des solutions techniques, adaptés au contexte, et ce, en partenariat avec les services du MHA. Le maire de Keur Macène, Mohamed Ould Babah, et les élus qui portent ce projet pourront, à l’issue du processus, rechercher des financements pour la réalisation des projets, sur la base d’avant-projets très sommaires et de propositions techniques et financières clairement définies. Le représentant du GRET RIM, Bernard Gay, a insisté, d’une part, sur l’importance de l’implication des communes, dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement, pour la mise en place de services durables, et, d’autre part, sur la planification, pour atteindre les OMD, d’ici 2015.
Pour mener à bien la réalisation de ce PCHA, un comité de suivi, composé d’élus et de techniciens, a été mis en place. Il sera appuyé par l’équipe du GRET, tout au long du processus. Suivant une méthodologie participative et rigoureuse, le tout devrait durer quatre mois. En espérant qu’à l’issue de cette expérience à Keur Macène, d’autres communes de Mauritanie adoptent la même démarche…
JIDDOU HAMOUD CP ROSSO
A cette occasion, les représentants du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MHA) – les directions du suivi, de la planification et de la coopération, ainsi que celle de l’assainissement – ont rappelé la nécessité de définir des normes, des critères et des solutions techniques, adaptés au contexte, et ce, en partenariat avec les services du MHA. Le maire de Keur Macène, Mohamed Ould Babah, et les élus qui portent ce projet pourront, à l’issue du processus, rechercher des financements pour la réalisation des projets, sur la base d’avant-projets très sommaires et de propositions techniques et financières clairement définies. Le représentant du GRET RIM, Bernard Gay, a insisté, d’une part, sur l’importance de l’implication des communes, dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement, pour la mise en place de services durables, et, d’autre part, sur la planification, pour atteindre les OMD, d’ici 2015.
Pour mener à bien la réalisation de ce PCHA, un comité de suivi, composé d’élus et de techniciens, a été mis en place. Il sera appuyé par l’équipe du GRET, tout au long du processus. Suivant une méthodologie participative et rigoureuse, le tout devrait durer quatre mois. En espérant qu’à l’issue de cette expérience à Keur Macène, d’autres communes de Mauritanie adoptent la même démarche…
JIDDOU HAMOUD CP ROSSO
Epidémie de rougeole à Boutilimit Malades mis en qurantaine dans une maison privée

Selon des sources bien informées, au moins 50 sont déjà sont actuellement mis en quarantaine suite une épidémie de rougeole qui sévit depuis quelques jours à Boutilimit.
De même source on indique que la plupart de ces personnes sont des femmes et ces enfants,. Une famille entière (13 personnes) a été terrassée par cette maladie virale. Plusieurs autres malades, pris en charge par des volontaires, sont installées dans une maison privsée de la ville.
Selon des sources médicales, « la situation qui règne à Boutilimit demande une intervention urgente, surtout que les moyens locaux sont dérisoires face à l’ampleur grandissante de l’épidémie ».
Kiffa: La réunion de la discorde
Habité essentiellement par des populations autochtones, le quartier « El Ghadima » occupe une position particulière dans l’échiquier politique de la ville de Kiffa. En effet, l’historique de ce quartier, dont sont issus de nombreux cadres et intellectuels ouverts et acharnés à l’instauration d’un véritable multipartisme devant conduire à une démocratie réelle, en dit long sur la place qu’occupent ces populations au niveau de la scène politique locale. C’est dans ce contexte qu’a eu lieu la réunion qu’a tenue Mohamed Ould Boilil, ministre de l’intérieur et de la décentralisation lors de son passage à Kiffa avec certains des notables de ce quartier. D’ailleurs, à la suite de cette audience, le ministre a, parait-il, proposé aux participants la constitution d’une délégation qui devrait le suivre à Nouakchott en vue de rencontrer d’abord le secrétaire général de l’Union pour la République (UPR), ensuite le président de la République.
Seulement, c’est cette initiative qui a mis le feu aux poudres, car un groupuscule de notables rivaux s’est vite démarqué des siens en stigmatisant le rôle joué par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation et en annonçant au wali de l’Assaba, au hakem de Kiffa et au directeur régional de la sûreté leur stricte opposition à ce qui s’est passé.
Aussi, ces notables ont-ils demandé au hakem une réunion à laquelle participeraient leurs partisans, une sorte de démonstration de force. Mais, dès que la rumeur a circulé, le second clan a, lui aussi, présenté une demande similaire, mettant ainsi le hakem dans une situation inconfortable, au moment où il a déjà fixé une date pour les retrouvailles avec le groupe des frondeurs.
Alors, l’entité El Ghadima, déchirée par les divergences claniques, infiltrée profondément par le monopole et l’hégémonie tribaux est, ces jours-ci, secouée et traverse une période où les querelles et divisions politiques viennent de gagner du terrain.
En somme, en attendant l’évolution des faits, l’on peut dire qu’à la « Ghadima » le répit est rompu momentanément.
Cheikh Ould Ahmed
CP Assaba
Le Calame
Seulement, c’est cette initiative qui a mis le feu aux poudres, car un groupuscule de notables rivaux s’est vite démarqué des siens en stigmatisant le rôle joué par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation et en annonçant au wali de l’Assaba, au hakem de Kiffa et au directeur régional de la sûreté leur stricte opposition à ce qui s’est passé.
Aussi, ces notables ont-ils demandé au hakem une réunion à laquelle participeraient leurs partisans, une sorte de démonstration de force. Mais, dès que la rumeur a circulé, le second clan a, lui aussi, présenté une demande similaire, mettant ainsi le hakem dans une situation inconfortable, au moment où il a déjà fixé une date pour les retrouvailles avec le groupe des frondeurs.
Alors, l’entité El Ghadima, déchirée par les divergences claniques, infiltrée profondément par le monopole et l’hégémonie tribaux est, ces jours-ci, secouée et traverse une période où les querelles et divisions politiques viennent de gagner du terrain.
En somme, en attendant l’évolution des faits, l’on peut dire qu’à la « Ghadima » le répit est rompu momentanément.
Cheikh Ould Ahmed
CP Assaba
Le Calame
Aleg: La MASEF préside les célébrations de la Journée mondiale de lutte contre les MGF
La ministre des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille, Moulaty Mint El Mokhtar, a présidé, dimanche, à Aleg, la cérémonie de lancement des activités marquant la célébration de la journée mondiale de lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF), placée, cette année, sous le thème «Ensemble pour l’abandon de l’excision». Accompagnée de la wali du Brakna, Zeïnabou Mint Ahmednah, et de la coordinatrice régionale des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille, Gueïtana Mint Mohamed, la ministre a effectué des visites dans les services relevant de sa tutelle – notamment la Nissa Banque – avant de rencontrer, à la Maison des jeunes, les cadres du département, les notables et représentantes des OSC féminines. Après l’allocution de bienvenue du maire, le représentant de l’UNICEF en Mauritanie, Christian Skoog, a pris la parole, au nom de son institution et de l’UNFPA, pour indiquer, d’abord, que «le choix du Brakna, pour abriter cette célébration, est significatif car cette wilaya dépasse, nettement, la moyenne nationale, avec un taux de prévalence d’excision de 88,1%, qui la situe dans les zones de haute prévalence.» Poursuivant, le responsable onusien a expliqué que «ces mutilations, qui relevaient d’un tabou enraciné et pernicieux, bénéficient, aujourd’hui, d’une mobilisation à la hauteur du défi, ouvrant la voie à de réels espoirs pour rétablir le droit fondamental de l’intégrité physique de chaque fille et de chaque femme.» Skoog a, également, précisé que «le thème de cette année, mettant en avant le rôle des hommes et des jeunes, dans l’élimination des MGF, tend à mobiliser toutes les volontés et toutes les influences, pour venir à bout de ce déni de droit,» car «c’est grâce à cet esprit de coalition agissante qui n’a de cesse de s’élargir, avec, notamment les nouveaux engagements et fatwas des imams – en particulier la dernière fatwa nationale –» qu’on parviendra au but.
Pour sa part, la ministre a expliqué les grandes orientations et mesures prises par le gouvernement mauritanien, conformément au programme de réforme du président de la République, en matière de rapprochement de l’Administration avec ses administrés. Elle a, aussi, rappelé, aux cadres de son département, que sa visite a pour but de «s’informer, directement, des problèmes qu’ils rencontrent, en vue de leur trouver les solutions appropriées.» Avant de terminer, Moulaty Mint El Mokhtar a indiqué que «notre pays, à l’instar de la communauté internationale, célèbre la journée mondiale de lutte contre les MGF, sous le slogan «Ensemble pour l’abandon de l’excision», dans un contexte national particulier, marqué par une lutte, sans merci, contre toutes les pratiques discriminatoires à l’égard des femmes. Après cet échange de discours, la ministre a écouté les doléances des notables, cadres du département et responsables des coopératives féminines. Elles ont, notamment, porté sur les difficultés d’accès à l’eau, pour les exploitants maraîchers. Sur ce, les représentantes des associations féminines ont demandé une assistance technico-financière et une aide matérielle ainsi que la mise à disposition de grillages, de semences, d’eau pour l’irrigation et la fondation de postes de santé, dans les zones reculées. Dans ses réponses, la ministre a indiqué que son département prendra en considération toutes ces doléances et oeuvrera pour leur trouver les solutions adéquates, en étroite collaboration avec les départements de la santé, de l’hydraulique et de l’insertion. Avant de prendre congé de ses hôtes, la ministre s’est rendue à la station régionale de Radio-Mauritanie où elle a répondu aux questions des journalistes, faqihs, médecins et autres techniciens des affaires sociales.
Brahim Ould Ely Salem
Cp. Brakna
Source Le Calame
Pour sa part, la ministre a expliqué les grandes orientations et mesures prises par le gouvernement mauritanien, conformément au programme de réforme du président de la République, en matière de rapprochement de l’Administration avec ses administrés. Elle a, aussi, rappelé, aux cadres de son département, que sa visite a pour but de «s’informer, directement, des problèmes qu’ils rencontrent, en vue de leur trouver les solutions appropriées.» Avant de terminer, Moulaty Mint El Mokhtar a indiqué que «notre pays, à l’instar de la communauté internationale, célèbre la journée mondiale de lutte contre les MGF, sous le slogan «Ensemble pour l’abandon de l’excision», dans un contexte national particulier, marqué par une lutte, sans merci, contre toutes les pratiques discriminatoires à l’égard des femmes. Après cet échange de discours, la ministre a écouté les doléances des notables, cadres du département et responsables des coopératives féminines. Elles ont, notamment, porté sur les difficultés d’accès à l’eau, pour les exploitants maraîchers. Sur ce, les représentantes des associations féminines ont demandé une assistance technico-financière et une aide matérielle ainsi que la mise à disposition de grillages, de semences, d’eau pour l’irrigation et la fondation de postes de santé, dans les zones reculées. Dans ses réponses, la ministre a indiqué que son département prendra en considération toutes ces doléances et oeuvrera pour leur trouver les solutions adéquates, en étroite collaboration avec les départements de la santé, de l’hydraulique et de l’insertion. Avant de prendre congé de ses hôtes, la ministre s’est rendue à la station régionale de Radio-Mauritanie où elle a répondu aux questions des journalistes, faqihs, médecins et autres techniciens des affaires sociales.
Brahim Ould Ely Salem
Cp. Brakna
Source Le Calame
Hodh El Gharbi/ Enseignement Fondamental : Un surplus de 180 instituteurs arabisants
Au début du mois de février courant, des missions de validation du recensement 2007 des fonctionnaires s’étaient éparpillées dans toutes les wilayas du pays. Au Hodh El Gharbi, la mission a révélé dans le domaine de l’éducation un surplus de 180 instituteurs arabisants. Ce rapport est parvenu aux autorités en place.
Les services de l’éducation ont passé à des retouches et ont envoyé une liste de 117 instituteurs en surplus mis à la disposition du ministère. Parmi ces 117 instituteurs, la majorité n’a jamais touché à la craie et s’occupait d’affaires personnelles. Alors ce fut un brouhaha total. Ce jeudi 11 février une vingtaine des femmes attendait le wali dans son bureau pour exprimer leur préoccupation. Elles réclamaient leur maintien dans leur wilaya natale.
Cette jeune femme dit avoir enseigné trois ans dans une école et se voit mise à la disposition du ministère de tutelle. Cette autre femme plus agressive, s’en prend aux IDEN (Inspecteur Départemental de l’Education Nationale), qui dit-elle sont corrompus et injustes.
Elle a aussi précisé qu’il y a des institutrices qu’elle connaît, qui n’ont jamais enseigné mais qui n’ont pas été mises à la disposition du ministère. Il faut signaler que depuis la mise en place de l’Ecole Nationale d’Instituteurs (L’ENI) à Aioun, les jeunes de cette région ont bénéficié de beaucoup de jeunes fonctionnaires. Des dizaines d’instituteurs mêmes affectés ne sortent pas de leur région natal pas par patriotisme mais pour être couverts.
A titre d’exemple, les missions de sélibaby ont révélé un déficit de 200 instituteurs arabisants. Ces déficits constatés, des mesures ont été prises, limitant à deux instituteurs de français et quatre instituteurs arabisants pour un cycle complet, soit 58 heures à partager entre les deux francisant et 100 heures à partager entre les quatre arabisants. Alors ces critères seront-ils respectés ?
Des enseignants remplaçants
Comme dans une équipe de football, il y a de ces écoles à Aioun et à Tintane qui ont des bancs de remplaçants d’instituteurs. Certaines institutrices peuvent rester chez elles ou dans leurs boutiques jusqu’à ce qu’un de leurs collègues tombe malade ou s’absente pour qu’elles soient téléphonées par le directeur pour le remplacer. Sans oublier ceux affectés dans des écoles fictives.
A cela s’ajoute la surcharge de nos établissements (secondaire et fondamental) en surveillants et surveillantes sans tâche spéciale, surtout jamais présents dans les établissements, des économes ou trésoriers présents sur papier et toujours absents sur le terrain et d’autres postes fictifs attribués à un cousin ou cousine, qui ne vient jamais dans ces dits établissements.
Alassane Sarré Cp Hodh El Gharbi
www.cridem.org
Info source :
Quotidien de Nouakchott
mardi 16 février 2010
Adrar/ Communication : Tracé définitif de la route Atar –Tidjikja.

En prélude au lancement des travaux de la route Atar- Tidjkja et dans le cadre de la sensibilisation des populations du Dhar de l’Adrar sur les nouvelles politiques de l’Etat en matière notamment de sécurité et des appropriations foncières.
Monsieur Sall Seydou, wali de la région, vient d’entreprendre un périple de 3 jours le long du nouveau et dernier tracé de la route. A la suite du parcours effectué il y’a 3 semaines entre Atar et Tidjikja , par les représentants des 41 sociétés nationales et internationales de travaux intéressées par soumettre des offres au projet de réalisation de cette route,il a été retenu :
Dés sa sortie des frontières du Tagant, cette route passera à Ain Savra, commune de la Moughataa de Chinguitty, perle du désert et symbole de l’endurance des hommes face à l’adversité de la nature.
Traversera la grande Grara de Taknez qui en cas de bonnes pluies, alimente de ses céréales et pâturages cheptel et populations des deux régions environnantes ; Passera dans la localité de N’Terekt, connue pour ses minéraux de pierres précieuses(Nickel, Kohl, Himmer etc.).
Coupera l’inaccessible localité El Maleh de l’Arrondissement de N’Terguint où dorment des villages vestiges de l’empire du Ghana( poteries, et matériaux divers ensevelis) ; Se jettera dans la très belle cuvette de Lebheir ainsi appelé petit espace verts de pâturages luxuriants palmeraies et grenier céréalier.
Gravira la difficile montagne de Guer Guer à pente abrupte et rocailleuse pour serpenter entre escarpements, Oueds et regs jusqu’à la panoramique Batha de Timinitt où s’installe majestueusementaccoudée au flanc de la falaise, Ziret Mint Leboudy au milieu d’une foret de palmeraie verdoyante; Longera la nouvelle cité de Tirebane en sa partie Nord pour joindre enfin dans la vallée, l’axe Aoujeft-N’Tourvine, Terjitt, Atar.
Comme le confirme Monsieur le wali dans ses diverses interventions auprès des populations et comme cela est prévisible, la route Atar –Tidjikja ne désenclavera pas seulement cette zone dorsale du territoire Mauritanien mais contribuera sans nul doute à améliorer et renforcer toutes les politiques de développement du pays.
Ely Salem Khayar Adrar.
Info N° 11
www.cridem.org
Info source :
Adrar Info
Aioun : la SONIMEX pointé du doigt
Depuis quelques temps l’avenir de la branche de la SONIMEX (Société Nationale d’Import et d’Export) d’Aioun devient sombre. Elle est presque dans l’agonie. Sa clientèle s’amaigrit de plus en plus. La majorité de la population a tourné le dos à cette institution et d’autres ne savent même pas qu’elle existe. Ces derniers jours elle a montré ses limites. Cette situation est caractérisée par la suppression de vente en gros de certaines denrées de première nécessité (sucre, huile, etc).
Par ailleurs, on note ce grand paradoxe. En effet, les prix de certaines denrées sont plus élevés au niveau de cette société qu’au niveau du marché local. Tel est le cas du prix du sac de riz vendu à 9 000 Um tandis qu’au marché le sac s’achète à 8 500.Um. Un renversement de tendance fort curieux.
La SONIMEX au niveau d’Aioun a toujours été critiquée par la population locale. Ainsi, en avril dernier, les boulangers de la ville avaient suivi une grève totale. C’était 24 heures sans pain. Les boulangers avaient avancé comme cause la cherté de la farine dans la ville alors que dans les magasins les de la SONIMEX cette denrée était stocké en grandes quantités.
Certains commerçants avaient même affirmé que la SONIMEX leur livrait de la farine avariée. Cette société a certes besoin d’un remède de cheval faute de quoi c’est la fin à petits feux.
Adama Sy cp Hodh EL Gharbi.
www.cridem.org
Info source :
Le Divan (Mauritanie)
Par ailleurs, on note ce grand paradoxe. En effet, les prix de certaines denrées sont plus élevés au niveau de cette société qu’au niveau du marché local. Tel est le cas du prix du sac de riz vendu à 9 000 Um tandis qu’au marché le sac s’achète à 8 500.Um. Un renversement de tendance fort curieux.
La SONIMEX au niveau d’Aioun a toujours été critiquée par la population locale. Ainsi, en avril dernier, les boulangers de la ville avaient suivi une grève totale. C’était 24 heures sans pain. Les boulangers avaient avancé comme cause la cherté de la farine dans la ville alors que dans les magasins les de la SONIMEX cette denrée était stocké en grandes quantités.
Certains commerçants avaient même affirmé que la SONIMEX leur livrait de la farine avariée. Cette société a certes besoin d’un remède de cheval faute de quoi c’est la fin à petits feux.
Adama Sy cp Hodh EL Gharbi.
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Info source :
Le Divan (Mauritanie)
lundi 15 février 2010
La situation sanitaire dans la wilaya de Nouadhibou.
La situation sanitaire dans la wilaya de Nouadhibou laisse beaucoup à désirer malgré les moyens mis par l'Etat et toute la priorité qui lui est accordé par le gouvernement.
La mairie fait beaucoup d'effort pour prendre en charge les citoyens mais la structure publique en l'occurrence l'hôpital continue de se dépêtrer dans les problèmes.
Sa direction n'arrive pas a maîtriser sa gestion et lui donner l'essor qui lui sied. Sa mauvaise prestation fait fuir les populations et les problèmes internes de gestion ne présagent rien de bon.
Un controle de l'ige est necessaire pour eviter que nos structures sanitaires ne continuent à financer la construction de villas et d'appartement à Nouakchott.
comprendre
www.cridem.org
Info source :
comprendre
La mairie fait beaucoup d'effort pour prendre en charge les citoyens mais la structure publique en l'occurrence l'hôpital continue de se dépêtrer dans les problèmes.
Sa direction n'arrive pas a maîtriser sa gestion et lui donner l'essor qui lui sied. Sa mauvaise prestation fait fuir les populations et les problèmes internes de gestion ne présagent rien de bon.
Un controle de l'ige est necessaire pour eviter que nos structures sanitaires ne continuent à financer la construction de villas et d'appartement à Nouakchott.
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Cadres UPR de Kaédi : Première rencontre préparatoire de la campagne d’implantation.

La nouvelle maison des jeunes de Nouakchott localisée non loin de la mosquée marocaine abritait samedi passé dans l’après-midi, une réunion des cadres UPR du département de Kaédi.
L’affluence n’était pas au rendez-vous, moins d’une centaine de personnes ont répondu à la rencontre. Ce qu’a regretté la commission de l’UPR chargée de la préparation de la campagne d’implantation au niveau de cette moughataa centrale de la wilaya du Gorgol.
Kamara Ibrahima Hamadi, député de Kaédi qui chapeautait la rencontre, entouré de Haba Ould Teïss, Nourou Sakhanokho, Diéo Kamara et Bâ Hawa Djibril, a dit espérer croire que le manque d’affluence soit dû à un déficit de coordination et de circulation de l’information.
Les raisons de cette faible affluence seraient des divisions internes. Même s’il n’a pas été explicite sur les raisons de cet échec, M. Kamara a tenu à expliquer le but de la rencontre, pour dire que les cadres étaient conviés à cette réunion afin de déblayer le terrain des incompréhensions politiques à l’effet de s’unir pour la réussite de l’implantation.
« Si nous voulions remplir cette salle, nous savons comment le faire, mais ce n’est pas notre intention. Cette rencontre était destinée aux cadres du département seulement », martèle le député qui s’est par ailleurs offusqué de cette division politique.
Bâ Hawa Djibril a abondé dans le même sens, estimant toutefois que la commission préparatoire n’a pas encore de moyens financiers pour pouvoir se déployer alors qu’il est prévu qu’elle se déplace le 19 février dans la capitale du Gorgol. Pas même les documents du parti et documents d’implantation ne sont encore disponibles, a-t-elle dit.
Le député à sa suite, a tenu à transmettre les excuses de Mme la ministre de la fonction publique et du travail, Bâ Coumba, pour les ratés de la réunion tenue chez elle où beaucoup de cadres se sont plaints de n’avoir pas été informés. A ceux qui s’interrogeaient de l’absence de certains ténors de l’UPR à cette rencontre de la maison des jeunes, Kamara Ibrahima Hamadi a tenu à lever toute équivoque.
Selon lui, les représentants du département dans l’UPR, Bâ Coumba, Yaya Mint Kéhel et Sow Moussa Demba dit Tschombé sont à la présidence où le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz reçoit le directoire du parti.
Notons à cette réunion, la présence remarquée de l’ancien député, M. Kane Abdoul Wahab, grand frère de l’ancien ministre Kane Moustapha dont les incessants allers et retour entre un soutien plusieurs fois déclaré à Mohamed Ould Abdel Aziz, et plusieurs fois renié par ses apparitions à l’emporte-pièce dans les meetings du FNDD et ceux du candidat Messaoud Ould Boulkheir, avaient fini par intriguer ici, décevoir par là et même inquiéter ailleurs, le landerneau politique Kaédien.
Tant et si bien que la fiabilité, la sincérité et la crédibilité de l’ancien ministre de Ould Taya et de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, en a pris un sérieux coup. Sa présence à la nouvelle maison de jeunes est-elle le signe d’un nouveau retour au sein de la majorité ?
Difficile de savoir à l’heure actuelle où il se situe politiquement. A-t-il marqué une pause dans son action politique ou s’est-il définitivement retiré de l’arène ? Comprenne qui pourra. le landerneau politique Kaédien car bon nombre de figures politiques et leaders d’opinion du département central ont brillé par leur absence à cette rencontre. De nombreux intervenants au cours des débats de la rencontre, n’ont pas manqué de faire le constat.
Moussa Diop
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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott
Podor : La douane saisit des médicaments de contrebande estimés à dix millions
...ces fraudeurs, qui étaient partis de la Mauritanie, avaient pour destination une des villes saintes du Sénégal.
Dix millions de nos francs, c’est la valeur en médicaments de contrebande qui ont été saisis par les hommes du commandant de la brigade de douane de Podor, Moussa Wally Faye. En effet, c’est au terme d’une course-poursuite de plus d’une heure, dans la communauté rurale de Fanaye, que les douaniers ont réussi ce coup qui n’est pas un premier dans le département.
Lors de cette opération, deux véhicules bourrés de médicaments contrefaits, destinés à la fois à la consommation humaine et animale, ont été immobilisés.
Ces fraudeurs, qui se sont révélés comme de véritables professionnels en la matière, avaient pour logistiques deux voitures dont l’une, non immatriculée, était fortement modifiée pour les besoins du trafic. Et il aura fallu aux douaniers neutraliser la roue de la première voiture, par un coup de feu, pour stopper les fraudeurs qui n’hésiteront pas à se fondre dans la nature.
Cette importante saisie a été opérée à hauteur du village de Tatki dans le Diéri. Selon certaines sources, ces fraudeurs, qui étaient partis de la Mauritanie, avaient pour destination une des villes saintes du Sénégal.
Abou KANE
www.cridem.org
Info source :
Walfadjri (Sénégal)
Dix millions de nos francs, c’est la valeur en médicaments de contrebande qui ont été saisis par les hommes du commandant de la brigade de douane de Podor, Moussa Wally Faye. En effet, c’est au terme d’une course-poursuite de plus d’une heure, dans la communauté rurale de Fanaye, que les douaniers ont réussi ce coup qui n’est pas un premier dans le département.
Lors de cette opération, deux véhicules bourrés de médicaments contrefaits, destinés à la fois à la consommation humaine et animale, ont été immobilisés.
Ces fraudeurs, qui se sont révélés comme de véritables professionnels en la matière, avaient pour logistiques deux voitures dont l’une, non immatriculée, était fortement modifiée pour les besoins du trafic. Et il aura fallu aux douaniers neutraliser la roue de la première voiture, par un coup de feu, pour stopper les fraudeurs qui n’hésiteront pas à se fondre dans la nature.
Cette importante saisie a été opérée à hauteur du village de Tatki dans le Diéri. Selon certaines sources, ces fraudeurs, qui étaient partis de la Mauritanie, avaient pour destination une des villes saintes du Sénégal.
Abou KANE
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Walfadjri (Sénégal)
UPR-Trarza: Abdellahi Ould Ahmed Damou joue avec le feu!
Le vendredi passé, Abdellahi Ould Ahmed Damou a pris l'initiative de convier les ressortissants du Trarza, membres du bureau exécutif de l'UPR et membres du gouvernement chez lui à des fins politiques selon quelques invités qui n'ont pas trop compris le but de la manoeuvre.
Selon les mêmes sources, une seconde réunion se tiendra le mardi prochain. Toujours est-il que l'on se souvient encore des rumeurs de foudres engendrées par une rencontre similaire des cadres du Trarza, sur invitation d'un élu et pas des moindres,
Celui qui a l'avantage d'être le rassembleur des ressortissants du Trarza et d'ailleurs autour du concept de l'union pour la République et ce qui lui précéda.
Par ce geste politiquement suicidaire dans la logique du chat échaudé craint l'eau froide, Abdellahi Ould Ahmed Damou ne serait-il pas en train de jouer avec le feu?
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Info source :
deddouh
Mbagne étrenne ses parcs de vaccination

Jeune par son âge (une année d’existence) mais grand par ses réalisations : six parcs de vaccination dans les Wilayas du Trarza et du Brakna - Financement des activités génératrices de revenus au profit des femmes, embouche ovine, suivi sanitaire des animaux - Renforcement des capacités institutionnelles au profit des éleveurs,
C’est dans ce cadre que deux villages de la Mouqata’a de Mbagne dans la Wilaya du Brakna relevant de deux communes différentes : Niabina-Garlol (Ndiawaldi) et celle de Mbagne (Dabbano) ont reçu comme étrennes ce dimanche 14 février 2010, des parcs de vaccination flambants neufs.
Selon Ahmed Ould Mohamed dit Alem, le responsable national de l’ONG APE (Association des professionnels de l’élevage), « ces parcs sont une initiative des populations que l’ONG est venue épauler dans le cadre de la politique de l’élevage tracée par l’Etat mauritanien ».
Le parc de vaccination est un moyen de captation des animaux pour leur vaccination et leur suivi sanitaire. Qui dit la santé animale dit forcément la santé de l’Homme.
Ce projet est financé par la coopération espagnole : Agencia Espaonola de cooperacion internacional, Paradesarrolla en partenariat avec deux ONG, une internationale : ASADE / AECID’2009 et une nationale : l’APE (l’Association des professionnels de l’élevage). Ce projet a une durée de 18 mois (1er novembre 2009 au 3 avril 2010).
Selon M. Diop Mamadou Amadou, ancien ministre reconverti en éleveur, dit que ce parc était un rêve devenu aujourd’hui une réalité. Depuis les indépendances à nos jours, la commune de Mbagne bien qu’agro-sylvo-pastorale, n’a jamais bénéficié d’un parc. M. Bâ Mamadou Abdoul dit Petit Bâ, ancien fonctionnaire d’Air Mauritanie redevenu éleveur, dit sa satisfaction pour cet ouvrage.
Il a rappelé que le département de Mbagne n’a qu’un seul parc construit depuis 1959 qui se trouve dans un piteux état, n’est plus usité. Il faut rappeler que M. Bâ fut le 1er à pratiquer l’insémination artificielle dans la zone en 2004 sur sa propre initiative et ses propres moyens.
Dans les deux villages récipiendaires, Ndiawali Mango et Dabbano, les éleveurs ont exprimé leur satisfaction et ont fait une mention spéciale à l’ONG APE à travers elle Diop Oumar Ndiengoudi, responsable local de l’ONG qui n’a ménagé aucun effort pour que ces ouvrages se réalisent.
Il faut rappeler que l’ONG internationale ACPP (Assemblée de la coopération pour la paix) était représenté en la personne Aurélie Hernandez Massi et Marie-Charlotte Bissan de l’ACPP.
Abou Boubou Fall
Cp. Brakna
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Info source :
Abou Boubou Fall
dimanche 14 février 2010
Tekane: suicide ou assassinat?
Il s’appelait Salem Ould Sidi Vall. Il est né en 1968, à Tekane. Il détenait un petit commerce, au Sénégal, avant les événements sénégalo-mauritaniens de 1989. Ayant tout perdu, suite aux douloureux événements, il s’est rabattu sur des parents qui lui ont offert l’opportunité de se refaire une vie à Nouakchott, toujours par le biais du commerce. Mais, cette reconversion s’est soldée par un échec cuisant et ces cumuls de pertes sèches, aussi bien au Sénégal qu’en Mauritanie, ont eu raison du pauvre Salem qui n’avait plus toute sa tête et était en proie, par moment, à crises de démence.
Ses parents prirent l’habitude de l’emmener, tous les trois mois, à l’hôpital psychiatrique de Nouakchott. Au village, il passait la majeure partie de son temps dans la mosquée. Mais, jeudi soir, plusieurs témoins ont affirmé qu’il allait et venait, bizarrement, entre le village et le cimetière. Le vendredi matin, tout semblait revenu dans l’ordre et c’est lui qui fit office de muezzin pour la prière de soubh. Après celle-ci, il s’est rendu chez lui, pour son petit déjeuner. Le repas matinal fini, Ould Sidi Vall se saisit d’une corde et accompagne le troupeau de veaux de sa famille. Nul ne pouvait imaginer que Salem avait l’intention de se suicider. Et pourtant, peu après son départ, c’est son corps sans vie qui a été retrouvé, pendu à un arbre, à côté de Oumlghoura, en face de Tékane (Rkiz).
L’homme qui souffrait, manifestement donc, de troubles psychiques, se serait-il suicidé, lors d’une ultime crise de démence? C’est ce que pensent ses proches. Mais faut-il, vraiment, se suffire de cette thèse ou approfondir l’enquête, pour, peut-être, découvrir la piste du crime parfait?
JIDDOU HAMOUD CP ROSSO
Ses parents prirent l’habitude de l’emmener, tous les trois mois, à l’hôpital psychiatrique de Nouakchott. Au village, il passait la majeure partie de son temps dans la mosquée. Mais, jeudi soir, plusieurs témoins ont affirmé qu’il allait et venait, bizarrement, entre le village et le cimetière. Le vendredi matin, tout semblait revenu dans l’ordre et c’est lui qui fit office de muezzin pour la prière de soubh. Après celle-ci, il s’est rendu chez lui, pour son petit déjeuner. Le repas matinal fini, Ould Sidi Vall se saisit d’une corde et accompagne le troupeau de veaux de sa famille. Nul ne pouvait imaginer que Salem avait l’intention de se suicider. Et pourtant, peu après son départ, c’est son corps sans vie qui a été retrouvé, pendu à un arbre, à côté de Oumlghoura, en face de Tékane (Rkiz).
L’homme qui souffrait, manifestement donc, de troubles psychiques, se serait-il suicidé, lors d’une ultime crise de démence? C’est ce que pensent ses proches. Mais faut-il, vraiment, se suffire de cette thèse ou approfondir l’enquête, pour, peut-être, découvrir la piste du crime parfait?
JIDDOU HAMOUD CP ROSSO
Une délégation de la commission africaine des Droits de l’Homme visite des sites de rapatriés

La délégation de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP), en visite dans notre pays, s’est rendue samedi 13 février 2009, dans les villages des rapatriés de Dar Salam au Brakna et Médina Salam au Trarza.
Ce déplacement sur le terrain a permis à la présidente de la CADHP, Mme Reine Alapini-Gansou et aux commissaires Soya Maïga et Mohamed Bechir Khalfallah d’apprécier la détermination des plus hautes autorités de notre pays à assurer une solution durable au problème des rapatriés.
Le sénateur Mohamed Bechir Khalfallah, commissaire chargé des activités de promotion en Mauritanie, dira à l’adresse des populations rapatriées de Dar Salam : «nous sommes véritablement charmés par cette ferme volonté de tourner une page qui a été très dure dans l’histoire de la Mauritanie Mais avec ce retour réussi des ex-réfugiés, ces nombreuses réalisations du gouvernement mauritanien à traversl’ANAIR, l’on ne peut que se féliciter du travail accompli même si les besoins restent immenses. Mais il ne dépend que de vous, mauritaniens, de faire en sorte que ce processus soit irréversible tout en sachant qu’il nécessitera beaucoup d’engagements pour le conforter, pour surmonter les obstacles et vaincre les réticences».
Avant cette intervention, le chef du village de Dar Salam ,a loué les efforts de l'ANAIR qui ont ciblé les besoins réels des populations comme l'eau à travers la construction de deux forages à Dar Salam, les mosquées, les projets agricoles, l’éducation et l’épanouissement des enfants, la distribution dans ce même village de 817 vaches laitières suitées, l’ouverture de trois boutiques communautaires pour les coopératives féminines, les nombreux soutiens aux différentes collectivités, la mise à disposition de deux moulins à grain et de cinq salles de classes équipées, les fours solaires ...
Il a évoqué comme problème la non-obtention des pièces d’état-civil pour les rapatriés du dernier convoi. La représentante des femmes a remercié l'ANAIR pour son programme d'appui aux populations rapatriées et pour les efforts de ses différentes équipes sur le terrain. Elle a toutefois souhaité l’ouverture d’une case de santé au village.
Pour sa part, le directeur général de l’ANAIR, Ba Madine, a tenu à préciser que toute la réussite de la politique nationale de réconciliation porte l’empreinte du Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a fait du retour des déportés et de l’amélioration de leurs conditions l’une de ses premières priorités offrant ainsi l’occasion pour notre pays de s’ériger en exemple, d’être fier de son image et d’accroître son rayonnement sur le plan international.
Ba Madine précisera à l’adresse de toute l’assistance : « Jusqu’à ce jour, tous les programmes réalisés par l’ANAIR au niveau des 117 sites d'accueil l’ont été sur fonds propres de l’Etat Mauritanien. Nous n’avons pas reçu un koums des bailleurs de fonds. Et c’est là l’occasion de demander à cette auguste délégation de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples de nous aider dans nos requêtes de
financementauprès de nos partenaires techniques et financiers».
La délégation a par la suite visité le village de Médina Salam et son projet pilote caractérisé par l’aménagement d’un périmètre hydro agricole d’une superficie de 59 hectares au profit des populations rapatriées de ce village situé dans la commune de Tékane au Trarza.
Notons enfin qu’au cours de ce déplacement, la délégation de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples était accompagnée par Son Excellence N’Gam Yahya, ambassadeur de Mauritanie en Gambie, siège de la dite commission, Ba Madine, directeur général de l’ANAIR, Cheikh Tourad Ould Abdel Malick, directeur général des droits de l’homme au commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, Mohamed Ould M’Khaïtir, hakem de Boghé, Kane N’Diawar, directeur de l’accueil, de l’assistance et des AGR à l’ANAIR et MohamedOuld El Kory, directeur de la communication à l’ANAIR.
Source : ANAIR
Kamour(Assaba), un village menacé par la soif

Les habitants de Kamour(Assaba sur la route de l’espoir) se plaignent d'une pénurie d'eau depuis que la seule pompe alimentant leur village, en eau potable, est tombée en panne il y a de cela 72 heures.
Les habitants ont, dans un contact avec l’ANI demandé aux autorités d’intervenir d’urgence pour mettre fin à leurs souffrance et de procéder à la réparation de la pompe et éloigner le spectre de la soif.
ANI
samedi 13 février 2010
Tagant : Le problème d’eau à Achram en passe d’être réglé

Les habitants du chef lieu de la commune de Soudoud ont été confrontés, la semaine passée, à un sérieux problème d’approvisionnement en eau potable. Ce désagrément est dû, selon certaines sources, au dysfonctionnement du sondage alimentant la ville. Une situation inacceptable selon C.O.M. « Nous sommes étonnés d’apprendre qu’on est redevable à l’ANEPA de la somme de 4.644.000 Um. Les usagers du sondage d’Achram se sont toujours acquittés régulièrement de leur dû. S’il y a problème, il faut le rechercher du côté du gérant de la station. Seul Abderrahmane Ould Sneygui parce que c’est de lui qu’il s’agit, peut s'expliquer sur le sort de cet argent. D’ailleurs, Il n’est pas exclu que ce dernier soit de mèche avec la mairie d'Achram et l’ANEPA, sinon on s’explique mal que l’argent en sa possession n’ait pas servi pour ce à quoi il était destiné » indique-t-il l’air frustré.
Seulement, pour les amis du gérant du sondage d’Achram, il faut mettre cette attaque sur le compte des rivalités opposant le groupe politique de ce dernier à celui de C.O.M.
Saisi de l’affaire, le Wali du Tagant a aussitôt dépêché une mission composée du Hakem de Moudjeria, le chef de service régional de l’hydraulique, le responsable régional de l’ANEPA et des éléments de sécurité. Sur place, les membres de cette mission se sont réunis avec le maire de Soudoud, son secrétaire général et le gérant de la station de pompage d’Achram, pour tirer l'affaire au clair.
La conclusion à laquelle est parvenue la mission est que, non seulement, les populations locales se sont acquittées de leur devoir en payant, rubis sur ongle, leurs factures, mais que l’argent se trouve entre les mains du gérant qui d’ailleurs n’a pas nier les faits.
Par conséquent, ce dernier est tenu pour seul responsable du dysfonctionnement du groupe par défaut de maintenance.
En quittant les lieux, le Hakem de Moudjeria, le chef de service régional de l’hydraulique et celui de l’ANEPA, ont pris le soin de sensibiliser les populations sur la nécessité de payer régulièrement leur facture pour permettre à l’ANEPA de faire face à ses charges d’exploitation. Ils ont également demandé au gérant de la station de respecter à la lettre la mission qui lui a été confiée avant de lui préciser qu’un rapport faisant l’économie de la situation sera remis au Wali.
D’ailleurs, ce dernier s’est rendu le lendemain dans la Moughattaa de Moudjeria dans le cadre du programme « clôture des sites agricoles » et il n’est pas exclu qu’il aborde ce problème avec les principaux acteurs (maire, gérant de la station, populations) afin de lui trouver une solution durable.
Une solution qui ne saurait tardée parce qu’un technicien a été déjà dépêché de Nouakchott pour réparer le groupe.
Seulement, autant il est utile de mettre les populations en face de leur responsabilité (payement de leur facture) autant, il faut tenir le langage de la fermeté au gérant à défaut de prendre des mesures strictes à son encontre.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr
Enlévement de deux personnes par des hommes armés prés de Oualata.
Selon des sources bien informées, un jeune mauritanien et son chauffeur ont été enlevés, vendredi par des hommes armés, prés d’Achemmim, avant d’être libérés sur la frontière malienne, et leur véhicule amené par les inconnus.
Selon ces mêmes sources , le jeune Sid’Elmoctar Ould Sidami et son chauffeur se trouvaient prés du sondage « Ehel Derwich » où il ont été pris de court par deux hommes armés qui les conduiront de force en direction de la frontière, où ils les ont remis en liberté, parés avoir amené leur véhicule 4X4.
Les deux hommes ont réussi à rejoindre la localité d’Achemmim, prés de Oualata.
La piste de l’acte de banditisme demeure privilégiée par plusieurs sources, notamment dans cette zone où sévissent des bandes de trafiquants de tous genres.
www.cridem.org
Info source :
ANI (Mauritanie
Selon ces mêmes sources , le jeune Sid’Elmoctar Ould Sidami et son chauffeur se trouvaient prés du sondage « Ehel Derwich » où il ont été pris de court par deux hommes armés qui les conduiront de force en direction de la frontière, où ils les ont remis en liberté, parés avoir amené leur véhicule 4X4.
Les deux hommes ont réussi à rejoindre la localité d’Achemmim, prés de Oualata.
La piste de l’acte de banditisme demeure privilégiée par plusieurs sources, notamment dans cette zone où sévissent des bandes de trafiquants de tous genres.
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ANI (Mauritanie
La police de Boghé arrête le jeune meurtrier Jidou Ould Brahim

Une histoire triste, complexe voir sanglante : Cette nuit du 9 février 2010 entre 19h et 20h 30, Boghé Dow l’un des grands quartiers de la ville de Boghé, a été le théâtre d’un meurtre douloureux.
La victime, un jeune garçon âgé de 17 ans du nom Ibrahima Saidou Dia, fils de Saidou Dia et Mariam Diallo dite Polel. Il a été poignardé par son compagnon de clan Jidou Ould Brahim, fils de Brahim Ould Mahmoud et de Vatma mint Braika Jabar, le jeune meurtrier est élève en 5eme année, à l’ école 5 de Boghé Dow.
A Boghé actuellement, les actes de banditisme, les vols s’accentuent nuit et jour, certains analystes de la scène, ont donnés la cause de ce déclanchement à la plaine de Boghé et aux jardins autour du canal qui ne sont plus opérationnels cette année. Les jeunes qui gagnaient leur pain aux cultures, n’ont rien d’autres à faire que suivre les films des différentes chaînes où tuer et voler est un mode de vie.
L’origine de l’histoire de ce meurtre, selon les 7 enfants témoins oculaires (dont l’age varie entre 15 et 16 ans) est problème passionnel. La nommée « Mouna » élève dans une école où certains enfants du clan apprenaient sortait avec Ami, avec qui, la victime s’est bagarrée avant d’être poignardée par Jidou ould Brahim.
Jidou a agit pour aider son ami terrassé par terre par Ibrahim Saidou dia. La victime qui n’a pas prêté attention à son meurtrier est tuée sur le champ, il a reçu un coup de couteau planté, directement dans le cœur, le sang coulait partout. Le meurtrier a eu peur et prit la fuite, allant se réfugier chez lui, informant leur parent que son compagnon est mort dans leur querelle. C’est à partir de ce moment que l’enfant cacha son couteau sur le hangar. Les autres enfants qui ont assisté à la scène dramatique sont partis informés la famille de la victime.
Le commissaire de police de Boghé en compagnie de ses quelques éléments ; Youba ould cheikh, Mohamed Ismail, l’agent de police Sy, le major Sidi sont vite sur le lieu et menèrent leur enquête dans les mêmes instants, ils arrivèrent à arrêter Ami le jeune bagarreur, d’autres : Youba et le commissaire sont allés attrapés le meurtrier chez lui et la bande des témoins qui ont assisté à ce meurtre horrible.
Tous les témoins ont affirmé que « c’est Jidou qui a poignardé », et vers deux heures du matin, le meurtrier a cédé, reconnaissant ainsi les faits et il est parti avec Youba et le Commissaire de police chez lui pour ramener l’arme tachée de sang, le couteau retrouvé sur le hangar, dissimulé entre la paille.
Il a affirmé que « son intention n’était pas de tuer, parce que ce dernier dormait souvent chez lui, » c’est grâce à lui que feu Ibrahima a pu récupérer la jeune « Mouna », il a beaucoup pleuré et dit qu’« il accepte, c’est vraiment son destin ».
Selon, nos informations, l’enquête de police dans cette affaire a été l’œuvre du commissaire et de Youba. Nous disons bravo à la police de Boghé pour le service rapide rendu et efficace. La police a pu régler l’affaire de ce meurtre dans une courte durée, en remettant l’ordre à la raison nous confie un parent de ces enfants témoins oculaires.
Notons que les parents, de ces jeunes mineurs sont convoqués le lendemain au commissariat de police et les témoins ont été libérés, il restait à la police que le bagarreur Ami et le meurtrier. Quelle sera la suite de l’histoire dans un pays musulman où il y’a la justice ? Va- t’on vers le « Maslaha » ou les parents de la victime vont comprendre que leur fils est mort selon le destin ? Pour que cessent à jamais ces genres de tueries faudra t–il avancer masquer pour démasquer le Réel. ?
Diop Mohamedou Abou
CP Le Véridique au Brakna.
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Le Véridique (Mauritanie)
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