Je m’appelle
Chighaly Ould Boulkheir né en 1963 à Tidjikja, j’avais voté pour le Président de
la République Mohamed Ould Abdel Aziz lors de son premier mandat et
je voterai encore pour lui parce que je suis convaincu de sa sincérité et son ferme engagement à développer le pays. Toutefois, j’attire son attention sur un récurrent
problème d’eau qui se pose avec acuité aux populations de Tidjikja.
A mon humble
avis, la solution à cette pénurie passe forcément par l’envoi à Tidjikja d’une mission
spécialisée constituée d’experts qui étudieront le problème sous toutes ses coutures.
Je précise que les
populations ont protesté vigoureusement auprès de l’administration et
malgré les promesses qu'elles ont reçues, le problème demeure toujours intact. Un nouveau château a été érigé
pour renforcer l’approvisionnement et l’étendre à des quartiers périphériques
notamment Medina, Argoub, Maleh mais, contre toute attente, ce château ne permet d’assurer la desserte des quartiers précités aussi bien en
quantité qu’en qualité (c’est toujours la même eau saumâtre qui est proposée aux populations)
Personnellement je suggère aux techniciens qui seront envoyés pour diagnostiquer le problème, après avoir passé au peigne toute la tuyauterie, les forages et les branchements, de procéder au raccordement du sondage de Tinbahre et celui de Voum
Nouwwalig au réseau pour le renforcer. Cette solution est d’autant plus réalisable
que les populations de Tidjikja sont prêtes à payer les tuyaux nécessaires pour le raccordement desdits sondages.
Je suis persuadé
que la question de la soif à Tidjikja est au centre de toutes les revendications
dans cette ville acquise à plus de 90% à l’UPR et au Président Mohamed Ould
Abdel Aziz. Nous vous demandons par conséquent d’accorder à cette question l’attention
qu’elle mérite.
Propos recueillis
par Khalil
Monsieur Khalil, vous savez vien que tout cela n’est qu’une mise en scène. Rappelez-vous qu’à Tidjikja, les hommes d’affaires ; les notables, les politiciens, les élus; les non-élus…tous étaient des partisans inconditionnels de Ould Taya. Pendant la long règne du dictateur, la population de cette ville a été choyée et même gâtée par le régime. Ils avaient bénéficié de toutes les faveurs : eau abondante, électricité, routes, désignations, nominations, faveurs, denrées, financements…, mais tout cela n’avait servi à rien, à cause notamment du gaspillage, de la corruption, de la malversation et de la mauvaise gestion. Et après tout, « bien mal acquis ne profite jamais ».
RépondreSupprimerAujourd’hui, ces gens-là, par hypocrisie et justement pour camoufler la réalité,
ont la nostalgie de l’ère Taya, et pleurent avec des larmes de crocodile, en jetant tout leur dévolu sur le pouvoir actuel.
Cordialement.
Vent de Sable