samedi 17 décembre 2011

Dioudé – Dièry subit les foudres de l’administration locale.




La localité de Dioudé – Dièry, commune de Bababé vit une situation très difficile à cause de certaines décisions mal pensées de l’administration locale. Les habitants pensent qu’ils sont victimes d’un complot qui déploie ses ailes en sourdine.

D’abord le poste de santé acquis avec labeur et dévoiement de ses fils a été fermé il y a trois ans sur une décision du médecin chef appuyé par le hakem de l’époque parce que tout simplement celui – ci s’était querellé avec l’accoucheuse en service sur une histoire sans importance de primes à l’occasion d’une journée de vaccination. Depuis les femmes enceintes et les enfants atteints de paludisme souffrent.

Une décision mal comprise surtout quand on sait que cette localité est un carrefour de plusieurs petits villages dont les citoyens se rendaient massivement dans le poste. Comme cela ne suffisait pas à leur peine, au cours de cette année scolaire, l’inspection départementale de l’enseignement fondamental a procédé à l’affectation de deux enseignants coup sur coup si bien qu’aujourd’hui l’école est en passe de fermer.

Les notables ont contacté le préfet mais aucune solution n’a été trouvée à nos jours. Plus grave encore, l’autorité administrative bloque l’exploitation d’un périmètre agricole dans le cadre de l’insertion des rapatriés qui ont signé un protocole d’accord avec les villages d’accueil et environnants sur les terres de ses derniers.

Quand on remonte plus loin, on constate que l’administration locale avait confisqué l’espace vitale de la localité et procédé à des lotissements pour des tierces personnes sans le moindre souci d’équilibre. Certainement d’autres sentences plus graves sont encore à venir. Tout cela concoure à accélérer le sentiment de rejet d’une administration qui n’a jamais servi cette population du sud du pays qui continue à vivre dans une sorte d’apartheid non déclaré.

Une lettre ouverte a été adressée au Président de la République mais aucune amélioration n’a été faite. En ce moment le sentiment est à la consternation en attendant la prochaine goutte qui va sûrement cette fois –ci faire déborder la vase. Car ici également y’en a marre !

Yero Amel Ndiaye


www.cridem.org


Source :
Yero Amel Ndiay

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