jeudi 24 février 2011

Adrar/Révolution : Notre problème est politique et non ethnique ou racial !




« Mieux vaut la prévoir avant qu’elle ne vous atteigne » (Ekheir teraaha sabeg telehguek). Cet adage de sagesse qui recommande de se préparer à toutes les éventualités interpelle tout un chacun au moment où le vent des soulèvements populaires souffle sur notre contrée. On disait la Tunisie différente de l'Égypte. Laquelle ne ressemble pas à la Libye qui, elle est particulière … Puis tout le monde constate avec exaspération que les raisonnements humains habituels se trompent. La Mauritanie n’est donc pas à l’abri d’une caresse (douce espérons le) par ce vent passager. Pour en atténuer les effets, en parler sans passion peut s’avérer efficace. Notre problème est politique et non ethnique ou racial. Il provient de la gestion de la chose publique qui entraîne : cherté de la vie, injustice sociale, insécurité, chômage, favoritisme, dégradation de l’enseignement, dévalorisation de la monnaie, manque de cohésion sociale etc.

Chacun, suivant son prisme d’observation définit sa propre lecture de cet état de fait. Pour les dirigeants actuels, les stratégies sont mises en place (ou en cours) pour que demain notre pays se transforme en Eden. Pour l’Opposition, ce soir avant demain c’est déjà trop tard. Entre les deux, il y’a certes des extrémistes de tout bord qui se comptent heureusement sur le bout des doigts : Les chauvins, fanatiques, nationalistes étroits, racistes, conservateurs, xénophobes, nostalgiques du passé ancien etc. Mais il y’ a surtout la quasi majorité des Mauritaniens qui aiment leur pays et qui resteront unis pour y cohabiter pacifiquement quels que soient les soubresauts conjoncturels qu’ils connaitront.

Ely Salem Khayar/Adrar.info.

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