Au cours des visites, périodiques qu’il effectue auprès de ses administrés, le wali du Tagant, Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall, s’est rendu dans les communes nord-est du pays. Le chef de l’exécutif régional a, d’abord, visité les communes de Lekcheb et de Tichitt. Le but était de s’enquérir de la situation agropastorale des localités qui ont accusé un fort déficit pluviométrique, cette année, nous a indiqué le wali. Les discussions, avec les éleveurs et les agriculteurs de la zone, lui ont permis, de fait, d’évaluer les besoins, afin d’anticiper la période de soudure. «Après cette visite sur le terrain, nous pourrons prendre, à temps, des dispositions utiles pour atténuer l’impact du déficit pluviométrique sur les populations et sur le cheptel», nous a-t-il assuré. Le wali s’est, ensuite, déplacé dans certaines zones nord de Tidjikdja-commune, de Waahatt et de N’Beika. L’objectif de ce périple était de préparer une campagne de protection des cultures, notamment autour des barrages. Selon le wali, 32 sites ont été, déjà, identifiés et les producteurs de ces zones vont bénéficier de grillages pour sécuriser leurs cultures. Pour le wali, la sécurité alimentaire passe, en effet, par la sécurisation des cultures et la motivation des producteurs. «C’est une option prioritaire des pouvoirs publics», justifie le chef de l’exécutif régional du Tagant.
En outre, l’opération «sécurisation des cultures» va offrir du travail à la main d’œuvre locale et ce sont les populations des zones bénéficiaires qui choisiront, en collaboration avec l’administration et ses services techniques, la main d’œuvre, qualifiée ou non, pour l’exécution des travaux. Les maçons recevront 3.000 UM/jour; les ouvriers non-qualifiés et autres transporteurs de gravier recevront, eux, 1.500 UM/jour.
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