jeudi 14 mars 2013

Fête Internationale du 8 Mars à Boghé placée sous le signe de l’insertion des filles en déperdition

Fête Internationale du 8 Mars à Boghé placée sous le signe de l’insertion des filles en déperdition A l’occasion de la fête internationale du 8 Mars, l’antenne locale du MASEF en partenariat avec la commune de Boghé et la World Vision a organisé plusieurs manifestations pour marquer cet évènement. Exposition de produits artisanaux, sketch sur la scolarisation des filles, et une conférence sur les méfaits des mariages précoces et des mutilations génitales féminines (MGF), ont été au menu du programme. L’antenne locale du MASEF en partenariat avec l’Ong l’AIEJTM qui met en œuvre un projet d’insertion au profit des filles en déperdition scolaire ou vivants avec le handicap a fêté la sortie d’une promotion de jeunes filles qui ont bénéficié de formations dans le domaine de la couture, de la coiffure et de l’alphabétisation. Une cinquantaine de jeunes filles ont exposé leurs articles (des robes, des jupes, des ensembles pour bébé, des gammes de coiffure etc…). les autorités locales, le Hakem de Boghé Ahmedna O Mohamed Lemine, le maire de Boghé, Adama Moussa Bâ et la représentante régionale du MASEF ont visité le centre de promotion féminine du MASEF où ils ont pu constater les efforts déployés par cette structure dans le domaine de la formation en vue de l’insertion des filles dans la vie active. Les acteurs politiques de l’UPR venus pour fêter le 8 Mars avec les femmes du Brakna étaient de la partie. Outre, Ould Jahloul, le fédéral de l’UPR au Brakna, on notait la présence de Wagne Abdoulaye Idriss, chargé de mission à la présidence et de Madina Oumar Dia qui préside l’une des fédérations UPR à Nouakchott. Sur les murs étaient accrochés plusieurs banderoles sur lesquels on pouvait lire « le mariage précoce freine l’éducation des filles et entraîne les déperditions scolaires» ou « le mariage précoce engendre la stérilité chez la femme et freine son essor ». La représentante locale du MASEF, Hourraye Abdarrahmane Dia a prononcé à cette occasion un discours dans le quel, elle a exposé les différentes réalisations de l’antenne ainsi que les problèmes rencontrés par les femmes. Elle a évoqué dans son discours les réalisations du chef de l’Etat Mohamed O Abdel Aziz pour la femme Mauritanienne avantd’adresser au nom des femmes de la Moughataa ses remerciements au président de la république. Ainsi, elle dira, « pour cette présente édition commémorative de la fête internationale du 8 Mars qui est dédiée cette année à la Lutte Contre la Violence Faite Aux Femmes, et dont le thème est « Protection des Droits de la Femme : aspiration par le passé…..acquis dans le présent. Le choix de ce thème traduit sans nulle doute l’attachement des pouvoirs publics Mauritaniens aux préoccupations du monde rurale, une société au sein de la quelle la femme joue un rôle de premier plan. Plus de 50 ans après l’indépendance, force est de constater que notre pays a accompli beaucoup de réalisations en faveur de la promotion et de l’émancipation de femme. Aujourd’hui, les femmes représentent la masse la plus importante dans le secteur de l’éducation. Elles ont accès aujourd’hui aux soins de santé essentiels dans les centres sanitaires et les hôpitaux. La construction de nombreuses infrastructures hydrauliques dans les villes et les campagnes a réduit de façon considérable le fardeau qui pesait sur la femme. A cela, s’ajoutent les équipements agricoles distribués aux femmes rurales comme les décortiqueuses, les moulins à grains, les semoirs. L’adoption du Code de la Famille qui protège la femme, l’enfant et la famille a été une révolution dans un pays islamique comme le notre. Dans notre la Moghataa de Boghé plus spécifiquement, la Nissa Banque sous l’impulsion du MASEF joue un rôle de premier aujourd’hui dans la promotion de la femme. Avec 532 coopératives adhérentes à cette structure, elle a financé 650 Microprojets au bénéfice de 13 000 adhérentes pour un volume de prêts qui avoisine 45 millions d’Ouguiyas. A cela s’ajoute la distribution de 3500 lave mains et ses accessoires accompagnés de 8000 séances de sensibilisation sur le PFE. Des acquis auxquels, s’ajoutent un appui de l’ AIEJTM qui a permis à de nombreuses filles de s’insérer dans le tissu de l’emploi. Par ailleurs, les femmes occupent aujourd’hui de hautes fonctions dans les différentes sphères de l’Etat (ministre, maire, députés, sénateurs, directeur, Wali, Hakem etc…). Un grand pas a été franchi dans le sens de l’émancipation et du développement de la junte féminine. Mais, il reste beaucoup de choses à faire. Et parmi celles-ci, la réduction sensible des disparités entre hommes et femmes dans notre pays et adopter une stratégie qui puisse promouvoir la démocratie participative des femmes rurales dans les sphères de décision ainsi que leur accès à la terre»
Source : Elfoutiyou

L’école 1 d’Aleg : Une vieillie institution scolaire en perdition

Jusqu’aux années 70, l’école 1 d’Aleg était la seule institution scolaire où étaient instruits les enfants des familles les moins réticentes aux apprentissages de la « langue du colon ». A l’époque, l’arabe n’était qu’une langue facultative. Les deux heures qui lui étaient réservées, l’après midi, ne faisaient pas courir beaucoup de monde. Soixante-quinze ans après son ouverture officielle, l’école 1 d’Aleg nargue, imperturbablement, le temps, ses intempéries, ses aléas et ses vicissitudes. Imperturbablement mais de moins en moins…
Un prestigieux passé
Lorsqu’en octobre 1939, le gouverneur de l’AOF, en partance pour l’est du pays, supervise son ouverture, c’était à peine une dizaine de bambins craintifs dont l’adhésion des parents avait requis la mobilisation des notables, la notoriété des chefs de tribus et la « rougeur de l’œil » du représentant local de la France. L’école 1, aujourd’hui au centre de la ville, juste derrière l’hôpital régional, était alors loin, au bout de Goueïbina. Les six premières classes, construites en 1938, sont encore solidement debout. Leurs murs, jaunis par le temps, et leurs toits, pleins d’histoire, sous lesquels plusieurs générations sont passées, témoignent d’une époque où l’école voulait encore dire quelque chose. Les fiches scolaires, les registres de tenue du matériel, certaines très anciennes correspondances entre les anciens directeurs de l’école et leur tutelle administrative et pédagogique replongent les visiteurs dans un temps où le savoir, ses sanctuaires et ses dépositaires jouissaient encore de grande révérence. A la rentrée scolaire 72 /73, l’année de mon inscription dans cette école, les livres scolaires de toutes les disciplines, les cahiers de tous les formats, les équerres, règles plates, compas, ardoises, porte-plume, buvards et autres fournitures scolaires remplissaient encore les magasins. La cantine scolaire fonctionnait à plein régime, pour des centaines de pensionnaires totalement pris en charge. Les senteurs des succulents riz et couscous de la gentille et autoritaire Jbaba – Qu’Allah ait son âme ! – embaumaient l’horizon, tous les midis et soirs. Bien que la cantine fût ouverte à tous, les internes provenaient essentiellement des environs d’Aleg : Lemden, Agchorguitt, Azlatt, Zeglane, Moundi, Male… Cependant, les petits citadins ne rataient jamais l’occasion, pendant la recréation, de subtiliser, aux petits bédouins, un bout de pain généralement garni de corned-beef, une viande salée en conserve dont raffolaient les petits écoliers. A l’ouest de l’établissement, une majestueuse construction, édifiée dans le plus pur style colonial : le logement administratif du directeur. Certainement, l’une des plus belles et imposantes maisons des années 40. Vraiment rien à envier à celle du commandant français de l’époque, érigée sur la «montagnette », un autre nom d’Aleg. Son intérieur, parsemé de carreaux, ses toilettes à baignoire et ses vastes salles témoignaient du prestige dont jouissaient les instituteurs de ces années-là. Les anciens élèves du début et de la fin des années 70 retiennent encore leur nom : feu Sall Khalidou, le député Sy Samba, messieurs Ndiouk et Sylla (ancien journaliste à Radio Mauritanie), feus messieurs Sarr Idrissa dit Aramango, Mohamed Derdèche, Ely Ould Breïhalla et bien d’autres encore.
Un présent lamentable
2013. Dans l’enceinte de la cour, rocailleuse, les tuyaux rouillés d’un robinet mènent un combat inégal avec le temps, à côté de quelques plants, épars, qui tiennent lieu de jardin scolaire. Dans certaines classes, on peut encore lire, sur les murs, les vestiges, à peine lisibles, de quelques-uns des célèbres instituteurs de l’école. Aujourd’hui, l’école 1 compte huit classes. Mais, si les murs restent debout, comme je l’ai dit tantôt, l’ensemble tombe en complète décrépitude : les plafonds menacent de s’écrouler, la plupart des portes et fenêtres ont disparu, les tableaux noirs sont tant délabrés que l’écriture du plus appliqué des instituteurs ressemblerait à des hiéroglyphes. Sans eau ni électricité, la plus prestigieuse de la dizaine d’écoles de la ville ressemble à un établissement de brousse. S’élevant contre cette déchéance, le bureau de l’association des parents d’élèves de l’école 1 entend mobiliser les anciens élèves et toutes les autres bonnes volontés, afin de réhabiliter les lieux : réfection des classes, dotation en chaises et bureaux pour le directeur et les instituteurs, réouverture de la bibliothèque, suivi et entretien du jardin scolaire, réinstallation de l’eau et de l’électricité, etc. Pour que l’école 1, lieu de tant de souvenirs, vivier d’où sortirent tant de cadres, dont le premier Président démocratiquement élu de la République, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, redevienne ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : une forteresse de savoir où se forment et se construisent les générations d’aujourd’hui, futurs bâtisseurs de demain.
Sneïba El Kory
Les directeurs de l’école 1 d’Aleg, de 1939 à nos jours
Certains sont, bien évidemment, des étrangers. 1. Diouf Ismaïla 2. Omar Hamet 3. Guèye Amadou Moustapha 4. Monsieur Leguinek 5. Monsieur Tefahi 6. Mohamed Vall Ould Bennany 7. Bababcar Fall 8. Ben Amar (Ahmed) 9. Mohamed Ould Babacar 10. Cheikh Ould Haïbelty 11. Bâ Amadou Chouaïbou 12. Mohamed Derdech 13. Isselmou Ould Oudaâ (père de l’actuel ADG de la SNIM) 14. Cheïbetta Ould Oudaâ 15. Mohamed Moustapha Ould Cheikh Mouhamedou 16. Ethmane Ould Baba Ould Saïd (actuel directeur).
Quelques prestigieux anciens élèves
1. Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi (ancien président de la République) 2. Bacar Ould Ahmedou (ancien fonctionnaire international, ancien député) 3. Ismaïl Ould Amar (ancien ADG de la SNIM) 4. Isselmou Ould Tajeddine (PDG de la BCI) 5. Dah Ould Abdi (ancien ministre des Affaires étrangères) 6. Khadjettou Mint Boubou (ancien ministre) 7. Sidi Ould Jaber (un des premiers docteurs en mathématiques du pays)
Source : Le Calame (Mauritanie)

mardi 12 mars 2013

Brakna : Moughataa de Bababé et Boghé.

L’ONG Action Dev plaide pour une meilleure prise en charge des droits humains et la promotion de la démocratie en organisant des débats intercommunautaires. C’est dans le cadre de la mise, en œuvre des activités de son projet dénommé « Prévention des conflits et cohésion sociale dans la région du Brakna» financé par la Fondation Américaine pour la Démocratie NED que l’O.N.G « Action Dev » veut jouer sa partition. Ainsi les membres de l’O.N.G ont tenu à organiser des débats intercommunautaire du 3 au 06 Mars 2013 dans des sites et villages d’accueil comme Roti et Mourtogal dans la commune de Boghé , une rencontre débat entre le site de Wendu Mbaba et le village de Ehel Menza dans la commune de Aéré Mbar, un autre débat toujours dans la commune de Aéré Mbar entre le sites de wouro Amadou Hawa et le village de Hay El Mansour. Rappelons que ces débats riches ont été animés par Oumar Mamadou Ball par ailleurs président du bureau d’étude OMEGAH épaulé par le facilitateur du de l’O.N.G Action Dev dans la Wilaya du Brakna. Dans le cadre des discussions abordées, il est à noter un grand engouement de la part des communautés cibles surtout quand les animateurs abordent le très sensible thème de la cohabitation et des conduites à tenir vis-à-vis de son voisin à savoir des conflits internes et externes qui résultent de vivre cote à cote. Ainsi les voies et moyens de mettre des gardes fous pour prévenir ce genre de conflits. De citer nommément toutes les sources et de chercher à les solutionner à temps. D’où l’idée de mettre en place un mécanisme de prévention des conflits. Dés l’entame des débats. Comme dit l’adage « de la discussion jaillit la lumière » les débats ont permis de trouver dans le parler ou dialectes locaux des termes(en hassanya et en peulh) pour définir des sources de conflits. Les différentes formes et les différentes catégories à travers une typologie dans les deux langues et puisée dans les cultures des participants
Ainsi les sources de conflits ont été citées dans les cas suivants :
- L’héritage - Les mariages et divorces - Le voisinage (dans le village ou entre deux villages) - Le foncier - L’exercice politique (chefferie, élection, gouvernance, gestion, leadership) - Pastoralisme et agriculture - Ethnie, race et ou sectes religieuses - Ce genre de conflits débouche en général sur La dislocation des familles et séparation des villageois et parents - Une situation de confrontation et d’éternel combat. Il n’y aura pas de place aux initiatives de développement
Le dicton en poular « hare ko soogno » le conflit est synonyme de pauvreté »
- Des pertes en matériels et en vies humaines - Des impasses dans les gouvernances et gestions à cause des tensions sociales qui prévalent - Impossibilité de consensus ou tout compromis L’impossibilité de d’entretenir des actions de solidarité et d’entraide ainsi que de collaboration gagnant/gagnant Les participants ont observé des conflits et soulevé quelques inquiétudes. Les populations peulhs et Maures vivants dans ces localités ont vite compris que seule l’union fait leur force et qu’il est possible d’œuvrer ensemble pour un avenir radieux, du coup ils considèrent que la meilleure façon d’y parvenir est de se présenter à des postes électifs dans leurs localités communes (municipales, législatives etc.…). Ils pensent tous que c’est possible de s’unir de s’entendre et d’œuvrer ensemble pour le développement de leur localité. Désengagement de l’Etat dans certaines contrées et conflits L’Etat ménage des gros poissons (politiciens)
Délit de faciès
Des réticences par rapport au règlement du problème foncier Enfin au cours de la séance les participants ont pris les engagements suivants : Désigner pour chaque village une personne pour participer aux formations des relais sur la prévention des conflits à Bababé. Entre autres problèmes soulevés par les participants la lancinante question liée à l’enrôlement et la stigmatisation des rapatriés qui sont considérés comme des parias chez eux. Ils on enfin présenté la liste des personnes relais choisies par les villages concernés
Espoirs et visions de la communauté
Les populations peulhs et Maures vivants dans ces localités ont vite compris que seule l’union fait leur force et qu’il est possible d’œuvrer ensemble pour un avenir radieux, du coup elles considèrent que la meilleure façon d’y parvenir est de se présenter à des postes électifs dans leurs localités communes (municipales, législatives etc.…). Elles pensent tous que c’est possible de s’unir de s’entendre et d’œuvrer ensemble pour le développement de leur localité En guise de Conclusion, les participants ont émis des souhaits de : - Bénéficier ce genre des débats et entretiens de manière régulières et pérennes, - Avoir au sein de leur village et communautés des personnes formées et encadrées à cet effet Ainsi ce canal les aidera à résoudre leurs problèmes par eux-mêmes - Les populations des villages ciblés et visités ont plaidé également pour le renforcement de leurs capacités et leurs mécanismes communautaires. Ils ont demandé à ce que les chefs de village, et les leaders hommes et Les trois débats ont regroupé plus de 60 participants, tous des leaders communautaires dans leur village, Une autre vague de réunions est programmée prochainement dans les sites et villages de la Moughataa de M’Bagne. Femmes soient formées et dotés de documentation relative à la prévention des conflits.
Armiya Dém
Source : Armia Dem

Nouadhibou : Arrestation des membres d’un réseau de trafiquants de stupéfiants.

Selon le correspondant de l’ANI à Nouadhibou, les services de sécurité locaux ont démantelé, lundi, un réseau de trafiquants de stupéfiants dans la ville de Nouadhibou. Les trafiquants, dont trois ont été arrêtés immédiatement, ont été surpris par la police au cours d’une descente effectuée dans une maison sise au quartier « Robinet IV ». Au cours de ce coup de filet, la police a saisi des quantités de hachich et des bouteilles d’alcool.
Source : ANI (Mauritanie)

lundi 11 mars 2013

Baba Ould Cheikh Sid’Elmoctar Alkounti condamne l’assassinat de Ould Bady dans le nord du Mali

Le chef des Kounta de l’Azawad ( nord du Mali), Baba Ould Cheikh Sid’Elmoctar Alkounti a énergiquement condamné, au « nom des Kounta du Niger, de Libye, d’Algérie et du Burkina Faso, l’assassinat de « l’émir Alwata Ould Bady Ould Hamady par des groupes terroristes du nord du Mali. Dans un communiqué, parvenu à l’ANI, le dignitaire a indiqué que « des groupes terroristes extrémistes a enlevé et torturé le defunt émir Alwata Ould Bady Ould Hamady ». Il a en outre mentionné que ces groupes n’ont apporté que la violence, les assassinats et le chao, sans aucun respect pour les relations de voisinage, de religion ou de tout autre ordre. Il a enfin souligné que « les assassins subiront, tôt ou tard, le supplice le supplice correspondant à leur acte »…
Source : ANI (Mauritanie)

Zouerate : Des affrontements entre les forces de l'ordre et les habitants de Hith

Un nombre de blessés a été enregistré ce lundi 11 mars lors d'un affrontement entre les forces de l'ordre et les habitants du quartier Hith à Zoueurat au nord de la Mauritnaie. Les populations estiment que les forces de sécurité veulent les obliger à quitter leur habitation lesquelles seront ensuite démolies pour construire à la place une cité résidentielle de 600 maisons au profit des employés de la SNIM et des fonctionnaires de l'Etat, a rapporté le correspondant d'Alakhbar. Les habitants qui disent détenir de titres fonciers signés par les autorités locales refusent toujours de se plier à cette décision de les faire quitter les lieux
Source : Alakhbar (Mauritanie)

Un policier victime d’un coup de poignard

Un policier mauritanien a été poignardé cet après midi du lundi 11 mars a Nouadhibou, une ville située a environ 400 kilomètres de Nouakchott. Le policier, gravement blessé, est actuellement à l’hôpital espagnol de Nouadhibou. Il était, selon un habitant de la ville, engagé dans une opération de filature de trafiquants de drogue. Le policier a été retrouvé au quatrième robinet dans le quartier Numerowatt. Ses agresseurs auraient été appréhendés.
Source : Rédaction Cridem

Les militants de l’IRA sont arrêtés pour propos injurieux et menace contre des magistrats (Source proche de la justice)

Selon une source proche de l’autorité judiciaire à Kaédi (Gorgol), les sympathisants de l’IRA ont été arrêtés pour « propos injurieux et menace contre des magistrats ». Cette même source a affirmé que le groupe de l’Ira avait organisé, le 5 mars dernier, une sit-in devant le palais de justice régional au cours duquel ses membres ont proféré des insultes et menaces à l’endroit des magistrats. « Les sympathisants de l’IRA protestaient contre l’arrestation pour coups et blessures volontaire, d’Aïcha Mint Hemmedy dans une affaire de droit commun (dossier 15/2013) », a précisé cette source. Et cette même source d’ajouter que les militants de l’IRA sont encore allés plus loin que cette démonstration du palais de justice, en occupant le bureau du juge d’instruction qu’ils ont tenu à continuer l’occupation « jusqu’à la libération de l’accusée et son retour chez elle à Nhal, une localité relevant de la moughataa de M’Bout rejetant ainsi sa soumission au contrôle judiciaire». Et de poursuivre que les membres du groupe ont exprimé leur disposition à aller encore plus loin menaçant de transformer cette situation en « tragédie ». En outre, cette source a déploré l’absence des forces de sécurité pendant le déroulement des faits, au cours desquels l’intégrité physique des juges et de leurs auxiliaires était menacée à un moment où elles devraient être présentes pour protéger les personnels et les édifices la justice.
Source : ANI (Mauritanie)

Brakna : à Boghé, Bababé et Mbagne, Aicha Vall mint Vergés est satisfaite du parcours

La commission nationale des femmes de l’UPR au Brakna a sillonné du 7 au 9 mars 2013 les Moughataa de Boghé, Bababé et Mbagne. Dans l’ensemble de ce grand parcours, les militants de l’UPR ont mobilisé leurs troupes et accueilli aux bras ouverts la présidente Madame Aicha Vall mint Vergés. Tout a commencé le 7 Mars 2013, au carrefour d’Aleg. A leur descente des véhicules, madame Aicha Vall Mint Vergés et sa forte délégation, ont été reçues, au point rond central à 5km de la ville d’Aleg. Il faisait déjà 11H 55mn, le Fédéral du Brakna Mohamed Ould Diahloul, Ba Fatimata Mamadou dite Yéya (fédéral), Thiam Dioumbar (ministre des finances), Khadijetou Ba (information et sensibilisation), fary Diéry Ba ont accueilli la délégation, sous les tambours battants et des cris de joie des militantes Alegoises venues là signifier leur soutien à la commission nationale des femmes de l’upr. Ce fut ensuite l’ étape : Boghé, là , la présidente Mint Verges est accueillie à Abbaye à 10 km de la ville de Boghé vers les coups de 12 H 23 mn, une atmosphère riche en son et lumière, des chants des militants de L’UPR, des habitants de la localité D’ABBAYE , des membres du parti de l’UPR, des cadres de la Moughataa de Boghé : Wagne Abdoulaye Idriss (chargé de missions à la présidence), Rabiya Haidara, Abdallah Sarr, Ba Alassane Adama, sow Moctar, Ngaidé Abderrahmane Hamath , Oumar Amadou Lam, Aly Oumar Ba, Moctar Boukary Lam, Brahim Ould Brahmatt, Mbodj Oumar Amadou ,Diba Adama, et toutes les femmes cadres de Boghé. L’épouse du général Félix Négrill, Madina Dia (Fédéral) accompagnée d’un groupe de cadres des femmes à l’appui a assisté au meeting de Boghé. On pouvait lire de loin sur les banderoles : « oui, au président réalisateur du développement régional équilibré Mr Mohamed Ould Abdel Aziz », « la section de l’UPR souhaite la bienvenue à la commission nationale des femmes et valorise la commémoration de la fête internationale de la femme à Boghé. » Après avoir salué et remercié ces militants de leur accueil. La délégation est allée à Touldé Doubango é Hartalo chez Ba Fatimata Mamadou dite Yéya (fédéral) pour se reposer en attendant le grand meeting du parti de l’UPR. A 17 H 20 au siège du parti de l’UPR à Nioly, les militants arrivent de tous les villages et localités de la Moughataa, Tijane Mamoudou Dia a lu un verset du coran donnant le coup d’envoi de ce meeting. des personnes venues pour la circonstance, la plus part des femmes militantes des villages des 4 communes de la Moughataa de Boghé (Dar El Barka, Ould Birom, Dar El Avia et Boghé), des du parti de l’UPR étaient au rendez-vous, parmi eux on peut citer : Mohamed El Hady Macina, Abdallah Sarr, Idrissa Amadou Niang ,Brahim Ould Brahmatt, Sy Daha Mamadou, Oumar Amadou Lam , Sow Moctar, Sada Oumar Kelly, Fary Diéry Ba, Khadijetou Ba pour ne citer que cela. Le premier à prendre la parole Mr Ngaidé Abderrahmane Hamath (président sous section) de Boghé, il a souhaité la bienvenue et fait brosser un tableau positif des réalisations du Président Mohamed Ould Abdel Aziz. Il a invité ces citoyens à resserrer les rangs et œuvrer pour une victoire éclatante aux échéances futures. Alassane Adama Ba (président de la Section) prit à son tour le micro pour remercier les militants de leur présence remarquable, il martela haut et fort que seul le travail sérieux est gage de notre victoire. Kardiata Diallo vice présidente de la commission Nationale des femmes de l’UPR s’adressant au public en Pulaar, a été ovationnée par sa façon de manier la langue et de dire ses propres pensées politiques, elle aborda le programme du président et ses vraies réalisations concrètes . Enfin Madame Aicha Vall Mint Vergés est revenue sur l’unité, le thème de cette fête internationale internationale, sa signification dans son concept « le renforcement de l’unité nationale » comme slogan de cette année, les consultations médicales gratuites, les médicaments gratuits, les appuis à la production féminine, les formations des responsables des femmes au niveau des structures de base. Le 7 Mars à Boghé plus de 300 personnes ont été consultées, Un million d’ouguiyas offert aux femmes des coopératives qui ont exposé leurs productions. La délégation a visité en compagnie du maire de Boghé Mr Ba Adama Moussa, le Hakem de Boghé le centre de la condition féminine. La nuit du 7 Mars la délégation et les militants étaient les hôtes de Mr Alioune Sarr dans son grand Auberge, des milliers de personnes ont assisté à la soirée culturelle : Awloubé de Boghé, Maboubé de Boghé, les artistes Rambo Sarr, Adama Sy, la troupe Maure Mahfoud, Tislim mint Yahya, Bowa coulibaly et Cheikh Ould Gui qui ont tenu haleine pendant quatre heures de temps le public. A la fin de la soirée Madame Mint Vergés a exprimé sa satisfaction et remerciera tout le monde et Abdallah Sarr. L’étape de Bababé est marquée par cette grande mobilisation, le maire de Bababé Mr Ba Abdoulaye dit Blé a réussi le pari, des milliers de personnes, la photo du Rais flottait, le nom « AZIZ » collé aux voix, les cris de joie et les tambours battants bourdonnaient partout dans les oreilles, on se demandait là si on n’est pas dans une campagne électorale. Le maire de Bababé est venu accueillir ses hôtes dans la commune d’Aéré M’Bar jusqu’à Bababé. A l’école 1 de Bababé, la commission est allée pour visiter les femmes des coopératives venues pour exposer leur production. 18 Heures, le meeting débuta, Le Président de la section Mr Choeibou, le Maire de Bababé( qui fait bouger le public par ces chansons), le ministre des finances Mr Thiam Dioumbar, le fédéral du Brakna, Kardiata Diallo, Aicha Vall mint Vergés ont à tour de rôle évoqué les vraies réalisations du chef de l’état Mr Mohamed Ould Abdel Aziz, en trois ans de mandats, la Mauritanie se porte très bien diront –ils, il a réglé tous les problèmes des négros africains, exhortèrent les militants à doubler d’efforts pour l’unité nationale. Le maire a loué les qualités du président AZIZ, invitant les militants à être déterminé et que leur choix est le meilleur. Deux militants adjudants chefs à la retraite rejoignent l’UPR et font leur déclaration publique : Dia Moctar Mamoudou et Kébé Abdoulaye Alpha. Des consultations médicales et distribution gratuites, l’aide sociale aux femmes de 122 coopératives et formation aux militants ont été faites. L’étape de M’Bagne est la dernière, elle a mobilisé ses militants, Mr Ba Bocar Souley reste le leader incontesté, « l’homme reste toujours égale à lui-même » nous confie un vieux de Niabina, le fief du maire Sao. C’est dans ce virage en partance vers M’Bagne, que les militants de L’UPR de Débaye HIJAJ, Niabina, Bagodine et M’Bagne sous leur dirigeant Ba Bocar Souley ont accueilli Madame Aicha Vall Mint Vergés et sa forte délégation. L’Escale sur le village de Bahé a marqué l’évènement, un accueil chaleureux a été réservé à la commission. Hawa Guisset a lu un discours de Tabara Ba (une dame de poids) dans la zone qui est représentante des femmes de l’UPR, louant les qualités du parti et les nombreuses réalisations du Président Mohamed Ould Abdel Aziz. A 13H 30, la commission nationale des femmes de l’UPR, d’une trentaine de véhicules arrive à M’Bagne, dans la cour de la première école de M’Bagne, le public s’est donné rendez- vous ici sous les tambours et la troupe artistique de m’Bagne. Après avoir salué les nombreuses femmes des coopératives et les femmes de l’UPR venues pour la circonstance, la délégation s’est retirée. Là aussi, Madina Dia (fédéral) était au rendez- vous dans le fief du Général ( windic ». Le meeting de Mbagne débuta vers 18 23 mn, la présidente section des femmes Madame Ba Aminata Niang, Hawa Djiby Ba, le président de la section et Madame Aicha Vall Mint Vergés ont rappelé aux militants à tour de rôle, les idéaux, aspirations du programme du chef de l’état. L’unité Nationale, la lutte des femmes en Mauritanie est désormais primordiale, il faut le renforcement de cette richesse qui est l’unité. Le travail pour une Mauritanie nouvelle, offrir en aidant le président à poursuivre son programme et le réélire, gagner le pari les élections municipales et législatives. Le meeting a pris fin vers les coups de 21 H, la délégation prit la direction de Wothie pour le diner organisé par le ministre des finances Mr Thiam Dioumbar. Un dîner pour Mr le ministre un acte de jouissance et dire merci de cette délégation. Tournée de révisons des troupes, renaître de la confiance, savoir et mesurer.
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP le Véridique

samedi 9 mars 2013

L’A D I G s’inquiète pour les malades et les populations du département de Mbout au Gorgol.

Mbout est un département qui relève de la wilaya du Gorgol, la quatrième du Pays. Ce département compte selon le Ranvec de 2000, une population estimée à 77816 personnes. Mais les projections faites suite aux enquêtes réalisées par l’Association pour le Développement Intégré du Guidimakha (A D I G) estiment cette dernière à plus de 113 500 à nos jours. Ce département est connu par son extrême vulnérabilité et précarité auxquelles s’ajoutent l’analphabétisme et l’enclavement de certaines communes comme celles de Lahrach, Souffa et Tikbra dont les gravités entravent tout développement des différentes populations. Dans la lettre n 37 /2013 adressée au Ministre de la Santé et aux partenaires, les responsables de cette ong, pionnière dans le développement, l’inauguration de l’hôpital départemental de Mbout en 2010 n’a pas suffit pour atténuer les souffrances des populations des 9 communes dont l’essentiel vit dans la pauvreté. L’insuffisance d’infrastructures, le manque, d’équipement et du personnel soignant font que le département de Mbout est celui qui se caractérise par le plus faible taux de couverture vaccinale. Hantés par les moult mouvements qu’effectuent quotidiennement les malades internés et le personnel soignant entre l’hôpital et le dispensaire et souvent dans des conditions inhumaines les responsables de cette ong nationale demandent le raccordement de l’hôpital de Mbout au réseau électrique en attendant des meilleurs moments pour les populations. Selon un cadre du milieu il est inconcevable qu’au moment où l’état veut transformer le triangle de la pauvreté en un triangle d’espoir que l’hôpital départemental de Mbout ne soit pas électrifié et les malades internés nomadisent entre ce dernier et le dispensaire. Surtout que le maire, député de cette localité et le secrétaire général de la présidence de la République. En attendant la réaction des autorités sanitaires et les partenaires au développement intervenant dans le domaine de la santé et dans ce département, il faut le dire que les souffrances des populations sont contenues et que l’association pour le Développement Intégré du Guidimakha reste mobilisée pour leurs causes.
Source : Amadou Bocar Ba

vendredi 8 mars 2013

Tagant : Organisation à Tidjikja d’une course cycliste par la délégation régionale de la CJS

La délégation régionale de la Culture, de la Jeunesse et des Sports du Tagant a organisé, l’après-midi du vendredi 8 mars, une course cycliste à laquelle ont participé une trentaine de concurrents. Cette activité entre dans le cadre des instructions données par le Ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports à ses délégations régionales respectives d’organiser une journée nationale du Sport. Des dizaines de jeunes adhérents au réseau régional de la jeunesse du Tagant ont participé sous bonne escorte (sécurité, personnel médical) à ce cross de 5 km. Au finish, huit prix ont été attribués aux meilleurs concurrents qui sont parvenus par ordre de mérite à rallier la tribune officielle où les attendaient le conseiller du Wali chargé des affaires politique et sociale, l’adjoint au Hakem de Tidjikja, le délégué régionale de la CSJ, le Président du réseau des jeunes du Tagant, la coordinatrice régionale du MASEF et le secrétaire général de la commune de Tidjikja. Les huit prix attribués varient de quarante mille à quatre mille Ouguiya. Notons que la course cycliste organisée par la délégation du CJS du Tagant a connu une forte affluence. La jeunesse de Tidjikja s’est déplacée en masse pour venir assister à l’événement. Seule ombre au tableau : une absence perceptible de concurrentes et ce malgré que la course ait coïncidé avec la célébration de la journée mondiale de la femme. Comme quoi beaucoup d’efforts restent encore à faire pour une participation réelle et active de la femme dans tous les domaines d’activités.
Khalil Sow-Tagant

Tagant : La coordination régionale du MASEF célèbre la fête de la femme

La coordination régionale du ministère des Affaires sociales de l’Enfance et de la Femme du Tagant à célébré ce 8 mars la journée internationale dédiée à la femme. Ce fut l’occasion pour le Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall de magnifier la marche courageuse de la femme mauritanienne qui à travers son engagement et son action a beaucoup contribué à l’amélioration sensible des conditions de vie de ses concitoyens, devait-il souligner. Ould Mohamed Vall est revenu ensuite sur la politique mise sur pied par les pouvoirs publics sous l’impulsion du Président de la République son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz, une politique qui, devait-il préciser, vise à libérer les énergies de la gente féminine pour qu’elle puisse participer activement à côté de l’homme à l’œuvre commune de développement. La coordinatrice régionale du MASEF Mme Aminetou Mint Neama est revenue, à son tour, sur les actions réalisées par son département pour la promotion des droits de la femme qu’ils soient : politique, socioéconomique ou culturel. Elle a, par la suite, mis l’accent sur les réalisations de la coordination régionale du MASEF du Tagant en matière de respect de ces droits mais également sur les actions orientées vers la lutte contre l’abandon des MGF, la violence conjugale, la promotion des pratiques familiales de base et la lutte contre les discriminations liées au genre. Par la suite, la coordination régionale du MASEF a procédé, séance tenante, à la distribution des prix aux élèves lauréates de 2012 et à la remise d’un lot de matériel (canne blanche, chaises roulantes, béquilles) à certains handicapés. Enfin, la Wali du Tagant accompagné de son conseiller chargé des affaires administratives et juridiques, le Hakem de Tidjikja les responsables de la sécurité régionale, l’adjointe au maire de Tidjikja, la coordinatrice du MASEF et ses collègues des autres services techniques, ont procédé à la visite des stands où sont exposés le fruit de la production féminine locale (produits artisanaux et d’autres maraichers).
Khalil Sow-Tagant

jeudi 7 mars 2013

Zouerate : plus d’une centaine de familles menacées de déguerpissement

C’est tout un quartier qui est sous la menace de déguerpissement. La zone en question est près du site qui abritera la construction de 600 logements dont 300 pour la Snim et 300 pour les fonctionnaires de l’Etat. Les propriétaires des maisons et terrains qui s’étaient massés dans la zone disent avoir reçu des ordres des autorités administratives de libérer les lieux alors qu’il y a des maisons de valeur construites et habitées, d’autres en cours de construction. Le porte-parole du groupe Baîdy Thiam a indiqué que leurs terrains sont valables, nous avons nos papiers, nous ne faisons pas de « gazra » car nous ne connaissons pas cette pratique, certains d’entre nous ont payé les terrains depuis 1995 à l’époque de Hadrami ould Moma et les ont mis en valeur. « L’Etat ne peut pas venir aujourd’hui nous dire que la zone appartient à la Snim, la Snim c’est nous, c’est la Mauritanie, c’est une société nationale, parce qu’elle n’a pas pu faire quitter des jardins maraîchers (dont l’existence est nuisible à la santé des populations) à cause de la forte somme de dédommagement demandée par les propriétaires, la Snim cherche à faire démolir des maisons construites à la sueur des populations pauvres », déclare Baîdy Thiam. «Alors qu’On n’a pas pu libérer l’espace occupé par des arbres sauvages, on veut faire démolir des maisons en règle, habitées par de paisibles citoyens qui les ont payées à la sueur de leur front, nous n’accepterons pas que nos maisons soient démolies, nous nous battrons avec becs et ongles, nous sommes prêts à mourir pour défendre nos acquis », fait remarquer le porte-parole du groupe. Il a ajouté que le tout nouveau ministre de l’habitat et de l’urbanisme, Ba Yahya n’a pas daigné le recevoir à ce sujet il y a 48 heures lors d’une courte visite à Zouerate.
Source : Mauriweb (Mauritanie

Tagant : Des superviseurs de l’opération lutte contre le Trachome victimes d’accident à N’Beika

La campagne de lutte contre le Trachome qui devait débuter au Tagant dimanche 10 mars ne le sera finalement que la semaine d'après. Ce changement de programme est consécutif à l’accident de route dont les superviseurs de cette campagne auraient été victimes à quelques kilomètres de N’Beika. Selon une source proche de la Direction régionale à l’action sanitaire du Tagant, le chef de projet lutte contre le Trachome au niveau de la fondation Bouamatou et son gestionnaire sont sortis indemnes de l’accident mais leur véhicule a été sérieusement endommagé. Notons que la fondation Bouamatou ( de l’homme d’affaire mauritanien objet actuellement de tracasseries fiscales), organise régulièrement et à titre gracieux des campagnes de lutte contre le Trachome sur l’étendue du territoire national. Au Tagant cette année, la campagne de dépistage et de lutte contre le Trachome concerne trois zones (N’Beika, Nimlane et Tichit) ciblées pour être des zones à haute prévalence. Les équipes qui seront envoyées sur le terrain procéderont pendant vingt cinq jours à des dépistages, soins à base d’Azithromycine et de chlorure. Il sera également question de prodiguer aux populations bénéficiaires des conseils d’hygiène qui leur permettront d’éviter de contracter la maladie.
Khalil Sow- Tagant

RAJEV : Communiqué de Presse.

Le Bureau exécutif du Rassemblement des Jeunes de la Vallée (RAJEV) a tenu une série de réunions au cours des mois de février et mars 2013. L’objectif de ces rencontres tourne autour d’une évaluation objective et exclusivement guidée par l’intérêt national, du parcours du RAJEV et la place qu’il occupe au sein de la dynamique du développement de notre pays. Aussi, pour se mettre au diapason de cet impératif, les participants ont convenu d’élargir la participation à d’autres initiatives en perspective d’une nouvelle restructuration tendant à mieux asseoir les ambitions du réseau et en consolider les instances. Le RAJEV continuant à constituer un rassemblement de jeunes cadres mauritaniens qui œuvrent pour le raffermissement de l’unité nationale et pour le développement harmonieux de la Mauritanie, les assises du bureau exécutif ont arrêté les décisions ci-après : 1. La décision de s’ouvrir et de se fédérer à d’autres initiatives ou regroupements qui œuvrent dans le domaine de développement de la Mauritanie et du renforcement de l’unité nationale ; pour ce faire, le Rassemblement des Jeunes de la Valée (RAJEV) accepte de dissoudre ses instances qui étaient provisoirement élues afin de mettre en place de nouveaux organes qui tiennent compte de la nouvelle orientation ; 2. Une Assemblée Générale sera tenue dans les prochaines semaines afin de valider la nouvelle stratégie adoptée et l’élection des nouvelles instances de la nouvelle structure. L’opinion publique en sera informée à travers la presse ; Les membres présentes ont saisi l’occasion de ces assises pour réitérer leur attachement à une démocratie fondée sur les valeurs de la République et ont insisté sur les difficultés du contexte de la sous-région qui doit constituer des mobiles supplémentaires pour la cohésion sociale et la sacralisation de l’Unité nationale. Le Bureau Exécutif
Source : RAJEV

mercredi 6 mars 2013

Assaba - Guéro: Le chef du centre d'enrôlement bastonné par quatre jeunes.

Quatre jeunes se sont rués mardi sur le chef du centre d'enrôlement à Guérou dans la wilaya de l'Assaba (Centre de la Mauritanie) pour lui asséner de coups et casser ses appareils, a fait savoir le correspondant d'Alakhbar. L'incident serait en représailles contre l'agissement du chef du centre accusé d'agresser une femme quelques jours avant, d'après de sources locales. Les quatre jeunes sont encore en détention chez la Garde.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

Zouerate : dossier esclavage, les deux maîtres placés sous mandat de dépôt, neuf sahraouis sous contrôle judiciaire

L’audition des bourreaux et victimes dans le dossier de l’esclavage a pris fin dimanche 4 mars 2013 aux environs de 17 heures. L’affluence était nombreuse devant le tribunal régional de Zoueratt pour connaitre la suite à donner au dossier de neufs esclaves qui vivaient sous le joug d’un homme et de son fils dans une zone militaire interdite entre Chegatt et Lemgheïti.Mohamed ould Brahim et son fils Salem ont été placés sous mandat de dépôt et passent leur première nuit à la prison civile de Zoueirat. Neuf autres sahraouis trouvés dans une zone militaire interdite ont été placés sous contrôle judiciaire et détenus à la gendarmerie de Zouerate. Rappelons que le frère de la mère des huit enfants, Maatalla Ould M’Beirik avait pris la fuite en 2004 et venu à Zouerate avec une colonne militaire en provenance de Lemgheïti. Lors d’un point de presse, Boubacar Ould Messaoud, président de l’ong SOS-esclaves indiqué que Maatalla avait dit à la patrouille militaire que s’il revient au campement son maître va le tuer, « des esclaves qui tentaient de fuir ont purement et simplement été éliminés, en les rattrapant, le maître a posé beaucoup de bagages sur eux dans la voiture, arrivés, ils étaient morts, s’il me tue, il ne va pas m’enterrer ». Le chef de la patrouille militaire qui avait ramené Ould M’beirik avait informé l’actuel maire de Zoueratt, Yacoub Ould Salem Vall, membre fondateur de SOS-esclaves qui, alors, avait averti l’organisation, mais voulant passer le cas sous silence, les autorités régionales d’alors, l’avaient confié au commandant de brigade de la gendarmerie de Bir Moghrein où il était très surveillé, dit Ould Messaoud. Ould Messaoud a souligné que son organisation avait envoyé deux membres à Bir qui ont pu le contacter pour venir à Zoueratt et partir ensemble à Nouakchott. L’Ong a soulevé le cas de Maatalla, de sa famille. « Tout le temps qu’il est resté avec nous, il n’a jamais oublié sa famille esclave, a toujours demandé de l’aider pour ramener sa sœur et ses enfants », témoigne le président de SOS-esclaves, poursuivant, « c’est pourquoi en 2008, nous l’avons envoyé ici avec une lettre du président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, Saïd Ould Hommody mais le wali avait réclamé 800 000 Um de carburant, n’ayant pas cette somme, nous avions laissé tomber le problème ». Boubacar Ould Messaoud a déploré le manque de suivi des cas d’esclavage voire même leur déni, citant le cas d’une femme à Bassiknou qui a porté plainte contre son maître à la gendarmerie mais ce dernier avait été libéré par le hakem arguant qu’il est malien. Pour le cas de Zouerate, « on veut nous faire entendre que les inculpés sont sahraouis, ça tient pas », dit-il. Le président de SOS-esclaves a annoncé que lorsque sa mission a été chez le procureur, ce dernier a laissé entendre que les victimes ne sont pas des mauritaniens, en plus, ils sont pris dans une zone militaire interdite. « Il semblait privilégier cette piste par rapport à la gravité de l’esclavage », ajoute-t-il. Sur l’issue de l’audition, Ould Messaoud a dit qu’il est satisfait, les autorités judiciaires ont eu un comportement correct, eu égard au drame que vit la famille, « nous avons tout fait pour calmer les personnes massées devant le tribunal », ajoutant que « l’avantage dans ce dossier est qu’il y a un avocat commis, le jugement sera fait en sa présence, une garantie, nous avons sensibilisé les populations sur cette question et nous continuerons à suivre ce dossier depuis Nouakchott ».
Djibril Sy CP/ Tiris zemmour.

Boghé : les femmes du parti de l’UPR se préparent

La commission Nationale des femmes de L’UPR a sillonné ce 5 mars 2013 les communes de Dar El Barka, Ould Birom et Dar El Avia avant de se réunir en conclave à Boghé dans le siège du parti à Nioly. Elle a été, exactement à Diorol, Cham, Dar El Barka, Hamdallah et Bababé. L’objectif fondamental c’est de sensibiliser les structures, cellules de base des militantes et sympathisantes du parti pour le 8 Mars, célébré cette année avec une innovation, un programme nouveau dans le sens d’aider et encourager les femmes des coopératives féminines à exposer leurs productions et les vendre. Cette année 2013, le 8 Mars sera pour les femmes des retrouvailles dans le volet social, il est prévu des consultations médicales gratuites et distribution des médicaments gratuits pour tout le monde sans coloration politique mais cela fait parti des activités nouvelles du parti de l’UPR pour faciliter la tache aux nécessiteux, pauvres des communes du département. Selon Madame Ba Fatimata (Fédéral) qui a tenu à 17heures ce 5 Mars 2013, une réunion de concertation et d’information avec les femmes de l’UPR de Boghé, cette année c’est au tour du Brakna Est de célébrer ce 8Mars avec la thématique : « encouragement des productions des femmes et le renforcement de l’unité nationale ». Ba Fatimata ajoutera, ensuite que ce programme de la commission nationale des femmes de l’UPR renferme deux volets : un volet social (consultation gratuite, distribution des médicaments et exposions des productions des femmes et rachats des productions. Le second volet est politique comprend un meeting et une formation. L’équipe médicale sera accueillie par les femmes du parti le mercredi soir au carrefour de Boghé et se sera dans une ambiance riche en son et lumière. Le jeudi à 8heures à la PMI de Boghé les consultations débuteront et à 13 heures une petite formation des femmes de la structure du parti, des audiences suivront à 14 heures avant le grand meeting prévu à 18 heures au siège de l’UPR. LE Vendredi 8 Mars à la place de l’indépendance une exposition aura lieu. Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP Le Véridique au Brakna.

Brakna : Boghé clôture du projet GECODEM (gestion concertée de déchets Ménagers)

La maison des associations de Boghé a abrité un atelier de clôture du Projet Gestion Concertée de Déchets Ménagers (GECODEM). C’était en présence des deux maires de Boghé Ba Adama Moussa, celui de Maqtaar Lahjar Mr Taher Ould Varwa, Le Représentant de GRET en Mauritanie Mr Bernard Gay, Mr Ba Abdoulaye Aliou chef projet, une vingtaine de participants issus des trois communes : Boghé, Maqtaar Lahjar, Aleg et quelques membres de la société civile des trois communes déjà citées. Dans son discours d’ouverture le maire de Boghé a dit : « c’est tout d’abord pour moi un devoir et un immense plaisir, de vous souhaiter la bienvenue à Boghé à l’occasion de cette importante cérémonie de restitution qui nous réunit ce jour autour d’une thématique emblématique qu’est l’assainissement de nos villes et campagnes. C’est dire que la question liée à l’assainissement et à l’enlèvement des ordures ménagères revêt pour nous tous une importance capitale, d’où l’immense espoir qu’à susciter en 2010 l’avènement du Projet GECODEM au niveau des communes d’Aleg, de Maghtar-Lahjar et de Boghé. Cependant, cette situation s’est améliorée depuis plus d’une année au niveau de Boghé, où la commune avec l’appui du partenaire GECODEM s’est dotée d’une stratégie spécifique de gestion des déchets de la ville par la remise à zéro et l’organisation de plusieurs journées de concertation qui ont permis d’édifier les usagers sur l’importance de l’utilisation efficiente des chariots et du paiement régulier des redevances. » Lui succédant, le maire de Maqtaar Lahjar a mis l’accent sur l’importance de cette rencontre salutaire et remercia les organisateurs, les participants et que ces genres de rencontres montrent combien de fois qu’il est nécessaire de lutter contre ces déchets et ces ordures pour un lendemain meilleur. Quant à Mr Bernard Gay représentant Gret en RIM il dira : « ce séminaire de clôture, on a souhaité rassembler tout ce qui ont travaillé de ce fin de projet, partager ensemble les mêmes enseignements qu’en tire chacun de ce projet, parce que les ordures ménagers, ça ne va pas finir, donc il faut qu’on avance qu’on tire des leçons du passé et puisse trouver des stratégies qui fonctionnent et qui permettent effectivement les villes soient assez propres et accueillantes. Le but est qu’en matière de travail, j’invite tout le monde à être constructif, franc, pas la langue de bois à être clair car on cherche à tirer des leçons pour l’avenir. » Ensuite, Mr Ba Abdoulaye Aliou chef projet fera la lecture du programme, les deux maires ont répondu aux questionnaires et aux nombreuses interrogations des participants. Une présentation des CODEV sur les formations et le plaidoyer. Les séminaristes ont terminé leur atelier par la création des groupes de travail qui sont censés de partager les points de vue de l’atelier axé sur : organisation du service et gestion, sensibilisation et suivi –contrôle et le troisième groupe a traité du financement et recouvrement de la redevance. A la fin des groupes de travail, les participants ont pu remplir le tableau renfermant ces enseignements suivants : les perspectives d’améliorations, pistes d’actions, enjeux de la thématique dans le dispositif des communes. Le groupe organisation du service et gestion a abordé les questions relatives à l’organisation des dispositifs de gestion des déchets (matériels et des équipements) ici les principaux acteurs sont les chauffeurs, le service technique de la mairie, le SG, le convoyeur, les chefs de quartier et les gestionnaires. Le deuxième groupe : sensibilisation – suivi- contrôle a émis des recommandations sur la participation des populations au service, la sensibilisation désigne les activités d’information des populations, de promotion du service et des abonnements mais aussi la gestion des conflits. Ces activités concernent les personnes de la société civile, les usagers du service, les gestionnaires tenus de les informer (comment mobiliser, promouvoir les abonnements et la participation financières, comment communiquer sur le service, comment contrôler ces informations). Enfin le dernier groupe financement et recouvrement de la redevance a tenu à discuter les questions de financement et de recouvrement de la redevance(le financement doit permettre de recouvrir les charges du service et permettre la couverture de toute la ville et l’évacuation vers les décharges finales). Ces travaux de groupe, ont été présentés par les rapporteurs des trois groupes différents et ont fait l’objet d’une discussion en plénière.
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP Le Véridique au Brakna

Brakna - Justice: La prison dévient un service attaché au ministère

La prison civile d'Aleg qui était sous la tutelle du procureur de la république est désormais devenue un service du ministère, d'après une décision prise récemment par la direction pénitencier, a rapporté le correspondant d'Alakhbar. Le régisseur adjoint de la prison de Dair Naim serait convoqué pour se voir lui confier la gestion du nouveau service qui renferme cinq sections: la nourriture, la santé, les affaires administratives et financières, l'audit et le suivi, lesquelles seront confiées à un nombre de greffiers en chef. Il est prévu également que le nouveau administrateur réceptionne ses fonctions demain mercredi 6 mars. A rappeler que la prison d'Aleg a été avant deux mois le théâtre des protestations de pensionnaires de la prison contre les mauvaises conditions de vie demandant l'éviction du régisseur.
ALAKHBAR