jeudi 14 mars 2013

Fête Internationale du 8 Mars à Boghé placée sous le signe de l’insertion des filles en déperdition

Fête Internationale du 8 Mars à Boghé placée sous le signe de l’insertion des filles en déperdition A l’occasion de la fête internationale du 8 Mars, l’antenne locale du MASEF en partenariat avec la commune de Boghé et la World Vision a organisé plusieurs manifestations pour marquer cet évènement. Exposition de produits artisanaux, sketch sur la scolarisation des filles, et une conférence sur les méfaits des mariages précoces et des mutilations génitales féminines (MGF), ont été au menu du programme. L’antenne locale du MASEF en partenariat avec l’Ong l’AIEJTM qui met en œuvre un projet d’insertion au profit des filles en déperdition scolaire ou vivants avec le handicap a fêté la sortie d’une promotion de jeunes filles qui ont bénéficié de formations dans le domaine de la couture, de la coiffure et de l’alphabétisation. Une cinquantaine de jeunes filles ont exposé leurs articles (des robes, des jupes, des ensembles pour bébé, des gammes de coiffure etc…). les autorités locales, le Hakem de Boghé Ahmedna O Mohamed Lemine, le maire de Boghé, Adama Moussa Bâ et la représentante régionale du MASEF ont visité le centre de promotion féminine du MASEF où ils ont pu constater les efforts déployés par cette structure dans le domaine de la formation en vue de l’insertion des filles dans la vie active. Les acteurs politiques de l’UPR venus pour fêter le 8 Mars avec les femmes du Brakna étaient de la partie. Outre, Ould Jahloul, le fédéral de l’UPR au Brakna, on notait la présence de Wagne Abdoulaye Idriss, chargé de mission à la présidence et de Madina Oumar Dia qui préside l’une des fédérations UPR à Nouakchott. Sur les murs étaient accrochés plusieurs banderoles sur lesquels on pouvait lire « le mariage précoce freine l’éducation des filles et entraîne les déperditions scolaires» ou « le mariage précoce engendre la stérilité chez la femme et freine son essor ». La représentante locale du MASEF, Hourraye Abdarrahmane Dia a prononcé à cette occasion un discours dans le quel, elle a exposé les différentes réalisations de l’antenne ainsi que les problèmes rencontrés par les femmes. Elle a évoqué dans son discours les réalisations du chef de l’Etat Mohamed O Abdel Aziz pour la femme Mauritanienne avantd’adresser au nom des femmes de la Moughataa ses remerciements au président de la république. Ainsi, elle dira, « pour cette présente édition commémorative de la fête internationale du 8 Mars qui est dédiée cette année à la Lutte Contre la Violence Faite Aux Femmes, et dont le thème est « Protection des Droits de la Femme : aspiration par le passé…..acquis dans le présent. Le choix de ce thème traduit sans nulle doute l’attachement des pouvoirs publics Mauritaniens aux préoccupations du monde rurale, une société au sein de la quelle la femme joue un rôle de premier plan. Plus de 50 ans après l’indépendance, force est de constater que notre pays a accompli beaucoup de réalisations en faveur de la promotion et de l’émancipation de femme. Aujourd’hui, les femmes représentent la masse la plus importante dans le secteur de l’éducation. Elles ont accès aujourd’hui aux soins de santé essentiels dans les centres sanitaires et les hôpitaux. La construction de nombreuses infrastructures hydrauliques dans les villes et les campagnes a réduit de façon considérable le fardeau qui pesait sur la femme. A cela, s’ajoutent les équipements agricoles distribués aux femmes rurales comme les décortiqueuses, les moulins à grains, les semoirs. L’adoption du Code de la Famille qui protège la femme, l’enfant et la famille a été une révolution dans un pays islamique comme le notre. Dans notre la Moghataa de Boghé plus spécifiquement, la Nissa Banque sous l’impulsion du MASEF joue un rôle de premier aujourd’hui dans la promotion de la femme. Avec 532 coopératives adhérentes à cette structure, elle a financé 650 Microprojets au bénéfice de 13 000 adhérentes pour un volume de prêts qui avoisine 45 millions d’Ouguiyas. A cela s’ajoute la distribution de 3500 lave mains et ses accessoires accompagnés de 8000 séances de sensibilisation sur le PFE. Des acquis auxquels, s’ajoutent un appui de l’ AIEJTM qui a permis à de nombreuses filles de s’insérer dans le tissu de l’emploi. Par ailleurs, les femmes occupent aujourd’hui de hautes fonctions dans les différentes sphères de l’Etat (ministre, maire, députés, sénateurs, directeur, Wali, Hakem etc…). Un grand pas a été franchi dans le sens de l’émancipation et du développement de la junte féminine. Mais, il reste beaucoup de choses à faire. Et parmi celles-ci, la réduction sensible des disparités entre hommes et femmes dans notre pays et adopter une stratégie qui puisse promouvoir la démocratie participative des femmes rurales dans les sphères de décision ainsi que leur accès à la terre»
Source : Elfoutiyou

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