mardi 14 août 2012

63,9 % des populations du Brakna sont pauvres (ART GOLD).

Une étude menée par le programme ART GOLD du PNUD, révèle que 63,9 % des populations du Brakna, dans le sud de la Mauritanie, vivent au-dessous du seuil de la pauvreté. Elle a été faite en collaboration avec la Cellule régionale de Suivi et d’Evaluation au ministère mauritanien. Elle a été présentée lundi lors d'un atelier du programme régional de lutte contre la pauvreté. C’était en présence de l’ensemble des maires du Brakna et les Hakems de ses cinq Moughataas. L’étude montre que la pauvreté a augmenté depuis 2004 dans la Wilaya et place celle-ci en troisième position derrière les wilayas du Tagant et du Grogol en matière de pauvreté. Et selon l’étude, la moughataa de M’Bagne est la plus pauvre. Elle est suivie par Bababé puis Aleg, Boghé et Magta-Lahjar. Cette pauvreté, précise l’étude, est plus rependue dans les familles entretenues par l’homme que celles gérées par la femme. La publication de l’étudie vient après que des ONG humanitaires ont fait par de leur crainte de voir des milliers de personnes exposées à la famine, dans le triangle de la pauvreté dont fait partie le Brakna. Al AKHBAR

Environnement : Quand l'écotourisme change la vie de villages mauritaniens

Dans la région du fleuve Sénégal, à 80 kilomètres de Boghé, dans le sud mauritanien, le village de Loboudou mène, depuis 2007, un projet d’écotourisme. Récit. C’est la poignée de main ferme et le sourire amical du chef du village qui accueillent le visiteur à Loboudou, un village du sud de la Mauritanie. Une poignée de mains qui en dit long sur l’engagement et le dynamisme d’Ali et de son village dans la sauvegarde de l’environnement et le développement durable. A quelques mètres du puits et de l’école du village, face à la forêt restaurée du Walaré-Tguedy, quatre cases se tiennent autour de deux tentes traditionnelles: c'est l’auberge de jeunesse Salayel. Créée par l’association du même nom, l’auberge Salayel, dont une partie des recettes est destinée à soutenir les projets communautaires, œuvre pour le développement d’un tourisme équitable et intégré dans une région délaissée par les voyageurs. Une philosophie, celle du partage «On veut que les communautés conservent et préservent leurs traditions, leur patrimoine culturel et naturel, mais on ne veut pas qu’elles restent fermées sur elles-mêmes», explique Ali. Plus qu’une structure d’accueil, Salayel ("petit pont" en pulaar) est une philosophie: celle du partage et de l’échange interculturel entre les visiteurs et les villageois. Des villageois spontanés, ravis de faire découvrir leur milieu et leurs activités. Des visiteurs, qui selon leurs intérêts, iront à la rencontre des agriculteurs, des éleveurs, des apiculteurs, des pêcheurs, des griots, des brodeuses, des instituteurs militants pour le reboisement, des élèves cultivant leur potager dont les légumes seront cuisinés par les cantinières, des maçons spécialisés dans la construction de maison sans bois, tous organisés en comités ou en coopératives et impliqués dans le projet de développement de Loboudou. L’activité d’écotourisme apparaît alors comme une manière d’amener les villageois, à reconsidérer et à valoriser la richesse de leur patrimoine. Un engagement écologique Ce village, à l’organisation sociale participative, vise l’autosuffisance, mais il dépend de l’aide nationale et internationale pour mener à bien sa lutte pour la préservation du milieu. C’est en 1985 que naît la réflexion: les récits des sages du village décrivaient des arbres que les villageois ne voyaient presque plus. Face à la sécheresse et à l’abattement généralisé des arbres, l’inquiétude apparaît. Et, afin de sauvegarder un écosystème qui ne devrait pas seulement vivre dans les récits des aïeux, plusieurs projets vont être menés par le village. Pour le reboisement, par exemple, qui continue d’être une priorité, les villageois ont mené à l’école une expérimentation sur la germination des semences de celtis, alors en voie de disparition. Depuis, la reforestation par génération naturelle a été rendue possible grâce à la volonté des villageois et à la collaboration d’organisations internationales qui ont fourni l’aide matérielle pour l’installation de clôtures. Le gouvernement a aussi contribué à l’extension de ce projet à travers son programme de développement régional communautaire. D’autres projets comme la mise en place d’une zone de protection des oiseaux ou la formation communautaire pour la construction des maisons sans bois continuent d’être menés. Des réponses locales Des expériences qui sont d’ailleurs élargies aux villages de la commune de Dar-el-Barka, puisque des rencontres sont organisées pour discuter et apporter localement des réponses aux problèmes environnementaux, dont le plus préoccupant aujourd’hui est l’érosion des sols. L’activité d’écotourisme développée par le village s’inscrit dans un projet écologique plus large, qui tend à s’étendre. «On aimerait que ce projet profite à toute la commune, sensibiliser les populations des villages voisins au tourisme équitable, à la déforestation et à l’érosion des sols», explique Ali, qui souhaite initier une culture de l’échange et du partenariat. Afin d’identifier les sites et les ressources locales à mettre en valeur dans la commune, un circuit a été élaboré en collaboration avec les autres villages. Les touristes se faisant rares dans la région, les villageois ne verront pas leur circuit se réaliser. Loboudou ne ferme pas pour autant son auberge qui reste ouverte aux visiteurs mais qui est aussi utilisée pour accueillir les réunions, les formations locales et parfois même pour héberger des villageois sinistrés, comme à la suite des intempéries de 2008. Claire Jeannerat Pour City Mag Lu sur slateafrique.com Noor Info

Bâ Madine met en cause les accusations des rapatriés de Médina Salam et s’explique

Le directeur général de l’Agence Nationale d’Accueil et d’Insertion des Rapatriés (ANAIR), Bâ Madine, a pris le contrepied des rapatriés de Médina Salem en affirmant qu’ils n’étaient pas concernés par les 123 ha de terres aménagées. "Ils ne sont pas concernés et ils le savaient", a affirmé dimanche Ba Madine, en réaction aux coups de gueule des rapatriés de Médina Salam qui n’ont pas apprécié la décision de l’ANAIR visant à les exclure des 123 ha de terres aménagées. "L’Etat a déjà fait ce qu’il devait faire pour les rapatriés de Médina Salam", a indiqué M. Bâ, en citant des réalisations de l’ANAIR dans le domaine de l’élevage, agricole, des activités génératrices de revenus…"Plus de 100 millions d’ouguiyas ont été investis par l’Etat, à travers l’ANAIR, à Médina Salam", a-t-il précisé. Les 123 ha font partie d’un périmètre de 211 ha de terres cédées par le député de Nouadhibou Ghassem Ould Belali à l’Etat Mauritanien au profit des rapatriés rentrés du Sénégal. Le village de Médina Salam s’est vu octroyer 82 ha. "C’est de l’égoïsme et de l’égocentrisme que de vouloir empêcher les autres rapatriés de bénéficier de l’exploitation de ces terres", a dit M. Bâ. L’Agence Nationale d’Accueil et d’Insertion des Rapatriés (ANAIR) a décidé de distribuer les 123 ha de terres aménagées, objet de discorde, aux rapatriés des villages de Gani, Thiambène, Diamel, Korway et Kéke. "J’ai clairement dit aux rapatriés de Médina Salam qu’ils ne pouvaient pas bénéficier des 123 ha de terres aménagées alors que ceux des autres localités qui viennent de rentrer n’en ont pas. Alors, si, c’est cela des menaces, je les ai bien menacés", a souligné M. Bâ. Babacar Baye Ndiaye www.cridem.org Source : Rédaction Cridem

Aleg: "L’école nationale des ingénieurs" s’ouvre en octobre (ministre)

L’Ecole nationale des ingénieurs à Aleg, dans le sud de la Mauritanie va accueillir sa première promotion en octobre 2012, a annoncé Mohamed Ould Khouna, le ministre mauritanien chargé de l'Emploi, de la Formation Professionnelle et des Technologies Nouvelles. Toutefois, les travaux de construction de l'école n'ont pas encore été démarrés, depuis la pose de la première pierre, le 16 avril dernier, par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. L’annonce de Mohamed Ould Khouna a été faite au cours d’une rencontre à Aleg qui le réunissait à deux de ses collègues: celui chargé de l'Environnement et du Développement durable et l'autre chargé de l'Enseignement fondamental. Les trois ministres en ont profité pour passer en revue les réalisations de Mohamed Ould Abdel Aziz, notamment la réforme de l’état civil. Ils ont toutefois "laissé de côté les problèmes dont souffre" le secteur de l’enseignement, rapporte le correspondant de Alakhbar des enseignants présents à la rencontre. Cela a suscité la colère de ces derniers qui ont demandé aux trois ministres de démissionner. Les enseignants ont par ailleurs fustigé «le désordre qui règne dans le secteur de l’enseignement». Ils ont aussi qualifié les états généraux de l’éducation d’une «farce qui exclut syndicats, parents d’élève et élèves». ALAKHBAR

lundi 13 août 2012

Tagant: Visite du ministre du développement rural

Le ministre du développement rural Mr Brahim Ould Mbareck Ould Mohamed El Mokhtar est arrivé à Tidjikja la soirée du dimanche 12 aout dans le cadre de la tournée de travail qu’il mène à l’intérieur du pays. Dans la même soirée, Mr le ministre a présidé une réunion ouverte aux paysans et éleveurs ainsi que les représentants de la société civile (ONG, coopératives féminines). Dans son discours, le Ministre a fait étalage des réalisations du Président de la République dont l’essentiel du programme politique est, selon lui, en passe d’être réalisé. Il a fait remarquer de ce programme politique orienté vers la lutte contre la pauvreté est entrain de redonner espoir aux pauvres et leur faire recouvrir leur dignité. Mr le ministre a par la suite, invité les populations locales à se faire enrôler précisant que l’enrôlement est non seulement un acte civique mais que sans cet acte l’individu ne peut accéder à aucun de ses droits. Sur le plan agro-sylvo-pastoral, le Ministre fera remarquer que de nombreux programmes ont été initiés pour appuyer les agriculteurs et les éleveurs (renforcement des barrages, clôture des aires cultivables, distributions des semences et des intrants agricoles, distribution des vivres pour le bétail, appui aux projets maraichers ect.) Au lendemain de son arrivée à Tidjikja Mr le ministre et sa délégation accompagnés du Wali du Tagant Mr Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall, des responsables de la sécurité régionale et du délégué régional du MRD Mr Camara Bakary Seidy a repris le chemin pour se rendre dans la Moughtaa de Moudjéria. A NBeika (l’une des communes de la Moughtaa de Moudjéria) le ministre animera une réunion élargie aux paysans, aux éleveurs et aux représentants de la société civile de la Moughatta pour leur livrer le contenu du discours officiel, les entretenir sur les derniers développements de l’actualité nationale et discuter avec eux des problèmes touchant aux activités du monde rural ( agriculture et élevage).Mr le Ministre procédera également à des visites de terrain ( Tamourt Enaj et le barrage de Lakhdeyma). Rappelons que le Ministre a procédé à la visite du barrage de Nimlane relevant de la Moughataa de Tidjikja et qu’il fera de même pour les barrages de Guelaga et Kehmeit (Moughtaa de Moudjeria). Khalil Sow Khalil1965@yahoo.fr

dimanche 12 août 2012

Tagant: La délégation régionale célèbre la Journée Mondiale de la Jeunesse

La Journée Mondiale de la Jeunesse a été célébrée à Tidjikja dimanche 12 août par la délégation régionale relevant du ministère de la Culture de la Jeunesse et des Sports. Cette célébration a été marquée par plusieurs activités dont entre autres : Echange de discours entre le Wali du Tagant Mr Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall et le délégué régional Mr Ahmed Ould Brahim Ould Blal, organisation d’une conférence portant sur les droits et devoirs de la jeunesse animée par le président du réseau régional de la Jeunesse du Tagant Mr Sidi Mohamed Ould Heydi et Match de Football opposant le club El Wiam et club El Nehda. Dans son discours, le délégué régional a mis l’accent sur le rôle et la place de la jeunesse précisant que cette frange sociale qui représente 61% de la population nationale doit être au cœur de toutes les préoccupations. Il a appelé les jeunes du Tagant à se mobiliser pour faire face aux défis qui les interpellent avant de réitérer la confiance placée par son ministère de tutelle sur le partenariat qui le lie avec les structures locales de jeunesse (réseau régional et réseaux départementaux). Le Wali du Tagant a, pour sa part, rappelé la disponibilité des pouvoirs publics à créer les conditions nécessaires pour l’épanouissement de la jeunesse et son implication réelle dans les affaires du pays. Il, a par la suite, invité la jeunesse du Tagant à faire preuve de patriotisme en œuvrant à préserver l’intégrité du pays et à diffuser largement le message de la paix, de la cohésion sociale et celui du respect des symboles nationaux. Enfin Mr Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall a rappelé que les pouvoirs publics sont à l’écoute de la jeunesse et qu’ils accompagneront toute initiative permettant à cette jeunesse de jouer pleinement sont rôle. Après cet échange de discours le conférencier a introduit sa communication portant sur les droits et devoirs de la jeunesse. Sidi Mohamed Ould Heidi a évoqué en guise d’introduction le cas de certaines figures de l’Islam(compagnons du Prophète Mohamed Paix et Salut sur lui)qui ont mis à profit leur jeunesse pour défendre la cause de cette religion naissante. Il a par, la suite, mis l’accent sur les facteurs socioéducatifs et leurs influences tantôt positive, tantôt négative sur la jeunesse avant de parler des droits reconnus à cette frange mais lesquels droits, selon lui, sont intrinsèquement liés aux devoirs à accomplir au préalable. Après la communication du conférencier plusieurs intervenants ont pris la parole pour appuyer ses propos. Certains ont profité de l’occasion qui leur a été offerte pour poser des problèmes liés à la léthargie de la jeunesse du Tagant, au manque d’activités sur le plan local, à la mise en place arbitraire des structures de jeunesse qui selon eux ne répondent à aucune règle de transparence ect. Dans l’après midi le public a été convié à un Match de Football opposant deux sélections locales. Khalil Sow Khalil1965@yahoo.fr

samedi 11 août 2012

Ba Madine intimide et prévient les rapatriés de Médina Salam

L’Agence Nationale d’Accueil et d’Insertion des Rapatriés (ANAIR) ne compte pas céder à la demande pressante des rapatriés de Médina Salam, située à 35 km de Rosso, dans le sud du pays. Lors d’une visite vendredi à Médina Salam, le directeur général de l’Agence Nationale d’Accueil et d’Insertion des Rapatriés (ANAIR), Bâ Madine, "a tenu un discours d’intimidation et d’avertissement à notre égard", affirme un des rapatriés, joint vendredi, au téléphone. Une manière, pour Bâ Madine, de couper l’herbe sous les pieds des rapatriés de Médina Salam. Cent vingt trois hectares (123 ha) de terres aménagées, initialement destinées aux rapatriés de Médina Salam, sont à l’origine de ce durcissement de ton de la part de Bâ Madine. A en croire les rapatriés de Médina Salam, l’Agence Nationale d’Accueil et d’Insertion des Rapatriés (ANAIR) avait aménagé 123 ha de terres pour les besoins de la culture du riz. Il était prévu, ce vendredi, une cérémonie officielle pour leur remettre ces terres. Mais, à la surprise générale, l’Agence Nationale d’Accueil et d’Insertion des Rapatriés (ANAIR) leur notifiera que ces terres seront finalement attribuées aux rapatriés des localités de Thiambène, de Djamel, de Diany, de Korwaye et de Kéka. Une décision qui n’a pas été du goût des rapatriés de Médina Salam. Ce dimanche, une cérémonie officielle sera organisée pour la remise des 123 ha de terres aménagées. De leurs côtés, les rapatriés de Médina Salam comptent bien saisir cette opportunité pour manifester contre cette décision de l’ANAIR. Babacar Baye Ndiaye Cridem

vendredi 10 août 2012

Voyez ce visage d’Aziz insolent de bonheur de pouvoir et d’argent…

Regardez bien ce visage épanoui avec ses petits yeux perçants qui brillent, ce sourire amusé avec des airs de bonté furtive comme autant d’attrape-nigauds, constatez cette force tranquille, cet air sans souci de pacha d’un autre âge. Regardez derrière le motif du tapis, on dirait que c’est une couronne comme on en trouve chez les incas. Voilà un homme qui a fait mieux que gagner à l’euro millions, il a braqué la loterie nationale et les gens continuent de jouer mais c’est toujours lui qui gagne car c’est sa chance ; ne soyez pas jaloux… Incroyable trajectoire d’un homme arrivé au pouvoir à force de ruse sans un coup de feu : deux coups d’état, tant de cris, de papiers, de meetings, tant de menaces, après tout ça, est-ce là la tête de quelqu’un qui craint quelque chose ? Est-ce là la tête de quelqu’un qui va dégager sous les menaces de la C.O.D ? Qu’on demande à nos gens cultivés s’il existe un pays au monde comme le nôtre avec un homme qui vient prendre le pouvoir aussi facilement et finit par régner chichement sans corrompre le plus grand nombre ? Comment fait-il ? Quel est son secret ? Il sait tout simplement que ce pays est un royaume. Il sait que notre mentalité, notre culture nous conditionnent à supporter ce genre de personnage et même à l’admirer à cause de l’insolence avec laquelle il nous dit « parlez jusqu’à demain » sans rien craindre. On dirait qu’il sait que nous sommes des êtres corrompus car la corruption chez nous est culturelle ce n’est pas un mal c’est un pilier de notre identité, de nos coutumes. Aziz a fait tomber tous les masques. Il prouve chaque jour que les hommes de ce pays n’ont que la langue pour médire et menacer mais d’acte qui engage la vie, de sacrifice qui forge les héros, de courage et de persévérance à toute épreuve : Que nenni ! Tout cela n’est qu’un air que se donnent nos imposteurs, faux héros, lâches leaders mais en vérité Aziz nous prouve tous les jours qu’il n’y a rien à espérer en dehors de lui ! C’est incroyable ! Le propre des esclaves c’est de connaître tout de leur maître et d’accepter leur condition. Nous sommes tous des esclaves ! Mais des esclaves à qui le maître a donné le droit de se plaindre et même de le traiter de tous les noms. Mais nous sommes des esclaves loin de sa cour où le servent d’autres esclaves payés et nourris pour nous surveiller et nous terroriser. Le deal est simple : soit vous êtes des esclaves serviables et aimant leur maître auquel cas vous êtes du sérail à des degrés divers par cercles concentriques autour du pouvoir, soit vous êtes des esclaves silencieux alors vous êtes la majorité silencieuse, soit vous êtes des esclaves braillards et impuissants condamnés aux brimades et aux difficultés financières vous et les vôtres. Le système qui nous gouverne et l’impuissance de tout recours mériteraient une thèse psychiatrique pour démontrer l’articulation qui prend ses racines dans les abysses de notre inconscient bercé par une culture de l’allégeance et de la corruption. Si l’on pouvait étaler cette mécanique de l’éternel infernal retour, nous verrions une forme de folie collective qui s’est emparée de la société comme si dans un asile les fous avaient pris en otages et en soins le personnel médical jusqu’à ce qu’il sombre lui-même dans un état second de sorte qu’à la longue le résidu de raison revenant aux plus fourbes parmi les fous, il n’y ait plus d’autre issue que de les avoir définitivement pour maîtres… Publié par vlane.a.o.s.a

Brakna: Une affectation de médecins qui fait du bruit

Les médecins-chefs des départements d’Aleg, de Boghé, de Bababé, de M’Bagne et de Maghta Lahjar désaffectés de leur poste, il ya quelques jours, ne sont pas contents. C’est le moins qu’on puisse dire. Contrairement à d’autres mouvements, presque quotidiens, du personnel, celui qui vient de toucher ces médecins, comme ceux de l’Adrar, continue de faire couler le peu de salive que nous avons, en ce mois béni de Ramadan. Chacun y va de sa petite explication. Selon diverses sources concordantes, les intéressés ont refusé de passer service à leurs successeurs et se sont tous rendus à Nouakchott, pour ameuter leurs parents influents et plaider leur cause, auprès de leur département. Ils ne ménagent aucun effort pour faire porter le chapeau de leur mutation au ministre de la Santé, via le directeur régional du Brakna, le docteur Anne. Un fonctionnaire de la direction régionale du Brakna n’hésite pas à dénoncer « le caractère ethnico-racial » par lequel on a voulu maquiller leur mutation. Poussant le bouchon, les médecins ajoutent que celle-ci n’obéit qu’à une volonté de se débarrasser des « arabisants ». Des arguments fallacieux et inacceptables, de la part d’hommes qui ont prêté le serment d’Hippocrate. Comment un fonctionnaire d’Etat peut-il refuser de céder sa place ? N’entrave-t-il pas, ce faisant, le fonctionnement d’un service public pour lequel, il faut le rappeler, la force publique peut être requise ? Des questions auxquelles ces fonctionnaires doivent répondre. Mais d’autres questions, fondamentales, surplombent : pourquoi ces fonctionnaires refusent d’être désaffectés, alors qu’ils sont, la plupart du temps, absents de leur poste ? Pourquoi seraient-ils inamovibles, alors que d’autres fonctionnaires bougent ? L’affectation d’un fonctionnaire ne ressort-il pas du droit régalien de l’Etat ? Face au refus des médecins, celui-ci a pris ses responsabilités, en donnant instructions à l’autorité administrative de superviser la passation de service et d’assurer la continuité du service public. Les médecins contestataires ont, alors, accusé cette autorité d’« avoir forcé les portes de leurs bureaux », une accusation très grave qui mérite des excuses publiques. Une source, proche de l’administration régionale, réplique que celle-ci a le devoir de veiller à la continuité du service public que le comportement des fonctionnaires a perturbé. Par ailleurs et selon toujours les mêmes sources, il est reproché, à certains de ces médecins, leur absentéisme presque chronique et la gestion, peu orthodoxe, des primes de leur personnel. A M’Bagne, ces primes font, d’ailleurs, couler beaucoup d’encre… Toujours à M’Bagne, on signale que le médecin-chef, connu pour son absentéisme, aurait notifié, par écrit, son refus de collaborer avec l’ADP World Vision. Pourquoi ? L’ADP n’aurait pas accédé à l’une des requêtes du chef de la circonscription médicale. Une attitude qui peut remettre en cause l’appui, ô combien indispensable, de cette ONG internationale au profit des enfants. Le Calame

Risque de tensions ethniques à Gourel Fallay (TPMN)

Le mouvement mauritanien, Touche Pas à Ma Nationalité, alerte qu’il existe un risque d’affrontements communautaires entre Peulhs et Harratines, en raison de l’occupation par les derniers des terres cultivables des premiers à Gourel Fllay, un village situé à 20 kilomètres de Kankossa, dans le sud de la Mauritanie. Après leur déportation en 1989 au Sénégal, les Peuls, de retour à leur pays ont été accueillis par de fausses promesses de l’Etat mauritanien : ils n’ont pas récupéré leurs biens, terre ou bétail, a estime TPMN qui a effectué à une mission de deux jours à Gourel Fallay sur demande des populations locales. Abdoul Birane Wane, coordinateur de TPMN a présenté le rapport de la mission (a consulter ici) à la presse le mardi 7 juillet à Nouakchott. A l’occasion, il a constaté que les harratines en question sont toujours en possession des armes à feu que l’Etat leur avait procurées durant les événements 1989. Et avec ces armes, ils menacent de raser tout le village Gourel Fallay. Le coordinateur a ajouté que les populations de Gourel Fallay font face à d’autres problèmes : elles n’ont pas été, comme promis, enrôlées à l’Etat civil, et elles vivent dans des habitats précaires ; il suffit qu’une goutte d’eau tombe pour qu’elles se retrouvent complètement dans l’eau. Et le hangar qui leur devrait leur servir d’école a été déserté par l’enseignant qui y a été affecté à cause des conditions déplorables. Intervenant, le président du Fonadh, Sarr Mamadou, a considéré que Gourel Fallay compte parmi tant d’autres cas de spoliation de terres des rapatriés mauritanien à Trarza, Grogol ou à Guidimakha. Et pour Sarr Mamadou c’est l’administration mauritanienne qui est dernières cette spoliation. Il ajouté, pour preuve, que la communauté harratine ou Beïdane (maure blanc) qui les occupe avoue que les terres appartiennent aux rapatriés mais précise qu’elle a y été installée par l’administration. Aujourd’hui, selon Sarr, le Peuls, propriétaires des terres, sont obligés de les louer des Harratines lesquels ne mettent les terres en valeur. Sarr a par ailleurs souligné que dans le village de Gorel à quelques kilomètres de Maghama, 38 maisons en béton qui appartenaient à des déportés sont toujours occupées par des Harratines. Une seule a été récupérée par le propriétaire. Enfin, Sarr Mamadou Mamadou craint le déclanchement d’un conflit armé entre les Peules et les Harratines, si une solution consensuelle n’est pas trouvée au problème. ALAKHBAR

jeudi 9 août 2012

Les eaux polluées sont à l’origine de maladies chez les populations d'El Agba(habitants)

Les habitants de la localité d’El Agba, située sur l’axe Boutilimit-Nouakchott, condamne « le silence des autorités administratives face à la crise de l’eau endurée par les population depuis une année .Les habitants ont souligné, dans un communiqué parvenu à l’ANI, que les eaux polluées sont à l’origine de nombreux problèmes de santé chez les populations de cette zone. Ils ont considéré que la solution des eux polluées tient à la volonté, encore absente, des autorités administratives. Face à cette situation, les habitant ont exprimé leur engagement à multiplier leurs activités revendicatives jusqu’à la satisfaction de leurs doléances. ANI

Une délégation de COVIRE se rend dans la vallée du fleuve : Les nuits ont été longues et les débats riches et constructifs.

Dimanche 29 juillet, une forte délégation du Collectif des victimes de la Répression (COVIRE) conduite par son président Sy Abou Bocar a effectué une tournée de quelques jours le long de la vallée du fleuve. Cette délégation est composée de Sidibé Abou secrétaire général de l’organisation, Ngaïdé Aliou Moctar coordinateur et porte parole de COVIRE, Ngaïdé Abdoul Bocar président du Collectif des Rescapés militaires, Bâ Amadou Yené son adjoint, Fatimata Mamadou Barry présidente des veuves, Kébé Samba président du REVE, Khadi Souleymane vice-présidente de COVICIM. Objectif : prendre contact avec les victimes en vue de les informer et d’échanger avec eux sur les questions du passif humanitaire et particulièrement les dossiers d’indemnisation qui attendent résolution et les perspectives d’avenir. Ce périple a mené la délégation à Rosso (PK 7), Dar El Barka, Ando, Dar Salam (Site de rapatriés), Boghé, Hairé Golléré, Bababé, Kaédi, Tokomadji et Lexeiba dans le Gorgol. A souligner que le président de COVIRE M. Sy Abou Bocar a écourté son périple à Rosso pour des urgences à Nouakchott, selon Ngaidé Aliou Moctar le coordinateur. Il n’empêche le président de COVIRE qui a passé une nuit blanche au PK de Rosso en réunion avec les victimes a pu s’adresser à l’assistance pour remercier Mohamed Ould Abel Aziz de l’audience qu’il leur a accordé le 4 juillet 2012 avant de louer son courage politique et sa volonté ferme de respecter tous les engagements souscrits pour régler le dossier du passif humanitaire. Il a aussi appelé à l’unité en vue de relever les défis qui se posent au règlement du dossier. Car, dira t-il, il y a des gens qui ne veulent jamais du règlement de ce dossier. Le périple qui n’a pas été de tout repos pour les responsables de l’organisation confrontés sur le terrain à une dissidence active suite à l’implosion de l’organisation. Toutefois, à toutes les étapes du périple, la délégation a tenu des réunions marathon pour expliquer l’objet de son déplacement surtout l’audience que leur a accordée le 4 juillet dernier la président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz au cours de laquelle, la délégation a discuté avec lui d’un certain nombre de points relatifs au dossier d’indemnisation des victimes. Que ce soit à Rosso, Dar El Barka, Boghé, Bababé, Kaédi, Tokomadji ou Lexeiba, le message a été le même. A chaque étape les réunions commencent par les introductions préliminaires de Sidibé Abou secrétaire général de Covire qui fait d’abord l’historique du processus de règlement du dossier du passif humanitaire tel que s’est engagé à le faire Mohamed Ould Abdel Aziz. Il évoquera entre autres la mission effectuée dans la vallée du fleuve par colonel Dia Adama Oumar chef d’Etat Major particulier du chef de l’Etat en charge du dossier du passif humanitaire, la prière aux morts organisé à Kaédi, les indemnisations qui ont suivi et ce qui reste à faire. Il déplorera au passage les manquements constatés notamment les nombreuses omissions de victimes militaires dans l’indemnisation et loue la volonté, selon lui, « sincère » du président de la république de trouver des solutions à tous les problèmes en suspens sur toute l'étendue du territoire national, en particulier ceux à caractère social et humanitaire, ajoutant que cette volonté du chef de l'Etat à régler ces dossiers antérieurs et hérités des régimes précédents témoigne sa fermeté à aller de l'avant pour mettre fin à l'injustice et à restituer les droits à leurs auteurs, appelant les citoyens à collaborer avec ce genre de décisions courageuses. A sa suite, Ngaidé Aliou Moctar prend la parole pour faire état de l’audience qu’a accordé Mohamed Ould Abdel Aziz le 4 juillet dernier à la délégation de COVIRE conduite par son président Sy Abou Bocar en présence des différentes organisations victimes. Le porte parole a dit que plusieurs questions ont été soumis au chef de l’Etat au cours de cette audience à savoir : le dossier des fonctionnaires victimes des évènements de 89 dont l’Etat a procédé à leur recensement en janvier 2010 puis complété par un autre recensement de fonctionnaires dans le même cas en 2011, le dossier d’indemnisation des militaires qui avaient été omis, les retards pris dans le paiement des pensions de retraite et dont souffre les pensionnaires. A toutes ces questions, selon le porte parole, le président de la république a réaffirmé point par point sa volonté inébranlable d’accélérer le règlement à la grande satisfaction des victimes. Pour le dossier de fonctionnaires victimes des évènements de 89, il a dit que le chef de l’Etat a répondu que son traitement est presque achevé et qu’il va l’accélérer. S’agissant du dossier d’indemnisation des militaires omis son traitement est terminé et qu’il pourrait incessamment exécuté. Quant aux retards de paiement des pensions il a investit le président de Covire de la mission de se rendre auprès des services compétents (trésor, budget) pour voir à quel niveau se trouve en général les blocages et lui rendre compte afin qu’il puisse prendre les mesures qui s’imposent car il ne veut plus entendre des récriminations sur ces retards de paiement. Aussi, dira le coordinateur, le chef de l’Etat a été sensible aux souffrances des veuves et des orphelins. Pour les premières, il a demandé à la présidente des veuves, Fatimata Mamadou Barry de lui faire une liste de veuves afin qu’il puisse voir comment les aider dans des projets. Pour ce qui est des jeunes orphelins qui réclamaient du travail pour pouvoir soutenir leurs familles dans le dénouement, le président de la république a recruté quelques orphelins pour faire partie de sa sécurité, selon le coordinateur. Suite dans notre prochaine édition Moussa Diop envoyé spécial www.cridem.org Source : Le Quotidien de Nouakchott

Insolite : Un bébé né avec le cœur hors de la cage thoracique.

Un bébé est né, mercredi, à Kaédi, avec le cœur situé en dehors de la cage thoracique, a appris ANI de source médicale. Selon cette même source, le nouveau né dont le cœur fonctionnait normalement, a été évacué vers Nouakchott pour une meilleure prise en charge. ANI

Boghé : Décès par arrêt cardiaque de Mr N’diaye Mohamed Abdallah à 22h 35.

Il était venu au carrefour de Boghé dans les boutiques d’échange d’argent pour récupérer une somme de 75 000 um, après avoir eu son argent, il sort de la boutique et tombe sur le champ. Un jeune commerçant du petit village Gourel Catta, le commerçant et un taximan l’amenèrent au centre de santé de Boghé, malheureusement il est décédé en cours de route. Le major Mr Niang Oumar assisté du doyen Mamoudou Soumaré l’ont examiné, après les analyses le décédé est hypertendue donc, une mort naturelle. Ils ont trouvé parmi ses médicaments (Amlodipine 10mg), mort un arrêt cardiaque. Mr N’diaye Mohamed Abdallah né à Kiffa est propriétaire de l’ONG (au Secours) en partenariat du FLM. C’est une ONG qui faisait dans ce mois béni du ramadan la distribution des commodités. Ses parents alertés de Nouakchott et Rosso, ont décidé de l’enterrer à Nouakchott, aujourd'hui 9 aout 2012. Ils sont en cours de route pour Boghé pour reprendre le corps. Le maire de Boghé, Mr Ba Adama Moussa et beaucoup de jeunes de Nioly carrefour plus des personnes de bonne volonté ont été au rendez, les éléments du FLM ONG avec laquelle Mr Ndiaye collaboré sont venus pour faciliter avec leurs moyens de bord le transport ce corps sans vie vers Nouakchott, le maire de Boghé avec son véhicule, des personnes de bonne volonté font le tour de la ville pour chercher de la glace et la caisse pour garder ce corps longtemps jusqu’à Nouakchott. Toutes les personnes ont témoigné sur ses qualités humaines, sa générosité, d’être un homme pieux et très religieux. Sileye N’diaye de Boghé escale qui le connaissait très bien et Mamoudel Lam le commerçant ont tous reconnu cet homme et témoigné ses actes vers la société et son esprit de finesse, sagacité et clairvoyance. Tout le département de Boghé envoie leur condoléance à sa famille et prie Allah le tout puissant de l’accueillir dans son saint paradis. Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel, CP le véridique au Brakna. (photo : morgue du centre de santé de Boghé.) www.cridem.org Source : Albert Camus Diop

Les rapatriés de Médina Salam très remontés contre l’ANAIR

Les rapatriés de Médina Salam, une localité située à 35 km de Rosso, dans le sud du pays, ont accusé mercredi l’Agence Nationale d’Accueil et d’Insertion des Rapatriés (ANAIR) de n’avoir pas tenu ses engagements à propos des 123 ha qu’elle leur avait promis pour cultiver du riz. Ces terres aménagées qui se trouvent à Médina Salam seront distribuées à des rapatriés des localités de Thiambène, de Djamil, de Diany et de Kéka, a expliqué Ablaye Ndiaye, un des rapatriés de Médina Salam qui ont déjà bénéficié 50 ha de terres aménagées de la part de l’ANAIR. Ce vendredi, les 123 ha de terres aménagées, aujourd’hui objet de litige, seront remises par l’Agence Nationale d’Accueil et d’Insertion des Rapatriés (ANAIR). Mais, les rapatriés de Médina Salam ont affirmé qu’ils ne se laisseront pas faire. Ils prévoient, pour marquer leur désapprobation, de perturber la cérémonie de remise de ses terres. Babacar Baye Ndiaye Cridem

mercredi 8 août 2012

Malgré de légers déficits: L’hivernage s’installe petit à petit

L’installation de l’hivernage se poursuit, dans toute la zone agropastorale du pays. On note une recrudescence des pluies, d’intensité variable en fin de décade, dans toutes les wilayas du Sud, fait savoir le Bulletin Agrométéorologique de la Direction de l’Agriculture (BADA), pour la troisième décade de juillet 2012. D’importants cumuls décadaires, dépassant, parfois, 100 mm, ont été recueillis : Djadjibine,115 mm ; Tintane, 112 mm ; Bouanze, 110 mm ; Selibaby, 109 mm ; Wampou, 109 mm ; Ould Yengé, 103 mm ; Magta Lahjar, 101,5 mm ; Kiffa, 101 mm ; Amourj, 95,5 mm ; Achram, 89,8 mm ; N’Beika, 89 mm ; Kankossa, 86 mm ; Boumdeid, 85 mm ; Ghabou, 84 mm. La répartition spatio-temporelle est bonne. Les cumuls, depuis le début de la saison, les plus importants sont enregistrés dans les localités suivantes : -Hodh El Charghi : Adel Bagrou, 334 mm en 14 jours de pluie ; Bousteilla, 212 mm en 8 jours ; Néma, 201 mm en 10 jours ; Fassala Néré, 194 mm en 15 jours ; Amourj, 149,5 mm en 13 jours ; Bassiknou, 145,5 mm en 12 jours ; Djigueni, 129 mm en 13 jours ; Timbedra, 103 mm en 8 jours. Hodh El Gharbi : Tintane, 139 mm en 9 jours ; Touil, 127,5 mm en 10 jours ; Aioun, 119 mm en 7 jours ; Gogui Zemal, 109 mm en 11 jours ; Koubeni, 101 mm en 11 jours ; Aïn Farba, 78,5 mm en 8 jours. Assaba : Kiffa, 182,6 mm, en 9 jours ; Boumdeïd, 156 mm en 6 jours ; Kankossa, 152 mm en 12 jours. Guidimakha : Ghabou 293,6 mm en 17 jours ; Wampou, 240 mm en 10 jours ; Sélibaby, 209,8 mm en 14 jours ; Bouanze, 189 mm en 10 jours ; Ould Yengé, 177,5 mm en 11 jours ; Gouraye, 175 ,5mm en 12 jours ; Dafort, 148,5 mm en 9 jours. Tagant :N’beika, 111,5 mm en 6 jours ; Moudjeria, 106 mm en 5 jours ; Achram, 89,8 mm en 2 jours. Brakna : Dionaba, 147,5 mm en 6 jours ; M’bagne, 123 mm 6 jours ; Magta Lahjar, 112,5 mm en 4 jours ; Boghé, 89,5 mm en 5 jours ; Bababé, 84 mm en 4 jours. Gorgol : Djadjibine, 238,5 mm en 14 jours ; Toufoundé Civé, 225,5 mm en 9 jours ; Maghama, 218,9 mm en 14 jours ; Lexeïba, 141 mm en 8 jours ; Kaédi, 141,5 mm en 9 jours ; Monguel, 132,3 mm en 9 jours ; M’Bout 119,8 mm en 12 jours de pluie ; Foum Gleïta, 100 mm en 4 jours. Trarza : Rosso, 61 mm en 4 jours ; Tékane, 53 mm en 3 jours ; R’kiz, 54 mm en 2 jours. Comparée à l’année passée et à la même période, la majorité des stations (90 %) affiche, selon le BADA, une situation normale à excédentaire. Cependant quelques déficits sont enregistrés dans les postes suivants : Guidimakha : Gouraye – 134 mm, Bouly – 93 mm Brakna : Bababé – 13,5 mm Tagant : Tidjikja – 31 mm Trarza : Mederdra – 17 mm Par rapport à la moyenne sur les dix dernières années (2001/2010), 70 % des stations présentent, estime le BADA, une situation normale à excédentaire. Cependant, déplore le bulletin, des déficits sont notés dans quelques postes. Les plus importants sont enregistrés dans les localités suivantes : Hodh el Charghi : Oualata – 20 mm Hodh el Gharbi : An farba – 48,5 mm,Touil –29 mm, Koubeni –23 mm Assaba : Barkéol – 34 mm, Guidimakha : Gouraye – 68 mm Par rapport à la normale (1971/2000), 90 % des stations présentent une situation normale à excédentaire. Quelques légers déficits sont également notés, le plus important est de – 15 mm à Sélibaby et à Tidjikja. Situation des cultures A la faveur des pluies enregistrées ces derniers jours, les semis se poursuivent dans les wilayas du Guidimakha, Gorgol, Assaba et dans les deux Hodhs. Ailleurs, les préparatifs se poursuivent normalement (travaux de préparation des sols, mise à disposition des intrants). Suite aux premiers semis effectués dans les wilayas du Hodh et Guidimakha, les cultures sont au stade de levée. Relativement à la situation phytosanitaire, la campagne de lutte contre les oiseaux granivores tire à sa fin. Concernant les cultures irriguées, pour la campagne de contre-saison chaude, la moisson se déroule normalement. Environ 5 000 ha sont déjà récoltés. Pour celles en attente de récolte, les cultures sont, en majorité, au stade de maturité. L’arrivée des premières pluies a accéléré le rythme des récoltes. Actuellement, 4 655 ha sont déjà « offsettés » et les demandes de travaux déposés sont en cours de traitement. Dans le domaine de l’élevage, des cas de misères physiologiques persistent encore, dans certaines localités du pays. Des cas, isolés, de clavelée ovine et de pasteurellose bovine sont, respectivement, observés dans la moughataa de Kobenni et au Guidimakha. Affaiblis par la longue période de soudure, les animaux sont exposés à des risques de maladies opportunistes. De même que la forte concentration, dans les poches de pâturages et autour des points d’abreuvement, des animaux revenant de la transhumance peut être source de propagation de maladies. Par conséquent, une veille sanitaire doit être adoptée dans les zones à risque, conclut le bulletin. Synthèse THIAM Mamadou

Rencontre du Président avec le Peuple à Atar : L’absence regrettable de la société civile.

La rencontre du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz avec les populations à Atar fut un événement de grande importance vu l’affluence extraordinaire des populations, des cadres et du microcosme politique, intellectuel et du monde de l’entreprenariat dans ses différentes composantes. Le débat était ample et ouvert. Le Président avait abordé au cours de ces longues interventions pratiquement tous les aspects économiques politiques et sociaux. Il faut souligner que les questions liées à la sécurité ont été évoquées et amplement explicités par le Président, éclairant les potentiels logistiques, humains et la disposition de notre Armée et nos forces de sécurité à défendre la sécurité et l’intégrité du territoire tout en veillant aux bons rapports avec les pays voisins. La stratégie de la Mauritanie est désormais claire et nette : la défense du pays est une priorité et les protagonistes autant que l’opinion publique devrait le saisir clairement : il ya des lignes rouges à ne pas dépasser, le pays considérant le respect de l’autonomie et l’intégrité du voisin. Au plan purement politique le problème du dialogue fut évoqué et les réponses claires. Le dialogue suppose un partenariat susceptible d’y souscrire et la réponse de certains étaient suggestives, notamment le cas du président Ould Houmeid, pour qui dialogue ne signifie pas la non critique ou le suivisme tout court, mais une attitude positive qui implique l’aller-retour, une loi permise en pluralisme et qui implique et donne lieu à un véritable dialogue. Mais au-delà de toutes ces considérations nous voulons parler d’une question à laquelle beaucoup de gens ne font pas attention, par ignorance ou par mimétisme. C’est la question de la participation de la société civile à ce genre de manifestations capitales au cours desquelles les thèmes fondamentaux sont abordés et auxquels le président peut trouver des solutions ou palliatifs adéquats et urgents. La société civile est la grande absente de ce genre de forums qui traitent des questions vitales pour le pays et les populations. Or comment parler de développement et de progrès sans parler de progrès, du rôle et des problèmes rencontrés par les ONG Nationales impliquées au développement durable, lesquelles ont toujours mis en avant les multiples barrières qui se dressent devant leur épanouissement. Une fois de plus nous saisissons l’occasion de la tenue de cette rencontre importante pour demander désormais notre participation effective à ce genre de rencontres enrichissantes pour poser, de façon objective, nos problèmes nommés : marginalisation, manque d’appui et le peu de considération manifesté par les administrations. Ajoutons pour terminer le manque de transparence dans la ventilation et l’attribution des projets. Boumouzouna. www.cridem.org Source : Chemsiyatt - ONG AFE/ CONADES

« Ligha Chaab » du Président de la République : de la banalisation des événements de Maghama et d’Akjoujt à la théâtralisation de Boidiel.

Au cours de son « ligha chaab », a Atar et dans le mois béni du Ramadan, mois de Rahma, de communion et tout simplement de pardon, le président de la République a désagréablement surpris plus d’un mauritanien par sa banalisation des événements de Maghama, notamment l’assassinat froide et au grand jour du jeune mauritanien Mangane Lamine. A la réponse aux questions des journalistes sur la politique de répression du régime et de l’enrôlement, le président n’a trouvé comme réponses que la négation de la répression de la part du pouvoir en soutenant sans gêne que « ce qui s’est passé à Maghama est simple, le centre d’enrôlement fut saccagé et quand la foule s’est dirigée vers ce centre la gendarmerie a tiré et par conséquent Mangane Lamine en a succombé. » Selon lui, l’on ne doit pas laisser le désordre régner. Voilà comment un chef d’Etat justifie la mort d’un jeune mauritanien qui manifestait contre la dépossession de sa nationalité et de celle de bons nombres de ses compatriotes. Cette réponse du chef de l’Etat montre tout simplement que la mort de Mangane Lamine ne préoccupe nullement ce dernier et mieux l’on peut considérer que cet assassinat est implicitement cautionné par les plus hautes autorités. En tant que premier magistrat de la République et chef suprême des forces armées censé incarner les valeurs républicaines, le président de la république devait se montrer magnanime et regretter d’abord les événements de Maghama, d’Akjoujt et ceux de Nouakchtott qui ont causé la mort de paisibles citoyens, ensuite condamner ces actions commises par des éléments de sécurité contre leur concitoyens en prononçant publiquement les sanctions sévères prises contre ces éléments et enfin en présentant en pleine l’émission dans ce mois béni du ramadan ses condoléances aux familles éplorées . Tel devait être l’attitude d’un chef d’Etat face à la réponse des journalistes. Mais sa banalisation de ces événements malheureusement ne fera qu’encourager nos éléments de sécurité à multiplier leurs bavures contre leurs concitoyens au profit de la protection d’un système. Mais que ces éléments de sécurité n’oublient pas que tout système politiqué est finissant et que par contre l’histoire reste. Et comme dit l’adage « ton protecteur d’aujourd’hui peut ne pas être là demain. N’oublions toujours pas que ceux qui ont les mains tachetés de sang pour protéger d’anciens dictateurs sont aujourd’hui poursuivis par des juridictions nationales et internationales. Il faut défendre des valeurs républicaines et l’intégrité territoriales et pas des hommes, pour asseoir leur pouvoir. Dans tout cela, nous regrettons fort la sortie théâtrale de Boidiel Ould Houmeid en tant que signataire de l’accord politique concrétisé par l’une des lois qui condamne toute forme de torture et toute répression d’une manifestation. L’on s’attendait à ce que Boidiel condamne et dénonce dans son intervention la politique de répression du régime, c’était pour lui une occasion d’or pour nous prouver la sincérité de leur dialogue et le respect des engagements issus de ce dialogue et surtout que Boidiel est un ancien syndicaliste et comment peut- il fermer les yeux devant l’assassinat d’un ouvrier syndicaliste qui manifeste pour défendre ses droits. Cette sortie de Boidiel soutenant aveuglement Aziz et contredisant la démarche Dialogue Bis de Messoud montre combien cet homme joue au cinéma en se cachant derrière son slogan favori « opposition responsable », slogan opportuniste. Boidjel n’aurait il pas fait mieux de contredire Aziz qui s’est évertué a critiquer la gestion gabegiste de celui qui fut son idole, Mouawiya Ould Sid’Ahmed Taya dont il fut ministre dans plusieurs départements. C’est une bonne occasion pour Boidjel de rappeler dans son intervention à Aziz qu’il est fier d’appartenir aux deux régimes de Mouawiya et de Sidi Ould Cheikh Abdallahi qu’il a renversé par des coups d’Etat alors que ce même Boidjel était ministre sous ces deux chefs d’Etat. Cette attitude de Bodjel est malheureuse et condamnable et dénote d’un certain rabais. C’est vraiment honteux pour un responsable de ce rang de prendre la parole en faisant table rase sur des sujets véritables de dignité humaine, de droits de l’homme, de l’unité nationale et de cohésion sociale à travers l’assasinat des mauritaniens à Maghama, Akjoujt, et Nouakchott, la répression des manifestants, la condamnation de Biram oud Dah Ould Abeid, le licenciement du journaliste de l’Ami, le reniement par le président de la république de la question de l’esclavage, Tels sont de vrais sujet auxquels Boidiel aurait du véritablement interpeller le président s’il est vraiment sincère dans son attachement à la paix sociale dans le pays dont il dit être le défenseur dans son dialogue. Dans sa sortie, paradoxalement Boidiel récuse tout autre dialogue au moment ou Messoud Ould Boulkheir dans sa nouvelle démarche engage une initiative pour un dialogue inclusif dans l’intérêt de la Mauritanie réconciliée. Face à cela, il faut saluer le sens de patriotisme de Messaoud qui multiplie les efforts pour une solution consensuelle de sortie de crise en évitant une approche réductrice du Dialogue. C’est dans ce même esprit également qu’il faut saluer le sens élevé de patriotisme de Ibrahima Moctar Sarr qui gelé sa participation aux activités de la majorité lorsque en plein Dialogue National Magane Lamine fut assassiné. Il est louable que d’avoir des hommes politiques corrects et patriotes. L’unité nationale et la cohésion sociale ne doivent pas être des choses a monnayer et en revenant au grand oral du chef de l’Etat, cette question mis en exergue par le Directeur du journal Dia Cheikh Tidjane, notamment dans la disparité constatée dans l’accès aux postes administratifs et concours de l’état, l’enrôlement, le président de la république dans ses réponses nous a laissés dans notre soif. Ce grand oral pouvait être une grande occasion d’apaiser en ce mois béni de Ramadan les tensions politiques, la réponse aux incertitudes d’intérêt national la promotion de l’amour de la patrie à travers des orientations de nature à ce que chaque mauritanien et mauritanienne se retrouve dans les interventions du président en tant que citoyen rassuré dans son pays. Kalss Hamadi Cridem

La grande comédie d’Atar

Finalement, la fameuse rencontre d’Atar qui a fait l’objet d’une mobilisation excessive n’a été qu’un honteux fiasco sur tous les plans. La prestation présidentielle a été comme s’y attendaient beaucoup pas plus grande que ça ! Un Président déstabilisé dés le départ par le cri d’un infiltré qui lui demandait de dégager. Un mot qui le rend visiblement totalement complexé. Et puis plus rien ne marchera après. Regard à gauche, à droite. Déconcentration totale. Comme un vieil instituteur débordé par une classe pléthorique, le Président tape sur la table, ordonne le silence, grimace. C’est à lui que le journaliste présentateur demande à donner la parole à tel ou tel intervenant. C’est lui qui demande aux journalistes de poursuivre leurs questions ou les vilipende comme ça a été le cas du directeur de publication du satirique Chtari. Les interventions semblent déjà été traitées. Sinon comment les intervenants ne posent jamais de questions, juste des interventions pour magnifier les réalisations du Président. Dans la salle quasiment toute acquise à la cause, les choix sont faits avec prudence. Quand la cabine annonce un intervenant de l’étranger, le visage du Président se renfrogne, car il ne sait pas encore quel genre d’intervenant c’est ! Décrispation voire même sourire quand c’est un applaudisseur comme ce Mauritanien prétendument éminent chercheur et ancien malade du cancer du sang totalement guéri. Ridicule de couper au nez de cet autre intervenant qui qualifie les propos d’Aziz de faux ! Bagarre dans la salle après les cris et les manifestations de Said qui traite le Président de menteur et d'usurpateur et que des militaires du Basep ont sorti avec violence et emmené en prison où il séjourne encore. Le Calame

lundi 6 août 2012

Des renforts sécuritaires à l’arrivée du président à Atar

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz est arrivé il y a quelques instants à Atar , la capitale de l’Adrar , accompagné de son épouse, dans le cadre d’une visite de deux jours. D’ailleurs des présidents de partis politiques membres de la majorité et des personnalités influentes proches du régime en place ont fait le déplacement pour Atar. Il est prévu que le chef de l’Etat préside ce soir , la troisième édition de la « Rencontre avec le peuple » au stade d’Atar. Selon certains observateurs des sujets importants seront posés au président à cette occasion telsque: les futures élections municipales et législatives (dates et préparatifs), l’ascension de la COD ces derniers temps, l’unité nationale, la sécurité , le Mali , les réfugiés maliens, le dossier de rapatriés mauritaniens, le statut de la police , la justice , l’esclavage , la santé et l’éducation. A Atar , quelques renforts sécuritaires ( forces de sécurité) sont présents dans la ville et au niveau des carrefours des policiers fouillent les voitures. ALAKHBAR