vendredi 6 avril 2012

Zoueratt : polyclinique de la SNIM, accès refusé à un enfant de quatre ans noyé.




Le drame s’est produit ce dimanche au quartier EGB de la cité minière et continue de défrayer la chronique. Les circonstances du drame : selon la famille du garçon âgé de quatre ans, la mère Mariam Diallo attendait la voiture de son mari pour conduire son rejeton au jardin d’enfants, le chauffeur ayant pris du retard, la maman décide de faire un rapide tour au marché en attendant le véhicule.

Entre-temps, le père de l’enfant Abou ANNE embauché à la Snim, reçoit un coup de téléphone de son chauffeur lui annonçant que sa voiture est arrêtée par la police, il se rend au commissariat de police pour libérer son véhicule et met le cap sur sa maison pour prendre son fils qu’il a cherché partout dans sa demeure.

Finalement, le père a retrouvé son garçonnet, Amadou Anne, noyé dans la réserve d’eau de la maison, dans un état critique.

Entre Insouciance, négligence et absence de déontologie.

Selon le beau-père, « Arrivés au portail de la structure sanitaire, l’accès nous a été refusé par le portier qui avança un ordre reçu de sa hiérarchie », « personne ne rentre sans badge ou carte même si c’est un cas urgent », leur a signifié le portier.

Après un moment d’attente et plusieurs protestations des individus qui étaient sur les lieux et choqués par le refus du portier , la porte leur est ouverte mais c’était tard car le personnel médical ne fera que constater la mort de l’enfant. Selon le grand-père du garçon, les responsables de la structure médicale ont nié avoir donné la consigne au portier.

A noter que le service médical avait fait une note qui entrait en vigueur le 01/04/2012 interdisant l’accès à toute personne sans badge ou livret familial. Par mauvaise coïncidence, le petit Anne est évacué le même jour, d’où, selon certains observateurs l’ardeur déployée par le portier avec du zèle au mépris de la vie humaine.idem

Contacté, le chef du service médical de Dr Baba ould Nagra a déclaré qu’ils ont reçu un enfant dans un état de mort apparente et ce, une demi-heure au moins avant son arrivée, ajoutant que tout ce qui reste n’est que rumeurs et spéculations.

Par ailleurs, les parents de l’enfant décédé affirment accepter le destin et se remettent à Allah.

Djibril Sy



Cridem

Nouadhibou : Les services de sécurité commencent à rapatrier des étrangers qui ne disposent pas de titres de séjour.




Les services de sécurité de Nouadhibou, capitale économique de la Mauritanie, ont entamé une opération de contrôle de maisons et de voitures pour arrêter et rapatrier tous les étrangers qui ne disposent pas de titres de séjour.

Ce jeudi matin, la police a dressé des barrages sur la route menant du centre-ville vers le quartier de Cansado et mené des investigations au niveau de l’identité des pêcheurs travaillant à Nouadhibou.

Une opération qui aurait abouti à l’arrestation de centaines d’étrangers qui ont été orientés vers le centre d’accueil des immigrés clandestins en vue de leur rapatriement vers leurs pays d’origine.
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Source :
Sahara Medias (Mauritanie

jeudi 5 avril 2012

Marche de revendication du bitumage de l’axe Tiguend – Mederdra.




Des jeunes de Mederdra (Trarza) marcheront vendredi le long de l’axe Mederdra -Tiguend, sur 50 km; pour revendiquer le bitumage de cet axe jugé vital pour leur localité, qui selon eux, souffre de plus en plus de l’isolement eu égard au mauvais état de sa route.

Selon un communiqué du comité d’organisation de cette marche, le départ des marcheurs aura lieu vendredi. Plusieurs haltes sont prévues le long des 50 km avant d’arriver à Tiguend dimanche prochain.

Cette route dite « wafa », dont le tracé en remblai a été effectué sous Taya, constitue un axe très fréquenté en raison de l’importance de l’arrière pays de la moughtata de Mederdra située en plein Iguidi. Elle demeure également vitale en ceci qu’elle contribue au désenclavement de nombreuses localités.



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Source :
ANI (Mauritanie

mercredi 4 avril 2012

Kaédi : Manque de transparence dans l’exécution du programme 'Emel' 2012.




En premier lieu, 500 Tonnes d’aliment de bétail (blé, rakkal) furent distribuées par l’Inspection Régionale de l’Elevage, à raison de 50 sacs par éleveur, sans pour autant tenir compte du nombre de têtes de bétail, ou bien savoir si le concerné était éleveur ou pas.

Ceci, en l’absence du Hakem titulaire et aucune information n’a été donnée aux populations, ni par la radio locale et encore moins par affichage pour expliquer les modalités pratiques. Après cette première distribution qui a réveillé le soupçon des populations, les éléments de l’inspection de l’élevage, conscients de leur forfaiture, renvoyèrent les populations à la Commune, qui n’était pas aussi impliquée dans la première distribution.

C’était un calvaire pour l’ayant droit qui ne savait plus où se donner la tête. Ce fut alors le parcours du combattant entre l’inspection de l’élevage, la Commune et la préfecture ; sans pour autant s’assurer de trouver le ticket ou bon de livraison.

Dans cette nouvelle phase, ils exigent que la personne détienne un titre de vaccination dans lequel était précisé le nombre de têtes que possédait l’éleveur, alors que ce ne fut pas le cas au début de l’action. Pourtant, nul n’ignore qu’en Mauritanie, tout le monde est éleveur et même dans les familles, on dispose un petit élevage. Après l’aliment de bétail, qu’en a-t-il été pour le don du Président de la République ?

Du blé, du riz, de l’huile et des dattes avaient été donnés aux populations de tout le pays. Qu’en est-il pour la dotation des populations de Kaédi ? A peine la distribution commença, quant ce fut le départ du Hakem en exercice de l’époque et les populations n’avaient plus obtenu leur part.

Nous demandons à être traiter de la même manière que tous les mauritaniens. Que nous puissions bénéficier de tout ce dont un mauritanien a droit. Quant aux boutiques subventionnées de l’état, elles ne sont pas ouvertes de façons justes afin de répondre aux aspirations des populations.

Elles ont été mises en place pour les moins nantis, les populations à faibles revenus, mais il n’ya pas de transparence dans la gestion :

- La dotation n’est jamais affichée, ignorance totale des populations.

- Que le plus grand quartier de Kaédi (Gattaga) qui compte en son sein 04 autres sous – quartiers, ne compte qu’une seule boutique qui se limite de ne servir que 50 personnes seulement par jour ; également la même chose pour le quartier de Moderne ; alors que, Touldé et Gourel Saghé comptent chacun 01 boutique. Ailleurs, des petits ou tout simplement des quartiers vides d’habitations comme Tinzah et Niti ont chacun sa boutique. Nous demandons que cette injustice soit réparée afin que les plus grands quartiers puissent se doter de 02 (deux) boutiques.

C’est une année pas comme les autres ! La situation est –elle que nous la vivons. Aussi bien les hommes que le bétail ne sont à l’abri du besoin, ainsi les efforts fournis par l’Etat, peu soit- ils, doivent être ressentis de la même façon chez tout le monde. Une communauté, une tribu, un quartier ou une ville ou village ne doit pas bénéficier de plus que les autres.

Malheureusement, tel est le cas à kaédi, étant donné que les décideurs ont toujours considéré Gattaga comme un quartier au sein duquel il n’ya pas de pauvres ; c’est pour quoi, le plus souvent les habitants de cette partie de la ville n’ont jamais bénéficié de Dons de l’état, quelque soit la nature. Alors, nous demandons que Gattaga soit désormais répertorié dans toutes actions de don que doivent bénéficier les fils du terroir.

Ishakh M’Paly Diakhité Kaba
Tél : 46455479-kaédi




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Source :
alhambaral

lundi 2 avril 2012

Méderdra : Les descendants du résistant Ahmed Ould Deid célèbrent la bataille de Legweichichy.




Du 29 au 31 mars 2012, les descendants du résistant Ahmed Ould Deid, ont célébré dans la ferveur, sous les froideurs désertiques, pour la deuxième année consécutive la bataille de Legweichichy qui s’est déroulée le 28 novembre 1908 qui correspondra plus tard à la date de célébration de l’indépendance nationale de la Mauritanie.

Cette bataille de Legweichichy fut le prolongement de plus d’un siècle de résistance à la force française basée au Sénégal engagée par l’Emirat du Trarza, depuis l’ère d’Amar Ould Moktar Ould Cherguy.

Pour marquer cet évènement historique, un tournoi de tir à la cible traditionnelle a été organisé sous la houlette de l’Association mauritanienne de tir à la cible traditionnelle. Lors de l’ouverture jeudi matin en présence du Wali du Trarza, Dr. Sidi Mohamed Ould Sidi a souligné l’importance du tir à la cible en tant qu’élément favorisant la fraternité et la convivialité entre des ressortissants de différentes régions de la Mauritanie.

Ce petit-fils de l’Emir Ahmed Ould Deid, qui est aussi président de la fédération de tir à la cible traditionnelle dans la région du Trarza, a souhaité que les pouvoirs publics soient conscients de la portée de la commémoration historique de la bataille de Legweichichy. Selon lui, elle rentre en droite ligne dans le cadre de la reconnaissance actuelle des autorités mauritaniennes de la résistance historique contre l’occupation française.

"Il y’a lieu d’appuyer la volonté de cette commémoration parfois en dehors du Trarza. La célébration de la bataille de Legweichichy doit revêtir un caractère national et non pas régional", a plaidé Dr. Sidi Mohamed Ould Sidi.

Lors de la célébration de la deuxième édition de bataille de Legweichichy, il y’avait la participation de 27 équipes de tir à la cible traditionnelle. A cet effet, l’Association mauritanienne de tir à la cible a décidé d’inscrire le tournoi de Méderdra dans ses tournois statutaires.


La musique a eu largement droit au chapitre lors de la célébration de la deuxième édition de bataille de Legweichichy, située à 10 km de Tiguinte, sur la façade atlantique de l’Océan, avec les prestations du Groupe Tekeber Meidah, Nehma Mint Choueikh, Mohamed Ould Meidah, Sabbah Mint Meidah et de Malouma Mint Meidah, à ne pas confondre avec la sénatrice. Désormais, pour les populations de Méderdra, la célébration de la bataille de Legweichichy est une date à part.

Babacar Baye Ndiaye
Cridem

jeudi 29 mars 2012

La course au mensonge.




Décidément, le mensonge est devenu un art dans lequel excellent les DREN de Mauritanie. De façon symptomatique, ceux du Gorgol et du Trarza passent pour être les maîtres incontestés dans la mesure où ils font la course en tête.

Pour prendre un exemple précis, sur les 36 profs grévistes que comptent les établissements d’enseignement secondaire du Gorgol le DREN n’en a daigné déclarer que 15 donc bien en deçà de la moitié. On pourrait multiplier les exemples à l’envi car partout, ces marchands de sornettes adoptent la même stratégie.

Mais quelle mouche a donc piqué ces petits Dren pour qu’ils déploient un zèle insensé dans le seul dessein de briser la grève ? N’ont-ils rien d’autre à faire ? Leur rôle se réduirait-il à cette minable besogne ? La réponse à cette dernière question ne souffre d’aucune ambiguïté : c’est oui ! Cependant, ce n’est pas étonnant de leur part dans la mesure où la médiocrité ne peut enfanter que la monstruosité.

C’est pourquoi ces arrivistes éhontés n’hésitent pas une seule seconde à user des moyens sataniques pour préserver leurs privilèges. N’est-ce pas diabolique leur machination qui consiste à diviser les profs selon leur appartenance raciale, ethnique ou tribale ? N’est-ce pas diabolique leur insinuation qui consiste à faire croire que seuls les profs négro-mauritaniens vont essuyer les foudres de l’administration ? N’est-ce pas diabolique leur thèse erronée qui consiste à soutenir que les profs grévistes sont des bons à rien qui ne cherchent qu’à gâcher l’avenir des élèves ?

Mais, fort heureusement, le peuple mauritanien n’est pas dupe. Il sait parfaitement que les grosses légumes de la République ont mis leurs rejetons dans les meilleures écoles privées du pays et d’ailleurs pour échapper à un système éducatif moribond. Dans ce gigantesque procès qu’on veut intenter aux profs grévistes, les vrais coupables sont connus. Le reste n’est que verbiage stérile.

La coordination du SIPES/Gorgol
Kaédi le 22/03/2012

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Source :
Moussa Kane

mercredi 28 mars 2012

Nouadhibou : 3 nuits pleines d’émotions



Les 22/23 et 24 Mars, Nouadhibou a enfin connu son premier festival des arts et de la culture initié par des jeunes stéphanois. Qui aurait cru à la réussite de cet événement ? Seuls Samba ould Bombaye et un groupe de fidèles auraient osé tenter de s’embarquer dans cette aventure.

La population de la capitale économique a eu à apprécier l’exploit réalisé par les organisateurs du festival. Ils ont été nombreux à braver le froid pour se pointer à l’heure de peur de manquer le moindre acte du programme. Selon les estimations, le public des trois nuits avoisinait les 12.000 personnes.

La jeunesse a pu lancer un message fort en prouvant qu’ils sont capables de prendre des initiatives et les réaliser. Ils ont géré le festival avec une organisation irréprochable. Aucun incident n’a été constaté. Au programme, que de belles choses ont été présentées.

Les jeunes du club Unesco Oumar Ba de Cansado, Foyré bamtaaré, mougnou, Assala el masrah, l’association pour le developpement de la culture et de l’art, l’association de la jeunesse du walo ont fourni un spectacle exceptionnel. Des sketchs, défilés en tenues traditionnelles, un ballet étaient au menu.

Quant à la musique, Cheikh ould Labiadh et Hawa Mint Sidigh avaient ouvert la première soirée en entonnant l’hymne du festival, Minat Seymali assureront le reste de la soirée. Au 2e jour, l'orchestre des phares de Nouadhibou est entré en action suivi du rappeur international mauritanien Ziza. Seydou Nourou Gaye et le Foyré Bamtaaré ont clôturé cette soirée en beauté.

Les mêmes groupes ont fait des prestations le 3e et dernier jour. Djiby Dieng est entré dans la danse du festival. Les groupes de rap locaux ne sont pas en reste, ils ont apporté leur contribution riche en leçons de morale. Le conteur du désert Yahya ould Rajel n’est pas reste, il aurait les transitions avec ses belles histoires.

Les autorités, les notables, les artistes ont tous salué l’initiative prise par Samba ould Bombaye et ses collaborateurs. Ils ont souhaité unanimement voir cet événement se pérenniser. Ces vœux ne sont pas tombés dans les oreilles d’un sourd leur répondra le Directeur Général du festival.

Il y a lieu de remercier les partenaires et sponsors qui ont eu à croire à l’importance de cet événement en acceptant de nous faire confiance. Nous remercions particulièrement nos sponsors : Le ministère de la culture, jeunesse et spots, Kinross Tasiast, Chinguitel ; nos partenaires : Cridem pour sa disponibilité ; Aides (Initiative développement et environnement) et un repas pour tous

La communication du F.A.N.
Cridem

mardi 27 mars 2012

Visite du président au Trarza : éclipse des tribus guerrières .




Dans la configuration actuelle , la région du Trarza est assez bien représentée au niveau des hautes fonctions de l’ Etat .Sur le plan gouvernemental , le Trarza vient en troisième position après le Hodh et les régions du fleuve qui ratissent large en s’ appropriant toutes les fonctions stratégiques du pays ( Chefs d’ états majors de la gendarmerie et de la garde nationale , ministère de la santé , ministre SG de la présidence , Chef d’ état major particulier de la présidence , ministère de l’ environnement , secrétaire du gouvernement , président du sénat , ministère des finances , commission nationale des droits de l’ homme , la SMCP et la liste est longue , interminable , jusqu’aux ambassadeurs à l’ étranger , passant par les maires et les parlementaires , pour faire le trop plein . Et la boucle est bouclée par l' agence des refugiés avec Ba Madine et son président de conseil d' administration , monsieur Ba Soulé ancien prédateur du développement rural . Les deux hommes seront aujourd'hui au centre de cette visite du Trarza , en parrainant un nouveau débarquement de plusieurs centaines de nouveaux réfugiés économiques mauritano-sénégalais .Ce qui va encore permettre de justifier le pillage systématique de l' ANAIR par les deux BA budgétivores ( Ba Madine et Ba soulé ).
Puis vient le Tagant avec trois fonctions des plus importantes à savoir le ministère des affaires étrangères, le ministère du pétrole et la banque centrale de Mauritanie ( BCM) , accordées à deux Kounta de Nbeika et de Moudjéria ( Hamadi et Ould Raiss) et un Idawali de Tdjikja , courtier international , ancien patron de la SNIM .
Pour en revenir au Trarza et au moment où le président de la république va y entamer une visite de travail et de prise de contact, il faut signaler que les tribus guerrières sont exclues de ce dosage de dupes.
Sidi Ould Tah , Bamba Ould Dermane , Smaèl Ould Bedda , Ould Matalla et Ould Boilil , ne sont pas des Terrouzi authentiques : ils appartiennent aux tribus maraboutiques tâcheronnes du Trarza et ne représentent qu’ eux-mêmes . Ils sont même désapprouvés dans leurs propres collectivités tribales insignifiantes , du reste …
L’actuel destin du Trarza, rappelle celui du chacal qu’on croit enchanté alors qu’ il meurt de misère : il y a cinq ministres du Trarza , mais le Trarza n’ est pas réellement représenté parce qu’ il n’ ya pas un seul membre du gouvernement issu de la sphère guerrière .
Ould Maatala est un petit conseiller municipal poète raté français -Hassanya et ne devrait même pas siéger au conseil des ministres.
Sidi Ould Tah possède une attestation de nullard délivrée conjointement par la représentation de la banque mondiale à Nouakchott et la délégation de l’union européenne.
Oud Boilil est ancien petit Hakem - "Grader" que personne ne respecte, même pas Dahmane Oud Beyrouk qui refuse à juste titre de parler avec lui ou d’accepter ses affections dans les Mopughataa de l’intérieur.
A l’issue de la visite du Trarza qui commence aujourd’hui , Mohamed Ould Abdel Aziz devrait se départir des ministres du 06 Aout , parce que d’ une part , ils ont été nommés à la hâte et d’ autre part , ils ne sont pas représentatifs de leurs Wilayas respectives . A l’heure actuelle, l’ UPR a plutôt besoin d’ un gouvernement politique qui tient compte des sensibilités réelles pour une Mauritanie nouvelle , plus forte . Le soutient des tribus guerrières est spontanément acquis au premier magistrat du pays, monsieur Ould Abde Aziz qui appartient à cet ensemble, tandis que le rapport des tribus maraboutiques à celui qui exerce le pouvoir est souvent assimilé à la dialectique du maitre et du traitre …

Publié par Lakhbaar Tebgue Vi Dar

Journée nationale de la réconciliation : L’accueil s’est transformé en foire aux disputes.




Le chef de l’état a effectué le 25 mars passé un déplacement de quelques heures à Rosso pour y présider une cérémonie de clôture de l'opération qui a permis le rapatriement de plus de 20 000 réfugiés au Sénégal. Cela en présence d’un invité de marque, M. Antonio Gutierrez, Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

Mais la fête n’était pas au rendez-vous. Le président de la république en a entendu plein les oreilles, de récriminations et de revendications sociales en tout genre sous l’œil médusé du patron du HCR venu de Genève. Et également des membres du gouvernement et autres invités de marque à l’évènement du jour. Comment un évènement pareil a-t-il pu s’organiser dans une confusion totale ?

Il faut dire que l’esprit est faussé dès le départ. A chaque fois que le chef de l’Etat se déplace, Nouakchott se vide d’une partie de la population pour jeter sur les routes, hommes politiques, hauts fonctionnaires de l’Etat, cadres supérieurs, moyens et même subalternes.

Pas tous en général, mais la majorité excelle dans cet exercice. Et Rosso n’a pas faillit à la règle surtout que la distance à parcourir n’est pas longue malgré le mauvais état du goudron. Une dégradation avancée que le ministre de l’équipement et des transports a déjà constaté. Pour l’occasion, c’est tout un monde ressortissant ou non de la wilaya du Trarza qui a déferlé sur la ville.

Point de convergence, le site de la cérémonie, non loin de l’Institut Supérieur d’Enseignement Technique (ISET) de Rosso, où une tribune avait été implantée pour accueillir le président de la république et ses nombreux invités. A côté sous des tentes dressées et équipées de chaises se tenaient assis des réfugiés (hommes et femmes) revenus la veille et accueillis par le HCR, l’ANAIR, la Coordination nationale des déportés que préside M. NDiaye Amadou.

Signalons que l’ancien ambassadeur du Sénégal en Mauritanie, M. Mouhamadou Cheikh Kane qui occupe un nouveau poste au ministère des affaires étrangères du Sénégal était présent à la manifestation. C’est dans une pagaille généralisée qu’est arrivé sur les lieux, en fin de matinée presque, Mohamed Ould Abdel Aziz. Il n’a pas été facile de lui frayer un passage pour rejoindre la tribune officielle.

Car quelques instants avant son arrivée, la sécurité chargée de maintenir l’ordre et la discipline en ces lieux, visiblement dépassée, avait tout simplement jeté l’éponge, laissant la voie ouverte au débordement. Ainsi les accueillants munis de leurs banderoles ont pris d’assaut les barrières de sécurité pour se rapprocher de la tribune. Du jamais vu !

Fait curieux : la garde présidentielle était absente alors que habituellement de tels endroits bénéficiaient de leur présence pour tenir en respect et à distance la foule. Chose somme toute normale pour une sécurité digne de ce nom. Pas même les nombreux journalistes déplacés pour la couverture de l’évènement, n’ont pu travailler correctement. Gênés qu’ils étaient, en même temps que les officiels installés à la tribune, par le vacarme assourdissant de haut-parleurs des jeunes du Trarza, qui tenaient coûte que coûte à être entendu par le président de la république.

Leur message était clair : que le président de la république comprenne que les vrais fils du terroir sont tenus à l’écart pour ne pas lui parler de leurs problèmes ; que ceux qui s’adressent à lui pour faire ses éloges ne sont pas du Trarza.

En fait ils ne viennent de nulle part. A côté d’eux, d’autres jeunes de l’UPR thuriféraires du président de la république, perchés sur la pelle d’un engin lourd, s’égosillaient à faire les éloges du raïs, histoire de répliquer à plein poumon aux jeunes rossossois qui revendiquent être les fils authentiques du terroir. En fait les deux camps rivalisaient d’ardeur pour s’empêcher mutuellement d’être entendu par le président de la république.

Triste réalité ! Mais Ould Abdel Aziz n’était pas au bout de sa déception, lui qui avait fait le déplacement pour marquer le clou de la fin de l’opération de rapatriement des réfugiés au Sénégal et célébrer par la même occasion, la journée nationale de réconciliation.

C’est au milieu de cette cacophonie ambiante, que s’est ouverte la cérémonie marquée par différentes interventions. En premier, c’est le maire de Rosso qui a ouvert le bal des discours. A sa suite, l’ancien président de Covire, M. Sy Abou Bocar est invité à prendre la parole. Mais l’homme n’y parvient pas. Le nouveau président de l’organisation, M. Kane Mamadou El Housseïn accompagné d’une forte délégation de membres du nouveau bureau, s’opposent à sa prise de parole. Une scène qui s’est déroulée sous l’œil embarrassé du président de la république et des nombreux invités installés à la tribune.

Il ne restait plus à l’ancien président de Covire qu’à quitter les lieux. Pour le haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), António Guterres, cette opération de rapatriement est une réussite : « Le rapatriement est un succès et 24 000 Mauritaniens sont rentrés chez eux, en sécurité et dignité. L'étape la plus importante, c'est le développement économique des régions où ces réfugiés s'insèrent. Et ça, c'est tout le défi de la Mauritanie qui mérite l'appui et l'engagement de la communauté internationale ».

Le ministre de l’intérieur, Mohamed Ould Boïlil prenait rappeler l’historique de ce processus avant de faire le bilan du processus de rapatriement. De ce discours, on retiendra que depuis le premier convoi en 2008, 5 700 familles réfugiées au Sénégal, sont rentrées au pays. Le dernier contingent de rapatriés mauritaniens du Sénégal est composé de 297 personnes réparties sur 59 familles. Ce contingent, avait été accompagné par l'amiral Samba Fall, chef d'état- major spécial de la présidence de la république du Sénégal. Il a été accueilli par les autorités administratives de la ville de Rosso.

Le contingent a été conduit sur des sites d'accueil provisoires, où les familles doivent remplir les formalités d'inscription et recevoir leurs pièces d'état civil avant d'être acheminées vers leurs lieux de résidence définitifs à travers plusieurs régions. Quant au président de la république qui succédait à son ministre de l’intérieur à la prise de parole, il a dit en substance que « cet événement constitue une fin heureuse d'une épreuve qui a failli ébranler la cohésion nationale ».

Bien que le processus de rapatriement a été clos à Rosso, il n’en reste pas moins que beaucoup de choses restent à faire. Certes que les tambours ont célébré le retour du dernier contingent de rapatriés, mais leurs réinsertions demeurent encore énigmatiques. Selon Ibrahima Mamadou Ndiaye, président de l'Union nationale des rapatriés mauritaniens du Sénégal (UNRMS) que nous avons rencontré : « La revendication primordiale, c'est d'abord les terres spoliées en 1989 ».

Ils veulent que les terres spoliées soient rendues à leurs propriétaires d’origine. A l’en croire, les trois mille hectares mis à disposition par l’Etat au profit des revenants, sont insuffisants par rapport à ce que possédaient ces rapatriés ». Il souligne par ailleurs qu'il reste des gens à rapatrier : « Tout le monde n'est pas rentré. Il y a ceux qui restent au Sénégal et qui ont manifesté leur désir de rentrer et qu'ils ne sont pas rentrés. Il y a encore des milliers qui sont restés là-bas. Il y a nos confrères du Mali qui veulent rentrer et je ne sais pas quel est leur sort ? ».

En effet, la question des Mauritaniens réfugiés au Mali reste en effet en suspens. Concernant l'aménagement des terres agricoles, le président Ould Abdel Aziz a promis de renforcer les efforts entrepris par l'Etat. «Je réitère notre détermination à aller de l'avant dans le règlement de toutes les séquelles du passif humanitaire », a-t-il conclu.

Reportage, Moussa Diop



Coulisses de la visite présidentielles


Quand le protocole de la présidence s’en mêle


Kane Mamadou El Housseïnou le président de Covire s’est vu empêché d’accéder au site par le service du protocole, selon ses propos. Mais la mesure n’a pas duré puisque quelques instants après, il apparaissait avec son staff, ovationné par les victimes venues nombreuses avec leurs banderoles.

Quand l’ancien président de Covire s’enrhume, les journalistes éternuent

Information utile à savoir, le reporter du Quotidien de Nouakchott a essuyé les insultes de M. Sy Abou Bocar qui l’a menacé, si jamais il le prenait en photo. Des écarts de langage indécents et peu digne d’un « responsable » qui revendique la légitimité d’une organisation dont les rennes lui échappent. Ces propos ont indigné l’assistance mais n’impressionnent nullement le journal. Toutefois nous gardons l’enregistrement à toute fin utile.

Grosse fausse note dans l’accueil du président de la république !


Les visites du président se suivent mais ne se ressemblent pas. Celle de Rosso aura montré toutes les limites de l’organisation et les déboires vécus par les personnes présentes y compris le président de la République lui-même. Le protocole était débordé et parfois, l’on a du frayer un chemin pour le président afin qu’il accède à la tribune officielle. Ne parlons même pas des dérapages lors des discours où les intervenants mauritaniens et sénégalais, noyés par les foules, s’arrachaient les cheveux pour se faire entendre, sans grand succès.

Une cacophonie indescriptible a marqué cette visite dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle était un fiasco organisationnel. Pourtant, outre les hommes déployés pour la sécurité du président, plusieurs sociétés de sécurité privée (GESS, MGS, CSP, AlBarakat) étaient mises à contribution pour parer aux questions sécuritaires. Elles n’y seront pas parvenues. Si le manque d’expérience y est pour quelque chose, pour ces entreprises nouvellement agréées, le manque de savoir faire et la présence parmi les dirigeants de ces entreprises d’anciens officiers indexés dans le passif humanitaire constituent une fausse note dans la visite que le président voulait comme la fin d’une époque d’injustice et d’impunité dans le pays.

M.D
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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Saison des visites présidentielles : Après Nouadhibou, Rosso, cap sur le Brakna.




Après ses dernières visites populaires dans les capitales régionales de Dakhlet-Nouadhibou et du Trarza, le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz, envisagerait selon des sources généralement bien informées, se rendre dans les prochains jours au Brakna, où la COD avait organisé en février dernier un rassemblement très hostile au pouvoir, auquel avait assisté l’ex chef d’état-major de l’armée nationale, le colonel Abderrahmane Ould Boubacar.

Bien que le chef de l’Etat a montré au cours de son dernier meeting de Rosso qu’il n’est pas disposé à transformer ses bains de foule à des répliques aux invectives de ses opposants, le meeting d’Aleg, qui est placé aussi sous le sceau de la rencontre avec la base, de l’information des problèmes des populations ainsi que de la reconnaissance de terrain de l’état des lieux de certains projets , peut toujours comporter un volet de répartie modérée au discours virulent de la COD.

En attendant ce jour pour mieux être édifié sur le tensiomètre entre l’opposition et le président, c’est la fièvre qui gagne déjà les notables et cadres du Brakna, dans leur rude compétition politique pour ravir la note de la meilleure mobilisation pour l’accueil du président de la république.

De Bababé au Sud, à Maghtalajar à l’Est, en passant par Aleg, à Aghchorguit au Nord, c’est « weil emak yel werrani » littéralement « attention au dernier ».

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Source :
Le Véridique (Mauritanie)

samedi 24 mars 2012

Des têtes de bétail tuées par à une maladie inconnue à Ibelghan (sud de Boutilimitt).




Selon une source informée, une pandémie inconnue a provoqué la morts de nombreuses têtes de bétail, dans la localité d’Ibelghan, 15 km au sud de Boutilimitt.

Les notables de cette localité ont informé le hakem de la moughataa de Boutilimitt qui, à son tour, leur a dit de s’adresser à la commission chargée du programme « Emel 2012 », sans pour autant trouver une prise en charge sérieuse de ce problème, rapporte la même source.

Et de souligner que la situation des habitants est allé de mal en pis, avec la pénurie d’eau provoqué la panne de la pompe locale.

Il ya de cela deux mois, le ministère de la santé avait dépêché surplace , à Ibelghan, une mission pour élucider le cas d’une maladie apparue chez certains habitants qui auraient été contaminées par des animaux.

ANI

Nouadhibou : la COD régionale appelle au soulèvement contre le président Ould Abel Aziz.




Les dirigeants de la Coordination régionale de l’opposition à Nouadhibou ont prôné le soulèvement contre le régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Cet appel a été lancé, vendredi, par les représentants locaux des partis de cette coordination (RFD, Hatem, UFP...)au cour d’un rassemblement de l’opposition à l’ancienne maison des jeunes de la capitale économique.

Il ont indiqué que la dégradation incessante des conditions de vie des citoyens et la dilapidation des biens du pays, en plus de la répression et les entraves aux libertés publiques et individuelles, sont aujourd’hui constatées dans plusieurs aspects de vie dans le pays.

Ils ont également dénoncé le recours du président Aziz, au cours de sa dernière visite, aux chiffres erronés et annonces surfaites ayant constitué un misérable programme de la TVM.

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Source :
ANI (Mauritanie)

Rosso : Arrivée du dernier contingent des rapatriés mauritaniens du Sénégal





Le dernier contingent des rapatriés mauritaniens du Sénégal composé de 297 personnes répartis sur 59 familles est arrivé, samedi à Rosso ; où il a été accueilli par les autorités administratives et le directeur de l'ANAIR .


L'Amiral Samba Fall chef d'état major spécial de la présidence de la république du Sénégal, qui a accompagné ce contingent, a déclaré à l'AMI, que le retour de tous les mauritaniens à leur pays dans de bonnes conditions traduit le niveau élevé de la coopération entre les deux pays et le Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés.
Le dernier contingent a été hébergé dans des sites d'accueil provisoires pour y achever les formalités d'inscription et détenir leurs pièces d'état civil avant d'être acheminer vers leur ancien lieu de résidence.
Le porte-parole du groupe Hamidou Oumar a exprimé ses remerciements et sa reconnaissance aux autorités nationales pour les efforts consentis pour le retour de ces citoyens à leur patrie.
En outre, le haut commissaire aux réfugiés, Antonio Maniel est arrivé samedi à Nouakchott pour une visite de trois jours, au cours de laquelle il devra prendre part, au coté du président
Mohamed Ould Abdel Aziz à la cérémonie de clôture du processus de rapatriement des refugiés mauritaniens au Sénégal.
Le processus de retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal a commencé en janvier 2008
Sur la base d’un accord tripartite signé entre la Mauritanie, le HCR et le Sénégal. Il a permis le rapatriement de plus de vingt deux mille mauritaniens réfugiés depuis 1989 au Sénégal
ANI

Le parti au pouvoir intensifie ses préparatifs d’accueil de Ould Abdel Aziz à Rosso.




Le parti au pouvoir l’Union Pour la République en Mauritanie multiplie ses préparatifs de la visite du Président Mohamed Ould Abdel Aziz dans la ville de Rosso, au cours de laquelle, il annoncera la fin du dossier du passif humanitaire, selon les déclarations officielles faites par le gouvernement mauritanien.

Le parti a organisé vendredi soir un meeting dans la ville, ayant porté sur la mobilisation de ses militants et sympathisants pour accompagner cette visite. Une délégation de l’UPR dirigée par l’ancien ministre Mohamed Mahmoud Ould Javaar, secrétaire général chargé des affaires politiques au sein du parti a effectué des visites aux sections de l’UPR dans la ville, à laquelle ont assisté les acteurs du parti dans la wilaya.

Il est attendu que le Président Ould Abdel Aziz effectue demain dimanche une visite à Rosso, au cours de laquelle il accueillera le dernier contingent des réfugiés mauritaniens au Sénégal avant d’annoncer la fin de leur dossier.

Il est prévu également qu’il effectue la prière de l’absent sur l’âme des victimes de ce qu’on appelle les événements du passif humanitaire en Mauritanie.



Cridem

Brakna : à Boghé début de campagne de vaccination Nationale..




Cette campagne de vaccination Polio 2012 a commencé ce 23 mars 2012 dans toutes les localités de la Moughataa de Boghé. Le nouveau médecin Mr Ahmed Chérif ould Mohamed Mahmoud a donné ce coup d’envoi avec des équipes mobiles suffisantes qui iront sillonner le département ( les communes de Boghé, Dar El Barka, Ould Birom et Dar El Avia) et même dans les coins les plus reculés et enclavés.

Il s’agit entre autre de vacciner tous les enfants de zéro age à cinq ans. Du 23 au 26 mars contre la Poliomyélite. Ces responsables et agents de santé feront ce système efficace : porte à porte et le PMI de Boghé restera là comme complément. Une fois dans les maisons, les équipes peuvent ne pas trouver les concernés à cause d’autres préoccupations, ces derniers passeront au PMI de Boghé pour se vacciner.

Le médecin chef de centre de Boghé a mis l’accent sur l’importance de cette campagne nationale, face à la presse et les différentes équipes mobiles, il les a demandé de travailler dans la finesse, lucidité, aller jusqu’au bout.

Avec les moyens mis en place, « j’en suis sur que vous irez jusqu’au bout et nous arriverons à temps pour la vaincre.». Deux jours avant la vaccination, le médecin chef CSB Mr Ahmed Chérif et ses collaborateurs (agents de santé et bénévoles) ont tenu des réunions pour la sensibilisation de cette campagne de vaccination.

Les imans des grandes mosquées ont été informés pour sensibiliser dans leur ghoudba, l’importance de cette phase de vaccination. En suite, une voiture équipée de sonorisation a fait le parcours des villes et villages du département pour la sensibilisation. Une autre réunion avec les bénévoles de santé plus de 24 femmes ont été formées aux méthodes de travail.

Cette campagne de vaccination touchera plus de trente mille enfants dans ce grand département. Cette phase sera passage numero1.

Diop Mohamedou Abou dit Hamady Bodiel
CP Le véridique au Brakna.

vendredi 23 mars 2012

USAID : Perspective sur la sécurité alimentaire en Mauritanie




« Les conditions pastorales sont médiocres ... ».

Dans les zones où les ménages pauvres dépendent des activités agricoles pluviales (sud et nord‐ouest de la zone agropastorale), les revenus ne sont pas suffisants pour couvrir la demande additionnelle des céréales (production 40‐60 pour cent de la moyenne) à des prix supérieurs à l’année passée.

Une assistance techniquement appropriée et bien ciblée leur sera nécessaire entre février et septembre 2012, estime Le Bureau Food For Peace de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID, dans son rapport de février, sur la perspective alimentaire de la Mauritanie.

Pour venir en aide à ces régions touchée, le Bureau Food For Peace de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) vient d’accorder une enveloppe de 5 millions de dollars à la Mauritanie.

D’après le communiqué de l’ambassade des USA en Mauritanie, cette aide est destinée au financement d'un programme d’aide, à travers l’ONG « Wold Vision », d’une valeur de 2 millions USD, pour venir en aide aux habitants de Kankossa, dans la province de l’Assaba, les 3 millions USD restants, ont été versés par les USA au PAM pour financer les programmes de l’aide urgente en Mauritanie.

Selon le rapport du mois de février, de l’USAID sur la sécurité alimentaire en Mauritanie les prix des céréales traditionnelles sont élevés par rapport à la moyenne quinquennale pour la période de post récolte. Cependant, une forte substitution vers les produits de substitution, surtout le blé ou le riz local, s’observe.

Selon le rapport, l’enquête nationale de Commissariat de la Sécurité Alimentaire (CSA) et du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) réalisé en décembre chaque année a trouvé près de 600.000 personnes en insécurité alimentaire et que les taux de malnutrition mesurés par le Ministère de la Santé et l’UNICEF au mois de décembre 2011 sont conformes aux moyennes des années précédentes. Le rapport précise que les populations les plus affectées par cette situation sont : les ménages pauvres des zones de cultures pluviales, celles du centre et de l’ouest de la zone agropastorale. Ceux du centre de la vallée du fleuve et ceux de la zone de transhumance pastorale.

Cette situation touche aussi selon le rapport, les ménages du sud de la zone des oasis où les mauvaises conditions pastorales ont affecté les productions laitières et fait chuter les prix des animaux. Selon l’USAID, les marchés resteront les centres d’approvisionnement des populations d’ici septembre, mais l’accès à ces produits importés demeure douteux à partir de février.

Le rapport indique que les revenus tirés du travail agricole (entre 5 et 20pour cent des revenus annuels selon les zones), ont connu des baisses saisonnières proches de 50 pour cent environ par rapport à leur niveau typique, alors que les prix des denrées alimentaires sont, par rapport à la mՙême période de 2011, soit stables (sucre, blé) soit en hausse de 20 à 50 pour cent (riz, huile, sorgho).

Conditions pastorales

Selon le rapport, les conditions pastorales sont médiocres dans toutes les zones de mode d’existence. L’offre surtout des bovins devrait baisser en raison de l’intensification de la transhumance et de la mise en place additionnelle du volet pastoral du programme d’assistance du gouvernement pour la période février juillet 2012. Selon le rapport sur la sécurité alimentaire du mois de février, on devrait alors assister à une remontée des prix des bovins dés le début de l’application de ce programme et à une poursuite de cette tendance jusqu’en septembre.

Rappelons que le gouvernement a mis en place, un programme d’assistance aux populations ciblées de mars à septembre 2012 portant sur 45 milliards d’ouguiyas. Pour le moment, environ 12 milliards MRO sont mobilisé alors que le lancement du programme est attendu dans les jours qui viennent. Le programme est organisé autour des volets de l’alimentation humaine et de l’appui pastoral.

Dialtabé

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

L’initiative « désenclaver Djiguenni » manifeste devant la présidence.




Des dizaines de sympathisants de l’initiative « désenclaver la moughataa de Djiguénni" ont manifesté, jeudi, devant le palais présidentiel pour demander le désenclavement et le ravitaillement en eau potable de cette ville.

Les manifestants ont arboré des banderoles portant des slogans exprimant leurs ras-le-bol de « promesses sans lendemain » et leur engagement sur le chemin de la lutte pacifique à travers les manifestations devant la présidence et le parlement pour sauver cette moughataa éloignée de l’isolement, de la sécheresse et de la soif.





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Source :
ANI (Mauritanie)

jeudi 22 mars 2012

'Emel 2012' : Les populations dénoncent.




Le plan d’urgence " Emel 2012 ", mis en œuvre par le gouvernement pour faire face à l’impact négatif de la sécheresse sur la vie des populations est en train de se retourner, paradoxalement, contre le pouvoir : des protestations fusent de toutes parts, pour fustiger le manque d’efficacité de ce programme ou les agissements dans son exécution suivant des critères qui ne répondent pas aux exigences d’équité et de transparence.

C’est au niveau des wilayas de l’est et du centre (Hodh Chargui, Hodh Gharbi, Assaba, Tagant, Brakna) que les autorités font le plus face à la contestation. Après le limogeage, il y a moins de deux semaines d’un hakem, sur présomption de mauvaises pratiques, dans l’exécution du programme " Emel 2012 ", c’est au tour d’autres localités de dénoncer ce qu’elles considèrent comme le retour des vieilles pratiques et des vieux démons.

A Oueïnatt Ezbel, localité relavant du district de Djiguenni, à 90 kilomètres à l’Est d’ Aïoun, les habitants n’ont pas hésité à sortir dans la rue pour dénoncer la manière dont le programme est mis en œuvre.

39Dans la journée d’hier, ils ont mis des barrages sur la route de l’Espoir brûlant des pneus, en guise de protestation contre ce qu’ils appellent la "distribution inéquitable" du Programme Emel 2012. Et comme à Aleg, c’est encore le hakem qui est pointé du doigt par les protestataires qui l’accusent d’avoir procédé - mercredi dernier- à la vente à prix réduits, " sans se référer de la liste des vrais bénéficiaires établie par la commission technique du programme ".

Résultats : seule une quarantaine de personnes ont pu bénéficier de la distribution évoquée, ont affirmé des habitants aux correspondants locaux de certains médias. Dans la moughataa de Timbedra, une notabilité de la ville aurait été arrêtée par la police pour avoir dénoncé les mêmes exactions et soulever la question de la distribution suivant des critères peu orthodoxes.

Mohamed Ould Zeine, qui aurait été choisi pour faire partie d’un groupe devant recenser le nombre d’éleveurs dans la localité de " Twil ", a mis en doute la conformité de la liste " sortie " par le hakem avec celle qui avait été préalablement remise aux autorités et devant servir de tableau de bord pour la distribution ou la vente des aliments de bétail aux éleveurs.

Ces disfonctionnements observés sur le terrain constituent, en réalité, une sorte de prolongement " naturel " pour ceux souvent évoqués par la Coordination de l’opposition démocratique (COD), quant à l’inefficacité même de ce plan d’urgence pour lequel le gouvernement dit avoir mobilisé des ressources conséquentes !

Quand la politique s’en mêle

Un constat de non empressement dans la mise en œuvre du fameux programme d’urgence " Emel 2012 " a même été fait et lié à une manœuvre du gouvernement pour se donner le temps nécessaire. Même au niveau des pouvoirs publics, l’on avait remarqué qu’à part la couverture de la cérémonie de lancement, présidée par le Premier ministre Moulay Ould Mohamed Laghdaf, la tendance est à ne pas trop attiré l’attention sur un programme parti pour être un vrai fiasco politico-social. Questions de moyens, bien sûr, mais aussi de mauvaises prévisions. " Emel 2012 " doté théoriquement d’une enveloppe financière de près de 45 milliards d’ouguiyas n’a pas commencé sur les chapeaux de roue.

Les éleveurs, censés être les premiers bénéficiaires de ce programme d’urgence, peinent à s’assurer qu’il permettra à aider à la survie de leur cheptel, dont une bonne partie est déjà en transhumance au Sénégal et au Mali. La question mérite d’être posée quand on constate la frilosité avec laquelle le gouvernement procède dans la mise en œuvre de ce plan d’urgence destiné à atténuer l’impact de la sécheresse sur les populations, notamment en milieu rural. A moins de quatre mois de la période d’hivernage, les autorités font preuve de fainéantise pour voler au secours des victimes d’une sécheresse dont les conséquences ont commencé à se faire ressentir depuis plusieurs mois déjà.

Cette frilosité est même ressentie dans une ville comme Nouakchott où les boutiques ouvertes par la Sonimex dans le cadre du programme " Emel 2012 " n’attire pas grand-monde. La grande campagne de matraquage qui suit généralement ce genre d’opérations, avec les " témoignages " sélectifs de citoyens aux nues pour avoir bénéficiés d’un tel soutien des autorités, fait défaut et montre qu’il y a bien, quelque part, des choses qui clochent.

Et l’on se demande même si l’Etat a vraiment les moyens de sa politique dont l’objectif, non avoué, est de parvenir à gagner le cœur de citoyens qui commencent à désespérer de voir que le grand changement promis par Ould Abdel Aziz n’était, en fait, qu’un leurre. " Emel " sur les traces de " Solidarité " Sans vraiment être parti sur les chapeaux de roue, " Emel 2012 " risque bien d’être une réédition des erreurs et couacs de " Solidarité 2011 ".

Avec déjà un manque de visibilité - et de lisibilité - dans les chiffres, opérations et allocations destinés à chacun des volets de ce plan d’urgence. C’est ce qu’on ressent quand l’on apprend qu’à l’intérieur du pays, notamment dans les wilayas de l’Est, les populations rechignent à accepter une aide insignifiante et qui arrive trop tard pour sauver ce qui peut encore l’être. C’est aussi ce qui découle d’une action censée soulager les éleveurs en leur permettant de vacciner, à moindres frais, leur bétail, grâce à une action qui s’inscrit dans le " plan d’urgence " alors qu’elle a un caractère tout à fait routinier.

Comme d’ailleurs la plupart de celles programmées par " Emel 2012 ", notamment quand il s’agit des interventions du ministère du Développement rural ou du Commissariat à la Sécurité Alimentaire ! Un mélange des genres qui fait dire à certains observateurs que, dans cette opération de " Emel 2012 ", le gouvernement est encore en train de tricher.

Il pourrait même payer cash cette propension à trop faire de promesses, à dire que tout va, quand les problèmes l’assiègent de toutes parts, et à ne pas traiter, avec méthode, les cas de gabegie, supposée ou réelle, qui apparaissent de plus en plus en cette période de " rédemption " réellement sans repères.

La moindre des choses, pensent certains observateurs, serait d’opérer une " restructuration " au niveau du CSA pour que le montant énorme, de 45 milliards d’ouguiyas engagés dans cette opération, et dont une partie doit passer par les actions du CSA, soit " sécurisés " contre les détournements qui, à cause de la lutte contre la gabegie entreprise par le pouvoir du président Aziz, utilise des moyens de plus en plus sophistiqués.

Sneiba Mohamed.

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Source :
L'Authentique (Mauritanie)

mercredi 21 mars 2012

Des ressortissants de Mgta-Lahjar manifestent devant le MINT pour revendiquer l’eau potable pour leur ville





Des dizaines de jeunes resortissants de Magta Lahjar(Brakna), ont manifesté mercredi, à Nouakchott devant le ministère de l’intérieur, pour exiger le ravitaillent de leur ville en eau potable par l’intermédiaire du projet dit « Bouhchicha ».


Les manifestants qui avaient arboré des banderole et répété des slogans demandant l’intervention urgente pour le ravitaillement de la ville en eau potable ; ont exprimé leur refus pour toutes les promesses vides. Ils ont expliqué les chaleurs torrides de cette saison sèche font que les habitants ne peuvent plus continuer à endurer la soif.
Trois délégués de ces jeunes manifestants ont été reçus par le ministre de l’intérieur Mohamed Ould Boilil, qui a affirmé que le gouvernement s’attèle à trouver des solutions urgentes à ce problème.
Ils seront ensuite reçus par le ministre de l’hydraulique, qui a promis de dép^^echer surplac à Magta Lahjra, une mission chargé de faire l’état des lieux et de recenser tous les détails pouvant aider à poursuivre le projet « Bouhchicha » pour ravitailler la ville en eau potable.
Les délégués des jeunes de Magta Lahjar ont expliqué qu’au cours de leurs entrevues avec les deux responsables gouvernementaux, ils ont pu constater que ces derniers n’ont pas une nette perception de la gravité et de l’urgence de la situation.
Il ont également pu constater que les deux ministres ne sont pas suffisamment informés sur le projet « Bouhchiocha » ni sur les mesures à prendre en cas de dysfonctionnement de ce projet.
La ville de Magfta Lahjar connait depuis plusieurs mois des problèmes de ravitaillement en eau potable eu égard au retard accusé par le projet dit « Bouhchicha » qui devrait ravitailler la ville en eau potable en provenance d’une zone situé au nord est d’Aleg.
ANI

Le président Ould Abdel Aziz sera à Rosso dimanche prochain





Selon une source informée, le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz se rendra en visite, dimanche à Rosso où il devra accueillir le dernier contingent de rapatriés mauritaniens du Sénégal.


Selon cette même source le contingent qui sera accueilli par le président au débarcadère du bac de Rosso sera le dernier, après le retour de l’ensemble des réfugiés mauritaniens au Sénégal
ANI