mardi 31 août 2010

Les habitants de la localité de « Raha » dépendant de la moughataa de Monguel se plaignent de la soif



Les habitants de la localité de « Raha », dépendant de la commune de « Melzem techit », dans la moughataa de Monguel (Gorgol) ont lancé un cri d’alarme pour se plaindre de la soif qui menace le village dont le puits, seule source d’alimentation en eau potable, a été détruit par les pluies qui se sont abattues sur la zone dans la nuit du lundi. L’un des notables du village, Mohamed Ould Amar, a déclaré à Sahara média que les 800 familles de « Raha » sont maintenant sous la menace d’une véritable catastrophe humanitaire, « si rien n’est fait rapidement par les autorités pour voler à leur secours », précisant que certains enfants se trouvent déjà dans une situation difficile.

Saharamédias

Les habitants d’El Ghayra (Assaba) se plaignent des voies « détournées » prises par les aides.


Les habitants de la localité d’El Ghaira, dépendant de la moughataa de Guérou (Assaba), pensent que les aides fournies par l’Etat aux victimes des dernières inondations ont été détournées de leurs objectifs.

Dans un contact avec Sahara média, le gestionnaire du réseau d’approvisionnement en eau potable, Khattry Ould Habouss, a affirmé que la commission déléguée par la Primature a procédé au recensement des victimes « sans s’appuyer sur les habitants autochtones », précisant que cette commission a même continué son travail en l’absence du hakem et qu’elle est seulement revenue avec la moitié de l’aide, après les sévères critiques dont elle fut la cible de la part des populations, selon ses propos.

Ould Habouss qui s’est présenté comme le porte-parole de ceux qui ont été privés de l’aide, a demandé aux autorités une révision des listes concoctées par la commission ministérielle, indiquant qu’elle renferme des personnes qui ne sont pas dans le besoin et d’autres étrangères à la localité.

www.cridem.org

Source : Sahara Medias (Mauritanie

Nouadhibou : Mort d’un mauritanien dans une altercation l’opposant à un burkinabé




Selon le correspondant de l’ANI à Nouadhibou un mauritanien a trouvé la mort, lundi soir, des suites d’une altercation l’ayant opposé à un ressortissant Burkinabé.

Le correspondant de l’ANI, citant des témoins oculaires, a précisé qu’une bagarre a eu lieu, après le crépuscule, entre les deux hommes avec usage d’armes blanches, a conduit au décès du mauritanien alors que le tueur a été blessé, avant d’être arrêté par la police.


Source : ANI

lundi 30 août 2010

Environnement /Protection de la ville de Tichit contre l’ensablement



L’une des plus anciennes villes du pays, Tichitt est classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Engloutie dans une immense zone désertique, cette ville, située à 240km environ à l’est de Tidjikja, s’étend à perte de vue au coeur d’un gigantesque océan de sable. Jadis carrefour commercial transfrontalier cette bourgade chargée d’histoire était un passage obligé des caravanes venues du Sahara, de la méditerranée et de l’empire du Ghana. Mais Aujourd’hui, Tichit vit sous une menace quasi permanente qui risque, si on n’y prend garde, de compromettre son existence du fait des dunes de sable mouvantes qui la ceinture.
Il faut souligner toutefois, qu’une action ponctuelle avait été engagée en décembre 2008 par le député qui avait pris l’initiative de mettre en place une pépinière de 23.000 plants.

Une pépinière de 23.000 plants avec la répartition ci-dessous :
Noms scientifiques Noms vernaculaires quantités
Leptadenia pyrotechnica Titarekt 3000
Acacia radiana Talh 3000
Acacia flava Temat 3000
Panicum turgidum Markouba 2000
Azararachta indica Quinine 4000
Prosopis Groun lemhada 8000

1900 plants ont été déjà plantés selon Chriv El Moktar chargé du programme du site. Le programme prévoit 15kmx400m soit 6km² ou 600 ha à reboiser. Le clayonnage est à base de rachis de palme.La zone à protéger se situe au nord de la ville : généralement direction des vents dominants.
Mais aussi salvatrice soit-elle, cette action n’avait pas été suivie d’effet et ce, au motif que la structure régionale de l’environnement et du développement durable du Tagant, censée être l’élément central d’exécution, d’encadrement et de suivi en synergie avec les autorités régionales et locales, de l’opération en question, n’avait pas été impliquée.

Aussi, il convient de souligner que pour que pareille initiative puisse porter ses fruits, il faut l’implication de tous les acteurs de la chaîne : les autorités, le service technique et les populations cibles.
De même pour atteindre l’objectif escompté faudrait-il que des moyens conséquents soient mis en œuvre pour sauver cette ville historique d’une probable disparition, sous l’effet des dunes de sable. Les pouvoirs publics sont interpellés au premier chef pour sauver ce qui peut l’être avant qu’il ne soit trop tard. L’ambitieux programme de reboisement initié par les pouvoirs publics devrait bénéficier largement à nos anciennes villes qui regorgent de vestiges historiques d’une richesse incommensurable. Inscrire Tichitt au cœur de ce programme national de reboisement est une décision qui doit être inscrite au cœur des priorités (déjà, le minaret de la mosquée multicentenaire de Tichitt menace de céder du fait d’une large fissure qui le traverse).
Il est nécessaire donc de procéder à une action de fixation mécanique et biologique des dunes mouvantes autour de Tichit pour renforcer celle qui avait été menée par le député de Tichitt et qui s’est soldée par un résultat mitigé.
La quantité de pluie déjà enregistrée cette année est favorable pour la plantation des arbres, car il y a eu jonction d’humidité résiduelle et superficielle. Et selon une étude menée par le délégué régional du Tagant chargé de l’Environnement et du Développement durable monsieur Ba Mamadou Moussa, pour que l’opération puisse être couronnée de succès il faut impérativement mobiliser les moyens suivants :
-l’acquisition d’un 4x4 tout terrain performant, compte tenu de la rudesse de la zone, susceptible d’assurer l’encadrement et le suivi des travaux ;
- acquisition de matériaux de clayonnage synthétique correspondants au volume du travail à réaliser ou ;
-disponibilisation de cinq (5) camions chargés de transport du matériel végétal de la zone de ravitaillement au site ;
-deux citernes en plastique de 5m cubes chacune destinées à l’arrosage des plants,
-50 arrosoirs ;
-20 brouettes ;
-20 râteaux ;
-20 pelles ;
-20 binettes ;
-10 sécateurs par la tutelle.
Aussi au niveau de la délégation régional du Tagant on souhaite vivement qu’une action de reboisement d’envergure soit menée après la fête de la Korité au niveau de Tichit et qu’elle soit lancée officiellement par le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’environnement et du développement durable au côté du Wali du Tagant.
Khalil Sow

Mort d’un sous-officier de la garde nationale dans un accident de voiture sur l’axe Nouakchott-Nouadhibou




Le brigadier-chef de la garde nationale Bakari Diallo est décédé, dimanche, des suites d’un accident de voiture survenu sur l’axe Nouakchott-Nouadhibou.


Le sinistre s’est produit au niveau du PK 220 de Nouakchott, quand la Mercédès 190 conduite par le défunt a fait plusieurs tonneaux.
Le défunt sous-officier était accompagné de son frère qui, dans une déclaration à l’ANI, a affirmé qu’il était sorti indemne de cet accident qui s’est produit au moment où il dormait.

Nous présentons nos condoléances les plus attristées à toute la famille Diallo de Boghé. Inna Lillahi Wa Ina Ileyhi Rajiouna

samedi 28 août 2010

Intenses recherches d'un groupe armé dans la région d'Assaba





Des témoignages ont fait état, aujourd’hui, du passage d’un groupe armé à bord de trois véhicules tout-terrain du type Land Cruiser dans les environs de Bougadoum, localité de la moughataa de Kiffa.

Alertées, les autorités de l’Assaba ont convoyées des éléments de la Gendarmerie et de la Garde qui ont ratissé la zone indiquée sans toutefois trouver de traces probantes indiquant la présence de la bande signalée.

www.cridem.org



Source : Canalrim (Mauritanie

Un comité ministériel évalue les dégâts causés par les inondations à Kaédi et cherche des solutions pérennes




Hamada Ould Meimou, directeur général de l’Administration territoriale au ministère de l’Intérieur, a déclaré qu’une commission technique comprenant les représentants de plusieurs départements ministériels, va entreprendre une évaluation globale de tous les dégâts engendrés par les dernières pluies dans la ville de Kaédi, au sud de la Mauritanie.


Ould Meimou a même indiqué que la commission pourrait envisager le déplacement des populations vivant dans des zones inondables vers d’autres zones plus sûres comme solution pérennes aux inondations qui surviennent souvent dans cette ville. Il a aussi indiqué qu’une opération d’évacuation des eaux va être entreprise incessamment par la direction générale de la protection civile. La commission technique que préside Hamada Ould Meimou a, dans le cadre de sa mission, tenu une réunion, vendredi dernier, à Kaédi, avec les autorités administratives et municipales de la wilaya en vue d’évaluer les dégâts engendrés par les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours sur la ville de Kaédi. Cette commission comprend des représentants des ministères de L’intérieur, de l’Equipement et des transports, de l’Habitat et de l’urbanisme ainsi que du commissariat à la sécurité alimentaire (CSA) et de celui des Droits de l’homme, de l’action humanitaire et des relations avec la société civile.


Saharamédias

Tirs sur une voiture dans une zone militaire à Zouérate






Sahara Media a appris de sources bien informées, que l'armée mauritanienne a ouvert le feu, ce mercredi soir, sur une voiture du type Toyota land cruiser qui passait à grande vitesse dans une zone d’accès restreint à proximité d'une base militaire adjacente à l'aéroport de la ville. Selon les mêmes sources, l'armée a arrêté le conducteur et le soumet à une enquête, tandis que la fouille de la voiture n’ a rien donné.



Saharamédias

Pétrole dans le Taoudéni





Le puits d’exploration de Total Atil vient de traverser la roche mère susceptible de contenir du gaz naturel et du pétrole. Après une longue et difficile expérience de neuf mois, Total achève une importante étape de l’exploration et inscrit son nom en tant que pionnier dans le Taoudéni.

Ce vaste bassin reste inexploré mais plusieurs spécialistes croient dur comme fer qu’il contient, probablement, d’importantes réserves de pétrole et de gaz.

L’effort de Total doit être apprécié à sa juste valeur car, selon des sources crédibles, les activités pétrolières en Mauritanie ont enregistré un recul considérable depuis le départ de Dy Ould Zein.



Ce Ministre avait instauré un environnement de travail basé sur la confiance mutuelle, l’assistance sans faille aux opérateurs sérieux à l’instar de Total et l’annulation des contrats des sociétés défaillantes vis-à-vis de l’Etat.

Selon des sources étrangères étroitement liées à l’activité de Total Exploration en Mauritanie, le forage de Total est le projet exploratoire le plus important de l’histoire du secteur pétrolier mauritanien et sans le soutien de son Excellence le Président de la République, des Forces Armées et de Dy Ould Zein il n’aurait jamais vu le jour.

Nous souhaitons des meilleurs jours pour la Mauritanie.

Badr

www.cridem.org

jeudi 26 août 2010

Le véhicule du commandant de la brigade de gendarmerie de Tidjikja emporté par les eaux


Le véhicule du commandant de la brigade de gendarmerie de Tidjikja a pu être récupéré, jeudi, après avoir été emporté, 36 heures par les eaux de ruissellement.


Tard dans la nuit du mardi, le commandant de brigade qui travaillait dans son bureau, devrait le quitter pour son domicile et c’est en traversant la petite Batha de Tidjikja que sa voiture a été emportée par le torrent. Le CB, qui était au volant est parvenu, in extrémis, à sortir du véhicule avant qu'il ne coule sous les eaux.
Et c'est seulement le jeudi que la voiture a pu être récupérée sans grands dommages.
La veille de cet incident, une forte pluie s’est abattue sur la ville de Tidjikja , provoquant des ruisselements et des courants d’eau dans le lit de la batha.
Ces pluies ont occasionné des dégâts matériels considérables, notamment dans les quartiers de Ghadima, Gâde et Zira.
Khalil sow

Maghama : reportage dans un site de réfugié de retour du Sénégal : « Ari Malé » est-il devenu « ari boré » ?


Matinée du mercredi 18 Août 2010 à 10 H, après les fortes pluies de la veille au camp des rapatriés « Ari-Malé », littéralement « qui arrive trouve le bonheur.» Spectacle désolant. C’est comme si un tsunami était passé par là. Habitations constituées de bâches et de tentes, les unes trouées, les autres déchirées, des huttes éventrées par les fortes précipitations qui s’abattent depuis le début de l’hivernage dans la zone.

Ces rapatriés de huit familles, soit cinquante et quatre personnes au total, sont venus du Sénégal la nuit du 9 Décembre 2010 et déposés à 2 km à l’ouest de la ville de Maghama (Mauritanie), sur un terrain vague, sans aucune infrastructure vitale, par le HCR sous la supervision des autorités locales. Le lendemain, 10 Décembre, l’ANAIR procède à la distribution de la dotation de l’accueil composée de : deux vaches laitières, 100 kg de blé, 6 kg de sucre, 6 litres d’huile, une marmite, un bol, deux petits réchauds à gaz, une natte, une couverture et une petite moustiquaire quelque soit le nombre d’enfants, par famille.
Trois mois plus tard, en Mars 2010, les rapatriés recevront une deuxième distribution de vivres composée de 100 kg de blé, de 6 kg de sucre et 6 litres d’huile.
Ils se plaignent de l’insuffisance de ces vivres qui ne couvrent nullement leurs besoins réels et déplorent l’absence de suivi et de régularité dans la distribution des vivres.
A première vue, les enfants du camp sont dénudés et morveux, le ventre gonflé, signe de la malnutrition qui les affecte sérieusement.

« LE PLUS GRAND MAL, C’EST l’ABANDON DE l’ECOLE PAR NOS ENFANTS »
« Mes enfants étaient scolarisés au Sénégal, mais depuis notre arrivée ici ils ne sont allés à l’école qu’une seule fois ; puis ils ont abandonné à cause de l’éloignement de l’école », se lamente M.T. « Ce qui me fait le plus de mal, ce n’est pas l’absence de vivres, mais l’abandon de l’école par nos enfants ».
B .A, déplore l’absence de vivres depuis six mois : « Nous sommes en plein mois béni de Ramadan, mois de partage et de solidarité, mais nous sommes oubliés et abandonnés ici depuis six mois ». Autre témoignage poignant de D.Diop : « je suis veuve, j’ai huit enfants en charge. Je n’ai aucune source de revenue, et mes vaches et leurs petits sont morts durant la période de canicule. C’étaient de vieilles vaches qu’on nous a donné »
Les rapatriés de « Ari-Malé » ont perdu huit vaches et leurs petits à cause de l’absence de pâturages et la vague de chaleur de Mai à Juillet.
A .IFRA affirme n’avoir reçu aucune dotation de l’accueil. Ses ballots sont confiés à ses voisins. Il ajoute : « quand il pleut, je reste debout attendant la fin de la pluie pour me coucher »
Parmi ces rapatriés, il y’a quatre familles originaires de Maghama où elles ont des parents. Mais elles ont été obligées de rester dans le camp pour bénéficier de la « dotation d’insertion »offerte par l’ANAIR. Néanmoins, elles ne survivent que grâce à la solidarité parentale. Que dire des autres rapatriés originaires du Brakna qui n’ont pas de parents ici ?
Le puits le plus proche du camp se trouve à 500m et se trouve être la propriété d’un éleveur, qui ne permet aux rapatriés de puiser qu’après avoir terminer d’abreuver ses animaux. Pendant la période de canicule, les rapatriés n’ont accès au puits que les après-midi ; la matinée étant consacrées à l’abreuvage des animaux.
Les rapatriés déplorent également l’absence de papiers d’Etat-civil.
Plusieurs sites de rapatriés dans la Moughata de Maghama, sont dans la même situation de détresse et de détérioration progressive de leurs conditions de vie à cause de l’absence totale d’infrastructures liées à l’eau, aux latrines, à l’école et à la santé. Ari malé (qui arrive trouve le bonheur) est-il devenu « ari boré » (qui arrive trouve le malheur) ?

DIALLO AMADOU
CP / MAGHAMA.

Département de M’Bagne : désillusions des populations auprès de leurs leaders politiques SANS cote.


La dernière implantation de l’UPR dans le département de M’Bagne avait encore une fois montré les fortes mésententes entre les leaders politiques locaux. Les deux plus grands ténors politiques ressortissants du village de Bagodine qui avaient rivalisé d’ardeur et de hargne pour tenir la mougata’a de M’Bagne en haleine au règne du PRDS ne baissent les armes. Ainsi, Cette localité fut Longtemps minée par des divisions fratricides entre deux éternels rivaux politiques BA Houdou Abdoul et BA Bocar Soulé.

Ce département, un des plus pauvres du pays, est loin de sortir de l’auberge du fait des positionnements politiques radicalement opposées de ses leaders locaux, et sur fond de propagande électoraliste. Et pourtant, les deux protagonistes ont occupé tour à tour de hautes fonctions dans les sphères de l’Etat, mais les réalisations dans le département sont quasi-inexistantes.

Des attentes des populations toujours déçues
Le projet de bitume du tronçon Niabina-M’Bagne distant seulement de 15 km et qui devait désenclaver les populations du Chef lieu département, qui souffrent en période d’hivernage est resté lettre morte alors que BA Bocar Soulé avait au temps de Ould TAya occupé le portefeuille de l’Equipement et des transports et son éternel rival était hissé dans des postes stratégiques de l’Etat.
Les services de base font largement défaut dans cette partie du pays, les habitants des villages de M’Bahé, de M’Botto, de Thilla et d’autres contrées boivent l’eau du puits après plusieurs demandes de réalisations de forages agro-pastoraux. Même les villages qui en disposent voient la capacité des forages diminuer du fait de la pression humaine. Récemment, BA Demba, immigré du village de Dabbé a réalisé un forage partagé entre les deux villages Niabina-M’Bahé, il avait fait le même geste pour d’autres villages, mais la bonne volonté se heurte parfois à des tracasseries administratives.
Des actes qu’aucun leader politique du département n’a tenté ni envisagé pour les populations qui vivent dans le dénuement.
Le centre de santé de M’Bagne est toujours resté sans médecin sans compter les dures conditions de travail du personnel soignant dans les structures de santé qui existent dans le département, absence d’ambulance médicale ou manque d’entretien et de maintenance des véhicules existants. Parfois des femmes enceintes à terme sont transportées par des charrettes vers des postes de santé pour accoucher.
Ainsi, Les deux leaders de la mougata’a de M’Bagne qui avaient toujours évolué dans le cercle du pouvoir avaient frappé les populations d’un grand étonnement tant et si bien qu’elles ne voyaient pas l’impact de la position de leurs leaders. Sinon, chacun cherchait à saborder les entreprises de l’autre ou tirer la couverture de son côté. C’est pourquoi, certains individus n’hésitaient pas à qualifier de personnes suivistes et jetées en pâture par des politiciens opportunistes. Pire encore même les fonctionnaires qui soutenaient chaque ponte politique n’ont pas pu obtenir de promotions dans leurs postes mais se contentaient des descentes aux villages pendant les campagnes électorales ou d’implantations du Parti-Etat.
Cette situation met à mal des populations qui n’hésitent pas à clamer devant des politiciens « on ne vous voit que lors des campagnes ou des élections, une fois élu, vous ne nous recevez même pas chez vous, faites des réalisations concrètes pour nous ! »
L’adhésion massive des populations de la mougata’a de M’Bagne à l’UPR sous l’égide de BA Bocar Soulé n’a pas eu d’effets réellement positifs sur leur quotidien. Pas de changement de leurs conditions de vie, ni de promotion de leurs cadres, cette opération coup de charme ne trompe pas le Président Aziz qui devrait avoir une oreille attentive pour ces pauvres populations prises en otage par des politiciens véreux et opportunistes.
DJIBRIL SY

Plaidoyer pour un avenir radieux pour Kaédi.




Jadis perle du Fouta, étape incontournable de tout artiste de la vallée du fleuve Sénégal (rive sénégalaise et mauritanienne) en quête de notoriété et point de ralliement de tous les villageois de la région souhaitant nouer avec les avantages de la grande ville (produits, équipements...), Kaédi poursuit sa redoutable et triste regression liée à l'indifférence des politiques publiques et à la distanciation de ses propres natifs auxquels je ne me dissocie point.

Toutes les villes du monde qui se développent correctement sont le produit de politiques publiques volontaristes et le résultat des investissements engagés par leurs propres natifs. Ici, nous sommes loin de cette dynamique...

La situation actuelle de notre bonne ville s'explique aussi par les faiblesses des successives gestions municipales locales. Aucun réel effort de planification urbaine n'est entrepris pour construire une agglomération cohérente et attirante. Aucune ambition politique n'est affirmée pour sortir la capitale du Gorgol de la torpeur et du désordre urbains.



Aucune orientation sociale et économique, susceptible de traiter les questions d'exclusion, n'est encouragée. Les études et les préconisations d'urbanisation faites, il y a plus de 20 par l'ONG italienne Africa 70, n'ont pas été appliquées. Les occupations abusives exposent ainsi une partie des habitants à moult dangers...

Si certaines occupations et développement des quartiers périphériques (Kilinkaré et Wandama entre autres) ont été au départ du seul fait de populations rurales en quête frénétique de propriété foncière, il n'en demeure pas moins que les pouvoirs locaux (municipalité et représentants de l'Eat) ont tacitement entériné ces pratiques qui sont du reste courantes dans toutes les villes mauritaniennes.

Ils ont laissé faire. D'ailleurs se sont-ils vraiment donnés les moyens de s'opposer à cette dynamique? Quelle alternative pouvaient-ils proposer? Rien, si l'on s'en tient uniquement à leur inexpérience dans la gestion urbaine et la faiblesse de leurs moyens techniques et financiers.

Le contexte présent (inondation successive de quartiers) doit nous interpeller vigoureusement et nous conduire à nous interroger collectivement et surtout amener les autorités locales municipales à entreprendre de manière urgente une véritable reflexion sur le devenir de la ville. Un devenir devant pallier aux désordres à l'oeuvre et dont rien ne semble freiner l'évolution pour l'instant.

En définitive, les quartiers détruits par les eaux doivent être complètement évacués et interdits de toute occupation future. L'urbanisation de la ville sera réorientée vers le nord-est entre autres. Le développement des zones sabloneuses du "djéri" qui ne seront jamais inondées sera encouragé. Cela constitue sans aucun doute une piste de réponse à privilégier...

Tidiane Koïta


Cridem

mercredi 25 août 2010

Atterrissage en catastrophe à Nouakchott d’un avion de la BMI (British Midland Airways)




Alors qu’il survolait le territoire mauritanien à la verticale Tidjikja, un vol Boeing 757 de la compagnie British Midland Airways (BMI), faisant la liaison Freetown-Londres avec à son bord 110 passagers, s’est vu contraint de demander un atterrissage en catastrophe sur l’aéroport international de Nouakchott. Il avait, en effet un moteur hors service.

L’incident qui s'est produit tardivement hier nuit, a mis en alerte les services de navigation mauritaniens qui ont mis en place un dispositif d’urgence coordonné par l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) et l’ont guidé jusqu’à atterrissage vers 2H30 à l'aéroport international de Nouakchott.
Les membres d’équipage et les passages qui ont été pris en charge par les autorités de l’aviation civile, la gendarmerie et la police, ont ensuite été transportés par des bus de la gendarmerie nationale vers différents hôtels et doivent être convoyés aujourd’hui vers Londres par vol spécial, alors que l’avion restera cloué au sol de Nouakchott en attendant sa réparation ou le changement de son moteur.
Il est à noter que BMI est la deuxième compagnie aérienne commerciale du Royaume-Uni avec 53 appareils, 4264 employés, 38 destinations dans le monde, 2000 vols par semaine et 10 millions de passagers par an en moyenne. Son principal centre opérationnel se situe à l’aéroport de Heathrow, à Londres où elle détient 14 % de l’ensemble des créneaux de décollage et d’atterrissage à l’aéroport international de Londres Heathrow.

ANI

Kaédi : Les eaux assiègent le quartier de Wandama et des craintes de voir céder la digue de protection de la ville




Les pluies qui sont tombées dans la nuit du mercredi et ce matin même sur la ville de Kaédi ont submergé le quartier de « Wandama ». Dans un contact avec Sahara média, l’un des habitants de ce quartier, Yeslem Ould Abdallahi, indique que la gendarmerie a procédé à l’évacuation des familles vers le lycée de la ville, précisant que les dégâts matériels sont considérables. Maintenant, les habitants de la ville de Kaédi commencent à craindre de voir céder la digue de protection, connue sous le nom de digue de la Sonader, ce qui va provoquer une réelle catastrophe.


saharamedia

ADRAR-TOTAL: Le premier forage pétrolier terminé et les techniciens optimistes






La société TOTAL de recherche pétrolière dans le bassin de Taoudenni, au Nord Est de Ouadane, vient d’achever le forage d’exploration ATIL, lancé au début du 2eme semestre 2009. Les travaux de ce puits qui devait atteindre au départ une profondeur de 4.000 mètres, auraient du se terminer début 2010. Des problèmes techniques intervenus en cours d’exécution ont conduit aux réajustements du programme initial. Les résultats de ce forage constituent la dernière phase d’une série d’étapes commençant par des observations géologiques de terrain, une campagne sismique, le calcul des réserves fossiles, probables, estimée et enfin prouvées. D’ores et déjà, les ingénieurs et techniciens de Total indiquent que des quantités considérables de gaz naturel sont emprisonnées dans cette zone. L’examen des résultats définitifs de ce forage diront si le pétrole enfoui profondément s’est pyrolyse donnant du gaz naturel ou si ce gaz s’est formé directement par pyrolyse du kérogène. En tout cas les techniciens Total sont très optimistes et entament déjà la préparation du 2eme forage qui n’était qu’optionnel mais dont les travaux sismiques sont terminés.

Il importe de rappeler que le 27 Janvier 2005 un accord était signé entre la République Islamique de Mauritanie et la compagnie TOTAL pour un contrat de partage de production pétrolière sur les blocs Ta7 et Ta8 dans le bassin de Taoudenni (superficie totale de 55.000 km2).En 2006-2007, la campagne sismique dans cette zone par TOTAL E& P Mauritanie, a favorisé l’implantation de 2 forages dans la Wilaya de l’Adrar (200km à l’Est de Ouadane). Les travaux d’Aménagements des accès et du site de forage, création d’une piste reliant Ouadane et le puits N°1 Atil, construction de la plateforme de forage et la base de vie, création de puits d’eau et carrières étaient achevés le premier semestre 2009.En Mars 2009 a été lancée aussi une étude d’impact sur l’environnement relative au projet de forage sur les blocs Ta7et Ta8 du bassin de Taoudenni .

Ely Salem Khayar Adrar.info

Néma : La gendarmerie à la recherche d’un deuxième véhicule qui accompagnait le Kamikaze




Selon le correspondant de l’ANI, la gendarmerie recherche un véhicule, ayant été observé, dans les rues de la ville avec à bord plusieurs passagers, en même temps que celui du kamikaze, quelques moments avant l’explosion.

Le correspondant de l’ANI, citant des témoins oculaires, a indiqué que le véhicule recherché a été observé, un instant après l’explosion sur l’avenue jouxtant la caserne de la 5ème région militaire.

En outre, précise-t-on de mêmes sources, le véhicule 4X4 ayant explosé mercredi matin, portait la plaque d’immatriculation « AN3022 ». Des partis du corps du Kamikaze ayant pu être recueillies à l’intérieur de cette voiture, indiquerait qu’il s’agit d’une personne de teint clair.



Par ailleurs, L'alerte a été décrétée, au plus haut niveau, par l'armée mauritanienne, notamment au niveau des unités déployées dans la zone frontalière avec le Mali.



----------------------------------------






Néma : Tentative échouée d’attaque kamikaze.

L’armée mauritanienne a fait échouer une tentative d’attaque kamikaze visant la caserne de la 5ème région militaire, mercredi matin, à Néma, à 1200 km à l’est de Nouakchott, a appris ANI de sources militaires.

Au moment où le kamikaze tentait de se jeter sur l’entrée principale de la caserne avec un véhicule 4X4 bourré d’explosifs, les sentinelles du poste de commandement de la 5ème région militaire l’ont sommé de s’arrêter, mais en vain.

Ils ouvrirent le feu en direction du véhicule provoquant une forte explosion, dont l’effet de souffle a même provoqué des dégâts au niveau des boutiques du marché de la ville situé à plus de 300 m de là.

Selon une source militaire jointe par ANI « L’effet de souffle de l’explosif a été aussi important qu’il a été senti par les habitants comme « un tremblement de terre ».

Quelques parties du corps du kamikaze, notamment trois doigts de sa main et une partie de sa cervelle ont pu être recueillis après l’explosion ».

Par ailleurs, on évoque des « dégâts matériels importants enregistrés dans le périmètre de l’explosion » situé sur l’axe routier principal traversant la ville de Néma.
www.cridem.org



Source : ANI (Mauritanie) | Education, Culture, Littérature, Musique| Lus : 145

lundi 23 août 2010

Impact dévastateur des pluies diluviennes en Assaba et au Brakna - Gorgol





Démarrées cette année avec une légère hausse sur l’ensemble des régions de l’est,les premières pluies qui ont été diluviennes –toute proportion gardée sur une bonne partie de l’Assaba et du Brakna central ;ont inauguré déjà le chemin de la désolation des populations.

Avant, chaque année, la saison des pluies est vécue comme un drame,avec le cortége d’inondations aux effets humains,économiques et sanitaires désastreux Mais cette année les populations du Centre ont vécu des situations dramatiques liées aux inondations inédites provoquant rupture de ponts , barrages et diguettes .

Ce qui a occasionné notamment au niveau de Djok, Kamour et Al Ghaira une coupure totale du trafic routier en raison de la rupture de l’axe surélevé et ce au moment de mouvement intense de voyageurs et de denrées tout au début du Ramadan sacré.



Plus à l’ouest, le Brakna utile est désolé au bout de deux ou trois pluies un peu plus au dessus de la moyenne. En effet la quasi-totalité des barrages et diguettes submergés par le flux des eaux déferlantes ont cédé les uns après les autres, occasionnant un phénomène additionnel jamais connu : maison obsolètes charriées et les habitats caducs en chôme ou hangars aux tentures décharnées, ne sont plus qu’un souvenir pour ces éleveurs agriculteurs en quête constante de cité dite moderne.

De ce fait l’axe Nouakchott Nema devient quasi impraticable à ce niveau et des centaines d’abris pérennes ou saisonniers ont cédé ,emportés par les vagues déferlantes ,laissant des centaines de familles à la merci de l’eau ,du vent et la malnutrition.

Tant au Brakna qu’en Assaba et Gorgol, les autorités locales n’ont pas de moyen à offrir pour répondre aux besoins multiples des populations, vu l’ampleur des dégâts et du calvaire auxquels des réponses adéquates devront certainement retarder.

Sans nul doute les municipalités et les populations sont désarmées devant l’ampleur de la catastrophe, mais pas les responsable qu ont mal élaboré et planifié les projets destinés à l’origine à créer des routes praticables sures et garanties au départ pour quarante à cinquante ans.

C’est le cas des politiques hydriques et notamment la construction de ponts qui permettent la fluidité de l’écoulement des eaux des bassins versants notamment en amont et en aval du plateau Assaba .Quant à une politique réellement concertée d’élaboration de plan directeurs pour la mise en place de barrages et retenues d’eau améliorées résistantes permettant une circulation bénéfiques aux pâturages et à l’agriculture mi sèche ; n’en parlons pas .

Ce qui s’est passé au Brakna en dit long sur l’improvisation des secteurs concernées et le peu d’intérêt que les responsables budgétivores accordent à la chose publique et aux intérêts primordiaux des population bernées constamment par des vernissages tarabiscotés et des discours vides …qui vous laissent à la merci de la moindre pluie ou d’une hécatombe catastrophique.

La moralité est qu’il faudra, au terme de ces leçons amères, revoir les politiques des infrastructures routières et hydriques et glaner des responsables responsables au vrai sens du terme pour que les budgets octroyés au profit de coûteux, projets soient bénéfiques et que les ressources nationales chèrement acquises ne soient pas de lots distribués en prébendes aux prévaricateurs à la solde d’entreprises véreuses.

Il faudra donc, à la lumière de cette politique clairvoyant nommée transparence et lutte contre la gabegie, mettre les responsables devant leurs responsabilités, quittes à appliquer le principe de la récompense et de la sanction qui renforce le fameux axiome : l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, pour que notre administration soit au service de la nation et des populations au bout du compte et non l’inverse.

Il est remarquable que l’administration à plusieurs niveaux et c’est le cas de certains ministres et leurs directoires se comportent comme l’administration coloniale d’antan et parfois pire, car ils ne réagissent pas aux correspondances des institutions qui leur sont affiliées, et ni aux doléances légitimes des populations .Comment pouvons nous alors progresser en présence de responsables moribonds ?

Il faudra en toute légitimité et conformément aux engagements des autorités et à leur tête le Gouvernement que les responsables répondent de leur actes, aussi infimes soient ils.

Sinon à chaque événement surgiront des catastrophes imprévues auxquelles il n’existe pas se solutions immédiates, pendant que des milliards ont été malheureusement dépensés pour rien.

BOUMOUZOUNA


www.cridem.org



Source : Journal Chemsiya

samedi 14 août 2010

Précipitations sur plusieurs localités du Gorgol





Plusieurs localités de la wilaya du Gorgol ont été arrosées ces dernières 24 heures. C'est ce que rapporte le correspondant de l'Agence Mauritanienne d'Information sur place.


Voici le relevé de ces pluies effectué par les services de la météo régionale:
Kaédi 31,5 mm;
Toufoubdécivé 05 mm;
Wedjé 25 mm;
Tokomadji 02 mm;
Lekseiba 1 : 27,5 mm;
El Akrich 25 mm;
Mouftah El Khair 28 mm;
M'Bout 9,5 mm;
Hassi Ahmed Taleb 35 mm;
Bathat Oulad Aid 15 mm;
Foum Gleita 10,2 mm;
El Vedra 30 mm;
Ahel Oumar Old Ely 16 mm;
Ahel Menkouss 13,5 mm;
Agneitir Levraghla 90 mm;
Boughoul 130 mm;
Batek Ahel Yamani 15 mm;
Tikobra 10 mm;
Legneiba 53 mm;
Lahrach 18 mm;
Monguel 13 mm;
Bouguedra 18 mm;
Raha 11 mm;
Maghama 07 mm;

Source:AMI

Plus d’électricité pour Fdérick durant le Ramadan




La SNIM a donné instruction pour que la ville de Frédirck profite de l’électricité gratuitement offerte par la société minière, sur une période encore plus longue durant tout le mois béni de Ramadan. La SNIM répond ainsi favorablement à une requête formulée par le maire de Fdérick, Mohamed Salem Ould Bolle, au nom des populations de la cité. Ainsi, la ville aura de l’électricité 24/24 au lieu des 16 heures qui étaient prévu jusqu’alors à commencer de 9 heures du matin jusqu’à 1 heures du soir.



Dans une déclaration à Saha média, le maire de Fdérick a exprimé ses remerciements pour les responsables de la SNIM, précisant qu’une telle mesure permettra aux habitants de la cité d’accomplir leurs obligations religieuses dans de meilleures conditions que celles qui leur étaient offertes jusqu’à présent. Il a ajouté que ce geste constitue une preuve de l’adhésion de l’administration de la SNIM aux orientations du président de la République visant à faire participer les entreprises nationales au développement local dans les zones de leur implantation.

A signaler que la ville de Fdérick est la seule localité mauritanienne qui profite de l’électricité gratuitement du fait qu’elle a accueilli les premières installations d’extraction du minerai de fer de la Kedia Djil, au début des années 60. Depuis, elle continue à jouir de ce privilège, notamment depuis le transfert de la capitale du Tiris de Fdérick à Zouérate, en 1986.
saharamédias