mardi 27 juillet 2010

Caravane pour une banque de sang à Kaédi



Sur initiative de tous les élus de la région du Gorgol (Sud de la Mauritanie, dans la vallée du fleuve Sénégal) une campagne de don de sang sera organisée dans les différentes localités de celle ci du 29 juillet au 3 août. Cette action sera officiellement lancée à Kaédi (430 kilomètres au Sud-Est de Nouakchott) par le wali, en présence des autorités administratives et des élus (sénateurs, députés et maires). Plusieurs organisations de la société civile sont également impliquées dans la campagne qui bénéficie du soutien de nombreux partenaires.



Pour collecter le maximum de sang, les initiateurs prévoient des séances de sensibilisation dans le cadre d'une large action de proximité, notamment des réunions avec les leaders d'opinion (imams, ONG.....) pour un large échange sur le problèmatique de la mortalité par manque de disponibilité de sang suite à certaines interventions chirurgicales.

Le vendredi 30 juillet, les religieux apporteront leur contribution par une "khotba" unifiée sur le thème de l'importance du don de sang pour sauver des vies humaines.

La caravane se rendra le samedi 31 juillet dans la ville de Maghama, avec escale dans toutes les localités du parcours pour toucher le plus grand nombre de populations possible.

Les villes de M'bout et Monguel recevront également la caravane du don de sang dans les mêmes conditions.

Au cours des mois écoulés, plusieurs décès de femmes, faisant l'objet d'une opération suite à des complications pendant l'accouchement, ont été enregistrés à l'hôpital régional de Kaédi.

Un mouvement dont l'ampleur fût à l'origine d'une grosse panique à tel point que des sources difficilement vérifiables commencèrent à évoquer la possibilité d'un "odieux trafic d'organes".

En fait, la série noire serait due à une cruelle absence de disponibilité de sang mettant en danger la vie de personnes soumises à certaines interventions.

Ce qui justifie aujourdhui l'implication de tous les élus, majorité et opposition confondues, dans la grande opération humanitaire.

Amadou Seck, pour Sahara Médias .


Depuis environ deux (2) mois, les populations des différents quartiers de la ville de Kiffa, vivent tous les deux jours dans l’obscurité total par manque d’électricité sans que personne ne proteste. Cette grande ville (deuxième après Nktt en matière de population) est contaminée par un virus beaucoup plus dangereux que celui du SIDA. Ce Virus est celui du clientélisme, de la gabegie et du laisser aller.

Les kiffistes qui sont les populations autochtones, sont divisés par les nombreuses manipulations politiques qui gangrènent au sein des habitants de cette ville. Devenu affaiblis par le virus politique de ces dernières années, le rôle qui devait être le sien est pratiquement minime voir inexistant.

Ils ne sont sollicités que pour servir des salles besognes des kiffaens (personnes habitants les brousses). Ces derniers ont comme objectif de piller les biens de cette ville et rentrer tranquillement chez eux boire du lait et observer le bétail.

Cette stratégie mise en place par ces derniers laisse cette ville sans défenses malgré le nombre important de la population qui y vive. Prenons l’exemple sur la petite ville d’Atar qui selon un article sur Cridem en date du 25/07/2010 sera bientôt dotée d’une puissante centrale électrique.

Comment peut-on expliquer ce phénomène si n’est la puissance et l’intérêt accordé par les fils de cette petite ville. En tant que kiiffiste, je lancerai un appel solennel au président de la République Son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz de venir en aide à cette pauvre ville en remplaçant ces vieux groupes devenus impuissant pour la couverture en électricité par la même je demanderais aux kiffistes de réfléchir sur l’avenir de cette ville qui ne cesse de grandir dans tous les sens ce qui rendra dans le future difficile la maitrise.

Nous devons tous être armer d’une envie de vivre en solidarité et parler d’une seule voix si nous ne voulons pas rester à la remorque. Le passé récent nous a montré comment nos aïeux et grands parents ont pu bâtir ce que nous sommes aujourd’hui. Nous sommes capables sinon très capables par la diversité culturelle que nous disposons, le brassage ethnique qui fait notre fierté de vivre de faire face aux difficultés rencontrés qui font obstacle au bien être de notre cher ville de Kiffa. Merci et à très bientôt s’il n y a pas de réaction.

Elbane camara
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Source :
mohd1964

Nouadhibou : La police interpelle des étrangers suite à la mort de Ould Emana. :




Les services de sécurité de la ville de Nouadhibou,au nord de la Mauritanie, ont interpellé trois étrangers (une femme et deux hommes), détenteurs d’identités maliennes, dans le cadre de ses investigations sur l’assassinat d’ Ahmed Ould Emana dont le corps, découpé en trois quartiers, a été retrouvé à trois différents endroits de la ville hier matin.

Une source de sécurité, qui a préféré ne pas se divulguer, a confié à Sahara media, qu’elle exclut le fait que ces trois maliens soient les auteurs de ce crime mais qu’étant donné qu’ils ont loué une maison appartenant à la victime, "il est logique qu’ils soient impliqués dans l'enquête."

L’hypothèse la plus soutenue à Nouadhibou privilégie la piste de la liquidation de Ould Emana par les soins de personnes appartenant à al-Qaïda au Maghreb islamique et ce, en raison de son refus de coopérer avec l'organisation à l’effet de lui attirer des touristes occidentaux et Français en particulier, qui tomberaient ainsi entre les mains d'Al-Qaïda sachant que le défunt est l’un des guides touristiques les plus en vue dans la région.

Selon les défenseurs de cette hypothèse, la mort de sept membres d'Al-Qaïda dans une attaque menée par l’armée mauritanienne, avec le soutien de la France dans le nord du Mali, pousse l'organisation à prendre l'initiative de s’ériger contre les objectifs de la France sur le territoire de la Mauritanie.En fait, avec le corsage d’une situation appelée à prendre de l’ampleur, l’organisation islamiste en serait arrivée à considérer le refus de coopération du défunt comme une menace pour sa cellule dormante, ce qui l’a conduite à sa liquidation de crainte qu’il ne soit amené à divulguer les membres de cette cellule.

D'autres, eux, créditent l'hypothèse de cette liquidation, par les soins d’Alqaida, sur la base de l’horreur de l’opération et la méthode de couper des parties du corps de la victime et de les déposer en divers endroits de la ville, alors que d’autres parties de ce corps restent, en vain, introuvables. Une donne qui signifierait que l'objectif n’était pas seulement d'assassiner, mais d’engendrer la terreur dans les esprits des citoyens et de les convaincre que la déclaration du gouvernement mauritanien d’aller en guerre contre Al-Qaïda, va générer une phase d'insécurité qui n’épargnera personne et pas même un vieil homme. La famille d'Ahmed Ould Emana à Nouadhibou, avait informé les services de sécurité de sa disparition et ce avant que soient découvertes des parties de son corps jetées dans différents endroits de la ville.

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Source :
Sahara Medias (Mauritanie

Nouadhibou : Découverte d’un cadavre décapité




Selon le correspondant de l’ANI à Nouadhibou, le cadavre décapité du guid touristique Ahmed Ould Mane(7O ans) a été découvert, lundi matin dans le quartier dit « Salé ».


D’autres parties mutilées du cadavre en question ont été retrouvés au port de pêche artisanale, a précisé le correspondant de l’ANI.
Les autorités sécuritaires et judiciaires ont constaté les faits avant d’ouvrir un enquête pour en élucider les contours.
La victime travaillait comme guide touristique, ce qui , selon des sources sécuritaires, n’écarterait pas la piste de différend l’ayant opposé à des étrangers.

ANI

lundi 26 juillet 2010

Adrar : Fini le tourisme !




Bien avant l’opération aventurière des présidents Sarkozy/Aziz contre la Qaida au Mali, jeudi dernier, le secteur du tourisme en Adrar agonisait à petit feu. Aujourd’hui s’en est fini !!!

Cet amer constat est sur la plupart des bouches.

On se rappelle qu’à la suite de l’assassinat des 4 Français à Aleg en 2007, les voyagistes et tours opérateurs internationaux étaient contraints de réduire momentanément l’envoi des touristes vers notre pays. Les organisateurs du rallye Paris Dakar (qui traversait la Mauritanie) ont choisi eux, d’aller cette année là explorer l’Amérique du Sud. Malgré le manque à gagner enregistré, l’espoir projetait dans les têtes Adraroises, une reprise rapide des activités touristiques. Malheureusement ce ne fut pas le cas. Une succession d’autres événements terroristes : attaque de positions militaires Mauritaniennes au Nord, assassinat d’un Français au Ksar, explosion devant l’ambassade de France à Nktt et autres guéguerres politiques, prolongea davantage le retard du retour des touristes sur les montagnes du Dhar et les dunes de Ouarane. Sobres et patients, les opérateurs et bénéficiaires du secteur croyaient toujours, pour la plupart d’entre eux que le moment opportun se présenterait rapidement après que les crises institutionnelles et politiques aient été dépassées avec les élections présidentielles de Juillet 2009 .Aussi et malgré la nouvelle loi Kouchner adoptée le 12 juillet portant « (art.14)sur l’action récursoire de l’Etat contre les professionnels du voyage défaillants,dans le cadre des opérations de secours » très décriée par les tours opérateurs et voyagistes Français , les Mauritaniens re-nourrissaient toujours le grand espoir qu’en 2010, la saison touristique reprendrait normalement. Les images d’hier à la télévision, les informations contradictoires, les balais diplomatiques à propos de l’affaire « Qaida, otage Français » indiquent que le tourisme en Adrar est entrain d’expirer finalement son dernier souffle. Fervents croyants, Ehel Adrar se mettent dans la peau de ceux « qui disent quand un malheur les atteint : Inna Lillahi We Inna Ileyhi Rajiooune, Certes nous sommes à Allah et c’est à lui que nous retournerons ». (S2 Coran). Fini le tourisme, porteur de moyens de subsistance !

Ely Salem Khayar Adrar.info N° 17.

Meurtre crapuleux à Nouadhibou. :




Notre correspondant dans la capitale économique vient de nous faire part de la survenance d’un meurtre crapuleux sur la personne d’un vieux à Nouadhibou, dont les parties du corps, notamment la tête ont été trouvées à plusieurs endroits différents.

Selon notre correspondant sur les lieux de la tragédie, la victime est bien connue dans les milieux du bail, gérant de nombreuses maisons louées par des stéphanois. Son identification aurait montré qu’il s’agit d’un prénommé Ahmed Ould Mane.


L’enquête sur ce crime crapuleux suit son cours et des éléments nouveaux sur les mobiles de ce drame peuvent nous parvenir de temps à autre. A suivre.



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Source :
Le Véridique (Mauritani

dimanche 25 juillet 2010

Tagant /Clôture à Tidjikja des journées de sensibilisation autour du VIH/SIDA




Les journées de sensibilisation autour du VIH/SIDA organisée à Tidjikja par la coordination régionale du ministère de la culture de la jeunesse et du sport sur financement de la World Vision, ont été bouclées dans la soirée du vendredi 24 juillet 2010. La cérémonie de clôture organisée à cet effet et à laquelle ont participé : le Hakem de Tidjikja, le délégué régional de la culture de la jeunesse et du sport, le maire de Tidjikja, le chef de l’ADP de la World Vision, a été marquée par l’attribution des prix (4 prix pour le football, 6 prix pour la pétanque, 1 prix pour le meilleur comédien) et des attestations de participation à la formation sur le Sida.
La soirée a été également agrémentée par des chants de louange au Prophète Mohamed (PSL), un sketch et un chant en chœur évoquant le Sida.
Par ailleurs, il convient de souligner qu’au cours de la cérémonie, le délégué régional de la culture, de la jeunesse et du sport, Sidi Mohamed Ould Meynou, et le responsable de l’ADP de la World Vision de Tidjikja Chighaly Ould Mohamed Saleck ont, tours à tours, évoqué l’indispensable rôle que doit jouer la jeunesse dans la lutte contre le Sida. Ils ont, par la suite, remercié les participants aux journées de sensibilisation pour les sacrifices qu’ils ont consenti avant de leur demander de traduire en actes les enseignements tiré au cours des séances de formation et d’en faire une large diffusion au sein de leur entourage.
Enfin, Le coordinateur régional de la culture, de la jeunesse et du sport a saisi l’occasion pour remercier la World Vision pour son appui.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr





La ville d’Atar bientôt dotée d’une puissante centrale électrique. :




A quelques jours du commencement du mois béni du Ramadan, les habitants de la capitale de l’Adrar Atar peuvent envier le jeun avec sérénité et abnégation, en raison de la dotation imminente de cette grande ville d’une centrale électrique mobilisée pour assurer l’approvisionnement d’Atar en courant.

C’est le président de République Mohamed Ould Abdel Aziz qui a décidé qu’il en soit ainsi, donnant des instructions fermes en ce sens, aux services habilités pour rendre l’électricité disponible dans les plus brefs délais et en quantité suffisante aux populations d’Atar.

Très satisfaits de ce geste qui témoigne le grand intérêt accordé par les autorités suprêmes aux populations, les habitants d’Atar ont vivement salué l’action fortement utile et appropriée du chef de l’Etat.


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Source :
Le Véridique (Mauritanie)

Zouerate – Maison de la Société civile : Visite d’une équipe de USADF:




La Fondation Américaine pour le Développement de l'Afrique (USADF a envoyé à Zouerate une équipe de son bureau conseil Okt Consult composée de Sy Abdoulaye responsable financier, Sidi Mohamed Sow, Responsable Suivi et Remédiation et de Ba Mamadou Abdoul, responsable du montage des projets.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des financements des projets au profit de coopératives de la commune de Zouerate dont les financements varient entre 22 000 000 UM et 26 000 000 UM. Les coopératives concernées par cette mission sont : El Vowze El Kebir , Tessamouh et Tewvigh.

Hier , 23 juillet , premier jour de la visite, l’équipe a procédé au recrutement dans les locaux de la Maison de la Société Civile de trois comptables et trois coordinateurs après évaluation des dossiers, tests écrits et entretiens sachant qu’un appel d’offre avait été lancé depuis quelques semaines.

Les membres des coopératives et le personnel des projets bénéficient depuis aujourd’hui d’une formation sur les procédures de gestion financière de l’USADF. Cette formation qui dure deux jours et qui s’achèvera le Dimanche 25 juillet 2010 tourne autour des modules suivants : Introduction à la comptabilité base ADF , gestion des autres Actifs / des immobilisations sur les fonds de la subvention et la Mobilisation des ressources ADF; préparation de la demande de déboursement.

Les journées du 26 et 27 juillet seront marquées par l’implantation des projets, la mise en place de la comptabilité, la finalisation du rapport trimestre III, la finalisation de la seconde demande de déboursement et l’Elaboration du plan d’action du trimestre Iv pour les trois coopératives concernées.

Abdallahi Dieng Ould cheikh
Chargé de Communication - Commune de Zouerate

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Source :
Com. commune de Zouerate

vendredi 23 juillet 2010

La Marine mauritanienne arrête trois passeurs maliens de migrants illégaux à Nouadhibou:



La marine mauritanienne a arrêté mercredi à Nouadhibou (470 kilomètres au nord de Nouakchott), trois passeurs maliens de mi­grants illégaux, a révélé jeudi le site de la Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer (DSPCM).

Selon cette source, la DSPCM, « après une poursuite conséquente, en étroite colla­boration avec les services de police » à Nouadhibou, a « réussi à mettre la main » sur les trois hommes en question.


Ces derniers sont Laciné Traoré, Djibril Coulibaly et Ibrahima et l’un d’eux a été re­connu comme étant « l’instigateur principal de la tentative de migration illégale de 11 clandestins vers les Iles Canaries », en Espagne, la semaine dernière.

La Délégation a précisé que les trois Maliens ont été remis à la gendarmerie » le même jour » pour « enquête et transfert éventuel au parquet du procureur de Nouadhibou conforment à la loi 2010-​21 relative à la lutte contre le trafic illicite de mi­grants clandestins ».

Elle a ajouté qu’un autre « Malien au nom de Doumbia Sima a été déféré par le pro­cureur le 19 juillet suite à une plainte relative à une activité clandestine », affirmant que l’enquête effectuée par la gendarmerie a confirmé la complicité de M. Sima dans l’opération déjouée le 16 juillet.

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Source :
Agence de Presse Africain

jeudi 22 juillet 2010

Ould Abdel Aziz à Timzine au Hodh El Gharbi :



Selon des sources dignes de foi, Ould Abdel Aziz se rendra le 29 juillet prochain au Hodh El Gharbi.

A « Timzine », Moughataa de Kobeni, il procédera à la pose de la première pierre de la nouvelle agglomération qui regroupera plusieurs villages avoisinants. Il s’agit d’une initiative encouragée par la Wali Cheikh Ould Ewwa et dont l’objectif est de stabiliser les populations dans des sites où elles peuvent profiter d’un minimum d’infrastructures de base.

Au cours de la visite présidentielle, il est prévu également de donner le coup d’envoi à la réalisation de quelques kilomètres de bitume qui permettront de désenclaver la ville d’Aioun.

C’est déjà le branle-bas de combat du côté des ressortissants de la wilaya du Hodh El Gharbi. L’accueil sera forcément grandiose, dit-on.


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Source :
RIM24 (Mauritanie)

Sept migrants clandestins interceptés dans une pirogue sénégalaise à Nouadhibou. :




Sept ressortissants de pays étrangers ont été interceptés dans une pirogue sénégalaise à Nouadhibou, en Mauritanie, alors qu’ils planifiaient une émigration illégale à partir des eaux mauritaniennes, a rapporté le site en ligne de la Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer (DSPCM) visité jeudi par APA.

« Suite à des renseignements précis, les zodiacs de la DSPCM ont dérouté, le 19/07/10 sur le Port artisanal de Nouadhibou une pirogue sénégalaise interceptée au sud du Cap Blanc », a indiqué la Délégation.

Elle a précisé que l’équipage de cette pirogue, « composé de 7 personnes ne détenait aucun document l’autorisant à séjourner dans les eaux mauritaniennes ». Pour elle, « sa présence dans cette position serait liée à une tentative de migration illégale » vers l’Espagne.

Et d’ajouter que « les sept passagers de cette pirogue sénégalaise ont été remis à la Gendarmerie pour les formalités de refoulement dans le pays d’origine conformément aux procédures en vigueur ».

Les nationalités des 7 marins n’ont pas été précisées.

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Source :
Agence de Presse Africaine

mercredi 21 juillet 2010

Hodh Charghi : le mystérieux lion de Timbédra. :




Depuis, hier, les habitants de la ville de Timbédra, armés de fusils et armes à feu, font une battue pour débusquer un lion qui rodait aux alentours de la ville, selon des témoins oculaires.

Sceptiques d’abord, les policiers se sont joints, aujourd’hui, aux recherches du « roi de la forêt ». Mais, pour le moment, rapporte notre source, le lion demeure introuvable.

Il est vrai que l’apparition des grands carnivores sauvages dans cette région remonte à plusieurs décennies.

Néanmoins, la propagation de la nouvelle a créé une psychose au sein des populations de cette zone agropastorale de grande transhumance, chacun craignant de croiser le grand félin à crinière.


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Source :
Canalrim (Mauritanie

mardi 20 juillet 2010

Rapatriés : l’ANAIR et l’IRD au PK 6:





IRD (International Relief and Development), ONG américaine qui se consacre à l’amélioration et au renforcement des conditions de vie des populations défavorisée vient de faire un important don humanitaire au site du PK6, sur l’axe Rosso-Nouakchott. C’était le jeudi 15 juillet.

Des kits pour nouveaux nés ont été offerts et devront bénéficier à plus de 7000 enfants de 0 à 2 ans et à des femmes enceintes. Un lot de 12 caisses a été présenté à titre indicatif.Notons que IRD est présente depuis plus d’une année en Mauritanie. Le directeur de l’ANAIR, Ba Madine, le chargé de mission Deuff Ould Bebana, le directeur de communication Mohamed Ould El Kowry et le directeur régional de l’ANAIR, Souleymane Ould Mohamed étaient tous présents de même que MM. Ndiaye Kane et Hussein Ould Daha du HCR.

Selon le représentant résidant de l’IRD, Hamane Moussa l’Ong a ciblé le secteur agricole dans son intervention en Mauritanie. Il s’agit pour elle de soutenir des populations vulnérables.

Ainsi l’Ong a introduit de nouvelles technologies comme l’irrigation goutte à goutte, de nouvelles variétés de riz, de maïs et de patate douce afin de permettre aux agriculteurs de gagner des revenus substantiels ; il s’agit de renforcer les capacités des populations. L’introduction de ces nouvelles technologies est accompagnée d’une formation pour permettre aux gens de se les approprier et de les diffuser. Le matériel nécessaire est également fourni.

Durant la première phase, ajoutera-t-il nous sommes intervenus sur 10 sites de rapatriés auxquels il faut ajouter 3 villages d’accueil situé aux alentours (Dieuk, Tounguel et Jadida) pour assurer une certaine cohésion. Six groupements féminins ont été érigés en coopératives pour recevoir des financements pour des activités génératrices de revenus. Une seconde phase commencera bientôt et couvrira le Brakna en plus du Trarza. M. Alioune Moussa Sow a parlé au nom des rapatriés pour remercier l’ANAIR pour son action constante et l’IRD pour ce don humanitaire. Ba Madine, ajoutera que l’agence qu’il dirige ne ménage aucun effort pour le bien être des rapatriés ; il a rappelé qu’ils sont désormais chez eux et qu’ils bénéficient des mêmes droits que tous les citoyens.

Djigo Aboubakry
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Source :
La Tribune (Mauritanie)

Tidjikja /Lancement réussi de la première édition du festival des dattes



Les journées du 16 et 17 juillet 2010 ont été marquées à Tidjikja par les festivités de la première édition du Festival des dattes ; un rendez-vous annuel dédié au palmier dattier, à son fruit et au patrimoine oasien. Organisé par la commune de Tidjikja, ce festival a été rehaussé par la présence : des invités (officiels, représentants de chancellerie et représentants de la société civile), des cadres et des notables de la ville et une forte affluence des populations locales.
Dans son mot de bienvenu, le maire de Tidjikja a remercié les participants pour l’intérêt qu’ils accordent à l’événement avant de les inviter à réfléchir sur les meilleurs moyens de préserver le patrimoine oasien dont dépend la survie des populations locales. Le Wali du Tagant a, pour sa part, souligné l’importance qu’accordent les autorités publiques au développement local et à toute initiative allant dans ce sens.
Après l’ouverture officielle, les participants au Festival des dattes de Tidjikja ont visité les différents stands de l’exposition des produits oasiens. Au cours de cette visite riche en enseignements, ils se sont familiarisés avec les dizaines d’espèces de dattes qui leur ont été présentées par le maire de la commune de Tidjikja et son secrétaire général.
A 19 heures 30 un dîner a été offert par le maire de Tidjikja en l’honneur des délégations officielles et des invités suivi de la projection d’un film documentaire relatant les différents aspects de la vie oasienne et d’une soirée artistique animée, entre autres, par la grande diva Dimi Mint Abba et le Maestro Hamady Ould Nana.
Le lendemain, les choses sérieuses ont commencé avec le début des ateliers dont l’essentiel de la thématique est lié à l’oasis de Tidjikja et à sa préservation. Le premier atelier animé par Mohamed Ould Nemine ex Directeur de l’agriculture a permis de faire l’état des lieux de l’Oasis Tidjikja, de lister les défis auxquels elle fait face et de proposer quelques pistes de solution. Le deuxième atelier qui traite de la récurrente question de l’eau a été animé par Hamody Ould Taleb du ministère de l’Hydraulique. Cet exposé a permis de mettre l’accent sur la rareté de cette denrée et la nécessité de mener des prospections hors de l’oued Tidjikja pour faire face à ce déficit. Le communicateur a également fait allusion aux nouvelles techniques d’irrigation (goutte à goutte) et le puisage collectif (un puits par groupe d’exploitant), pour une bonne gestion de l’existant.
Animé par le maire de Tidjikja, le troisième atelier avait trait à la préservation des espèces de dattes de l’oasis Tidjikja. En fin connaisseur, le maire a jeté son dévolu sur la fameuse Mahboula, une datte qui, selon lui, peut soutenir la concurrence sur le marché national. Dans le même exposé, le maire est revenu largement sur certains aspects culturels liés à la Guetna d’antan, sur la place qu’elle occupait et sur le prestige qu’elle conférait aux habitants de Tidjikja.
Le Festival des dattes de Tidjikja a été, également, marqué par l’exposition des produits artistiques locaux et l’organisation des soirées artistiques et culturelles et des soirées d’animation marquées par l’organisation des jeux-concours avec attribution des prix par les sponsors du festival.
La première édition du Festival des dattes de Tidjikja qui a tenu toutes ses promesses, s’est achevée avec une note d’espoir. Plusieurs recommandations liées à la préservation et au développement des palmeraies de Tidjikja ont été mentionnées et un comité de suivi est mis sur place pour la prise en compte de ces recommandations. Aussi, les festivaliers se sont donnés rendez-vous les vacances estivales prochaines pour donner plus d’ampleur à l’événement.
Khalil sow cp/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr






Urgent : Mohamed O Abdel Aziz sur le point de brader 50. 000 Hectares de terres aux Saoudiens dans la Moughata'a de Boghé.





Ce n'est plus qu'une question de jours. Depuis le 07 de ce mois, un avis préfectoral collé sur les murs de la préfecture et destiné au public est venu apporter la confirmation de ce qui est sur le point de devenir le plus grand scandale foncier du siècle inauguré sous l'ère du général putschiste limogé.

Ces 50 Mille hectares sont repartis comme suit: 10. 500 Hectares das l'arrondissement de Dar El Barka qui regroupe trois communes (Dar El Avia, Ould Birome et Dar El Barka) et 40 Mille Hectares partant de la commune de Boghé jusqu'à Aleg. Ces terres seront bradées à la Société Tabouk-Eziraiya- Groupe Errajihi (Royaume d'Arabie Saoudite).

Plus grave, aucun élu n'a été mis au courant de cette affaire aux contours flou encore moins les populations autochtones qui commencent à sortir de leur réserve petit à petit.
Au mois de juin dernier, une mission dépêchée par l'état Major de l'armée nationale et composée de trois Colonels accompagnée d'officiers de l'armée Yéménite ont sillonné la vallée jusqu'à Boghé pour faire les déblais nécessaires avant l'arrivée des Topographes.

A ce jour, tout le travail de Topo est achevé. Si le président de la république venait à signer le décret accordant ces terres à l'homme d'affaires, les populations autochtones et nomades vivants dans cette zone vont tout simplement déménager pour aller vivre ailleurs. C'est tous les espaces agropastoraux du Brakna qui seront bradées à des étrangers au détriment des nationaux. Une situation qui mettrait en péril la vie des populations du Brakna. (affaire à suivre)

Thièrno Souleymane du Quotidien de Nouakchott


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Source :
Quotidien de Nouakchott

lundi 19 juillet 2010

Inchiri : Entre le marteau de cyanure et l'enclume d'ammoniac. :




Je veux,je dois vous parler de la pollution qui progresse un peu partout dans notre pays selon de bonnes sources.Elle commence à se diffuser dans quelques Wilayas plus particulièrement en Inchiri. Plus de 200 tortues de mer sans vie se sont échouées , sur le littoral mauritanien, vers la localité de Nouamghar, à 100 km au nord de Nouakchott, sur la route de Nouadhibou.

Par ailleurs les habitants d’Akjoujt sont toujours gagnés par la psychose de ce qu’ils appellent « une mort non naturelle et massive » qui décime depuis quelques mois leurs bêtes, et qui aurait frappé également certains des ouvriers miniers de la ville.

Malheureusement des hauts responsables,n’ont pas suffisamment pris la mesure de la catastrophe qui s’annonce. Une commission multisectorielle de crise relative à la pollution doit être crée et envoyer au terrains pour évaluer des dégâts.

Cette commission devra adopter une politique cohérente et forte sans hésiter à parler en termes clairs de l’ampleur de la catastrophe en question. Alerte la pollution est aux portes. Soyons clairs SVP, le drame est généré sur terre comme en mer menaçant la faune et la flore à ces deux niveaux. Il y’a lieu de citer des sociétés étrangères qui causent ce drame odieux. Dabord Tasiast ;MCM qui s’est constituée sur les cendres de la MORAK et d’autres… En effet l’extraction des mines de fer du cuivre et d’or dégagent des poussières cancérogènes très toxiques issues du mélange de cyanure et l’ammoniac.

C’est donc la menace la plus grave qui ait jamais pesé sur le développement de notre pays. Des populations ont trop souffert, c’est la raison pour laquelle le gouvernement doit prendre des mesures sévères pour sauver des vies humaines, leur cheptel et empêcher la continuité de ce drame. L’ignorance qui entoure cette catastrophe est quasi générale. Le fer, le cuivre, le pétrole et l’or étant des ressources très polluantes, qu’est ce qui est fait spécifiquement pour gérer leurs environnements ?

Comment mener la Mauritanie nouvelle vers un avenir apaisé ?Comment la mettre définitivement sur les rails de la stabilité sociale économique et politique ? Quoi faire des recherches d’investissements actuelles et futures ? Des milliers de femmes ,enfants et vieillards espèrent que le gouvernement écoute cet appel de détresse et apporte des solutions adéquates au dit drame qui le guette et leur cheptel.

A bon entendeur, salut.

Mohamed Salem Dahaman
mohamedsalem65@yahoo.fr
www.cridem.org


Source :
Mohamed Salem Dahaman

Sauvetage de 500 caprins sur 1000 emprisonés par l'inondation du oued "Ndjekoudji"





Quelque 500 caprins parmi plus de 1000 têtes se trouvant emprisonnés par les eaux du Oued Ndjekoudji, situé entre l'arrondissement de Lexeiba I et les moughataa de Monguel et de M'Bout ont été déjà sauvés, a indiqué à l'AMI, M. Moktar M'Bareck Ould Ahmed Cheikh, Wali mouçaid chargé des affaires administratives du Gorgol, Wali par intérim.

Le wali mouçaid a précisé qu'une déviation faite lors des travaux sur le pont de Lexeiba a causé l'inondation après les pluies du Oued Ndjekoudji, où se trouvent aussi quelques camelins.
Il a ajouté que les vannes du pont du Gorgol ont été ouvertes pour faire déverser les eaux des inondations dans le fleuve afin d'accélérer l'opération de sauvetage qui se déroule encore par pirogue sous la supervision du hakem de Monguel.
Le wali mouçaid a, enfin, noté que les eaux ont provoqué également une brèche de 30 mètres sur une digue située sur la route de Maghama rendant la partie sud de la Moughataa, notamment les localités de Toulel, Sagné et Wali inaccessibles.
AMI

Le Sud-Est de la Mauritanie touché par des inondations. :




Plus de deux cents foyers sont sans abris suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues ce week-end sur les provinces mauritaniennes du Guidimakha et du Gorgol, situées en zone fluviale. Les eaux de pluies ont ainsi provoqué la destruction de plusieurs habitations dans la localité de Dar Selam, à plus de 400 km au sud de Nouakchott.

A Maghama (sud-est), la montée des eaux a provoqué la destruction d'une vingtaine de maisons et le déplacement de plusieurs ménages vers les hauteurs avoisinantes. C'est aussi le cas à M'Bout où 26 familles ayant perdu leurs habitations ont été installées dans des écoles par les services de l'administration.

Selon l'Agence Mauritanienne d'Information, l'administration a appelé les populations à quitter les zones inondées, en attendant leur installation définitive et l'organisation des secours.

En outre, quelque 1 000 têtes de caprins ont été pris dans les eaux de l'Oued Ndjekoudji, à l'est de la province du Gorgol. Le gouverneur de cette province a indiqué que les eaux ont provoqué la destruction d'une digue située sur la route principale de la région rendant cette partie " inaccessible".

Source : NOUAKCHOTT, 18 juillet (Xinhua)

Gorgol/Inondations : Le village Dar Salam sinistré. :



L'opération visant à sauver plus de 1000 caprins et un nombre indéterminé de camelins se trouvant emprisonnés par les eaux de l'Oued Ndjekoudji situé entre l'arrondissement de Lexeiba 1 et les moughataa de Mouguel et de M'Bout s'est poursuivie dimanche matin, a déclaré à l'AMI, M. Ahmed Miské Ould Mohamed, Hakem de Monguel.

Le Hakem a précisé que l'opération, arrêtée momentanément samedi à 22 heures, a permis de sauver plus de 700 têtes de bétail.

M. Ahmed Mohamed Miské a souligné, d'autre part, que les habitants de la localité de Dar El Salam relevant de la commune de Melzem Teichett (moughataa de Monguel) qui subi de sérieux dégâts à la suite des dernières pluies sont dans un état de sinistre.

Il a ensuite dit que l'hivernage ne fait que commencer, et que les habitants de Dar Es Salam doivent être déplacés. C'est pour cela, a -t-il dit, qu'ils ont besoin de tentes et de nourriture. Les pluies ont détruit dix maisons, en semi-dur et ont provoqué la perte de 53 caprins et ovins, 7 bovins, un camelin ainsi que la destruction de 2,350 tonnes de riz et 2 tonnes de blé, 45 bidons d'huile d'arachide, 35 caisses de thé et 4 tonnes de ciment.

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Source :
ANI (Mauritanie)