dimanche 3 mai 2015

Reportage sur la ville de Rosso

Reportage sur la ville de Rosso
  Etat critique de Rosso à la veille de la visite du président de la république…
La ville de Rosso, capitale du Trazra donne au visiteur un spectacle désolant de ville fantômeabandonnée, la mairie qui n’arrive plus à assurer son rôle de gérant de la propreté et santé de la ville, ainsi que les services tels que la wilaya qui connait l’arrivée d’un nouveau locataire complètementdépassé par ce qui se passe dans la ville et ses environs.

Le Hakem qui malgré son anciennetén’est pas meilleur que le nouveau waly, préoccupé par l’accueil du président en Assaba, il a négligé son service qui est pris d’assaut par des éleveurs dont le bétail est en phase avancée de sécheresse ses rapports très conflictuels avec son jeune adjoint rendent le travail de la moughataa presque impossible.

Dans le domaine agricole les agriculteurs en phase terminale de la contre saison, sont à la merci des blocages du nouveau waly et les hésitations du chargé de l’intérim du délégué de l’agriculture, téléguide à partir du Maroc par le titulaire qui a des amitiés à satisfaire et des comptes à régler avec certains pauvres agriculteurs.

Deux sociétés phares la SBM (société des bacs de Mauritanie) et la Snaat (société national des aménagements agricoleset travaux) installées dans la ville attire l’attention de la grande négligence qu’ils vivent, les deux directeurs qui dirigent ces deux entreprises sont gérées par des proches au président Mohamed Abdel Aziz, la première SBM est géré par son beau-frère Cheikh Néma, la seconde par un lointain cousin mais très fidèle, Hamoudy Med Ali, ce dernier est particulièrement connu pour être pingre et raciste, sa société ne comprend actuellement que de rares Haratins et aucun négro…

Les autres services ne sont pas meilleurs que ceux déjà cites, le trésor est occupé par un ancien commis du trésor qui ne donne pas d’assurance quant à la bonne gestion des deniers publics, l’inspection des impôts elle aussi traverse une phase transitoire après le départ du talentueux et indulgent Diallo Med Salem;

Sur le plan sécuritaire la ville n’est pas très menacée par les brigands malgré l’absence quasi permanente du commissaire de police et le directeur de la sureté, la gendarmerie n’est pas du reste, car elle est plongée dans un tourbillon de corruption au débarcadère, qui risque de ne pas s’arrêter ni à court, moyen ou même long terme.

Les autres services et entreprises de la ville auront leur part de commentaires et éventuellement de critiques dans la suite de notre présent reportage sur la ville de Rosso. In cha Allah…
Future Afrique

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