Jamais un Président de la République n’avait fait le déplacement pour superviser la sortie d’une promotion de L’EMIA (Ecole militaire interarmes d’Atar) depuis sa création en 1976.
Ces cérémonies étaient habituellement supervisées par l’adjoint au chef d’état major, le chef d’état major ou tout au plus le ministre de la défense. Les Atarois ne croient et n’admettent pas que cette visite Présidentielle d’hier, se limite à cela. Aussi, se posent-ils des questions sur ses véritables raisons qui restent floues et gagneraient à être élucidées.
Esquintés par les conséquences dramatiques de l’interruption du tourisme dans leur région, la cherté de la vie au quotidien, l’insécurité aux frontières, les Adrarois s’attendaient à ce que le Président de la République révélerait la bonne nouvelle surprise qui apaiserait les cœurs et esprits.
-Que, par exemple, dans le cadre du renforcement de la sécurité, l’EMIA serait transformée en une académie où seuls les officiers supérieurs de l’armée de terre se spécialiseraient aux nouvelles techniques militaires et que l’EMIA dans son statut actuel serait transférée à Chinguitty pour les autres corps d’armes.
- Qu’une grande base de coordination des nouveaux GAT (groupements antiterroristes) serait installée au nord du pays et à Atar précisément pour verrouiller toute infiltration d’ennemis extérieurs.
- Ou que l’actuelle bonne entente Franco-mauritanienne au plan de la coopération militaire conduirait le Quai d’Orsay à colorer en VERT le nord Est de la carte de la Mauritanie (peinte jusqu’ici en ROUGE), autorisant par cela le retour hebdomadaire à Atar des charters bourrés de touristes friqués.
Il n’en fut rien de tout cela. Dommage !
Source :
AdrarInfo
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