Téléphonie mobile : Suspension du projet de câble à fibres optiques de Mauritel Sa.

Des sources généralement bien informées ont évoqué aujourd’hui la suspension surprise dans la wilaya du Hodh Gharbi des travaux du projet de câble à fibres optiques de l’opérateur de téléphonie mobile Mauritel Sa reliant Nouakchott à Kobéni en passant par plusieurs villes du pays, inauguré en mars dernier par les autorités.

Selon ces mêmes sources, c’est le wali de cette région qui aurait donné les ordres d’arrêter ces travaux, les motivant par des instructions venues d’en haut, « donc indiscutables ».

On se souvient, il s’agissant d’une réalisation motivée par les grandes capacités que le projet permet d’offrir en matière de développement des technologies de l’information à l’intérieur du pays, d’ouverture pour le bien être du citoyen, de facilité de décentralisation et de création d’emploi.

Le dit projet de câble à fibres optiques devait relier la capitale Nouakchott à Kobéni, en passant les villes Ouad Naga, Boutilimt, Aleg, Maghralahjar, Guerrou, Kiffa, Tintane et Aioun.

Les premières conséquences de cet arrêt devront sans doute affecter les retombées initialement attendues de la réalisation de cet ouvrage qui selon ces responsables sont en plus d’un développement important des technologies d’information à l’intérieur du pays, d’ouverture pour le bien être du citoyen et de facilité de décentralisation, la création de 600 à 800 emplois, dont 100 journaliers déjà à pied d’œuvre se frottent aujourd’hui les mains.

Par ailleurs, grâce au câble à fibres optiques e-governement, télémédecine, enseignement à distance, délocalisation des centres d’appels et beaucoup d’autres projets technologiques devaient être plus simples de déploiement sur un réseau de télécommunications moderne et couvrant autant de localités.

Rappelons enfin que le budget alloué à cet important projet est de 3 milliards d’Um entièrement financés sur les fonds propres de Mauritel Sa, avec comme maître d’ouvrage la société Huawei avec 9 mois comme délai de finition des travaux.

Avec cet arrêt improviste et l’approche imminente de l’hivernage dont les conséquences seraient lourdes pour l’avancement des travaux, la facture risque d’être salée voire même très lourde pour l’investissement consenti.


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Source :
Al Akhbar via MOML