samedi 18 juin 2011

Mauritanie : Messaoud Ould Boulkheir à Zouerate se prononce pour le dialogue et dit non à la violence et à la révolution.




Le 17 juin 2011, l’APP a organisé un grand meeting populaire à Zouerate, avec la participation, aux côtés de militantes et militants du parti, des populations de Zouerate venus nombreux participer à ce grand événement.

Des élus locaux, des membres des organisations syndicales ; le patronat, les partis politiques ; les organisations de la société civil et des personnes ressources de la Wilaya du Tiris-Zemmour étaient présents à ce meeting.

Dans sont discours le président Messaoud Ould Boulkheir a remercié les populations du Tiris Zemmour pour l’accueil chaleureux dont a fait l’objet lui et la délégation qui l’accompagne avant de rappeler le rôle qu’a joué la ville de Zouerate et ses ouvriers dans la construction de la Mauritanie.

Sur la question des journaliers Messaoud a souligné qu’il comprend la légitimité de leur combat et a souhaité qu’elle reste pacifique. J’ai appris qu’il y a eu des accords, dit-il, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que ces accords soient respectés.

Pour ce qui est des questions nationales le président de l’assemblée nationale a été clair ; il a affirmé qu’il est contre la violence et la révolution et s’est prononcé pour le dialogue tout en précisant qu’il ne soutient pas Ould Abdoul Aziz et qu’il ne l’a jamais soutenu. La situation qui prévaut actuellement dans ce pays qui est constitué de tribus, d’ethnies et de communauté est selon ses termes beaucoup plus grande que Ould Abdel Aziz et Messaoud, il s’agit là, dit-il , de la survie de la nation.

Il a vivement critiqué certains milieux de l’opposition qui l’accusent de collaborer avec le pouvoir en place et qui depuis quelques mois incitent les mauritaniens à la violence et à la révolution. L’APP et Messaoud, dit-il, n’imiterons ni Bou Azizi de la Tunisie, ni la révolution égyptienne, ni celle qui se déroule en Libye encore moins le Yemen. Je ne suis pas pour la révolution et le désordre par qu’ils ne sont pas dans l’intérêt de la Mauritanie.

A la fin de son discours Messaoud Ould Boulkkheir a martelé en disant « oui au dialogue, non à la révolution »



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Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh

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