vendredi 17 décembre 2010
Zouerate : journée continue dans le secondaire, pourquoi le lycée fait-il exception ?
Le système de journée continue pratiqué dans la quasi-totalité des établissements secondaires du pays n’a connu son introduction au Tiris, en tout cas à Zoueratt que depuis quelques temps.
Alors qu’il est devenu une ancienne pratique sous d’autres sphères de l’enseignement secondaire du pays, il n’était pratiqué ici que par un seul collège sur les quatre établissements secondaires que compte la capitale régionale (3 collèges et 01 lycée).
Cette année, les deux autres collèges ont adopté le système de journée continue. Mais, les ainés continuent à fréquenter le lycée deux fois par jour (matin et soir). Ce qui n’a pas manqué d’attirer l’attention ou l’ahurisse ment de certains qui s’interrogent sur cette disproportion qu’ils n’arrivent pas à s’expliquer.
Quels arguments peut-on se targuer pour imposer une journée discontinue dans un établissement à majorité d’adultes tandis que les petits collégiens pratiquent l’inverse ? Pour certains, la raison d’âge, de capacités intellectuelles ou physiques ne peuvent pas expliquer cette distorsion ou cette particularité à faire cavalier seul.
Encore moins de problèmes d’équipements car le lycée ne manque pas de salles de classes .Pour d’autres, on aurait dû épargner aux apprenants le double va-et-vient et leur donner la possibilité de se consacrer plus aux études avec un esprit calme, reposé, rentrés au domicile, une fois pour toutes. Mais, pourquoi, veut-on persister aveuglément à instaurer un système en déphasage avec les autres établissements, et de surcroît obsolète.
Le fondamental en déficit d’enseignants.
Dans le primaire, la Direction régionale a observé un manque d’instituteurs dans certaines écoles. La séparation des deux départements de l’enseignement n’étant pas effective, des instituteurs et institutrices font toujours offices de surveillants(es) dans les établissements secondaires.
Pire, certaines pratiques ne vont pas dans le sens d’aplanir les difficultés, les détachements de complaisance comme celle de la femme de l’IDEN par intérim. En effet, la dame a obtenu un détachement par note service à l’Inspection Régionale donc déchargée de toute activité d’enseignement mais travaille dans l’école privée ouverte depuis quelques années par son mari, une école qui squatte un local de la Snim avec une modique somme pour la location.
D.S CP/ Tiris.
www.cridem.org
Source :
Le Quotidien de Nouakchott
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