jeudi 10 décembre 2009

Droit de Réponse: « l’analyseur d’hématologie de l’hôpital de Tidjikja », Monsieur J. Pereira .





C’est avec un peu de retard que j’ai pris connaissance de votre droit de réponse paru sur Cridem le 01/12/2009, j’avais quelques soucis de connexion. Mais ne dit-on pas mieux vaut tard que jamais.

Je tiens, tout d’abord à préciser, contrairement à ce que vous avez avancé dans votre droit de réponse, que j’ai assisté personnellement à l’installation de l’appareil et malgré vos propos diffamatoires, je persiste et signe, preuve à l’appui (voir photo, laborantins de l’hôpital de Tidjikja à côté de l’appareil) que l’analyseur a été, bel et bien, installé dans un premier temps et c’est à cause de son dysfonctionnement qu’il a été désinstallé et ramené à Nouakchott.

Vous le reconnaissez vous-même par inadvertance lorsque vous écrivez «L’appareil ne nécessite aucune réparation ni remplacement, mais simplement une installation dans de bonnes conditions »
Et plus loin vous dites « Elles (vos équipes) seront prochainement de nouveau à Tidjikja pour mettre en service cet appareil, une fois que le laboratoire aura réuni les conditions indispensables à son bon fonctionnement : climatiseurs en ordre de marche, alimentation électrique stable et sécurisée.» C’est ce lapsus de nouveau qui, malheureusement, vous trahit et rend votre contradiction flagrante quand vous dites ensuite que : « l’appareil n’a jamais montré de « signes défectueux » puisqu’il n’a jamais été mis en service raison pour laquelle il est actuellement à Nouakchott ».

Les lecteurs jugeront d’eux-mêmes. Je vous précise en outre, que contrairement à ce que vous insinuez, j’ai interrogé le délégué de Francare (présent avec moi dans la salle lors de l’essayage) et je crois l’avoir cité et avoir rapporté fidèlement ses propos. Mais que voulez-vous, si votre machine est défectueuse, ce n’est pas à moi qu’il faut s’en prendre. Par ailleurs, je tiens à signaler que vos techniciens ont cherché à remplacer l’appareil par un autre qu’ils avaient en stock dans leur camion, mais que celui-ci aussi n’a pas fonctionné. Le médecin chef de l’hôpital de Tidjikja peut en témoigner.

Maintenant quand vous dites que mon écrit est commandité par un tiers, je vous laisse l’entière responsabilité de vos diffamations et le moment venu vous serez tenus d’apporter vos preuves. Il est évident que vous connaissez très mal Tidjikja et le Tagant de façon générale sinon vous n’auriez pas avancez les propos que voici « Nous nous interrogeons également sur les motivations de certaines sociétés privées locales, particulièrement bien implantées à Tidjikja, qui usent de leur influence pour entraver le bon déroulement des marchés remportés par leurs concurrents. Dans le cas qui nous concerne, ces agissements ont bloqué l’installation des équipements pendant un an. C’est la population Mauritanienne qui en paie le prix… ».

Je porte à votre connaissance qu’à Tidjikja, il n’y a aucune société privée. Vous faites également diversion lorsque vous dites : « Nos équipes installent actuellement 12 laboratoires dans tout le pays. Elles seront prochainement de nouveau à Tidjikja pour mettre en service cet appareil, une fois que le laboratoire aura réuni les conditions indispensables à son bon fonctionnement : climatiseurs en ordre de marche, alimentation électrique stable et sécurisée ».

Je suis tenté de vous dire qu’à l’hôpital de Tidjikja le problème d’alimentation électrique et celui de climatiseur en ordre de marche, ne se posent pas. Ici, le bloc opératoire, le labo, le bloc de la chirurgie générale et celui de la chirurgie dentaire tout comme le bloc de la radiologie, fonctionnent normalement. Monsieur J. Pereira contrairement à ce que vous avancez, je ne suis motivé que par le souci de faire la lumière sur une affaire, vraisemblablement, anormale.

La Commission Centrale des Marchés (CCM), que vous avez cité, devait se rendre compte que l’appareil en question (pour ne citer que celui de l’hôpital de Tidjikja), malgré les éloges que vous en faites, est un appareil défectueux et par conséquent, refuser de le réceptionner. Cette institution que vous voulez monter contre un journaliste qui n’a fait que son travail, devrait procéder à toutes les vérifications nécessaires (une contre expertise s’il le faut) avant de vous délivrer son satisfécit. Je tiens enfin à vous dire un dernier mot : Je vous attends de pied ferme à Tidjikja et vous garantie que les coups fourrés d’où qu’ils viennent et quelque soit leur nature, seront démasqués, fustigés et rendus public. Advienne que pourra !

Khalil sow
Tidjikja



Info source :
Khalil sow

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