vendredi 14 août 2015

L’ARBECA récompense les meilleurs élèves et instituteurs du fondamental à Boghé

L’ARBECA récompense les meilleurs élèves et instituteurs du fondamental à Boghé

  L’Association des Ressortissants de Boghé et Environ au Canada (ARBECA) a organisé le lundi, 10 août 2015 dans le quartier de Nioly-Carrefour, une cérémonie pour récompenser les meilleurs élèves ainsi que les instituteurs qui se sont distingués au cours de l’année scolaire 2014-2015 dans le département de Boghé.

Cette cérémonie a été présidée par M. M’Bodj Oumar, secrétaire général de la Moughataa de Boghé, représentant le Hakem absent en présence de M. Dia Hamadi Hachimiyou, maire de la commune de Boghé, de Bâ Hamadi Yéro, l’IDEN de Boghé, de M. Senghott Djibril, président de l’ARBECA, de M. N’Diaga Choueîn, vice président du bureau des parents d’élèves de l’école 7 où devait se tenir la cérémonie avant d’être transféré à cause de l’inondation des lieux ainsi que de plusieurs parents d’élèves et notables de la commune.

Après la lecture des versets de coran, l’assistance a écouté le discours prononcé par le représentant local de l’ARBECA, notre confrère Dia Abdoulaye dans les trois langues, Arabe, Pulaar et Français. Après avoir souhaité la bienvenue à l’assistance, il a rappelé que cette initiative porte l’empreinte de l’ARBECA, une association créée en 2012 par les ressortissants de Boghé basés au Canada qui œuvre pour le développement économique et social de la commune de Boghé.

Dia Abdoulaye a énuméré les réalisations de cette association qui porte sur la scolarisation des enfants issus des familles démunies et sans soutien, l’instauration d’un prix d’excellence dans l’enseignement fondamental, l’instauration d’une bourse d’études pour la fille qui s’illustre mieux au concours d’entrée en 1ère AS, des dons en matériel pour les participants aux cours de vacances en 2014 et l’élaboration d’une banque de données sur les villages du département de Boghé.

Ainsi, pour le concours au fondamental de l’année 2015, sur 1668 candidats qui ont postulé à travers 32 centres, 1143 candidats ont été déclarés admis ; soit un taux de réussite de 68,52% selon M. Dia. C’est sur la base de ces résultats que l’Inspection Départementale de l’Education Nationale a choisi les lauréats (élèves et enseignants) et la meilleure école a indiqué Dia Abdoulaye. Des distinctions qui s’inscrivent en parfaite harmonie avec la décision du président de la république de faire de l’année 2015, « Année de l’Education » a-t-il poursuivi, remerciant au passage toutes les autorités administratives, municipales et scolaires ainsi que les parents d’élèves.

A sa suite, c’est Senghott Djibril, président l’ARBECA qui s’est adressé au public avec beaucoup d’émotion. Il a signifié à l’assistance que l’association qu’il dirige n’a pas de moyens et elle finance ses activités sur la base des cotisations de ses membres. L’ARBECA précise Senghott, ne perçoit aucune subvention de la part de qui que ce soit.

Il a demandé aux parents d’élèves de veiller davantage sur l’éducation de leurs enfants qui sont l’avenir de demain. Il a affirmé que l’ARBECA est traversée par des divergences entre ses membres, divergences qui font obstacles au développement de l’association. Il a fait part de son intention d’organiser prochainement une soirée culturelle pour collecter des fonds dans le but de financer les activités éducatives de l’ARBECA.

Quant au maire de la commune, Dia Hamadi Hachimiyou, il a félicité et remercié l’ARBECA de son initiative et dit toute la disponibilité de la mairie à accompagner les activités menées par cette association. Il a exprimé la disponibilité de la mairie à travailler main dans la main avec les ressortissants de la commune de Boghé au Canada pour l’essor de la municipalité qu’il a l’honneur de diriger.

Le vice président du BPE de l’école7, N’Diaga Choueîn a remercié la diaspora Boghéenne au Canada ainsi que les autorités présentes et dit toute sa reconnaissance à l’endroit des lauréats et lauréates. C’est M’Bodj Oumar, secrétaire général de la préfecture de Boghé qui a clôturé le bal des orateurs. Parlant au nom du Hakem de Boghé, il a remercié les membres de l’ARBECA, exprimé la disponibilité des pouvoirs publics à accompagner leurs actions et initiatives et rappelé les efforts louables déployés par l’Etat Mauritanien pour promouvoir l’éducation dans notre pays.

M’Bodj Oumar a exhorté les parents d’élèves à donner davantage de temps à l’apprentissage de leurs enfants. Le jeune SG n’a pas été long dans son discours limpide et très bien articulé devant l’assistance. Deuxième et dernière séquence, la remise des prix aux lauréats et lauréates. Ainsi, Zeinebou Mint Moussa Samba, née en 2000 à Boghé et élève de l’école 7 a remporté deux prix. Classée 1ère au concours d’entrée en 1AS parmi tous les candidats du département de Boghé avec 178 points sur 200. Elle a été également désignée meilleure élève fille dans la Moughataa.

Elle a empoché 60 000 UM pour ces deux prix. Le 2ème prix a été remporté par l’élève Abdoulaye Mamadou Bâ, né en 2004 qui fréquentait l’école d’Abbaye qui a récolté 175 points sur 200. Il a empoché 20 000 Ouguiyas. Le prix du meilleur enseignant en arabe a été remporté par monsieur, Dah O Malick qui enseigne à l’école de M’Beydia Taboîtt tandis que le prix du meilleur enseignant en français est revenu à l’institutrice, Dieynaba Alassane Wagne de l’école 7.

Les deux ont reçu chacun 30 000 UM. Et le prix de la meilleure école a été décerné à l’école d’Abbaye, localité située à 13 km sur l’axe reliant Boghé à Aleg. Cette école de la Moughataa de Boghé a obtenu le plus grand taux d’amis au concours d’entrée en 1 AS pour l’année 2015. Les prix ont été remis successivement aux différents récipiendaires par le secrétaire général de le préfecture, M’Bodj Oumar, le maire Dia Hamadi Hachimiyou, l’IDEN, Bâ Hamadi Yéro, le directeur de l’école 7 Haddou, le président de l’ARBECA, Senghott Djibril et Sy Samba, ancien député de Boghé.

El Foutiyou






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mercredi 12 août 2015

Le Brakna honoré : Thiam Djibril, Major de sa promotion à l’ENS

Le Brakna honoré : Thiam Djibril, Major de sa promotion à l’ENS

  Thiam Djibril alias Luke, du nom de l’ancien footballeur international Argentin, était en formation depuis deux années à l’ENS. Après plusieurs années passées dans les salles de classe à Néma, Zouératt, Bababé, Boghé, Nouakchott et Kaédi, Thiam Djibril vient d’être classé Major de sa promotion à l’ENS.

Il ne quitte certes pas les salles de classe, mais avec son nouveau statut, il est appelé désormais à jouer un autre rôle dans nos écoles. Parallèlement à cette fonction, Thiam Djibril, milite activement dans les organisations des droits de l’homme et les syndicats d’enseignement.

Cet ancien footballeur de l’équipe de Touldé, du milieu des années quatre vingt est titulaire de son baccalauréat, série lettres modernes reconnu pour sa droiture, sa courtoisie et une générosité exemplaire à l’égard des siens.

C’est toute la communauté du Brakna en général et de Boghé qui s’honore de cette brillante prestation d’un de ses fils à l’Ecole Normale Supérieure (ENS). Nous félicitions chaleureusement Thiam Djibril et lui souhaitons longévité, santé et plein succès dans sa nouvelle mission.

Daouda Abdoulkader Diop dit Jules

La Table Régionale de Protection de l’Enfant : l’enfant, sujet, mais aussi acteur

La Table Régionale de Protection de l’Enfant : l’enfant, sujet, mais aussi acteur
  Lundi 10 Août 2015 s’est tenue la Table Régionale de Protection de l’Enfant. L’évènement, qui a eu lieu à la mairie de Kaédi, est présidée par le Wali, avec la Coordination Régionale du MASEF qui en assure le secrétariat. Cette réunion de coordination s’est déroulée en présence de la Direction de l’Enfance, de ONG Actions, partenaire d’exécution de l’UNICEF et de l’UNICEF.

L’activité est l’occasion pour tous les acteurs de protection de la société civile d’échanger avec les acteurs du gouvernement sur les thématiques de protection de l’enfance de la wilaya du Gorgol.

Il ne s’agit pas d’un évènement nouveau : depuis cette année, chaque trimestre, avec l’appui financier de l’Union Européenne et l’appui technique de l’UNICEF, ces réunions sont organisées pour permettre aux différents acteurs de coordonner leurs activités de protection de l’enfant. L’année dernière, en Mauritanie, 30 000 enfants vulnérables ont été identifiés.

56% des enfants identifiés ont été référés et ont eu accès aux services intégrés de protection. L’objectif de ces réunions est de s’assurer que la question de la protection de l’enfant soit maintenue comme priorité pour tous dans la région et dans le pays.

Les participants ont présenté leurs résultats trimestriels en matière de prise en charge des problèmes de protection de l’enfant et ont échangé sur les problèmes persistants de protection auxquels les enfants du Gorgol font face. Du défi de l’obtention de l’état civil, aux enfants victimes des pires formes de travail et/ou aux enfants victimes de violences, tous les problèmes de protection ont été passés en revue, et le référencement et la prise en charge discutés.

Pour la première fois, des enfants ont pris part à ces discussions en donnant leurs opinions et en témoignant. Une nouveauté qui renvoie à l’article 12 de la Convention des Droits de l’Enfant, ratifiée par la Mauritanie en 1991, qui stipule que tout enfant a le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant. Cette nouveauté sera maintenue pour les prochaines Tables Régionales.

Ces réunions de coordination se poursuivent également au niveau communal avec Lexeiba et Monguel cette semaine.

Un pas de plus pour garantir la protection des garçons et des filles en Mauritanie.
UNICEF

mardi 11 août 2015

Un conseiller municipal accuse le maire de la Commune de Lexeiba 2

Un conseiller municipal accuse le maire de la Commune de Lexeiba 2 Sidi Mohamed Ould Mohamed Ali, porte-parole des conseillers municipaux de Lexeiba 2 accuse le maire de dilapider les fonds destinés à la Commune.

«Le maire dit avoir dépensé quelques 42,5 millions d’ouguiyas dans la construction des locaux de la Commune de Lexeiba 2 - constitués de deux pièces en zinc - ; dans la construction d’une seule salle de classe en zinc ; l’achat d’un bus de transport pour les élèves et 6 puits ; la réalisation de six (6) puits dont la profondeur ne dépasse guère les quinze mètres», affirme en substance Sidi Mohamed Ould Mohamed Ali.
À l’issue d’un vote qui s’est déroulé le 27 juillet passé, une courte majorité de conseillers municipaux a fait comprendre qu’elle pense que les 22 millions alloués à la Commune en 2014 n’ont pas été dépensés à bon escient, affirme Sidi Mohamed Ould Mohamed Ali.

Sidi Mohamed Ould Mohamed Ali rappelle qu’une courte majorité des conseillers s’était, par le passé, prononcée pour dire que les 20,5 millions alloués à Lexeiba 2 en 2013 avaient été dilapidés.

Enfin Sidi Mohamed Ould Mohamed appelle l’Inspection générale de l’Etat (IGE) et la Cour des comptes à diligenter une enquête afin de voir plus clair dans la gestion des fonds alloués à Lexeiba 2.

SC

©Cridem / 11 Août 2015

Reportage. La Zone Franche de Nouadhibou… En attendant la réalisation des projets structurants !

Reportage. La Zone Franche de Nouadhibou… En attendant la réalisation des projets structurants !

Créée au mois de janvier 2013 et lancée officiellement au mois de juin de la même année, la Zone Franche de Nouadhibou résulte de la volonté de l’Etat Mauritanien de faire de la capitale économique de notre pays, un véritable Pôle de croissance économique.

Jusque là, la Zone Franche de Nouadhibou, tant chantée par nos gouvernants, reste encore à l’Etat embryonnaire. Les stéphanois qui en parlent beaucoup déjà, attendent avec impatience pour certains, et avec inquiétude pour d’autres, de voir les premiers chantiers sortir de terre.

Comme semble le confirmer les propos de M. Mohamed MOHAMED ASKER, chargé de la presse à la cellule de communication de la free zone lors de notre entretien « la Zone Franche existe depuis deux ans, elle est en phase d’émergence et la majorité de nos projets sont à la phase étude ».

Une petite phrase qui résume tout sur le degré d’évolution de ce projet ambitieux de l’Etat Mauritanien. Un entretien facilité par Allal El Hadj, le responsable de la cellule de communication de l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche. A notre passage, le président de l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche, Mohamed OULD DAF et Moussa O Ahmednah Elémine, président du Comité de Régulation de la Zone Franche, une autre autorité rattachée à la présidence de la république et qui siège à Nouadhibou.

D’ores et déjà, le transfert des compétences de la Wilaya (région) et de la commune au profit de la Zone Franche de Nouadhibou, sonne comme une véritable alerte dans la ville de Nouadhibou. Ainsi, l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche (AN-ZF) a presque, dépouillé la Wilaya et la commune de l’essentiel de leurs compétences.

La ville de Nouadhibou est en pleine transformation avec la célébration des festivités commémoratives du 55ème anniversaire de l’indépendance nationale prévue cette année dans la capitale économique. Les routes goudronnées, l’éclairage public, les feux de signalisations, les belles villas jaillissent dans plusieurs quartiers de la ville.

Les quartiers, El Jedida et Baghdad naguère oubliées par les régimes successifs ont été restructurées depuis l’arrivée au pouvoir du président Mohamed O Abdel Aziz. Des services sociaux de base tels que l’eau, l’électricité, la santé, l’éducation et des logements sociaux ont cédé la place aux quartiers anarchiques qui défiguraient la ville de Nouadhibou où la propreté est à mettre à l’actif de la l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche qui a dépouillé la commune de cette prérogative. Un embryon d’une ville moderne, si vous me permettez l’expression, se dessine petit à petit dans la capitale économique.

La Free Zone ?

Quatre projets structurants constituent le portefeuille prioritaire de la Zone Franche. A savoir la création d’un pôle de compétitivité halieutique, la réalisation d’un port en eaux profondes, d’un Aéroport et l’aménagement d’un Pôle touristique. La création de la Zone Franche résulte du croisement des atouts très diversifiés du territoire de Nouadhibou et de la forte volonté politique du gouvernement Mauritanien de concrétiser cette ambition.

Les ressources minières, la richesse halieutique, le cadre géographique, l’accessibilité maritime et la douceur climatique sont quelques unes des bases sur lesquelles s’appuie un recensement des opportunités pour le développement de la Zone Franche de Nouadhibou où les barrières douanières ont été supprimées pour favoriser l’investissement. A terme, la ville de Nouadhibou avec l’avènement de la Zone Franche, va connaître de grands bouleversements sur le plan économique, social et urbanistique.

L’objectif de la Zone Franche est d’attirer l’investissement et d’encourager le développement du secteur privée, développer les infrastructures dans la région de Nouadhibou, promouvoir le développement de Nouadhibou pour en faire un pôle de compétitivité et un hub régional de classe internationale, créer de nouveaux emplois et améliorer les compétences professionnelles des travailleurs, bref impulser le développement économique et social de la Mauritanie dans son ensemble.

La banque mondiale soutient ce projet à hauteur de 50 millions de dollars US et d’autres bailleurs arabes comme l’Autorité de la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privée (ICD) qui est membre de la Banque Islamique du Développement (BID). D’autres promoteurs privés comme "AL RAJHI HOLDING", la société Chinoise "HONG DONG", le groupe Marocain "UNIMER" ont manifesté un intérêt pour la Zone Franche de Nouadhibou.

Et pour ce faire, la Mauritanie a besoin d’être un pays sûr face à la menace Jihadiste, Aqmi, Bokko Aram, l’OEI, qui font peser une menace de déstabilisation dans la sous région Ouest Africaine.

Portefeuille des projets prioritaires

Pour donner corps au portefeuille des projets prioritaires de la Zone Franche de Nouadhibou, il a fallu la conception d’un Schéma Directeur Opérationnel (SDO) par le groupe français d’ingénierie "Egis", spécialisé dans le montage de projets et d’exploitation dans le but d’engager de manière rapide et cohérente la mise en œuvre du projet de développement de la free zone.

Naissance de la SONID

C’est dans ce cadre que la Société Nouadhibou pour l’Investissement et le Développement (SONID) a été créée dont le but est de contribuer à la mise en œuvre d’un pôle de développement au sein de la zone franche, réaliser des projets structurants sur fonds propres ou dans le cadre de partenariats entre autres. Une société qui aura pour ressources propres, les transferts financiers directs de l’AN-ZF ou de l’Etat Mauritanien sous forme de souscription au capital, un important patrimoine foncier mobilisé par l’AN-ZF sous forme de souscription au capital et que la SONID valorisera dans le cadre de ses opérations d’investissement, des ouvrages publics qui lui seront concédés en apport au capital et gérés dans le cadre de partenariats avec des tiers.

Restructuration du Pôle Halieutique

A ce niveau, l’AN-ZF ambitionne de développer l’activité de la pêche dans le but de débarquement et de la valorisation d’un million de tonne de produits de mer à terme. Le développement et la domestication de la pêche seront encouragés par la constitution d’un « Pôle de compétitivité halieutique moderne ». Ce pôle comprendra la réalisation d’équipements immobiliers et d’infrastructures, une politique de gestion de la filière et des équipements de formation, la modernisation de la flotte des infrastructures existantes et la mise en place de moyens de recherches, d’innovation et de formation et d’un label spécifique de reconnaissance de qualité et d’origine.

Développement du Pôle Hôtelier et Touristique

Le climat favorable, les ressources halieutiques, l’espace littoral et les plages naturelles participent à la capacité d’attraction du lieu. Son cadre paysager et ses sites d’exception constituent aussi une force incontestable du site : baie de l’étoile, parc naturel du banc d’arguin, cap blanc, fond de la baie entre autres. Le projet de développement touristique vise à installer sur le secteur de la Baie de l’Etoile tous les équipements nécessaires pour répondre aux opportunités et aux objectifs fixés. Et l’offre touristique s’adresse à la clientèle locale et à une demande internationale.

La clientèle d’affaires et la fréquentation des expatriés du secteur minier seront ainsi renforcée par le développement économique impulsé par la zone franche. Avec une estimation de 5000 touristes en provenance de Nouakchott durant la saison estivale. Plusieurs types de produits touristiques ont été répertoriés dans le SDO : hôtels, resorts comprenant des bungalows, villas, restaurants et centres commerciaux.

L’Aménagement d’un Port en Eaux Profondes

Eu égard à la position géographique de Nouadhibou située à l’intersection des lignes de transport maritime reliant l’Europe, l’Afrique et l’Amérique et qui présente un atout considérable, l’AN-ZF attend du projet qu’il renforce sa position géographique de Nouadhibou et catalyse son développement. Le port en eaux profondes, a vocation, à booster l’activité des secteurs de la pêche, des projets miniers, du commerce, des hydrocarbures etc. La ville de Nouadhibou est en forte croissance et l’activité minière présente des perspectives de trafic en très forte hausse. Pour accompagner cette dynamique et gérer ces nouveaux trafics, il est prévu de moderniser les installations portuaires, et d’en construire de nouvelles. Des projets de grande ampleur qui auront comme conséquence de moderniser toute l’offre portuaire et de dynamiser toute l’économie de Nouadhibou.

Le Nouvel Aéroport International de Nouadhibou

La création du nouvel aéroport est l’une des priorités portée par l’AN-ZF. Dans le cadre de la mise en œuvre du SDO, l’actuel aéroport sera délocalisé à 50 kilomètres de la ville. Car l’actuel aéroport constitue une barrière entre la ville et le front de mer, bridant ainsi son extension et ses possibilités de devenir de bord de mer à part entière. Le trafic attendu va passer de 20 000 passagers à 300 000 à l’horizon 2030, le fret de 100 tonnes à 10 000 tonnes par an et les mouvements de 1250 à 20 000 annuellement. Pour les appareils de type A 320 et B 737, moyens porteurs avec de gros porteurs de type A 330 et B 777 sont amenés à opérer désormais à Nouadhibou dans le nouvel aéroport. Une délocalisation, en plus, qui permettre la valorisation du foncier de l’aéroport actuel.

Nouadhibou : vers une nouvelle identité

Il est prévu dans le cadre de la mise en œuvre du SDO de Nouadhibou, une profonde reconversion du cadre urbain de la ville. De la signalisation en passant par l’éclairage public, l’aménagement d’espaces verts, la construction d’un technopole, de bâtiments et d’équipements publics qui répondent aux normes de l’environnement, l’alimentation en eau potable, un système d’assainissement durable, un réseau électrique, les énergies renouvelables, le développement du réseau internet de haut débit, les moyens de communications (TIC) et la construction d’un centre hospitalier de qualité conforme aux normes internationalement certifiées.

Dans ce cadre, les travaux de construction du nouveau centre hospitalier sont très avancés. Reste toute fois à savoir si l’option des feux de signalisations faite par l’AN-ZF peut assurer la fluidité du trafic routier à l’intérieur du périmètre de la zone franche sans que ce projet ne soit accompagné d’échangeurs pour éviter les embouteillages dans la ville.

Daouda Abdoul Kader Diop
Le Terroir 

Manifestations à Nouadhibou après le décès d’un scaphandrier dû selon les participants à une erreur médicale

Manifestations à Nouadhibou après le décès d’un scaphandrier dû selon les participants à une erreur médicale   Des dizaines de personnes ont manifesté lundi devant l’hôpital espagnol de Nouadhibou pour protester après le décès d’un jeune scaphandrier qui devait subir une opération au doigt dans cette structure médicale.

Selon les manifestants, le jeune homme devait être opéré après une anesthésie locale, mais que l’anesthésiste, sollicité depuis un centre médical de la ville, lui avait administré une dose élevée de l’anesthésiant.

Les proches du défunt, ses collègues et ses connaissances ont participé à la manifestation devant l’hôpital espagnol de la capitale économique.

Ils ont demandé l’ouverture d’une enquête indépendante et transparente pour faire la lumière sur ce décès.

Les cas similaires antérieurement enregistrés, ont été réglés à l’amiable.

Sahara Médias 

Boghé: à Waboundé démarrage de la campagne maraichère de la coopérative des femmes

Boghé: à Waboundé démarrage de la campagne maraichère de la coopérative des femmes [PhotoReportage]   À Waboundé, les 147 Femmes bénéficiaires du projet maraicher ont démarré la première campagne agricole des deux(2) produits oiselle de Guinée (bissap) et Gombo. La cérémonie a eu lieu à Waboundé, L’initiative émane de l’ONG, ESD (ensemble pour la solidarité et le développement).

Il s’agit d’un projet Maraîcher financé par l’ambassade des USA en Mauritanie, Ce périmètre fonctionne par la mise en place d’un système d’exhaure avec équipement solaire irriguant le périmètre à travers 1 grand bassin et 6 bassins secondaires de rétention d’eau C’est dans une atmosphère riche en son et rythme qu’a eu lieu la cérémonie d’ouverture.

Des centaines de femmes venues exprimer leurs satisfactions à l’encontre de l’ong ESD et à l’ambassade des usa en Mauritanie. Après, la lecture du coran, le mot de la bienvenue du chef de village, les remerciements de la présidente de la coopérative, Mr Aliou Nango Ba dit Hadji Ba (président de l’ong) a remercié les autorités administratives locales, la commune de Boghé, la communauté de Waboundé et surtout les femmes de la coopérative.

Il a rappelé à l’assistance que ce projet est financé par l’ambassade des USA en RIM en partenariat avec L’ONG ESD. Aliou Nango Ba par la suite , élucidera haut et fort que tout cela s’inscrit le cadre de lutte contre la pauvreté, Appuyer la Coopérative des femmes de Waboundé dans la valorisation de 1 ha ,la commercialisation de l’oseille de Guinée, de la menthe verte et la culture des légumes en appoint au bout de 08 mois. Les bénéficiaires reçoivent de L’encadrement et la rentabilité financière de cette action pour la création d’autres AGR.

Le principal objectif visé par le projet est de contribuer au développement socio-économique et à l’amélioration des conditions de vie des populations par la création de source de revenus durables.

L’ONG ESD a mis en place des groupes de femmes pour mieux les organiser dans le travail d’arrosage et supervision des cultures, de la gestion des ressources financières de cette action.

L’adjoint au maire, le secrétaire général de la Moughataa et d’autres intervenants ont mis l’accent sur l’importance de ce projet agricole qui permettra à ces femmes braves de gagner à partir de leur sueur leurs besoins.

Etaient, aussi présents à cet événement : Alassane Sarré (chef antenne ESD à Sélibaby), N’Diaye Diarry (responsable de l’administration et de ressources humaines), Amadou Bolol Ba (superviseur de l’ONG à Kaédi), Ablaye Sy, Safiétou Diallo, Fatim Lam, Aissata Souleymane Ba (Assistante Sociale).

Rappelons, que l’ONG/ ESD avait réalisé un projet similaire à Gourel Boubou qui par la suite a eu le mérite d’être visité par son excellence l’ambassadeur des U SA en RIM et qui recommandé son extension.

Diop Mohamedou Abou dit HBodiel (Hebdomadaire- Mauritanoix)




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Le Consulat Marocain à Nouadhibou organise une magnifique cérémonie à l’occasion du XVI anniversaire de la fête du trone

Le Consulat Marocain à Nouadhibou organise une magnifique cérémonie à l’occasion du XVI anniversaire de la fête du trone [PhotoReportage]  Le Consulat Marocain à Nouadhibou a organisé une grande cérémonie dans la soirée du jeudi à l’occasion du XVI anniversaire de la fête de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohamed VI. La cérémonie a eu lieu à l’Hôtel SOMASSERT à Cansado.

Plusieurs hauts responsables de l’Etat, des élus, des notables, et des femmes ont pris part à la cérémonie qui symbolise les relations tissées par Son Excellence le Consul Général du Maroc Monsieur Hassan Lamazouak avec la société mauritaniennes au grand profit du renforcement des liens séculaires entre les deux peuples frères marocains et mauritaniens et le renforcement des relations entre les deux gouvernements.

Au cours de cette cérémonie grandiose, Son Excellence le Consul Général du Maroc a prononcé une allocution dans laquelle, il a dénombré les immenses réalisations accomplies sous le règne du jeune Roi Mohamed VI. Il y a aussi exposé le développement de la coopération au rythme accéléré dans les différents domaines entre son pays et la Mauritanie.

Depuis sa nomination consul général du Maroc à Nouadhibou, on assiste à un intérêt croissant des chefs de tribu, des femmes et des jeunes pour le consulat grâce aux qualités personnelles du Consul faites de modestie et de communicabilité.

Les efforts de Son Excellence on contribué sensiblement à promouvoir le partenariat privé. C’est ainsi que bon nombre de Marocains se sont investis dans la Zone Franche de Nouadhibou l’exemple le plus illustratif en est le leader mondial des conserveries UNIMER qui est aujourd’hui le plus prestigieux investisseur dans la zone Franche avec la création d’un complexe de transformation des produits de la pêche pélagique.

Il faut noter que le coût global de l’investissement se chiffre à 28 Millions de dollars soit environ 10 milliards d’ouguiya qui couvre les frais d’aménagement du site, les installations de transformation et de stockage d’une capacité de 100 TM de produits de petits pélagiques dont l’anchoi et la sardine qui n’ont jamais y étaient exploitée jusqu’ici.

Ce projet permettra de créer 1000 postes d’emplois directs et permanents et des centaines d’emplois indirects.

Le complexe sera érigé sur une superficie de 6 hectares et sera accompli dans trois ans. Il comprend toutes les composantes de la chaîne à commencer par la pêche jusqu’à la commercialisation des produits manufacturés.

Le projet comprend également un volet formation et accorde un intérêt pour la collaboration avec les instituts de formation technique et de recherches océanographiques en particulier l’Ecole Nationale de l’Enseignement Maritime et des Pêches (ENEMP), l’Institut Mauritanien des Recherches Océanographiques et des Pêches (IMROP) et l’Office National d'Inspection Sanitaire des Produits de la Pêche et de l'Aquaculture (ONISPA).

Le consul général Monsieur Hassan Lamazouak ne s’est pas contenté du développement de la coopération économique mais il s’est intéressé au domaine de la coopération culturelle et pédagogique efforts qui se sont matérialisés par la forte participation marocaine au festival de Boulenoir et l’envoi de 40 élèves avec leur personnel d’encadrement en colonie de vacances au festival International de la Commune de El Ouatia dans le cadre du partenariat entre la Commune de Boulenoir et celle de El Outia.

En plus des efforts de Monsieur Hassen Lamazouak dans le renforcement de la collaboration mauritano-marocaine, on assiste à une ruée des sahraouis qui reviennent en masse (des notables et des familles entières) dans leur pays et non plus des individus fuyant les camps des séparatistes de Tindouf et ce grâce aux efforts déployés par Son Excellence le Consul Général.





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Frontière Mali-Mauritanie : Vive tension à Léya

Frontière Mali-Mauritanie : Vive tension à Léya

Léya, un village situé dans la région de Kayes, près de la frontière mauritanienne est devenu un no man’s land pour les populations, après avoir concédé leur terre ancestrale, qu’elles occupaient, il y a plus d’un siècle, à une minorité mauritanienne.

Ces habitants sont victimes tous les jours de la part des porteurs d’uniforme ou civils mauritaniens de racket, d’agression, d’intimidation ou parfois même d’exécution. Les autorités maliennes sont interpellées afin de trouver une solution à ce problème avant que la situation ne dégénère.

Léya est un village fondé vers 1898 par les Diabira, venus de Gousséla, avec une population estimée à 3200 habitants essentiellement Soninké. Situé dans la commune rurale de Djélébou, ex arrondissement d’Aourou, cercle de Kayes. Il se trouve également à 26 km de Sélibaby, la 10è région administrative de la République Islamique de Mauritanie.

Les maliens et les mauritaniens de cette localité ont toujours vécu ensemble dans l’harmonie. Les habitants de Léya ont toujours pratiqué l’essentiel des activités agricoles, en traversant la rivière Karakoro qui sert de frontière entre le Mali et la Mauritanie, pour aller cultiver leurs champs de l’autre côté de la frontière.

Bien que les terres soient sur le territoire mauritanien, les habitants de Léya ont toujours occupé ces terres depuis plus d’un siècle. Même après l’indépendance des deux Etats, elles sont restées à la disposition de Léya.

Les autorités mauritaniennes n’ont jamais mis en cause cette occupation. A partir de 1992, suite à l’installation de nouveaux hameaux, la situation a commencé à se dégrader. Et, depuis un mouvement de revendication orchestré par une minorité à leur tête un certain Mohamed Dahamo (Né et grandi à Léya) et secondé par Yelli Souraké (qui vit à Léya depuis des années).

Ces deux individus ont remonté certains maures contre le village de Léya avec ce slogan belliqueux “la Mauritanie appartient aux mauritaniens”. Mais cette revendication n’a pas été suivie par certains autochtones Maures, qui ont privilégié la cohésion des deux communautés.

Tous les pourparlers menés entre les deux communautés concernées se sont soldés par un échec. A défaut d’appui des autorités administratives et politiques de la commune de Djélébou, les habitants ont finalement renoncé à leur terre. Actuellement la situation sur le terrain semble de plus en plus intenable pour les maliens…

Les vols de bétails se sont amplifiés à Léya et dans toute la zone frontalière. Plus de 3800 bovins et 3200 caprins ont disparu dans les 9 communes de Guidimakha, cercle de Kayes. Les populations sont confrontées à d’énormes difficultés lors qu’elles tentent d’aller récupérer les animaux perdus ou volés en Mauritanie.

A cela s’ajoute le refoulement des gens par des récalcitrants maures et non par les forces de l’ordre mauritaniens. Y a-t-il une complicité entre certaines autorités mauritaniennes et les auteurs de ces actes ? La question mérite d’être posée.

Quant aux ressortissants mauritaniens, ils vaquent librement à leurs préoccupations sans aucune inquiétude entre les deux pays. Les autorités administratives de la localité délivrent des autorisations d’entrée aux commerçants et aux éleveurs mauritaniens qui souhaitent se rendre en Mauritanie. Ils sont à 80% des commerçants de nationalité mauritanienne résidant dans les villages aux alentours de Léya sur le territoire malien.

C’est dans ce climat de tension, que le jeudi 23 juillet dernier, le chef du petit hameau Moulehedy, Mohamed Dahamo a tiré à bout portant sur Mamadou Siliman (33 ans). Il lui a littéralement explosé la tête avec un fusil, parce qu’il n’avait pas respecté son interdiction de faire paitre ses 2 bœufs.

Cet événement s’est déroulé à 2 Km de Léya sur le sol mauritanien. La Mauritanie a envoyé une délégation composée de gendarmes, médecins légiste, préfet et procureur de Selibay. Du côté malien le sous-préfet d’Aourou, Daby Diane était accompagné par trois gendarmes.

Ce crime odieux et barbare est le 3ème acte perpétré par les mauritaniens, après celui du berger Amadou Sow en 1991 et du paysan Samba Konaté en 1995. Tous ces crimes n’ont jamais fait l’objet de représailles de la part des habitants de Léya. Une plainte a été déposée pour assassinat de Mamadou Siliman. L’affaire est pendante devant la justice mauritanienne.

Le 3 Août dernier, dans une lettre adressée au ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, les membres du collectif des ressortissants de Léya à Bamako, ont exhorté les autorités maliennes à s’impliquer pour le règlement de cette situation explosive qui perdure. « Vu la gravité de la situation, nous souhaiterions votre implication personnelle pour un dénouement heureux, car les conflits frontaliers sont toujours sanglants… », a conclu le collectif dans sa correspondance.

Mohamed Sylla

Qui a tué le président de l’ONG AEPN KANE Abderrahmane?

Qui a tué le président de l’ONG AEPN KANE Abderrahmane?
A deux jours seulement avant le premier anniversaire de la mort de feu Abderrahmane KANE, tout Nouadhibou se pose cette question.

L’homme marié à deux femmes avait disparu de son foyer depuis le 9 Août 2014 et retrouvé mort le mardi 12 du même mois aux environs de 16 heures à côté d’ELBountiya ( Zone de la Dune jouxtant l’aéroport) par la gendarmerie.

Auparavant, cet homme qui était président de l’Association « Aide aux Enfants et Parents Nécessiteux » (AEPN) avait été destitué par son bureau exécutif suite à la dilapidation d’un matériel d’une valeur de 12 millions d’Um restitué à l’ONG par Kinross Tasiast.

Accusé par ses amis d’avoir détourné ce matériel pour ses besoins personnels, ils ont décidé de le remplacer conformément aux textes de l’Ong, par Thierno Ousmane SY. Ce qui a été considéré par feu Abderrahmane KANE comme une insulte à sa personne voire une humiliation. D’ailleurs, l’une de ses femmes, sa deuxième Aminata Siko SALL, avait déclaré à la police que la dernière nuit où il avait passé la nuit avec elle, il paraissait préoccupé, mal à l’aise.

L’enquête de la police a conclu au suicide de l’intéressé jusqu’à preuve du contraire et la justice a évoqué un non lieu c'est-à-dire l’innocence des membres de l’ONG AEPN. Et la question "Qui a tué le président de l’ONG AEPN ?" reste posée car un cinquième membre de l’ONG parti soigner sa mère à Djéol n’aurait jamais été interpellé.

Le paradoxe

Ce dossier pendant encore au palais de la justice sous le N°265/14 défraie toujours la chronique. En effet, malgré les conclusions de la police et la décision de la chambre d’accusation qui a délivré un non lieu, quatre personnes sont encore en détention suite à cette affaire rocambolesque.

Il s’agit du nouveau président nouvellement élu Thierno Ousmane SY, Souleymane NIANG, Moussa N’Dyaye et Kareka qui ont tous été considérés par la justice comme innocents mais à chaque fois qu’il est délivré un mandat de libération, l’appel de la Cour suprême les retourne à la prison.

Plusieurs sit-in des parents membres de l’ONG injustement emprisonnés selon eux et leurs avocats demandant leur libération immédiate ont eu lieu à Nouadhibou et le dernier en date est celui de ce lundi 10 août. 15. Aux dernières nouvelles de ces détenus de la prison civile de Nouadhibou, nous apprenons qu’ils ont déclenché une grève de la faim depuis vendredi 7 Août.

Leur cri d’alarme sera-t-il entendu ou l’ETAT a ses propres raisons que la raison ne comprend pas ?

Wait and See.

Lumières du Nord

lundi 10 août 2015

La ville de Fdérik affectée par les récentes pluies

La ville de Fdérik affectée par les récentes pluies   La récente pluie tombée dans la nuit de vendredi à samedi sur la ville de Fdérik a affecté les habitations en banco de cette localité, la première capitale régionale de Tiris Zemour.

Le maire de la ville a lancé un appel à l’aide aux autorités afin de secourir les populations de ces habitations. Dans une communication téléphonique avec Sahara Media, le maire de la ville, Tegra O. Babah a révélé la destruction entière de l’une des maisons du quartier en plus de 40 autres partiellement détruite.

Le maire a ajouté qu’il avait informé les autorités des dégâts subis. Celles-ci, avec le concours de la SNIM, ont dépêché des citernes pour aspirer les eaux de pluie.

Pour le maire de la ville, les dispositions prises constituent des solutions provisoires et il a appelé à la mise en place de solutions définitives pour protéger la ville contre les risques d’inondations.

Sahara Medias

Semaine nationale de l’Arbre au Tagant: Lancement de l’opération reboisement des écoles et des places publiques

Semaine nationale de l’Arbre au Tagant: Lancement de l’opération  reboisement des écoles et des places publiques La semaine nationale de l’Arbre a coïncidé cette année au Tagant avec l’organisation de la 6eme édition du festival des dattes de Tidjikja. Et comme telle la célébration de l’événement a été rehaussée à un niveau élevé avec la participation des membres du gouvernement présents à Tidjikja.

En effet, Mme Hindou Mint Ainina ministre de la Culture et de l’Artisanat, Mr Sidi Ould Zeine ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Mr Mohamdy Ould Mahjoub directeur général de l’Agence Tedamoun et le Wali du Tagant Mr Abdarahmane Ould Khatry ont été accueilli à l’école Chemchiyatt de Tidjikja par le délégué régional de l’Environnement et du développement durable Mr Samba Simakha, l’IDEN de Tidjikja Mr Khalidou Mamadou Sow et l’Inspecteur départemental de l’Environnement Mr Jibril Ould Hasni, pour le lancement officiel de la semaine nationale de l’arbre.

Les ministres, le directeur de Tedamoun et le Wali du Tagant ont planté chacun un arbre pour marquer le coup d’envoi de la semaine de l’Arbre au qui se poursuivra par une vaste campagne de reboisement dans les écoles fondamentales et les établissements du secondaire de Tidjikja.

Le délégué régional de l’Environnement et du Développement durable a promis de poursuivre et d’intensifier les actions de reboisement en collaboration avec les services éducatifs et ceux de la jeunesse. D’ailleurs des associations de jeunes sont actuellement à pied d’œuvre pour reboiser les places publiques et les principaux axes de la ville. Des centaines de plants sont mis à leur disposition par le Délégué régional Mr Samba Simakha.

Ce dernier promet également de collaborer avec la DREN et les inspections départementales de l’Éducation nationale pour étendre la campagne de reboisement à toutes les écoles primaires du Tagant et tous ses établissements du secondaire.

Khalil Sow 


 





Arghawa : des femmes renforcent leurs capacités en cultures maraîchères et horticoles


Arghawa : des femmes renforcent leurs capacités en cultures maraîchères et horticoles [PhotoReportage ]   L’ONG MEC (Mouvement d’Egalisation des Conditions) a organisé une Session de formation sur les Techniques Culturales d’ARGHAWA II dans la willaya de Gorgol, département de Mbout, commune de Taringue. La formation a débutée du 06 au 08/08/2015.

Soutenu par le PNUD suite au financement du Programme de Micro financement du Fonds pour l’Environnement Mondial – (PMF/FME). Ce projet est destiné à atténué les causes des changements climatique par la restauration des sols et les CES afin de redonner de la valeur aux activités agropastorales. Il réinstalle encore une fois le SGP dans sa logique de Penser globalement et Agir localement.

L’objectif de la formation consistait à améliorer les connaissances des populations et renforcer leurs capacités en cultures maraîchères et horticoles. 30 femmes venues des villages riverains de Dbeibiss ont bénéficié de cette formation présentée par Kaba Bakary Sidibé technicien forestier du CNARADA de Kaédi.

Cet atelier entre dans la série de formations et d’activités de Restauration des sols et des CES a prononcé Abdoul SY (Président de l’ong M.E.C) dans son mot d’ouverture de la session.

Les thèmes de la formation ont portés sur : préparation du sol, désinfection, choix des semences, mise en place (période de culture, semis), entretien (démariage, arrosages, sarclages et binages), connaitre les ennemis (parasite) et les méthodes biologique de lutte contre ces ennemis, prélèvement des plants et en fin la mise en place au champ.

Cette formation a cité chez populations un sentiment d’attache à l’arbre, concrétisé par l’implantation par chaque famille d’un arbre le 08/08/2015 et un engagement pris d’implanter 1000 arbres d’ici la fin du mois d’Aout.

Rapporté par Cissoko Djibril






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Guidimakha : Un conflit d’intérêts entre gérants de secrétariats publics, une mauvaise image de la justice

Guidimakha : Un conflit d’intérêts entre gérants de secrétariats publics, une mauvaise image de la justice   Nombreux sont les citoyens mauritaniens vivant au Guidimakha qui sont dans l’obligation de faire quotidiennement de va et vient au tribunal ou de se confier à des personnes tierces servant d’intermédiaires pour de besoins d’établissement d’actes d’état civil que sont les jugements de naissance pour enfants, d’actes de décès de l’un ou des parents ,de mariage et d’ordonnance de rectification.

L’établissement de ces pièces exigées pour l’enrôlement devient un commerce pour les propriétaires des secrétariats publics qui ont ouvert à l’entrée du tribunal et des tierces qui empochent des montants au nom de la justice. Pour la saisie d’une demande adressée au président du tribunal régional pour l’obtention de l’une des pièces citées les secrétaires prennent 300Mro.

Le même montant est exigé pour la récupération. Pour les ordonnances de rectifications de nom, en plus des 300MRO qu’il faut payé pour la saisie de la demande il faut encore 800MRO

Les intermédiaires et certains secrétaires qui, en plu de la saisie prennent des dossiers des villageois ne pouvant pas se de placer ou ceux qui sont à l’étranger pour établissement. Prenant d’importants montants, ils s’organisent à que leurs dossiers passent les premiers pour la signature.

Cependant ces affaires tournent au rond depuis que l’un des employé de l’un des secrétariats de la place a décidé de travailler pour soit. Son ancien patron ne supportant pas le voir gérer pour soit décida de dévoiler les secrets de travail à l’agent non permanent qui s’occupe de l’essentiel de l’état civil au niveau de ce tribunal régional qui refusa de laisser passer pour la signature les documents présentés par l’employé, devenu indépendant et exige la présence physique des demandeurs, chose qu’irrite.

Depuis, c’est la guerre ouverte entre les deux hommes qui après avoir longtemps travaillé ensemble sont mis en mal pour un conflit d’intérêts entre secrétariat publics .Cela s’est surtout accentué lorsque des demandes de jugements d’enfants dont les parents sont mauritaniens en référence à l’acte de mariage et enrôlements ont été rejetées..

Ne supportant pas que ses clients, originaires de la localité de Melga de la commune de Baediam soient rejetés au motif qu’ils peuvent être maliens, l’ex employé réplique et dévoile système de travail qui lie son ancien employeur et l’agent non permanent en charge de l’état civil.

Les intermédiaires ne supportant le blocage de leur commerce ont tenté la médiation mais en vain. Le citoyen lambda privé de son droit civique attend et attendra encore .car le changement n’est pas pour demain. En un mot l’image de la justice est en jeu.

Amadou Bocar Ba/Gaynaako

mercredi 5 août 2015

Noyade de deux jeunes filles au large de Nouadhibou

Noyade de deux jeunes filles au large de Nouadhibou
  Deux filles se sont noyées jeudi dernier sur les côtes de Nouadhibou, rapportent des sources généralement bien informées, selon lesquelles, les dépouilles mortelles des défuntes ont été repêchées. Les filles répondent aux noms de Salka Mint Mohamed, née en 2000 et Salma Mint Mohamed, âgée de 18 ans.

Les deux filles étaient assises sur la plage, avant qu’elles ne soient surprises par une forte vague, qui les a entrainées avec elle à son retrait indiquent les sources précitées. Selon le confrère Elhourriya.net, un autre jeune, nommé Isselmou Ould Eljoud a trouvé la mort, à la suite d’une noyade, dans le quartier de Cabanon, à Nouadhibou.

La capitale économique Nouadhibou a enregistré plusieurs cas de noyade similaire, ayant couté la vie à de nombreux jeunes, qui ne savent pas nager, au cours des dernières années.
Alakhbar

Hodh El-Gharbi: Des blessés et des maisons effondrées après passage d'une tempête à Tarmassa

Plusieurs maisons se sont effondrées et des dizaines de personnes sont blessés après le passage d'une forte tempête, la nuit du samedi, au regroupement de Tarmassa dans Hodh El-Gharbi, a rapporté le correspondant d'Alakhbar.
Les blessés ont évacués au centre de santé de Tridatt, non loin dudit regroupement. Le correspondant a noté que plusieurs familles se trouvent sans abri après l’écroulement de leurs habitations.


ALAKHBAR

mardi 4 août 2015

Les étudiants du Master GAED déclinent leurs recommandations pour le développement d’Akjoujt

Les étudiants du Master GAED déclinent leurs recommandations pour le développement d’Akjoujt [PhotoReportage] Savez-vous ce qu’est le Master GAED ? Pour ceux qu’ils ne savent pas encore, il s’agit d’une formation innovante qui vise à répondre aux besoins en compétences liés à la gestion des impacts des activités extractives.

En juillet dernier seize étudiants du Master GAED en question ont été sélectionnés en vue de participer à un projet de simulation, financé par la GIZ et encadré par notre confrère, l’éditorialiste et directeur de Publication de La Nouvelle Expression, Seydi Moussa Camara.

Les participants (étudiants) audit projet devaient - sous forme de jeu de rôle- reproduire la structure d’une conférence avec toute sa science ; et proposer une feuille de route dont le déroulement peut contribuer à endiguer la crise qui pourrait naître de la fermeture annoncée de la mine de MCM à Akjoujt. On peut dire que c’est fait.

En effet après une visite sur le terrain à Akjoujt ; une série de rencontres entre les différentes parties prenantes à cette simulation ; un débat interactif avec des experts ; les étudiants du Master GAED ont fait part de leurs recommandations, cela au cours d’un atelier de restitution qui s’est déroulé ce jeudi 30 juillet 2015 à Novotel T’Feil et auquel ont assisté (le maire d’Akjoujt, le coordinateur de l’Université Master GAED en m’occurrence monsieur Hamoud, les représentants de la GIZ madame Sibylle monsieur Clément ; Ba Amadou de l’ITIE ; Boumouzouma président de l’ONG Agir en faveur de l’environnement et le représentant de la MCM.

Les étudiants suggèrent aux autorités étatiques «de veiller au respect de la phase de démantèlement du projet par la compagnie (MCM) afin d’assurer une réhabilitation aux normes environnementales ; de désintoxiquer les sites affectés afin de minimiser les impacts négatifs ; et de mener une campagne de reboisement en utilisant les arbres adaptés».
Les étudiants - près avoir fait le constat de l’existence des potentialités agro-pastorales à Akjoujt – propose à l’Etat de déployer des ingénieurs agronomes chargés de définir et d’accompagner les producteurs sur les techniques et pratiques culturales.

Ils recommandent la mise en place à Akjoujt de forages destinés à pallier au manque d’eau que pourrait entrainer le départ de la MCM qui assure l’approvisionnement en eau potable à hauteur de 1300 mètres cubes par jour. Ils suggèrent également la création d’un village artisanal ; la mise en place d’un fonds de développement….

SC

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lundi 3 août 2015

Les temps forts du Festival des dattes à Tidjikja

Les  temps forts du Festival des dattes à Tidjikja [PhotoReportage] Démarrées, le 31 juillet, les manifestions de la 6e édition du festival des dattes se poursuivent, pour la 3e et dernière journée, à Tidjikja, capitale de la wilaya du Tagant. Une édition marquée par une morosité au niveau de la production dattière.

Les deux premiers ont été marqués par une cérémonie d’ouverture effectuée quarante huit heures après la date prévue, à cause d’un orage avorté et qui a renvoyé les festivaliers rassemblés nombreux à la place de la mairie, une visite guidée de l’ancienne cité vieux de la Guadima, une journée à Rachid, capitale de commune de Wahaatt, située à 45 km de Tidjikja et quelques ateliers.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par la ministre de la culture et de l’artisanat, Me Hindou Mint Ainina en présence de ses homologues de l’agriculture, de commerce et de l’Urbanisme et de l’Habitat, du Dg de Tadaamoun, le représentant du PNUD en Mauritanie, invité d’honneur du festival et l’un de ses bailleurs de fonds, du Wali de la Wilaya, du président de l’association des maires du Tagant pour le développement (AMTD), Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall, dit Ghrini, du maire de Tidjikja, maire d’œuvre des cadres de Tidjikja et de la Wilaya et un important public.

Dans son discours, à l’occasion, Hindou Mint Ainina, après avoir remercié les organisateurs et la population de Tidjikja pour son accueil a expliqué toute l’importance que le gouvernement accorde à la culture, rapportant au passage l’adoption récente par celui d’un plan national pour le développement du patrimoine culturel national du pays.

Un programme dont l'objectif est de recense l'ensemble du patrimoine culturel du pays en vue de le protéger et vulgariser pour permettre au pays d'en tirer le maximum de profit. Elle a appelé par la même occasion l’ensemble des acteurs mauritaniens, surtout les maires pour la mise en œuvre de ce plan. Au Tagant Mme la ministre a cité les nombreux lieux de mémoires et l’important potentiel culturel et touristiques de la cette région qu’il faudrait développer pour le bonheur des habitants de cette région mais aussi pour le pays tout entier.

Auparavant, le premier magistrat de la ville, Saleck Ould Saleck avait souhaité la bienvenue aux festivaliers et remercié les nombreux festivaliers pour avoir répondu l’invitation de la commune leur présence, les très nombreux partenaires qui ont contribué à la réussite de cette 6e édition, organisée en collaboration avec l’Association des maires du Tagant pour le développement (AMTD).

Pour sa part, le président de l’AMTD Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall (Ghrini) n’a pas manqué de louer l’initiative de Tidjikja d’avoir créé le Festival des dattes qui s’est déplacé, pour la 5e édition, à Adrar, et avant d’ouvrir cette année, une fenêtre à une commune de la Wilaya, Wahaatt, pour ne pas la nommer.

Après cet échange d’allocutions, les festivaliers ont suivi jusque tard dans la nuit une soirée culturelle et artistiques dirigée par le grand griot Hamady Ould Nanne.

Ghadima officiellement patrimoine national

Le premier jour du festival aura été marqué par l’entrée officielle du vieux quartier de la Ghadima au patrimoine national. La cérémonie qui a vu Mme la ministre de la culture et l’artisanat remettre au maire de Tidjikja une attestation officialisant cette consécration. L’acte est intervenu au terme justement d’une visite guidée du plus vieux quartier de la ville, fondée en 1660. Un quartier en ruine et déserté de la majorité de ses occupants partis s’installer dans les nouveaux quartiers de la ville. Il faut rappeler que lors du premier festival de Tidjikja, un premier pas avait été franchi en direction de cette entrée au patrimoine national. La banque mondial et PDU avaient exprimé leur intention d’accompagner la mairie pour cela.

Au cours de cette visite guidée dans les rues étroites de Ghadima, la délégation ministérielle accompagnée par le Wali du Tagant ont effectué deux arrêts remarqués dans l’ancienne maison de Sidi Abdoullah Ould El Hadj Bram, érudit de Tidjikja dont le tombeau se trouve à Ghouba, 65 Km au sud est de Tidjikja et celle de Taleb Ould khantouch, autre grande figure de cette citée historique. Ici, la ministre et ses homologues ont été accueillis par les descendants de l’érudit lesquels ont déployés des efforts pour dépoussiérer la maison paternelle : manuscrits et autres objets ont été exposés par les visiteurs. Mme la ministre a écouté avec intérêt les explications des membres de la famille.

Rachid : le développement intercommunal au menu

Le 2e jour du festival aura été marqué par une journée à Rachid, capitale de la commune de Wahaatt. Un déplacement à forte teneur économique.

Dans un bref exposé, le maire de la commune de Wahaatt, Dr Mohamed Ould Dié, a exposé le plan stratégique de développement intercommunal du Tagant, conçu et réalisé par l’association des maires du Tagant pour le développement (AMTD) avec l’appui de la coopération allemande, la GTZ. Ce plan, assorti d’un portefeuille de projets vise à mutualiser les efforts des communes pour réaliser, ensemble, des projets de développement de leur commune.

Le maire de Rachid a annoncé qu’une ce plan sera soumis aux bailleurs de fonds lors d’une table ronde prévue en octobre prochain, à Nouakchott. Après l’intervention du maire de Wahaat, les ministères de la culture et de l’artisanat, de l’agriculture, de l’urbanisme et de l’habitat et de l’aménagement du territoire et Tadaamoun ont exposé, chacun, en ce qui le concerne la stratégie de son département, les programmes ou projets en cours pouvant intéresser les communes. Ils ont exprimé leur volonté d’accompagner les efforts de l’AMTD pour atteindre ses objectifs qui calent avec ceux du gouvernement.

Au terme de cette rencontre entre le sommet et la base, les festivaliers ont visité une exposition de produits dattiers et artisanaux et se sont arrêtés aux pieds de l’ancienne ville de Rachid, détruite, à coup de canons, par les forces coloniales françaises. Le premier magistrat de la ville, Dr Mohamed Ould Dié a donné des explications détaillées sur cette destruction. En réponse, la ministre de la culture et de l’artisanat a exprimé la disponibilité de son département à sortir de l’oubli ses importants lieux de mémoire. Et comme elle sait le faire, la ville de Rachid a offert un grand déjeuner aux festivaliers sous la houlette du député de Tidjikja, Sid’Ahmed Ould Dié.

En marge du festival, les participants ont pu suivre deux ateliers de formation et de sensibilisation.

D’abord sur l’Islam et la lutte contre le terrorisme et le traitement judiciaire de la question, financé par le PNUD, ensuite sur le programme d’employabilité de 79 jeunes mis en place par l’Ong Association des amis de Moudjéria financé par la Fondation Nour.

Le Calame 


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