mardi 4 septembre 2012

Atar : soulèvement populaire contre les conséquences de l’assainissement

Photo 019Plusieurs habitants d’Aghnomrit ,Ifriquiya et Kanaoil se sont rassembles ce lundi 4 Aout 2012 , devant la fosse réceptive des eaux de pluie collectées par le nouveau système d’assainissement de la ville,sise a Bteihit Agnomrit . Ils entendent montrer ainsi aux autorités ,medias et opinion publique , les effets néfastes qu’ils endurent présentement et exprimer leur indignation et colère. Depuis en effet, la tombée des pluies, la semaine dernière, Bteihit Aghnomrit( mini Oued pour drainer jadis les eaux du plateau en amont) , s’est transformée en un étang d’eau stagnante, sale et nauséabonde, sinuant au milieu des habitations d’Aghnomrit passant par Ifriquiya et aboutissant a Kanaoil.Tout le monde Atarois prévoyait et parlait du mauvais choix ( par les concepteurs du projet d’assainissement de la ville) qui portait sur Bteihit Aghnomrit. Etranglé en effet, par de nouvelles constructions, cet endroit ne pouvait servir de déversoir final des eaux pluviales collectees par les nouveaux drains. Le résultat aujourd’hui est décevant. Pour Minetou, habitante du quartier : « Nous ne pouvons plus sortir de nos maisons, l’eau verte coule devant nos portes ; Nos enfants sont en danger ; Les moustiques nous harcèlent désormais ; Nous demandons aux autorités d’orienter ailleurs ces eaux et de boucher cette fosse devenue piscine meurtrière pour nos enfants ».Plusieurs familles dont le directeur régional de la BNM ont déménagé du quartier pour s’installer ailleurs. Pour Aicha plus politique : « Nous ne sommes pas contre Ould Abdel Aziz ,mais dénonçons ceux qui ont fait ce projet. Nous n’avons pas la ou aller et étions bien chez nous avant la réalisation de cet assainissement. Les autorités doivent intervenir rapidement pour sauver les populations ».Les délégués et porte-parole des manifestants ont remis a la presse une requête signée par 100 familles ainsi qu’une copie de lettre envoyée au président de la République portant leurs doleances. Il semble que la fosse réceptive a Bteihit Aghnomrit ne soit pas le seul motif de révolte des populations. Les boutiquiers et garagistes sur l’avenue de sortie nord de la ville (bureau du sénateur Zoughmane) viennent de dresser des barrières bloquant la route et exigeant de la commune d’éliminer au plus tôt, les flaques d’eau importantes constituées devant leurs lieux de travail. Ely Salem Khayar

Kaédi : Le parti El Moustaqbel en exploration.

Le landerneau politique mauritanien s’enrichit d’un nouveau parti, El Moustaqbel, reconnu depuis juillet dernier. Composé essentiellement de transfuges de l’APP de Messoud O. Boulkheir, il est dirigé par M. Mohamed O. Borbosse, ancien membre du bureau politique de l’APP, ancien maire d’El Mina (Nouakchott) et ancien ministre sous l’ère éphémère de Sidi O. Cheikh Abdallahi. Son vice-président Doudou Dicko vient de séjourner à Kaédi où il a rencontré des responsables politiques locaux, aussi bien de la majorité que de l’opposition mais aussi la société civile. Il a également présidé des rencontres avec les populations dans différents quartiers de la ville, auxquelles il a exposé les grandes lignes de son parti, qui s’articulent entre autres autour de l’édification d’un état de droit où la dignité humaine est respectée, le partage équitable des ressources entre toutes les communautés nationales et wilayas, l’effectivité de la lutte contre l’esclavage sous toutes ses formes. Au plan local, le vice président d’El Moustaqbel estime que le temps est venu pour qu’il y ait une transition générationnelle, incontournable pour le développement de Kaédi, sa ville natale. Pour cela pense M. Dicko, il faudrait que la jeunesse se mobilise autour d’un idéal porteur pour l’épanouissement de leur cité afin qu’elle retrouve son lustre d’antan. El Moustaqbel, membre de la COD est né dans un contexte politique marqué par une forte tension entre la majorité et l’opposition, mais aussi par une situation d’insécurité alimentaire conséquence de l’énorme déficit pluviométrique de l’hivernage 2011 et de la hausse des prix des produits agricoles et pétroliers sur le marché mondial. Le président du conseil national d’El Moustaqbel n’est autre que le secrétaire général de la CLTM Samory O. Beye et ancien homme de confiance du président de l’assemblée nationale. Vieux Gaye Cp.Gorgol Cridem

Kiffa: Une dame retrouvée morte avec ses deux progénitures

Une dame avec ses deux enfants ont été retrouvés morts ce mardi dans un puits situant au quartier Kelba dans la ville de Kiffa (capitale de l'Assaba), a rapporté le correspondant de Alakhbar à Kiffa. La femme, aliénée de son cas ,selon des sources médicales, aurait emmené son fils et sa fille dont l'âge est respectivement de 2 ans, 4 ans et disparût. Elle sera découverte plus tard morts dans un puits. A cet effet, une enquête a été ouverte pour élucider la situation. La ville de Kiffa, vit par ailleurs, depuis plusieurs mois une situation d'insécurité. Plusieurs cas d'assassinat, de vol, d'agression y ont été enregistrés, suscitant ainsi l'appréhension des habitants de la ville. Alakhbar

Mauritanie : Les jeunes de Bassiknou demandent une meilleure action pour le développement de la ville

Un groupe de jeunes ressortissants de la ville de Bassiknou, localité de l’est de la Mauritanie, ont organisé un meeting au cours duquel ils ont soulevé ce qu’ils qualifient de « marginalisation » de leur moughataa avec ce que cela laisse entendre comme manque de services de base, appelant « à plus d’action pour servir le développement de la ville ». Ces jeunes regroupés au sein d’une initiative dénommé « Bassiknou d’abord », ont souligné la nécessité de désenclaver la ville, d’améliorer les services de santé et d’éducation ainsi que de « donner la priorité de l’emploi dans les organisations humanitaires travaillant dans la moughataa aux ressortissants de la ville ». www.cridem.org Source : Sahara Medias (Mauritanie)

Boghé : fin à Houdallaye de la 4 éme édition des Journées culturelles et sportives

Ces journées culturelles et sportives ont eu lieu à Houdallaye à la place publique du village, le 30 au 31 aout 2012, en présence des invités des villages environnants, des chefs coutumiers, religieux, des ongs : Intersos et AMDH et d’autres délégations venues de Nouakchott : Mr Mamoudou Alassane Sow (représentant des cadres) et Mr Diallo Hamath Demba Korka (un ressortissants du département). La journée du 30 aout, de neuf heures à midi, toute la population s’est donnée rendez-vous à la mosquée et à l’école de Houdallaye pour l’assainissement et le reboisement en collaboration avec la mairie de Boghé. L’ouverture officielle des manifestations de ces journées culturelles et sportives a eu lieu à quinze heures par la lecture du coran (Mamadou Idy Diallo) ensuite l’hymne nationale chantée par des élèves filles et garçons de Houdallaye. Le chef de village Mr Ba Harouna Saidou a pris la parole souhaitant la bienvenue aux nombreuses personnes venues pour la circonstance et louant les qualités positives de cette jeunesse et en fin priant pour la paix et solidarité dans ce monde. Lui, succédant le porte parole de la délégation des cadres venants de Nouakchott : Mr Ba Abdoulaye Aliou a salué les initiatives de ces jeunes et préféré que cela soit annuel et invitant les autres villages de suivre le même exemple. Quant à Diallo Hamath Demba Korka dans son intervention, il a mis l’accent sur le rôle que les jeunes doivent jouer pour le développement de leur localité. Le président de l’association Mr Abou Harouna Ba et Houleye Alpha Ba présidente de la coopérative Féminine de Houdallaye ont à tour de rôle tous mis l’accent sur l’éducation, remerciant à tous ceux qui ont de prés ou de loin participé pour la réussite de ces événements grandioses. Un défilé traditionnel qui a fait ressortir toutes les facettes de la culture Peulh et tous les matériels typiquement africains qu’accompagnent l’individu dans sa tâche. La troupe théâtrale de Houdallaye et les deux groupes de Rapp (Yakaare Nguenndi et Dimo Faabo lenol), l’association nommée « Sifa hanki pinal hannde » et Diddal Jalaal ont tenu en haleine les deux soirées le publique venu nombreux. Un match amical entre FC AJDH de Houdallaye et ASC Dar Salam a vu la victoire de FC AJDH de Houdallaye deux buts à un. Rappelons que les jeunes de Houdallaye avaient souhaité que le directeur de L’ANAIR soit le parrain de ces journées culturelles et sportives mais selon Mr Abdoulaye Amadou Ba chargé de communication de l’association : « à la dernière seconde ce dernier leur à signifier qu’il n’est pas disponible à soutenir ni dépêcher quelqu’un pour le représenter ni d’autres moyens financiers ». Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP Le Véridique Au Brakna. Cridem

lundi 3 septembre 2012

Nouadhibou : Des citoyens se plaignent des interpellations arbitraires.

Dans un contact avec l’ANI, des habitants de Nouadhibou ont affirmé avoir été victimes d’interpellation « arbitraires « de la part des éléments du commissariat centrale de police de la capitale économique. Selon leurs témoignages, il était aux environ de 00 Heure, durant le weekend dernier, quand les deux hommes, qui sortaient d’un restaurant chinois, furent suivis par un inconnu lequel ne tardera pas à leur dire « avez-vous bien mangé »? Ils furent étonnés tout en se regardant mutuellement, chacun voulant comprendre s’il s’agit d’une connaissance. Ce n’était pas le cas. L’un d’eux lui répondit qu’il n’a pas « à leur poser une question pareille et qu’il n’a qu’à continuer son chemin ». C’est alors qu’il leur répondit en les menaçant d’arrestation. Quelques secondes plus tard, arriva à leur hauteur une voiture de la police roulant à vive allure, avant de s’immobiliser après une cascade ayant soulevé un nuage de poussière « aveuglant ». Sans aucune autre forme de procès, ils furent immédiatement conduits, à bord du pick up en direction du commissariat centrale de Nouadhibou. Surplace, ils ont été également menacés d’ « emprisonnement » avant d’être placé dans un lieu exigu, « en attendant l’arrivée de l’officier ». Ce dernier ne sera pas là, malgré les coups de fils « simulés » par les policiers. Ces dernières ne tardèrent pas d’avouer que leur camarade n’était pas « dans son assiette », avant de relâcher les deux infortunés, dont un souffrait de gastrite. Cela, disent-t-il, se passe au vu et au su de tout le monde comme si « une telle atteinte à la liberté des citoyens ne constituent une violation de la loi ». Il est temps que chacun sache que la liberté des personnes, garantie par la constitution, est sacrée. www.cridem.org Source : ANI (Mauritanie)

Deux hommes armés volent trois millions de l’agence laitière Jouheina.

L’agence Jouheina de vente des produits laitiers a fait l’objet dimanche dernier d’une tentative de cambriolage effectuée par deux hommes armés dont l’un avait brandi une arme sur le comptable de cette représentation, confisquant de la caisse trois millions d’Um dont deux venaient juste d’être versés par un client pour une commande. L’un des agresseurs avait emporté la somme et s’en est allé sur le champ alors que l’autre, tournant le dos pour rejoindre son ami, a reçu un violent coup de l’un des gardiens qui le déséquilibra et fera tomber de ses mains l’arme, permettant ainsi sa maitrise immédiate par les autres sentinelles qui se sont précipités sur lui. Appelée, la police arriva sur les lieux, identifia le voleur qu’elle conduisit par la suite au commissariat. Selon des sources sécuritaires, le cambrioleur a reconnu qu’un collègue répondant au nom de Ely Cheikh, identifié également par les flics, avait fui avec l’argent. Il fait actuellement l’objet d’intenses recherches Résumé et traduction par MOML pour Cridem

Lancement du festival culturel de Ain Farba, dans un environnement de charme naturel

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La ville de Ain Farba dans le Hodh Echarghi , s’est transformée en grand centre de migration vers l’Est de la Mauritanie , après que l’hivernage y a déroulé son tapis vert de pâturages panoramiques. Dans cette atmosphère, s’est ouverte la nuit dernière, la deuxième édition du festival de Ain Farba pour la Culture et les Arts, organisé par l’institution EDDIWANE, en présence d’un large public de personnes de cette ville antique, et de nombreux invités qui ont afflué de l’intérieur et de l’extérieur Mauritanie. Le festival a débuté avec des versets du Coran, puis se sont succèdés sur le podium : - Le maire de la ville, qui a souligné l’importance de l’événement et de son rôle dans la promotion et émancipation des population de Ain Farba , - Le directeur du festival, Ibrahim Ould Cheikh Ahmed , qui a remercié tous les invités au festival et surtout ceux de la République du Mali sœur , les au torités administratives , les élus , les troupes artistiques et les personnalités culturelles, soulignant que le festival de Ain Farba a été en mesure d’atteindre plus de succès grâce a l’appréciation particulière que fait le Président Mohamed Ould Abdel Aziz de la culture et les arts , leur rôle dans le désenclavement des diverses régions du pays, et leur participation active dans le développement en général. Cela se manifeste -, explique le directeur du festival, par l’intérêt qu’accorde le gouvernement du Premier Ministre, Dr Moulay Ould Mohamed Laghdaf, en plaçant le festival de Ain Farba sous les auspices du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des sports et par la présences des autorités publiques a cet événement important. L’ouverture du festival de Ain Farba a été annoncée par le Secrétaire Général du Ministère de la Culture, Dr Khalil Ould Mahdi Ould Jid, au nom de Mme Cissé Mint Cheikh Ould Boyda , par un discours expressif dans lequel il a place cet important événement dans son contexte général et dont l’objectif est de valoriser le patrimoine culturel national, et sa vraie capacité à sauvegarder l’originalité et l’identité culturelle du pays, en insistant sur l’attention de l’État dans ce genre d’initiatives positives pour les populations. Dr Khalil Ould Jid a dit que le pari du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz sur le développement culturel a fait que le ministère de la Culture accompagne ce festival de près, pour montrer l’importance de cette ville dans la mémoire Mauritanienne entre hier et aujourd’hui. L’hymne du festival chante par l’artiste Ely Salem Ould Eleya La symphonie du festival de Ain Farba pour la culture et les arts a commencé par le jeune artiste Ely Salem Ould Eleya , qui a dirigé avec brio et efficacité l’ hymne du festival, où il a été un des premiers artistes sur le podium, entrainant le public avec sa voix mélodieuse et l’enthousiasme qu’on lui connaît dans le monde de l’art et la musique. Les paroles de l’hymne du festival culturel evoquaient la place culturelle et touristique de Ain Farba et son rôle dans l’histoire de la résistance et de l’unité nationale UN programme culturel charge de conférences et expositions du patrimoine Les activités du festival de Ain Farba commencent ce dimanche par une conférence présentée par le Dr Soufi Ould Chaibani un des cadres de la ville, mettant en lumière les différents aspects du développement , culturels et historiques relatifs à l’ancienne et récente Ain Farba. Le reste des conférences et des séminaires aura lieu à partir de six heures du soir tous les jours En plus de ce programme intellectuel et scientifique, continue sous des tentes l’exposition des produits d’artisanat , arts manuels locaux, et les créations des coopératives féminines de Ain Farba que visitera le commissaire en charge de la lutte contre la pauvreté, l’insertion et les droits de l’homme, Mohamed Abdallahi Ould Khattry - Équitation et parades de chevaux Une des caractéristiques du grand événement de Ain Farba est la course de chevaux qui commence le lundi soir avec la participation d’un grand nombre des chevaliers qui équipent leurs chevaux de parures traditionnelles et qui font la course contre le vent en brandissant leurs fusils authentiques dans l’atmosphère de carnaval sous les you you ,enthousiasme et joie des gens. La présence d’invités distincts au festival Le site du festival présente la forme d’un panneau touristique unique entre les dunes d’or , les paysages verdoyants et les maisons hospitalières de Ain Farba , où les séries de tentes allouées proposent diverses œuvres populaire, styles du patrimoine et des produits locaux, tandis que l’espace entre les tentes a ete couvert la première nuit de la fête par les habitants de toute la ville de toutes les classes et tous les âges, dirigés par les notables et autorités départementales et régionales, sur lesquels on peut lire dans leurs yeux ,l’importance de cet événement et leur attachement à l’extrême a sa reussite Parmi les personnalités les plus en vue , l’ancien ministre Khatar Ould Cheikh Ahmed, dont le père Cheikh Ahmed a fondé Ain Farba avant l’indépendance y a plante des palmiers et en a fait une ville bien vivante a telle enseigne que le défunt président Moktar Ould Daddah y a tenu la première réunion du Conseil des ministres de la Mauritanie en 1967. Une perle dans l’est du pays, en dépit de son éloignement de la capitale, sur une distance de 800 km Entre autres nombreuses personnalités culturelles qui ont assisté à la cérémonie d’ouverture du festival, l’ancien ministre Sidi Ould khlifa, et SE M. Abubakar Ould Ahmed Président du Prix de la Fondation Chinguetti, Le professeur Hassan Ould Mohamed Abdallahi Ould Hassan expert international en patrimoine, et M. Moulay Ely Ould Daff ,le senateur de Mederdra Mohamed Salem Ould Mohamed Sidiya,le senateur de Nouadhibou Mohamed Ould Abebou,le senateur de Zouerate Mohamed Ould Avelouatt ,le senateur d’Atar Mukhtar Ould Zoughman et un certain nombre d’hommes d’affaires et autres personnalités Les poètes et les artistes du festival le premier soir du festival a ete marque par des lectures de la belle poésie dont le point culminant était atteint avec les brillants poètes cheikh SEC et Mahfouz Ould Abbou. Par la suite la troupe Tarti Touareg du Mali a enflammé la foule par des danses et chants tres rythmes. Puis c’est au tour de l’ artiste Cendrillon qui n ;est autre que Mona fiMint Dendenni et sa troupe qui ont présenté plusieurs chansons entre l’ancien et le nouveau, qui ont impressionné le public . la fête nocturne de Ain Farba a continue avec d’autres troupes et musiciens de la la République du Mali invités d’honneur du festival cette année. Le premier soir du festival a atteint le sommet de l’enthousiasme avec les louanges du prophète où les artistes dirigés par Seyid Ould Bedden et Jemal Ould Beilil surnommé Anquintan ont entraine le publics dans les espaces spirituels et religieux au rythme de la musique merveilleuse à couper le souffle . Seyidna Ould El Alem Maestro du festival Compositeur artiste connu Seyidna Ould alem était présent au festival de Ain farba avec grande distinction . Il coordonne toutes les participations techniques et a joue avec succès et brio le rôle du grand maestro du festival . La troupe d’Ehel Nana au festival Dans sa première participation dans la 2eme édition du festival, la troupe d’Ehel Nana se produira le jeudi soir, et ne manquera pas d’apporter des surprises au public de Ain Farba selon une source recueillie par « Emjad » . cette troupe compte parmi ses membres Mouftah Ould Nanna, Tahra et Hourou Emnat Nanna . Le directeur du festival se transforme en directeur du protocole . Bon nombre d’observateurs ont remarque que le directeur du festival de Ain farba ,Ibrahim Ould Cheikh Ahmed s’enquiert de tous les petits et grands détails de la fête, surtout au moment de l’ouverture, en dépit de l’existence de nombreux comités d’organisation. Il règle tous les problèmes avec précision, plaçant le festival dans une atmosphère de joie et d’hospitalité Le Festival de la mélodie de la pluie Bien que la pluie soit une miséricorde que tout un chacun souhaite voir tomber, le directeur du festival Ibrahim Ould Cheikh Ahmed a montré des signes d’anxiété, craignant de voir les averses gâcher la fête. Mais le plus étrange c’est que la pluie n’est tombée que dans le milieu de la nuit après que les festivités de la cérémonie d’ouverture se soient achevées. Elle a arrose Ain Farba jusqu’au matin de la deuxième journée, ce qui augmente la beauté et la splendeur de cette ville charmante de l’Est mauritanien, Souce : SidiOuld Emjad

L’Hivernage : De l’eau, de la verdure…

De la verdure à perte de vue, des mares et des ruisseaux.... L’intérieur de la Mauritanie respire de nouveau et accueille tous les jours, bêtes et éleveurs. Loin de la forte canicule de Nouakchott, les vacanciers sont aussi de la fête. Ils sont venus partager avec leurs parents, les joies d’une nouvelle saison des pluies radieuse. La saison des pluies s’est installée dans toutes les zones de production du pays. Après une année de détresse et de désolation, la zone agropastorale renaît. L’hivernage s’est installé avec de fortes pluies isolées qui ont occasionné des inondations à Magta Lahjar, Sangrava, Choggar. Kamour…Les scènes de désolation et de décor hideux ont laissé place au soulagement. La zone agropastorale est redevenue une destination privilégiée pour les vacanciers. D’Aleg à kiffa, les campings se multiplient et grossissent tous les jours des villages revanchards qui ont éperdument souffert du déficit pluviométrique de 2011. La ville de Nouakchott a du mal à retenir ses populations. Conséquences de cette migration estivale, Nouakchott, la capitale se vide de ses occupants. Leur soif de liberté et de grandes espaces entrainent tous les jours, des accidents mortels sur la route de l’espoir. En témoigne, ce carambolage qui a eu lieu le lundi 27 aout, à 06h 30 mn à l’entrée de Ouad Naga entre une Hilux et une Mercedes 190. Un accident meurtrier qui s’est soldé par un mort et 4 blessés. « Les conditions pastorales et d’exploitation agricoles sont déjà bonnes » Vides et abandonnées, il ya quelques jours, l’espoir est revenu dans les zones agricoles de Kiffa après une année sabbatique, causée par un déficit pluviométrique qui avait ravagé le cheptel local et appauvri les populations. Fuyant la mort, les cheptels ayant transhumé vers le Mali ont commencé à paitre de nouveaux dans les grandes surfaces luxuriantes. Le soir, les animaux viennent s’abreuver dans les nombreux cours d’eau où les enfants apprennent à nager. L’eau est abondante et la végétation dense, malgré le déficit de pâturages noté dans certaines zones de cultures pluviales, par le rapport de FEWS NET-USAID, paru en aout 2012. « Ce n’est que dans le centre de la zone qui jouxte les parties de la zone de cultures pluviales (moughataa de Kankossa et de Kiffa) où les conditions pastorales et d’exploitation agricoles sont déjà bonnes et que les apports de l’assistance, du travail agricole et l’accès au lait ont conduit, chez les agropasteurs à dominante agricole, à situation d’insécurité alimentaire minime (Niveau 1 IPC.2) inhabituelle pour la saison, dans toute la zone même en année normale. ». A Magta Lahjar, Sangrava, Choggar, l’espoir est aussi revenu. Les grandes surfaces agraires ont été inondées par les fortes pluies « Si leurs niveaux actuels de remplissage est maintenu, jusqu’en octobre (période de leur mise en exploitation), on peut arriver à de superficies exploitées supérieures ou au moins égales à celles d’une année moyenne et les 100 MT de semences destinées à cette typologie (soit 42 pour cent des besoins en semences d’une année normale) seront insuffisants pour ensemencer les superficies exploitables cette année. « note le rapport de FEWS NET-USAID. Une opportunité pour le gouvernement mauritanien qui vise selon l’Ong FEWS NET, « l’exploitation de 292 000 Ha (dont 35 000 ha en riz irrigué) et espère arriver à une production céréalière brute de 265 000 MT (135 000 MT en riz et 130 000M T en céréales traditionnelles). » Selon le rapport, l’exécution des programmes d’assistance et la reprise des activités agricoles ont contribué à la réduction des niveaux de l’insécurité alimentaire dans les zones agricoles. « Néanmoins, note le rapport, la hausse du prix des animaux en juillet 81.5 % à Magta Lahjar) va se consolider dans toutes les zones, entre aout et novembre en raison de la forte demande des fêtes religieuse, et l’amélioration de l’embonpoint des animaux avec les conditions pastorales plus favorables. Dialtabéwww.cridem.org Source : Le Quotidien de Nouakchott | Edu

dimanche 2 septembre 2012

Akjoujt : Hausse subite du prix du gaz butane

Selon le correspondant de l’ANI à Akjoujt, les habitants de la capitale de l’Inchiri ont été surpris, dimanche, par une hausse subite du prix du gaz butane portant la bonbonne de 12 kg à 3000 ouguiyas. Il s’agit de la deuxième hausse du prix du gaz enregistrée cette année. Au terme de cette augmentation, la bonbonne de gaz de 12 kg coute 3000 ouguiyas au lieu de 2700, celle de 6 kg 1500 au lieu de 1300 et celle de 3 kg à 800 au lieu de 700 ouguiyas. ANI

Kiffa: Une voiture percute à mort une personne

Un jeune homme qui était au voulant d'une voiture de type Avensis a fauché ce dimanche matin un sexagénaire répondant au nom Yahya Ould Ahmed Ould Outhmane, lequel a succombé aussitôt, a rapporté le correspondant de Alakhbar. Des témoins oculaires ont affirmé que le chauffeur qui conduisait à vive allure a involontairement percuté à mort l'homme. Le conducteur a été mis en garde à vue au commissariat de la ville. ALAKHBAR

Conflits politiques en Inchiri : L’UPR soutiendra-t-il ses élus aux dépens de sa base populaire ?

Le retrait précipité du sénateur d’Akjoujt Cheikh Ould Sidiya d’une activité politique organisée par la fédération de l’UPR dans la capitale de l’Inchiri et supervisée par une délégation du parti Etat présidée par son secrétaire général le ministre Oumar Ould Mattalla ainsi que mobilisant des milliers de soutiens du président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz, continue de susciter une grande polémique, surtout pour ses aspects inadmissibles pour l’UPR lequel ne peut s’empêcher de prendre des mesures punitives contre ce type de comportement déplacé et indiscipliné, pour éviter qu’il ne devienne une tradition répandue au sein de cette formation . Le plus grave aujourd’hui c’est que les conflits entre les pôles politiques de l’Inchiri ont pris brusquement une tournure alarmiste, se muant en rivalités entre les élus et le fédéral de la wilaya, lequel jouit du soutien de la base populaire de l’UPR dans cette wilaya. Autant se demander quelle position prendra la direction de l’UPR face à cette question cruciale qui est devenue le sujet de l’heure de tous les habitants de la wilaya, et si le parti Etat soutiendra ses élus aux dépens de sa base populaire ? www.cridem.org Source : Le Véridique (Mauritanie)

samedi 1 septembre 2012

Des villages de l’arrondissement Tékane haussent le ton

A l’origine de leur mécontentement, l’aménagement d’un périmètre agricole concédé par l’Etat Mauritanien à des hommes d’affaires quataris. Une piste traversait cette terre agricole dont les clauses exactes sont méconnues. Mais, depuis la concession de ces terres agricoles, elle a été fermée. Résulat, les populations des villages de Nianga Mboul, Mbarwadji, Gawdal, Gander, Lemhariya, Awleigue, Madina Ndiaye, Sana, Yawlane, Machra Sayah et Falacone sont coupées du reste du pays. A maintes reprises, les responsables de ces villages ont en vain adressé des correspondances au maire de Tékane, au préfet de R’Kiz ainsi qu’au gouverneur de la région de Trarza. En cette période d’été, "on ne peut pas accéder à la route qui relie Rosso à Boghé", a indiqué Souleymane Niang, un habitant de Nianga Mboul. "Une nouvelle piste a été dégagée mais elle est difficilement praticable. Elle se trouve en zone inondable" a expliqué cet habitant. Les populations de ces villages, qui ont assez d’être enclavés et de se déplacer difficilement, ont averti ce samedi de rouvrir l’ancienne piste pour pouvoir accéder commodément à la route reliant Rosso à Boghé. Babacar Baye Ndiaye

La ville de Boghé disposée à accueillir le 8e Festival des Blues du fleuve

Dans le cadre des préparatifs de la 8e édition du Festival « les Blues du fleuve », une mission de « Dande legnol » conduite par M. Oumar Wade et comprenant MM. Birom Diop et Hamédine Mbodj a effectué jeudi une visite de prise de contact avec les autorités administratives et les acteurs locaux de la culture. Les émissaires de Baba Maal ont d’abord tenu une séance de travail avec le maire de la commune, M. Bâ Adama pour définir ensemble un canevas commun destiné à assurer une réussite de l’évènement. Dans une lettre datée du 2 mai dernier adressée au maire de Boghé, le lead vocal de l’orchestre « Dande legnol » avait émis le souhait de voir la ville de Boghé co-abriter avec Demette la 8e édition des blues du fleuve, les 7, 8 et 9 décembre prochain appréciant « le rôle et la place de choix qu’occupe cette ville dans le raffermissement des liens entre les populations riveraines du Sénégal ». L’équipe technique de « Dande legnol » a indiqué que l’objectif est de mettre en valeur le folklore local, promouvoir les artistes du terroir et l’artisanat local, et faire un plaidoyer pour les préoccupations de l’heure (protection de l’environnement, éducation, santé etc.). Elle a proposé la mise en place de commissions conjointes (organisation, hébergement, mobilisation etc.) qui seront pilotées par la partie mauritanienne, hôte de la rencontre. Elle s’est engagée pour sa part à s’occuper des questions logistiques (podium, sonorisation, lumières, chaises) qui ne pourraient pas être supportées par les hôtes. En réponse, le maire, son adjoint et son secrétaire général ont exprimé leur satisfaction pour le choix de leur ville et se sont engagés à ne ménager aucun effort pour assurer à cet évènement culturel et artistique un succès éclatant. Ils comptent s’appuyer sur le dynamisme associatif et la capacité de mobilisation dont dispose cette commune qui regroupe 56 villages. A la suite de cette réunion, le maire et ses hôtes ont été reçus par le Hakem adjoint de la mouqata’a, M. Sidi Mohamed O. Sellahi avant d’effectuer une visite de terrain qui les conduit à la Maison des associations, au débarcadère du fleuve et au lycée. Dia Abdoulaye Cridem

Il pleut en Adrar!

Photo 291Depuis l’aube de ce samedi 1er septembre 2012. des pluies s’abattent sur toutes les localités de l’Adrar. Vers 9 heures , les relevés pluviométriques indiquent 35 mm a Ouadane ; 16 mm a Chinguetty avec passage d’eau dans la Batha ; 8 mm a Atar avec écoulement torrentiel des Batha Oum Lemhar et Tawaz ; 24 mm au niveau de Rass Taref (gendarmerie Terjit) ; et 22 mm a Maaden El Aervane. Les nuages continuent d’assombrir le ciel ; Des éclairs et tonnerres s’entendent et se voient tout autour d’Atar pendant que la ville elle-même se fait arroser de fines gouttelettes ( genre EREDANA ). On apprend par ailleurs que le Oued Seguelil draine en ce moment des quantités considérables qui menacent le barrage de Ain Ehel Taya et qui se dirigent vers Yaghref plus connu sous le nom de Grenier de l’Adrar. A suivre … Ely Salem Khayar

vendredi 31 août 2012

La Mauritanie déjoue une transaction commerciale impliquant des armements.La Mauritanie déjoue une transaction commerciale impliquant des armements.

image manquante Lors d'une récente opération sécuritaire, les gendarmes mauritaniens ont asséché une potentielle source de revenus pour les terroristes. Les unités mauritaniennes de la gendarmerie de Bassiknou ont déjoué un accord portant sur des armes et impliquant le groupe touareg islamiste Ansar al-Din. Le groupe radical, qui contrôle actuellement la ville malienne de Tombouctou, programmait de finaliser les termes d'un accord passé avec un homme d'affaires mauritanien, transaction qui aurait généré des revenus pour financer ses activités terroristes. Les patrouilles de l'armée mauritanienne, stationnées le long de la frontière commune, à proximité de Fassala, ont lancé cette opération le 24 août, a rapporté mauripress.info . Les forces de sécurité avaient obtenu des renseignements concernant la transaction en cours entre Ansar al-Din et un négociant mauritanien auprès d'un agent double, Meida, opérant pour le compte de l'armée mauritanienne et d'Al Qaida, explique à Magharebia Heina Ould Zemzam, un commerçant local. "L'agent double qui a révélé cette tractation avait été précédemment incarcéré pendant deux mois dans des prisons mauritaniennes pour collaboration avec Al Qaida", a-t-il indiqué. "Concernant les deux parties en lice dans la transaction, il s'agissait d'un membre d'Ansar al-Din, Houseinou, qui planifiait de vendre ses équipements lourds qui avaient été saisis par ce groupe dans le village malien de Niafounké, et d'un négociant en commerce travaillant pour un homme d'affaires mauritanien de Nouakchott." Les deux hommes se trouvent actuellement détenus à Bassiknou dans l'attente de leur transfert à Nouakchott, a dit Ould Zemzam. De plus, les gendarmes mauritaniens ont arrêté, le 23 août, des salafistes présumés en provenance du Mali, à leur arrivée à un barrage routier situé dans la province d'Assaba. Selon le quotidien mauritanien Essevir, une source proche des services de sécurité aurait déclaré que "trois salafistes ont séparément traversé la frontière en utilisant un passage situé à proximité de Bassiknou, et se sont retrouvés plus tard dans la ville de Laayoune, la capitale de la province de l'Hodh El Gharbi, dans le sud-est de la Mauritanie". Ces hommes se trouvaient placés sous la surveillance des services de renseignements militaires mauritaniens lorsqu'ils sont montés à bord du véhicule dans lequel ils ont été appréhendés, selon la même source. "De telles affaires se répètent fréquemment ces jours-ci en raison de la pression majeure mise sur la frontière entre la Mauritanie et le Mali, qui est longue de plus de 2 000 kilomètres", souligne l'analyste Ibrahim Moustapha. "Cette longue frontière n'avait jamais été étroitement surveillée, car ce contrôle était virtuellement difficile à assurer en raison de la complexité des relations entre les populations des zones frontalières, que ce soit en Mauritanie et au Mali, comme les échanges commerciaux dictés par les relations de voisinage et les besoins mutuels", ajoute-t-il. "De plus, les similarités ethniques et culturelles entre les habitants de ces zones rend difficile l'identification des personnes impliquées". Pour sa part, Abdallah Ould Mohamedu, dignitaire de la région orientale, dit à Magharebia que "la sécurité intensive et la présence militaires des unités de l'armée mauritanienne sont actuellement très visibles dans les zones frontalières qui sont communément utilisées pour les passages d'un pays à l'autre, en particulier dans le périmètre situé entre Fassala, en Mauritanie, et Leyra, au Mali, et ce pour mettre un terme à des affaires similaires". "Le fait que les citoyens moyens aient serré la vis sur les groupes armés et leurs agents a considérablement réduit les infiltrations", ajoute-t-il. "Mais le besoin financier pressant d'Ansar al-Din et son incapacité à répondre aux besoins des populations ont eu pour conséquence que le groupe est prêt à se saisir de tous les moyens possibles pour générer de l'argent. Ce qui explique son désir de vendre les biens saisis, de gros camions, des pelleteuses et des équipements". Ould Mohamedu ajoute que ces matériels étaient utilisés par l'état malien dans un projet de développement, appelé le Programme Spécial pour la Paix, la Sécurité et le Développement dans le nord du Mali (PSPSDN). Source : Magharebia

Le mouvement des jeunes du 25 février manifeste à Akjoujt pour revendiquer le Rahil du président

Le mouvement des jeunes du 25 février aurait décidé de manifester aujourd’hui vendredi dans la citée minière d’Akjoujt pour exiger le départ du pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz, en concomitance de la tenue d’un meeting politique organisé par l’initiative des cadres et des notables de l’Inchiri en début de cet après-midi. Selon des sources, les jeunes du 25 février pourraient coordonner avec la coordination des jeunes de la COD « Mich All » pour mobiliser des centaines de jeunes de la wilaya de l’Inchiri, dans le but de troubler le rassemblement organisé par la dite initiative des cadres et des notables en soutien du président ould Abdel Aziz. Autant s’interroger si les jeunes de l’opposition réussiront au bercail de Ould Abdel Aziz le défi que la COD a échoué à relever dans la capitale Nouakchott ? www.cridem.org Source : Le Véridique (Mauritanie

Brakna: 15 détenus et des blessés suite à un litige foncier

Plus de 15 personnes, dont des femmes, ont été arrêtées juedi et vendredi alors que d'autres ont été blessées à Aleg (Sud de la Mauritanie) suite à un litige foncier qui opposent deux familles dans la ville, a fait savoir une source sécuritaire. La dispute s'est éclatée jeudi soir lorsque les deux parties en sont arrivées aux mains. La police est intervenue pour arrêter les assaillants. Les blessés, dont un qui a été acheminé en urgence à Nouakchott, sont, par contre, tombés dans les rangs des assaillis, a précisé la source. Une accalmie règne dans la zone du litige, l'ensemble des éléments qui ont attisé la situation étant en détention préventive, a par ailleurs indiqué la source. Ce type des litiges, rappelle-t-on, est chronique dans cette ville à cause de l'incapacité, affichée par l'Administration et la Justice, à trouver des solutions durables pour les problèmes fonciers. ALAKHBAR

Route Atar/Tidjikja : Declaration N°1 des travailleurs d’Aoujeft

Nous, travailleurs du Syndicat de l’ Union des travailleurs de Mauritanie (UTM), section de la Moughataa d’Aoujeft, portons a la connaissance des autorités, administratives, opinion publique et société civile, l’injustice que nous fait subir la direction de la société RESKOM, a travers son directeur général Monsieur Mohamed Levdal Ould Abdel Wedoud. Ces injustices qui sont en contradiction avec toutes les lois de l’organisation du travail et contraires aux principes élémentaires des droits de l’homme se résument en ceci : 1 - Transport de travailleurs dans les bennes de camions destines au transport de remblais et pierres , sur de longues distances cahoteuses et dangereuses et ce sur la base d’ un permis d’assurance signe avec la société AlWafa appartenant a Feil Ould Lahah connu pour le dédain et le mépris des êtres humains. 2 – la violation de tous les accords qui ont été signés avec le syndicat et les autorités administratives de la Moughataa tels que : habillement, chaussures, casques, lunettes de protection en plus des risques qu’encourent les travailleurs loges dans des semi-logements construits d’étain et situé sur le dessus du Mont (Antorvin). - Attirons l’attention de l’opinion publique que cette société a licencie d’une manière arbitraire 38 travailleurs pour avoir refusé de se laisser transporter de façon inhumaine dans ces camions bennes. Ce qui s’est répercuté négativement sur leurs familles et enfants . Certains d’entre ces travailleurs licencies ont contracte des maladies et étourdissements a cause des conditions de ce transport. La section de l’UTM est entrain d’ester en justice, pour la circonstance, Mohamed Lavadal Ould AbdelWedoud propriétaire de la dite société. Les populations de la Moughataa d’Aoujeft qui fondaient beaucoup d’espoir sur le projet de réalisation de la route Atar – Tijikja contiennent mal leur déception en raison des agissements de certains mercenaires auxquels la société mère , CDEE a confie certaines prestations de services et qui sont devenus une pierre d’achoppement dans la voie du développement de la Moughataa en privant ses habitants des services directs qu’offre CDEE. Mais le pire est que certains villages sur les abords de la route en cours de réalisation, tel que Souygyet Moustapha Ould Lebchir,ne bénéficient d’aucun service jusqu’à ce que l’eau est amenée par citernes depuis Ain Ehel Taya. Par ailleurs 50 sanctuaires de tertres funéraires antiques, ont ete rases par les engins constituant une infraction morale et un empiètement sur la dignité des familles et parents des défunts ; Les récoltes des cultures vivrières et des palmiers dattiers ont été gravement réduites car contaminees par les poussières émises par les différents chantiers. Ajoutez à cela les infractions aux articles 1-2-3-4-5 du code de l’environnement, l’article 2 – de la loi sur l’ immobilier et de l’article 12 de la même loi ainsi que la décision de 1983, qui garantit le respect des citoyens et leurs biens. Le secrétaire général de la section UTM d’Aoujeft Abdellahi Ould Lebchir Source : Adrar-Info (Mauritanie

Akjoujt: Adhésion à l’UFP d’anciens militants de l’APP

Selon le correspondant de l’ANI à Akjoujt, l’Union des forces du progrès (UFP) a organisé un meeting, hier à Akjoujt, au cours duquel un groupe d’anciens militants de l’Alliance populaire progressiste(APP) ont déclaré leur adhésion à ce parti. Selon le porte-parole de ce groupe Mohamed Ould Sbai, l’APP ne répond plus aux aspirations des militants qui ont décidé de rejoindre les rangs de l’UFP. Les responsables locaux de l’UFP se sont réjouis d’accueillir ces nouveaux militants au sein de leur parti. Ils ont également souligné que l’UFP dispose aujourd’hui, à Akjoujt, d’une force électorale non négligeable. ANI