dimanche 2 septembre 2012
Akjoujt : Hausse subite du prix du gaz butane
Selon le correspondant de l’ANI à Akjoujt, les habitants de la capitale de l’Inchiri ont été surpris, dimanche, par une hausse subite du prix du gaz butane portant la bonbonne de 12 kg à 3000 ouguiyas.
Il s’agit de la deuxième hausse du prix du gaz enregistrée cette année.
Au terme de cette augmentation, la bonbonne de gaz de 12 kg coute 3000 ouguiyas au lieu de 2700, celle de 6 kg 1500 au lieu de 1300 et celle de 3 kg à 800 au lieu de 700 ouguiyas.
ANI
Kiffa: Une voiture percute à mort une personne
Un jeune homme qui était au voulant d'une voiture de type Avensis a fauché ce dimanche matin un sexagénaire répondant au nom Yahya Ould Ahmed Ould Outhmane, lequel a succombé aussitôt, a rapporté le correspondant de Alakhbar.
Des témoins oculaires ont affirmé que le chauffeur qui conduisait à vive allure a involontairement percuté à mort l'homme. Le conducteur a été mis en garde à vue au commissariat de la ville.
ALAKHBAR
Conflits politiques en Inchiri : L’UPR soutiendra-t-il ses élus aux dépens de sa base populaire ?
Le retrait précipité du sénateur d’Akjoujt Cheikh Ould Sidiya d’une activité politique organisée par la fédération de l’UPR dans la capitale de l’Inchiri et supervisée par une délégation du parti Etat présidée par son secrétaire général le ministre Oumar Ould Mattalla ainsi que mobilisant des milliers de soutiens du président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz, continue de susciter une grande polémique, surtout pour ses aspects inadmissibles pour l’UPR lequel ne peut s’empêcher de prendre des mesures punitives contre ce type de comportement déplacé et indiscipliné, pour éviter qu’il ne devienne une tradition répandue au sein de cette formation .
Le plus grave aujourd’hui c’est que les conflits entre les pôles politiques de l’Inchiri ont pris brusquement une tournure alarmiste, se muant en rivalités entre les élus et le fédéral de la wilaya, lequel jouit du soutien de la base populaire de l’UPR dans cette wilaya.
Autant se demander quelle position prendra la direction de l’UPR face à cette question cruciale qui est devenue le sujet de l’heure de tous les habitants de la wilaya, et si le parti Etat soutiendra ses élus aux dépens de sa base populaire ?
www.cridem.org
Source :
Le Véridique (Mauritanie)
samedi 1 septembre 2012
Des villages de l’arrondissement Tékane haussent le ton
A l’origine de leur mécontentement, l’aménagement d’un périmètre agricole concédé par l’Etat Mauritanien à des hommes d’affaires quataris. Une piste traversait cette terre agricole dont les clauses exactes sont méconnues. Mais, depuis la concession de ces terres agricoles, elle a été fermée.
Résulat, les populations des villages de Nianga Mboul, Mbarwadji, Gawdal, Gander, Lemhariya, Awleigue, Madina Ndiaye, Sana, Yawlane, Machra Sayah et Falacone sont coupées du reste du pays.
A maintes reprises, les responsables de ces villages ont en vain adressé des correspondances au maire de Tékane, au préfet de R’Kiz ainsi qu’au gouverneur de la région de Trarza. En cette période d’été, "on ne peut pas accéder à la route qui relie Rosso à Boghé", a indiqué Souleymane Niang, un habitant de Nianga Mboul.
"Une nouvelle piste a été dégagée mais elle est difficilement praticable. Elle se trouve en zone inondable" a expliqué cet habitant.
Les populations de ces villages, qui ont assez d’être enclavés et de se déplacer difficilement, ont averti ce samedi de rouvrir l’ancienne piste pour pouvoir accéder commodément à la route reliant Rosso à Boghé.
Babacar Baye Ndiaye
La ville de Boghé disposée à accueillir le 8e Festival des Blues du fleuve
Dans le cadre des préparatifs de la 8e édition du Festival « les Blues du fleuve », une mission de « Dande legnol » conduite par M. Oumar Wade et comprenant MM. Birom Diop et Hamédine Mbodj a effectué jeudi une visite de prise de contact avec les autorités administratives et les acteurs locaux de la culture. Les émissaires de Baba Maal ont d’abord tenu une séance de travail avec le maire de la commune, M. Bâ Adama pour définir ensemble un canevas commun destiné à assurer une réussite de l’évènement.
Dans une lettre datée du 2 mai dernier adressée au maire de Boghé, le lead vocal de l’orchestre « Dande legnol » avait émis le souhait de voir la ville de Boghé co-abriter avec Demette la 8e édition des blues du fleuve, les 7, 8 et 9 décembre prochain appréciant « le rôle et la place de choix qu’occupe cette ville dans le raffermissement des liens entre les populations riveraines du Sénégal ».
L’équipe technique de « Dande legnol » a indiqué que l’objectif est de mettre en valeur le folklore local, promouvoir les artistes du terroir et l’artisanat local, et faire un plaidoyer pour les préoccupations de l’heure (protection de l’environnement, éducation, santé etc.).
Elle a proposé la mise en place de commissions conjointes (organisation, hébergement, mobilisation etc.) qui seront pilotées par la partie mauritanienne, hôte de la rencontre. Elle s’est engagée pour sa part à s’occuper des questions logistiques (podium, sonorisation, lumières, chaises) qui ne pourraient pas être supportées par les hôtes.
En réponse, le maire, son adjoint et son secrétaire général ont exprimé leur satisfaction pour le choix de leur ville et se sont engagés à ne ménager aucun effort pour assurer à cet évènement culturel et artistique un succès éclatant. Ils comptent s’appuyer sur le dynamisme associatif et la capacité de mobilisation dont dispose cette commune qui regroupe 56 villages.
A la suite de cette réunion, le maire et ses hôtes ont été reçus par le Hakem adjoint de la mouqata’a, M. Sidi Mohamed O. Sellahi avant d’effectuer une visite de terrain qui les conduit à la Maison des associations, au débarcadère du fleuve et au lycée.
Dia Abdoulaye
Cridem
Il pleut en Adrar!
Photo 291Depuis l’aube de ce samedi 1er septembre 2012. des pluies s’abattent sur toutes les localités de l’Adrar. Vers 9 heures , les relevés pluviométriques indiquent 35 mm a Ouadane ; 16 mm a Chinguetty avec passage d’eau dans la Batha ; 8 mm a Atar avec écoulement torrentiel des Batha Oum Lemhar et Tawaz ; 24 mm au niveau de Rass Taref (gendarmerie Terjit) ; et 22 mm a Maaden El Aervane.
Les nuages continuent d’assombrir le ciel ; Des éclairs et tonnerres s’entendent et se voient tout autour d’Atar pendant que la ville elle-même se fait arroser de fines gouttelettes ( genre EREDANA ). On apprend par ailleurs que le Oued Seguelil draine en ce moment des quantités considérables qui menacent le barrage de Ain Ehel Taya et qui se dirigent vers Yaghref plus connu sous le nom de Grenier de l’Adrar. A suivre …
Ely Salem Khayar
vendredi 31 août 2012
La Mauritanie déjoue une transaction commerciale impliquant des armements.La Mauritanie déjoue une transaction commerciale impliquant des armements.
image manquante Lors d'une récente opération sécuritaire, les gendarmes mauritaniens ont asséché une potentielle source de revenus pour les terroristes.
Les unités mauritaniennes de la gendarmerie de Bassiknou ont déjoué un accord portant sur des armes et impliquant le groupe touareg islamiste Ansar al-Din.
Le groupe radical, qui contrôle actuellement la ville malienne de Tombouctou, programmait de finaliser les termes d'un accord passé avec un homme d'affaires mauritanien, transaction qui aurait généré des revenus pour financer ses activités terroristes.
Les patrouilles de l'armée mauritanienne, stationnées le long de la frontière commune, à proximité de Fassala, ont lancé cette opération le 24 août, a rapporté mauripress.info .
Les forces de sécurité avaient obtenu des renseignements concernant la transaction en cours entre Ansar al-Din et un négociant mauritanien auprès d'un agent double, Meida, opérant pour le compte de l'armée mauritanienne et d'Al Qaida, explique à Magharebia Heina Ould Zemzam, un commerçant local.
"L'agent double qui a révélé cette tractation avait été précédemment incarcéré pendant deux mois dans des prisons mauritaniennes pour collaboration avec Al Qaida", a-t-il indiqué. "Concernant les deux parties en lice dans la transaction, il s'agissait d'un membre d'Ansar al-Din, Houseinou, qui planifiait de vendre ses équipements lourds qui avaient été saisis par ce groupe dans le village malien de Niafounké, et d'un négociant en commerce travaillant pour un homme d'affaires mauritanien de Nouakchott."
Les deux hommes se trouvent actuellement détenus à Bassiknou dans l'attente de leur transfert à Nouakchott, a dit Ould Zemzam.
De plus, les gendarmes mauritaniens ont arrêté, le 23 août, des salafistes présumés en provenance du Mali, à leur arrivée à un barrage routier situé dans la province d'Assaba.
Selon le quotidien mauritanien Essevir, une source proche des services de sécurité aurait déclaré que "trois salafistes ont séparément traversé la frontière en utilisant un passage situé à proximité de Bassiknou, et se sont retrouvés plus tard dans la ville de Laayoune, la capitale de la province de l'Hodh El Gharbi, dans le sud-est de la Mauritanie".
Ces hommes se trouvaient placés sous la surveillance des services de renseignements militaires mauritaniens lorsqu'ils sont montés à bord du véhicule dans lequel ils ont été appréhendés, selon la même source.
"De telles affaires se répètent fréquemment ces jours-ci en raison de la pression majeure mise sur la frontière entre la Mauritanie et le Mali, qui est longue de plus de 2 000 kilomètres", souligne l'analyste Ibrahim Moustapha.
"Cette longue frontière n'avait jamais été étroitement surveillée, car ce contrôle était virtuellement difficile à assurer en raison de la complexité des relations entre les populations des zones frontalières, que ce soit en Mauritanie et au Mali, comme les échanges commerciaux dictés par les relations de voisinage et les besoins mutuels", ajoute-t-il. "De plus, les similarités ethniques et culturelles entre les habitants de ces zones rend difficile l'identification des personnes impliquées".
Pour sa part, Abdallah Ould Mohamedu, dignitaire de la région orientale, dit à Magharebia que "la sécurité intensive et la présence militaires des unités de l'armée mauritanienne sont actuellement très visibles dans les zones frontalières qui sont communément utilisées pour les passages d'un pays à l'autre, en particulier dans le périmètre situé entre Fassala, en Mauritanie, et Leyra, au Mali, et ce pour mettre un terme à des affaires similaires".
"Le fait que les citoyens moyens aient serré la vis sur les groupes armés et leurs agents a considérablement réduit les infiltrations", ajoute-t-il. "Mais le besoin financier pressant d'Ansar al-Din et son incapacité à répondre aux besoins des populations ont eu pour conséquence que le groupe est prêt à se saisir de tous les moyens possibles pour générer de l'argent. Ce qui explique son désir de vendre les biens saisis, de gros camions, des pelleteuses et des équipements".
Ould Mohamedu ajoute que ces matériels étaient utilisés par l'état malien dans un projet de développement, appelé le Programme Spécial pour la Paix, la Sécurité et le Développement dans le nord du Mali (PSPSDN).
Source : Magharebia
Le mouvement des jeunes du 25 février manifeste à Akjoujt pour revendiquer le Rahil du président
Le mouvement des jeunes du 25 février aurait décidé de manifester aujourd’hui vendredi dans la citée minière d’Akjoujt pour exiger le départ du pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz, en concomitance de la tenue d’un meeting politique organisé par l’initiative des cadres et des notables de l’Inchiri en début de cet après-midi.
Selon des sources, les jeunes du 25 février pourraient coordonner avec la coordination des jeunes de la COD « Mich All » pour mobiliser des centaines de jeunes de la wilaya de l’Inchiri, dans le but de troubler le rassemblement organisé par la dite initiative des cadres et des notables en soutien du président ould Abdel Aziz.
Autant s’interroger si les jeunes de l’opposition réussiront au bercail de Ould Abdel Aziz le défi que la COD a échoué à relever dans la capitale Nouakchott ?
www.cridem.org
Source :
Le Véridique (Mauritanie
Brakna: 15 détenus et des blessés suite à un litige foncier
Plus de 15 personnes, dont des femmes, ont été arrêtées juedi et vendredi alors que d'autres ont été blessées à Aleg (Sud de la Mauritanie) suite à un litige foncier qui opposent deux familles dans la ville, a fait savoir une source sécuritaire.
La dispute s'est éclatée jeudi soir lorsque les deux parties en sont arrivées aux mains. La police est intervenue pour arrêter les assaillants. Les blessés, dont un qui a été acheminé en urgence à Nouakchott, sont, par contre, tombés dans les rangs des assaillis, a précisé la source.
Une accalmie règne dans la zone du litige, l'ensemble des éléments qui ont attisé la situation étant en détention préventive, a par ailleurs indiqué la source.
Ce type des litiges, rappelle-t-on, est chronique dans cette ville à cause de l'incapacité, affichée par l'Administration et la Justice, à trouver des solutions durables pour les problèmes fonciers.
ALAKHBAR
Route Atar/Tidjikja : Declaration N°1 des travailleurs d’Aoujeft
Nous, travailleurs du Syndicat de l’ Union des travailleurs de Mauritanie (UTM), section de la Moughataa d’Aoujeft, portons a la connaissance des autorités, administratives, opinion publique et société civile, l’injustice que nous fait subir la direction de la société RESKOM, a travers son directeur général Monsieur Mohamed Levdal Ould Abdel Wedoud.
Ces injustices qui sont en contradiction avec toutes les lois de l’organisation du travail et contraires aux principes élémentaires des droits de l’homme se résument en ceci :
1 - Transport de travailleurs dans les bennes de camions destines au transport de remblais et pierres , sur de longues distances cahoteuses et dangereuses et ce sur la base d’ un permis d’assurance signe avec la société AlWafa appartenant a Feil Ould Lahah connu pour le dédain et le mépris des êtres humains.
2 – la violation de tous les accords qui ont été signés avec le syndicat et les autorités administratives de la Moughataa tels que : habillement, chaussures, casques, lunettes de protection en plus des risques qu’encourent les travailleurs loges dans des semi-logements construits d’étain et situé sur le dessus du Mont (Antorvin).
- Attirons l’attention de l’opinion publique que cette société a licencie d’une manière arbitraire 38 travailleurs pour avoir refusé de se laisser transporter de façon inhumaine dans ces camions bennes. Ce qui s’est répercuté négativement sur leurs familles et enfants . Certains d’entre ces travailleurs licencies ont contracte des maladies et étourdissements a cause des conditions de ce transport. La section de l’UTM est entrain d’ester en justice, pour la circonstance, Mohamed Lavadal Ould AbdelWedoud propriétaire de la dite société.
Les populations de la Moughataa d’Aoujeft qui fondaient beaucoup d’espoir sur le projet de réalisation de la route Atar – Tijikja contiennent mal leur déception en raison des agissements de certains mercenaires auxquels la société mère , CDEE a confie certaines prestations de services et qui sont devenus une pierre d’achoppement dans la voie du développement de la Moughataa en privant ses habitants des services directs qu’offre CDEE.
Mais le pire est que certains villages sur les abords de la route en cours de réalisation, tel que Souygyet Moustapha Ould Lebchir,ne bénéficient d’aucun service jusqu’à ce que l’eau est amenée par citernes depuis Ain Ehel Taya. Par ailleurs 50 sanctuaires de tertres funéraires antiques, ont ete rases par les engins constituant une infraction morale et un empiètement sur la dignité des familles et parents des défunts ;
Les récoltes des cultures vivrières et des palmiers dattiers ont été gravement réduites car contaminees par les poussières émises par les différents chantiers. Ajoutez à cela les infractions aux articles 1-2-3-4-5 du code de l’environnement, l’article 2 – de la loi sur l’ immobilier et de l’article 12 de la même loi ainsi que la décision de 1983, qui garantit le respect des citoyens et leurs biens.
Le secrétaire général de la section UTM d’Aoujeft
Abdellahi Ould Lebchir
Source :
Adrar-Info (Mauritanie
Akjoujt: Adhésion à l’UFP d’anciens militants de l’APP
Selon le correspondant de l’ANI à Akjoujt, l’Union des forces du progrès (UFP) a organisé un meeting, hier à Akjoujt, au cours duquel un groupe d’anciens militants de l’Alliance populaire progressiste(APP) ont déclaré leur adhésion à ce parti.
Selon le porte-parole de ce groupe Mohamed Ould Sbai, l’APP ne répond plus aux aspirations des militants qui ont décidé de rejoindre les rangs de l’UFP. Les responsables locaux de l’UFP se sont réjouis d’accueillir ces nouveaux militants au sein de leur parti.
Ils ont également souligné que l’UFP dispose aujourd’hui, à Akjoujt, d’une force électorale non négligeable.
ANI
Néma: Les victimes des inondations réclament des dédommagements
Des dizaines des habitants de la ville de Néma (wilaya de Hodh E-Chrgui) se sont manifestés ce jeudi, revendiquant le dédommagement des "énormes dégâts" qu'ils ont subis lors de dernières pluies, a constaté Alakhbar.
La manifestation a commencé par un sit-in pour se transformer plus tard en marche vers les locaux de la wilaya, brandissant des slogans dénonçant fortement "l'abstraction faite par l'Etat vis-à-vis le calvaire de la population".
Les manifestants réclament aussi des logements pour des sinistrés qui se trouvent obligés à vivre à ciel ouvert. Pou calmer ce mouvement, le wali demandé aux manifestants de lui envoyer trois délégués et se retirer.
Ayant refusé d'obéir, les manifestants ont aussitôt vu arrêté Ahmedou Ould Mouhamed Abdallahi, un de leur délégués, et ce sur ordre du wali.
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Source :
Alakhbar (Mauritanie)
Le Maire de Lixeiba 1 en liberté provisoire
Mamoudou Kane, maire de Lixeiba I, a été libéré après une dizaine de jours passés à la prison civile de Kaédi. La demande de liberté provisoire introduite par Me Sidi El Moctar a donc reçu suite favorable. Le Maire de Lixeiba reste sous contrôle judiciaire et l’instruction continue.
Mamoudou Kane avait établi une recommandation au profit d’une dame pour lui permettre de faire le trajet Lixeiba-Nouakchott. Selon des informations recueillies auprès de l’association des maires du Gorgol, sur la recommandation, le maire a attesté que la dame en question est née en 1985 à Lixeiba.
Sur le trajet Lixeiba Nouakchott, au niveau d’un contrôle, la police aurait découvert dans les bagages de la dame un acte de naissance gambien mentionnant qu’elle est née à Banjul en 1987.
Le mercredi 22 août, le procureur de la République de Kaédi inculpe le maire de Lixeiba sur la base de l’article 149 du code pénal et de l’article 4 de la loi n° 2010-021 du 10 février 2010 relative à la lutte contre le trafic illicite de migrants
Lixeiba I, est une commune du Gorgol située à 450 kilomètres de Nouakchott.
www.cridem.org
Source :
Rédaction Cridem
mercredi 29 août 2012
Aleg: Des dizaines de rapatriés privés d'enrôlement
Oumar Ahmed Sow, Chef de la localité de Gorel .
Des dizaines de rapatriés dans le localité de Gorel (relevant de la ville d'Aleg) se sont vus privés de se faire enrôler au centre d'accueil des citoyens, sous prétexte qu'ils ne disposent pas de quoi certifier leur nationalité, a fait savoir le chef de la dite localité Oumar Ahmed Sow.
Ces rapatriés sont, d'ailleurs, frustrés et se sentent encore "étrangers", aux dires de leur chef qui se confiait au correspondant d'Alakhbar à Aleg, à cause de problèmes de vie qui y persistent en matière de santé, d'éducation, d'électricité et de logement, "du moment que l'Etat n'a pas respecté ses engagements vis-à-vis d'eux".
Il importe de souligner que la localité de Gorel abrite près de 300 familles des rapatriés qui furent déportés de Mauritanie lors des évènements douloureux de 89 et 91.
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ALAKHBAR
mardi 28 août 2012
Entretien avec le Directeur de la Jeunesse Mr Sidi Mohamed Ould Mohamed Taleb
« Cet atelier est un témoignage éloquent de la formation continue que nous sommes entrain de mener un peu partout dans le pays »
En marge de l’atelier de Tidjikja portant sur la citoyenneté et la lutte contre le VIH/ Sida, nous nous sommes entretenus avec le Directeur de la Jeunesse Mr Sidi Mohamed Ould Mohamed Taleb pour l’interpeler sur les grands axes de la politique mise en œuvre par son département, les solutions proposées face aux défis qui interpellent la jeunesse mauritanienne et les dessous de la mise en place des réseaux départementaux et des réseaux régionaux de jeunesse.
Quels sont les grands axes de la politique de votre département en matière de promotion de la jeunesse et de la vie associative ?
Sidi Mohamed Ould Mohamed Taleb : D’abord je suis satisfait que la Wilaya du Tagant abrite cet atelier sur la citoyenneté, la lutte conter le VIH/Sida et les maladies sexuellement transmissibles. Cet atelier s’adresse aux jeunes des deux Hodhs, de l’Assaba et du Tagant. C’est une première que le ministère de la Jeunesse organise ce genre d’atelier et surtout au Tagant.
Pour répondre à votre question, je dois préciser d’abord que le gouvernement a approuvé le 14 Juillet 2011 la politique nationale de la jeunesse, des sports et des loisirs et sa stratégie de mise en œuvre. Quatre axes principaux sous-tendent cette politique orientée essentiellement vers la jeunesse et les mouvements associatifs.
Le premier axe c’est celui de la formation. Depuis plus de vingt ans, le centre national de formation des cadres de la jeunesse et des sports n’est plus opérationnel. C’est en 2010 que les portes de ce centre sont rouvertes pour accueillir une première promotion de plus de 85 cadres de jeunesse qui viennent de parachever leur formation.
Il y a le deuxième volet qui est celui de la formation continue. Cet atelier est un témoignage éloquent de la formation continue que nous sommes entrain de mener un peu partout dans le pays. L’on peut se réjouir qu’il n y a pratiquement aucune région, sur toute l’étendue du territoire, qui n’ait abrité des ateliers comme celui de Tidjikja. Ces ateliers abordent des thèmes liés à l’unité nationale, la cohésion sociale, la culture de la démocratie, la lutte contre le VIH/Sida mais aussi du service civique volontaire en milieu jeune. Dans ce cadre, nous avons organisé plusieurs ateliers et envoyé des jeunes issus des mouvements associatifs à plusieurs séminaires et ateliers.
Le deuxième axe est celui de la politique infrastructurelle. Aujourd’hui ce sont des chantiers qui sont érigés sur toute l’étendue du territoire. Récemment, son excellence Mme la Ministre de la Culture de la Jeunesse et des Sports a réceptionné la maison des jeunes de Tidjikja. Dans d’autres régions du pays, ce sont des stades ou des maisons des jeunes qui sont en construction. Les neufs Moughataas de Nouakchott sont également en chantier notamment pour la construction des infrastructures permettant d’accueillir les activités de jeunesse. Aussi vous n’êtes pas sans ignorer que le Président de la République son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz en personne a posé la première pierre de la maison des jeunes de Nouadhibou.
Le troisième volet qui cible les activités elles-mêmes est tout aussi important. C’est ainsi que depuis l’année dernière, nous avons des activités ambitieuses à l’intention des jeunes et l’Etat octroie des moyens à l’exécution de l’ensemble de ces activités. Nous avons initié des festivals départementaux en dehors des activités sporadiques, multiples et multiformes qui sont organisées dans tout le pays.
Nous avons aussi pu octroyer beaucoup de subventions, beaucoup d’aides et nous avons également distribué du matériel sportif.
Mais que faites-vous pour préserver la jeunesse mauritanienne des nombreux dangers qui la guettent (terrorisme, délinquance, chômage, manque d’emploi…) ?
Justement, le quatrième axe relatif aux perspectives en matière de développement de la jeunesse prend en charge cette préoccupation. Même si le ministère de la Culture de la Jeunesse et des Sports n’a pas ne s’occupe pas de l’emploi, il collabore néanmoins étroitement avec le ministère chargé de l’emploi et la formation professionnelle, avec l’ANAPEJ, avec le commissariat aux droits de l’homme et avec tous les ministères impliqués dans l’insertion des jeunes en chômage. Dans ce cadre, nous sommes entrain de voir dans quelle mesure pourrait-on en collaboration avec nos partenaires mettre en place ce qu’on appelle des microprojets destinés aux jeunes. En permettant à la jeunesse de s’épanouir et en mettant à sa disposition toutes les opportunités qui la permettent de s’assumer, nous fermons la porte à tous les accès et à toutes les déviations.
Le Tagant est l’une des régions du pays où les activités de jeunesse et celle de la vie associative ne sont pas si développées. Que faites-vous pour inverser cette tendance ?
SMOMT : Il faut appeler les choses par leurs noms. Personnellement, je suis cadre de la jeunesse et des Sports depuis bientôt trente ans. Je suis l’un des doyens du ministère de la jeunesse mais je suis persuadé qu’il faut rendre à César ce qui appartient à César. Depuis 2009 les choses ont commencé à bouger. D’abord le ministère a organisé ce qu’on appelle le forum de la jeunesse qui a permis d’aboutir à des recommandations pertinentes. Les états généraux de Nouadhibou ont suivis en 2010 et nous avons procédé en 2011 au renouvellement de l’ensemble des structures de jeunesse sur l’étendue du territoire. Aujourd’hui, le ministère de la jeunesse compte 54 réseaux départementaux, 13 réseaux régionaux tous en activité. Toutes ces structures ont été élues par les mouvements associatifs sur la base de critères d’éligibilité objectifs et transparents.
La mise en place des structures de jeunesse au niveau du Tagant a été émaillée par le refus d’un club de Tichitt et un autre de Nimlane d’adhérer à leur réseau respectif. Lors de sa dernière visite à Tichitt, Mme la Ministre a été interpellé à ce sujet. Où en êtes-vous avec ce problème en tant que principal concerné ?
SMOMT : Le Ministère est neutre en matière d’élection des structures de jeunesse. Nous avons organisé des missions de prospection et nous avons notifié aux associations que pour des raisons objectives, le ministère se charge de superviser l’élection des bureaux des réseaux.
La première raison est que les réseaux ont été mal faits en 2006 ou même pas constitués dans certaines régions. La deuxième raison est que dans le statut et le règlement intérieur des réseaux, ces derniers doivent être renouvelés tous les trois ans. Une échéance qui a été largement dépassée par les structures créées en 2006 et qui normalement devaient être renouvelées en 2009. La troisième raison est que la République islamique de Mauritanie a ratifié la charte Africaine de la jeunesse le 20 avril 2010 qui stipule que sont considérés des jeunes ceux dont l’âge est compris entre 15 à 35ans.
Eu égard à ces trois exigences, le ministère a jugé nécessaire de superviser l’élection des bureaux régionaux et départementaux de la jeunesse pour s’assurer que les critères prédéfinis ont été respectés à la lettre.
Maintenant, certains pour une raison ou une autre, ne veulent pas de ce renouvellement, d’autres ne veulent pas intégrer les structures nouvellement constituées , ce qui n’empêche que dans l’ensemble, la quasi-totalité des jeunes issus des mouvements associatifs (association de jeunes et clubs) ont adhéré à ces structures qui viennent d’être mises sur place.
Propos recueillis par Khalil Sow – Tagant
Jeunesse et mouvement associatif/ Atelier sur la citoyenneté et la lutte contre le VIH/Sida à Tidjikja
Un atelier de trois jours portant sur la citoyenneté et la lutte contre le VIH/Sida, organisé par le Ministère de la Culture de la Jeunesse et des Sports avec l’appui de l’Unicef s’est ouvert à Tidjikja lundi 27 août. L’ouverture de cet atelier a été marquée par le mot de bienvenu prononcé par le délégué régional du ministère de la Culture de la Jeunesse et des Sports Mr Ahmed Ould Brahim Ould Blal suivi par le mot prononcé par le Directeur de la Jeunesse Mr Sidi Mohamed Ould Mohamed Taleb. Dans son discours le Directeur de la jeunesse a rappelé les objectifs visés par la rencontre de Tidjikja avant de remercier l’Unicef pour sa franche collaboration et d'inviter les participants à faire preuve de civisme à l’image de la jeunesse Adraroise reconnue pour son engagement citoyen exemplaire.
En ce qui le concerne, le Président du réseau départemental de la jeunesse de Tidjikja Mr Sidi Mohamed Ould Heidi a remercié le département de la Jeunesse pour le choix porté sur Tidjikja pour l’organisation du présent atelier, précisant qu’il s’agit d’un choix de rupture mais surtout d'une marque de considération accordée à la région du Tagant. Ould Heidi à par la suite, remercié le Wali du Tagant pour l’intérêt qu’il accorde à tout ce qui touche à la jeunesse : « le fait que le Wali se présente en personne à toutes les activités touchant à la jeunesse est une preuve de son attachement à cette frange et l’intérêt qu’il lui accorde ».
Prenant la parole par la suite, le Wali du Mr Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall dira que les pouvoirs publics sont disposés à soutenir, à accompagner et à appuyer toute activité, tout projet, tout programme visant l’épanouissement de la jeunesse. Il a rappelé les grandes lignes de la politique de la jeunesse mise en œuvre par l’Etat avant d’inviter les participants à être attentifs afin de tirer profit des communications qui seront présentées lors de l’atelier.
Notons que l’atelier de Tidjikja portant sur la citoyenneté et la lute contre le VIH/ Sida a été marqué, le premier jour, par une plénière animée par le Directeur de la Jeunesse, le délégué régional et le président du réseau départemental de la jeunesse de Tidjikja. La plénière a été suivie par un exposé portant sur le VIH/Sida animé par le médecin chef de la Moughattaa de Tidjikja Docteur Mohamed Lemine Ould Abdy Vall et un pair éducateur Youssef Ould Sidi Ely. L’exposé a porté sur l’ampleur de la maladie qui constitue une véritable menace au développement.Les exposants ont invité les jeunes à mener une large sensibilisation pour endiguer les menaces de la pandémie. Des travaux de groupes ont suivi et leurs résultats ont été restitués en fin de journée.
Enfin, l’atelier organisé à Tidjikja par le Ministère de la Culture de la Jeunesse et des Sports en collaboration avec l’Unicef entre dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de la jeunesse célébrée le 12 aout de chaque année.
Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr
dimanche 26 août 2012
Inchiri :L'inspection du travail ''déboute'' la MCM sur l'affaire Ould Greyvitt
L’inspection
du Travail de la wilaya de l'Inchiri, dans le nord de la Mauritanie a jugé illégale la décision de la direction de la Mine de Cuivre de Mauritanie (MCM) de licencier Othmane Ould Greyvitt, délégué de la Confédération Nationale des Travailleurs de Mauritanie(CNTM)", selon ce dernier.
Dans un entretien téléphonique dimanche 26 août avec Alakhbar, Ould Greyvitt a aussi accusé la MCM de vouloir à tout prix l'enlever de son poste en raison de ses positions syndicales et pour avoir participé aux manifestations des travailleurs qui revendiquent de meilleures conditions de travail.
"L'Inspection a bien tranché en ma faveur, mais la direction de la MCM persiste dans sa position", a ajouté Ould Greyvitt.
ALAKHBAR
Mauritanie: Enna Abdel Maleck ancien chef d’état major de la Gendarmerie décédé
L’ancien chef d’état major de la Gendarmerie mauritanienne, le colonel Enna Abdel Maleck est décédé ce dimanche 26 août à Paris suite à une longue maladie. Enna fut l’une des grandes figures de l’institutions militaire depuis l’époque de Moctar Ould Daddah, le père de l’indépendance de la Mauritanie.
Il a était destitué suite à la tentative du coup d’Etat de 2003 contre le régime de Maaouya ould Sidi Ahmed Taya.
Avec la disparition du colonel Ould Abdel Maleck, la Gendarmerie mauritanienne perd une deuxième haute personnalité après le décès il y un moins d’un mois du colonel Mohamed Mahmoud Ould Dey.
www.cridem.org
Source :
Alakhbar (Mauritanie
Akjoujt- Emel 2012 : Des sacs de sucre de 35 kg au lieu de 50
Selon le correspondant de l’ANI à Akjoujt, les gérants des quatre boutiques « Emel 2012 » auraient constaté, après livraison, que des sacs de sucre contenaient seulement 35 kg au lieu de leur poids normal de 50 kg.
Selon le constat de Mohamed Salem Ould Coueikh (notre photo), gérant de la boutique numéro III, cité par le correspondant de l’ANI, « initialement les sacs de sucre brésilien manquaient, parfois 1à 3 kg, mais les choses se sont aggravées pour que ce manque de poids devienne remarquable à l’œil nu ».
Une situation qui ne manque pas d’embarrasser les gérants qui, demeurent responsables des quantités déchargées, théoriquement, avec des sacs de sucre d’un poids net de 50 kg.
Après avoir rendu compte à l’autorité administrative les responsables des quatre boutiques relevant du CSA reçurent instruction de continuer les ventes en mettant de coté les sacs de sucre dont le poids est en dessous de 50 kg et qui représentent 40% de la quantité totale mise en place pour le mois.
A ce jour, les gérants continuent à travailler dans l’amalgame et aucune mesure n’a été prise pour remédier au problème du poids manquant des sacs de sucre.
www.cridem.org
Source :
ANI (Mauritanie
samedi 25 août 2012
Mauritanie: Décès de Cheikh Sidina Ali Ould Cheikh Hamahoullah
Cheikh Sidina Ali Ould Chérif Ahmed Ould Cheikh Hamahoullah a succombé le vendredi 24 août à ses blessures suite à un accident de la route survenu près de la ville de Maghta Lahjar dans la Wilaya du Brakna (Sud-Mauritanie).
Chérif Ould Cheikh, un frère du défunt, a été blessé au cours de l’accident.
Ils étaient en route pour Nouakchott en compagnie de deux autres passagers, ont révélé des sources informées.
www.cridem.org
Source :
Alakhbar (Mauritanie
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