jeudi 9 août 2012

Les eaux polluées sont à l’origine de maladies chez les populations d'El Agba(habitants)

Les habitants de la localité d’El Agba, située sur l’axe Boutilimit-Nouakchott, condamne « le silence des autorités administratives face à la crise de l’eau endurée par les population depuis une année .Les habitants ont souligné, dans un communiqué parvenu à l’ANI, que les eaux polluées sont à l’origine de nombreux problèmes de santé chez les populations de cette zone. Ils ont considéré que la solution des eux polluées tient à la volonté, encore absente, des autorités administratives. Face à cette situation, les habitant ont exprimé leur engagement à multiplier leurs activités revendicatives jusqu’à la satisfaction de leurs doléances. ANI

Une délégation de COVIRE se rend dans la vallée du fleuve : Les nuits ont été longues et les débats riches et constructifs.

Dimanche 29 juillet, une forte délégation du Collectif des victimes de la Répression (COVIRE) conduite par son président Sy Abou Bocar a effectué une tournée de quelques jours le long de la vallée du fleuve. Cette délégation est composée de Sidibé Abou secrétaire général de l’organisation, Ngaïdé Aliou Moctar coordinateur et porte parole de COVIRE, Ngaïdé Abdoul Bocar président du Collectif des Rescapés militaires, Bâ Amadou Yené son adjoint, Fatimata Mamadou Barry présidente des veuves, Kébé Samba président du REVE, Khadi Souleymane vice-présidente de COVICIM. Objectif : prendre contact avec les victimes en vue de les informer et d’échanger avec eux sur les questions du passif humanitaire et particulièrement les dossiers d’indemnisation qui attendent résolution et les perspectives d’avenir. Ce périple a mené la délégation à Rosso (PK 7), Dar El Barka, Ando, Dar Salam (Site de rapatriés), Boghé, Hairé Golléré, Bababé, Kaédi, Tokomadji et Lexeiba dans le Gorgol. A souligner que le président de COVIRE M. Sy Abou Bocar a écourté son périple à Rosso pour des urgences à Nouakchott, selon Ngaidé Aliou Moctar le coordinateur. Il n’empêche le président de COVIRE qui a passé une nuit blanche au PK de Rosso en réunion avec les victimes a pu s’adresser à l’assistance pour remercier Mohamed Ould Abel Aziz de l’audience qu’il leur a accordé le 4 juillet 2012 avant de louer son courage politique et sa volonté ferme de respecter tous les engagements souscrits pour régler le dossier du passif humanitaire. Il a aussi appelé à l’unité en vue de relever les défis qui se posent au règlement du dossier. Car, dira t-il, il y a des gens qui ne veulent jamais du règlement de ce dossier. Le périple qui n’a pas été de tout repos pour les responsables de l’organisation confrontés sur le terrain à une dissidence active suite à l’implosion de l’organisation. Toutefois, à toutes les étapes du périple, la délégation a tenu des réunions marathon pour expliquer l’objet de son déplacement surtout l’audience que leur a accordée le 4 juillet dernier la président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz au cours de laquelle, la délégation a discuté avec lui d’un certain nombre de points relatifs au dossier d’indemnisation des victimes. Que ce soit à Rosso, Dar El Barka, Boghé, Bababé, Kaédi, Tokomadji ou Lexeiba, le message a été le même. A chaque étape les réunions commencent par les introductions préliminaires de Sidibé Abou secrétaire général de Covire qui fait d’abord l’historique du processus de règlement du dossier du passif humanitaire tel que s’est engagé à le faire Mohamed Ould Abdel Aziz. Il évoquera entre autres la mission effectuée dans la vallée du fleuve par colonel Dia Adama Oumar chef d’Etat Major particulier du chef de l’Etat en charge du dossier du passif humanitaire, la prière aux morts organisé à Kaédi, les indemnisations qui ont suivi et ce qui reste à faire. Il déplorera au passage les manquements constatés notamment les nombreuses omissions de victimes militaires dans l’indemnisation et loue la volonté, selon lui, « sincère » du président de la république de trouver des solutions à tous les problèmes en suspens sur toute l'étendue du territoire national, en particulier ceux à caractère social et humanitaire, ajoutant que cette volonté du chef de l'Etat à régler ces dossiers antérieurs et hérités des régimes précédents témoigne sa fermeté à aller de l'avant pour mettre fin à l'injustice et à restituer les droits à leurs auteurs, appelant les citoyens à collaborer avec ce genre de décisions courageuses. A sa suite, Ngaidé Aliou Moctar prend la parole pour faire état de l’audience qu’a accordé Mohamed Ould Abdel Aziz le 4 juillet dernier à la délégation de COVIRE conduite par son président Sy Abou Bocar en présence des différentes organisations victimes. Le porte parole a dit que plusieurs questions ont été soumis au chef de l’Etat au cours de cette audience à savoir : le dossier des fonctionnaires victimes des évènements de 89 dont l’Etat a procédé à leur recensement en janvier 2010 puis complété par un autre recensement de fonctionnaires dans le même cas en 2011, le dossier d’indemnisation des militaires qui avaient été omis, les retards pris dans le paiement des pensions de retraite et dont souffre les pensionnaires. A toutes ces questions, selon le porte parole, le président de la république a réaffirmé point par point sa volonté inébranlable d’accélérer le règlement à la grande satisfaction des victimes. Pour le dossier de fonctionnaires victimes des évènements de 89, il a dit que le chef de l’Etat a répondu que son traitement est presque achevé et qu’il va l’accélérer. S’agissant du dossier d’indemnisation des militaires omis son traitement est terminé et qu’il pourrait incessamment exécuté. Quant aux retards de paiement des pensions il a investit le président de Covire de la mission de se rendre auprès des services compétents (trésor, budget) pour voir à quel niveau se trouve en général les blocages et lui rendre compte afin qu’il puisse prendre les mesures qui s’imposent car il ne veut plus entendre des récriminations sur ces retards de paiement. Aussi, dira le coordinateur, le chef de l’Etat a été sensible aux souffrances des veuves et des orphelins. Pour les premières, il a demandé à la présidente des veuves, Fatimata Mamadou Barry de lui faire une liste de veuves afin qu’il puisse voir comment les aider dans des projets. Pour ce qui est des jeunes orphelins qui réclamaient du travail pour pouvoir soutenir leurs familles dans le dénouement, le président de la république a recruté quelques orphelins pour faire partie de sa sécurité, selon le coordinateur. Suite dans notre prochaine édition Moussa Diop envoyé spécial www.cridem.org Source : Le Quotidien de Nouakchott

Insolite : Un bébé né avec le cœur hors de la cage thoracique.

Un bébé est né, mercredi, à Kaédi, avec le cœur situé en dehors de la cage thoracique, a appris ANI de source médicale. Selon cette même source, le nouveau né dont le cœur fonctionnait normalement, a été évacué vers Nouakchott pour une meilleure prise en charge. ANI

Boghé : Décès par arrêt cardiaque de Mr N’diaye Mohamed Abdallah à 22h 35.

Il était venu au carrefour de Boghé dans les boutiques d’échange d’argent pour récupérer une somme de 75 000 um, après avoir eu son argent, il sort de la boutique et tombe sur le champ. Un jeune commerçant du petit village Gourel Catta, le commerçant et un taximan l’amenèrent au centre de santé de Boghé, malheureusement il est décédé en cours de route. Le major Mr Niang Oumar assisté du doyen Mamoudou Soumaré l’ont examiné, après les analyses le décédé est hypertendue donc, une mort naturelle. Ils ont trouvé parmi ses médicaments (Amlodipine 10mg), mort un arrêt cardiaque. Mr N’diaye Mohamed Abdallah né à Kiffa est propriétaire de l’ONG (au Secours) en partenariat du FLM. C’est une ONG qui faisait dans ce mois béni du ramadan la distribution des commodités. Ses parents alertés de Nouakchott et Rosso, ont décidé de l’enterrer à Nouakchott, aujourd'hui 9 aout 2012. Ils sont en cours de route pour Boghé pour reprendre le corps. Le maire de Boghé, Mr Ba Adama Moussa et beaucoup de jeunes de Nioly carrefour plus des personnes de bonne volonté ont été au rendez, les éléments du FLM ONG avec laquelle Mr Ndiaye collaboré sont venus pour faciliter avec leurs moyens de bord le transport ce corps sans vie vers Nouakchott, le maire de Boghé avec son véhicule, des personnes de bonne volonté font le tour de la ville pour chercher de la glace et la caisse pour garder ce corps longtemps jusqu’à Nouakchott. Toutes les personnes ont témoigné sur ses qualités humaines, sa générosité, d’être un homme pieux et très religieux. Sileye N’diaye de Boghé escale qui le connaissait très bien et Mamoudel Lam le commerçant ont tous reconnu cet homme et témoigné ses actes vers la société et son esprit de finesse, sagacité et clairvoyance. Tout le département de Boghé envoie leur condoléance à sa famille et prie Allah le tout puissant de l’accueillir dans son saint paradis. Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel, CP le véridique au Brakna. (photo : morgue du centre de santé de Boghé.) www.cridem.org Source : Albert Camus Diop

Les rapatriés de Médina Salam très remontés contre l’ANAIR

Les rapatriés de Médina Salam, une localité située à 35 km de Rosso, dans le sud du pays, ont accusé mercredi l’Agence Nationale d’Accueil et d’Insertion des Rapatriés (ANAIR) de n’avoir pas tenu ses engagements à propos des 123 ha qu’elle leur avait promis pour cultiver du riz. Ces terres aménagées qui se trouvent à Médina Salam seront distribuées à des rapatriés des localités de Thiambène, de Djamil, de Diany et de Kéka, a expliqué Ablaye Ndiaye, un des rapatriés de Médina Salam qui ont déjà bénéficié 50 ha de terres aménagées de la part de l’ANAIR. Ce vendredi, les 123 ha de terres aménagées, aujourd’hui objet de litige, seront remises par l’Agence Nationale d’Accueil et d’Insertion des Rapatriés (ANAIR). Mais, les rapatriés de Médina Salam ont affirmé qu’ils ne se laisseront pas faire. Ils prévoient, pour marquer leur désapprobation, de perturber la cérémonie de remise de ses terres. Babacar Baye Ndiaye Cridem

mercredi 8 août 2012

Malgré de légers déficits: L’hivernage s’installe petit à petit

L’installation de l’hivernage se poursuit, dans toute la zone agropastorale du pays. On note une recrudescence des pluies, d’intensité variable en fin de décade, dans toutes les wilayas du Sud, fait savoir le Bulletin Agrométéorologique de la Direction de l’Agriculture (BADA), pour la troisième décade de juillet 2012. D’importants cumuls décadaires, dépassant, parfois, 100 mm, ont été recueillis : Djadjibine,115 mm ; Tintane, 112 mm ; Bouanze, 110 mm ; Selibaby, 109 mm ; Wampou, 109 mm ; Ould Yengé, 103 mm ; Magta Lahjar, 101,5 mm ; Kiffa, 101 mm ; Amourj, 95,5 mm ; Achram, 89,8 mm ; N’Beika, 89 mm ; Kankossa, 86 mm ; Boumdeid, 85 mm ; Ghabou, 84 mm. La répartition spatio-temporelle est bonne. Les cumuls, depuis le début de la saison, les plus importants sont enregistrés dans les localités suivantes : -Hodh El Charghi : Adel Bagrou, 334 mm en 14 jours de pluie ; Bousteilla, 212 mm en 8 jours ; Néma, 201 mm en 10 jours ; Fassala Néré, 194 mm en 15 jours ; Amourj, 149,5 mm en 13 jours ; Bassiknou, 145,5 mm en 12 jours ; Djigueni, 129 mm en 13 jours ; Timbedra, 103 mm en 8 jours. Hodh El Gharbi : Tintane, 139 mm en 9 jours ; Touil, 127,5 mm en 10 jours ; Aioun, 119 mm en 7 jours ; Gogui Zemal, 109 mm en 11 jours ; Koubeni, 101 mm en 11 jours ; Aïn Farba, 78,5 mm en 8 jours. Assaba : Kiffa, 182,6 mm, en 9 jours ; Boumdeïd, 156 mm en 6 jours ; Kankossa, 152 mm en 12 jours. Guidimakha : Ghabou 293,6 mm en 17 jours ; Wampou, 240 mm en 10 jours ; Sélibaby, 209,8 mm en 14 jours ; Bouanze, 189 mm en 10 jours ; Ould Yengé, 177,5 mm en 11 jours ; Gouraye, 175 ,5mm en 12 jours ; Dafort, 148,5 mm en 9 jours. Tagant :N’beika, 111,5 mm en 6 jours ; Moudjeria, 106 mm en 5 jours ; Achram, 89,8 mm en 2 jours. Brakna : Dionaba, 147,5 mm en 6 jours ; M’bagne, 123 mm 6 jours ; Magta Lahjar, 112,5 mm en 4 jours ; Boghé, 89,5 mm en 5 jours ; Bababé, 84 mm en 4 jours. Gorgol : Djadjibine, 238,5 mm en 14 jours ; Toufoundé Civé, 225,5 mm en 9 jours ; Maghama, 218,9 mm en 14 jours ; Lexeïba, 141 mm en 8 jours ; Kaédi, 141,5 mm en 9 jours ; Monguel, 132,3 mm en 9 jours ; M’Bout 119,8 mm en 12 jours de pluie ; Foum Gleïta, 100 mm en 4 jours. Trarza : Rosso, 61 mm en 4 jours ; Tékane, 53 mm en 3 jours ; R’kiz, 54 mm en 2 jours. Comparée à l’année passée et à la même période, la majorité des stations (90 %) affiche, selon le BADA, une situation normale à excédentaire. Cependant quelques déficits sont enregistrés dans les postes suivants : Guidimakha : Gouraye – 134 mm, Bouly – 93 mm Brakna : Bababé – 13,5 mm Tagant : Tidjikja – 31 mm Trarza : Mederdra – 17 mm Par rapport à la moyenne sur les dix dernières années (2001/2010), 70 % des stations présentent, estime le BADA, une situation normale à excédentaire. Cependant, déplore le bulletin, des déficits sont notés dans quelques postes. Les plus importants sont enregistrés dans les localités suivantes : Hodh el Charghi : Oualata – 20 mm Hodh el Gharbi : An farba – 48,5 mm,Touil –29 mm, Koubeni –23 mm Assaba : Barkéol – 34 mm, Guidimakha : Gouraye – 68 mm Par rapport à la normale (1971/2000), 90 % des stations présentent une situation normale à excédentaire. Quelques légers déficits sont également notés, le plus important est de – 15 mm à Sélibaby et à Tidjikja. Situation des cultures A la faveur des pluies enregistrées ces derniers jours, les semis se poursuivent dans les wilayas du Guidimakha, Gorgol, Assaba et dans les deux Hodhs. Ailleurs, les préparatifs se poursuivent normalement (travaux de préparation des sols, mise à disposition des intrants). Suite aux premiers semis effectués dans les wilayas du Hodh et Guidimakha, les cultures sont au stade de levée. Relativement à la situation phytosanitaire, la campagne de lutte contre les oiseaux granivores tire à sa fin. Concernant les cultures irriguées, pour la campagne de contre-saison chaude, la moisson se déroule normalement. Environ 5 000 ha sont déjà récoltés. Pour celles en attente de récolte, les cultures sont, en majorité, au stade de maturité. L’arrivée des premières pluies a accéléré le rythme des récoltes. Actuellement, 4 655 ha sont déjà « offsettés » et les demandes de travaux déposés sont en cours de traitement. Dans le domaine de l’élevage, des cas de misères physiologiques persistent encore, dans certaines localités du pays. Des cas, isolés, de clavelée ovine et de pasteurellose bovine sont, respectivement, observés dans la moughataa de Kobenni et au Guidimakha. Affaiblis par la longue période de soudure, les animaux sont exposés à des risques de maladies opportunistes. De même que la forte concentration, dans les poches de pâturages et autour des points d’abreuvement, des animaux revenant de la transhumance peut être source de propagation de maladies. Par conséquent, une veille sanitaire doit être adoptée dans les zones à risque, conclut le bulletin. Synthèse THIAM Mamadou

Rencontre du Président avec le Peuple à Atar : L’absence regrettable de la société civile.

La rencontre du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz avec les populations à Atar fut un événement de grande importance vu l’affluence extraordinaire des populations, des cadres et du microcosme politique, intellectuel et du monde de l’entreprenariat dans ses différentes composantes. Le débat était ample et ouvert. Le Président avait abordé au cours de ces longues interventions pratiquement tous les aspects économiques politiques et sociaux. Il faut souligner que les questions liées à la sécurité ont été évoquées et amplement explicités par le Président, éclairant les potentiels logistiques, humains et la disposition de notre Armée et nos forces de sécurité à défendre la sécurité et l’intégrité du territoire tout en veillant aux bons rapports avec les pays voisins. La stratégie de la Mauritanie est désormais claire et nette : la défense du pays est une priorité et les protagonistes autant que l’opinion publique devrait le saisir clairement : il ya des lignes rouges à ne pas dépasser, le pays considérant le respect de l’autonomie et l’intégrité du voisin. Au plan purement politique le problème du dialogue fut évoqué et les réponses claires. Le dialogue suppose un partenariat susceptible d’y souscrire et la réponse de certains étaient suggestives, notamment le cas du président Ould Houmeid, pour qui dialogue ne signifie pas la non critique ou le suivisme tout court, mais une attitude positive qui implique l’aller-retour, une loi permise en pluralisme et qui implique et donne lieu à un véritable dialogue. Mais au-delà de toutes ces considérations nous voulons parler d’une question à laquelle beaucoup de gens ne font pas attention, par ignorance ou par mimétisme. C’est la question de la participation de la société civile à ce genre de manifestations capitales au cours desquelles les thèmes fondamentaux sont abordés et auxquels le président peut trouver des solutions ou palliatifs adéquats et urgents. La société civile est la grande absente de ce genre de forums qui traitent des questions vitales pour le pays et les populations. Or comment parler de développement et de progrès sans parler de progrès, du rôle et des problèmes rencontrés par les ONG Nationales impliquées au développement durable, lesquelles ont toujours mis en avant les multiples barrières qui se dressent devant leur épanouissement. Une fois de plus nous saisissons l’occasion de la tenue de cette rencontre importante pour demander désormais notre participation effective à ce genre de rencontres enrichissantes pour poser, de façon objective, nos problèmes nommés : marginalisation, manque d’appui et le peu de considération manifesté par les administrations. Ajoutons pour terminer le manque de transparence dans la ventilation et l’attribution des projets. Boumouzouna. www.cridem.org Source : Chemsiyatt - ONG AFE/ CONADES

« Ligha Chaab » du Président de la République : de la banalisation des événements de Maghama et d’Akjoujt à la théâtralisation de Boidiel.

Au cours de son « ligha chaab », a Atar et dans le mois béni du Ramadan, mois de Rahma, de communion et tout simplement de pardon, le président de la République a désagréablement surpris plus d’un mauritanien par sa banalisation des événements de Maghama, notamment l’assassinat froide et au grand jour du jeune mauritanien Mangane Lamine. A la réponse aux questions des journalistes sur la politique de répression du régime et de l’enrôlement, le président n’a trouvé comme réponses que la négation de la répression de la part du pouvoir en soutenant sans gêne que « ce qui s’est passé à Maghama est simple, le centre d’enrôlement fut saccagé et quand la foule s’est dirigée vers ce centre la gendarmerie a tiré et par conséquent Mangane Lamine en a succombé. » Selon lui, l’on ne doit pas laisser le désordre régner. Voilà comment un chef d’Etat justifie la mort d’un jeune mauritanien qui manifestait contre la dépossession de sa nationalité et de celle de bons nombres de ses compatriotes. Cette réponse du chef de l’Etat montre tout simplement que la mort de Mangane Lamine ne préoccupe nullement ce dernier et mieux l’on peut considérer que cet assassinat est implicitement cautionné par les plus hautes autorités. En tant que premier magistrat de la République et chef suprême des forces armées censé incarner les valeurs républicaines, le président de la république devait se montrer magnanime et regretter d’abord les événements de Maghama, d’Akjoujt et ceux de Nouakchtott qui ont causé la mort de paisibles citoyens, ensuite condamner ces actions commises par des éléments de sécurité contre leur concitoyens en prononçant publiquement les sanctions sévères prises contre ces éléments et enfin en présentant en pleine l’émission dans ce mois béni du ramadan ses condoléances aux familles éplorées . Tel devait être l’attitude d’un chef d’Etat face à la réponse des journalistes. Mais sa banalisation de ces événements malheureusement ne fera qu’encourager nos éléments de sécurité à multiplier leurs bavures contre leurs concitoyens au profit de la protection d’un système. Mais que ces éléments de sécurité n’oublient pas que tout système politiqué est finissant et que par contre l’histoire reste. Et comme dit l’adage « ton protecteur d’aujourd’hui peut ne pas être là demain. N’oublions toujours pas que ceux qui ont les mains tachetés de sang pour protéger d’anciens dictateurs sont aujourd’hui poursuivis par des juridictions nationales et internationales. Il faut défendre des valeurs républicaines et l’intégrité territoriales et pas des hommes, pour asseoir leur pouvoir. Dans tout cela, nous regrettons fort la sortie théâtrale de Boidiel Ould Houmeid en tant que signataire de l’accord politique concrétisé par l’une des lois qui condamne toute forme de torture et toute répression d’une manifestation. L’on s’attendait à ce que Boidiel condamne et dénonce dans son intervention la politique de répression du régime, c’était pour lui une occasion d’or pour nous prouver la sincérité de leur dialogue et le respect des engagements issus de ce dialogue et surtout que Boidiel est un ancien syndicaliste et comment peut- il fermer les yeux devant l’assassinat d’un ouvrier syndicaliste qui manifeste pour défendre ses droits. Cette sortie de Boidiel soutenant aveuglement Aziz et contredisant la démarche Dialogue Bis de Messoud montre combien cet homme joue au cinéma en se cachant derrière son slogan favori « opposition responsable », slogan opportuniste. Boidjel n’aurait il pas fait mieux de contredire Aziz qui s’est évertué a critiquer la gestion gabegiste de celui qui fut son idole, Mouawiya Ould Sid’Ahmed Taya dont il fut ministre dans plusieurs départements. C’est une bonne occasion pour Boidjel de rappeler dans son intervention à Aziz qu’il est fier d’appartenir aux deux régimes de Mouawiya et de Sidi Ould Cheikh Abdallahi qu’il a renversé par des coups d’Etat alors que ce même Boidjel était ministre sous ces deux chefs d’Etat. Cette attitude de Bodjel est malheureuse et condamnable et dénote d’un certain rabais. C’est vraiment honteux pour un responsable de ce rang de prendre la parole en faisant table rase sur des sujets véritables de dignité humaine, de droits de l’homme, de l’unité nationale et de cohésion sociale à travers l’assasinat des mauritaniens à Maghama, Akjoujt, et Nouakchott, la répression des manifestants, la condamnation de Biram oud Dah Ould Abeid, le licenciement du journaliste de l’Ami, le reniement par le président de la république de la question de l’esclavage, Tels sont de vrais sujet auxquels Boidiel aurait du véritablement interpeller le président s’il est vraiment sincère dans son attachement à la paix sociale dans le pays dont il dit être le défenseur dans son dialogue. Dans sa sortie, paradoxalement Boidiel récuse tout autre dialogue au moment ou Messoud Ould Boulkheir dans sa nouvelle démarche engage une initiative pour un dialogue inclusif dans l’intérêt de la Mauritanie réconciliée. Face à cela, il faut saluer le sens de patriotisme de Messaoud qui multiplie les efforts pour une solution consensuelle de sortie de crise en évitant une approche réductrice du Dialogue. C’est dans ce même esprit également qu’il faut saluer le sens élevé de patriotisme de Ibrahima Moctar Sarr qui gelé sa participation aux activités de la majorité lorsque en plein Dialogue National Magane Lamine fut assassiné. Il est louable que d’avoir des hommes politiques corrects et patriotes. L’unité nationale et la cohésion sociale ne doivent pas être des choses a monnayer et en revenant au grand oral du chef de l’Etat, cette question mis en exergue par le Directeur du journal Dia Cheikh Tidjane, notamment dans la disparité constatée dans l’accès aux postes administratifs et concours de l’état, l’enrôlement, le président de la république dans ses réponses nous a laissés dans notre soif. Ce grand oral pouvait être une grande occasion d’apaiser en ce mois béni de Ramadan les tensions politiques, la réponse aux incertitudes d’intérêt national la promotion de l’amour de la patrie à travers des orientations de nature à ce que chaque mauritanien et mauritanienne se retrouve dans les interventions du président en tant que citoyen rassuré dans son pays. Kalss Hamadi Cridem

La grande comédie d’Atar

Finalement, la fameuse rencontre d’Atar qui a fait l’objet d’une mobilisation excessive n’a été qu’un honteux fiasco sur tous les plans. La prestation présidentielle a été comme s’y attendaient beaucoup pas plus grande que ça ! Un Président déstabilisé dés le départ par le cri d’un infiltré qui lui demandait de dégager. Un mot qui le rend visiblement totalement complexé. Et puis plus rien ne marchera après. Regard à gauche, à droite. Déconcentration totale. Comme un vieil instituteur débordé par une classe pléthorique, le Président tape sur la table, ordonne le silence, grimace. C’est à lui que le journaliste présentateur demande à donner la parole à tel ou tel intervenant. C’est lui qui demande aux journalistes de poursuivre leurs questions ou les vilipende comme ça a été le cas du directeur de publication du satirique Chtari. Les interventions semblent déjà été traitées. Sinon comment les intervenants ne posent jamais de questions, juste des interventions pour magnifier les réalisations du Président. Dans la salle quasiment toute acquise à la cause, les choix sont faits avec prudence. Quand la cabine annonce un intervenant de l’étranger, le visage du Président se renfrogne, car il ne sait pas encore quel genre d’intervenant c’est ! Décrispation voire même sourire quand c’est un applaudisseur comme ce Mauritanien prétendument éminent chercheur et ancien malade du cancer du sang totalement guéri. Ridicule de couper au nez de cet autre intervenant qui qualifie les propos d’Aziz de faux ! Bagarre dans la salle après les cris et les manifestations de Said qui traite le Président de menteur et d'usurpateur et que des militaires du Basep ont sorti avec violence et emmené en prison où il séjourne encore. Le Calame

lundi 6 août 2012

Des renforts sécuritaires à l’arrivée du président à Atar

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz est arrivé il y a quelques instants à Atar , la capitale de l’Adrar , accompagné de son épouse, dans le cadre d’une visite de deux jours. D’ailleurs des présidents de partis politiques membres de la majorité et des personnalités influentes proches du régime en place ont fait le déplacement pour Atar. Il est prévu que le chef de l’Etat préside ce soir , la troisième édition de la « Rencontre avec le peuple » au stade d’Atar. Selon certains observateurs des sujets importants seront posés au président à cette occasion telsque: les futures élections municipales et législatives (dates et préparatifs), l’ascension de la COD ces derniers temps, l’unité nationale, la sécurité , le Mali , les réfugiés maliens, le dossier de rapatriés mauritaniens, le statut de la police , la justice , l’esclavage , la santé et l’éducation. A Atar , quelques renforts sécuritaires ( forces de sécurité) sont présents dans la ville et au niveau des carrefours des policiers fouillent les voitures. ALAKHBAR

dimanche 5 août 2012

Grand Oral : Tous les regards rivés sur Atar

Le grand Oral du président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz avec le peuple est depuis dimanche soir à sa troisième édition avec cette fois la nouveauté d’être décentralisé à l’intérieur du pays, dans la capitale d’une wilaya supposée être avec l’Assaba le fief capital de l’opposition au pouvoir issu du coup d’Etat de 2005 jusqu’à ce jour. L’Adrar, région du nord de la Mauritanie, dont les hommes politiques et d’affaires s’estiment avoir fait toutes ces dernières années l’objet d’une chasse aux sorcières pour leurs accointances familiales et autres avant les régimes précédents se réconciliera-t-il avec le tombeur « indirect » de son fils Maaouiya ou jouera-t-il une simple mise en scène pour ne pas expliciter son profond mécontentement du traitement expéditif dont il continue de faire les frais. Atar a fait peau neuve. Le président de la république a pris le micro pour parler avec le peuple. Le décor était beau et suscitait l’engouement de tous les mauritaniens qui se sont rués sur le petit écran et sur les transistors pour ne pas rater le grand événement qui promet de ne pas être une copie des Ligha Chaab précédents. Mais tout le monde ne pourra pas prendre la parole, il y aura sans doute des regrets par ci et par là comme il y aura des intervenants qui feront perdre le temps pour ne rien dire, sinon se fondre dans des apologies dont le président de la république n’en a que faire. Les journalistes, comme le Rénovateur Quotidien prendront la parole pour mettre Ould Abdel Aziz à rude épreuve face à ses engagements politiques et socioéconomiques depuis son prise du pouvoir en aout 2008 puis sa réélection en juillet 2009. Ils seront impitoyables mais peut être pas tous, puisque dans leur mission de médias indépendants, il est aussi de leur devoir de ne pas verser dans la seule critique pour ne pas se vêtir des draps de l’opposition. Il y aura aussi d’autres intervenants, mais peut être plus proches de la majorité que de la COD. Le bâtonnier de l’Ona qui a annulé ses vacances à l’étranger pour être à l’événement n’aura pas le micro. En réaction à cette attitude, il compte publier son rapport- et quel rapport- sur l’état alarmant de la justice dans le pays. Du monde, il y a aura beaucoup plus que le nombre des habitants de la ville. 30.000 selon le hakem d’Atar. Le Président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz sera maître devant tous, puisqu’il n’aura pris la ferme décision d’aller à ce Grand Oral très stressant et difficilement gérable s’il n’avait pas des révélations sérieuses à faire aux mauritaniens après trois ans passés à la tête du pays, s’il n’est pas fermement convaincu qu’il en sortira vainqueur, adulé et jouissant du soutien de tous les mauritaniens. Toutefois beaucoup d’interrogations se posent dont celle de savoir si Ould Abdel Aziz tâtera comme dans la capitale économique Nouadhibou le terrain dangereux de la critique et des propos virulents à l’endroit des ses opposants qui l’auraient bien provoqué en signant à la veille de ce Ligha Chaab une charte commune axée sur l’exigence de son départ du pouvoir. Plusieurs autres questions resteront en suspens, car quelques soient les intervenants et les réponses faites par le président de la république à ses protégés, la Mauritanie dont les regards sont rivés sur Atar n’épuisera jamais ses disparates pulsions politiques et socioéconomiques en un temps d’antenne limité et aura donc vécue une nuit qui promet d’être passionnante, mais qui à la fin de la rencontre du peuple, n’attendra que l’aube pour être reléguée aux oubliettes dés lors où le jour levé, le peuple réalisera que l’acte tarde toujours à suivre le verbe. Md O Md Lemine www.cridem.org Source : Md O Md Lemine

samedi 4 août 2012

Regroupement de la Presse Mauritanienne (RPM) : Communiqué de presse

Le Regroupement de la Presse Mauritanienne (RPM) constate depuis quelque temps une recrudescence des attaques verbales contre les journalistes et les entreprises de presse. Certains partis politiques utilisent la diffamation, l’injure et l’insulte pour réagir à la publication d’informations et articles qui ne leur plaisent pas. L’objectif poursuivi par ces partis est de terroriser les journalistes. Ceci constitue une pression sur le journaliste et une atteinte à la liberté de la presse. L’épisode le plus récent de cette inquiétante dérive fut le communiqué émanant, il y a de deux jours, de cela, de la direction de la communication de l’Union pour la République (parti au pouvoir, UPR). Ce communiqué était dans la forme un droit de réponse légitime à une information publiée par le site «Essevir», et dans le contenu, une violente attaque avec des expressions vulgaires à l’encontre de «Essevir» et son équipe. Il s’agit là en fait d’une réédition de l’attitude précédemment adoptée par le parti au pouvoir contre les sites d’information «Al Akhbar» et «Akhbar Nouakchott», qui avaient été traités dans des circonstances similaires, de manière violente et incorrecte. Le RPM condamne ces chantages exercés contre les journalistes en vue de leur faire peur afin qu’ils cessent de publier des informations qui ne sont pas du goût du parti au pouvoir et des autres partis politiques. Le RPM appelle les politiciens enfin , à comprendre la profession journalistique, à éviter d’impliquer la presse dans leurs querelles et à cesser d’humilier les journalistes. Nouakchott le 2 aout 2012 Le Bureau Exécutif

Regroupement de la Presse Mauritanienne (RPM) : Communiqué de presse

Le Regroupement de la Presse Mauritanienne (RPM) constate depuis quelque temps une recrudescence des attaques verbales contre les journalistes et les entreprises de presse. Certains partis politiques utilisent la diffamation, l’injure et l’insulte pour réagir à la publication d’informations et articles qui ne leur plaisent pas. L’objectif poursuivi par ces partis est de terroriser les journalistes. Ceci constitue une pression sur le journaliste et une atteinte à la liberté de la presse. L’épisode le plus récent de cette inquiétante dérive fut le communiqué émanant, il y a de deux jours, de cela, de la direction de la communication de l’Union pour la République (parti au pouvoir, UPR). Ce communiqué était dans la forme un droit de réponse légitime à une information publiée par le site «Essevir», et dans le contenu, une violente attaque avec des expressions vulgaires à l’encontre de «Essevir» et son équipe. Il s’agit là en fait d’une réédition de l’attitude précédemment adoptée par le parti au pouvoir contre les sites d’information «Al Akhbar» et «Akhbar Nouakchott», qui avaient été traités dans des circonstances similaires, de manière violente et incorrecte. Le RPM condamne ces chantages exercés contre les journalistes en vue de leur faire peur afin qu’ils cessent de publier des informations qui ne sont pas du goût du parti au pouvoir et des autres partis politiques. Le RPM appelle les politiciens enfin , à comprendre la profession journalistique, à éviter d’impliquer la presse dans leurs querelles et à cesser d’humilier les journalistes. Nouakchott le 2 aout 2012 Le Bureau Exécutif

Kaédi : cris de désarroi d’un notable

Les années se succèdent et se ressemblent ! Depuis combien d’années, il n’ya pas eu de récolte digne du nom, car à l’hectare, on ne peut trouver plus de 3,5 T. Les raisons à cette situation sont dues essentiellement au mauvais diagnostic et le manque de dignité de nos cadres d’agriculture et des dirigeants des coopératives, bien sur, les paysans en ont une part de responsabilité. Entre autres, Comment peut-on réussir une agriculture et une bonne campagne si dès le départ les données sont faussées ? La complicité de la SONADER qui ne rend pas compte de façon fiable à l’autorité compétente pour le calendrier cultural et le mauvais état des périmètres, les aléas de la nature (oiseaux granivores) etc. Comment peut-on s’aventurer dans une campagne si, au niveau de la station de pompage, les travaux restent inachevés, et les pompes sont mal fixées ? Pire ! L’entrepreneur qui avait en charge la réhabilitation et le réaménagement du PPGI, (n’avait même pas fini sont travail quand les paysans furent sommés par les politiques de descendre dans les parcelles), qui sont toujours inachevés et encore cette année 2012, la campagne (en échec, seulement quelques exploitants éligibles) est déjà engagée. Et pourtant, les autorités agricoles, les dirigeants des périmètres, les paysans et les autorités administratives et communales (qui devraient en faire leur cheval de bataille) sont indifférents à cette situation. Car, ils n’en parlent pas et ne prennent pas des dispositions nécessaires et pérennes en vue d’une bonne réussite de notre campagne agricole et de notre agriculture de façon générale. Les malheureux restent ceux qui ne sont pas éligibles cette année, parce qu’ils n’arrivent pas à s’acquitter des redevances de la campagne précédente. Les boutiques Emel 2012 : D’abord, les boutiques ouvrent tardivement dans tout Gattaga, il n’ya qu’une seule boutique, qui, à peine de servir les habitants de ce seul quartier, est aussi envahi e par tous les riverains des autres quartiers. Gattaga, étant l’un des plus grands quartiers de Kaédi, nous demandons à l’autorité compétente d’augmenter une autre boutique pour le soulagement des populations. Opération Ramadan : Pour ce qui est de celle-ci, si nous recevons cette dotation (sucre, lait et dattes) du mois de Ramadan destinée aux mosquées, elle nous parvient émiettée accusant un retard de 15 à 20 jours. Ainsi, pour ce qui est des dattes, il ya de cela 3 ans, qu’on n’en voit plus. Alors, à la Télévision, à la radio, on ne cesse de montrer cette fameuse opération ailleurs dans le pays. Nous demandons notre due et celle des mosquées de Kaédi. La nouvelle ville de Kaédi : Tout le monde a déposé des demandes comme il se devait à la préfecture (à part les familles sinistrées qui ont été installées), rien d’autres n’est fait encore. Mais, étant donné qu’il s’agissait d’un domaine qui fut octroyé aux populations dans le cadre de la ceinture verte, alors, s’il ya priorité d’offrir une parcelle de terre, ces derniers devraient être les premiers servis. Mais, à notre grande surprise, pendant que les populations sont en attente d’être octroyées des terrains, des distributions sont faites à d’autres personnes venues d’ailleurs pour occuper des parcelles qu’on appelle ‘’Gazra’’. Alors, à Kaédi, il n’ya pas de zones de Gazra, c’est une zone appartenant aux autochtones qui disposent de leurs papiers en attendant la régularisation par les autorités qui veulent tracer les routes et les places d’intérêts. Le PM : Surpris ! Par le PM qui ne finit pas de s’attaquer à l’élue du peuple, la Député Kardiata Diallo en lui disant qu’elle n’a qu’à changer, étant donné que tout le monde a changé. Qu’on cesse de sortir ce flash à la Télé à caractère publicitaire ! Les élus du peuple ont droit au respect. Mr Le PM, respectons nos élus ! • Un responsable, pour semer la confusion et le désordre, appelle les différentes communautés de la ville de kaédi pour leur parler individuellement ; au lieu de réunir et s’adresser à tous, il privilégiait la politique de diviser pour régner ; les Soninkés à part, les Pulars à part et les Maures de même. Heureusement, les jeunes et les communautés ont fini par comprendre qu’il s’agissait de la politique de division que ce ‘’grand’’ responsable faisait. • Chers kaédiens, sans différence de race, de couleur et d’ethnie, restons unis ! Kaédi, le 02 Août 2012 Ishaqh M’Paly Kaba Diakhité, Notable à Kaédi Tel : 6455479 www.cridem.org Source : alhambaral

jeudi 2 août 2012

Tékane : une mosquée pas comme les autres

Alors que les travaux de rénovation et d’extension de la grande mosquée de Tékane (travaux de réhabilitation et d’extension voulus et financés par la quasi-totalité de la communauté tékanoise à la suite de concertations approfondies) ont été lancés depuis avril 2011 et sont à leur phase ultime de finition, une autre mosquée vient d’être inaugurée le vendredi 6 juillet 2012, distante seulement de 275m de la première. Il est à souligner que cette nouvelle mosquée est loin de susciter l’unanimité des Tékanois dans la mesure où elle leur a été imposée par une petite poignée de ressortissants de notre propre communauté profitant de leur position professionnelle et/ou politique pour dicter leurs vues à l’ensemble de la communauté villageoise au risque d’en dénaturer l’ensemble du tissu social et de distiller une atmosphère préjudiciable à la paix sociale et au développement harmonieux de notre communauté. En l’occurrence, cette décision à caractère minoritaire et unilatéral (décision prise en l’absence de toute concertation et à l’encontre de la position de la quasi totalité de notre communauté), ne prend en compte ni les prescriptions de l’islam stipulant une distance d’implantation d’au moins 500 m pour toute nouvelle mosquée, ni de l’avis de la quasi-totalité des habitants du village qui, depuis 2011, avaient opté pour la rénovation et l’agrandissement de la Mosquée d’origine pour laquelle ils ont consenti des sacrifices personnels et financiers exceptionnels. Monsieur Med Fall Oumeir s’étant visiblement rendu à Tékane aurait dû, au moins par respect pour sa profession et de la déontologie dont il relève, avant de pondre son texte indigne d’un stagiaire, se renseigner sur son sujet. Il ne s’agit nullement d’un conflit entre les « Kane » et les « Sy » comme l’a rapporté ce Monsieur dans son article paru sur Cridem le 7 juillet 2012, mais d’un différend entre une famille Kane soutenue par une minorité insignifiante et la quasi-totalité de la communauté villageoise (toutes familles confondues ,y comprises des familles Kane) comprenant notamment tout ce que Tékane compte d’oulémas, de marabouts et de personnalités religieuses reconnues. Il a donc fallu aller ailleurs, à Rosso précisément (55km à l’ouest de Tékane), pour démarcher un ancien gendarme à la retraite et lui confier la charge d’imam. Bien que Tékanois, Hamady Sy, l’imam en question, réside toujours à Rosso en qualité d’Imam et où il a exercé toute sa carrière et connaît mieux la capitale du Trarza que son propre village. Aujourd’hui, il s’est lui-même trouvé embrigadé dans une position peu enviable puisque rejeté par ses propres parents et amis. Pour votre gouverne personnelle M. Ould Oumeir, tout a commencé en 2005 quand Monsieur Ousmane Kane, ancien gouverneur de la BCM et ancien ministre des finances a émis le souhait de construire une mosquée à la place de l’ancienne dont le niveau de dégradation était très avancé et qui devait être réhabilitée.. Lorsque l’imam Ousmane Sy a été saisi de l’affaire, celui-ci a jugé que l’idée était bonne mais qu’il avait besoin de se concerter avec les notables du village avant toute décision et ce, par souci de préserver la paix sociale et rester en conformité avec les prescriptions de l’Islam en la matière. Dans l’intervalle de cette réflexion/concertation en vue d’une décision consensuelle, Monsieur Ousmane Kane décide unilatéralement de passer outre et d’envisager la construction d’une nouvelle mosquée en un autre emplacement du village. . Il fait savoir à l’imam qu’après avoir mûri sa réflexion, il avait décidé de délocaliser la mosquée en choisissant un autre site et en transformant la vieille en une simple « Zawi » c'est-à-dire ne pouvant plus abriter la prière du vendredi .Cette proposition fut rejetée en bloc par les villageois dès qu’ ils en ont été informés. Nonobstant cette réprobation générale, Monsieur Ousmane Kane décide de transgresser l’avis de la population et de mettre en œuvre son projet. Et ironie du sort ou simple provocation, le nouveau site choisi pour sa mosquée (celle de Monsieur Ousmane Kane) se trouve comme par hasard être un terrain appartenant à l’imam Ousmane Sy selon un plan de lotissement de Tékane sur la base de laquelle toute l’extension Sud du village a été construite. Puisque l’occupation a été imposée par Ousmane Kane dont le frère maire de Tékane a décidé à cet effet de refaire le plan d’occupation du village, ceci a effectivement occasionné un différend non pas entre les Kane et les Sy mais entre les occupants et le propriétaire de ce terrain. Après plusieurs mois d’occupation, Ousmane Kane et les siens se voient contraints de libérer le terrain eu égard à la forte mobilisation et à la grande détermination de la famille SY pour mettre fin à cette tentative de spoliation. Il s’en est d’ailleurs fallu de peu pour qu’on en arrive à un affrontement entre les deux parties. Il fallait donc trouver un autre site. Ce qui fut la croix et la bannière car il a fallu à Ousmane Kane beaucoup de manœuvres vu que personne ne voulait ni vendre ni concéder gratuitement un terrain au nom d’une mosquée jugée illégitime et source d’instabilité au sein de notre communauté. Toujours est –il qu’un terrain a pu être trouvé même si ce terrain- là (destiné à l’implantation d’un lieu de culte musulman !) serait lui-même mal acquis puisqu’une partie appartiendrait à des personnes qu’on n’a pas encore clairement identifiées. Compte tenu de tout cela, les Tékanois se sont battus bec et ongles pour empêcher la construction de cette mosquée de la dissidence. Ils se sont encore battus pour empêcher son inauguration mais en vain malgré les annulations des autorisations officielles. Et pour cause : les autorités avaient finalement choisi leur camp après moult tergiversations. En effet, jamais les autorités (Ministères ….) n’ont fait preuve de tant d’indécision et de laxisme sur une question aussi importante pour les musulmans que celle de la construction d’une mosquée : pas moins de huit décisions ont été rendues entre le moment de la construction et celui de l’inauguration (interdiction, autorisation, interdiction, autorisation, etc.) Le dernier acte posé par les autorités et qui a suscité l’espoir de la communauté villageoise fut l’envoi à Tékane, le mardi 3 juillet 2012, d’une mission d’inspecteurs et de directeurs dépêchée par le Ministère de l’Intérieur et celui des Affaires Islamiques chargée de recueillir les avis des uns et des autres et de vérifier si la distance entre les deux sites était conforme aux prescriptions islamiques (minimum 500 m) . La mission a relevé une distance de 275 m entre les deux mosquées donc largement en deçà de la norme en vigueur en la matière. Un argument de taille qui pouvait largement suffire à remettre en cause cette nouvelle mosquée ! Un des arguments avancé par Monsieur Ousmane Kane et son camp est d’affirmer que la commune de Tékane était de nos jours trop peuplée et que l’ancienne mosquée ne pouvait plus recevoir tous les fidèles. Comme si tous les fidèles de la commune priaient à Tékane qui , du reste, est la commune la plus vaste de la Mauritanie. Une autre assertion de Monsieur Ousmane Kane consistait à dire que nombre de Tékanois ne se rendent plus à la mosquée depuis des années puisqu’ils n’ont pas confiance en l’imam Ousmane Sy. Même les personnes de mauvaise foi, qu’elles soient de Tékane ou non, savent que ces arguments-là sont fallacieux : Primo, la mosquée de Tékane est essentiellement fréquentée par les Tékanois ; très peu de personnes viennent d’ailleurs, et seulement des environs immédiats ; -secundo, tous les Tékanois résidant au village prient derrière l’imam Ousmane Sy à qui ils ont toujours témoigné une confiance et un respect indéfectibles eu égard à son savoir, sa sagesse, son intégrité et à sa piété. La dernière mission officielle venue de NKTT avait parfaitement cerné la réalité de la situation et promis au cours d’une réunion avec la communauté villageoise qu’elle rapporterait les faits tels qu’ils sont sans en changer un iota. Mais quelle ne fut la surprise des Tékanois d’apprendre (avant même que cette mission rende son rapport circonstancié), que l’autorisation d’inaugurer la mosquée avait été finalement accordée. Ce n’était donc qu’un coup de bluff, les dés étaient déjà pipés depuis longtemps à la faveur d’acrobaties inqualifiables. Ce pendant, en dépit de cette cérémonie indue d’inauguration officielle, l’ancienne mosquée avait attiré un monde fou ce jour -là dont même des personnes invitées pour l’inauguration de la nouvelle mosquée de Monsieur Kane Ousmane. L’imam dans son intervention faite après la prière devant les fidèles, est revenu par ailleurs sur toute cette histoire de mosquée, sur les différentes péripéties. Et en guise de conclusion, l’imam Ousmane Sy a lâché cette phrase sans équivoque : « sachez que quiconque prie dans cette nouvelle mosquée n’a pas de prière. » A bon entendeur salut ! www.cridem.org Source : Amadou Bocar Ba

Atar : 30 mille personnes seraient attendues pour la « Rencontre avec le peuple »

Quelques trente mille invités seraient attendus, dimanche prochain à Atar à l’occasion la « Rencontre avec le peuple », selon une source proche du comité d’organisation . Selon cette source, le comité d’organisation a choisi un stade(27000 m²) , avec 3500 sièges, pour accueillir cette manifestation pour laquelle des écrans géants seront également installés sur des place publique de la capitale de l’Adrar pour permettre aux téléspectateurs de suivre directement l’émission. Grnad oral devenu traditionnel, la « Rencontre avec le peuple » qui sera à sa troisième édition, est une émission diffusée en directe par la radio et la télévision nationales, au cours de laquelle le président de la république répond directement aux questions des citoyens et des journalistes. ANI

mercredi 1 août 2012

Environnement: Célébration de la semaine Nationale de l’Arbre à Tidjikja

La semaine nationale de l’arbre a été célébrée à Tidjikja par la Délégation Régionale de l’Environnement et du Développement Durable avec la collaboration de la toute nouvelle ONG dénommée Ecoverte. Cette célébration a été marquée par le coup d’envoi officiel de l’opération reboisement du collège de Tidjikja donné par le Wali du Tagant Mr Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall. Par la suite, le Hakem de Tidjikja, le Commandant du GR8, le Directeur de la sureté régionale, le capitaine de la gendarmerie, le maire adjoint, le délégué régional de l’Environnement, le délégué régional du MDR, le Directeur de l’Hydraulique régional, le DREFP par intérim, le président de l’ONG Ecoverte ont procédé chacun à la plantation d’un arbre en guise d’appui aux efforts de lutte menée contre l’ensablement du collège de Tidjikja. Sur place, le Wali du Tagant a profité de l’occasion pour lancer un appel à la jeunesse de Tidjikja pour qu’elle participe activement à la campagne de reboisement qui se prolongera tout au long de la semaine. «Je lance un appel solennel à la jeunesse pour qu’elle se joigne à cette campagne de reboisement. C’est l’occasion pour elle de se rendre utile et de contribuer à rehausser son image de marque » devait-il précisé. Par ailleurs, il convient de souligner que l’ONG Ecoverte qui intervient dans le domaine de la préservation de l’Environnement en ciblant en particulier le milieu scolaire s’est investie activement pour appuyer la campagne de reboisement menée par la Délégation Régionale de l’Environnement et du Développement Durable. En plus du reboisement mené par les éléments de cette ONG au niveau du site du collège de Tidjikja, le Président d’Ecoverte Mr Khalidou Mamadou et son vice Président Mr Mohamed Lemine Ould Ntella procèdent actuellement avec la collaboration de l’Inspecteur Départemental de l’Environnement Mr Djibril Ould Hasni, à la mise en place des pépinières qui serviront d’ici peu au reboisement de plusieurs écoles de Tidjikja. La célébration de la semaine régionale de l’arbre par la Délégation de l’Environnement du Tagant et Ecoverte est donc un premier pas positif marquant un partenariat entre les deux parties. Le délégué régional de l’Environnement Mr Hademine Ould Moustapha commentant cette collaboration auprès du Wali du Tagant, dira « C’est une ONG qui vient de débuté. Nous l’avons enregistrée auprès de nos services et nous comptons en faire un véritable partenaire. » Khalil Sow Khalil1965@yahoo.fr

mardi 31 juillet 2012

Mauritanie : Atar capitale mauritanienne du tintamarre politique.

La wilaya de l’Adrar en général et sa capitale Atar en particulier se préparent depuis quelques jours pour l’événement annuel Ligha Chaab animé par le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz pour dresser son bilan et rendre compte à ses protégés des réalisations faites sous son règne que ses farouches opposants s’efforcent à limiter en un pouvoir dictatorial, népotiste, clientéliste, tribal, régional et injuste à tous les égards. Une occasion d’or qui intervient pour l’homme fort de Nouakchott à des moments où la COD ne cesse de l’accabler de maux et de réitérer son exigence du rahil du chef de l’Etat du pouvoir. Dans une conjoncture où une autre ponte de l’opposition, en l’occurrence le président de l’Assemblée nationale, Messaoud ould Boulkheir aurait pris une crise de nerfs contre le poignard planté au dos de son initiative de conciliabule politique à travers la formation d’un gouvernement d’union nationale, devenue caduque depuis ses déclarations faites par des hautes sphères de l’Etat selon lesquelles les élections législatives et municipales se tiendront dans 120 jours. Une orientation qui jette l’initiative à la poubelle de la confrontation politique alors que son auteur l’avait défendu avec fermeté, conviction et courage, criblant de mots d’oiseaux toute personnalité qui se moque de son projet pour pacifier le paysage politique. Le 4 aout prochain le président de la république s’entretiendra avec le peuple comme un simple citoyen à l’écoute des problèmes de ses protégés à partir d’une wilaya qui à l’instar du Tagant est présentée comme parmi les premières régions marginalisées à tous les niveaux par le pouvoir de ould Abdel Aziz. Pourtant, la verve et la grande mobilisation qui caractérisent maintenant Atar, ses hommes d’affaires, ses élus, ses cadres et ses intellectuels fait oublier d’un coup de baguette cette mésentente pour montrer à l’opinion qu’il n y a pas de malentendu entre le président et les adrarois... ...mais plutôt entre lui et les caciques de cette wilaya qui tiennent à tout prix à restaurer l’ancien ordre politique qui préservait leurs intérêts économiques et sociaux notamment en organisant régulièrement des campagnes qui ne sont que la suite logique d’une agression instrumentalisée par ces caciques des régimes anciens qui n’ont plus personne dans leur réseau et où le sort des mauritaniens ne peut continuer de dépendre de quelques hommes Ould Abdel Aziz parlera sans retenue et pourra à l’hypothèse la plus faible tenir les mêmes propos critiques à l’endroit de ses opposants comme il l’avait fait à Nouadhibou avant d’abandonner ces discours enflammés au cours d’autres meetings populaires qu’il avait présidé notamment à Rosso et Aleg. Ould Abdel Aziz sera sans doute au meilleur de sa forme surtout en cette période du Ramadan où son bataillon religieux et islamiste vient de se consolider davantage avec la nomination lundi de l’islamiste Dr Boumiya Ould Beyah au poste convoité de chargé de mission au cabinet du président de la république. Un coup sérieux porté à l’effigie de Tawassoul qui dissimule sans doute d’autres de nature à montrer la dextérité politique du président de la république qui semble garder dans ses bureaux des fichiers béton des actes et des verbes de tous ses adversaires politiques, comme il vient d’ailleurs d’en faire la surprise à l’opposant Khatar Ould Hmeyne Amar au cours de la dernière audience qu’il lui avait accordée, pour lui montrer qu’il reçoit tous les mauritaniens aussi bien ceux qui font son apologie que ceux qui le critiquent même gratuitement. Un coup de communication inédit dans les annales du palais présidentiel qui serait l’œuvre de la nouvelle équipe de communication du président de la république dirigé par Rassoul Ould Khal, dont la connaissance parfaite du microcosme politique et médiatique aurait permis au chef de disposer désormais d’une meilleure visibilité sur l’extérieur et de savoir en une fraction de seconde tout sur son interlocuteur pour le renvoyer aux calendes grecques. Parmi les points sur lesquels Ligha Chaab peut connaître une audience considérable, on peut citer la volonté du président de réconcilier la Mauritanie avec elle-même, sans que cette détermination puisse constituer un fonds de commerce à l’opposition qui pêche dans l’antidémocratique en exigeant le départ d’un président élu dont le mandat cavale encore. Il s’agit surtout de deux éléments se rapportant à Biram Ould Dah Ould Abeid et au Flam. En effet, l’état précaire du premier en ce mois béni interpelle de nouveau le Président de la république à créer la surprise, à satisfaire les attentes de ses citoyens, à pardonner non parce que la COD a parlé de détention arbitraire, mais parce qu’une libération du leader de l’Ira fait beaucoup de bien à ce pays pour lequel Ould Abdel Aziz avait pris l’engagement de servir fidèlement. L’arrivée attendue des Flam en Mauritanie est aussi un point fort du programme du président, puisque la diaspora exilée depuis des années pense trouver aujourd’hui au bercail un minimum de conditions pour transposer son combat et sa longue lutte au pays. Ligha Chaab qui mobilise la majorité, les ministres n’a pas cette fois le droit de s’inscrire dans le statu quo et la monotonie. Au contraire, le bilan du président de la république doit être entretenu à tous les niveaux pour pouvoir convaincre l’opinion et prouver que le pouvoir en place n’a pas démérité pour bénéficier d’un renouvellement de la confiance populaire pour aller de l’avant en plaçant l’intérêt des mauritaniens au dessus de toutes les considérations étroites. Ahmed Ould Bettar

Tortures a la brigade d’Ould Yenge : Abderrahamane Demba Diawo présente des troubles de la mémoire.

Un jeune peul suspecté, à tort, de vol présente des troubles de mémoire, suite aux tortures administrées à la brigade de gendarmerie d’Ould Yengé. Abderrahmane Demba Diawo, 32 ans, vient d’arriver, avec son père, à Nouakchott, pour des soins, grâce à une évacuation vers le centre neuropsychiatrique obtenue, à l’arrachée mais sans réquisition du procureur de Sélibabi. A Nouakchott, le jeune est mal accueilli au dit centre, peut-être parce qu’il ne détient cette fameuse réquisition. On lui prescrit seulement quelques comprimés et au revoir, monsieur ! Pourtant son bras gauche continue à enfler. Informés de son arrivée dans la capitale, Mamadou Sarr, président du FONADH qui avait publié déclaration sur l’affaire, et Boubacar Ould Messaoud, président de SOS Esclaves, membre du forum, se sont rendus au chevet de ce jeune accueilli dans une famille de Dar El Baïda. Constatant les marques, en voie de cicatrisation, sur son bras droit et le pansement sur son bras gauche toujours tuméfié, les deux responsables des droits humains ont écouté, avec stupéfaction, la narration de son père. Comment en est-on arrivé là ? A en croire ce vieux d’une soixantaine d’années révolues, habitant de Gumbana, commune de Bouly, département d’Ould Yengé, cinq jeunes ont été interpelés, suite à un vol perpétré, dans la nuit du vendredi 24 juillet, dans une maison de cette petite localité peul. Un commerçant maure, parti voir ses animaux hors de la zone, a été informé, par son épouse, du cambriolage de sa boutique. L’homme rapplique le lendemain et déclare avoir perdu trois à quatre cent mille ouguiyas, des bijoux et deux fusils. Il prend le soin d’aviser la brigade de gendarmerie d’Ould Yengé et affirme que seuls les jeunes du village qui le connaissent ont pu perpétrer le forfait. Aussitôt, les gendarmes arrêtent lesdits jeunes dont Abderrahmane Diawo, cueilli au champ. « Malgré mon insistance, les gendarmes n’ont rien voulu entendre ; pire, ils m’ont menacent de me conduire, moi aussi, à la brigade », révèle le père de l’enfant. « Je les ai suivis à Ould Yengé et au lendemain de notre arrivée, j’ai eu de la peine à les reconnaitre, tant leurs visages avaient viré au bleu. J’ai conclu qu’ils avaient été passés à tabac ». Abderrahamane dira, au reporter du Calame qui s’est rendu sur les lieux, qu’« après avoir été menottés, nous avons été accrochés au plafond et avons subi des bastonnades ». Le tristement célèbre « système-jaguar » qui a fait de nombreuses victimes, dans nos commissariats de police et nos brigades de gendarmerie… Après cette première « enquête », deux jeunes ont été libérés dont Abderrahamane, tandis que les trois autres sont conduits à Sélibaby et incarcérés. Les médecins qui examinent Abderrahmane constate la dégradation de sa santé et, surtout, sa perte grandissante de mémoire et recommande, à son père, de l’évacuer sans tarder sur Nouakchott. Le procureur aurait suggéré, au vieux, de porter plainte mais ne livrera pas la réquisition demandée, par les parents, afin de le faire prendre en charge par un spécialiste. Selon le récit du père, c’est un certain Sidi Sylla, exclu de la localité pour vol, qui aurait accusé les jeunes, cherchant à se venger des villageois. Récemment, il y aurait eu une altercation, entre son fils et un des natifs de la localité. L’homme vit, depuis son bannissement, de l’autre côté de la frontière avec le Mali et serait à la tête d’une bande de malfrats qui commettent leurs forfaits en Mauritanie avant de se réfugier au Mali où ils bénéficient de la complicité des forces de l’ordre. De fait, tous, à Gumbana, suspectent Sidi d’être l’auteur du vol. Après avoir écouté le récit pathétique du vieux, les responsables des droits de l’Homme ont témoigné leur compassion et leur soutien moral à la famille et se sont, ensuite, engagés à accompagner les parents des victimes, pour que droit soit dit. Les deux responsables ont dénoncé les exactions, commises au lendemain de l’approbation du Parlement mauritanien d’une loi qui interdit, justement, la torture sous toutes ses formes. Il faut faire en sorte que les auteurs de ces atrocités barbares soient sanctionnés. De plus, les ressortissants de la zone rencontrés sur les lieux accusent le chef de brigade de la gendarmerie d’Ould Yengé de rançonner les populations et de punir ceux qui refusent de se plier à sa loi hors-la-loi. Ils rappellent que, dans cette partie du territoire de la République, les autochtones ont perdu leurs droits, depuis les évènements de 1989. Une réalité hélas largement répandue, tout au long de la vallée, de Ghabou à N’Diago… Les administrateurs, les forces armées et de sécurité règnent en véritable territoire occupé, comme en Palestine. Mais, face cette terreur, les populations n’entendent plus, désormais, croiser les bras : elles porteront l’affaire devant les juridictions et autres instances compétentes et seront soutenues, activement par tous ceux qui croient en l’avenir de la Nation mauritanienne.

Hamam au Guidimakha : Une épine dans les pieds des hommes politiques.

Depuis l'annonce des élections législatives et municipales pour novembre 2102, sensibilités et les tendances politiques se succèdent à Sélibaby où les divergences qui ont caractérisé la vie politique au Guidimakha de 1952 à nos jours restent encore visibles. A l’occasion des multiples visites effectuées par des membres de l’U P R, la formation au pouvoir le mutisme réigne à Sélibaby même si certains noms commencent à circuler pour les prochaines municipales. C’est dans cette foulée que le mouvement de Kane Hamidou Baba s’est fait sentir dans certains endroits dans la région en vue de préparer les prochaines élections .C'est dans ce cadre qu'à l'occasion de la deuxième mission de ce mouvement Djiby Ba, plus connu sous le nom de Guelongal et compagnons est signalé dans la villes aux cadres démissionnaires pour tenter de convaincre pour le mouvement dissident du R F D. les personnes des potentiels candidats de ce mouvement sont connues de tous à Sélibaby et ailleurs dans la région.la formation de Naha m/ Mouknass s'est fait parler d'elle aussi à l'occasion d’un meeting organisé par cette formation dont les couleurs ont été utilisées en 2000 pour sauver l’honneur de la tendance Kane Yaya dans quatre communes du Guidimakha pour dans les rangs du P R D S d’Ould Taya. Le sénateur de Kaédi Mr Sanghott Ousmane et le Ministre S G de la présidence de la République, Mr Sy Adama avaient donné un cachet particulier au meeting tenu à Sélibaby quelques semaines avant que le premier calendrier proposé pour les élections municipales et législatives ne relève du passé. Depuis le nom de Diop Saidou et celui de Baboye thiam n’ont cessé d'être citer pour défendre les couleurs de ce parti qui a trop compté sur certains présidents de comités de base ayant claqué les portes de l'U P R pour des raisons que d'observateurs avertis n'ignorent nullement pas Surtout quand on sait que cette formation est envahie par des nomades politiques et des laudateurs. Donc des soit disant cadres et/ou hommes politiques sans aucune conviction. L'A J D/ MR d'Ibrahima Moctar Sarr qui a perdu crédibilité et son électorat dans cette région suite à ses prises de positions lors du coup d'état de 2008 n'a pas hésité de tâter le terrain très miné. C'est dans ce cadre que ses militants s'étaient mobilisés pour organiser un meeting à la maison des jeunes de sélibaby, meeting au cours duquel les participants sont restés sur leur soif quand à savoir les vrais ambitions de celui qui en 2007 a été soutenu pour exprimer aux composantes du peuple mauritanien que les négro -mauritaniens étaient eux aussi capables de s'unir. Cependant les données ont changé depuis quelques mois à Sélibaby où les populations surtout les jeunes, les laissés pour compte politiques prennent une autre lecture de la situation avec la venue de la représente de Hamam, une formation pourtant peu connue. Mais qui a su choisir un interlocuteur connu dans la wilaya et surtout à Sélibaby. En effet depuis sa venue de la France, Kéthiel Almamy Dramé, coordinatrice régionale de ce parti adopte une stratégie qui consiste de rendre visite, de faire de porte en porte, et de maison en maison pour faire passer le message de sa formation pendant que l'U P R où se trouvent les anciens amis et collaborateurs de son père ,qui jusqu'à sa mort était aux cotés du tenace Kane Yaya restent immobiles . Aidée par les jeunes déçus des comportements de leurs ainés et soit disant cadres du Guidimakha qui n’ont aucune pensée pour cette pauvre wilaya qu'au moment des visites et/ou aux élections, celle dont le père s'était sacrifié pour voler au secours des pauvres à chaque fois que l'occasion se présentait a miné le terrain dans différents lieux et quartier de la commune de Sélibaby ,qui depuis 2000 est entre les mains d'A P P d'Ould Boulkhair qui fait pluie et beau temps. Convaincue de sa démarche, du soutien de la jeunesse et des populations très divisées sans savoir le pourquoi, l’héritière de celui que les troubadours de la sous région avaient nommé (le père des sans abris) multiplie ses contacts avec les différentes composantes de sa wilaya afin que le changement promis et qui tarde à venir soit possible. A elle d’ajouter le Guidimakha est la seule région du pays où les élus ignorent les problèmes des populations. Pour ainsi dire qu’à l’Assemblée le Guidimakha est représenté par des muets. Dernière formation politique à s’exprimer dans le Guidimakha où les jeunes et cadres locaux n’ont aucune considération pour ceux qui les ont soutenu et/ ou élus Hamam a miné le terrain politiquement en un lapse de temps et sans couler beaucoup de salive. car les preuves de manque de considération pour la jeunesse sautent aux yeux, pendant que le nom de l'ancien directeur de l'enseignement secondaire, le professeur Oumar Soumaré est cité pour représenter la tendance de yaya Kane au nom de l'U P R, la représente du parti d'Ould Lekhal compte sur les alliés de son père, les connaissances et surtout les jeunes pour les quels rien n'est fait. C'est dans ce cadre qu'elle ne cesse d'exprimer sa déception de voir les jeunes cadres de sa ville natale et de sa région à la merci des médiocres.Désormais les hommes politiques ,les m'As- tu vu et les laudateurs du Guidimakha qui prétendent etre cadres ont une épine dans les pieds. Signé Amadou Bocar Ba Cp/ Guidimakha Cridem