mercredi 11 avril 2012

Visite de Aziz au Brakna : La Jema’a de Nioly se démarque de ses mentors.





Dans le cadre de la visite qu’effectuera le président de la république M. Mohamed O Abdel Aziz dans la région du Brakna le 15, 16 et 18 avril, une grande réunion s’est tenue cet après- midi du mardi 10 avril au domicile de Ineîjih dans un quartier de Boghé à l’appel de la Jema’a de Nioly, un groupe politique très actif qui milite au sein de l’UPR.

Cette réunion qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la visite du chef de l’Etat à Boghé, a vu la participation de plusieurs figures politiques locales de marque issues de formations politiques rivales ou opposées au pouvoir actuel.

On peut citer par exemple, Abeîd O Abeîd El Kheîr, Boukeîni O Bangueît Toumitt Mint El Kowri ou Brahim O Ahmed Abd qui sont des symboles de l’APP à Boghé. Ces derniers se sont joints à leurs adversaires politiques comme M. Abidine O Demba (professeur et chef de service de l’enseignement secondaire à la Dren et sans doute considéré comme l’une des têtes pensantes de la Jema’a), Doudou M’Bingue (chef de service de la surveillance au lycée technique), Saheb, Abou O Ahmed Babou Haddou.

Mahfouth O Boubacar (respectivement directeurs de l’école de Houdallaye, de l’école 6, de l’école 7 et de M’Balladji), de N’Diaga Choueîn (employé à l’agence de la BMCI de Boghé), de Val O Ahmed (professeur au collège de Boghé), Khady Mint El Housseîn (comptable à la commune), Aîchettou Mint M’Boîrik (commerçante), Marième Mint Srabe (enseignante), M’Bareck O Moussé (notable de Daghvec), Sidi O Deîda (commerçant), Marième Mint Senad (responsable de coopérative), Chekroud, Nané et Inala O Afkeîr (régisseur à la Mairie), Oumoulbarke (secrétaire à la préfecture) entre autres pour étudier les modalités de leur participation à l’accueil du président.

Au cours de ce conclave, les participants ont décidé de se démarquer désormais de leurs anciens leaders politiques à savoir M. Mohamed El Hadi Macina (secrétaire général du ministère de l’intérieur et de la décentralisation) et un général actuellement membre de la haute hiérarchie militaire. Les opérateurs politiques de Nioly semblent vouloir prendre en main leur propre avenir politique en se démarquant de leurs anciens mentors politiques.

Pour ce faire, ils ont décidé de collecter des cotisations auprès des unités de base de l’UPR et d’autres bonnes volontés pour financer la prise en charge de leur transport et de leur hébergement dans la capitale régionale, Aleg à l’occasion de la visite du président. Une commission de 20 membres a été désignée pour piloter les préparatifs de cette visite au sein de la Jema’a. Elle comprend trois sous commissions ; une qui s’occupera des finances, une autre de la Jeunesse et une troisième de contact.

Une plate forme de revendication propre à la Jema’a sera élaborée pour être soumise au chef de l’Etat au cas où les émissaires du groupe politique rencontrera le Raîs. De temps à autre, les propos aux relents guerriers de Oumoulbarké et saluées par des salves d’applaudissements cassaient la monotonie de la réunion. La Jema’a de Nioly, il faut le noter se plaint de la marginalisation de ses cadres (essentiellement des Haratines issus de la tribu Idieydiebé et Oulad Ahmed) par le régime actuel.





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Source :
Elfoutiyou

Urgent : Un tout terrain 4X4 suspect rôde à Boghé.




Une source parvenue à tempsforts.net rapporte qu’une voiture 4x4 suspecte rôde depuis hier près de Boghé. Elle a été aperçue par des témoins à 5 kilomètres de la ville près d’un village situé sur l’axe Boghé/Rosso.

L’identité des personnes n’a pas été précisée mais c’est aux environs de 01 heure du matin que des tirs en l’air ont été entendus dans les lieux où se trouvait la voiture. Un habitant a confirmé avoir suivi le passage de la voiture près de sa maison nuitamment et vu des bras tirer en l’air.

Elle aurait été aussi signalée au poste de contrôle à l’entrée de la ville dont les éléments en faction auraient quitté aussitôt leur position par mesure de prudence.

Des sources présument la présence de membres de Aqmi qui ont réussi à s’infiltrer dans le pays depuis plusieurs jours pour préparer des actions terroristes. Alertée par cette information, la gendarmerie a fait une descente dans les lieux à la poursuite de la voiture tout terrain.




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Source :
Temps Forts (Mauritanie)

Atar : ce matin 11 Avril , 10H 47 " Il pleut"



Atar : ce matin 11 Avril , 10H 47 Il pleut,la terre est mouillée, c'est la fête de la grenouille", l'espoir des éleveurs et agriculteurs!
Ely Salem Khayar

mardi 10 avril 2012

Ould Abdel Aziz attendu au Brakna et au Gorgol, pourquoi ?




Après Nouadhibou et Rosso, le président de la République pourrait se rendre dans les wilayas du Brakna et du Gorgol. Le périple présidentiel débuterait le15 avril par Aleg où il tiendra un meeting populaire.

Sans doute que ses partisans dans la wilaya, du Nord au Sud et d’Est en Ouest auront à cœur de se mobiliser pour converger dans la capitale régionale du Brakna, histoire de répliquer au meeting massif et réussi de la COD tenu en février dernier à Aleg en présence du Colonel Abderrahmane Ould Boubacar.

En ces temps de politique politicienne où l’opposition crie à hue et à dia son départ du pouvoir, Mohamed Ould Abdel Aziz compte apporter la réplique à ses adversaires à travers une très forte mobilisation des populations en sa faveur. Et pour cela, les ressources humaines ne manquent pas.

Car, dans le pays profond, le chef de l’Etat compte de nombreux partisans qui voient en lui un homme courageux et respectueux de ses engagements. Il n’en reste pas moins que cette visite qui intervient à un moment où il a le regard rivé sur la situation sécuritaire découlant des graves évènements survenu au Nord Mali, lui donne du pain sur la planche. Ce qu’il ne semble pas redouter malgré le bouillonnement du front intérieur.

Aleg, Magta Lahjar et Male, des fournaises


A Aleg ce ne sera pas une partie de plaisir qu’il va retrouver. Qu’ils soient d’ordre politique, économique ou social, les sujets de clash sont nombreux. Au point que le du hakem d’Aleg, Mohamed Ould Cheikh Ould El Ghowf en a fait les frais. Vraisemblablement pour avoir mal géré des dossiers sensibles qui ont conduit l’administration locale qu’il incarnait dans la capitale régionale du Brakna, à user de la force publique pour faire respecter une décision contestée.

En tout cas cette affaire montre que dans le département d’Aleg, il y a un problème sérieux auquel le chef de l’Etat doit prêter attention. Ces problèmes sont localisés dans l’arrondissement de Male notamment dans la localité de Legned où un différent opposant des éleveurs et des agriculteurs pour l’exploitation de six puits, s’est résolu par une répression de la sécurité locale.

A Mbidane et El Wassta dans la commune de Jelwar le hakem aurait fait preuve de faiblesse face au maire et le directeur de l’Agence Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement. Deux responsables qui se disputaient la gestion de bornes fontaine. La dispute s’est terminée en bataille rangée opposant des populations. Bilan : neuf blessés dans les rangs des bagarreurs. A Jedida, un quartier de Male, des populations issues des anciens esclaves, font parler d’eux à la suite plusieurs manifestations relayées par la presse pour protester contre la soif qui les menace depuis plusieurs années.

L’unique forage, qui leur permettait de s’approvisionner en eau, serait l’objet d’un litige entre des notabilités puissantes du bouillonnant arrondissement. Et, du coup les pauvres populations issues de milieux très vulnérables payent pour les caprices conjugués d’une administration pas très au point et d’une féodalité qui refuse encore de rendre son dernier souffle.

Plusieurs centaines de familles du gros adebaye souffrent depuis plusieurs années du fait de leur position politique qui ne serait pas favorable à celle de quelques grosses pointures politiques locales. Pourtant, Male est bien la capitale du triangle de la pauvreté.

Et c’est bien dans cette zone que le milliard d'ouguiyas du PESE (Programme d’éradication des séquelles de l’esclavage) aurait été dépensé en 2010. Le programme « Emel 2012 » fait grincer des dents aussi à Cheggar où on n’a pas hésité à user de coups de poings dans le bureau du hakem limogé pour régler les excès de colères.

En tout cas les nombreux problèmes socio-économiques qui agitent cet arrondissement amènent à penser que le chef de l’Etat pourrait s’y rendre pour chercher à éteindre le feu qui couve sous les cendres quand bien même il a sanctionné le hakem.

Sur le plan politique, des tendances politiques UPR s’étripent un peu partout dans la wilaya. Après le congrès fédéral tenu en mi-mai 2010 à Aleg, la tendance de Mohamed Abdellahi Ould Oudaa est restée maître du terrain Ould Oudaa est triomphant de la sous-section UPR de la commune d’Aghchorguitt que son clan a remporté. Idem pour Sidi Ould Yowma radieux de la victoire de son groupe politique qui a pris dans son escarcelle la sous-section du parti dans la commune d’Aleg.

Alors que Mohamed Ould Diahloul est élu fédéral UPR du Brakna à l’issue du congrès fédéral. A-t-on mis en veilleuse les querelles politiques où l’arrivée du chef de l’Etat sera-t-il l’occasion d’étaler les divisions comme à Rosso où barons politiques, par jeunes interposés, ont étalé publiquement leurs querelles devant le chef de l’Etat ?

Boghé, Bababé et Kaédi, grincements de dents


Après le meeting d’Aleg, le chef de l’Etat devrait dormir dans la capitale régionale avant de mettre le cap sur Bouhdida le 16 avril. Dans cette commune, le chef de l’Etat va procéder à la va vite, à l’inauguration d’un projet. Ensuite il va mettre le cap sur Boghé pour visiter et inaugurer la station de pompage du Casier Pilote de Boghé, l’abattoir communal de la ville et quelques projets agricoles dont la chambre frigorifique.

Faut-il le dire, le renouvellement des pompes hydrauliques du Casier Pilote de Boghé était une vieille revendication des paysans que le président de la République s’était engagé à satisfaire. Maintenant c’est chose faite puisque de nouveaux équipements hydrauliques ont été débarqués en mi-décembre 2011. Ces nouveaux équipements se composent de 6 pompes Immergées dont quatre grandes d’une capacité de pompage de 600 litres /seconde et deux autres moyennes d’une capacité chacune de 300 litres seconde.

A la différence des anciennes pompes électromécaniques qui totalisent 30 ans d’âge et qui au fil des ans ont subi beaucoup de modification en plus de leur coût onéreux, les pompes Immergées elles, sont moins coûteuses et plus performantes selon M. Adama Moussa Bâ (maire de Boghé) qui a conçu le montage technique pour le compte de la SONADER.

Grâce à l’Etat Mauritanien par le truchement du projet PEDDIAM financé par l’IDA une enveloppe financière de 160 Millions d’Ouguiyas a été déboursée pour la réalisation de ce projet de rénovation de la station de pompage. Mais toute la réalisation n’a été possible que grâce aussi, au plaidoyer du maire de la commune de Boghé auprès du chef de l’Etat, lors de sa visite effectuée le 21 décembre 2010 à Maghta Lahjar pour le lancement du projet d’adduction en eau potable de cette localité.

Son plaidoyer pertinent sur l’urgence de rénover la station de pompage avait séduit le président et l’actuel ministre en charge du développement rural, M. Mohamed Lemine Brahim O M’Bareck. Depuis, les choses sont allées très vite. Le montage de l’offre technique et financière n’a pas tardé à faire le circuit habituel avant d’être approuvé par le bailleur puis la Commission Centrale des Marchés (CCM).

Après Boghé, cap sur Bababé où le président de la République va passer la nuit avant de s’envoler le lendemain pour Monguel via une courte escale à Kaédi. C’est ce qui se murmure dans l’entourage du palais. De Monguel il va aller à Foum-Gleita pour y procéder à la pose de la première pierre d’un projet sucrier.

Notons qu’à Boghé et à Bababé sans nul doute que les revendications ne manqueront pas de parvenir au chef de l’Etat. Comme par exemple les 40.000 ha de terres que l’Etat Mauritanien veut mobiliser pour des grosses multinationales agro-industrielles, la marginalisation des cadres de la vallée du fleuve dans l’administration et le parti présidentiel.

Dans ce dernier cas, ils sont nombreux à n’être pas contents de la place qu’ils occupent dans les instances supérieures de l’UPR. Cette récrimination se retrouve à Boghé, Bababé, M’Bagne, Kaédi, Maghama et Sélibaby. A Bababé le mauvais choix opéré par l’UPR dans l’investiture du candidat du parti aux élections sénatoriales contre Bâ Amadou Racine, sera certainement discuté pour décanter le climat lourd qui frappe l’UPR dans ce département.

Moussa Diop


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Visite de président au Brakna: L'UPR mobilise ses troupes pour l'accueil






L'Union pour la République (UPR) parti au pouvoir s'est réuni pour la présidence de son président Mohamed Lemine Ould Mohamed Mahmoud, pour discuter des préparatifs de la visite qu'entamera le président de la République,Mohamed Ould Abdel Aziz, en début de la semaine prochaine dans la Wilaya du Brakna.

De sources proches du parti, des commissions d'organisation sont déjà sur place pour une bonne réussite de la visite.

Et les mêmes sources d'ajouter que les instances du parti ont demandé à ce que tous les cadres du pays et particulièrement ceux des wilayas du Brakna et du Gorgol, à s'y rendre , pour des accueils "monstrueux" en faveur d'Ould Abdel Aziz.

Pour ce qui est du programme de la visite, le président Aziz , pourrait ne pas se rendra dans la ville de Maghtaa Lahjar, qui est qualifiée " de ville rebelle" ainsi que "Maghama, bourgade qui a connu des vagues d'agitations en fin de l'année dernière suite à la question de l'enrôlement" dont les bilans étaient lourds:perte de vie humaine, des blessés graves et des biens publics saccagés et brulés.

Source : Al Akhbar

Aoujeft : Pour qui roule le maire Ould Hmeyn Amar ?




Le maire d’Aoujeft, Mohamed Elmoctar O/ Hmeîn Amar, a lancé un cri de guerre contre les institutions démocratiques et appelle au renversement du président de la République, M. Mohamed Ould Abdel Aziz avec un assaut en règle du palais présidentiel.

Cet élu atypique et déjanté, qui s’est affilié récemment à l’UFP après deux décennies du PRDS , prône également la sécession de la wilaya du reste du pays en déclarant ‘’face à tant d'injustices, je le dis haut et fort, que le nord du pays peut se déclarer comme une république indépendante ; la wilaya de l’Adrar est soumise par le président Aziz à une punition collective.

Il n'y a pas d'autres mots. Il a sciemment éloigné tous les officiers et sous-officiers issus de la région, ainsi que tous les hauts cadres de l'administration''. Ensuite dans sa croisade contre la gabegie, il a trouvé là l'occasion de s'en prendre à nos hommes d'affaires, qui n'avaient certes pas les mains propres’’.

Et le maire d’ajouter ‘’ enfin, je trouve scandaleux que le ministère de l’équipement interdit de prendre des passagers à l’arrière des voitures personnelles ou de transport, car cette instruction n’est appliquée que dans ma commune’’. Devant cet élu du peuple dont les propos frisent l’incohérence, on est en droit de se demander qui est le manipulateur qui tire les ficelles de ce combat antidémocratique et burlesque ?

En analysant les nombreuses déclarations à géométrie variable de Ould Hmeyn Amar et son comportement qui bafoue les lois de la logique, on se rend compte qu’il perpétue les actes d’un manipulé psychotique, agissant sous la coupole d’un manipulateur machiavélique, qui est dans l’ombre de son poste d’observation.

Tantôt fervent militant de la cause du changement et louant les nombreuses réalisations du président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, tantôt se rêvant en adversaire dont les délires l’amènent à la sécession dans sa république imaginaire de l’Adrar libre, Ould Hmeyn Amar apparaît comme un complice qui agit sous la dépendance d’un être machiavélique. Le maire de la paisible commune d’Aoujeft, qui se prend pour un corsaire des temps modernes ou de Tintin dans ses aventures, est en réalité un pion dépendant d'un personnage machiavélique qui, grâce à ses dons d’illuminé, voire de faux sorcier qui lui dicte ses actions incohérentes et antidémocratiques, voudrait prendre le pouvoir.

Ce maitre chanteur dans l’ombre de son perchoir, ce richissime personnage relique de la dictature de Ould Taya, rempli de haine, et qui a des visions connues de faux sorcier, qui a opéré la mue de ce maire fragile et influençable, serait un haut gradé originaire de la commune d'Aoujeft et on ne pourrait rester impassible devant ce comportement indigne d’un officier supérieur qui s’adonne à la manipulation pour assouvir sa soif du pouvoir.


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Source :
uninternaute

awaz / Emel 2012 : Les plus pauvres interdits d’acheter aux boutiques communautaires.



« On nous prive d’acheter de l’unique boutique communautaire, notre quota quotidien en blé, tant que nous n’avons pas amassé 27.500 UM ce que nous ne pourrons jamais obtenir , par les temps qui courent».

Boullah Ould Mohamed est un agriculteur résident de longue date à Tawaz. Il habite précisément dans la zone Zouetra El hamra-Limheimine.qui compte une vingtaine de familles extrêmement pauvres.Père d’une famille de 7membres, Il survit à peine avec un faible revenu quasi qu’il tire de sa Zriba.

Venu à la boutique pour acheter 2 kg de blé, ration de sa famille pour 2 jours, il s’entend signifier qu’on ne peut le servir.

On lui expliqua par la suite, que les responsables concernés ont décidé de vendre à chaque citoyen son quota mensuel d’un coup, en contrepartie d’un montant de 27.500 UM, interdisant ainsi les ventes au détail.

Boullah qui a tapé plusieurs portes en compagnie d’autres pères et mères de familles plus pauvres que lui, s’insurge contre le détournement de la boutique communautaire de sa raison principale qui consiste à vendre au détail et au jour le jour le quota prévu pour chaque citoyen.

Il est venu expressément ce matin en ville, supportant les frais de route, pour exprimer son mécontentement aux autorités concernées et porter son affaire devant la presse afin d’en informer l’opinion publique.

Ely Salem Khayar

dimanche 8 avril 2012

Maghama : Les populations toujours privées d’enrôlement.




Depuis mardi 27 septembre dernier, date des manifestations organisées par le mouvement TPN, pour dénoncer les modalités de l’enrôlement des populations par l’agence national du registre des populations et des titres sécurisés (ANRPTS), à travers les centres d’accueil des citoyens (CAC), la moughataa de Maghama est privé d’enrôlement.

Les manifestants estimaient que l’opération d’enrôlement est un prétexte pour exclure la communauté négro-mauritanienne du fichier national d’état civil. Les échauffourées qui avaient alors opposé les forces de l’ordre aux jeunes manifestants en furie, s’étaient soldées par la mort de Lamine, victime d’une balle tirée par les forces de l’ordre, des blessures par balle de huit autres jeunes manifestants, l’incendie du centre de lecture et d’action culturelle (CLAC) où étaient garés des véhicules et autres matériels d’assainissement, don d’une ONG espagnole (dentistes sur roue/ DSR) à la commune, et du CAC de la ville.

« Cette situation plus qu’incompréhensible perdure depuis septembre 2011, comme si les populations de Maghama ne jouissent pas des mêmes droits que leurs autres concitoyens et dénote d’un mépris des pouvoirs publics », estime Iba Mangane, cousin de feu Lamine Mangane.

Et d’ajouter que « l’auteur présumé du crime, le commandant de brigade de la gendarmerie vaque librement à ses occupations, et comme toute sanction, il a été muté à Adel Bagrou (H. Charghi) ». Pour se faire enrôler, les populations de cette moughataa enclavée, devront se rendre dans les CAC de Kaédi ou de Mbout, ou dans d’autres centres du pays, où il n’est pas évident d’obtenir le sésame, le numéro national d’identification (NNI).

Ces déplacements ont un coût qui n’est pas à la portée de toutes les bourses, surtout en cette année où les vannes du ciel ne se sont pas ouvertes pour des populations dont la majorité est tributaire de la pluie pour (sur)vivre.

Vieux Gaye
Cp/Gorgol


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Emel 2012: Trois personnes se sont évanouies dans un point de vente à Kiffa Hôpital régional de Kiffa




Trois personnes dont une femme se sont évanouies devant un magasin de vente des produits du programme Emel 2012, ce dimanche à Kiffa.

C'est à la suite d'une importance affluence qu'a connu le magasin de vente que les personnes sont tombées évanouies. Ces victimes ont été transportées d'urgence au Centre hospitalier de Kiffa pour des soins intensifs.

Notons que les centres de vente des produits alimentaire et des aliments de bétail au niveau de la ville de kiffa ont connu ces derniers jours de très fortes affluences.

Et selon notre correspondant sur place, les éleveurs sont très présents devant les magasins pour se procurer de quoi nourrir leur bétail qui est menacé par la disette.


ALAKHBAR

vendredi 6 avril 2012

Zoueratt : polyclinique de la SNIM, accès refusé à un enfant de quatre ans noyé.




Le drame s’est produit ce dimanche au quartier EGB de la cité minière et continue de défrayer la chronique. Les circonstances du drame : selon la famille du garçon âgé de quatre ans, la mère Mariam Diallo attendait la voiture de son mari pour conduire son rejeton au jardin d’enfants, le chauffeur ayant pris du retard, la maman décide de faire un rapide tour au marché en attendant le véhicule.

Entre-temps, le père de l’enfant Abou ANNE embauché à la Snim, reçoit un coup de téléphone de son chauffeur lui annonçant que sa voiture est arrêtée par la police, il se rend au commissariat de police pour libérer son véhicule et met le cap sur sa maison pour prendre son fils qu’il a cherché partout dans sa demeure.

Finalement, le père a retrouvé son garçonnet, Amadou Anne, noyé dans la réserve d’eau de la maison, dans un état critique.

Entre Insouciance, négligence et absence de déontologie.

Selon le beau-père, « Arrivés au portail de la structure sanitaire, l’accès nous a été refusé par le portier qui avança un ordre reçu de sa hiérarchie », « personne ne rentre sans badge ou carte même si c’est un cas urgent », leur a signifié le portier.

Après un moment d’attente et plusieurs protestations des individus qui étaient sur les lieux et choqués par le refus du portier , la porte leur est ouverte mais c’était tard car le personnel médical ne fera que constater la mort de l’enfant. Selon le grand-père du garçon, les responsables de la structure médicale ont nié avoir donné la consigne au portier.

A noter que le service médical avait fait une note qui entrait en vigueur le 01/04/2012 interdisant l’accès à toute personne sans badge ou livret familial. Par mauvaise coïncidence, le petit Anne est évacué le même jour, d’où, selon certains observateurs l’ardeur déployée par le portier avec du zèle au mépris de la vie humaine.idem

Contacté, le chef du service médical de Dr Baba ould Nagra a déclaré qu’ils ont reçu un enfant dans un état de mort apparente et ce, une demi-heure au moins avant son arrivée, ajoutant que tout ce qui reste n’est que rumeurs et spéculations.

Par ailleurs, les parents de l’enfant décédé affirment accepter le destin et se remettent à Allah.

Djibril Sy



Cridem

Nouadhibou : Les services de sécurité commencent à rapatrier des étrangers qui ne disposent pas de titres de séjour.




Les services de sécurité de Nouadhibou, capitale économique de la Mauritanie, ont entamé une opération de contrôle de maisons et de voitures pour arrêter et rapatrier tous les étrangers qui ne disposent pas de titres de séjour.

Ce jeudi matin, la police a dressé des barrages sur la route menant du centre-ville vers le quartier de Cansado et mené des investigations au niveau de l’identité des pêcheurs travaillant à Nouadhibou.

Une opération qui aurait abouti à l’arrestation de centaines d’étrangers qui ont été orientés vers le centre d’accueil des immigrés clandestins en vue de leur rapatriement vers leurs pays d’origine.
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Source :
Sahara Medias (Mauritanie

jeudi 5 avril 2012

Marche de revendication du bitumage de l’axe Tiguend – Mederdra.




Des jeunes de Mederdra (Trarza) marcheront vendredi le long de l’axe Mederdra -Tiguend, sur 50 km; pour revendiquer le bitumage de cet axe jugé vital pour leur localité, qui selon eux, souffre de plus en plus de l’isolement eu égard au mauvais état de sa route.

Selon un communiqué du comité d’organisation de cette marche, le départ des marcheurs aura lieu vendredi. Plusieurs haltes sont prévues le long des 50 km avant d’arriver à Tiguend dimanche prochain.

Cette route dite « wafa », dont le tracé en remblai a été effectué sous Taya, constitue un axe très fréquenté en raison de l’importance de l’arrière pays de la moughtata de Mederdra située en plein Iguidi. Elle demeure également vitale en ceci qu’elle contribue au désenclavement de nombreuses localités.



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Source :
ANI (Mauritanie

mercredi 4 avril 2012

Kaédi : Manque de transparence dans l’exécution du programme 'Emel' 2012.




En premier lieu, 500 Tonnes d’aliment de bétail (blé, rakkal) furent distribuées par l’Inspection Régionale de l’Elevage, à raison de 50 sacs par éleveur, sans pour autant tenir compte du nombre de têtes de bétail, ou bien savoir si le concerné était éleveur ou pas.

Ceci, en l’absence du Hakem titulaire et aucune information n’a été donnée aux populations, ni par la radio locale et encore moins par affichage pour expliquer les modalités pratiques. Après cette première distribution qui a réveillé le soupçon des populations, les éléments de l’inspection de l’élevage, conscients de leur forfaiture, renvoyèrent les populations à la Commune, qui n’était pas aussi impliquée dans la première distribution.

C’était un calvaire pour l’ayant droit qui ne savait plus où se donner la tête. Ce fut alors le parcours du combattant entre l’inspection de l’élevage, la Commune et la préfecture ; sans pour autant s’assurer de trouver le ticket ou bon de livraison.

Dans cette nouvelle phase, ils exigent que la personne détienne un titre de vaccination dans lequel était précisé le nombre de têtes que possédait l’éleveur, alors que ce ne fut pas le cas au début de l’action. Pourtant, nul n’ignore qu’en Mauritanie, tout le monde est éleveur et même dans les familles, on dispose un petit élevage. Après l’aliment de bétail, qu’en a-t-il été pour le don du Président de la République ?

Du blé, du riz, de l’huile et des dattes avaient été donnés aux populations de tout le pays. Qu’en est-il pour la dotation des populations de Kaédi ? A peine la distribution commença, quant ce fut le départ du Hakem en exercice de l’époque et les populations n’avaient plus obtenu leur part.

Nous demandons à être traiter de la même manière que tous les mauritaniens. Que nous puissions bénéficier de tout ce dont un mauritanien a droit. Quant aux boutiques subventionnées de l’état, elles ne sont pas ouvertes de façons justes afin de répondre aux aspirations des populations.

Elles ont été mises en place pour les moins nantis, les populations à faibles revenus, mais il n’ya pas de transparence dans la gestion :

- La dotation n’est jamais affichée, ignorance totale des populations.

- Que le plus grand quartier de Kaédi (Gattaga) qui compte en son sein 04 autres sous – quartiers, ne compte qu’une seule boutique qui se limite de ne servir que 50 personnes seulement par jour ; également la même chose pour le quartier de Moderne ; alors que, Touldé et Gourel Saghé comptent chacun 01 boutique. Ailleurs, des petits ou tout simplement des quartiers vides d’habitations comme Tinzah et Niti ont chacun sa boutique. Nous demandons que cette injustice soit réparée afin que les plus grands quartiers puissent se doter de 02 (deux) boutiques.

C’est une année pas comme les autres ! La situation est –elle que nous la vivons. Aussi bien les hommes que le bétail ne sont à l’abri du besoin, ainsi les efforts fournis par l’Etat, peu soit- ils, doivent être ressentis de la même façon chez tout le monde. Une communauté, une tribu, un quartier ou une ville ou village ne doit pas bénéficier de plus que les autres.

Malheureusement, tel est le cas à kaédi, étant donné que les décideurs ont toujours considéré Gattaga comme un quartier au sein duquel il n’ya pas de pauvres ; c’est pour quoi, le plus souvent les habitants de cette partie de la ville n’ont jamais bénéficié de Dons de l’état, quelque soit la nature. Alors, nous demandons que Gattaga soit désormais répertorié dans toutes actions de don que doivent bénéficier les fils du terroir.

Ishakh M’Paly Diakhité Kaba
Tél : 46455479-kaédi




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Source :
alhambaral

lundi 2 avril 2012

Méderdra : Les descendants du résistant Ahmed Ould Deid célèbrent la bataille de Legweichichy.




Du 29 au 31 mars 2012, les descendants du résistant Ahmed Ould Deid, ont célébré dans la ferveur, sous les froideurs désertiques, pour la deuxième année consécutive la bataille de Legweichichy qui s’est déroulée le 28 novembre 1908 qui correspondra plus tard à la date de célébration de l’indépendance nationale de la Mauritanie.

Cette bataille de Legweichichy fut le prolongement de plus d’un siècle de résistance à la force française basée au Sénégal engagée par l’Emirat du Trarza, depuis l’ère d’Amar Ould Moktar Ould Cherguy.

Pour marquer cet évènement historique, un tournoi de tir à la cible traditionnelle a été organisé sous la houlette de l’Association mauritanienne de tir à la cible traditionnelle. Lors de l’ouverture jeudi matin en présence du Wali du Trarza, Dr. Sidi Mohamed Ould Sidi a souligné l’importance du tir à la cible en tant qu’élément favorisant la fraternité et la convivialité entre des ressortissants de différentes régions de la Mauritanie.

Ce petit-fils de l’Emir Ahmed Ould Deid, qui est aussi président de la fédération de tir à la cible traditionnelle dans la région du Trarza, a souhaité que les pouvoirs publics soient conscients de la portée de la commémoration historique de la bataille de Legweichichy. Selon lui, elle rentre en droite ligne dans le cadre de la reconnaissance actuelle des autorités mauritaniennes de la résistance historique contre l’occupation française.

"Il y’a lieu d’appuyer la volonté de cette commémoration parfois en dehors du Trarza. La célébration de la bataille de Legweichichy doit revêtir un caractère national et non pas régional", a plaidé Dr. Sidi Mohamed Ould Sidi.

Lors de la célébration de la deuxième édition de bataille de Legweichichy, il y’avait la participation de 27 équipes de tir à la cible traditionnelle. A cet effet, l’Association mauritanienne de tir à la cible a décidé d’inscrire le tournoi de Méderdra dans ses tournois statutaires.


La musique a eu largement droit au chapitre lors de la célébration de la deuxième édition de bataille de Legweichichy, située à 10 km de Tiguinte, sur la façade atlantique de l’Océan, avec les prestations du Groupe Tekeber Meidah, Nehma Mint Choueikh, Mohamed Ould Meidah, Sabbah Mint Meidah et de Malouma Mint Meidah, à ne pas confondre avec la sénatrice. Désormais, pour les populations de Méderdra, la célébration de la bataille de Legweichichy est une date à part.

Babacar Baye Ndiaye
Cridem

jeudi 29 mars 2012

La course au mensonge.




Décidément, le mensonge est devenu un art dans lequel excellent les DREN de Mauritanie. De façon symptomatique, ceux du Gorgol et du Trarza passent pour être les maîtres incontestés dans la mesure où ils font la course en tête.

Pour prendre un exemple précis, sur les 36 profs grévistes que comptent les établissements d’enseignement secondaire du Gorgol le DREN n’en a daigné déclarer que 15 donc bien en deçà de la moitié. On pourrait multiplier les exemples à l’envi car partout, ces marchands de sornettes adoptent la même stratégie.

Mais quelle mouche a donc piqué ces petits Dren pour qu’ils déploient un zèle insensé dans le seul dessein de briser la grève ? N’ont-ils rien d’autre à faire ? Leur rôle se réduirait-il à cette minable besogne ? La réponse à cette dernière question ne souffre d’aucune ambiguïté : c’est oui ! Cependant, ce n’est pas étonnant de leur part dans la mesure où la médiocrité ne peut enfanter que la monstruosité.

C’est pourquoi ces arrivistes éhontés n’hésitent pas une seule seconde à user des moyens sataniques pour préserver leurs privilèges. N’est-ce pas diabolique leur machination qui consiste à diviser les profs selon leur appartenance raciale, ethnique ou tribale ? N’est-ce pas diabolique leur insinuation qui consiste à faire croire que seuls les profs négro-mauritaniens vont essuyer les foudres de l’administration ? N’est-ce pas diabolique leur thèse erronée qui consiste à soutenir que les profs grévistes sont des bons à rien qui ne cherchent qu’à gâcher l’avenir des élèves ?

Mais, fort heureusement, le peuple mauritanien n’est pas dupe. Il sait parfaitement que les grosses légumes de la République ont mis leurs rejetons dans les meilleures écoles privées du pays et d’ailleurs pour échapper à un système éducatif moribond. Dans ce gigantesque procès qu’on veut intenter aux profs grévistes, les vrais coupables sont connus. Le reste n’est que verbiage stérile.

La coordination du SIPES/Gorgol
Kaédi le 22/03/2012

www.cridem.org


Source :
Moussa Kane

mercredi 28 mars 2012

Nouadhibou : 3 nuits pleines d’émotions



Les 22/23 et 24 Mars, Nouadhibou a enfin connu son premier festival des arts et de la culture initié par des jeunes stéphanois. Qui aurait cru à la réussite de cet événement ? Seuls Samba ould Bombaye et un groupe de fidèles auraient osé tenter de s’embarquer dans cette aventure.

La population de la capitale économique a eu à apprécier l’exploit réalisé par les organisateurs du festival. Ils ont été nombreux à braver le froid pour se pointer à l’heure de peur de manquer le moindre acte du programme. Selon les estimations, le public des trois nuits avoisinait les 12.000 personnes.

La jeunesse a pu lancer un message fort en prouvant qu’ils sont capables de prendre des initiatives et les réaliser. Ils ont géré le festival avec une organisation irréprochable. Aucun incident n’a été constaté. Au programme, que de belles choses ont été présentées.

Les jeunes du club Unesco Oumar Ba de Cansado, Foyré bamtaaré, mougnou, Assala el masrah, l’association pour le developpement de la culture et de l’art, l’association de la jeunesse du walo ont fourni un spectacle exceptionnel. Des sketchs, défilés en tenues traditionnelles, un ballet étaient au menu.

Quant à la musique, Cheikh ould Labiadh et Hawa Mint Sidigh avaient ouvert la première soirée en entonnant l’hymne du festival, Minat Seymali assureront le reste de la soirée. Au 2e jour, l'orchestre des phares de Nouadhibou est entré en action suivi du rappeur international mauritanien Ziza. Seydou Nourou Gaye et le Foyré Bamtaaré ont clôturé cette soirée en beauté.

Les mêmes groupes ont fait des prestations le 3e et dernier jour. Djiby Dieng est entré dans la danse du festival. Les groupes de rap locaux ne sont pas en reste, ils ont apporté leur contribution riche en leçons de morale. Le conteur du désert Yahya ould Rajel n’est pas reste, il aurait les transitions avec ses belles histoires.

Les autorités, les notables, les artistes ont tous salué l’initiative prise par Samba ould Bombaye et ses collaborateurs. Ils ont souhaité unanimement voir cet événement se pérenniser. Ces vœux ne sont pas tombés dans les oreilles d’un sourd leur répondra le Directeur Général du festival.

Il y a lieu de remercier les partenaires et sponsors qui ont eu à croire à l’importance de cet événement en acceptant de nous faire confiance. Nous remercions particulièrement nos sponsors : Le ministère de la culture, jeunesse et spots, Kinross Tasiast, Chinguitel ; nos partenaires : Cridem pour sa disponibilité ; Aides (Initiative développement et environnement) et un repas pour tous

La communication du F.A.N.
Cridem

mardi 27 mars 2012

Visite du président au Trarza : éclipse des tribus guerrières .




Dans la configuration actuelle , la région du Trarza est assez bien représentée au niveau des hautes fonctions de l’ Etat .Sur le plan gouvernemental , le Trarza vient en troisième position après le Hodh et les régions du fleuve qui ratissent large en s’ appropriant toutes les fonctions stratégiques du pays ( Chefs d’ états majors de la gendarmerie et de la garde nationale , ministère de la santé , ministre SG de la présidence , Chef d’ état major particulier de la présidence , ministère de l’ environnement , secrétaire du gouvernement , président du sénat , ministère des finances , commission nationale des droits de l’ homme , la SMCP et la liste est longue , interminable , jusqu’aux ambassadeurs à l’ étranger , passant par les maires et les parlementaires , pour faire le trop plein . Et la boucle est bouclée par l' agence des refugiés avec Ba Madine et son président de conseil d' administration , monsieur Ba Soulé ancien prédateur du développement rural . Les deux hommes seront aujourd'hui au centre de cette visite du Trarza , en parrainant un nouveau débarquement de plusieurs centaines de nouveaux réfugiés économiques mauritano-sénégalais .Ce qui va encore permettre de justifier le pillage systématique de l' ANAIR par les deux BA budgétivores ( Ba Madine et Ba soulé ).
Puis vient le Tagant avec trois fonctions des plus importantes à savoir le ministère des affaires étrangères, le ministère du pétrole et la banque centrale de Mauritanie ( BCM) , accordées à deux Kounta de Nbeika et de Moudjéria ( Hamadi et Ould Raiss) et un Idawali de Tdjikja , courtier international , ancien patron de la SNIM .
Pour en revenir au Trarza et au moment où le président de la république va y entamer une visite de travail et de prise de contact, il faut signaler que les tribus guerrières sont exclues de ce dosage de dupes.
Sidi Ould Tah , Bamba Ould Dermane , Smaèl Ould Bedda , Ould Matalla et Ould Boilil , ne sont pas des Terrouzi authentiques : ils appartiennent aux tribus maraboutiques tâcheronnes du Trarza et ne représentent qu’ eux-mêmes . Ils sont même désapprouvés dans leurs propres collectivités tribales insignifiantes , du reste …
L’actuel destin du Trarza, rappelle celui du chacal qu’on croit enchanté alors qu’ il meurt de misère : il y a cinq ministres du Trarza , mais le Trarza n’ est pas réellement représenté parce qu’ il n’ ya pas un seul membre du gouvernement issu de la sphère guerrière .
Ould Maatala est un petit conseiller municipal poète raté français -Hassanya et ne devrait même pas siéger au conseil des ministres.
Sidi Ould Tah possède une attestation de nullard délivrée conjointement par la représentation de la banque mondiale à Nouakchott et la délégation de l’union européenne.
Oud Boilil est ancien petit Hakem - "Grader" que personne ne respecte, même pas Dahmane Oud Beyrouk qui refuse à juste titre de parler avec lui ou d’accepter ses affections dans les Mopughataa de l’intérieur.
A l’issue de la visite du Trarza qui commence aujourd’hui , Mohamed Ould Abdel Aziz devrait se départir des ministres du 06 Aout , parce que d’ une part , ils ont été nommés à la hâte et d’ autre part , ils ne sont pas représentatifs de leurs Wilayas respectives . A l’heure actuelle, l’ UPR a plutôt besoin d’ un gouvernement politique qui tient compte des sensibilités réelles pour une Mauritanie nouvelle , plus forte . Le soutient des tribus guerrières est spontanément acquis au premier magistrat du pays, monsieur Ould Abde Aziz qui appartient à cet ensemble, tandis que le rapport des tribus maraboutiques à celui qui exerce le pouvoir est souvent assimilé à la dialectique du maitre et du traitre …

Publié par Lakhbaar Tebgue Vi Dar

Journée nationale de la réconciliation : L’accueil s’est transformé en foire aux disputes.




Le chef de l’état a effectué le 25 mars passé un déplacement de quelques heures à Rosso pour y présider une cérémonie de clôture de l'opération qui a permis le rapatriement de plus de 20 000 réfugiés au Sénégal. Cela en présence d’un invité de marque, M. Antonio Gutierrez, Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

Mais la fête n’était pas au rendez-vous. Le président de la république en a entendu plein les oreilles, de récriminations et de revendications sociales en tout genre sous l’œil médusé du patron du HCR venu de Genève. Et également des membres du gouvernement et autres invités de marque à l’évènement du jour. Comment un évènement pareil a-t-il pu s’organiser dans une confusion totale ?

Il faut dire que l’esprit est faussé dès le départ. A chaque fois que le chef de l’Etat se déplace, Nouakchott se vide d’une partie de la population pour jeter sur les routes, hommes politiques, hauts fonctionnaires de l’Etat, cadres supérieurs, moyens et même subalternes.

Pas tous en général, mais la majorité excelle dans cet exercice. Et Rosso n’a pas faillit à la règle surtout que la distance à parcourir n’est pas longue malgré le mauvais état du goudron. Une dégradation avancée que le ministre de l’équipement et des transports a déjà constaté. Pour l’occasion, c’est tout un monde ressortissant ou non de la wilaya du Trarza qui a déferlé sur la ville.

Point de convergence, le site de la cérémonie, non loin de l’Institut Supérieur d’Enseignement Technique (ISET) de Rosso, où une tribune avait été implantée pour accueillir le président de la république et ses nombreux invités. A côté sous des tentes dressées et équipées de chaises se tenaient assis des réfugiés (hommes et femmes) revenus la veille et accueillis par le HCR, l’ANAIR, la Coordination nationale des déportés que préside M. NDiaye Amadou.

Signalons que l’ancien ambassadeur du Sénégal en Mauritanie, M. Mouhamadou Cheikh Kane qui occupe un nouveau poste au ministère des affaires étrangères du Sénégal était présent à la manifestation. C’est dans une pagaille généralisée qu’est arrivé sur les lieux, en fin de matinée presque, Mohamed Ould Abdel Aziz. Il n’a pas été facile de lui frayer un passage pour rejoindre la tribune officielle.

Car quelques instants avant son arrivée, la sécurité chargée de maintenir l’ordre et la discipline en ces lieux, visiblement dépassée, avait tout simplement jeté l’éponge, laissant la voie ouverte au débordement. Ainsi les accueillants munis de leurs banderoles ont pris d’assaut les barrières de sécurité pour se rapprocher de la tribune. Du jamais vu !

Fait curieux : la garde présidentielle était absente alors que habituellement de tels endroits bénéficiaient de leur présence pour tenir en respect et à distance la foule. Chose somme toute normale pour une sécurité digne de ce nom. Pas même les nombreux journalistes déplacés pour la couverture de l’évènement, n’ont pu travailler correctement. Gênés qu’ils étaient, en même temps que les officiels installés à la tribune, par le vacarme assourdissant de haut-parleurs des jeunes du Trarza, qui tenaient coûte que coûte à être entendu par le président de la république.

Leur message était clair : que le président de la république comprenne que les vrais fils du terroir sont tenus à l’écart pour ne pas lui parler de leurs problèmes ; que ceux qui s’adressent à lui pour faire ses éloges ne sont pas du Trarza.

En fait ils ne viennent de nulle part. A côté d’eux, d’autres jeunes de l’UPR thuriféraires du président de la république, perchés sur la pelle d’un engin lourd, s’égosillaient à faire les éloges du raïs, histoire de répliquer à plein poumon aux jeunes rossossois qui revendiquent être les fils authentiques du terroir. En fait les deux camps rivalisaient d’ardeur pour s’empêcher mutuellement d’être entendu par le président de la république.

Triste réalité ! Mais Ould Abdel Aziz n’était pas au bout de sa déception, lui qui avait fait le déplacement pour marquer le clou de la fin de l’opération de rapatriement des réfugiés au Sénégal et célébrer par la même occasion, la journée nationale de réconciliation.

C’est au milieu de cette cacophonie ambiante, que s’est ouverte la cérémonie marquée par différentes interventions. En premier, c’est le maire de Rosso qui a ouvert le bal des discours. A sa suite, l’ancien président de Covire, M. Sy Abou Bocar est invité à prendre la parole. Mais l’homme n’y parvient pas. Le nouveau président de l’organisation, M. Kane Mamadou El Housseïn accompagné d’une forte délégation de membres du nouveau bureau, s’opposent à sa prise de parole. Une scène qui s’est déroulée sous l’œil embarrassé du président de la république et des nombreux invités installés à la tribune.

Il ne restait plus à l’ancien président de Covire qu’à quitter les lieux. Pour le haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), António Guterres, cette opération de rapatriement est une réussite : « Le rapatriement est un succès et 24 000 Mauritaniens sont rentrés chez eux, en sécurité et dignité. L'étape la plus importante, c'est le développement économique des régions où ces réfugiés s'insèrent. Et ça, c'est tout le défi de la Mauritanie qui mérite l'appui et l'engagement de la communauté internationale ».

Le ministre de l’intérieur, Mohamed Ould Boïlil prenait rappeler l’historique de ce processus avant de faire le bilan du processus de rapatriement. De ce discours, on retiendra que depuis le premier convoi en 2008, 5 700 familles réfugiées au Sénégal, sont rentrées au pays. Le dernier contingent de rapatriés mauritaniens du Sénégal est composé de 297 personnes réparties sur 59 familles. Ce contingent, avait été accompagné par l'amiral Samba Fall, chef d'état- major spécial de la présidence de la république du Sénégal. Il a été accueilli par les autorités administratives de la ville de Rosso.

Le contingent a été conduit sur des sites d'accueil provisoires, où les familles doivent remplir les formalités d'inscription et recevoir leurs pièces d'état civil avant d'être acheminées vers leurs lieux de résidence définitifs à travers plusieurs régions. Quant au président de la république qui succédait à son ministre de l’intérieur à la prise de parole, il a dit en substance que « cet événement constitue une fin heureuse d'une épreuve qui a failli ébranler la cohésion nationale ».

Bien que le processus de rapatriement a été clos à Rosso, il n’en reste pas moins que beaucoup de choses restent à faire. Certes que les tambours ont célébré le retour du dernier contingent de rapatriés, mais leurs réinsertions demeurent encore énigmatiques. Selon Ibrahima Mamadou Ndiaye, président de l'Union nationale des rapatriés mauritaniens du Sénégal (UNRMS) que nous avons rencontré : « La revendication primordiale, c'est d'abord les terres spoliées en 1989 ».

Ils veulent que les terres spoliées soient rendues à leurs propriétaires d’origine. A l’en croire, les trois mille hectares mis à disposition par l’Etat au profit des revenants, sont insuffisants par rapport à ce que possédaient ces rapatriés ». Il souligne par ailleurs qu'il reste des gens à rapatrier : « Tout le monde n'est pas rentré. Il y a ceux qui restent au Sénégal et qui ont manifesté leur désir de rentrer et qu'ils ne sont pas rentrés. Il y a encore des milliers qui sont restés là-bas. Il y a nos confrères du Mali qui veulent rentrer et je ne sais pas quel est leur sort ? ».

En effet, la question des Mauritaniens réfugiés au Mali reste en effet en suspens. Concernant l'aménagement des terres agricoles, le président Ould Abdel Aziz a promis de renforcer les efforts entrepris par l'Etat. «Je réitère notre détermination à aller de l'avant dans le règlement de toutes les séquelles du passif humanitaire », a-t-il conclu.

Reportage, Moussa Diop



Coulisses de la visite présidentielles


Quand le protocole de la présidence s’en mêle


Kane Mamadou El Housseïnou le président de Covire s’est vu empêché d’accéder au site par le service du protocole, selon ses propos. Mais la mesure n’a pas duré puisque quelques instants après, il apparaissait avec son staff, ovationné par les victimes venues nombreuses avec leurs banderoles.

Quand l’ancien président de Covire s’enrhume, les journalistes éternuent

Information utile à savoir, le reporter du Quotidien de Nouakchott a essuyé les insultes de M. Sy Abou Bocar qui l’a menacé, si jamais il le prenait en photo. Des écarts de langage indécents et peu digne d’un « responsable » qui revendique la légitimité d’une organisation dont les rennes lui échappent. Ces propos ont indigné l’assistance mais n’impressionnent nullement le journal. Toutefois nous gardons l’enregistrement à toute fin utile.

Grosse fausse note dans l’accueil du président de la république !


Les visites du président se suivent mais ne se ressemblent pas. Celle de Rosso aura montré toutes les limites de l’organisation et les déboires vécus par les personnes présentes y compris le président de la République lui-même. Le protocole était débordé et parfois, l’on a du frayer un chemin pour le président afin qu’il accède à la tribune officielle. Ne parlons même pas des dérapages lors des discours où les intervenants mauritaniens et sénégalais, noyés par les foules, s’arrachaient les cheveux pour se faire entendre, sans grand succès.

Une cacophonie indescriptible a marqué cette visite dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle était un fiasco organisationnel. Pourtant, outre les hommes déployés pour la sécurité du président, plusieurs sociétés de sécurité privée (GESS, MGS, CSP, AlBarakat) étaient mises à contribution pour parer aux questions sécuritaires. Elles n’y seront pas parvenues. Si le manque d’expérience y est pour quelque chose, pour ces entreprises nouvellement agréées, le manque de savoir faire et la présence parmi les dirigeants de ces entreprises d’anciens officiers indexés dans le passif humanitaire constituent une fausse note dans la visite que le président voulait comme la fin d’une époque d’injustice et d’impunité dans le pays.

M.D
www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Saison des visites présidentielles : Après Nouadhibou, Rosso, cap sur le Brakna.




Après ses dernières visites populaires dans les capitales régionales de Dakhlet-Nouadhibou et du Trarza, le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz, envisagerait selon des sources généralement bien informées, se rendre dans les prochains jours au Brakna, où la COD avait organisé en février dernier un rassemblement très hostile au pouvoir, auquel avait assisté l’ex chef d’état-major de l’armée nationale, le colonel Abderrahmane Ould Boubacar.

Bien que le chef de l’Etat a montré au cours de son dernier meeting de Rosso qu’il n’est pas disposé à transformer ses bains de foule à des répliques aux invectives de ses opposants, le meeting d’Aleg, qui est placé aussi sous le sceau de la rencontre avec la base, de l’information des problèmes des populations ainsi que de la reconnaissance de terrain de l’état des lieux de certains projets , peut toujours comporter un volet de répartie modérée au discours virulent de la COD.

En attendant ce jour pour mieux être édifié sur le tensiomètre entre l’opposition et le président, c’est la fièvre qui gagne déjà les notables et cadres du Brakna, dans leur rude compétition politique pour ravir la note de la meilleure mobilisation pour l’accueil du président de la république.

De Bababé au Sud, à Maghtalajar à l’Est, en passant par Aleg, à Aghchorguit au Nord, c’est « weil emak yel werrani » littéralement « attention au dernier ».

www.cridem.org


Source :
Le Véridique (Mauritanie)

samedi 24 mars 2012

Des têtes de bétail tuées par à une maladie inconnue à Ibelghan (sud de Boutilimitt).




Selon une source informée, une pandémie inconnue a provoqué la morts de nombreuses têtes de bétail, dans la localité d’Ibelghan, 15 km au sud de Boutilimitt.

Les notables de cette localité ont informé le hakem de la moughataa de Boutilimitt qui, à son tour, leur a dit de s’adresser à la commission chargée du programme « Emel 2012 », sans pour autant trouver une prise en charge sérieuse de ce problème, rapporte la même source.

Et de souligner que la situation des habitants est allé de mal en pis, avec la pénurie d’eau provoqué la panne de la pompe locale.

Il ya de cela deux mois, le ministère de la santé avait dépêché surplace , à Ibelghan, une mission pour élucider le cas d’une maladie apparue chez certains habitants qui auraient été contaminées par des animaux.

ANI