lundi 5 mars 2012

La gendarmerie cravate une bande de trafiquants de drogue à Boghé.




Une brigade mobile de la gendarmerie nationale a épinglé une bande composée de mauritaniens en possession d'une importante quantité de drogue, à 18 km au nord de la ville de Boghé (Brakna), dans la nuit du lundi 5 mars, a appris Alakhbar de sources fiables.

C'est lors d'une fouille minutieuse que les gendarmes sont tombés sur la drogue cachée dans des colis, nous indique les sources. Et selon nos informations, les membres du gang étaient en route pour la capitale du pays.

Et une source de révéler à Alakhbar que c'est à la suite d'une enquête musclée, que les forces de sécurité ont réussi à déloger un membre du groupe de nationalité étrangère qui se trouve à Nouakchott et qui attendait d'un moment à l'autre l'arrivée de ses camarades.

Les membres de la bande et la quantité de drogue saisie seront acheminés à Nouakchott, dans les heures qui viennent, affirme une source sécuritaire à Alakhbar.


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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

dimanche 4 mars 2012

Caravane médicale de Bababé : « Tous ensemble pour mieux servir notre communauté ».




Chers compatriotes, chers amis de Bababé,Vous avez été nombreux à se demander les raisons de l’annulation de la caravane médicale de l’année 2011. L’annulation de cet évènement qui nous tient vraiment à cœur, peut paraître aux yeux de certains, comme une faillite à notre engagement de pérenniser cette action de bienfaisance.

Comme je l’ai déjà expliqué à certains avec qui j’ai eu l’occasion de m’entretenir au canada, en France ou en Mauritanie, cette décision était prise après une concertation entre nous Professionnels de Santé.

C’est sur la base des critiques très constructives que nous avons reçues sur l’organisation des caravanes des années précédentes, et toujours dans le but de mieux servir notre communauté, que nous avons vu la nécessité de prendre le temps pour réfléchir sur un nouveau plan de fonctionnement.

La critique la plus courante a été la lenteur des professionnels de santé à communiquer la tenue de l’évènement. Pour être plus claire, beaucoup ont exprimé le désir d’être informé un peu plus à l’avance pour leur permettre de mieux s’organiser et de pouvoir participer plus efficacement.

C’est pour avoir pris en compte votre requête que nous vous annonçons ici que l’édition 2012 de la caravane médicale aura lieu à Bababé fin main début juin prochain (si Dieu le veut). A mon nom et au nom de tous les organisateurs de la caravane médicale de Bababé, je vous souhaite mes vœux de santé, réussite et bonheur. J’en profite pour vous renouveler toutes mes amitiés.

Dr. Alhousseynou Sall

Santee - Canada
Ottawa, Canada

Pour les organisateurs de la Caravane Médicale de Bababé
Le 04 Mars 2012



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Source :
Alhousseynou Sall

samedi 3 mars 2012

Accident de la route à 50 km de Nouadhibou : Deux morts et un blessé grave




Dans la nuit du jeudi à vendredi, vers 1h du matin, un grave accident s’est produit à 50 km de la ville de Nouadhibou. La voiture qui était partie de Nouakchott dans l’après-midi du jeudi 1e mars avait à son bord 6 passagers.

Le choc a été si violent que deux jeunes hommes d’une trentaine d’années identifiés sous les noms d’Adama Camara et Aliou Kane ont trouvé aussitôt la mort.

Parmi les quatre survivants, un était dans un état critique. Les secours sont arrivés trois heures plus tard sur les lieux du drame.



à www.cridem.org


Source :
Cridem

vendredi 2 mars 2012

La gendarmerie nationale informe l'épouse d'Ely de sa libération




"Une brigade de la gendarmerie nationale m'a informé de la libération d'Ely Ould Mokhtar sans plus de détail" a déclaré la femme du gendarme, Ould Mokhtar, dans un entretien téléphonique à Alakhbar.

Les autorités avaient enfin décider d'entrer dans les négociations cet après-midi, avec Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), afin d'obtenir la libération du gendarme enlevé depuis plus d'un mois, alors qu'il se trouvait dans le poste de gendarmerie d'Adel Bagrou (à l'est du pays).

Selon nos informations, les autorités ont accepté de libérer Abderrahmane Ould Meydda Al Azawadi, que la justice mauritanienne avait inculpé dans le rapt des espagnoles en 2009 sur la route Nouakchott-Nouadhibou, en plein jour.

Notons que les membres qui avaient opéré le rapt du gendarme avaient lancé un ultimatum qui a pris fin hier, à minuit.


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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Visite du Président à Nouadhibou : grincement de dents




Depuis le Premier instant ou l’on a annoncé la Visite du Président de la République à Nouadhibou, que les commentaires et écrits pullulent sur les sites électroniques de la part des ‘’Aborigènes’’ de la capitale économique.

Des propos tels que ‘’Une commission de crise qui a divisée Nouadhibou en quartiers a été mise en place pour la réussite de cette visite’’ commission composée de Ould Soueiyeh, Zadaffa, Ould Benane, Ould Soueilm et j’en passe. On fait comme s’ils étaient les décideurs et les maitres de la ville.

Il est certains, que le quota qui a été donné aux ressortissants de Nouadhibou sous le Président Aziz est inédit et seul le Président Aziz peut répondre à ce pourquoi. Le peu de cadres des ressortissants de cette ville et leur poids démographique qui ne leur a pas permis de pouvoir obtenir une seule section de l’UPR et du PRDS avant lui et ...

...qui les a empêché de pouvoir obtenir un seul élu dans ce qu’ils continuent d’appeler leur ville, à l’exception du député Badahiya qui a été élu par les électeurs de l’APP, rend leur marge de manœuvre minime pour ne pas dire inexistante. Malgré cette faiblesse, ils continuent à vivre en groupe fermé et profitent du travail des autres qu’ils pensent pouvoir accaparer à leur profit.

Il s’avère que cette fois ci ceci peut devenir mauvais car ses écrits sur les sites électroniques et journaux font déjà des grincements de dents. Tout le monde sait que sans les gens de l’Adrar des Hods, du Trarza et de la Vallée, la ville de Nouadhibou ne comptera pas plus de 1000 habitants.

A l’exception des employés qui travaillent sous leur coupe, on ne voit pas qui ils peuvent mobiliser. Pour pouvoir avoir un crédit, il faut avoir les moyens démographiques, financiers, moraux ou religieux ou avoir au moins des bons rapports de voisinage.

En tant que membre fondateur de l’UPR, et si l’on veut que cette visite réussisse, il faut que ces personnalités cessent cette propagande et prouvent aux dirigeants leur vrais capacités sur le terrain en les invitants à des meetings avant la visite.

S’abriter derrière les autres et en cas de succès de la visite, recueillir les fruits ne trompe personne car le Président Aziz connait bien le pays et sait que toutes ces personnalités ne possèdent aucun électorat pouvant contribuer en quoi que ce soit pour l’UPR tant pour une élection que pour une visite.

Nous restons dans l’espoir que la campagne de presse qui commence à faire des remous ne va pas finir pour faire capoter cette visite.



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Source :
Ould Ahmed Yacoub

Un mort et des blessés dans un accident de route à Djigueni


Un véhicule transportant des passagers a fait plusieurs tonneaux avant de terminer sa course à quelques mètres de la route, faisant un mort et plusieurs blessés graves.

Les blessés ont été transportés d'urgence à l'hôpital pour des soins intensifs, nous révèlent des témoins oculaires. Selon nos informations, l'accident est causé par un excès de vitesse et la mauvaise qualité de la piste.

Le véhicule avait quitté Djigueni pour le marché hebdomadaire du jeudi qui se tenait dans une localité non loin de Aweinatt Zbel,



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Source :
Alakhbar (Mauritanie

Officiel : Le président Aziz à Nouadhibou le 13 mars prochain




Le président Mohamed Ould Abdel Aziz est attendu à Nouadhibou le mardi 13 mars 2012 pour une visite officielle. Cette visite intervient à la veille de la célébration du mi-mandat du quinquennat présidentiel d’Ould Abdel Aziz.

Plusieurs ministres et hauts responsables sont déjà sur place dont le premier vice-président de l’UPR et chargé de mission à la présidence de la République, Mohamed Yahya Ould Horma, et le membre du bureau exécutif de l’UPR, Hassena Ould Ahmed Labeïd.

Le président Aziz profitera de cette visite dans la capitale économique pour procéder à des inaugurations d’infrastructures socio-économiques. Mais nous croyons savoir qu’il prononcera un discours dans lequel il évoquera les réformes politiques et les prochaines élections législatives et municipales. Mais selon Mohamed Ould El Kory, directeur de la communication à l’ANAIR et coordinateur de la commission politique de l’UPR : « La visite est triplement importante.

Il y’a d’abord le discours présidentiel. A mi-mandat, l’heure est au bilan et le président de la République parlera, à partir de « Voum El Baz », à la communauté nationale entière. Le discours présidentiel tant attendu ne reléguera pas au second plan les importantes inaugurations présidentielles à Nouadhibou.

Le président de la République sera accompagné d’une dizaine de ministres pour les besoins des différentes inaugurations de nouvelles structures et projets de plusieurs dizaines de milliards d’Ouguiya. Un record dans l’histoire de la Mauritanie et une bonne rampe de lancement pour le projet de la "Zone industrielle de Nouadhibou" qui offrira une plate-forme capable d'attirer l'investissement privé international tout en érigeant Nouadhibou en pôle d'excellence de développement économique et social(…)

En plus d'un ambitieux programme de développement urbain (extension du Boulevard maritime long de 7 kilomètres et réalisation d'un réseau routier urbain dans les quartiers de Tarhil d'une longueur de 3 kilomètres pour une largeur de 7 mètres), la Baie du Lévrier verra la construction d'un port selon les standards internationaux afin de pérenniser le branchement de la Mauritanie sur les flux transocéaniques. C'est là en fait une urgence dictée par les exigences du temps présent.

Et au moment où le port autonome de Dakar pris en concession BOT par Dubaï World Port se prépare déjà à la conteneurisation dans le transport maritime et que nos voisins du Nord ont le méga- port Tanger-Med dont la gestion est similaire à celle adoptée dans les ports européens les plus performants, nos deux ports nationaux, malgré le début des travaux d’extension du Port Autonome de Nouakchott, brillent par l'obsolence de leurs infrastructures. Et là, il y a urgence à travailler. Il y va de notre survie. Car en plus de Casablanca, Tanger , Dakar, occupent chacun une situation géographique centrale sur les principales routes maritimes.

L'évolution des transports transocéaniques va encore aggraver la situation: la mise en service de porte-conteneurs géants (méga carriers) concentrera les livraisons et les enlèvements vers un nombre de plus en plus réduits de port d'éclatement ou de transbordement (hubs) dont il ne subsistera sans doute à terme qu'un nombre limité.

Autres inaugurations présidentielles : des réalisations de la SNIM. La société nationale minière vient de reprendre le grand retard sur le plan technique dû au manque d'anticipation de ses anciens directeurs. L’optimisation des méthodes d'extractions permet maintenant l’exportation de millions de tonnes de minerais riches jusqu’ici abandonnés sur le site de Tazadite(…)

Troisième moment fort de la visite présidentielle : la nouvelle moughataa de Chami. Située à 251 kilomètres de Nouakchott sur l’axe menant à Nouadhibou, en plein Tasiast, la deuxième moughataa de Dakhlet-Nouadhibou regroupera les localités de Nouamghar, M’Haïjratt, Iwik, Arkeiss, Ten Alloul, Tesett, Regueiba, Teichett et Lehdeïba. Le président de la République donnera le 14 mars le coup d’envoi pour le début des travaux du tronçon liant la ville de Nouamghar à l'axe routier Nouakchott- Nouadhibou.

Cette route aura des répercutions positives sur les localités imraguens qu'elle traversera(…) Le président Aziz visitera aussi la mine d’or de « Kinross Tasiast » pour s’informer sur le projet d’expansion de cette mine, « présentée comme étant le plus grand projet minier en expansion dans le monde".



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Source :
Mauritanie 24

mercredi 29 février 2012

Politique / Hodh Charghi : Le Premier Ministre et les guets-apens.




Qui ne connait pas «Aîch Mint Kaba»? Demandez au PM, il vous dira le reste (les internes des années 60 en savaient quelque chose). Cet intellectuel hors norme, moulé dans les fours de la haute finance, mordu de Thé à la saharienne, est une énigme.

Calme pas timide, intelligent mais pas surdoué, cultivé, n’aimait pas l’école buissonnière, a l’art de psalmodier les sourates, magicien et orfèvre de la langue de Molière, prodige et très accommodant, mais ne maîtrise pas l’art du nomadisme politique comme le font certains politiciens tricheurs et malveillants, il n’abreuve pas en eau trouble les Oulad Daoud et les Mhaîmed.

Plombé dans l’aile, comment va-t-il s’en sortir des guets-apens qui lui sont tendus? Le Hodh Charghi , réservoir humain , avec son poids démographique, est devenu la hantise froide du premier Ministre et de l’UPR. Aujourd’hui, ce Hodh Charghi est confronté à de sérieux problèmes qui peuvent être, à long terme, un handicap pour le PM et son parti l’UPR.Des problèmes corrosifs, déniveleurs et réducteurs de populations en danger.

La sécheresse


Elle épouvante. Son nom à travers les médias inquiète plus d’un intellectuel et interpelle la communauté internationale. L’absence d’une bonne pluviométrie, aride, desséché, les arbres rabougris, l’herbe racornie et tassée, c’est presque l’apocalypse au Hodh Charghi diront certains! Les agriculteurs sont les premiers à sentir la famine, n’ayant pas chanté en été et n’ont pas non plus dansé en Août.

Les éleveurs de bovins, de caprins et de camelins sont dans qui-vive. Certainement, les Hakems auront la conscience tranquille que cette année il y aura pas de litiges entre éleveurs et agriculteurs. Ah –Le Ciel! Ces deux protagonistes d’antan attendent calmement, inlassablement, imperturbablement, la première main qui leur viendra en aide et les soutiendra durant cette période de vache maigres. N’oubliez pas, monsieur le PM que nous sommes en campagne préélectorale et que le vote des éleveurs et agriculteurs ne pardonne pas.

Les réfugiés Touareg et Aqmi


Réfugiés à Fassala Néré sur la frontière mauritano-malienne, car Bangou n’est pas loin et heureusement qu’ils ne sont pas les hôtes du PM. Juchés sur dos d’âne, chameaux, harassés par les longues marches, déshydratés, affamés, les populations Toureg vivent le calvaire. Monsieur le Premier Ministre, faut-il nourrir l’étranger et laisser les membres de la famille dans le dénuement total? Quelle politique adoptez-vous, certainement pas celle de l’Autruche? Et Aqmi?

UPR et la hantise d’El Wiam

Connus pour leur nomadisme politique (le feu PRDS en sait quelque chose), les politiciens du Hodh Chargui sont extrêmement fins et calculateurs. Oui! Les chiffres, les gros chiffres les troublent, les font danser au grelot (pas sur le son de Ould Himbara). Ils sont presque tous à l’UPR mais avec ce nouveau venu El Wiam et son armada de «Prdeistes» aux turbans incrustés de mille et une promesses, les choses risquent de se compliquer.

Un loup ne mangera pas un loup mais ils s’attaquent à la bergère et c’est au tout en emporte de voix. Mr le PM sachez que vous aviez déjà du plomb dans l’aile et les guets-apens tendus …. Alors, celui qui avait gouté à «Aîch Mint Kaba» certainement s’en sortira.

Ba Touré

Inspecteur stagiaire à l’ENS
Cadre ressortissant du Hodh Charghi

dimanche 26 février 2012

Aleg : La grève des professeurs paralyse les cours !




Après des séries de débrayages observées les 8, 14 et 22 février, les professeurs affiliés au SIPES (syndicat indépendant des professeurs de l’enseignement secondaire) passent à la vitesse supérieure en boudant les classes à partir de ce dimanche et ce, jusqu’au 22 mars 2012. Les enseignants exigent l’adoption et l’application du texte relatif aux corps de l’enseignement secondaire et l’augmentation des salaires.

Ce mouvement a été largement suivi dans les grands établissements de la wilaya du Brakna à leur tête le lycée d’Aleg où les classes sont désertées par plus de 70% du corps professoral titulaire. En effet, 19 des 27 professeurs titulaires de l’établissement ont décidé de se joindre au mouvement soit 70,37%. Plus au sud, au lycée de Boghé, la même tendance est observée : 19 grévistes sur un effectif de 28 professeurs titulaires soit 67,85%.

Cependant au collège, 10 professeurs sur 22 ont décidé de suivre le mot d’ordre soit 45,45%.Pour tenter d’étouffer dans l’œuf ce mouvement d’humeur, l’administration scolaire locale a tenté de faire appel aux membres du personnel d’encadrement pour se substituer aux professeurs grévistes.

Mais, ce jeu n’a pas été du goût des élèves de Boghé qui ont accueilli ces « nouveaux visages » par des jets de pierres blessant grièvement une de leurs camarades, Aïcha M/ Cheïbani, élève en 5e A qui a dû être évacuée d’urgence au centre médical.

L’intervention de la police qui a cette fois usé de méthodes diplomatiques a permis de calmer la colère des potaches. Quant aux élèves du lycée d’Aleg, ils ont pacifiquement boycotté les cours de ces professeurs improvisés et choisis de rentrer chez eux dans le calme.

Notons enfin que cette 1ère journée de grève a été aussi marquée à Aleg par un meeting organisé dans les locaux de la coordination régionale du SIPES auquel ont pris part les professeurs grévistes.

Après la lecture de quelques versets de Coran, le secrétaire général de la coordination régionale, M. Bah Ould Boubi a pris la parole pour inviter ses collègues « à rester mobilisés jusqu’à la satisfaction de leurs doléances et de ne pas se laisser distraire ou intimider par les menaces de la tutelle ». Les grévistes ont entonné en chœur l’hymne de la grève qui met en exergue la détermination des professeurs à lutter jusqu’au bout pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Dia Abdoulaye
Cridem

Ely Ould Mokhtar connaîtra-t-il le même sort qu’Edwen Dyer ?




«Je suis Ely Ould Mokhtar, né en 1982 à Timbédra (Néma). Gendarme 4e échelon en service dans la compagnie d’Adel Bagrou. Je vous informe que je suis un prisonnier des combattants d’Al-Qaïda. A travers ce vidéo, je vous demande Monsieur le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz d’intervenir pour que je sois libre … » Ely n’a toujours pas été entendu. Si on ne fait rien, il risque d’être tué.Ely Ould Mokhtar, 30 ans, Gendarme 4e échelon, a été enlevé à Adel Bagrou le 20 décembre 2011. Il est toujours entre les mains d’AQMI.

« Dans un communiqué qu’elle a envoyé à l’agence Nouakchott d’information (ANI), al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) a menacé d’exécuter le gendarme mauritanien, si les autorités mauritaniennes n’accèdent pas à ses exigences en libérant les détenus membre d’Aqmi, condamnés pour terrorisme en Mauritanie. Aqmi a donné un ultimatum de 20 jours aux autorités de la Mauritanie pour répondre. »

Des 20 jours, il ne reste plus qu’une semaine. Les autorités mauritaniennes n’ont pas encore réagi. Et, dans l’opinion publique nationale, la vie de ce gendarme ne préoccupe guère.

Seules quelques initiatives isolées ont essayé de rappeler que la vie d’un inocent est en jeu. L’initiative "On est Tous Ely Ould El Moctar » a organisé récemment une marche pour demander aux autorités mauritaniennes d’agir pour sauver la vie du gendarme enlevé.

Une semaine pour le sauver.

Le 24 février, dans un communiqué intitulé « une semaine pour sauver le gendarme Ely », Ely Ould Sneiba, intellectuel Mauritanie, a ecrit « nous rappelons au général Mohamed Ould Abdel Aziz que, par le passé, des concessions ont été faites pour libérer des otages de chez l’AQMI. Et que Mr Ould Mokhtar vaut pour ses parents, amis et compatriotes ceux que valent d’autres otages pour les leurs. A cet égard, nous demandons au général Aziz d’agir vite afin de sauver sa vie. Toutefois, si rien n’est fait, nous le tiendrons responsable, devant le peuple et devant l’histoire, de non assistance a un mauritanien en danger.»

Pour sauver les espagnols, il y a eu dérogation…


Pour la libération des otages espagnols aux mains d’AQMI, la Mauritanie avait dérogé à l’attitude « zéro transigeance avec les terroristes preneurs d’otages. » En novembre 2009, trois humanitaires espagnols ont été enlevé en Mauritanie. Pour leur libération, AQMI, a, entre autre, exigé celle du malien Oumar Sahraoui qui purgeait une peine d’emprisonnement de 12 ans a Nouakchott.

En août 2010, Oumar Sahraoui est extradé vers le mali par la justice mauritanienne. Dans la foulée de cette extradition-libération, deux des humanitaires espagnols aux mains d’AQMI ont été libérés. Dans une vidéo attribuée à AQMI, le gendarme, à l’adresse du président de la République lançait :

« Je suis Ely Ould Mokhtar, né en 1982 à Timbédra (Néma). Gendarme 4e échelon en service dans la compagnie d’Adel Bagrou. Je vous informe que je suis un prisonnier des combattants d’Al-Qaïda. A travers cette vidéo, je vous demande Monsieur le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz d’intervenir pour que je sois libre. J’insiste à ce que vous vous s’occuper de mon dossier et de la manière la plus urgente... »

En cas d’enlèvement, la priorité des priorités, c’est toujours la vie des otages. Les gouvernants hésitent souvent à payer rançons ou transiger avec les terroristes, mais sous l’effet de la pression de leurs opinions publiques, ils finissent par céder. Céder, car finalement ne pas agir, c’est laisser mourir. Que faut-il faire pour que le gendarme Ely Ould Mokhtar reste libre, reste en VIE ? Il faut tout faire, tout ce qui est possible.

Autrement, par inaction, on serait TOUS coupables de la mort d’un innocent. Ceux qui détiennent Ely n’ont pas l’habitude de faire dans la rigolade. En 2009, le britannique Edwen Dyer, otage, a été froidement abattu par AQMI du fait de l’intransigeance des autorités de son pays. Ely ne doit pas connaître le même sort.

Khalilou Diagana www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Les femmes sociétaires de la Nissa Banque en conclave à Boghé




La ville de Boghé a accueilli du 15 au 16 février 2012, un séminaire sur le thème "Rencontre et échanges d’expériences des Nissa Banques sur les Pratiques Familiales Essentielles".

Ce séminaire qui a enregistré la participation de plus d’une centaine de femmes adhérentes de la Nissa Banque du Brakna et de Nouakchott a été organisé par le Ministère des Affaires Sociales de l’Enfance et de la Famille (MASEF) en partenariat avec l’Unicef.

L’objectif de cet atelier selon Aîda Niang, directrice adjointe de la promotion féminine au MASEF est d’échanger sur les avancées de la Nissa Banque dans le domaine des pratiques familiales essentielles, développer les pistes à suivre pour renforcer la Nissa Banque dans les domaines clés de la promotion sociale en faveur de la femme et des enfants et les sensibiliser sur l’importance des dossiers à fournir à la BCM en vue de l’obtention de l’agrément.

Entre autres objectifs a ajouté la jeune directrice adjointe de la promotion féminine, les Nissa Banques continuent de fonctionner pour remplir les droits des femmes et des enfants. Mais aussi, elles continuent de développer le micro crédit pour renforcer le pouvoir d’achat des femmes afin d’améliorer leur conditions de vie.

C’est dans ce cadre que plusieurs femmes ont animé des conférences débats sur le sujet du jour. Ainsi, Mariata Dia, responsable de la Nissa Banque de Boghé a présenté une importante communication sur le "Rôle et la Place de la Nissa Banque comme organisation féminine".

A cet effet, madame Dia née Mariata Abdoulaye Dia a mis l’accent sur la notion de "Pratiques Familiales Essentielles" et plus explicitement l’importance de pratiques comme le lavage des mains, l’allaitement maternelle exclusif ou la prévention de maladies tels le paludisme, les diarrhées, les vers intestinaux, les mutilations génitales féminines (MGF), le VIH-SIDA etc..

L’exposé présenté devant l’assistance a suscité beaucoup de réactions jugées constructives par M’Barké Mint M’Haîmid, chef de "Division Associations Féminines" au MASEF qui a joué un rôle particulier dans la réussite de ce séminaire.

Il faut signaler que la cérémonie inaugurale a été présidée par Mohamed Salem O Sellahi, Hakem Mouçaîd de Boghé en présence des autorités municipales et sécuritaires et de Zahra Mint Moîjah, responsable adjointe du service régional du Masef au Brakna. A l’issue de cet atelier, d’importantes recommandations ont été formulées par les participantes qui sont reparties satisfaites du déroulement de cette rencontre.


Lycée de Boghé : Un syndicaliste destitué de ses fonctions de Surveillant général pour motif de grève. Jusque là, les autorités scolaires du MEN se sont toujours contentées de menacer les enseignants du second cycle syndicalistes occupants

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Source :
Elfoutiyou Elfoutiyou

Trarza : Meeting de l’UPR à Elmabrouk, un appel « à resserrer les rangs face aux défis de l’heure.




Un meeting de l’Union pour la République a été organisé, vendredi dernier dans la localité d’Elmabrouk de la commune d 'El Khatt , 17 km au sud de Mederdra .

Ce meeting, qui a rassemblé un millier de sympathisants et de militant de l’UPR, a été l’occasion pour les dirigeants de ce parti à appeler à « resserrer les rangs face aux défis de l’heure ».

Ce rassemblement a été également marqué par la présence de membres du gouvernement et de hauts responsables, notamment les ministres Sidi Ould Tah, Bamba Oud Dermane et Ismail Ould Bodde Ould Cheikh Sidiya. Des parlementaires de la majorité présidentielle y ont également pris part.

Dans un discours prononcé à cette occasion Dr Mohamed Lemine Ould Benna , secrétaire exécutif chargé de la jeunesse de l’UPR, a passé en revue les réalisations concrétisées à travers la mise en exécution du programme du président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Ould Benna a déploré « la faiblesse de l’occupation de l’espace médiatique par la majorité politique ». Aussi, ce rassemblement avait en toile de fond la réconciliation de plusieurs parties de l’ensemble tribal, à l’origine de cette rencontre, soutenant le président Aziz.

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Source :
ANI (Mauritanie)

samedi 25 février 2012

Politique : l’Opposition véhicule 'un discours raciste' (dirigeante de l’UPR).




Mariéme mint Dahoud, secrétaire permanente de l’UPR à Nouadhibou, a accusée l’opposition de en Mauritanie de « prôner un discoures qui ne va pas avec l’esprit de la citoyenneté ».

La dirigeante au sein du parti au pouvoir a notamment accusée l’opposition de «véhiculer un discours raciste » et de mener « des campagnes mensongères à travers des sites internet et quelques meetings échoués ». Selon Mint Dahoud, tout cela s’inscrit « dans une tentative de toucher à l’unité nationale, mais aboutira à l’échec » a-t-elle promis.

Les propos virulents tenus par Mint Dahoud interviennent après des réunions que le président Aziz a eu avec sa majorité dans lesquels il a appelé à « contrecarrer les discoures de l’opposition ».


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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Détresse des éleveurs des Hodhs et de l’Assaba.




Les éleveurs de l’est mauritanien des Hodhs et de l’Assaba manifestent une grande peur à cause des grands déficits pluviométriques accusés cette année et de la forte sécheresse dont les conséquences commencent à devenir dramatiques dans l’absence totale d’une quelconque aide des pouvoirs publics.

Déjà plus de deux mille têtes de bétail ont péri sous les yeux impuissants des éleveurs. Et la situation d’insécurité dans le nord Mali n’est pas de nature à faciliter la situation.

Souvent, en de pareilles circonstances, les éleveurs dirigeaient leurs animaux en plein territoire malien où ils profitaient sans aucune crainte des pâturages de ce pays voisin avec lequel la Mauritanie a toujours entretenu de très bons rapports de voisinage.

Mais aujourd’hui avec la crise du nord et les relations pas au beau fixe entre le Mali et la Mauritanie, les choses deviennent très difficiles. Peut être que le début de la mise en œuvre du programme solidarité 2012 qui a englouti 45 millions de dollars peut constituer une bouffée de sauvetage pour les milliers d’éleveurs des Hodhs et de l'Assaba.


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Source :
Le Calame (Mauritanie

Le parti du Sursaut désigne ses coordinateurs régionaux




Dans le cadre de la mise en place de ses instances provisoires, le patri du Sursaut de la jeunesse pour la Nation a rendu publique les listes des coordinations régionales.


Ces listes comprennent les 12 coordinateurs régionaux et leurs adjoints en plus des coordinateurs des neuf moughataas de Nouakchott.

Coordination régionales
Hodh Echeghi

Coordinateur : Saadna Ould Mohamed El Béchir
Coordinateur adjoint: Ahmed Ould Mkheitir

Hodh El Gharbi
Coordinateur: Sidi Ould Hweiriya
Coordinateur adjoint: Mohamed Yeslem Ould Elvil

Assaba
Coordinateur: Moulay Elhacen Camara
Coordinateur adjoint: Cheikh Elhadhrami Ould Abd Dayem Ould Cheikh Belmaaly

Gorgol
Coordinateur: Zein Ould Chighaly
Coordinateur adjoint: Bilal Ould Alem

Brakna
Coordinateur:Yahya Ould Agjeyil
Coordinateur adjont: Khalifa Ould Abdawa

Trarza
Coordinateur: Mohamed Lemine Ould Dah
Coordinateur adjoint: Mohamed Abdallahi Ould Youba

Adrar
Coordinateur: Abdel Aziz Kane
Coordinateur adjoint: Abdellahi Ould Sid’Ahmed Ould Elhadj

Dakhlet Nouadhibou
Coordinateur: Dada Ould Lebchir
Coordinateur adjoint: Abdi Ould taleb Abdalla

Tagant
Coordinateur: Ousmane Wagué
Coordinateur adjoint: Ahmedou Ould Nebach

Guidimagha
Coordinateur: Cheikhani Ould Sidi
Coordinateur adjoint: Dah Ould Moctar

Inchiri
Coordinateur: Neda Ould Chein
Coordinateur adjoint: Bouna Ould Sidi Bouna

Tiris Zemour
Coordinateur: Maloum Sall
Coordinateur adjoint: Dr Mohamed Lemine Ould Dah, dit Idoumou


Coordinations des moughatas de Nouakchott


Teyarette
Coordinateur: Moctar Ould Ninni

Ksar
Coordinateur: Youssouf Thioub

Tevragh Zeina
Coordinateur:El Ezza Mint Cheikh Tourad

Dar Naim
Coordinateur: Mohamed Ould Mohamed Amar

Toujounine
Coordinateur: Sid’Ahmed Ould Ehjour

Arafat
Coordinatrice: Mouna Mint Siyam

Elmina
Coordinatrice: Meyaya Mint Dah

Riyadh
Coordinatrice: Fatimettou Mint Sidi Haya

Sebkha
Coordinatrice: Binta Sy




Commission de communication du parti du Sursaut de la Jeunesse pour la Nation
ANI

La famille d'Ehel Cheikh Sidiya "touchée" par les propos tenus par Bahya



La famille d'Ehel Cheikh Sidya à Boutilimit( Wilaya du Traraza au Sud de la Mauritanie) dénonce avec la dernière énergie les propos tenus par le ministre d'Etat à l'Education nationale Ahmed Ould Bahaya contre le père de la famille , feu Yacoub Ould Cheikh Sidiya, ont déclaré des sources familiales à Alakhbar.

Un des petits fils de Yacoub, Youssouf Ould Cheikh Sidiya a indiqué, dans une lettre adressée au Président Aziz, que les fils et adeptes du Cheikh ont été très touchés par les propos "humiliants" tenus par le ministre Ould Bahya à l"encontre de leur père , Yacoub Ould Cheikh Sidiya au cours du débat télévisé, sur l'émission "Houkouma Vil Mizzann", du mercredi 22 février dernier.

Des milieux politiques et scientifiques ont également fustigé l'ironie contre feu Yacoub,en exprimant leur indignation contre les propos "agaçants" d'Ahmed Ould Bahya.
Alakhbar

jeudi 23 février 2012

Rencontre avec les réfugiés maliens du camp de Fassala en Mauritanie




Par milliers, ils ont quitté le nord du Mali pour rejoindre la Mauritanie. Les premiers réfugiés sont arrivés le 24 janvier 2012 dans la ville de Fassala, à l'extrême sud-est du pays. Au dernier comptage, mardi 21 février, ils étaient plus de 22 000. Le camp arrive désormais à saturation.

Au dernier comptage, les réfugiés maliens sont plus de 22 000 à vivre dans le camp de Fassala au sud de la Mauritanie, au bord de la saturation.


Drapée dans sa melafa noire, une femme travaille à fabriquer une tente avec des tiges de bois qu'elle recouvrira d'une couverture. Elle ne veut pas dire son nom. Son mari, qui travaille dans l'administration, est resté à Tombouctou. Elle a peur, en parlant, de l'exposer à des représailles. « Pour le moment, chez nous, on n'a pas vu de dégâts et personne n'a été tué, ni Noir, ni Rouge, aucune couleur », affirme-t-elle.

Comme beaucoup des réfugiés présents à Fassala, elle n'a pas vu de combats. Si elle a quitté le Mali avec ses dix enfants, c'est que le traumatisme des affrontements entre rebelles touaregs et armée malienne au cours des années 1990 a été ravivé par les récents combats.

« A l'époque », se souvient-elle, « mon père, un militaire à la retraite, a été tué par l'armée. Maintenant, dès qu'on entend parler de problèmes, on est obligé de quitter. Pendant des années, on vit ensemble, comme des frères, et d'un coup, les gens te regardent différemment, juste pour ta couleur de peau. On aime notre pays, mais on ne va plus attendre de se faire tuer ».

« On veut juste vivre en paix »

C'est le même raisonnement qui a poussé Abdallah à multiplier les allers-retours pour mettre le plus de personnes de son village, Gargando près de Tombouctou, à l'abri. A 51 ans, le regard perdu de ceux qui en ont trop vu, le visage marqué de rides profondes, il en fait dix de plus. « On utilise toutes nos économies pour payer le gasoil pour venir ici. Ici, on est en sécurité mais on n'a plus rien. »
Les plus nantis viennent en voiture, d'autres en charrettes à âne, les plus démunis à pied. Chaque jour, ils sont au minimum mille, en grande majorité des femmes et des enfants, à arriver devant le commissariat de Fassala, où ils se font enregistrer avant de rejoindre le camp. La plupart disent n'avoir qu'un but : mettre leur famille à l'abri. « Les combats, c'est entre les rebelles et l'armée, nous on veut juste vivre en paix », murmure Abdallah.

Lamine Kunta, lui, revendique clairement son soutien au MNLA. « Ce sont des fils du pays et leurs droits ont été pillés depuis la création du Mali. Ils cherchent leurs droits et ils ont raison », déclare-t-il. Venu avec une dizaine de membres de sa famille de Léré, il poursuit : « Même si ça nous force à fuir et à vivre dans des conditions mauvaises, on est avec ceux qui cherchent la libération de l'Azawad ».

Transfert du camp de réfugiés

Les conditions de vie dans le camp sont en effet difficiles. La plupart des réfugiés ont laissé tous leurs biens derrière eux. Malgré les efforts déployés par les autorités mauritaniennes, soutenues par la suite par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR), la nourriture, et l'eau surtout, se font rares, d'autant que la sécheresse sévit dans la région. La plupart des tentes sont des abris de fortune, les latrines font défaut.

Au poste de santé du camp, un campagne de vaccination contre la rougeole a été lancée à destination des 5 500 enfants réfugiés, mais aussi ceux de Fassala, pour éviter une épidémie. Environ 150 enfants souffrent de malnutrition. Face à un afflux qui ne tarit pas, les autorités mauritaniennes et le HCR ont décidé de transférer les réfugiés plus à l'ouest, vers M'Béré. La ville a déjà accueilli des réfugiés maliens dans les années 1990. Les infrastructures existantes (poste de santé, école, forages) vont être réhabilitées.

Incertitudes d'un retour au Mali

« Notre premier souci, c'est la sécurité », affirme Philippe Creppy, envoyé spécialement de Genève par le HCR pour coordonner l'action humanitaire. « La ville est à 50 km de la frontière, ce qui garantira plus de sécurité pour les réfugiés mais aussi les humanitaires. Cela nous fera aussi gagner 1 h 30 pour l'acheminement de l'aide », poursuit-il. « Enfin, le camp pourra accueillir 30 000 personnes, voire plus, car une extension est envisageable. »

Initialement prévu début mars, le transfert a commencé dès ce mercredi 22 février, avec quelques familles pilotes. « Il est crucial que les réfugiés soient installés dans les conditions les plus pérennes possibles », estime Jamal Abdel Nasser, de l'ONG locale ARDM qui travaille sur le camp. « Car beaucoup m'ont dit ne pas être prêts à rentrer au Mali ».

C'est notamment le cas d'Abdallah. « A chaque fois, on recommence à faire une vie, et puis il y a à nouveau les combats et il faut tout refaire », confie-t-il. Et quand on lui demande ce qui pourrait désormais le convaincre de rentrer chez lui : « Je ne sais pas », murmure-t-il en baissant la tête, « je ne sais pas ».


* Laura Martel est journaliste, correspondante de RFI en Mauritanie

www.rfi.fr

Un soldat ouvre le feu sur son camarade à Boulenwar




Selon une source informée, un soldat Salek Ould Cheibany, de la base militaire de Boulenwar, a ouvert le feu sur son camarade Mohamed Ould Cheikh, qui fut immédiatement évacué à l’hôpital de Nouadhibou.

Selon une source hospitalière, la victime, une jeune recrue, blessée grièvement se trouve actuellement en situation stable, après l’extraction d’une balle de son poumon.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour élucider les contours de cette affaire.




Source :
ANI (Mauritanie

Une première depuis l’indépendance à Nouadhibou





Un président de la République en exercice choisit un quartier pauvre comme tribune d’un meeting populaire.

Attendu à Nouadhibou, début mars, pour une série d’inaugurations, le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, animera un meeting populaire au milieu des populations pauvres de « Voum El Baz ». Tout un symbole.

En effet, c’est là une première dans l’histoire de la capitale économique depuis l’indépendance en novembre 1960. Jusqu’ci, les différents présidents de la république en exercice animaient leur meeting populaire depuis la tribune officielle située à côté de la résidence du gouverneur de Dakhlet-Nouadhibou.

Pour ce déplacement, le président Aziz a ordonné à la SNIM de construire une tribune présidentielle à Voum El Baz. « Le président Aziz est très proche des pauvres qui se reconnaissent dans sa personne.

Sa campagne continue contre la gabegie et ses auteurs en vue de respecter les deniers publics et l'optimisation des ressources naturelles du pays charme les populations pauvres qui ont été les principales bénéficiaires des différents chantiers de son bilan du mi-mandat » analyse Mohamed Ould El Kory, directeur de la communication à l’ANAIR et coordinateur de la commission politique de l’Union Pour la République (UPR).


www.cridem.org


Source :
Mauritanie 24

Kaédi : un fidèle à Aziz éclipse la coalition de l’opposition (COD)




La population de Kaédi s’est une fois de plus distinguée par son originalité. Alliant son savoir -faire culturel et sa capacité de dialogue sous la supervision de l’un de ses plus illustres fils Bâ Yahya Bocar la ville de Kaédi a connu un week-end enthousiaste et riche, animé par le plus grand chanteur halpulaar, Baba Maal et son groupe le dendee légnol.

Une foule monstre, plusieurs milliers de personnes et particuliérement des jeunes étaient présents pour écouter le message de paix que l’instigateur Mr Bâ yahya Bocar a voulu transmettre par le biais de ces illustres artistes.

Il appelle toute la population de gorgol à œuvrer main dans la main sans distinction d’ethnie ; pour faire du Gorgol un exemple d’intégrité et de modèle sociale, il invite tous ses frères et sœursde la région à participer à son projet de soutien économique et de vecteur de la stabilité dans la région.

Selon Mr Bâ la population de Kaédi doit réfuter toute forme de violence et refuser d’être instrumentaliser par des tierces personnes dans le but de nous diviser pour régner ; il préconise le travail et le labeur comme devise des kaediens et non la force et la violence.

Il se dit prêt pour sa part à œuvrer avec tous les acteurs de la région pour aider l’état à continuer sa noble mission dans la sérénité, d’améliorer le quotidien des kaediens. Ila rappelé l’attribution des terrains aux populations défavorisées durement affectées par les catastrophes des dernières années. Les rénovations du poumon économique de la ville à savoir les périmètres agricoles PPG grâce à des investissements records de plusieurs centaines de millions.

L’éclairage public de la voierie, la rénovation de l’hôpital de Kaédi, le désenclavement de certaines cités par la construction de routes butinées, la remise en valeur de l’agriculture et autres. A cet effet le message semble bien reçu au salve des ovations du public venu au détriment du meeting du Cod.


www.cridem.org


Source :
Horm Lay