L’histoire du mouvement syndical dans notre secteur, nous apprend
qu’en 1983, les travailleurs de la SNIM, ont été appelés à une grève
sans tenir compte de la conjoncture économique de l’entreprise.L’erreur d’appréciation de la situation a fait que la SNIM dont la majeur partie des travailleurs étaient en chômage technique ou affectée à des travaux de nettoyage, rangement ou révision des engins de travail, a trouvé en la grève, l’occasion de se débarrasser de tous ceux qui étaient de trop et de plusieurs engagements sociaux conclus par accords d’établissement.
Malheureusement, la leçon ne semble pas être retenue par certains dirigeants du mouvement syndical de nos jours.
En effet, le mouvement de grève que le groupe de délégués du personnel de la CGTM de Zouerate vient de décréter, est un mouvement qui intervient dans une conjoncture caractérisée par une baisse inquiétante de la demande sur le minerai de fer et une chute libre de ses prix sur le marché (pour le mois de Janvier 2015, la vente est inférieure à 50% de l’objectif et le prix dans les environs de 63 $/tonne).
La règle voudrait que dans une conjoncture comme celle-là, les coûts de production doivent baisser jusqu’au niveau qui permet la vente aux prix actuels.
La direction de l’entreprise a, depuis le second semestre de l’année 2014, fermement engagé cette opération de réduction des coûts sans jamais penser aux emplois dont la préservation est l’un de ses soucis permanents.
Au lieu de saluer cette attitude et contribuer à la sensibilisation des travailleurs autour des difficultés de l’heure, surtout que l’on sait que sur l’effectif actuel, deux mille (2000) travailleurs sont engagés soit pour des raisons sociales (fils de travailleurs, encore en activité, retraités ou décédés) soit dans le cadre de la solution du sérieux problème de la main-d’œuvre occasionnelle (journaliers) et sont dans une situation qui ne répond à aucun besoin impératif de production. Nous savons également que nombreux sont les travailleurs liés à l’entreprise par des contrats à durée déterminée que chaque partie peut rompre à son initiative.
Malgré les conditions difficiles que traverse la SNIM et malgré la fragilité de tous ces emplois que la direction a bien voulu épargner du train de mesures visant à réduire les coût de production, nos vaillants délégués du personnel de la CGTM viennent d’engager les travailleurs dans des actions illégales donnant ainsi à la direction l’argument de bien aller vers la solution préconisée par la direction de 1983.
L’illégalité de ces actions est démontrable par le fait que la loi impose à tout celui qui décide d’arrêter le travail d’en informer l’employeur par moyen d’un préavis (10 jours ouvrables avant la date précise de l’arrêt).
Or, le débrayage est selon la correspondance, décidé par les délégués du personnel et signé seulement par six/quatorze. La minorité ne pouvant pas se substituer à la majorité pour des décisions de cet ordre, le préavis est alors sans valeur surtout que la majorité l’a contesté par écrit.
Quant à la grève, la décision a été prise de manière spontanée sans aucun préavis pouvant lui donner un caractère légal.
Dans ces conditions, la CGTM, assume la responsabilité de toutes les actions que la SNIM pourrait entreprendre dans le but de ramener l’ordre dans ses sites de travail et les mesures de réduction des charges envisageables dans ces conditions où les syndicats négligent la préservation des emplois en allant contre la loi et dans des circonstances inappropriées.
Sid’Ahmed Ould Brahim
Syndicaliste, Ancien Coordinateur Régional de la CGTM à Zouerate
Elhourriya
First Quantum Minerals Ltd société mère de MCM a annoncé vendredi à Vancouver sa
production et ses ventes pour les trois derniers mois de l'exercice
terminés le 31 Décembre 2014 ainsi que la production et les prévisions
de dépenses en capital pour l'année 2015.
Les employés de la Snim ont décidé d'entrer en grève illimitée à partir
de ce vendredi, apprend-on de source de notre correspondant à Zouérate, site d'exploitation. Selon les premières informations, la grève est "ouverte jusqu'à ce que l'employeur accède à la satisfaction des droits des travailleurs" apprend-on de même source.


Sorimalé est un village mauritanien qui se situe sur le bord du fleuve à 18 km à l'ouest de Mbagne.








La brigade de gendarmerie de M’Bout
a arrêté samedi 24 janvier courant, six expatriés sud –Coréens dont
Cinq (5) femmes, pris en flagrant délit, de distribution de l’Evangile.![Inauguration de la Mosquée de Seneiga [PhotoReportage]](http://www.cridem.org/media/photos/photo//mosquee_01.jpg)








La police mauritanienne chargée de la répression des crimes financiers
et économiques a procédé, ce mercredi 14 janvier, à l’arrestation de Sow Amadou Mokhtar, le directeur des bâtiments et des équipements au ministère de l’habitat, apprend-on de sources fiables.
Plusieurs cas de décès de vaches ont été enregistrés dimanche à Lihlewa, une localité située près d’Aleg au Brakna.
L’équipe du département de l’Elevage qui s’est rendu sur place n’a pas encore prononcé sur les causes.
Il s’appelait Mahmouden ould Ahmed Salem ould Mohamed Khaïratt. C’était l’inspecteur départemental de l’Education nationale à Kiffa. Il était venu à Nouakchott, comme tous ses collègues DREN et IDEN du
pays, pour prendre part à un atelier, organisé par le ministère de
l’Education nationale les 30 et 31 décembre 2014 à l’hôtel El-Wissal, qui devait permettre, à ces dizaines d’experts, de réfléchir aux voies et moyens d’améliorer la qualité de l’enseignement.

