samedi 14 décembre 2013

« Boghé politique » une zone « No man land »

« Boghé politique » une zone « No man land » Les anciens occupants du terrain politique de Boghé ont tout fait à Boghé ; de feu Cheikh Saad Bouh Kane, ancien Ministre de l’intérieur jusqu’à la génération et la période du vénéré colonel Dia Amadou Mamadou actuel Directeur de l’office des anciens combattants de la Mauritanie, ceux-ci ont tout fait sauf préparer la relève politique de Boghé.

Mais comme dieu fait toujours bien les choses et comme la nature a horreur du vide et pendant une bonne décennie la relève se fit d’elle-même c’était l’heureuse arrivée de jeunes loups politiques qui par leur détermination et leur hardiesse imposèrent avec la volonté politique des populations le changement de la carte politique de Boghé.

Ce qui fut fait avec la prise en main de la commune de Boghé par l’homme qu’il faut en la personne de Monsieur Ba Adama Moussa, le maire des maires, qui, en moins d’une décennie a pu changer de fond en comble toute la physionomie de la commune tant aux plans social qu’économique. A lui seul, il a su imprimer un souffle nouveau à Boghé et remettre les pendules à l’heure.

Boghé a perdu un maire qu’il ne retrouvera pas à chaque coin de rue et ses populations en ressentiront vite les conséquences. A qui la faute ? D’abord, la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) qui n’a pas su louvoyer en participant aux échéances électorales, municipales et législatives en y tirant son épingle du jeu, car à Boghé il n’était de secret pour personne que même avec l’arsenal matériel (moyens et finances de l’Etat) et la mobilisation des ressources humaines, administratives et sécuritaires du pouvoir le maire de l’Union des Forces Démocratique (UFP)Monsieur Ba Adama Moussa passerait et haut la main au premier tour le 23/11/2013.

Ensuite, il est temps que la société civile de Boghé reprenne en main son destin politique qui est aujourd’hui en voie de lui échapper par l’intrusion et ou l’immixtion de corps étrangers à son devenir pour lequel ils ont toujours brillé par leur absence du terroir et leur manque d’appréhension des problèmes réels et ou des choix idoines de ceux-là qui sont appelés à présider au destin politique des boghéens.

Aujourd’hui la Moughataa de Boghé est une citadelle abandonnée par ses fils et ceux-là mêmes qui apparaissent le temps d’une campagne électorale pour brouiller toutes les cartes et faire semblant de faire la pluie et le beau temps. Ces gens -là ont-ils pris les attaches des populations avant d’imposer leur dictat politique ? Le dernier mot ne doit-il pas revenir à la base ; à ces hommes, à ces femmes et à ces jeunes de Boghé des profondeurs rongés par l’isolement et la misère, qui, seuls connaissent et sont à même de procéder au choix politique de leurs élus.

Enfin tous les fils de la Moughataa de Boghé, l’élite intellectuelle, les cadres anciens et nouveaux exclus de l’arène politique de Boghé et la société civile dans toute sa segmentation doivent se ressaisir en se concertant et reprendre le flambeau sociopolitique qui est le leur parce que leur revenant de droit. « A chaque chose sa place et à chaque place sa chose »

Madia Dia
Un membre de la société civile de Boghé


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