lundi 24 décembre 2012

Camps de Mbera : Rupture de ration, pénurie d’eau...

En septembre 2009, nous avions titré, après informations reçues de Monsieur Khalil Ag Aboubecrine, « Camp de réfugié de Mbera : Une seule pompe d’eau pour plus de 100 000 habitants. » Monsieur Ag Aboubecrine qui s’était présenté comme Secrétaire général du Collectif des jeunes réfugiés maliens du Camps de Mberra, avait fait état de condition de vie intenable au niveau de ce camp. Il tenait à attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation pénible que vivent les réfugiés maliens de Mberra. « Comment expliquer qu’un camp qui abrite plus de 104 000 personne ne soit doté que d’une seule pompe sans pièces de rechange et sans technicien de maintenance donc à la merci de la plus petite panne. Cette pénurie d’eau est venue s’ajouter aux sévères inondations qui ont emporté des centaines d’abris et détruit les vivres que les réfugiés emmagasinaient. Aucune disposition n’a semble –t-il été prise pour pallier cette situation. Sur le plan de la santé, les malades s’entassent sur l’unique point de santé qui connaît un manque criant de personnel et une absence quasi totale de médicaments. Dans ce contexte plus de 10 000 personnes ont été omises dans la distribution des vivres consécutive aux inondations d’Août dernier. » C’est entre autres, ce que disait Ag Aboubecrine. En Mauritanie, en janvier 2012, le HCR a enregistré environ 110 000 réfugiés maliens fuyant la guerre dans le nord de leur pays. Ils ont été installé dans le camp de M’bera. Ces 110 000 sont le résultat du premier recensement réalisé dans l’urgence au moment du pic des affrontements dans le nord du Mali. « Au terme de l’exercice d’enregistrement niveau 2, qui vient de s’achever, il ressort que 54 117 réfugiés maliens sont installés dans le camp de Mbera. » Le nombre de réfugiés enregistrés dans le camp a démunie d’environs 50 000 mais les conditions de vie n’ont semble-t-il, pas beaucoup changé. Dimanche 23 décembre, nous avons été saisis par un journaliste en visite au camp de Mbera. Selon ce confrère, les réfugiés du camp vivent une situation de rupture de stock de plusieurs jours. KD QN Cridem

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