jeudi 27 septembre 2012

Urgent : Bababé : la manifestation exigeant le départ du chef de centre d’enrôlement a fini par regrouper 900 à un millier de personnes .

Le point départ de la manifestation était la brigade de gendarmerie de Bababé où une foule immense attendait les dirigeants. Cette foule était composé outre la jeunesse de Bababé dans son ensemble on pouvait noter également le chef de village, les représentants de la société civile œuvrant pour les droit humains comme Action pour Développement (Action. Dev) , l’A.M .D.H ; l’A.S.C.F, Alliance pour le développement de l’enfance et l’environnement (A.D.E.F.E) ; association pour le développement et la coopération en Mauritanie.(A.D.E.C .O.M). Rappelons que la manifestation était autorisée par l’administration, elle se voulait pacifique également. C’est pourquoi elle était très encadrée par les forces de l’ordre de Bababé. Dans la manifestation on pouvait entendre des slogans comme « Mohamed lemine dégage !! ». Sur Les banderoles étaient inscrits des mots comme « la population de Bababé exige le départ de Mohamed Lemine El Moktar Loully chef du centre d’enrôlement de Bababé». « non à la violence ». A partir de la brigade jusqu’au point de chute qui est la tribune officielle « grande place publique de Bababé » la foule se corsait de plus en plus en jeunes hommes et jeunes femmes. Toute la population était solidaire aux manifestants du coup arrivées aux abords du marché toutes les vendeuses d’étals et les boutiquiers sont venus soutenir les manifestants. Arrivée au point de chute, la foule a écouté les derniers mots prononcés par le chef de village Ba Mohamed Harouna qui a félicité les populations venues d’horizon divers et qui ont tenu à manifester pacifiquement et de façon responsable sans aucun débordement . Enfin , il a tenu à faire la conclusion suivante « nous avons terminé notre manifestions est finie, mais avant de nous séparer nous devons nous entendre sur un fait si toute fois, les autorités restent sourdes à notre revendication à savoir « le départ de du chef centre » nous allons envoyer à toutes les populations du département un mot d’ordre de boycott du centre. « Nous allons accentuer les moyens de pression en utilisant des moyens légaux jusqu’au jour où il prendra congé de la ville ». Auparavant une lettre de doléances énumérant l’ensemble des difficultés endurées par les populations était signée par le chef de village et envoyée au ministère de l’intérieur. Dans cette lettre on pouvait lire : - Exigence du certificat de décès authentifié par le tribunal départemental (qui n’est plus demandé dans les autres centres d’enrôlement) - Le refus catégorique du chef centre d’enrôlement de rectifier les Noms - Blocage des dossiers qui sont transmis au chef de centre - Constat du rejet des personnes recensées en 1998 et 2000 dont les numéros et les noms ne sont pas confirmés au niveau de l’ordinateur central Le chef de centre est le seul maitre à bord, l’avis de la commission importe si peu. Vu ces difficultés les populations sont obligées d’aller se recenser dans d’autres centres comme Boghé, Mbagne, kaedi et Nouakchott Armiya Dem Cridem

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