samedi 17 mars 2012

Initiative pour la solidarité avec les populations d’Amourj




J’ai lu avec beaucoup de stupéfaction et d’étonnement l’article intitulé : Initiative pour la solidarité avec les populations d’Amourj, publié sur le site web : www.cridem.org en date du 08/03/2012 à 23h 18mn, juste début du week end à une heure tardive, qui dénote d’une précipitation et une anticipation injustifiées surtout que « la politique du fait accompli » n’est plus à l’ordre du jour.

D’abord, je tiens à exprimer mes remerciements pour l’auteur du projet de ladite initiative qui, bien entendu, n’est pas la première dans son genre et certainement qu’elle ne sera pas la dernière, car, il y a eu bien d’autres auparavant qui ont largement atteint les résultats escomptés, à juste titre, grâce à la concertation (la concertation est parfois sage).

Comme aussi, je tiens à rappeler que les ressortissants de la Moughataa d’Amourj ont soutenu avec fracas le régime en place dès le premier jour de son arrivée et l’ont accompagné dans toute sa politique de réformes visant l’amélioration du niveau de vie des populations.

Ajoutant à cela, que l’ensemble des personnes énumérées sont toutes des militants du Parti de la Majorité. Pour revenir à cette approche qui semble avoir d’autres desseins que ceux exprimés, je tiens à rappeler que j’ai reçu une convocation du coordinateur du projet d’initiative pour une réunion prévue le 17 mars 2012.

A mon sens, l’ordre du jour serait consacré à la mise en place d’une stratégie concertée visant à contribuer à la lutte contre le fléau de la sécheresse qui a frappé notre Moughataa.

A ma surprise, je suis tombé par pur hasard sur cet article qui parle de décisions déjà prises. Une liste des élus et cardes de cette Moughataa a été publiée sans aucune forme de concertation fixant des montants à débourser selon des tranches de salaires fixés, hypothétiquement, par le coordinateur.

D’ailleurs, je ne vois plus l’utilité de la convocation pour ladite réunion dans la mesure où il s’agit d’un package à prendre ou à laisser. C’est pour dire que le principe de l’initiative est louable et que les bonnes volontés ne manquent pas, mais, il fallait donner aux intéressés la chance de s’exprimer, de définir les moyens adéquats et de prendre les décisions qui s’imposent.

A défaut de cela, ledit projet d’initiative sortirait, carrément, de son contexte normal pour donner la place à une tentative de séduction pour des ambitions personnelles dont les résultats, en cas d’échec, n’engage que son auteur.

Cadre d’Amourj

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