jeudi 2 février 2012

Rosso : Journalistes menacés de mort !




Le 12 janvier dernier, Cridem a publié un article (encore disponible sur le site) intitulé «Ould Teyvour tergiverse au sein de l’UPR ». Dans cet article signé Jiddou Hamoud Derdèche, ce sont des faits réels qui sont relatés, des propos réellement tenus par Teyvour lui-même qui sont rapportés. Le 16 janvier, un deuxième article intitulé « Le ridicule ne tue pas » est posté sur Cridem.

Après ces deux articles, l’ancien député de Rosso Mohamed Vall Teyvour nous a appelés (Jiddou Hamoud, correspondant à Rosso du journal le Calame et Djigo Aboubakry correspondant de La Tribune). C’était le samedi 28 janvier 2012 dans l’après-midi. Il nous a tenu des propos inquiétants dont nous avons enregistré de larges extraits.

Suite à ces menaces, nous avons déposé une plainte commune auprès du procureur de la République. Ce dernier a envoyé une convocation mais Ould Teyvour était absent de Rosso.

Le même jour, plusieurs journalistes du Trarza en signe de solidarité, publient une déclaration condamnant les menaces proférées à l’encontre de leurs deux collègues.

Le 31 janvier, M. Teyvour nous rappelle. Pour calmer la situation nous lui présentons nos excuses et il exige que nous publiions un démenti. Plusieurs personnes qui se présentent comme ses proches, appellent Jiddou et lui intiment l’ordre de publier un démenti. Jiddou leur explique qu’il ne peut pas démentir des faits réels et des propos authentiques. Naturellement nous avons pris la précaution d’informer la gendarmerie, le procureur et la police de toutes les menaces et harcèlements que nous avons reçus.

Nous tenons à rappeler que nous n’avons rien contre la personne de M. Teyvour. C’est un homme que nous respectons beaucoup. Rien de ce que nous avons écrit n’est dirigé contre Teyvour en tant que citoyen. Nous avons écrit à propos de l’homme politique, du personnage public. C’est différent. Ceci dit, nous concédons à Teyvour que l’expression ‘ cl... politique’ (inutile de la répéter) soit déplacée. Nous retirons cette expression parce que nous n’avions aucune intention de le blesser",déclarent Jiddou Hamoud Derdèche et Djigo Aboubakry.


www.cridem.org


Source :
Le Calame (Mauritanie

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire