mercredi 8 février 2012

Atar/Meurtre : Quand il ne reste que les pleurs de femmes !( Photos)




Des dizaines de femmes se sont rendues aujourd’hui aux bureaux du Hakem p, procureur prés du tribunal de l’Adrar et wali, pour exiger une enquête rapide afin de déterminer qui a assassiné sauvagement la nuit de samedi dernier, le jeune chauffeur de taxi Wenna Ould Mohamed Ould Feil. La mère de la victime qui fait partie du groupe, dit être écœurée par le fait que les autorités, n’aient pas pu déterminer jusqu’ici le tueur de son enfant. « Il a été agressé précise -t-elle, en pleurs, la veille de l’arrivée du président de la république. Toutes les forces de sécurité étaient mobilisées et quadrillaient la ville.Photo 218 Le meurtre a lieu vers 23H .Les gens sont encore réveillés. Comment expliquer ajoute-t-elle que la police n’ait pas mis rapidement la main sur le criminel alors qu’à Atar, jamais ce genre d’atrocité n’a été enregistré et ce, d’autant plus que ses clefs, son téléphone, l’arme du crime ont été trouvés sur place ? »Photo 217

Le groupe de femmes a été reçu, tour à tour par le procureur, le Hakem et le Wali adjoint. Le Hakem a été le plus explicite. « C’est nous, l’administration qui sommes les premiers touchés par ce qui s’est produit car nous sommes censés protéger les personnes et biens. L’enquête est lancée dés le 1er instant, mais elle nécessite, un temps pour rassembler tous les indices, preuves, témoignages etc.relatifs à ce meurtre. Nous ne ménageons aucun effort. ».
Quelque peu calmées mais pas convaincues, ces femmes en pleurs, se sont rassemblées en plusieurs endroits prés des bureaux administratifs et dans les avenues principales pour exprimer leur colère.

Demain, disent-elles, nous reviendrons, le lendemain, le surlendemain et tous les jours tant que l’auteur de cet abominable crime n’a pas été retrouvé !Photo 219
Le jeune Wenna a été trouvé gisant, sauvagement battu, la nuit de samedi dernier vers 23h, sur le plateau d’Aghnomrit (Koubatt) très peuplé. Le moteur de la voiture qu’il conduisait tournait au ralenti, les portières étaient entrouvertes. Un gourdin en bois dur a été trouvé prés de lui. Son front fracturé saignait et ses mâchoires démolies.
Pour les Atarois ce crime est le premier de son genre en raison de la bestialité par laquelle il a été accompli, le lieu et l’heure de son exécution et surtout la nature de la victime.Photo 216
Ely Salem Khayar

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