mardi 21 juin 2011
L’erreur fatale du gouvernement d’Aziz.
La question que tout le monde se pose. Que fait exactement notre gouvernement pour l’utilisation de la terre cultivable qui permettra de sortir de cette dépendance et de réduire le coût de la vie ? Notre gouvernent vient de prendre la décision de vendre une partie de nos rares terres cultivables de la vallée à des investisseurs étrangers.
Et, une fois de plus personne ne peut expliquer cette décision. Dans un pays comme le notre plusieurs facteurs doivent être intégrés dans la prise de décision et surtout dans cette optique, si on sait que selon les experts dans 50 ans la Mauritanie aura un besoin en agriculture supérieur a ceux de tous les pays du monde.
Cette décision inadmissible, ne fait donc qu’alimenter les tensions et des rancunes, outre son aspect grave pour le développement pastoral et agricole. Il faut noter que même la structure du contrat ne reflète aucun impact sur le bien être de la population.
Depuis des décennies, l’histoire montre que la Mauritanie a connu des performances relativement faibles. Cela peut être expliqué par l’absence de l’utilisation des terres irrigables. L’inutilisation de ce dernier a entrainé l’augmentation de la pauvreté. Dans la mesure où le principal aliment de base est le riz, notre gouvernement se doit de faire un diagnostic permettant d’augmenter notre productivité. Et ceci, en définissant des stratégies visant à promouvoir les types de culture pouvant participer à la diminution de la dépendance vis-à-vis de l’extérieure.
A travers l’histoire de la pensée économique, Adam Smith prônait que le contrat de partage est inefficace et doit même être irradié ou décourager. Le pouvoir est pour le peuple et le gouvernement sert le peuple. Donc cherchons le bien être de la population et en mettant l’accent sur l’aspect institutionnel qui garantie les règles du l’existence souveraine. Ceci est la seul façon qui permet d’obtenir l’autosuffisance alimentaire.
Mamadou Souleymane Ba
Economètre
www.cridem.org
Source :
Mamadou Ba
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