mardi 1 mars 2016

Nouadhibou: Les pêcheurs artisanaux toujours en colère

 
Depuis plus de 3 semaines précisément du 9 février dernier à ce jour, les pêcheurs artisanaux sont dans la rue singulièrement à côté de l’ancienne maison des jeunes où ils ont presque élu domicile.

Ils manifestent pacifiquement contre la décision du Ministère des Pêches et de l’Economie Maritime (MPEM) de faire intervenir une nouvelle stratégie pour l’année 2016 basée sur les quotas. Cette décision, pour eux, est déloyale et non concertée.

Pourtant, le Ministre des Pêches M. Nani ould CHROUGHA en compagnie de son staff concerné avait fait ici à Nouadhibou plusieurs jours durant la fin de l’année 2015 afin d’expliquer amplement la nouvelle stratégie. Y avait-il des non dits ?

En tout cas, les pêcheurs artisanaux qui protestent actuellement contre cette stratégie ont rétorqué que leurs représentants avaient signé un cahier de charges sans connaître les véritables contenus du document devenu la loi 017/2015 et transformé en décret en juillet 2015.

Pour eux, ce cahier de charges fut signé par leurs responsables alors qu’ils sommeillaient voire dormaient. Il est, pour eux, non seulement très contraignant mais risque de tuer complètement le secteur auquel ils sont affiliés.

Voilà un ou deux points de ce qui les fait sortir de leurs gongs tirés des articles 6, 29 et 34 de cette loi : La pêche artisanale n’a plus pour finalité l’insertion de dizaines de milliers de pauvres qui s’endettent irrémédiablement pour survivre et faire vivre des centaines de familles disséminées dans les quatre coins du pays, elle est classée comme une pêche commerciale à l’instar de la pêche industrielle ou étrangère. En outre, les pirogues des artisanaux ne pourront plus se livrer à des activités de pêche dans les eaux du pays si ce n’est dans le cadre d’une concession de droit d’usage.

Enfin, les concessions de droit d’usage ne sont transférables d’une personne à une autre qu’au terme d’un décret pris par le MPEM et ceci après 5 ans d’activités. Avant cela, les pirogues ne peuvent être vendues. En plus, une panoplie d’amendes dont la première plus qu’intolérable pour eux est 30% sur la production, de taxes s’y afférant sont imputés sur cette vente à telle enseigne que le propriétaire ne reçoive, à la fin, que des miettes.

Les artisanaux protestent donc à cause de cette situation et demande l’intervention du président de la République car ils mettent en relief que les autorités locales ne les écoutent pas. Pis, ils bloquent leurs activités de sensibilisation de l’opinion par des freins de toutes sortes.

Lors du démarrage du festival halieutique entre le 19 et le 21 février dernier, des centaines de pêcheurs artisanaux ont manifesté devant la SG du MPEM, le ministre n’étant pas venu, montrant un cercueil assimilé au secteur pour eux mort à cause de cette nouvelle stratégie. De multiples impôts qui ont quintuplé, l’accès à la ressource qui passe de 5.000 à 91.000 UM, les conséquences du quota global, la politique des licences font que cette nouvelle stratégie n’est tout simplement pas réalisable.

C’est pour ces raisons que les représentants insurgés des pêcheurs artisanaux ne desserrent pas l’étau montrant leur colère tout en espérant que les autorités leur trouveront une solution concertée pour un secteur qui fait vivre près de 40000 personnes. Il s’agit de, entre autres, Ahmedou ould Chrif Mhamed, Sidi Mohamed ould Hmeida, Inejih ould Taleb Jiddou, Saleck ould Brahim, levghih ould Rachid, Mohamed Fadel ould Soueile (Voir photo).

A.S

Lumières du Nord

Photo et identité du jeune étudiant mauritanien mort noyé dans le Lac Tounguène

Photo et identité du jeune étudiant mauritanien mort noyé dans le Lac Tounguène   Le jeune étudiant mort noyé dernièrement dans le Lac Tounguène, qui encercle l’Institut de Technologie de Rosso, répond au nom de Sidi Ould Cheikhani Ould Sidina.

Son corps a été repêché par des pêcheurs sénégalais sollicités par le père de l’étudiant, après l’échec des efforts mauritaniens déployés pour ramener le corps à la surface.

Les pêcheurs sénégalais secouristes devaient intervenir plutôt, mais faute d’autorisation immédiate notifiée par les autorités mauritaniennes, ils avaient, malgré leur opérationnalité, été retardés jusqu’à 16h30.

Des sauveteurs mauritaniens sollicités depuis la capitale économique et déclarés en route, ne sont finalement pas arrivés sur le lieu du drame.

Les sénégalais ont mis seulement 5 mn pour repêcher le corps de l’étudiant, remis à sa famille, qui l’a inhumé quelques heures après au cimetière de la localité Hsey Said, au Sud de Nouakchott.

Le défunt est le fils de Cheikhani Ould Sidina, le maire de la commune de Maadene El Ervane, située dans la moughata d’Aoujeft. Il est le petits fils du célèbre chef spirituel de la tarigha Tijaniye Mohamed Lemine Ould Sidina.

Né en 1994 à Nouakchott, l’étudiant faisait sa première année à l’institut technologique de Rosso.
Essaha

lundi 29 février 2016

Rosso : Mort par noyade d’un étudiant de l’ISET

Rosso : Mort par noyade d’un étudiant de l’ISET Selon les informations qui nous sont parvenues de Rosso, la capitale du Trarza (Sud du pays), un étudiant en classe de première année à l’Institut supérieur de l’enseignement technique (ISET) a trouvé la mort, hier, samedi 27 février, alors qu’il se baignait avec des camarades dans le marigot de la localité de Touguéne.

Informées les autorités administratives et sécuritaires de la ville se sont rendues sur le lieu. Après une concertation urgente entre ces responsables, une équipe de la marine nationale a été dépêchée pour retrouver le corps de l’étudiant.

Et notre correspondant dans la ville de Rosso, précise que les recherches se poursuivent encore sous le regard des autorités et des étudiants qui sont sous le choc.

Il s’agit de Sidi Ould Cheikhani Ould Sidina (20 ans environ), observé comme étant l’un des meilleurs étudiants de sa classe, nous renseigne une source.

Ould Sidina avait quitté le samedi matin, la cité de l’ISET en compagnie de quelques camarades pour se récréer après une semaine de cours.
Tawary  

jeudi 25 février 2016

Mamadou Korka, accusé de vol, arrêté, battu avant d’être innocenté par la gendarmerie de Boghé

Mamadou Korka, accusé de vol,  arrêté, battu avant d’être innocenté par la gendarmerie de Boghé Mamadou Adama Niang dit Mamadou Korka, 48 ans, est un bûcheron qui ne vit que de métier.

Le dimanche 21 février 2016, alors qu’il se trouvait prés d’un périmètre maraîcher à Boghé Dow entrain de travailler, quatre individus habillés en civil s’approchent de lui vers 10 H. Vous êtes Sénégalais ou Mauritanien, lui demande l’un d’entre eux. Je suis Mauritanien à 100%, répond Mamadou Korka.

Quel est votre travail ? Je suis bûcheron. Venez avec nous à la gendarmerie, on va te poser des questions, lui disent les gendarmes. N’ayant rien compris de ce qui lui arrive, le pauvre bûcheron tente de résister. Il est conduit de force par les gendarmes à la brigade. Il sera menotté, roué de coups de rangers et des gifles par trois gendarmes.

Le bûcheron s’évanouit suite à cette agression physique. Après avoir repris conscience, les gendarmes lui demandent de ramener les autres objets volés dans la résidence du Commandant de Brigade de gendarmerie. Quels objets?, leur rétorque Mamadou Korka. La maison qu’il habite à Boghé Dow sera perquisitionnée en vain.

Qui s’est introduit dans la nuit du jeudi, 18 février 2016 dans la résidence du CB qui est juxtaposée à la brigade de gendarmerie dans laquelle dormait un gendarme selon une source sécuritaire pour voler la Samsonite, le téléphone portable, l’ordinateur portable et les tenues du CB ?

C’est des questions auxquelles l’enquête ne parvient pas à répondre. Mamadou Korka sera remis en liberté vers 17 H. Mais il a refusé selon lui d’accepter les excuses présentées par le commandant de brigade au moment de le libérer. Le bûcheron est malade et se plaint de douleurs abdominales atroces et il craint des fractures au niveau des côtes.

«J’ai très mal dans tout mon corps, j’ai demandé à mes parents de m’aider pour déposer une plainte contre les gendarmes mais ils ne sont pas encore très motivés pour me suivre et je n’ai pas les moyens de me soigner», nous a confié Mamadou Korka.

Après lui, un autre jeune, Aboulaye Coulibaly, gardien à la PMI sera interpellé et interrogé dans le cadre de cette affaire avant d’être libéré.

Malgré la ratification par notre pays des conventions internationales contre la torture, cette pratique reste courante chez nos forces de sécurité et elle a encore de beaux jours devant elle.
Journal Le Terroir  

lundi 22 février 2016

Dune Voices remporte le prix Anna Lindh de la presse méditerranéenne 2015

La journaliste mauritanienne de ‘Dune-voices’, Meimouna Saleck’, a décroché le 18 Février 2016 à Amman, le prix des médias en ligne de la neuvième édition d’Anna Lindh pour la presse euro-méditerranéenne. Meimouna a été choisie pour son article :

http://www.dune-voices.info/public/index.php/fr/mauritanie/soci%C3%A9t%C3%A9/item/217-candidats-au-jihad-parmi-les-etudiants-%C3%A9trangers-des-mahadhra-en-mauritanie
Le jury de l’édition  a été présidé par son Altesse, la Princesse Rym Ali, fondatrice de l’Institut jordanien des médias. Il est également composé de Pier Luigi Malesani, Secrétaire général de la COPEAM (la conférence permanente des opérateurs audiovisuels méditerranées) ; Gisèle Khoury, présidente de la Fondation Samir Kassir ;  Robert Parsons, Rédacteur en chef ‘étranger’ de France 24 ‘English’ ; Nagla El-Emary, experte en médias de la BBC et Professeur à l’Université britannique du Caire ; Michael Thoss, le Directeur de la Fondation ‘Alliance culturelle’ de Berlin, et Hatem Atallah, le Directeur exécutif de Anna Lindh.
Le Jury a eu d’abord à examiner les 250 productions candidates qui lui sont parvenues. Il en a choisi les cinq meilleures en audio-visuel et en médias en ligne. Les producteurs retenus ont été invités à Amman pour la cérémonie de remise des prix.

Source:​ Mechri Ould Rabbany

samedi 20 février 2016

Urgent : un feu de Brousse fait des ravages dans la commune de Gouraye au Guidimakha




Déclaré aux environs de dix heures  dans la matinée de ce vendredi 19 février, un feu de brousse  dont la cause est pour l’instant  inconnue fait de ravage  entre boutanda, la cité religieuse et sabou  au niveau de la  commune de Gouraye.
 Informés  par un responsable de la police de l’existence d’un tel fléau dans la zone quelques temps après son déclenchement les agents chargés de la protection de la nature  au niveau de cette région frontalière avec le Mali et le Sénégal se sont rendus sur les lieux et  s’activent pour retrouver le ou les coupables (s).
  Cependant malgré la mobilisation des  populations des localités environnantes  et la présence des policiers  et gendarmes relevant de Gouraye le feu gagne du terrain dans sa progression apprend -t-on d’une source sur place.
Bien que  l’état mette des gros moyens dans  des campagnes  de pares feux, le Guidimakha, wilaya agropastorale a  de tous les temps connu  des ravages  engendrés par  le fléau  de feux de brousse  

Amadou Bocar Ba/Gaynaako 

URGENT- Des détails sur l’évasion de 24 détenus de la MAC de Dar-Naim

URGENT- Des détails sur l’évasion de 24 détenus de la MAC de Dar-Naim   Tout a commencé ce vendredi, aux alentours de 18 heures 30, quand un grand nombre de prisonniers estimé à 100 ont profité de l’ouverture de la porte en grille qui s’ouvre sur le portail de la prison pour forcer sur le barrage formé par quelques gardes pénitenciers, a-t-on appris d’une source informée.

C'est au cours d'une bousculade musclée que 40 prisonniers ont réussi à sortir de la prison, mais sous les tirs de sommations effectués par des gardes, seuls 24 ont pris la fuite et les autres ont regagné les lieux, nous indique une source fiable.

Selon les informations de Tawary, parmi les prisonniers en cavale figurent des détenus dangereux condamnés à mort pour homicide.

A cet instant, certaines sources parlent de l’arrestation de 7 fuyards retrouvés dans des maisons abandonnées situées non loin de la prison.




dimanche 14 février 2016

Plan d’Action pour l’Education au Hodh Elgharbi : La DREN passe aux actes


Plan d’Action pour l’Education au Hodh Elgharbi : La DREN passe aux actes  La Direction Régionale de l’Education Nationale (DREN) du Hodh Elgharbi a lancé à partir du département de Kobenni une série d’ateliers de sensibilisation sur les regroupements des écoles à cycles incomplets.

Il s’agit de la mise un œuvre de la principale recommandation issue des journées de concertations sur l’Education organisées à Aioun en novembre sur initiative du DREN, Mohamed Samba Sedenté avec l’appui du Wali du Hodh Elgharbi, Moulaye Brahim Ould Moulaye Brahim. Des assises régionales sur l’Education qui avaient abouti à l’élaboration puis la validation d’un plan d’action dont on assiste aujourd’hui à l’application.

Ce plan d’action s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par les autorités du Hodh Elgharbi qui se fixent comme objectif l’augmentation du taux de réussite dans les concours et examens nationaux à travers une gamme d’actions visant à améliorer la qualité de l’enseignement dispensé dans les écoles de la Wilaya.

Pour y parvenir, la DREN passe aux actes. Au delà du suivi des enseignants assurés par les IDEN en collaboration avec l’administration locale et les APE, la DREN vient de superviser à Kobenni un atelier de sensibilisation sur la mise en place d’une bonne dizaine de regroupements des écoles à cycles incomplets.

La cérémonie de regroupement s’est déroulée en présence de l’inspecteur départemental du président des APE et des directeurs des écoles concernées.

Dans un mot prononcé pour l’occasion, le DREN s’est réjoui de ce pas franchi dans la bonne direction mettant en exergue l’importance du regroupement dans l’opération éducative. Il a promis la poursuite des efforts jusqu’à la réalisation de l’ensemble des actions de manière progressive et en fonction des priorités du moment.

Pour sa part, le président de l’APE, Ahmedou Ould Chérif s’est félicité de cette action qui répond, dit-il, à l’une de nos principales préoccupations, celle de la dispersion des efforts, soulignant que sa mise en œuvre demande une réelle volonté politique de lutte contre la sédentarisation anarchique et le concours de l’ensemble des acteurs (administration, élus, APE, notables…..)

Au niveau des moughataas de Tintane et de Tamchekett, d’autres ateliers de sensibilisations sur les regroupements sont au programme.

Cette campagne de sensibilisation sera couronnée par une visite de terrain du Wali du Hodh Elgharbi pour approbation finale. Le chef de l’exécutif régional pourra bien accorder aux regroupements des distinctions et faveurs particulières. D’ici là l’idée fait son petit bonhomme de chemin.

Moustapha O/ Bechir




mercredi 3 février 2016

ONG Moundi-UNICEF : Formation de 30 hygiénistes au profit de 30 structures de santé du Tagant



Après avoir construit un nombre important de latrines, le branchement d’eau dans plusieurs postes de santé, la mise à disposition de lave-main, la distribution   de Kits WASH pour poste de santé et pour couple mère-accompagnant enfant , la formation et le recyclage de 100 relais communautaires, l’ONG Moundi sur financement de l’UNICEF a organisé une formation de 30 hygiénistes au profit de 30 structures sanitaires du Tagant. Cette formation de deux jours organisée en collaboration des services techniques de l’état entre dans le cadre des activités WASH dans la Wilaya du Tagant.
La formation permettra aux hygiénistes d’acquérir des notions sur l’hygiène de façon générale (PFE, ATPC) qu’ils mettront en application au niveau des structures de santé où ils opéreront.  
Khalil Sow 






Lancement PCIMA Consortium du Tagant en partenariat avec l’UNICEF





La cérémonie a été présidée par le conseiller du  Wali du Tagant chargé des affaires sociales, entouré du Hakem de la Moughataa de Tidjikja , du maire de Tidjikja , du médecin chef de Tidjikja en présence des représentants des collectivités locales , d’ONGs partenaires, du président ASEDG Chef de fil du consortium Ba Oumar Abdoul  , du président AGEFAD Lam Thierno , des coordinateurs et des relais communautaires.
Dans son discours de bienvenue, Mr Lam Thierno Mamadou , Président de l’ONG AGEFAD, a d’abord  défini le statut nutritionnel du Tagant en la logique de l’intervention née des enquêtes SMART de juin 2015, au suivi du plan de réponse à l’urgence nutritionnelle avant de replacer les activités du projet comme étant l’appui aux services de santé du gouvernement .
Prenant la parole à son tour, le médecin chef de la Moughataa de Tidjikja a loué les actions significatives de l’UNICEF surtout en matière de santé maternelle et  infantile avant d’exhorter les agents de terrain de se mobiliser et appuyer les structures de santé décentralisées dans les références, les contre références, les recherches des abandons ,ect. Il s’est félicité de l’attention particulière accordée par l’UNICEF en faveur des enfants du Tagant.
Enfin le conseiller du Wali a déclaré ouvertes les activités de la PCIMA communautaire dans le Tagant. 





lundi 1 février 2016

"Festival du Livre" (1ère édition) à Boghé : une réussite !

  Ouvert le 29 janvier 2016 par le Hakem de Boghé, El Bouh O Vadel dans l’enceinte du Lycée, la première édition du "Festival du Livre" s’est achevée dans la ferveur populaire le 30 janvier 2016 aux alentours de 22 heures du soir.

Discours, communications de chercheurs, table ronde sur « le rap et livre », génies en herbes, concours de poésie, de lecture, de dictée dans les deux langues d’apprentissage, l’arabe et le français, et chants de rap ont été les temps forts de cette 1ère édition qui était placée sous le patronage de Doudou Wane, chef du département des langues nationales à l’Université de Nouakchott et de Mariata Abdallahi Dia, directrice du collège de Touldé.

Un évènement rehaussé par la présence de Abdourrahmane N’GAIDE, historien, essayiste, romancier et poète qui enseigne l’histoire à l’Université Cheîkh Anta Diop de Dakar et chercheur résident à l’Institut d’Etudes Avancées de Nantes.

L’occasion pour M. N’GAIDE, ce fils du terroir de renouer le contact avec sa ville natale et de revoir le lycée de Boghé dans lequel il a fait ses études primaires, plus de 20 ans après. Lorsque le modérateur de la cérémonie, notre confrère Khali Diallo prononce son nom et brandit un à un les ouvrages écrits par Abdourrahmane, c’est une salve d’applaudissements qui retentit dans le public. Une vive émotion se lisait sur le visage de Bassel (comme le surnomme les Boghéens) qui n’a pu retenir ses larmes.

Un autre grand acteur de ce festival s’est fait remarquer bien qu’absent. L’écrivain Cheikh Hamidou Kane, auteur de "l’Aventure ambigüe" à qui les organisateurs du festival ont dédié cette première édition. Son message a été lu devant le public.

Le promoteur du "Festival du Livre", Bocar Baîdi Dia, a remercié les bonnes volontés qui ont permis la tenue de cette première édition. Quant à l’idée d’organiser cette manifestation, elle découle selon lui de la volonté de promouvoir le livre en général et l’écrivain Mauritanien en particulier. Il y’a aussi à travers ce festival, le souci d’attirer l’attention des autorités, des parents d’élèves, du personnel éducatif et des élèves eux-mêmes, sur les défis de l’éducation.

Tous les intervenants qui ont pris la parole au cours de ces journées dédiées au livre, ont déploré la crise qui secoue notre système éducatif national. Le promoteur a aussi évoqué l’importance de lecture et de l’écriture dans l’apprentissage avant de céder la parole à son père, Dia Mamadou Amadou alias Paul qui a prononcé un discours fleuve et riche d’enseignements.

L’ancien surveillant général du Lycée de Boghé a rendu un vibrant hommage à son aïeul, Bocar Baîdi qu’il a qualifié de « 1er locataire de la ville de Boghé », à la première élite intellectuelle de Boghé (Thièrno Amadou Moctar Sakho, un Cadi célèbre du 20ème siècle, Alassane M’Beckou BA, sortant de l’Ecole Normale de Sébikhotane et 1er directeur de la CNSS, professeur Seck Mame N’Diack, docteur Es Sciences, Elimane Mame N’Diack Kane, 1er agrégatif d’histoire et de géographie, membre du BIT, entre autres.

L’instituteur à la retraite est revenu largement sur les causes de l’échec de notre système éducatif avant de faire une série de propositions tendant à sortir notre système scolaire de la crise.

Sylla Ibrahima, responsable de la bibliothèque du Lycée a prononcé un discours pathétique dans lequel, il a fait l’éloge de Cheîkh Hamidou Kane avant de fustiger la crise qui affecte le système éducatif Mauritanien tout appelant la famille éducative à s’assumer et fréquenter la bibliothèque.

Abdourrahmane N’Gaîdé a salué le public avec des gestes empruntés à la tradition japonaise selon lui. L’historien chercheur de lâcher « c’est le système éducatif Mauritanien décrié de toute part qui m’a façonné, je suis le produit de ce système ». Il a tressé des lauriers au promoteur du festival, Bocar Baîdi Dia, son cousin de plaisanterie qu’il a désormais anoblit avant d’encourager les élèves à conquérir le savoir. L’historien a fait savoir que la crise scolaire n’est pas une exclusivité Mauritanienne, tous les pays du monde en souffrent reconnait-il.

Les nouvelles technologies d’information et de communication contribuent à la formation et à l’éducation des élèves mais elles causent beaucoup de dégâts en même temps fait remarquer M. N’GAIDE. Bassel est revenu sur son parcours scolaire en affirmant qu’il est admis au concours d’entrée au collège avec le cycle arabe avant de changer plus tard de cycle pour devenir francisant. Abdourrahmane a affirmé que c’est la conviction qu’il porte pour le livre qui l’a persuadé de revenir au pays. Il s’est engagé à créer une bibliothèque populaire et à prendre en charge les frais de la publication du rapport de synthèse de la 1ère édition. L’écrivain a reçu un cadeau offert par une association locale dénommée AJT et dirigée par Abdoulaye Mamadou Bâ.

Le commissaire poète Sall Djibril introduit par Dembélé Oumar Samba a entonné son poème « Soweto», dédiée à la lutte contre l’apartheid qui a été salué par un tonnerre d’applaudissements.

Les rappeurs issus des groupes "Yontamen", "Minen Tey", "Three-R" et l’artiste Birane Wane ont galvanisé le public avec des morceaux traditionnels et de rap. Le concours de génie en herbe a été remporté par les élèves de la 5ème D du lycée de Boghé qui ont affronté pour la circonstance, ceux du lycée privée AVENIR de Boghé.

Des prix ont été offerts aux différents lauréats. Mais aussi des attestations de reconnaissance à certains invités.

La marraine, Mariata Abdallaho Dia a prononcé le mot de la fin. Elle a parlé des bienfaits du livre, du système éducatif, du rôle dévolu aux parents d’élèves, aux personnel enseignant avant de remercier le promoteur et de l’encourager à persévérer dans sa démarche.

Rappelons que la 1ère édition du "Festival du Livre" a été organisée par "Lewlewal Production" en partenariat avec "l’ASC- Dara Salam" et le ̀Club Scolairè du Lycée de Boghé.

Daouda Abdoul Kader Diop





Avec Cridem, comme si vous y étiez...




















dimanche 31 janvier 2016

L’étau se resserre sur le maire de la commune de Niabina

 

Les conseillers protestent contre la gestion des affaires de la commune et les retards répétés pour la tenue de la réunion du Conseil municipal.
Dans ce document, les conseillers font remarquer que pendant deux ans d’exercice, il ya zéro réalisation dans la commune.
« Aucune infrastructure en vue alors qu’en 2014, cette commune a reçu la subvention du Fonds Régional de développement ( F.R. D.) à hauteur de 15 578 192 Um sans compter la patente interurbaine de 692 655 Um.Idem pour l’exercice du budget 2015, les subventions du FRD pour la commune s’élèvent à 15 578 192 Um sans compter les taxes communales et la patente interurbaine qui n’ont pas encore été encaissées », dénoncent les signataires du rapport.
Les signataires du document (14 Conseillers municipaux) promettent de le transmettre au Hakem de la moughataa de M’Bagne pour convocation imminente du Conseil municipal.
Aux dernières nouvelles, le Conseil municipal est convoqué ce jeudi 21 janvier 2016 au siège de la Commune.

En effet, réunis le 10 janvier 2016, des conseillers municipaux frondeurs ont signé un procès verbal dans lequel ils dénoncent la gabegie érigée en règle par le maire, Mr. Baîla DIA, et demandent purement et simplement sa destitution.
Les conseillers protestent contre la gestion des affaires de la commune et les retards répétés pour la tenue de la réunion du Conseil municipal.
Dans ce document, les conseillers font remarquer que pendant deux ans d’exercice, il ya zéro réalisation dans la commune.
« Aucune infrastructure en vue alors qu’en 2014, cette commune a reçu la subvention du Fonds Régional de développement ( F.R. D.) à hauteur de 15 578 192 Um sans compter la patente interurbaine de 692 655 Um.Idem pour l’exercice du budget 2015, les subventions du FRD pour la commune s’élèvent à 15 578 192 Um sans compter les taxes communales et la patente interurbaine qui n’ont pas encore été encaissées », dénoncent les signataires du rapport.
Les signataires du document (14 Conseillers municipaux) promettent de le transmettre au Hakem de la moughataa de M’Bagne pour convocation imminente du Conseil municipal.
Aux dernières nouvelles, le Conseil municipal est convoqué ce jeudi 21 janvier 2016 au siège de la Commune.
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