dimanche 11 janvier 2015

Commune de Selibaby: des voix s'élèvent contre le manque de transparence et la gestion unilatérale du maire

Commune de Selibaby: des voix s'élèvent contre le manque de transparence et  la gestion unilatérale  du maire

  Sur financement de l’UE, la commune de Selibaby a bénéficié d’un financement de 70.000 euros dont 10.7% pour la commune pour la mise en place d’un réseau des eaux usées. Ceci après une soumission à un appel à proposition de l’UE pour les acteurs non étatiques locaux, en collaboration avec le GRDR, une ONG internationale.

Pour des raisons de blocage à la commune, des voix s’élèvent contre la gestion de ces fonds. Dans une lettre adressée à l’union européenne, document en annexe, 14 des 19 conseillers (voire liste) déplorent la gestion unilatérale du maire qu’ils qualifient de non transparente.

Pour mémoire, dans une correspondance adressée au ministre de l’inférieur et de la décentralisation par voie hiérarchique, les signataires de la note avaient réclamé l’envoi d’une mission de contrôle et exigé la démission du premier citoyen de la ville de Selibaby.

Amadou Bocar Ba





Clôture à Chinguetti de la 5eme édition du festival des villes anciennes

 Clôture à Chinguetti de la 5eme édition du festival des villes anciennes   Le festival des villes anciennes dont la 5eme édition s'est déroulée à Chinguetti a été clôturé samedi soir. La cérémonie de clôture a été marquée par une distribution de prix aux lauréats des différentes copétitions organisées pour la circonstance.

Ces prix ont été remis par les ministres de la justice, de l'élevage, de la culture et de l'artisanat, la ministre secrétaire générale du Gouvernement ainsi que par le wali de l'Adrar et le Hakem de la moughataa de Chinguity.

Parmi ces prix figurent 4 en récitation du Saint Coran, 4 dans la Vie du Prophète (Paix et Salut sur lui), et d'autres pour les jeux traditionnels et les courses de chameaux et d'ânes.
AMI

Guidimakha/ La cantine scolaire de la deuxième école des sourds muets du pays fermée par l’état : son directeur demande sa réouverture

Guidimakha/ La cantine scolaire de la deuxième école des sourds muets du pays fermée par l’état : son directeur demande sa réouverture

La cantine scolaire de l’école des sourds muets de l’Agoinitt de la commune d’Ajar au Guidimakha vient de voir ses protes fermées cette année, privant ainsi 56 élèves internés de leurs repas quotidiens.

Selon son directeur Monsieur Bakari Abdoullaye Tandia cette décision vient des autorités qui ont fait paraitre une circulaire qui stipule que les écoles qui n’ont pas de cycle complet ne bénéficieront plus de cantine scolaires.

Mais Monsieur Tandia qui est aussi un instituteur spécialisé pour les enfants sourds muets trouve que cette mesure ne doit pas s’appliqué sur son école qui n’est pas comme les écoles ordinaire, car « c’est la seule qui accueille depuis sa création en 2010 des enfants sourds muets dans toute cette zone: ils viennent de l’Assaba, du Gorgol, de l’intérieur » dit-il.

Pour cela il s’est déplacé de Guidimakha à Nouakchott pour demander à ce que la cantine soit réouverte: « j’ai déposé une lettre à la secrétariat du ministère de l’éducation nationale que le wali m’a demandé de transmettre depuis le Jeudi, le jour de mon arrivé, mais il n’y a toujours pas de réponse » ajoute-t-il.

D’après Monsieur Tandia l’école compte un effectif de 88 élèves (28 filles et 40 garçons), dont 56 internés qui viennent des autres régions et 12 filles qui sont natives d’Agoinitt non internées.
Essirage  

TRARZA: VISITE DU MINISTRE DE L'AGRICULTURE.




   Le ministre de l'agriculture, M.Brahim Ould M'Bareck Ould Mohamed Moktar a effectué une visite ce 09/01/2015 pour s’enquérir de l'évolution des travaux des projets d'irrigation de l'Aftout Sahili à Keurmacène, en N'kik et Tignirda à Rosso. Ces travaux sont réalisés par la société nationale des aménagements agricoles et des travaux(SNAAT).
 Dans l'après midi, le ministre a tenu une réunion avec les agriculteurs à l'institut supérieur d'enseignement de technologie (ISET) de Rosso.
 Cette réunion s'est déroulée en présence des autorités administratives, sécuritaires et les cadres de son département de la wilaya du Trarza.
 A cette occasion, le ministre a expliqué la politique que mène son département pour améliorer davantage les conditions de préparation de la campagne de contre saison de 2015. Car les indicateurs des productions de la campagne hivernale 2014 a donné des résultats probants.
 Dans le domaine de la protection des cultures irriguées, le ministre prévoit un appui permanent de lutte aérienne contre les oiseaux granivores qui ont causé des dégâts remarquables au cours de la campagne précédente. Il encourage la diversification agricole et maraichère.
 Le ministre conclut que cette visite s'inscrit dans le cadre des contacts périodiques avec les producteurs agricoles pour débattre les problèmes inhérents pour promouvoir le secteur agricole.
 Au cours de cette réunion, plusieurs intervenants ont posés des problèmes pertinents qui doivent avoir des solutions adéquates dans l'immédiat, tels que la disponibilité de liquidité en période d'écoulement de la production,le déblocage du crédit au niveau de la caisse de dépôt et de développement (CDD),le machinisme,la procédure judiciaire engagée contre les diplômés chômeurs, la réhabilitation des terres infestées de mauvaises herbes,la protection des cultures par des grillages, etc....
A son tour le ministre a répondu aux intervenants par des solutions apaisées et il a ordonné aux cadres de son département de se joindre à l'autorité compétente pour dissiper les problèmes localement, et ceux qui dépassent leur compétence seront traités au niveau des décideurs politiques.

HOB Diarra




samedi 10 janvier 2015

Echos Assaba

Echos Assaba

Kiffa : vente des produits périmés


La plupart des boutiques et « épiceries » de la ville vendent des produits de mauvaise qualité ; de surcroît, souvent périmés. L‘absence de contrôle et le poids des commerçants ont enraciné cette pratique qui met en danger la santé des citoyens. Il suffit de faire un tour des étalages ou ouvrir les congélateurs pour s’en convaincre.

Des dizaines de variétés alimentaires à la traçabilité douteuse atterrissent dans les plats du consommateur. Les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer ! Les grands commerçants et l’administration sont complices dans cette sale besogne qui sacrifie le petit peuple. Celui-ci meurt lentement sous les sables mouvants du Sahara mauritanien.

Pourquoi le maire de Kiffa ne lance-t-il pas un appel urgent pour sauver la ville de la soif ?

Il est vrai qu'une grande part de responsabilité de la soif de la ville revient au maire. Non pas que creuser un lac ni fonder une société des eaux, ni, encore moins, sortir de son haouli une solution magique, relève de son domaine, c’est bien de celui de l'Etat que ces tâches relèvent.

Mais le maire peut, certes, diminuer la souffrance de la population. Il a fait des efforts assez louables, mais très insuffisants, en ce qui concerne leur transparence. Dire la vérité à ses concitoyens ne demande ni argent ni moyens.

Plusieurs voix, même des plus loyalistes, s'élèvent pour dénoncer l'indifférence des autorités publiques. Des cadres et fonctionnaires ont organisé des réunions pour réitérer leurs doléances, en suppliant le président de la République d'intervenir, personnellement, afin de sauver la bourgade.

Les spécialistes annoncent une situation sanitaire incontrôlable et un exode massif de la population vers des lieux plus attrayants. Voilà pourquoi le maire doit-il lancer un appel urgent pour sauver la ville, en déclarant Kiffa ville sinistrée. L’honnêteté et la moralité du premier édile de la ville sont mises à l'épreuve : le peuple a soif et, sans eau, la vie s'arrête. Mais la mémoire du peuple ne s'efface pas.

Lancement officiel du Programme PCIMA-Communautaire de l'Assistance-Education

L’objectif principal du Programme PCIMA-Communautaire, initié par l'Unicef et le ministère de la Santé, est la lutte contre la malnutrition des enfants, via la prise en compte des recommandations et l'adoption des bonnes pratiques par la communauté elle-même.

Le lancement officiel du programme a eu lieu le mercredi 24 Décembre 2014, au bureau régional d’Assistance-EDucation (AED)en présence du conseiller du wali, du représentant du hakem de Kiffa,des hakems de Guérou et de Boumdeïd, du commandant de la gendarmerie de Kiffa, des maires, de leurs honorables invités et des représentants des organisations locales et internationales œuvrant dans la région.

Dans son discours inaugural, madame la présidente d’AED a remercié l'Unicef et tous ces honorables invités, pour leurs apports sans faille, et présenté, sommairement, les grandes lignes du programme, avec la promesse qu’AED ne ménagera aucun effort pour que les résultats attendus soient atteints. Les honorables invités sont tour à tour intervenus pour manifester leur soutien au bien-être de la communauté.

Cheikh Ould Ahmed

Cp Assaba

vendredi 9 janvier 2015

Vallée du fleuve : Face à la sécheresse, des éleveurs se débarrassent d’une partie de leur cheptel

Vallée du fleuve : Face à la sécheresse, des éleveurs se débarrassent d’une partie de leur cheptel

Les populations de la rive droite du fleuve Sénégal commencent à subir déjà les contrecoups de la mauvaise saison des pluies 2014. Face à un manque de pâturages et une longue période de soudure, les paysans ont commencé à liquider une partie de leur bétail.

On se rappelle que dans une grande partie du territoire national, nombre de régions ont enregistré un fort déficit pluviométrique, avec pour conséquence, l’absence de cultures sous pluie, de décrue, et de pâturages. Et comme le mal est presque général, les éleveurs se sont résignés à rester chez eux et donc à se séparer d’une partie de leurs bétails. « Il faut vendre une partie pour sauver le reste », se justifie un retraité reconverti dans l’élevage.

Face à cette situation, le prix du bétail a commencé à dégringoler. Les prix des bœufs et les moutons qui avaient atteint des sommets dévissent fortement depuis quelques temps, raconte un courtier du village de M’Botto, dans le département de M’Bagne.

L’autre conséquence de la sécheresse, c’est donc le risque de famine qui menace les populations qui devront passer une dure période de soudure jamais connue depuis les années 72 -73.

Les greniers ou magasins familiaux sont vides à cause de l’absence de culture sous pluies et de décrues. Seuls quelques rares villages disposant de périmètres maraîchers pourraient tirer leur épingle du jeu, en pratiquant des campagnes de saisons et de contre saisons.

Dans certains villages de la vallée, les populations s’interrogent sur l’apport qu’on leur a vanté sur la mise en valeur du fleuve Sénégal. Les barrages construits en amont et aval censés leur permettre de réguler le niveau des eaux du fleuve et par ricochet d’inonder les plaines du Walo n’ont été d’aucun secours cette année ; les eaux ne sont pas sorties du fleuve et les affluents, comme Lougué dans le département de M’Bagne qui inondait les plaines de plusieurs villages sont restés à sec.

La vente d’une partie du bétail qui devrait permettre aux populations, en pareille circonstance de s’approvisionner en produits vitaux risque de n’être que d’un faible apport.
 Le Calame

mardi 6 janvier 2015

Le Rallye Africa Eco Race arrive à Chami (Dakhlet Nouadhibou)

Le Rallye Africa Eco Race arrive à Chami (Dakhlet Nouadhibou) Les participants à la 7ème édition du Rallye Africa Eco Race sont arrivés lundi après midi à la moughataa de Chami (Dakhlet Nouadhibou) en provenance de France.

Prennent part à ce rallye 366 participants de 29 nationalités qui exploitent plus de 120 automobiles de différentes catégories en plus de 29 motos.

Les concurrents sont entrés dans le territoire mauritanien par le kilomètre 55 au nord de la ville de Nouadhibou.

Dans un mot pour la circonstance, le directeur du tourisme, M. Mohamed Mahmoud Ould Bé Ould Né a souligné que l'Etat a pris toutes les mesures propres à faciliter le passage de la course à travers le territoire mauritanien.

Il est prévu que ce rallye passe par plusieurs étapes à l'intérieur de la Mauritanie (Dakhlet Nouadhibou, Inchiri, Adrar et Trarza) durant son séjour de 5 jours dans notre pays avant de partir pour le Sénégal.

AMI 

La petite Binta Ba vient d’être retrouvée saine et sauve

La petite Binta Ba vient d’être retrouvée saine et sauve

  La petite Binta Ba vient d'être retrouvée. Elle avait devant son école El Hadj Moctar Kelly ce lundi matin à 8H dans le quartier de Basra, à Nouakchott.

Elle a été retrouvé à Kouva par une dame qui l'a accueilli chez elle. "Lorsqu'elle a entendu le communiqué diffusé à l'une des radios de la place, elle a appelé", indique une source proche de la famille.

Khally Diallo

lundi 5 janvier 2015

Avis de disparition d'une jeune fille à Basra

Avis de disparition d'une jeune fille à Basra
  Bineta Ba a disparu devant son école El Hadj Moctar Kelly ce lundi matin à 8H dans le quartier de Basra, à Nouakchott.

Pour toute information pouvant aider à le retrouver, contacter les numéros de téléphone suivants :

46 06 35 24

46 88 89 81
 

Khally Diallo

dimanche 4 janvier 2015

Démarrge de la 5ème édition du Festival des villes anciennes à Chinguitty

Démarrge de la 5ème édition du Festival des villes anciennes à Chinguitty   Les manifestations marquant la 5ème édition du Festival des villes anciennes à Chinguitty ont démarré dimanche matin sous la supervision du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

La cérémonie, à laquelle a pris part un grand public de la wilaya, a commencé par la lecture de versets du Saint Coran avant que le maire de Chinguitty ne prononce son mot de bienvenue pour la circonstance.

Le maire a notamment mis en exergue les trésors culturels de ces villes et apprécié l'attention dont elles bénéficient de la part du Chef de l'Etat et son souci d'ouvrir personnellement ce festival annuel.

Le festival, qui dure une semaine, comprend des manifestations culturelles, artistiques, littéraires, et autres dont le tir à la cible et diverses expositions.
AMI

Dernière-minute:Le président Mohamed Ould Abdel Aziz arrive à Chinguitt pour la 5e Edition des villes anciennes

Dernière-minute:Le président Mohamed Ould Abdel Aziz arrive à Chinguitt pour la 5e Edition des villes anciennes Le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz est arrivé dimanche matin à Chinguitty pour ouvrir la 5ème édition du Festival des villes anciennes. Un accueil officiel et populaire est réservé au Chef de l'Etat.

C'est ainsi que les populations de la cité lui ont réservé un accueil chaleureux et enthousiaste pour cette visite qu'elles considèrent comme une reconnaissance et une découverte de ces villes mémoires qui étaient laissées à l'oubli et à la marginalisation.

Le Président de la République a salué à son arrivée les autorités administratives, municipales et sécuritaires, les élus des moughataa des cités anciennes et un grand nombre de cadres et de notables qui ont loué cette visite historique.

Le cortège présidentiel s'est ensuite dirigé vers le centre ville où les habitants s'étaient massés de part et d'autre de la voie principale, scandant des slogans de bienvenue et de reconnaissance au Chef de l'Etat.

Le ministère de la culture et de l'artisanat attend de ce festival qui constitue une opportunité unique en son genre pour mettre en exergue les différents aspects du patrimoine matériel et immatériel de cette cité et le rôle culturel, scientifique et commercial qu'elle n'a cessé de jouer à travers les âges.

Au delà, cette manifestation internationale, dont le caractère culturel est privilégié, va axer sur plusieurs activités culturelles, sportives, sociales et économiques afin d'améliorer les conditions de vie des populations de ces villes qui doivent être préservées en tant que vecteur et source intarissable de savoir.

C'est aussi le lieu pour les organisations internationales opérant dans le domaine de la culture ainsi que les partenaires de développement intéressés, les personnalités scientifiques, les architectes, les artistes, les chercheurs, les musiciens et les poètes de se retrouver et de participer à cet évènement particulier.

Les organisateurs ont mis au point un programme riche en manifestations culturelles diverses: conférences; films documentaires sur l'histoire et le rôle des villes anciennes; des expositions de manuscrits; des marchés saisonniers de la production artisanale de ces villes; des compétitions artistiques et culturelles; des sports traditionnels auxquels la société vouait un intérêt majeur et qui ont commencé à disparaître.

Parallèlement, des concours seront également organisés pour primer les lauréats parmi les poètes et les propriétaires de maisons qui ont fourni un effort pour en garder l'authenticité.

A cela s'ajoute des campagnes d'assainissement et de fixation des dunes dans ces villes sans compter des projets de réhabilitation du patrimoine immobilier, la construction de centres de santé, d'écoles, de marchés et le pavage des rues.

Les organisateurs parient sur les répercussions positives de ce Festival annuel sur les populations locales dont les métiers artisanaux menacés d'extinction ont été stimulés.

Le Festival a favorisé une dynamique qui a permis à ces villes de récupérer la place qu'elles occupaient auparavant en tant que centre de rayonnement scientifique et culturel; ces villes dont le nom est lié à une renaissance culturelle tous azimuts bien que leurs habitants ne se sont pas intéressé à archiver pour l'histoire leur mouvement et leurs activités diverses.
AMI

Des unités des forces spéciales espagnoles attendues à Atar

Des unités des forces spéciales espagnoles attendues à Atar
Des unités des forces spéciales espagnoles éliront domicile à Atar, du 1 au 14 février 2015, apprend « mauriweb.info » de source informée citant l’état-major espagnol.

Les forces espagnoles sont composées de 70 militaires qui s’entraineront avec leurs homologues mauritaniens dans le but «d’améliorer les capacités interopérationelles anti-terroristes», selon les explications données le ministère espagnol de la défense.

Une opération militaire espagnole identique serait également prévue en Mars avec les forces tchadiennes dans le cadre plus vaste des opérations « Flintlock» (Africom) qui verra la participation de 1200 militaires représentant 19 pays (Usa, Ue, Afrique…).

La Mauritanie, rappelle-t-on, prendra part encore à ces manœuvres militaires par l’envoi d’un contingent des FAN.
Mauriweb  

samedi 3 janvier 2015

Cinquième édition des cités anciennes à partir de dimanche

Cinquième édition des cités anciennes à partir de dimanche   La cinquième édition du Festival des Villes Anciennes de Mauritanie (FVAM), placée cette année sous le thème « villes anciennes, notre patrimoine à tous » et la culture de l’excellence, se déroule dans la cité de Chinguetti (623 kilomètres au Nord de Nouakchott) du dimanche 04 janvier au samedi 10 janvier.

Le coup d’envoi de cette manifestation, organisée par le gouvernement à travers le Ministre de la Culture et de l’Artisanat, sera donné par le président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Plusieurs milliers de participants nationaux et étrangers, notamment les professionnels français du tourisme, sont attendus à cet événement culturel, a expliqué à la Pana une source gouvernementale.

Fortement éprouvée par les alertes au terrorisme dans l’espace sahélo-saharien depuis 2007, le secteur touristique mauritanien entend profiter de cette grande manifestation culturelle pour donner des gages quant à la sécurité des visiteurs.

L’organisation du Festival des Villes Anciennes de Mauritanie vise à assurer la promotion et le développement durable de ces cités classées patrimoine universel par l’UNESCO.

Ainsi, les éditions précédentes ont permis « de promouvoir et valoriser le patrimoine culturel et la réalisation d’infrastructures économiques et sociales, qui contribuent à sortir ces cités de l’enclavement et de l’oubli », selon le ministre de la culture et de l’artisanat, Vatma Vall Mint Soueina.

Les villes anciennes classées patrimoine universel par l’UNESCO en Mauritanie, rappelle-t-on, sont Chinguetti, Ouadane, Oualata et Tichitt. 
Le Calame

Hodhs-Hacil Labyad : Un hectare de maraîcher pour sécuriser la communauté


A cinq kilomètres de Bassiknou, le village d'Hacil Labyad développe un hectare de cultures maraichères, grâce à des installations faites en commun avec ACF-E qui a fourni la totalité du matériel dont le village avait besoin.


Crédit : MLK
Crédit : MLK
"Nous leur avons fourni le matériel pour clôturer le périmètre d'un hectare, et donné des semences, qui constituent ce que vous voyez là : leurs premières pousses d'oignons, de carottes, d'aubergines, de laitues, de courges, et de choux" souligne Alassane Sow, responsable du projet pour ACF-E. Pour permettre l'irrigation la plus efficiente de ce périmètre dans un environnement qui manque d'eau, deux bassins ont été mis en place dans l'hectare de légumes. Ils sont alimentés par une tuyauterie rattachée au puits, quant à lui situé à l'extérieur du périmètre, à une cinquantaine de mètres.
"La superstructure du puits a été réfectionnée; pour supporter une cuve de 10 mètres cube raccordée également à deux abreuvoirs pour les animaux" décrit Alassane Sow. A cette infrastructure, s'ajoute un équipement de stations solaires, pour activer la pompe émergente, une borne-fontaine pour l'alimentation en eau de boisson. "Quand ACF est arrivé dans le village, nous avions déjà déposé des demandes d'aides pour avoir simplement de l'eau, auprès de la plupart des ONG déjà présentes à Bassiknou. Nous en avons profité pour présenter ce projet de jardin maraîcher. En voyant le puits désaffecté, ACF-E s'est engagé à réhabiliter le puits, et nous donner les infrastructures de base" témoigne Mohamed Malick Ould El Moctar, chef du village de Hacil Labyad.
Le jardin est entretenu et géré par la coopérative agricole de 34 femmes du village. Sa présidente, Essim Mint Khalfi se félicite de cette initiative, même si le périmètre tout récent, n'a pas encore engendré de revenus. "Mais on demeure confiants pour l'avenir, parce que ce périmètre procure beaucoup d'espoir, surtout pour la diversification de notre alimentation" soutient-elle. "Nous avions commencé ce projet par nous-mêmes l'an passé, mais nous avions été limitées par le problème d'eau, et en partie de semences également, nous avons tardé à commencer la production, qui est effective aujourd'hui avec l'aide d'ACF-E" conclut-elle.




Mozaikrim

Le politicien de la Vallée

Le politicien de la Vallée

Méréméré, cramponné fébrilement au volant de sa voiture, guettait les minarets de la contrée. Mais ce fut une déception. Il n’entrevit qu’une mince structure de poussière qui, progressivement, se diluait aux confins de la brousse.

Tout était sombre et, en lui, la nuit qui semblait marquer le pas engendrait une lancinante anxiété. Que lui voulait cette obscurité ? Pourquoi les phares de son véhicule, pourtant neufs et puissants, n’arrivaient-ils pas à bien éclairer la seule piste encore praticable au milieu de cette étendue désertique où personne ne passe ?

Méréméré cheminait. Au bout de sept heures de route, il s’arrêta. Comme par instinct, il s’extirpa de sa voiture, retroussa les pans de son boubou et alla s’agenouiller au pied d’un arbuste pour se défaire de cette eau qui incommode souvent les voyageurs. Deux minutes de soulagement et le voici démarrant en chapeau de roue.

- "Où est Wouro", s’interrogea-t-il.

Wouro était un petit village de paysans au bord du fleuve Sénégal ! Un village paisible où les notables rivalisent d’hospitalité. Mais c’est aussi un village pauvre qui survit grâce la générosité de ce fleuve.

Pour un moment, Méréméré crut s’être égaré. Mais la vue de quelques lopins de terre aménagés et le bêlement sourd mais distinct d’un troupeau de chèvres qui paissait dans les parages le réconforta. Dans cet endroit, plus rien ne lui était familier. Les odeurs de charogne qui irradiaient de tous les côtés, le courbement de branches endeuillées par le trépas des nuages, le bruit né des battements d’ailes de chauves-souris ou de hiboux ; tout cela n’était pour lui que mystères. Aucune autre signification précise ! En somme, il avait perdu le langage des signes ; il avait rompu ce fil mythique qui unissait tout riverain du fleuve à la nature, cette nature qui guide, qui instruit jusqu’aux moindres détails. Il avait tout, tout perdu !

Méréméré ne s’était plus rendu à Wouro depuis belle lurette. En fait, ce fonctionnaire de haut niveau, ou plus exactement ce grand cadre de l’administration, ne disposait plus de temps à consacrer aux siens. S’il n’était pas au bureau, il était dans l’avion. S’il n’était pas dans l’avion, il supervisait un séminaire de formation dans un hôtel ou alors il était allé applaudir le Président de la République qui inaugurait quelque part un ouvrage prétendument achevé : un pont, un cimetière, une prison, une route goudronnée. Peu importe ! Il n’avait point de répit.

La voiture avançait. Au fur et à mesure qu’elle s’approchait du village, Méméré sentait son cœur battre, comme s’il était un gamin sur le banc sanglant de la circoncision. Il toussotait, se tâtait la barbiche, les yeux braqués sur l’horizon.

Peu à peu, Wouro se montrait. Ce fut d’abord le cimetière. Une lumière funeste arrosait les contours d’une tablette ancestrale accrochée au bout d’une stèle. Partout il aperçut des gravures séculaires aux bords irisés. A l’intérieur de cette maison des morts, quelques animaux domestiques faisant la ronde, piétinaient des sépultures. Il soupira mais ne s’arrêta pas pour chasser les bêtes. Puis, apparaissait un chapelet d’édifices identiquement architecturés.

- "Les bâtiments de la CSA", pensa-t-il.

Il vira à droite pour éviter un banc de sable avant de s’engouffrer énergiquement dans une ruelle qui menait au centre du village. Cependant, il fut intrigué ! Il est tout juste 21h11. La nuit n’avait même pas terminé de déployer son linceul noir; et personne dans les ruelles ! Où sont les jeunes garçons qui dansaient au rythme des tambours ? Où sont les jeunes filles qui chantaient les mérites de leurs amants chéris ? Où sont les vieillards qui se regroupaient partout à la belle étoile pour narrer les exploits de Hammet Birôme ou de Ndomane ? Où sont les vieillards qui s’esclaffaient aux mésaventures de Balla Djiérel ?

Autant Méréméré fut chagriné par la léthargie de la contrée, autant il éprouvait une réelle joie à l’idée qu’il se reconnecterait bientôt au réseau complexe de la nature avec toute sa splendeur ; il redécouvrirait, peut-être, la naïve générosité d’une communauté où tout appartient à tous. Et encore, quelle sensation pour lui de revisiter le cadre de son enfance ! Quelle confusion pour lui à l’idée qu’il caresserait peut-être dans les minutes à venir, le tronc du Douballéwi, cet arbre géant qui ombrageait toute la cour de la concession natale ! Ce tronc autour duquel il aimait glisser, comme un joli petit lézard! !

Après avoir sillonné toutes les ruelles de Wouro dans l’intention de localiser sa maison natale qu’il ne n’arrivait plus à retrouver parmi ces nombreuses et fières cases, il gara avec amertume sa voiture au milieu d’une impasse. Quand il ouvrit sa portière pour descendre, il entendit une voix surgie du néant. C’était celle d’un enfant qui s’efforçait de lui parler.

-Fils d’Adam et de Hawa, criait l’enfant ce n’est pas là-bas le garage ! Tu t’es trompé.

L’enfant parlait avec assurance et humour. Il s’approcha de Méréméré et lui annonça que les véhicules étaient interdits dans cet endroit et qu’il valait mieux que celui-ci le quitte avant que le voisinage soit informé de la bavure. Lorsqu’il acheva de parler, Méréméré fourra sa main dans la poche, y sortit un billet de cent ouguiya et le donna à l’enfant.

-Petit garçon, que tu es très gentil ! Comment t’appelles-tu ?

-Je m’appelle Poulo Naï !

Très vite, Méréméré comprit que cet enfant ne voulait point décliner son identité à un inconnu insidieusement rencontré. Par précaution ? Par peur de représailles ? On ne sait point.

-Poulo Naï, peux-tu me conduire chez Sada, le chef du village ?

-Qui es-tu pour que je t’y conduise ?

-Je suis son jeune frère !

Poulo Naï éclata de rire.

-Son frère qui travaille à Nouakchott avec le Président ?

-Oui ! C’est moi.

-Regarde par là. C’est juste à deux cents mètres à ta droite. Le village n’est pas très grand et tu t’égares comme si tu n’y as jamais été. Cela n’inspire pas confiance.

-Ne t’inquiète pas, petit garçon ! Je suis bien le frère de Sada et j’y vais sans attendre.

Lorsque Méréméré franchit la porte de la maison natale, il fut surpris de ne rien reconnaître. Douballéwi n’est plus là ! Tout avait changé ! La courette, le hangar, l’ordre des cases! Mais ce qui le commotionnait davantage c’était ce silence âpre qui avait supplanté le bêlement des brebis, le hennissement des chevaux, le chant des femmes et le rire bouffon des vieillards. Méréméré avança lentement dans l’obscurité. Il entrevit Sada en train de plier une natte comme s’il voulait se dérober.

-Bonsoir, mon très cher frère, lança-t-il

Sada se redressa et se retrouva nez à nez avec Méréméré qu’il n’avait plus vu depuis des décennies. Ne croyant pas ses yeux, il s’approcha de l’intrus, le scruta avec peine.

-C’est Méréméré ou je rêve ? demanda-t-il.

-C’est bien moi. Comment vas-tu Sada ?

Sada laissa couler une trainée de larme. D’une voix pleurante, il remercia Dieu de lui avoir rendu son unique frère. Il serra Méréméré contre la poitrine et se rappela leur enfance heureuse vécue au milieu de la joie et de la suffisance.

-Viens ! Assieds-toi ! Je réveille Néné Gallé pour te préparer un dîner. Tu dois avoir faim.

-Non, Sada ! Je n’ai pas faim. Laisse-la dormir. J’ai vraiment sommeil et la fatigue me débride les muscles.

-Alors, voici une natte ! Tu pourras dormir en pleine lune. Il fait chaud à l’intérieur. Et bonne nuit.

-Bonne nuit Sada.

Le lendemain, à l’heure de la prière de l’aube, les habitants de Wouro déjà occupés à traire les vaches, entendirent la voix puissante du chef qui convoquait une réunion. Quelle surprise pour eux que cette réunion fut annoncée par le chef du village alors que le crieur public était encore vivant et actif. Cela ne doit pas être une banalité, pensèrent-ils.

Deux heures de temps après, la maison du chef fut inondée de monde. Sada était assis sur un tronc d’arbre en face de la foule. A sa droite, son frère Méréméré, vêtu d’un costume bleu marine fumait une cigarette de prestige, une Marlboro qu’il avait uniquement réservée pour cette circonstance.

Pendant qu’on s’interrogeait sur les motifs réels de cette réunion, Sada se leva, présenta son frère que personne n’avait pu reconnaître et finit par remercier les invités d’être présents pour écouter le message du nouveau-venu. Sur le coup, le Nouakchottois se leva avec fierté dévala un pan de fumée qui alla zigzaguait au-dessus de la foule et ajusta politiquement sa luisante veste.

-Notables de notre cher Wouro, je vous remercie infiniment d’être venus assister à cette réunion. Je reconnais que cela fait des années que nous ne nous sommes plus vus. Mais mon esprit est tout le temps avec vous. J’ai toujours pensé à vous car pour moi votre bonheur, c’est mon paradis. Aujourd’hui, Je suis là pour vous annoncer que le président vous aime et qu’il est prêt à mettre à votre disposition tout ce dont vous pourriez avoir besoin. Il attend que vous lui accordiez votre confiance. Et cette confiance, vous pouvez l’exprimer en votant. Votez pour lui et vous aurez tout ce que vous voulez. Je sais d’avance que vous doutez de mon propos mais comprenez que nous sommes ici dans notre village ou plutôt dans notre famille.

Nous pourrions nous dire sans gêne ce qui ne se dit jamais ailleurs. Moi qui vous parle, je suis persuadé que seuls ceux qui sont avec le parti au pouvoir peuvent réussir dans ce pays. Vous remarquerez qu’à chaque fois que le pays change de président soit par coup d’Etat soit par les élections, nous, politiciens intelligents, nous abandonnons vite le déchu et nous nous précipitons sans conditions pour rejoindre le nouvel homme fort. Cela se passe comme ça. Pour nous, être politicien, c’est savoir simuler qu’on est avec le président. Cette simulation nous permet d’obtenir beaucoup de privilèges. Il faut être opportuniste. Pas autres choses !

Être très diplômé, être honnête, tout cela n’a pas de sens en politique. Le président lui-même est un simulateur politique. Il s’affiche en grand démocrate devant les grandes puissances pour gagner leur sympathie. Il simule ! Alors nous aussi, nous simulons. Ce que je vous propose, c’est d’afficher au grand jour que vous êtes de tout cœur et de tout corps avec le président et vous me ferez ainsi un grand plaisir.

Méréméré observa une minute de silence. Il promena son regard au quatre coins de la foule et se réjouit de constater que les notables souriaient dans leur majorité. Il décida de continuer.

-Je suis militant du parti au pouvoir ! Et vous ne doutez pas de l’estime que le président a pour moi. Ma mission est donc simple : je vous demande de vous exprimer en faveur du président. Ainsi, je garderai mon poste et en retour, s’il ne fait rien pour vous, moi je ferai quelque chose.

Lorsque Méréméré acheva son discours, la foule applaudit frénétiquement. Quelques notables s’étaient précipités vers lui pour lui serrer la main. Sans doute plus pour plaire à Sada que saluer le discours qu’ils venaient d’entendre. Un homme déguenillé, portant une gourde en bandoulière se présenta juste à un mètre du politicien et demanda silence à toute la foule.

-Hééé ! Méréméré cria-t-il, merci de venir ici au village pour nous mentir démocratiquement ! Au moins toi tu mets le vrai et le faux dans la même parole sans les distinguer et c’est cela le mensonge ! Chaque fois que le mensonge est bien tissé comme tu viens de le faire, alors il devient mensonge démocratique. Mentir au peuple, mentir aux pauvres paysans ! Il n’y a rien de plus sympathique. Par exemple, tu as bien dit que ton esprit était toujours avec nous et, malicieusement, tu as évité de parler de ton cœur qui nous déteste cruellement.

Nous comprenons ce que cela veut dire. Vous nous priez de voter et après le vote personne ne vous voit plus ; même dans les circonstances les plus douloureuses. En conclusion, puisque ton rôle c’est de simuler plaire au président, va lui faire croire que nous sommes avec lui et la vie continue. Ce qui est sûr c’est que nous allons voter pour lui parce que nous respectons ton frère Sada que nous aimons beaucoup. Nous ne pourrions pas refuser à notre chef ce qui pourrait faire le bonheur de son frère même si celui-ci est un simulateur politique.

-c’est tout ce que je vous demande ! répondit Méréméré ! Le linge sale se lave en famille.

Méréméré avança au milieu de la foule, mit la main dans la mallette et commença à distribuer des billets de banque.
***

Quelques mois après, à la veille des élections, Méréméré invité d’une chaîne de télévision à Nouakchott annonça avec fierté :

- "je suis un homme franc et intègre. Je ne dis jamais les choses au hasard ; mon village votera en faveur du président de la république lors des prochaines élections. Les jours passés, je m’étais rendu à Wouro pour saluer les miens. Dès que je suis arrivé, j’ai directement été accueilli en grande pompe. Les notables ont tous remercié le président ; tous ont loué sa générosité, son sens de l’Etat et son désir de développer le pays. Les notables m’ont assuré qu’ils feront de leur mieux pour que le président obtienne un 3ème mandant. Et les notables de WOURO NE MENTENT PAS."

De retour chez lui, son épouse lui demanda s’il avait vraiment la certitude que les notables de Wouro allaient soutenir le président. Il répondit que personne ne voulait plus de l’homme fort mais que le bourrage des urnes est une solution pour que tout se passe bien. Il ajouta que si le président perdait les élections, les dégâts seront pourtant limités puisqu’il pourrait se rallier au nouvel élu du palais. Pour survivre, le mammifère politique que nous sommes a toujours besoin de nomadiser. Quelqu’un avait dit : "sécheresse politique entraine nomadisme politique."

-Ainsi va la politique termina Méréméré avant de souhaitez une bonne nuit à ses enfants qui récitait le coran dans le grand salon jouxtant sa chambre à coucher.

Kane Ismaila Demba
isoka1@hotmail.fr

mercredi 31 décembre 2014

Triste nouvelle du décès de l'IDEN de Kiffa


Une année 2015 qui commence par une triste nouvelle. Il s'agit du décès de notre collègue l'Inspecteur départemental de Kiffa feu  Mahmouden Ould Mohamed Khayratt . Alors que nous étions à notre deuxième jour du séminaire organisé par le Ministère de l’Éducation Nationale  portant sur le rehaussement qualitatif de notre système éducatif, Jemal ( pour les intimes) a senti un malaise juste après la pause-déjeuner. C'est à l'hôpital national qu'il a rendu l'âme laissant derrière lui une famille éplorée, des collègues inconsolables et des collaborateurs attristés. Nos condoléances les plus sincères à sa famille.Inna lilahi We Inna Ileyhi Rajioune.

mardi 30 décembre 2014

BCI-Nouadhibou: Qautre personnes entendues dans une enquête de trou 70 millions d'ouguiyas

BCI-Nouadhibou: Qautre personnes entendues dans une enquête de trou 70 millions d'ouguiyas

  Quatre personnes dont trois employés de l'agence de la Banque pour le Commerce et l'Industrie (BCI), et un soi-disant homme d'affaires, sont entendus depuis vendredi à Nouadhibou pour la disparition de 70 millions d'ouguiyas des trésoreries de cette banque primaire dans notre capitale économique.

Les trois employés, deux jeunes femmes et un jeune homme, seraient accusés d'indélicatesse avec l'argent de la Banque.

Selon certaines révélations, les employés de la Banque prêtaient audit homme d'affaires l'argent de la Banque pour le fructifier en contrepartie de dividendes qu'il leur verserait. L'affaire aurait éclaté lorsque l'homme d'affaires en question n'arrivait plus à honorer ses "engagements" y compris le montant initial lui-même.

Un trou de caisse de 70 millions d'ouguiyas dans la trésorerie aurait été ainsi décelé dans un contrôle de routine. Ce manège était très usité jusqu'ici surtout au sein de l'Administration publique. Une enquête judiciaire a été ouverte et les quatre personnes détenues au Commissariat central seraient entendues sur cette affaire.
Mauriweb

dimanche 28 décembre 2014

LU Pour Vous !!!!

Qu’est ce qui se passe en Mauritanie?

Qu’est ce qui se passe en Mauritanie? Une seule question d’actualité qui a donné lieu à des réponses multiples et contradictoires. Alors que le pouvoir voit les choses du bon œil, le FNDU, pense que la Mauritanie est au bout du précipice.

L’impasse politique continue de perdurer, entre le pouvoir et ses opposants, qui peinent encore à redémarrer leur activisme politique, malgré des promesses de le raviver au plus vite avant l’année 2015.

Sur le plan économique, le gouvernement estime que la situation du pays est globalement stable, que la Mauritanie réussit encore à contenir les effets induits des crises mondiales. Saura-il tenir ce cap avec la fin de l’accord de pêche entre les européens et la Mauritanie, grippé récemment par les tons tendus de Strasbourg et du palais présidentiel, malgré une tentative du MAED de minimiser diplomatiquement l’incident.

Sur le plan des finances, la série de détournements de fonds dans les chancelleries, les trésors publics et tout dernièrement le croissant rouge mauritanien, montre que les choses sur ce plan sont encore très préoccupantes et méritent d’être surmontées au plus vite.

Ce n’est là que la partie émergée de l’iceberg, puisque des experts pensent que la corruption reste très étendue, dés lors où elle s’est avérée pratiquée à grande échelle au sommet, dans les départements ministériels.

Sur le plan social, la fracture est toujours difficile à cicatriser. Sans justice sociale réelle, les élites des communautés mauritaniennes lassées de politiques politiciennes, continueraient à revendiquer leurs droits et à recourir à tous les moyens possibles, si la méthode pacifique n’arrive pas à plus l’échine des autorités.

Alors que certains useront de la violence pour acquérir ces droits, d’autres revendiqueront la partition du pays pour se construire eux-mêmes après des années de marginalisation et d’exclusion.

Sur le plan judiciaire, d’importantes lacunes restent à combler. C’est encore un grand dommage, que cet appareil clé de la démocratie manifeste des relents de dépendance ou de crainte de l’Exécutif qui a affirmé à maintes reprises sa volonté de ne pas interférer dans les décisions souveraines de ce pouvoir.

Avec l’actuel procès de Biram Ould Dah Ould Abeid et de ses compagnons, la justice en sa qualité de pouvoir indépendant et fort, n’aurait pas malmené son image par une affaire fabriquée de toute pièce, sinon n’aurait pas couru 40 jours pour organiser un procès qui manque d’arguments et qui fait d’elle la risée de l’opinion et des étrangers.

L’autre volet social non moins important est la criminalité grandissante dans la capitale Nouakchott. Le drame de la fille Zeineb continue de traumatiser les familles qui ne savent plus quelle protection doivent-elles assurer à leurs filles pour leur éviter de tomber dans les mains des loups.

Des bourreaux qui pullulent, qu’on croise là où ils devaient être absents, les chemins de l’école, de la boutique, du marché, des transports. Cette situation a conduit certains à exiger des mesures draconiennes contre la criminalité et ses corollaires le transport, instrumentalisé par certains loups pour piéger leurs victimes.

Il se passe donc beaucoup de choses en Mauritanie, dont la concomitance est inquiétante à plus d’un titre, suscitant de la part des dirigeants du pays un sursaut rapide et sage pour assurer une bonne gestion de tous ces foyers de tension de la vie de la nation, pour l’engager dans une voie saine et sûre.

Par : Ahmed Ould Bettar

Promotion des droits des femmes au Tagant: Ouverture à Tidjikdja d’un atelier de Recherche-Action

Promotion des droits des  femmes au Tagant: Ouverture à Tidjikdja d’un atelier de Recherche-Action [PhotoReportage] Aris - L’ONG « Bien être pour tous » organise à Tidjikja du 27 au 29 décembre un atelier portant sur la Recherche-Action pour la promotion des droits des femmes au niveau de quatre communes du Tagant (Tamourt Enaj, Moudjeria, Tidjikja et Tensiqh).

Cet atelier est un prélude aux activités d’un projet dénommé Eveil des femmes (EVE) financé par le Programme de l’Union Européenne pour la Société Civile et la Culture (PESCC).

Le projet Eveil des femmes(EVE) vise la promotion des droits des femmes dans les zones ciblées (Tamourt Enaj, Moudjeria, Tidjikja et Tensiqh) à travers un paquet d’activités notamment : l’organisation des ateliers de formations et de sensibilisation et l’ouverture des Maisons de Femmes.

Concrètement, il sera question à travers les ateliers de sensibiliser les acteurs judiciaires ,  les acteurs extrajudiciaires et la société civile sur les droits et à travers l’ouverture des Maisons de Femmes de créer des espaces de rencontre et de concertation au sein desquels les femmes traiteront des problèmes qui se posent à elles et envisageront des solutions pour y faire face.

Notons que les Maisons de Femmes seront dirigées par des femmes relais formées par le projet Eveil des femmes (EVE) qui, parallèlement, recrutera une vingtaine de femmes pour une campagne de sensibilisation porte-à-porte






vendredi 26 décembre 2014

Inauguration d'un réseau électrique à Bareina

Inauguration d'un réseau électrique à Bareina   Le wali du Trarza, M. Isselmou Ould Sidi a inauguré ce vendredi un réseau électrique- moyenne tension- reliant la localité de Rebina à la capitale de la commune de Bareina en passant par les localités de Lemteine, Legweissi et Enkreimdi.

Le réseau est cofinancés par l'Etat mauritanien et l'Union Européenne à hauteur de 266,7 millions d'ouguiya . Il s'étend sur l'ordre de 30 Km avec 53 poteaux d'éclairage public et couvre 300 abonnements privés.

Le directeur général de l'agence de promotion d'accès universel aux services, M. Sidi Mohamed Ould Maadh a, à cette occasion, indiqué que la réalisation de ce projet s'inscrit dans le cadre de l'application des politiques du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz visant à généraliser les services de base notamment l'électricité au profit de tous les mauritaniens.

Il a ajouté que ce projet ouvrira de nouvelles perspectives pour le développement locale et le bien être des habitants de la commune de Bareina.

Ould Maadh a enfin remercié l'Union Européenne pour cette appui précieux. M. Mohamed Abdallahi Ould Cheikhani, maire de Bareina a, pour sa part, indiqué que ce projet changera le visage de sa commune et permettra sa relance économique.

Il a rappelé que la réalisation de ce projet associée à la signature de la convention de prêt signée entre la Mauritanie et le Fonds Saoudien pour le Développement relative à l'aménagement de 5700 Ha du Lac de R'Kiz augurent d'un avenir radieux pour les habitants de la zone.

Le wali du Trarza avait supervisé auparavant un projet d'équipement d'un puit en énergie solaire pour alimenter gratuitement les populations en eau potable. Ce projet est exécuté par l'ONG Espoir et Développement sur financement du Beit Ezzekatt du Koweïti.

La cérémonie s'est déroulée en présence du directeur général de l'électricité au ministère de l'énergie, du pétrole et des mines, du directeur général de la Somelec et de responsables administratifs et sécuritaires régionaux.
AMI