mercredi 9 juillet 2014

Cheikh Ould Baya évalue l’accord de pêche

Cheikh Ould Baya évalue l’accord de pêche

  « De la peau du Lion l’Âne s’étant vêtu, Etait craint partout à la ronde, Et bien qu’Animal sans vertu, Il faisait trembler tout le monde. Un petit bout d’oreille échappé par malheur, Découvrit la fourbe et l’erreur. - De la Fontaine ».

Comme on commence un peu à s’y habituer l’ex Colonel et actuel maire de la commune de Zouérate Cheikh Ould Baya, (qui décidément n’en rate jamais une) tente par des contorsions (auxquelles on commence aussi à s’habituer), de tirer « gloriole » de la signature du Protocole de pêche entre la Mauritanie et l’Union européenne.

Notre colonel national, que d’aucuns présentent déjà comme le successeur désigné de Mohamed Ould Abdel Aziz, ne peut s’empêcher de se contempler avec délectation son nombril en jetant l’opprobre sur tous les autres. Nous aussi on commence à nous habituer à ses frasques, à ses écarts de langage et même à ses lubies.

« Nos détracteurs nous accusent de “trop tirer sur la ficelle pour arracher le plus à nos partenaires et que pour cela on risque de rompre la ficelle“» pérore-t-il sans ambages. Notre Iznogoud national, que ne renierait nullement Goscinny, se voit- il déjà « calife à la place du calife » ?

Pourquoi se croit-il, lui qui a tant profité de la République, plus soucieux de l’intérêt du pays que « ses détracteurs » qui eux ne font que leur job « ingrat » ? (Ch’houdek ya meynatt) pourquoi veut-il, coûte que coûte que ça soit lui, le père spirituel de la « Nouvelle politique de pêche » qui doit en évaluer le succès ou non ?

Pourquoi, s’il est si sûr de lui, ne commande-t -il pas un audit indépendant et crédible du secteur et de l’impact des mesures qu’ils a prises ou fait prendre ? Par quel tour de passe-passe nous fera-t-il occulter les milliers de jeunes mauritaniens qui se sont retrouvés du jour au lendemain pointant au chômage ou tentant désespérément la filière de l’émigration ?

Ce qui est sûr c’est que L’ANNEXE8 de la balance des paiements publiée sur le site de la BCM indique que les exportations de la pêche sont passées de 269 millions de dollars en 2009 à 330 millions de dollars US en 2013 alors qu’en volume les prises ont augmenté, à titre de comparaison celles du fer sont passées de 522 millions d’USD à 1358 USD.

Monsieur Iznogoud, « vos détracteurs » n’ont jamais dénoncé l’accord dans sa globalité ni essayé de privilégier les intérêts des européens au détriment de ceux des mauritaniens. Tout le monde, y compris dans le camp de vos vrais détracteurs, admet qu’il ya eu des avancées réelles et des acquis importants comme la politique des quotas, ou l’interdiction de la pêche au poulpe.

Je vous répète mon reproche que je vous fit tantôt et qui est que, depuis l’acquisition du fameux patrouilleur chinois en passant par les fonds européens destinés à lutter contre l’émigration clandestine, la fameuse société de gardiennage, les bateaux qui miraculeusement n’ont jamais fait l’objet du moindre contrôle et en finissant par la constituions de plusieurs brigades d’engins de BTP, ainsi qu’un immense patrimoine foncier et immobilier vous vous êtes personnellement enrichi au-delà du raisonnable ce qui , vous en conviendrez avec moi rend suspect tout ce que vous entreprenez.

Comme je vous l’avais aussi dit, la Mauritanie est sans doute le seul pays au monde où, un militaire ou un haut fonctionnaire, encore en exercice peut se vanter publiquement de s’être enrichi sans déclencher un tonnerre de reprobation.

Parlant lors d’un meeting électoral à Zouérate, Cheikh Ould Baya a admis avoir fait fortune mais il a avancé l’explication que « son argent» il l’a eu grâce à la sueur de son front : « J’ai été de 2005 à 2010 Délégué Chargé de la Surveillance Maritime (DSPCM) et cela m’a conféré des avantage légaux que tout le monde peut vérifier au Trésor public » (sic).

C’est bien facile de tourner en dérision les critiques objectives et les enquêtes documentées lorsqu’on a autour de soi une meute d’applaudisseurs qui se bousculent autour de la mangeoire pour recueillir les miettes que le maitre de céans daignera bien leur jeter en pâture. Mais comme l’a si bien dit De La Fontaine :

« Une Montagne en mal d'enfant
Jetait une clameur si haute,
Que chacun, au bruit accourant,
Crut qu'elle accoucherait, sans faute,
D'une cité plus grosse que Paris ;
Elle accoucha d'une souris.
Quand je songe à cette fable,
Dont le récit est menteur
Et le sens est véritable,
Je me figure un auteur
Qui dit : Je chanterai la guerre
Que firent les Titans au Maître du tonnerre.»
C'est promettre beaucoup : mais qu'en sort-il souvent ?
Du vent.
»

MSS
Mauriweb

Des questions sur les négociations avec l'UE à Cheikh Ould Baya.


Des questions sur les négociations avec l'UE à Cheikh Ould Baya. Cheikh Ould Ahmed Ould Baya ses nouvelles fonctions de Maire de la ville minière de Zouérate, ne l’ont pas empêché de remplir sa mission de négociateur en chef des accords de pêche avec l’Union Européenne en vue du renouvellement du Protocole signé le 31 juillet 2012 pour une période de deux ans.

C’est effectivement lui, en qualité de Conseiller du ministre des pêches qui a dirigé la partie mauritanienne aux deux premiers rounds des négociations dont un à Bruxelles et l’autre à Nouakchott. Qu’est-ce qui n’est pas dit actuellement sur ces négociations ?

Comme si l’on voulait revenir à l’atmosphère délétère qui avait accompagné les premières négociations quand, avec la complicité de certains opérateurs mauritaniens, d’acteurs politiques prêts à s’enrôler pour les causes les plus suspectes, de quelques plumes servant à la demande, une campagne a été lancée contre l’Accord auquel «on» reprochait de servir les intérêts de la Mauritanie avant tout.

Pour parler des négociations engagées et bien sûr des problèmes de gestion de la ville de Zouérate, nous avons rencontré Cheikh Ould Baya.

La Tribune : Les négociations pour le renouvellement du Protocole de pêche avec l’UE ont commencé en Mai dernier. Il semble que vous buttez sur des questions difficiles encore une fois. Lesquels ?

Cheikh Ould Ahmed Ould Baya : Un protocole de cette taille, avec des intérêts énormes, ne peut se conclure aussi facilement que certains peuvent penser, car il s’agit d’un coté, de 28 Etats composant l’Union Européenne (UE) avec leurs attentes spécifiques, et de l’autre, d’un pays en voie de développement et qui entend tirer le maximum de profits de ses richesses, notamment par la prise en compte de l’exigence d’une exploitation durable, respectueuse des cycles naturels et des possibilités offertes, mais aussi de la nécessité pour lui d’en faire un moteur de développement.

Tout cela engendre toujours des négociations en coulisses parfois plus compliquées que celles qui sont officielles. Alors patience...

La Tribune : Parmi les points qui bloquent on parle de la date d’entrée en vigueur du Protocole en cours.

Cheikh Ould Ahmed Ould Baya : Effectivement Bruxelles considère la date du 8 octobre 2013 qui coïncide avec le vote du parlement UE, alors que pour nous, l’Accord, signé le 31 juillet 2012 à Nouakchott qui est immédiatement entré en vigueur, comme d’ailleurs pour tous les protocoles antérieurs.

Aujourd’hui Mr Roberto Cesari, le nouveau négociateur en chef UE parle de parafe et non de signature, arguant en plus que son prédécesseur et actuel patron n’est pas habilité à signer ce document. Alors que le Protocole est public et accessible a tous et il suffit de le voir pour constater qu’il a bien été et paraphé et signé en bas de page par MR Stefaan DEPYPERE, celui-là même qui avait mené les négociations de l’époque.

La paraphe et la signature ne peuvent être confondues. D’ailleurs la cérémonie de signature est passée dans beaucoup de chaines Tv mauritaniennes et étrangères. Quant à sa compétence pour signer, elle ne nous est pas opposable. Elle aurait dû être soulevée immédiatement par Bruxelles si cela posait problème.

Au lieu de cela, comme d’habitude, Bruxelles avait demandé par écrit (toujours signé de la main de Mr Stefaan DEPYPERE) à la Mauritanie de ne pas interrompre les activités des navires UE en attendant l’accomplissement des procédures européennes. Comme d’habitude, cette faveur a été accordée parce que la confiance règne entre les vieux partenaires.

C’est ainsi qu’une quarantaine de navires avaient continué à pêcher à la demande officielle de Bruxelles, laquelle renvoyant au Protocole de juillet 2012.

Nouakchott peut comprendre des retards de paiement pour la première année, dus aux procédures liées au calendrier du Parlement UE, comme cela a été le cas en 2006, mais vouloir découpler ce paiement de la date effective du démarrage des activités de pêche semble illogique, tout simplement.

La Tribune : Mais les navires pélagiques et crevettiers n’avaient pas renouvelé leurs licences et n’ont commencé à pêcher que cinq mois plus tard. Comment pensez-vous compenser ce manque à gagner pour l’UE ?

Cheikh Ould Ahmed Ould Baya : C’est au contraire la Mauritanie qui devait être dédommagée pour les quotas réservés et non pêchés par l’UE car ils ne pouvaient être attribués aux autres partenaires. A mon avis, la position aurait été plus compréhensible, si Bruxelles avait dénoncé le Protocole pour «niveau réduit d’utilisation des possibilités de pêche» comme le prévoit l’article 5.

La Tribune : Pourquoi selon vous ne l’a-t-elle pas fait ?

Cheikh Ould Ahmed Ould Baya : Je ne saurai vous le dire avec certitude. Probablement parce que les conséquences d’un pareil acte affecteraient inévitablement les pêcheurs espagnols restés sur zone et vous savez que l’Espagne est un poids lourd de la pêche européenne Donc, au lieu d’une dénonciation, le Conseil des Ministres européen a adopté le Protocole en décembre 2012, autorisant ainsi la Commission Européenne à payer la compensation financière de 67 millions euros à la Mauritanie.

La Tribune : Mais l’Espagne était leader du lobby européen anti protocole, comment alors aurait-elle pu s’opposer à sa dénonciation?

Cheikh Ould Ahmed Ould Baya
: Oui mais cela ne l’empêchait pas de préserver les intérêts de ses pêcheries restées en activité en attendant de faire ce qu’elle peut pour les céphalopodiers exclus et les crevettiers en difficulté. Je ne vois pas la contradiction. C’est ainsi qu’elle a pu obtenir des améliorations importantes au profit de navires crevettiers.

La Tribune : Lors du dernier round, les Européens auraient offert de diminuer la compensation financière de 67 millions euros mais aussi le quota en passant de 300.000 à 200.000 tonnes de pélagique. Vous auriez refusé. N’est-ce pas logique de payer moins quand on va pêcher moins ?

Cheikh Ould Ahmed Ould Baya : Oui, bien sûr, c‘est logique de payer si on pêche moins. Seulement, il ne s‘agit pas ici d‘une règle de trois. La compensation financière est un droit d’accès, payé par l’UE, à ne pas confondre avec le prix du poisson payé par l’armateur à la tonne pêchée.

Ce droit d’accès, comme nous avons souvent répété à nos partenaires européens, est payé pour : 1. réserver un quota important sans aucune garantie de prélèvement, et qui ne peut être alloué à une autre partie, comme c’est arrivé en 2012 ; 2. accéder à une zone de pêche très riche, calme, sûre et surtout proche des marchés européens et africains ; 3. Avoir la priorité à la ressource par rapport à tous les partenaires étrangers, juste après les pêcheurs mauritaniens etc.

Pour rappel, les négociateurs européens Messieurs Stefan Depypere et Constantin Alexandrou, en juillet 2012, avaient aussi commencé par demander un quota pélagique de 200.000 T au lieu de 250.000 T précédemment. Ils ont opté finalement pour 300.000 T quand ils ont compris que le droit d’accès serait de toutes les façons le même.

Cela arrangeait aussi la Mauritanie qui est depuis 2012 payée à la tonne pêchée et non au forfait. Ceci dit, si les Européens cette fois optent pour 200.000 T, ils paieront un tiers en moins mais seulement sur les charges liées au prix du poisson : la redevance de 123 euros par tonne pêchée, les frais de fonctionnement, les taxes et frais divers etc. Cette fois la règle s‘appliquerait.

La Tribune : Les Européens auraient proposé de compenser cette régression de la compensation financière par un appui financier ou une subvention. Pourquoi vous y êtes-vous opposé ?

Cheikh Ould Ahmed Ould Baya : Parce qu’il s’agit d’un leurre, le même que celui des protocoles des années d’avant 2O12. Des protocoles aux conditions financières très avantageuses sur le papier, qui s’avèrent à la fin décevantes pour la Mauritanie et avec des conditionnalités qui rendent leur décaissement ou recouvrement impossibles. Pour en avoir le cœoeur net, consultez ces anciens protocoles, et faites le rapprochement avec leurs résultats. Comme on dit chez nous, «qui a été mordu par un serpent, a peur des cordes».

Il serait beaucoup plus facile, dés lors que cette «compensation» est envisagée par l’UE, que cette dernière subventionne ses armateurs pour les aider à payer le juste prix du droit d’accès demandé par la Mauritanie.

La Tribune : Des rumeurs disent que les canariens dans le cadre d’un partenariat avec la zone franche de Nouadhibou pourraient amener la Mauritanie à reconsidérer l’obligation de transbordement en Mauritanie . Qu’en est-il ?

Cheikh Ould Ahmed Ould Baya : Je ne suis pas au courant. Il s’agit comme vous dites de ces fantasmes qui accompagnent les périodes de négociations, soit pour déstabiliser les négociateurs de part et d’autre, en donnant de faux espoirs aux uns et en décourageant la bonne volonté des autres. Derrière tout cela se dessine la volonté de réhabiliter un système qui profitait à certains opérateurs tout en privant le pays de la possibilité de jouir efficacement et pleinement de son potentiel.

La Tribune : Vous faites allusion aux détracteurs nationaux et étrangers du Protocole, ceux-là susurrent dans les salons que le Maire de Zouérate que vous êtes doit avoir moins de temps pour mener une négociation aussi laborieuse, s’il veut apporter des solutions aux problèmes d’une ville minière qui était au bord de l’explosion sociale. Que répondez-vous ?

Cheikh Ould Ahmed Ould Baya : Oui, les esprits malveillants essayent toujours de déstabiliser celui qu’ils croient être la pièce maitresse d’un processus qu’ils veulent torpiller. Dans le cas des négociations avec l’UE, c’est sur ma personne que ça tombe. Ils oublient que l’équipe de négociateurs que je dirige a un avis technique, étayé par la volonté politique nationale.

Désormais peu importe qui dirige notre équipe.Nos soucis concernant la préservation de la ressource et même l’instauration d’un commerce équitable rencontrent très souvent l’adhésion de la plupart des acteurs politiques européens. C’est que là-bas, l’élite est consciente de la nécessité d’assurer une bonne gouvernance des ressources naturelles et est souvent prête à soutenir tous les efforts d’indépendance des pays comme le nôtre.

Cette élite sait que l‘effondrement de notre zone de pêche aurait de lourdes conséquences pour nous certes, mais aussi pour l‘Europe. Leur défense des intérêts mauritaniens compensent heureusement tout le travail de sape que certains nationaux entreprennent. Mais, c’est surtout, et c’est le lieu de le dire, la volonté politique réelle et engagée du Président Mohamed Ould Abdel Aziz qui a permis à la Mauritanie de mener des négociations professionnelles basées sur des données scientifiques irréfutables et de traiter ensuite d’égal à égal avec ses partenaires.

Ce qui est nouveau ici, c’est essentiellement que nous travaillons tous pour l’intérêt général de la Nation et qu’aucune interférence politique supérieure ne vient perturber le processus des négociations.

Pour revenir à ma ville, à cette belle ville qui a tout donné à la Mauritanie, au bout de près de cinquante ans d’exploitation minière. Cette ville manquait cruellement d’eau. Elle est désormais régulièrement alimentée grâce à l’achat de nombreuses citernes et à la réhabilitation d’un circuit d’alimentation par train qui va de Boulenouar, non loin de Nouadhibou. La solution pérenne de la question de l’eau commence par la maitrise du potentiel hydrique : nous avons travaillé à la construction de barrages et de retenues dont l’apport sera important.

En quelques mois, la couverture sanitaire a été considérablement améliorée. La SNIM et les acteurs économiques sont revenus progressivement à leurs rôles naturels de redistributeurs : la prospérité des entreprises minière doit rayonner sur l’habitant, cela se fera petit-à-petit. Nous avons décidé d’exonérer de taxes tous les petits commerces (ils le sont tous à Zouérate)et de reprendre en gestion directe tout ce qui appartient à la Mairie. Les populations démunies bénéficient désormais d’assistance régulière et conséquente.

Mais le travail en profondeur a visé la pacification des rapports entre la force ouvrière qu’elle soit régulière ou saisonnière, et les employeurs. En résolvant ce problème social, de grands équilibres ont été retrouvés et la fracture sociale qui a causé tant de dégâts s’est considérablement rétrécie. Tout ça en quelques mois. Nous croyons que nous sommes sur la bonne voie, avec notamment l’ouverture de passerelles de concertations permanentes entre les citoyens et leurs élus. Ce qu’il faut ici, c’est réhabiliter la valeur du travail et restaurer la confiance entre l’encadrement administratif (Administration et Mairie) et la population. C’est en bonne voie.

Je fais partie personnellement d’une génération qui donne le mieux d’elle-même quand elle se trouve devant plusieurs défis et qu’elle se bat sur plusieurs fronts. Surtout quand l’objet de la bataille est le bien-être de notre population de Zouérate ou de Fassala, de N’Diago ou de N’Beyket Lahwash.

Vous devez savoir que les retombées de l’accord de pêche profitent aux populations mauritaniennes, non seulement en terme d’opportunités de travail ou encore par l’apport financier substantiel généré, mais aussi par ces 2% prélevés sur le pélagique et gracieusement distribués aux démunis des bidonvilles de Nouakchott et de Nouadhibou, à ceux de Bir, de Bassiknou, de Boghé, de Gouraye, de Kankossa, de Moudjéria, de Tiguind.

Nos détracteurs nous accusent de «trop tirer sur la ficelle pour arracher le plus à nos partenaires et que pour cela on risque de rompre la ficelle». Heureusement que l’époque où le négociateur mauritanien s’empressait de signer pour les dessous de table est révolue. Heureusement que le temps où notre pays signait de toute manière parce qu’il n’avait pas le choix, car contourné est révolue. Aujourd’hui, c’est le professionnalisme des négociateurs, leur compétence et c’est la possibilité pour la Mauritanie de traiter d’égal à égal avec ses partenaires qui dérangent les sceptiques. Rassurez-vous, quoiqu‘il en soit, désormais rien ne sera plus comme avant.
La Tribune 

mardi 8 juillet 2014

Fin de la défécation à l’air libre au Tagant

Fin de la défécation à l’air libre au Tagant - [PhotoReportage] ! Il y a trois ans (en 2011) le Tagant expérimentait l’approche dite Assainissement Total Piloté par la Communauté (ATPC) pour faire face au phénomène de la défécation à l’air libre et ses conséquences néfastes sur l’environnement et la santé des populations locales.

Au terme d’une vaste campagne de sensibilisation qui a touché deux des plus importantes Moughataa du Tagant (Moudjeria et Tidjikja), des résultats satisfaisants ont été réalisés, notamment : le déclenchement de 161 localités, la certification FDAL pour 116 localités des communes de Tidjikja, Moudjeria, Tamourt Enaj, Soudoud, Tensiqh, Lahsera, El Wahat et Boubacar Ben Amer et la construction de 4235 latrine.

Grâce au précieux soutien de l’Unicef et l’adhésion des populations au programme, l’’usage des latrines est devenu une pratique courante au niveau de ces localités et les populations n’ont pas tardé à en découvrir les bienfaits tant sur le plan de leur santé que celui de leur confort et leur commodité.

Ce changement qualitatif a suscité une large adhésion, mieux certaines localités à limage de Achwalil (18 Km au Sud-Est de Tidjikja) convaincues des avantages du FDAL ont procédé à leur « autodéclenchement ».

Le cas typique de Nimlane

Bourgade située à 35 km au sud de Tidjikja, Nimlane, chef-lieu de la commune rurale de Tensiqh, est bâtie sur les hauteurs d’une falaise traversée par un cours d’eau saisonnier (Batha) prenant sa source d'une célèbre Oued nommée Braida. Cette localité, qui date d’un peu moins d’un siècle est habitée par des paysans pratiquant la phoeniciculture (culture du palmier dattier) comme activité principale à côté d'activités agropastorales, plus ou moins, rudimentaires.

Semi-sédentaires ils continuent à perpétuer certaines habitudes nomades héritées de leur passé d’éleveurs transhumants n’accordant que peu d’importance à un cadre de vie, le plus souvent, temporaire.

Aujourd’hui encore, les résidus de cette mentalité se font remarquer à travers certains comportements anachroniques qui tendent, heureusement, à disparaître progressivement.

En effet, un début de solution durable a été trouvé à la question de l’insalubrité ambiante et celle en particulier de la défection à l’air libre, à travers l’intervention du programme ATPC (Assainissement Total piloté par la Communauté).

Certifiée Fdal (fin de la défécation à l’air libre) depuis 2011,  les habitants de Nimlane n'ont pas tardé à adopter de nouveaux comportements sur le plan hygiénique.

Etat des lieux

Le découpage de Nimlane en quatre zones : Leareyguib (31 ménages, 300 habitants, 22 latrines), Argoub (46 ménages, 230 habitants, 36 latrines), Zire (14 ménages, 75 habitants, 7 latrines) et Savia (40 ménages, 200 habitants, 12 latrines), donne une idée de la répartition des latrines dans cette localité et le nombre de personnes qui en font usage.

C’est ainsi que sur une population estimée à 1500 personnes, huit cent cinq (805) personnes possèdent désormais des latrines et sont sensées en faire usage. L’impact positif de ces latrines ne s’est pas fait attendre.

Selon le chef de poste de santé de Nimlane Mr Mokhtar Ould Mohamed Abdallahi, les maladies diarrhéiques ont connu un recul considérable. « Je suis chef de poste de santé de Nimlane depuis novembre dernier et je puis certifier que depuis lors je n’ai enregistré que deux cas de diarrhée simple.

J’ai appris de sources proches des populations locales que les années passées il y avait une recrudescence des maladies de ce genre et des cas fréquents de malnutrition aiguë, je ne puis confirmer ni infirmer ces témoignages pour la simple raison que le registre des consultations est mal tenu. Seul le chef de service Information Sanitaire et Surveillance Epidémiologique à la Dras du Tagant peut vous édifier sur ce sujet »
indique t-il.

En effet, l’Isse Mr Cheikh Ahmed Ould Sidina que nous avons rencontré, le lendemain, à Tidjikja , a mis à notre disposition les relevés faisant ressortir les motifs de consultation de 2008 à 2014 au niveau du poste de santé de Nimalne. 89 cas de diarrhée simple et 7 cas de diarrhée sanglante ont été enregistrés en 2008 contre 79 cas de diarrhée simple et 4 cas de diarrhée sanglante en 2009, 56 cas de diarrhée simple et 4 cas de diarrhée sanglante en 2010, 12 cas de diarrhée simple en 2011 et 2 cas de diarrhée simple en 2012 et 2013.

Ces cas de diarrhée concernent, essentiellement, des enfants de tranche d’âge de 0 à 5ans et des femmes enceintes ou allaitantes.

Entretien avec les populations

Au poste de santé de Nimlane où nous avons rencontré Mokhtar Ould Mohamed Abdallahi responsable de la structure, Mohamed Mahmoud Ould Bah coordinateur régional de l’ATPC, Mohamed Ould Vall Imam de la mosquée, Mokhtar Ould Bouna, chef coutumier, Saada Ould Mokhtar , président de l’Association des parents d’élève, Toutou Mint Ahmed Ould Abdy, accoucheuse, Hamoud Ould Saleck, professeur au lycée de Nimlane, Ahmed Ould Hadramy et Mohamed Ould Souweilim, leaders naturels, l’ambiance était bon enfant.

« J’espère que vous n’êtes pas venus les mains vides, nous n’avons que faire des beaux discours, nous voulons des actes concrets » lança l’Imam de la Mosquée avec une pointe d’ironie. « Nous sommes venus parler du Fdal et son impact pour les populations locales » lui répondit le coordinateur régional de l’ATPC.

« Ce programme est fort utile et il gagnerait à être vulgarisé davantage et des mesure d’accompagnement doivent être prises pour appuyer les plus pauvres » indique l’Imam avant de préciser : « De nombreuses familles trainent encore le pas, certaines parce qu’elles n’ont pas été sensibilisées, d’autres parce qu’elles sont faibles économiquement. Personnellement je mettrai à profit mes rencontres avec les fidèles pour leur expliquer le bien fondé de ce programme » conclut l’Imam.

Cet avis est largement partagé par l’assistance, mieux, Hamoud Ould Saleck, professeur au lycée de Nimlane et Mokhtar Ould Bouna, chef coutumier souhaitent que la sensibilisation soit étendue également à ceux qui possèdent des latrines mais n’en font pas usage.

Pour Ould Saleck de nombreuses concessions des quartiers de périphérie (Argoub, Leareyguib) ne sont pas raccordés au réseau d’adduction d’eau. Cette situation est, selon lui, à l’origine d’un problème d’entretien des latrines qui deviennent impraticables au fil du temps. Aussi niveau de la zone de Savia (construite sur un terrain rocailleux), il est pratiquement impossible d’y creuser des fosses septiques. Selon lui les rares ménages qui y ont érigé des latrines l’ont fait au prix d’efforts considérables.

Témoignages

Mr Meymoune Ould Soumbare maire de la commune de Tensiqh « Il faut reconnaitre que la défection à l’air libre est une pratique qui a des conséquences néfastes sur la santé de nos populations et sur leur environnement. Mais autant, il faut des structures adaptées (latrines) pour lutter contre ce phénomène autant il faut mener une vaste campagne de sensibilisation pour amener les populations locales à souscrire et adhérer et partant contribuer à lutter efficacement contre cette pratique rétrograde.

Personnellement j’ai constaté que la défection a l’air libre est à l’origine de plusieurs maladies diarrhéiques dont sont victimes les enfants de bas âge et les femmes enceintes ou allaitantes. Ce phénomène est également la cause principale des maladies oculaires et d’autres respiratoires provoquées par des vents de sable chargés de germes.

Le programme exécuté par l’ATPC est fort utile en ce sens qu’il permet de juguler une dangereuse pratique qui n’a que trop duré ».
Cheikh Ahmed Ould Sidina chef de service information sanitaire et surveillance épidémiologique

« Construire des latrines c’est important mais faut –il les faire accompagner par d’autres mesures d’hygiène dont notamment : veiller au lavage des mains avant les repas et après les selles, consommer de l’eau propre et des aliments propres et bien cuits. Ce sont toutes ces conditions réunies qui permettent de lutter efficacement contre les maladies diarrhéiques »

Hamoud Ould Saleck, professeur au lycée de Nimlane

« Je suis professeur au Lycée de Nimlane et j’ai remarqué que depuis l’obtention du statut Fdal, les populations locales se préoccupent, de plus en plus, de leur hygiène. Et les conséquences n’ont pas tardé : En plus d’un recul sensible des maladies liées à l’insalubrité et au manque d’hygiène, l’intimité des grandes personnes, des femmes et des visiteurs est assurée. Toutefois j’attire votre attention sur le fait que ce ne sont pas toutes les familles de Nimlane qui peuvent avoir des latrines à la maison. Pour les familles plus défavorisées c’est moins la volonté qui fait défaut que les moyens»

Conclusion

Une dynamique irréversible de changement des mentalités et comportements s’est enclenchée au Tagant en général et à Nimlane en particulier suite à l’adoption de l’approche Assainissement Total Piloté par la Communauté (ATPC).

Cette dynamique a permis, selon le Directeur régional de l’Hydraulique et de l’Assainissement Mr Mohamed Ould Kory redorer l’image de la DRHA (Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Assainissement). « Les populations locales ont commencé à accorder plus d’importance au volet Assainissement longtemps négligé et méconnu. Elles ont compris que l’Eau est indispensable pour la vie mais que sans assainissement point d’épanouissement et point de qualité de vie » devait-il dire.

Le DRHA a laissé savoir ensuite que le taux de prévalence de beaucoup de maladie diarrhéiques liées à la prolifération des matières focales a diminué considérablement indiquant à ce sujet les rapports positifs du Wali, des Hakems et des chefs d’arrondissement soulignant la réussite de l’Approche.

Ould Kory a également mis l’accent sur les rapports trimestriels de la DRHA faisant état de l’acceptation, l’appropriation et l’adhésion des populations locales à l’Approche. Il a indiqué que la coordination de l’ATPC représente désormais un service régional d’Assainissement dont les services sont hautement appréciés par les autorités régionales avec lesquelles elle travaille en étroite collaboration.

C’est dire qu’avec la généralisation de l’utilisation systématique des latrines l’on constate une nette diminution de certaines maladies, l’élimination progressive du phénomène de défection à l’aire libre, une disparition des matières fécales qui souillaient l’environnement immédiat des populations riveraines et l’apparition de nouvelles pratiques d’hygiène avec l’organisation périodique de campagne de nettoyage et la généralisation de la pratique du lavage des mains avec le savon.

Khalil Sow –Tagant



Avec Cridem, comme si vous y étiez...












Khalil Sow

lundi 7 juillet 2014

Un accident mortel sur l’axe Moudjeria-Letfetar.






Sidina Ould Mohamed Lemine Ould Taleb cadre au ministère de la pêche est décédé ce lundi 7 juillet 2014  suite à un terrible accident  qui s’est produit aux environs de Letfetar. Dans un moment de somnolence, son chauffeur  a perdu  le contrôle du véhicule qui roulait à grande vitesse. Après plusieurs tonneaux,  le véhicule type Prado du ministère de la pêche a été littéralement propulsé hors de la route. Sidina Ould Mohamed Lemine Ould Taleb qui revenait de Tidjikja où il s'était rendu pour dire bonjour à sa famille, est décédé sur le coup, son chauffeur
Souweilim Ould Messoud Ould Mboyrick a subi de graves blessures au niveau du thorax. 
Khalil Sow –Tagant

Le calvaire des habitants de Boghé Escale





Pas de feu de stop à Boghé, c’est normal me dira-t-on parce que  dans cette ville chacun est libre de rouler et de stationner comme bon le semble, chacun est libre de faire ce qu’il veut quand il veut et comme il veut. Cet esprit de 'maa qaadili'' dowla maw khaalig'' pour paraphraser un politicien de chez nous se vérifie et se constate tous les jours. Il n’y a pas que le niveau d'étude de nos enfants qui est alarmant, l’irresponsabilité et la déchéance morale de certains chef de service qui font la bamboula à l'intérieur du pays  comme ceux de la cité de Sodome et Gomorrhe .  Pire sans scrupule et sans se soucier du danger que cela  pourrait engendrer, des inconscients  ont déversé des sacs d’engrais sur la place publique  menaçant dangereusement  la santé des riverains.  La dernière pluie aidant,  une odeur pestilentielle dérange depuis quelques jours  les habitants  de Boghé escale, notamment ceux qui vivent à côté de la sonimex  et les fidèles de la mosquée d'à côté. Ce matin nous nous sommes rendus auprès du dudit responsable pour demander les motifs de son geste et c'est par mépris qu'il nous lança ces termes inappropriés et indigne d’un responsable de sa trempe «  le secrétaire général de la commune s'en occupe ».
Nous attirons ici l’attention des politicards de Boghé qui il y a une semaine écumaient les rues et ruelles de Boghé pour moissonner des voix à revendre au plus offrant pour leur dire qu’ils sont responsables de cette situation eux qui n’ont de cesse de dire au haut niveau que tout est meilleur à Boghé comme dans le meilleur des mondes possibles. S’il leur reste ne serait qu’une petite once de patriotisme de le mettre à profit pour venir au secours des leurs qui souffrent atrocement de cette situation pénible. Nous attirons également l’attention du ministre du développement rural Mr Brahim Ould Mbarrek Ould Mohamed Mokhtar pour lui dire que nous tenons son ministère responsable des dangers qu’encourent les populations de Boghé Escale en inhalant les effluves dangereuses d’un produit chimique que d’aucuns présentent comme hautement cancérigène. D’ailleurs il parait que Boghé n’est pas un cas isolé partout dans le pays à l’image de Tidjikja les dépôts d’engrais et de pesticides se trouvent au milieu des domiciles des particuliers.
Enfin nous prenons en témoins les hautes autorités du pays pour leur dire que le peuple n’accepte plus de subir sans réagir.
Alpha Oumar Ndiongue



samedi 5 juillet 2014

Sélibaby/Cérémonie de sortie de la 1ère promotion d’infirmiers d’état et de sages femmes

Sélibaby/Cérémonie de sortie de la 1ère promotion d’infirmiers d’état et de sages femmes [PhotoReportage]   Le Wali du Guidimakha ,Mohamed o/Kehel a présidé, en présence des autorités administratives et sécuritaires de la wilaya , la sortie de la première promotion d’infirmiers diplômés d’état, de sages femmes et la deuxième promotion des infirmiers socio-médicaux à Sélibaby. C’est à cette occasion que la salle de conférence de la maison des jeunes a rejeté du monde ce jeudi 3/7/2014.

A 80% constituée du genre féminin et composée de 13 infirmiers diplômés d’état, 11 sages femmes d’état et 56 infirmiers médico-sociaux, cette promotion porte le nom de feu Sidi Mohamed Ould Cheikh. En guise de reconnaissance à ce socio-médical qui s’était distingué par ses qualité humaines et son attachement au métier du soignant.

A cette occasion le représentant de l’exécutif régional a souligné l’importance qu’accorde le président de la république aux populations et à leur bien être avant d’exhorter les infirmiers et les sages femmes sortants au travail dans le respect de la déontologie.

Précédant le wali dans son allocution ,le directeur de l’école publique de Sélibaby a fait la genèse de son établissement et a loué la collaboration franche, responsable du DRASS, du directeur du centre hospitalier de Sélibaby et du personnel d’encadrement de l’école pour la formation du futur personnel soignant.

Les infirmiers sortants ont présenté un sketch dans lequel ils évoquent la problématique d’accueil et de communication entre les soignants et les patients .Ensuite, ce fut la distribution des prix aux lauréats qui se sont distingués au cours et après d’années de formation.

Amadou Bocar Ba/Gaynaako


Avec Cridem, comme si vous y étiez...













Amadou Bocar Ba

jeudi 3 juillet 2014

Des pluies en Assaba, au Gorgol et au Guidimakha

Les qauantités de pluies suivantes ont été enregistrées, jeudi, dans les localités ci-après, selon le Réseau Administratif de Commandement (RAC) relevant du Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation:

ASSABA

- Kankossa 26 mm

- Hamod 28 mm

- Tenaha 1 mm

GORGOL

- Ndiadbeni Gandega 5 mm

- Bedizguin 5 mm

GUIDIMAKHA


- Ar 3 mm

- Boudjiewel 10 mm

- Bouli 4 mm

- Chelkha Dakhné 20 mm

- Diaguili 25 mm

- Djougountourou 3 mm

- Gouraye 5 mm

- Guemou 17 mm

- Kaliyoro 9 mm

- Lehrage 31 mm

- Oudhen Levrass 9 mm

- Ould Yengé 13 mm

- Woumpou 2 mm.
AMI

mercredi 2 juillet 2014

Atar : le calvaire des populations atteint son paroxysme

Atar : le calvaire des populations atteint son paroxysme Depuis quelques jours une vague de chaleur s’abat sur Atar . Les températures atteignent depuis 3 jours le seuil de 49° à l’ombre (voir tableau). Ces chaleurs extrêmes entrainent l’échauffement des groupes électrogènes de la centrale électrique conduisant à des délestages et coupures intempestives de jour comme de nuit, qui durent souvent plus de six heures dans tous les quartiers de la ville.

Les populations qui viennent d’accueillir leur hôte annuel ou mois béni de Ramadan vivent présentement un calvaire des plus durs qu’ils aient jamais connus par le passé.

En sus des chaleurs et coupures d’électricité qui déshydratent et alitent au quotidien, les enfants, personnes âgées , femmes enceintes et autres individus faibles, les puits d’eau douce tarissent et la salinité monte dans les forages alimentant la ville à partir de Teyaret.. .


Aujourd'huiDemainJeudiVendrediSamediDimancheLundi

02 juillet03 juillet04 juillet05 juillet06 juillet07 juillet
49° / 27°49° / 23°42° / 25°40° / 27°42° / 27°44° / 28°43° / 27°







MardiMercrediJeudiVendrediSamediDimancheLundi
08 juillet09 juillet10 juillet11 juillet12 juillet13 juillet14 juillet
43° / 26°43° / 28°44° / 27°45° / 26°44° / 28°45° / 29°44° /29°


Si à cela s’ajoute la cherté des prix, manque des matières de première nécessité et moustiques le soir, les Atarois vivent l’Enfer.

Leurs appels au secours en vue de mettre fin à cette situation estivale répétitive depuis les années 2000, ne semblent pas trouver oreille attentive auprès des pouvoirs publics qui auraient du construire et lancer depuis 2004 une centrale électrique moderne ( étude faite par des experts en 2002) pour résoudre définitivement le problème.

Ils se contentent à chaque fois, pour les besoins de campagne électorale, de promettre…promettre …, des chimères. Ou tout au plus, convoyer un groupe électrogène usagé de capacité inferieur à 1000 KV prélevé à Selibaby ou Akjoujt en guise d’appui aux groupes obsolètes existants. Aujourd’hui la situation est très grave. Il n’est que temps d’en finir par mépriser les populations !!!!

Slama

Avis de décès

 
Le maireUDP de m’Bagne Diop Abdoulaye dit Dieye est décédé aujourd’hui, vers 14 heures dans un accident de circulation, à l’entrée de la localité deMiftah El Khair, à la hauteur du village deGaralol, sur la route de kaédi. Deux autres personnes ont également trouvé la mort dans ce tragique accident : L'ex-capitaine Diop Hamath Mamoudou et Aïssata Foi/ On signale également deux blessés graves.

M. Diop Abdoulaye avait élu sous les couleurs de l'UDP à la suite du 2e tour des municipales en décembre dernier.
Nos condoléances à leurs familles et  à toutes les populations de Mbagne. Inna lillahi wa inna ileyhi raji'oune
Dia Ablaye

mardi 1 juillet 2014

Famine imminente dans les deux Hodhs


Des citoyens des deux Hodhs ont mis en garde contre l’imminence d’une famine qui pourrait engendrer des conséquences dramatiques à cause de la faiblesse du pouvoir d’achat, de l’augmentation continue des prix des denrées de première nécessité et de l’absence constatée de l’Etat. Déjà, plusieurs campements et adwabas commencent à ressentir les conséquences de cette faim à travers le manque sur le marché de certains produits essentiels. Selon un notable de Fassala : « Heureusement qu’il ya les marchés hebdomadaires qui permettent de pallier à ces insuffisances ». Des centaines de familles restent menacées de faim à cause du manque de liquidité et de la migration de leurs troupeaux (principale ressource) vers le Mali à la recherche du pâturage. Et comme un malheur ne vient jamais seul, les commerçants détaillants ne sont plus enclins à continuer à faire des dettes aléatoires après que la masse globale de la dette ait atteint plus de deux cents millions d’ouguiyas au niveau du seul Hodh Chargui. Les populations des Hodhs  seraient très en colère à cause de cette grave situation qui démontre une absence totale des services régionaux du gouvernement. Ces populations regrettent la période du colonel Haidalla au cours de laquelle les distributions gratuites des produits alimentaires et des aliments de bétail se faisaient selon les besoins et non pour des considérations politiciennes. Dans les Hodhs, cette année est considérée comme particulièrement difficile à cause de la rareté des pâturages au niveau de la zone Est du pays, de l’augmentation du taux de pauvreté dans les grandes villes, de la baisse notoire du pouvoir d’achat dans les villes et adwabas et de la démission préjudiciable de l’Etat.
Le Calame

Manque d’eau criant à Nouadhibou

Manque d’eau criant à Nouadhibou

Alors que la SNIM parle de rejoindre le top 5 des producteurs de fer grâce à son programme Nouhoud et que le gouvernement mauritanien parle de Zone Franche et des dizaines de milliards d’investissement, les populations de Nouadhibou et particulièrement Cansado subissent un manque d’eau potable sans précédent.

Des citernes déglinguées distribuent une eau douteuse aux populations qui n’ont pas d’autres solutions.

Mauriweb 

Néma : Une commission d’enquête de l’armée dépêchée surplace




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L’état major général de l’armée a dépêchée, vendredi, vers Néma, une commission d’enquête de haut niveau pour élucider les contours de l’explosion du dépôt de munition de la 5ème région militaire.

Selon une source autorisée cette commission dirigée le chef d’état major adjoint des armée rendra un rapport détaillée, dans les prochains jours, sur cet incident accidentel.
Un incendie s’était déclaré, vendredi à l’aube dans un dépôt de munitions située au centre de la caserne militaire de Néma.
Cet incendie provoqué par un court circuit électrique n’a pas provoqué de dégâts humains.
Toutefois, les habitants ont été pros de panique par une succession de détonations dont ils ignoraient l’origine.
  ANI

Des précipitations enregistrées au Gorgol

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Les quantités de pluie suivantes ont été relevées au cours des dernières 24 heures au niveau du Gorgol, selon le correspondanrt de  l'Agence mauritanienne d'information dans la wilaya:
- Kaédi...................15 mm
- Monguel.............06,5 "mm
- Bouguadre............31 "mm
- Lexeiba1.............13 mm
- Ganki...................06 mm
- Ijrikaya..............08 mm
- Tufunde Civé........25 mm
- Djadjibiné............07 mm
- Maghama.................13 mm
- Waji ...................50 mm
ANI