lundi 27 mai 2013

Brakna-Aleg : Un nouveau décès qui serait lié à la méningite

Une administratrice à la wilaya de Brakna, est décédé, ce lundi après midi, à l'hôpital d'Aleg, pour un cas qui serait lié à la méningite. A-t-on appris du correspondant d'Alakhbar. Le nombre de décès qui seraient liés à cette épidémie, au cours de deux derniers jours, va s'alourdir , alors, à 14 victimes. Le ministre mauritanien de la santé se serait rendu sur le lieu de l'épidémie.
ALAKHBAR

Aleg : L’UPR organise un meeting sur fonds de divergences

Dans le cadre des batailles de positionnement en perspectives des prochaines échéances municipales et législatives, l’initiative « Yedan bi yed » (main dans la main) qui se réclame de l’UPR a organisé vendredi, en fin d’après-midi, dans la salle des spectacles de la Maison des jeunes d’Aleg, un meeting populaire auquel ont pris part des centaines de cadres et militants du parti venus de la commune d’Aleg et des communes voisines. On notait au premier plan, la présence des maires des communes de Bouhdida, de Cheguer, de Djelwar et de Male ainsi que du sénateur et du député d’Aleg, respectivement MM. Soueïdatt O. Boubacar et Housseïn O. Mohamed El Hady, du directeur du port de Nouadhibou, M. Cheikh Abdallahi O. Houeïbib, d’Ahmeddou O. Blal, inspecteur à l’IGE, Mohamed O. Bakkar O. Ahmeddou, directeur central à la DG des impôts et Mohamed O. Blal, directeur administratif de la CNSS. Cette initiative émane de MM. Mohamed O. Soueïdatt (cadre à la SNDE) et El Moustapha O. Mohamed Abdallahi dit Nahah (ex-maire et responsable au ministère des affaires islamiques). Ouvrant le meeting au nom du Fédéral empêché, M. Lemrabott O. Yaouma, secrétaire général de la sous-section communale UPR d’Aleg, a souhaité la bienvenue à ses camarades avant de rappeler l’intérêt que le président du parti apporte à cette initiative de soutien « au programme salvateur du Chef de l’Etat, Mohamed O. Abdel Aziz ». Il a annoncé dans la foulée, l’adhésion d’un groupe de notables dirigés par Sidi O. Hadj, un commerçant ₺influent₺ de la ville d’Aleg. Prenant la parole à leur tour, MM. Moustapha O. Abdel Vettah, Mohamed O. Soueïdatt, Mahfoudh O. Salem O. Mohameddou, Ould Elhadj Maham et Jaafar O. Ahmed Salem ont loué cette initiative qui « ne manquera pas de donner du sang neuf au parti après une longue période de somnolence politique ». Ils ont appelé les cadres et militants de base de l’UPR « à resserrer leurs rangs en vue de relever les multiples défis qui nous interpellent au premier rang desquels, les élections municipales e législatives prochaines ». Ils ont réitéré leur « engagement sans failles à soutenir et accompagner le programme De changement constructif du président Mohamed Ould Abdel Aziz ». « Aleg n’est et ne sera pas le bastion de l’opposition ! », ont-ils clamé en invitant cependant les décideurs à prendre en compte les doléances des populations. Notons que ce rassemblement populaire s’est tenu sur fonds de divergences politiques locales qui rappellent la vieille époque du défunt PRDS. En effet, deux tendances de l’arrondissement de Male y ont pris part (celles de Ali O. Issa, directeur de cabinet du PM et de Sid’amar O. Sidina et son compagnon le député El Housseïn O. Hady) alors que celle de Ismaïl O. Amar n’était pas au rendez-vous. Parallèlement à cela, le jour même du meeting, des réunions politiques ont été tenues ça et là par des cadres qui, comme ceux de l’initiative « main dans la main » soutiennent le Président de la République. Parmi celles-ci on notait celles de M. Mahi O. Oumar O. Sidi proche de l’ADG de la SNIM et la fraction Taboyt conduite par Ahmeddou O. Mohamed Sqaïr qui a annoncé son adhésion « inconditionnelle » à l’UPR sous l’égide de l’ADG de la SNIM. Quant aux jeunes du quartier des autochtones de Libeté, ils se sont retrouvés au domicile de Lehsen O. Meïssara pour apporter leur appui à l’ex-ambassadeur Sid’Amine O. Ahmed Challah qui y était représenté par son frère Mohamed, le maire de la ville. Ces réunion et initiatives au sein et en dehors de l’UPR réchauffent le climat politique dans la capitale du Brakna à l’image de la forte canicule qui y sévit depuis près d’une semaine. Ce bouillonnement politique après plusieurs mois de léthargie, s’inscrit dans le cadre de la guerre de positionnement pour le leadership local à quelques mois des consultations municipales et législatives attendues depuis 2 ans. Si l’ADG de la SNIM entend s’imposer sur le terrain politique comme un leader incontournable, il doit faire face à une opposition interne à l’UPR mais aussi au sein de l’opposition qui n’entend pas jouer les seconds rôles. Les prochaines semaines nous édifieront davantage sur les atouts et faiblesses des uns et des autres dans un contexte où le jeu des alliances familiales et tribales prime sur les principes républicains.
Brahim O. Ely Salem Cp. Brakna Source : Dia Abdoulaye

Marche de protestation de 700 personnes dans la commune de Darel Barka contre la soif et la gestion 'opaque' d’un forage

Ils étaient environ 700 personnes voire plus selon les organisateurs, à battre le maqadam dans le village de Cham, située au carrefour menant vers la localité de Darel Barka (chef lieu de l’arrondissement du même nom) sur l’axe bitumé reliant Rosso à Boghé. Malgré la chaleur torride. Les manifestants, venus des localités de Miftah El Kheîr, Dra Naîm, El Wiam, Velloujé, El Basra et de Jeddé , avoisinent 2500 âmes. Ces populations sont approvisionnées en eau à partir du forage de Cham. Las, de rester 5 mois sans eau dans leurs bornes fontaines et après avoir épuisés toutes les voies de recours, ont décidé de passer à la vitesse supérieure en organisant cette marche a déclaré Abeid O Mohamed El Abd, un notable de la localité. Ainsi, ils ont barré la route empêchant la circulation des véhicules en partance ou en provenance de Rosso avant que la police n’intervienne pour dégager la voie. Des mères de familles en grand nombre, des adultes et des jeunes surexcités ont crié leur ras le bol d’une situation qui perdure. Les marcheurs soutenus par un groupe de l’IRA, ont ensuite arpenté les ruelles du village avec des slogans hostiles au pouvoir actuel. Ils ont dénoncé vigoureusement l’insouciance des autorités locales et régionales à leur problème. A leur arrivé prés du forage, ils se sont regroupés pour écouter l’intervention du représentant de l’IRA à cette marche. Ce dernier n’a pas été tendre avec le régime actuel et n’a pas non plus raté les organisateurs dans ses critiques. Il a dénoncé de façon virulente le régime de Mohamed O Abdel Aziz, qu’il a qualifié d’être un régime Beydane raciste et criminel qui affame les Haratines en voulant les maintenir dans l’esclavage et la pauvreté. Pour le représentant de l’IRA, Mokhtar O Abeîd, seule la lutte peut changer la donne et la situation de ces anciens esclaves qui mènent aujourd’hui une lutte contre la domination de leurs anciens maîtres. Dans ce pays dit-il, les Haratines constituent une majorité de 75% de la population mais qui reste marginalisée dans toutes les sphères de l’Etat. Cette situation est inacceptable a-t-il martelé en affirmant que l’IRA est là pour renverser cette donne. En Mauritanie, affirme Mokhtar, le commissaire de police est Beydane, le commandant de brigade est Beydane, le préfet est Beydane, le Wali est Beydane, le Cadi est Beydane, le directeur est Beydane, les ministres sont Beydane, les généraux sont Beydane, tous les postes sont occupés par les Beydanes selon le représentant de l’IRA. Il a appelé les populations présentes à cette manifestation à rester débout et à s’insurger par tous les moyens contre cette domination des Beydanes et contre l’injustice qui prévaut dans ce pays. Les manifestants eux aussi, ont eu leur lot dans ces critiques. Le jeune garçon, n’a pas eu froid aux yeux en affirmant de vive voix devant la foule que les marcheurs en question ont une grande part de responsabilité dans ce qui leur est arrivé. Il a ainsi martelé « vous êtes victimes de votre hypocrisie, de votre suivisme et de votre manque de courage ». Tout au long de son intervention, il a été applaudit par les manifestants. Lui succédant, le porte parole des manifestants a lu un discours dans lequel, ils rappelé les droits garantis par la constitution Mauritanienne à tous ses citoyens avant de décliner un chapelet de doléances. On peut en citer : la restitution du montant de 2 650 000 Ouguiyas détournés selon eux par le gérant du forage, le nommé El Hassène O Hbeyib, la création d’un comité de gestion représentatif de toutes les localités, le remplacement du gérant actuel et une gestion rotative de l’ouvrage, la désignation d’un gérant issu des communautés locales entre autres. Vers 14 H, la police qui encadrait la marche est partie cueillir le gérant, El Hassène O Hbeîb pour venir remettre en marche le forage mais en vain. Même avec l’appui des policiers et le commissaire, ils ne parviendront pas à le démarrer. Pendant ce temps, les manifestants, eux campaient sous leurs tentes qu’ils ont dressées autour de l’ouvrage avec leur ration alimentaire complète. Ils ont affirmé qu’ils ne quitteront qu’après avoir obtenu satisfaction. Non loin du forage, un Beydane, Imam de mosquée, fait des allers et retours sur une charrette pour servir de l’eau rempli dans des bidons aux manifestants. Il faut noter que le gérant du forage, El Hassène O Hbeyib qui nous a trouvé sur les lieux a refusé de répondre à nos questions pour s’expliquer sur cette affaire qui défraie la chronique dans la commune de Darel Barka. Source : Elfoutiyou

Urgent-Zouerate : tentative d’immolation d’un agent SNIM

Un employé de la SNIM a tenté de s’immoler ce matin devant les portes des locaux qui abritent la direction d’exploitation et les ateliers généraux de cette société. Natif de F’Dèrick, Cheikh Tidjane Seye, était convoqué hier au tribunal régional de Zouerate pour une affaire lié à son travail. Ce matin, il s’est aspergé du carburant et s’est mis le feu, avant d’être sauvé par des individus non loin de la place. Il est hospitalisé à la clinique de la Snim de Zouerate, sa vie ne serait pas en danger. A rappeler que Tijane Seye est un soutien de première heure du président Aziz et membre actif de l’UPR à F’Dèrick.
Source : Mauriweb (Mauritanie)

Tagant /Siyassa : Six personnes décèdent victimes de la canicule

Les habitants de la localité de Siyassa sont sous le choc suite à plusieurs décès enregistrés dans cette bourgade du fait de la canicule. cinq personnes, d’un âge avancé (entre 70 et 80 ans) et une adolescente, ont, en effet, trouvé la mort dans cette localité située à quelques kilomètres d’Achram (chef-lieu de la commune de Soudoud). Dés l’annonce de la tragique nouvelle, les autorités régionales du Tagant (autorités administratives et responsables sanitaires) se sont rendues sur les lieux pour apporter leur soutien aux familles éplorées. Amadou Ba fait partie de l’équipe médicale dépêchée sur place par la DRAS du Tagant. Selon lui, le cas des personnes âgées est délicat car celles-ci ont fréquemment une hypertension artérielle (HTA) ou une insuffisance cardiaque, dont le traitement fait intervenir des diurétiques et/ou un régime sans sel. L'absorption d'eau sans sel peut conduire à une hyponatrémie (baisse de la teneur de sodium dans le sang). Ce qui expose l’intéressé à des risques de déshydratation et d'hyponatrémie dont les conséquences sont très souvent irréversibles. C’est visiblement cette cause qui a été à l’origine de la tragédie de Siyassa qui a frappé sévèrement six vieillards dont les décès ont été constatés par les médecins de l’hôpital de Kiffa après des convulsions et une courte période de suffocation. L’équipe médicale qui accompagne le ministre de la santé attendu à Siyassa ce dimanche devrait pouvoir apporter plus d’information sur le drame. Mais en attendant, force est de constater que la canicule qui s’est installée dans tout le pays provoque également de réelles pénuries d’eau un peu partout. Le cas de la localité de Rachid (chef-lieu de la commune d’El Wahat) est évocateur. Le réseau d’adduction d’eau de cette localité est à sec depuis bientôt plus d’une semaine. Les populations sont obligées de se rabattre sur l’eau des puits consommée avec rationnement du fait de sa rareté. Khalil Sow-Tagant
Khalil Sow-Tagant

Rosso : L’eau de robinet ne coule plus

Depuis quelques jours la ville de Rosso n’a pas d’eau du fait de coupures intempestives du réseau d’approvisionnement de la ville en eau courante. Approchée par la presse, l’Agence régionale de la SNDE refuse de s’étendre que la question relevant que la situation serait provoquée par une défaillance technique au niveau de la station de pompage de la ville de Rosso. En attendant, les coupures du réseau d’eau sont de plus en plus longues ; la dernière en date a débuté samedi dernier pour prendre fin lundi, le temps que certains s’approvisionnement et voilà que les robinets arrêtent de couler. Les recours demeurent pour nombre de foyers, l’eau du fleuve. Mais déjà, on relève un début d’épidémie de diarrhée qui serait en rapport avec l’usage de cette eau. Pour les foyers relativement nanties, l’eau de source commercialisée dans les commerces est dorénavant l’unique source, au grand bonheur des commerçants. Ici, aussi, un début de pénurie est annoncé. La ville de Rosso se meurt ainsi terrassée par la soif, alors qu’un autre phénomène d’aussi grande gravité s’annonce : depuis quelques jours, des moustiques d’un genre nouveau, attendent la tombée de la nuit pour s’attaquer aux populations. D’une taille relativement plus grande que les moustiques connus sur les lieux, leurs piqûres laissent de traces atroces sur la peau.
Sakho Source : L'Authentique (Mauritanie)

jeudi 23 mai 2013

Cambriolage de 45 millions d’un commerce à Nouadhibou

Un magasin de vente de gros sis au quartier du robinet 1 dans la capitale économique Nouadhibou a fait l’objet d’un cambriolage professionnel mercredi 23 mai dernier ayant permis aux voleurs d’emporter avec 45 millions ouguiyas. Selon elhora.info, l’opération de vol a été commise quand le propriétaire du magasin Ahmed a fermé les portes de son commerce pour se diriger vers la mosquée à l’heure de la prière d’ « El Isha » (21h). Il envoya 60 minutes après l’un de ses assistants pour ouvrir le magasin dont il a trouvé les portes fermées mais constaté après son entrée dans le local que l’un des murs a été partiellement démoli de sorte à permettre à un voleur d’entrer et de sortir sans grande peine. Vérifiant immédiatement la caisse, il se rendit compte que les intrus ont emporté sur eux 45 millions ouguiyas sans que leur cambriolage minutieusement préparé n’éveille le moindre soupçon des boutiques et des familles situées dans le même secteur. Aux dernières nouvelles, la police poursuit ses investigations pour identifier et arrêter les présumés voleurs qui se déplacent régulièrement de ville en ville, pour commettre dans les grandes cités leurs forfaits et se dissiper, compromettant sérieusement la traque menée par les commissariats des localités où s’est déroulé le vol, par leur évasion ailleurs avant de récidiver par la suite, après une période de répit. Et Ainsi de suite.
Source : Rédaction Cridem

Arrestation du président de la communauté des maliens résidents à Sélibaby

Mr Cheikh Tidjane Ndiaye président de la communauté des maliens résidents à Sélibaby est aux arrêts au commissariat de police de cette ville depuis le mardi, 21/5/2013. En effet, les choses ont mal tournées pour Mr Ndiaye, parti à la direction régionale de la sûreté pour solutionner le cas de son compatriote, Mamadou Niakhaté, un commerçant sommé par le patron de la police régionale de présenter une fiche d’accès au territoire pour avoir oser dire à ce dernier qui avait l’habitude de refroidir ses eaux dans le frigo de sa boutique que les eaux qu’il prenait n’étaient pas celles qu’il refroidissait. Selon des sources proches du dossier. Le directeur de la police a donc demandé à Niakhaté de présenter ses pièces et lorsqu’il réalisa que ce dernier est malien, il lui demanda une fiche d’accès. Mr Mamadou Niakhaté s’est alors rendu à Gouraye pour chercher une fiche et lorsqu’il l’a présenta au patron de la police, il lui est encore notifié de chercher une autre signée par la police de Khabou, une manière de le reconduire à la frontière. C’est dans ce cadre que le président de la communauté malienne résidente à Sélibaby s’et rendu à la Direction Régionale de la sûreté afin de décanter la situation. Avec le patron de la police au Guidimakha, il eu des prises de bec ayant conduit à d’échanges des coups de points. Battu et maîtrisé par des policiers, il est conduit au commissariat de la police où il est en garde à vue . Saisi par un groupe des ressortissants de ce pays en guerre, le coordinateur de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme a contacté le consul du Mali à Nouakchott joignable au 41663191, qui lui était en visite en ce Mercredi, 22/5/2013 à la prison civile de Dar Naim pour s’informer de la situation de ses compatriotes incarcérés. Ce dernier a promis de ne ménager aucun effort pour venir à bout de la souffrance de son compatriote et représentant de la communauté malienne à sélibaby dont le tort est peut d’être aller intervenir auprès d’un officier de la police zélé par les propos d’un étranger. En attendant de savoir ce qui est réservé à Ndiaye cheikh Tidjane, il importe de signaler que dans l’affaire de ces maliens soit reconduit ou gardé en vue il ya abus de pouvoir ou sentiment de exo phobie. Pour la coordination régionale des Droits de l’Homme indignée, il est regrettable qu’au moment où on pense être débarrasser des comportements d’antan que d’officiers d’un corps dont la mission première est de moraliser soit cités dans des affaires aussi inhumaines comme le cas de deux maliens. Dans tout les cas wet and see.
Signé Amadou Bocar Ba coordinateur régional de l’AMDH au Guidimakha

Siège régional de la BCM à Zoueirat : Marché douteux

Ca y est, les masques sont tombés. Le Gouverneur de la BCM Sid ‘Ahmed Ould Raiss vient d’acquérir dans des conditions douteuses un terrain à Zouerate auprès de l’homme d’affaire Mohamed Ould Lahah, un des hommes d’affaire clef de l’ère Ould Taya. Le terrain où le gouverneur a inauguré aujourd’hui le nouveau siège régional de la BCM est excentré et est très mal situé par rapports aux autres services régionaux et rien ne pourrait justifier son achat que la volonté de délester la BCM avec la complicité de cet homme d’affaire de quelques millions d’ouguiyas. Personne ne savait avant l’inauguration que c’était le siège de la direction régionale de la BCM, c’est dire que le marché a été passé en catimini et dans ce cas tout le monde sait comment se passe les choses. Une entreprise est venue de Nouakchott, elle appartiendrait à Ehel Ntahah et elle s’est mise à construire sans autre forme de procès. Sur un autre plan, on s’étonne que le Conseil de politique monétaire qui avait il ya quelques semaines condamné la GBM en déclarant « qu’il a pris connaissance de la fuite en avant de la GBM et de ces agissements contraires à la loi et aux dispositions régissant le secteur bancaire, malgré l’appel à l’ordre qui lui a été adressé la mi-février 2013. » et qu’il appelait par la même occasion à respecter tous ses engagements, en ouvrant ses guichets pour que les clients puissent accéder, selon leur volonté, à leurs dépôts dans la banque. C’est le gouverneur de la BCM qui depuis plus d’une semaine empêche les déposants d’accéder librement à leurs dépôts auprès de la GBM. En effet, en empêchant celle-ci, sans aucune raison, de participer à la compense, le gouverneur bloque l’exécutions des effets produits par les clients de la GBM. Dans ces conditions les actionnaires de la banque ne devraient ils pas tout simplement tirer la conclusion nécessaire car aucune banque ne saurait fonctionner normalement contre la volonté du gendarme qu’est la BCM. L’institution jadis respectable qu’est la Banque Centrale de Mauritanie est devenue un centre de commérage et un nid de gabegie. Une kyrielle de « samsars » y ont désormais pignon sur rue. Et le gouverneur ne s’embarrasse ni des convenances ni des règles pour s’y comporter comme avec son bien personnel. Pourtant malgré le satisfecit mitigé de la mission du FMI et malgré les réserves records dont nous avons déjà souligné l’origine et qui sont tout sauf une performance économique, notre monnaie nationale ne cesse de se déprécier, les prix ne cessent d’augmenter et nous ne parvenons même pas à mettre sur place un mode de paiement efficace autre que le numéraire. Rappelons que sous Sidi Ould Cheikh Abdallahi le dollar valait un peu plus de 230 ouguiyas alors qu’aujourd’hui le cours officiel affiché est de 305,95. Le carburant ainsi que certaines denrées de première nécessité ont pour leur part, vu leur prix s’envoler. C’est dire que la BCM a démissionné devant ses responsabilités traditionnelles que sont : juguler la hausse des prix et stabiliser la monnaie.
BC Source : Le Quotidien de Nouakchott

L’hôpital d’Aleg : des enfants portent leurs perfusions dans la cour

A Aleg, la température avoisine les 50 degrés Celsius. A l’hôpital d’Aleg, des mères accompagnant leurs enfants malades préfèrent les déplacer avec leur perfusion sous les arbres dans la cour de l’hôpital. L’absence de climatisation rend les chambres d’hôpital invivables à cause des moustiques la nuit et la chaleur le jour et la nuit. La cour, bien que jonchée d’ordures et exposée à la fumée et à la poussière, est l’unique refuge des pauvres malades hospitalisés. Pour Vatimetou, son petit, perfusé, dort la tête à quelques centimètres d’un amas d’ordure à l’odeur nauséabonde, l'hôpital d’Aleg n’a plus que le nom. Les spécialistes notamment les pédiatres, l’ont déserté fait-elle remarquer. Ses services sont au plus bas niveau ajoute-t-elle. Selon des sources bien informées, dont les propos ont été confirmés par des témoignages des parents de nombreux patients, l’hôpital d’Aleg bénéficie ces dernières années d’un budget annuel de 50 millions UM au lieu de 11 millions UM auparavant. Malgré cette augmentation substantielle de son budget, en plus de plusieurs millions de recettes via les services payés de l’hôpital, sa situation ne cesse de se dégrader Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Démarrage de l’ATPC au Hodh Chargui

La ville de Nema a abrité aujourd’hui le 21/05/2013 la cérémonie d’ouverture de l’atelier de lancement et du démarrage des activités du programme Assainissement Total Piloté par la Communauté (ATPC) au niveau de la Wilaya, sous la présidence du Wali M. Mohmed El Moustapha Ould Mohmed Vall et en présence des services techniques régionaux, des représentants de la Direction de l’Assainissement, de l’Unicef, des élus et de la société civile. Dans son mot d’ouverture M. le Wali a expliqué l’importance de l’approche nouvelle dite ATPC dans le cadre de l’amélioration des conditions des vies des populations en milieu rural, en matière de sante, d’hygiène et assainissement. Ce programme mis en œuvre par la Direction de l’Assainissement du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement avec l’appui technique et financier de l’UNICEF concerne les Moughataas de Nema et Bassiknou sera élargie aux Moughataa de la Wilaya dans les mois à venir. Rappelons que cette approche qui encadre et accompagne les communautés pour l’auto-prise en charge des problèmes d’hygiène et d’assainissement jusqu’à l’obtention du statut Fin de la Défécation à l’Air libre (FDAL) sera mise a l’échelle dans le pays après avoir été prouver ces acquis dans plusieurs régions et ce conformément a la stratégie nationale d’assainissement en milieu rural et sem-urbai.
Source : Mohamed Mahmoud Ould Cheyakh

Les élus de la Moughataa de M’bout à l’école des droits de l’homme et de l’éducation citoyenne

Dans le cadre de ses activités pour la vulgarisation de la culture des droits de l’homme, l’Association Bien Etre Familial Développement Durable (ABFDD) en collaboration avec l’USAID par le biais de l’ambassade des Etats-Unis à Nouakchott a organisé du 20 au 23 mai à M’bout (Région du Gorgol) un atelier de formation sur le renforcement des droits humains et l’éducation citoyenne. Cet atelier a profité essentiellement aux élus locaux et aux chefs religieux. Selon Mme Diarra : « Cet atelier entre dans le cadre de l’application d’un contrat établi et signé entre l’USAID par le biais de l’ambassade des Etats Unis et l’Association Bien Etre Familial Développement Durable (ABFDD) pour mener des activités de sensibilisation et de formation de proximité en matière des droits humains et d’éducation citoyenne au profit des populations des 9 communes de la Moughataa de M’bout. » La cérémonie d’ouverture de ce forum a été rehaussé par la présence du Hakem adjoint de M’bout, du maire de la ville accompagné par ses collègues venus des communes rurales, du représentant de l’ambassade des Etats Unis en Mauritanie et des chefs religieux et coutumiers et enfin de la présidente de l’ABFDD. Les interventions ont essentiellement tournés sur les principes de base des droits humains et l’éducation citoyenne. De la nécessité de promouvoir le respect des droits de l’homme Depuis la proclamation de la Déclaration universelle des droits de l’homme il y a 65 ans, la communauté internationale a œuvré en faveur de la reconnaissance et de la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales par l’élaboration d’un vaste corpus de règles internationales en matière de droits de l’homme. Le droit à l’éducation, qui fait partie de ces droits, constitue un point d’entrée vers l’exercice de tous les autres droits fondamentaux. Il englobe l’éducation aux droits de l’homme, le droit à l’information sur ces droits, ainsi que les moyens de les protéger et de les promouvoir dans nos sociétés. L’éducation dans le domaine des droits de l’homme favorise une conception globale fondée sur les droits, s’articulant autour de deux notions : « les droits de l’homme par l’éducation »-ce qui signifie veiller à ce que toutes les composantes de l’éducation, et notamment les programmes, les matériels, les méthodes et la formation, soient propices à l’apprentissage des droits de l’homme-et « les droits de l’homme dans l’éducation », ce qui signifie veiller au respect des droits fondamentaux de tous les membres du système éducatif. En 2004, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le Programme mondial en faveur de l’éducation aux droits de l’homme, qui vise à soutenir les initiatives existantes en matière d’éducation aux droits de l’homme en s’appuyant sur le travail accompli au cours de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation dans le domaine des droits de l’homme (1995-2004). Il offre un cadre pour l’élaboration et le renforcement des programmes d’éducation aux droits de l’homme par tous les acteurs concernés, notamment au niveau national. L’éducation aux droits de l’homme, associée à l’éducation à la citoyenneté démocratique et à l’éducation au respect et à la compréhension mutuels, est vitale pour nos sociétés. Elle contribue à l’égalité, à l’autonomisation et à la participation, ainsi qu’à la prévention et la résolution des conflits. En résumé, elle favorise l’émergence de sociétés qui respectent, protègent et réalisent les droits fondamentaux de tous.
B.G Source : Bakary Gueye

Nouadhibou : Une ville sans trottoirs

Nouadhibou est une Ville sans trottoirs ni passages réservés aux piétons, Celui qui débarque à Nouadhibou, à tout moment, sera surpris par son trafic chaotique. La démographie y a atteint un tel seuil qu’à certains endroits, comme la place du marché de Kayrane ,ou le marché de numerowatt Robinet 4, on se bouscule dans ses rues étroites pour se frayer un chemin de passage. Circuler en automobile ou même y marcher à pied sans faire d’accident ou sans être heurté relève de l’exploit, car comment se mouvoir dans des espaces exigus au milieu de motos, de voitures, de charrettes, de marchands ambulants, de piétons, de marchandises exposées à même le sol, tout un monde qui se meut et qui s’agite dans tous les sens en même temps dans le chaos le plus total. Signalons que Nouadhibou est une ville sans trottoirs ni passages réservés aux piétons, ce qui veut dire que revenir chez soi sain et sauf après une promenade relève du miracle. Les pauvres touristes ne savent pas comment se comporter dans un tel désordre, toutes les règles et les schémas qu’ils ont dans la tête concernant la circulation dans une cité moderne se trouvent brusquement bouleversés, ici les notions d’espace ont une autre signification. Cette belle ville anciennement appelée Port Étienne, est une ville portuaire importante par ses hautes falaises et ses plages qui font face à l'océan Atlantique , cette capitale économique unique aujourd'hui zone franche , comment est-elle devenue une ville de désordre, de chômeurs au vu et au su de tout le monde? Autre facteur qui fâche, ses quartiers qui ne respectent aucune norme architecturale. Des habitations désordonnées construites sans plan d’aménagement, sans infrastructures depuis des années au vu et au su des autorités. Certes, son climat et sa position géographique ont attiré aussi des hommes d'affaires étrangers, tous ces bonshommes sont prêts à apporter le plus qu’il faut en devises et en idées pour Nouadhibou actuellement zone franche, mais il faut leur préparer un climat sain.Il n’y a pas longtemps, juste durant les années 60, la ville de Nouadhibou était un petit bijou. Tout n’y était qu’ordre et beauté. Pour mémoire, on peut citer des grandes sociétés : IMAPEC, SOFRIMA, SIGP, ELEMEC, PERISAC. On peut dire qu’à cette époque Nouadhibou était une vraie capitale économique. Toutes ces sociétés de la ville étaient productifs et absorbaient une grande partie de la main-d’œuvre locale. Aujourd'hui, la ville de Nouadhibou doit être sauvée. Pour ce il faut établir une feuille de route, un programme réaliste et des objectifs bien précis. L’urbanisation agressive et anarchique doit être bannie, la circulation des voitures et des piétons ainsi que les lieux de stationnement doivent être également parmi les priorités.
Source : Actualités Mauritanie

mercredi 22 mai 2013

Aleg : Aucune trace des détenus ayant fui la prison le mardi dernier

A Le mardi dernier 4 détenus profitant du va-et-vient de travailleurs qui procédaient à des travaux de réfection au sein de la prison civile d’Aleg, ont réussi à prendre la fuite. Une patrouille de la police est tombée sur un autre détenu, ayant fui à son tour la veille, dans une ruelle de la ville d’Aleg. Boubakar Ould Dreimiz, 30 ans, marchait pieds nus avant d’être rattrapé par les policiers. Dans son interrogatoire il a donné les noms des 4 fuyards et les circonstances de leur fuite. Les noms des fugitifs cités par Ould Dreimiz : - Memmé Ould Haroune, né en 1981 en inchiri - Brahim Ould Abdellahi, né en 1987 à Nouakchott - Maalainine Ould Mohamed, né à Kaédi en 1985 - Salek Ould Ahmed Maouloud, né en 1984 à Nouakchott Tous les quatre sont condamnés à plusieurs années de prison ferme avec travaux forcés. Des observateurs n’excluent pas qu’ils aient traversé déjà le fleuve pour se mettre à l’abri des recherches de la police mauritanienne.
Source : Taqadoumy (Mauritanie

Gorgol : Ba Yahya tente de dominer le département de Kaédi

En Mauritanie dès qu’on est nommé à une haute fonction, on se découvre une vocation politique et on entame alors une carrière pour laquelle on n’a pas été le moins du monde, préparé. C’est semble-t-il ce qui est arrivé au tout nouveau, Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Ba Yahya Bocar qui a lancé cette semaine une « OPA » sur les mouvements associatifs de Kaédi. La première action politique que veut exercer ce ministre dont la nomination avait surpris plus d’un, ce « Ministre de la République » (comme il aime se faire appeler) fut de s’attaquer à un noyau de jeunes connus dans tout le département central pour son engagement et son homogénéité bâts au cours des sept dernières années. Ce groupe qui s’était constitué autour de Ba Saidou (cadre à la Somelec) servait d’appui, de relais et de courroie de transmission entre la base électorale des 7 communes du département de Kaédi et le parti ou le gouvernement et était devenu ainsi incontournable dans la politique locale. Après sa nomination à la tête du Département de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, Ba Yaya Bocar depuis près d’un mois tente de récupérer ce mouvement de cadres qui ont par la force des choses, une longueur d’avance sur lui pour ce qui concerne l’assise locale. Pour parvenir à ses fins, le ministre aurait dépêchés cinq jeunes avec pour mission de faire main basse politiquement sur tout le département et créer un embryon de base électorale en vue des futures échéances. D’ores et déjà cette équipe a effectué des visites de proximité dans tous les domiciles des hauts dignitaires, des notabilités politiques, des actrices et acteurs politiques et membres de la société civile. Pour le moment les discussions tournent autours des enjeux qui concernent ce département très politisé et qui est une Mauritanie en miniature et dont les acteurs ont développé une certaines animosité ou méfiance les uns vis-à-vis des autres. Contrairement à la logique «composer avec les acteurs préexistants » il semble que le Ministre Ba Yaya privilégie l’action en solitaire en voulant écraser toute la classe politique de Néré Walo, Kaédi, Lexeiba, Ganki, Djoel, Tokomadji et Toufndé Civet. Pour le moment, les leaders locaux et les cadres d’appui du parti UPR sont plus que circonspect devant ce programme décliné par Ba Yahya et qui ne se gène pas pour laisser entendre qu’il est l’envoyé du président Aziz en vue de mettre en œuvre la politique de renouvellement de la Classe politique et qu’il est par ailleurs investi d’une mission gouvernementale pour défendre les projets d’électrification de la vallée. Or ce volet relève des compétences du Ministre du Pétrole de l’Énergie et de Mines Taleb Ould Abdi Vall qui est sans doute plus à même de mener à bien cette mission. Quel que soit le chapeau arboré par ce jeune ministre, les observateurs locaux pensent que s’il continue à vouloir contourner les hommes déjà établis au plan local, il ya de fortes chances qu’il aille dans le mur.
B. C. Source : Le Quotidien de Nouakchott

Kseir Torchane : privé de gaz butane…. a la veille de la Guetna.

Selon « Moudewenit (blog) Atar », les populations de Kseir Torchane, 25 km au nord d’Atar , ont été surprises , il y’a deux semaines, par l’attitude du directeur régional de Somagaz qui s’est déplacé expressément et précipitamment dans leur village pour intimer ses ordres de : « retour immédiat a Nouakchott », au chauffeur de la citerne qui les alimentait généralement en gaz domestique et qui avait commencé par leur livrer une partie de sa cargaison. Face a leurs interrogations et leurs plaintes auprès des autorités administratives régionales, elles ne purent obtenir la moindre réponse convaincante. Que se passe-t-il encore pour cette denrée indispensable déjà très chère ?…Des explications sont nécessaires…. Cette décision inattendue et pour le moins peu chevaleresque, par les temps qui courent, amène les populations de Kseir Torchane et de la région de l’Adrar a craindre une pénurie de gaz , a la veille de la Guetna et du ramadan, qui viendrait s’ajouter aux coupures intempestives d’électricité et manque d’eau du robinet dans la ville d’Atar, en su du manque de l’eau douce dans les quartiers et agglomérations rurales.
Source : Adrar Info (Mauritanie)

Lettre de démission du RFD de M. Bâ

A Monsieur le Fédéral du RFD à Nouadhibou s/c de la voie hiérarchique
Qu’il me soit permis par la présente de porter à votre connaissance ma décision de démissionner du parti du RFD à partir de ce jour. Cette décision est motivée par le fait que le RFD a pratiquement perdu son âme en se laissant entraîner par des courants on ne peut plus obscurantistes qui refusent de reconnaître pour vraie la réalité politique du pays. Aujourd’hui, à la croisée des chemins, les motivations qui m’avaient poussé à défendre contre vents et marées la ligne du RDF volent en éclat et me laissent perplexe quant à l’aboutissement des idéaux démocratiques en militant dans ce parti. J’ose dire que le grand espoir qui avait soutenu notre action est aujourd’hui inversement proportionnel à la grande déception qui envahit certains militants soucieux de préserver certains acquis démocratiques et une paix sociale, seule gage de stabilité dans une sous région dont le développement est menacé par des soubresauts récurrents. A mon sens le parti s’est fourvoyé en restant prisonnier d’une Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), aux desseins particularistes et calculateurs et portant en son sein même un magma d’idéologies qui ne serviront jamais notre patrie. En tant que militant et responsable politique, je me sens interpellé. Et comme la politique a toujours été pour moi une affaire de convictions, je n’ai pas le droit de trahir ma conscience en m’adossant sur un parti politique dont la voix devient de plus en plus aphone dans un dédale de positions et de partis pris opportunistes. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de démissionner de la Fédération du RFD de Nouadhibou et par conséquent du parti pour ne pas rester ‘’embrigadé’’ par un slogan ‘’tarhil’’ qui devient de jour en jour une expression démodée et sans effet parce que utilisée par ses importateurs dans un contexte totalement différent et complètement en déphasage temporel avec le contexte ou elle a vu le jour. En convergence de vue avec des camarades politiques au niveau local et national, au sein d’une initiative dénommé ’’ justice et bonne gouvernance’’, j’ai décidé en toute indépendance de rejoindre l’UPR et de travailler aux côtés de la majorité présidentielle pour participer au parachèvement de l’œuvre du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a lancé véritablement les bases d’une réconciliation nationale, permis la liberté d’expression et posé les jalons de bonne gouvernance économique et sécuritaire, baromètre éloquent d’indices démocratiques. J’assume par ailleurs toute prise de position ou critique que j’ai eu, par le passé, à porter sur le régime actuel. Simplement, la bonne foi et la sincérité doivent commander tout homme politique à un certain moment de sa vie politique, à faire une introspection franche et admettre la réalité. Et la réalité crève les yeux ! Avec le sentiment que vous ferez bon accueil de cette décision et tout en mettant en avant les relations cordiales et de respect mutuel qui ont caractérisé notre cheminement, je voue prie de croire en l’expression de mes meilleurs sentiments.
BA Djibril Ex Secrétaire Administratif du RFD à Nouadhibou Source : djibrilbandb

mardi 21 mai 2013

Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) : Communiqué de presse

Le bureau de l'Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) à Tembedgha (El Hodh Echarghi, Est du pays) a procédé, ce lundi 20 mai 2013, au signalement au près des Autorités administratives d'un cas d'esclavage dont la victime est une mineure (13 ans) répondant au nom de Zeineb Mint Etraha et la responsable Zeinab Mint Tolba épouse de Cheikhna Ould Khatry Ould Tolba. IRA avait effectué toutes les vérifications d'usage et s'était assurée au près du voisinage de la victime de la réalité de ce cas d'asservissement. Des témoins oculaires, voisins de la victime, avaient assuré que Zeinab et sa mère Traha Mint Mohamed sont toutes les deux esclaves chez Mint Tolba. Malgré l'ensemble de ses éléments, le commissaire de police Ahmed Salem Ould Tweinsy, au lieu de convoquer les accusés comme le prévoit la loi, les avait discrètement prévenus de la démarche d'IRA en les engageant à faire disparaître toutes traces de leur forfait. Ainsi, le Commissaire, s'était-il permis de rire au nez des militants d'IRA en leur disant que leurs informations étaient infondées quand ces derniers s'étaient présentés au commissariat. Sous l'insistance des militants d'IRA, le Commissaire envoya des agents de police sur les lieux pour constater qu'il n'y avait plus trace de la victime alors qu'eux lui avaient parlé juste avant de procéder au signalement... Poussant le vice à son extrême, le Commissaire accusa les militants d'IRA de "faux témoignages, et menaça de les arrêter. IRA, tout en exprimant son étonnement devant l'entêtement de certaines autorités administratives à refuser d'appliquer la loi criminalisant l'esclavage, affirme 1- sa condamnation ferme et sans équivoque de la complicité manifeste du Commissaire de police Ahmed Salem Ould Tweinsy avec des accusés de crime contre l'humanité et son implication dans l'organisation de la disparition de preuves; 2- sa demande adressée à l'Etat mauritanien pour diligenter le plus rapidement possible une enquête à propos de cette affaire visant à appliquer la loi 2007/048 criminalisant les pratiques esclavagistes pour que justice soit rendue contre Zeineb Mint Tolba et le commissaire Ahmed Salem Ould Tweinsy; 3- son appel lancé à la communauté internationale pour obliger le régime de Nouakchott à appliquer les conventions internationales et nationales en la matière et punir toutes les complicités dans ce domaine; 4- son appel pour organiser deux sit-in simultanés ce mardi 21 mai 2013 l'un devant le Ministère de la Justice à Nouakchott et le second devant le commissariat de police de Tembedgha à 10H30.
Nouakchott le 21 mai 2013 La Commission de communication Source : IRA Mauritanie

Mauritanie : Evasion à la prison d’Aleg de 5 prisonniers dont 3 condamnés à mort

Cinq personnes ont pu fuir dans la nuit passée de la prison centrale de la ville d’Aleg (Sud Mauritanie), après avoir trompé les vigiles de l’établissement pénitentiaire, a appris Alakhbar d’une source bien informée. Notre source a signalé que l’un des évadés a été arrêté par la police de la ville quelques heures après sa fuite, alors que les autres, qui comprennent trois condamnés à mort, restent introuvables. Les services sécuritaires de la Wilaya du Brakna, mènent une vaste compagne de recherche pour mette la main sur ces évadés de la prison d'Aleg ont sont détenus plus de 300 personnes.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

lundi 20 mai 2013

Mustapha Salma: De nouveau en grève de la faim

Le militant sahraoui Mustapha Salma observera une grève de la faim ouverte devant la représentation du HCR à Nouakchott. Le militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, déporté depuis plus de deux ans des camps de Tindouf en Algérie vers la Mauritanie, a annoncé qu’il allait observer une grève de la faim ouverte à partir de lundi devant la représentation du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) à Nouakchott et ce, jusqu’au règlement de sa situation. Dans un communiqué parvenu dimanche au bureau MAP-Nouakchott, Mustapha Salma dit avoir pris cette décision après avoir épuisé tous les voies et recours juridiques avec les parties concernées par le règlement de sa situation, tant au niveau des instances du HCR qu’à celui des autorités mauritaniennes depuis son entrée en territoire mauritanien en date du 30 novembre 2010. Il a déploré à ce propos n’avoir reçu aucune réponse positive concernant son droit et celui de sa famille à se réunir dans des conditions normales et aussi son droit à obtenir un passeport. Cette décision, explique-t-il, vise ainsi à interpeller le HCR sur ses engagements à «trouver une solution permettant mes retrouvailles avec ma famille dont j’étais forcé à me séparer depuis plus deux ans et demie, après l’interdiction qui m’a été faite de retourner auprès des mes enfants dans les camps des réfugiés sahraouis, en territoire algérien, et ma déportation en Mauritanie». Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a fait assumer la responsabilité des «conséquences négatives qui découleraient de ma situation» aux parties concernées qui l’ont contraint à prendre cette décision en raison «de leurs tergiversations dans la recherche d’une solution et leur indifférence à l’égard de la condition inhumaine que je subis ainsi que ma famille». Dans ce sens, il a exhorté les consciences vives dans le monde à soutenir son droit à se réunir avec sa famille et celui de jouir de la pleine liberté de déplacement. Le militant Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été enlevé le 21 septembre 2010 par les milices du polisario à son arrivée au point de passage frontalier conduisant aux camps de Tindouf, depuis le territoire mauritanien, alors qu’il comptait rejoindre sa famille. Il a été détenu dans un lieu secret pour avoir exprimé lors sa visite au Maroc son opinion favorable à la proposition d’autonomie proposée par le Royaume, en tant que solution crédible et sérieuse pour parvenir à un règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara. Ould Sidi Mouloud, qui occupait le poste d’ «inspecteur général de la police du polisario», a été libéré fin 2010 et remis à la représentation du HCR en Mauritanie, à l’issue d’une large campagne internationale en faveur de sa libération.
Source MAP
Source : Mauriweb (Mauritanie)