lundi 25 mars 2013

Guidimakha : L’Etablissement Bounedou O/ Sidiné contre la corruption et la gabegie: Pratiques néfastes et nuisibles au développement

Wilaya du sud, le Guidimakha connait une pléthore d’entreprises et d’entrepreneurs qui se font la concurrence pour l’obtention des marchés ; chose qui pousse certains à user de tous les moyens pour arriver à leur fin. La corruption, le trafic d’influence et autres pratiques néfastes et nuisibles au développement sont connus de tous. L’existence d’hommes d’affaires et d’un réseau qui, par la corruption et de pratiques frein au développement sont toujours parvenus à bénéficier la construction des salles de classes soit dans le cadre du projet d’éducation et d’autres réalisations dans le cadre du programme de lehdade. Mais aussi et surtout la construction des logements administratifs et la réfection des bureaux de la wilaya. C’est aussi le cas de la construction des bâtiments de la région militaire. En concurrence avec d’autres entreprises qui, jusqu’en 2005 étaient seules maitre du terrain au Guidimakha, l’Etabilssement Bounedou O/ Sidiné a réalisé plusieurs travaux grâce à un personnel technique, la logistique et l’équipement. C’est ainsi qu’il a construit l’hôtel de ville de Gouraye, le poste de santé de Diaguilly dans la même commune et a refectionné des salles de classes à Wad –Naj dans la commune de Baédiam dans le cadre du programme lehdadé. 'Grâce à la qualité du travail que nous faisons nous avons pu aussi bénéficier dans le cadre du programme Vaincre d’un financement dont le montant est estimé à 8900 000 Um pour la construction de deux salles de classes et de deux latrines dans la commune d’Ajar' soutient le patron de l’établissement. A lui d’ajouter que ce financement est source de déception et de découragement de certains entrepreneurs qui réclament dans une mouvance tout en oubliant que par le passé ils ont mis à genoux le pays. Pour le chef du nouvel établissement mais très concurrencé, l’échec du président de l’association d’entrepreneurs du Guidimakha qui avait soumissionné n’est rien d’autre que le résultat de ses travaux. En attendant de savoir à qui profite le combat de lutte contre la corruption et la gabegie et autres pratiques nuisibles au développement, il faut le souligner le nouvel établissement dérange plus d’un au niveau de l’association d’entrepreneurs du Guidimakha. Pis il faut se demander que peut être l’intérêt des populations dans une wilaya où tous parlent au nom d’intérêt crapuleux ?
Signé Amadou Bocar Ba/Gaynaako Cp/Guidimakha.
Source : Amadou Bocar Ba

F’Dèrik : Xstrata- commune, partenariat solide

Dans le cadre de l’investissement social qu’entreprend Xstrata dans la région, la ville de F’dèrik a abrité ce mercredi 20 mars 2013, la cérémonie de réception des locaux flambant neufs du centre de santé et de la réfection des salles de classe d’une école financés par ladite société. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités administratives régionales, des élus locaux et des représentants de la société Xstrata. Dans son discours, Diagana Abdoulaye, wali par intérim a loué l’action qui dénote de la responsabilité sociale de Xstrata qui vise à améliorer les conditions de vie des populations dans l’éducation et la santé, appelant à élargir plus le partenariat avec les communautés locales. Pour sa part, le maire de F’Dèrik, Mohamed Salem ould Boulla s’est réjoui de cette réception, qui, dit-il, montre l’importance de la présence des sociétés minières dans la zone et le rôle social qu’elles jouent. Il a salué cette action en faveur de ses populations, qui feront bon usage de ses nouveaux locaux, émettant le vœu que la société apporte plus soutien à l’emploi des jeunes issus des communautés auprès desquelles elle mène ses activités.
Faux bond du DRH de Xstrata.
Ahmed ould Yehdhih, directeur des ressources humaines de Xstrata a minimisé royalement le rôle de la presse indépendante qu’il dit ne pas reconnaître au Tiris, soulignant qu’il n’a affaire qu’à la presse officielle.
Un marché opaque.
L’octroi du marché des deux réalisations s’est fait dans une opacité totale. Un entrepreneur local affirme qu’après l’appel d’offres et le dépôt des dossiers, les soumissionnaires ont été surpris de voir une entreprise qui n’a pas encore terminé des travaux dans les délais d’exécution requises, remporter un autre marché, « il y a anguille sous roche », le dépouillement des dossiers de candidature a eu lieu à Nouakchott, nous ignorons totalement ce qui s’est passé, mais c’est peu orthodoxe, estime-t-il.
D.S CP/ Tiris Zemmour.
Source : Le Quotidien de Nouakchott

dimanche 24 mars 2013

UNICEF –DREFP du Gorgol : 173 enseignants formés sur l’évaluation critériée et la gestion des grands groupes

Du 06 au 10 mars 2013 cent soixante-treize (173) enseignants du Gorgol ont bénéficié d’une série de formations portant sur l’évaluation critériée et la gestion des grands groupes. La cérémonie officielle du coup d'envoi de ces séances a été présidée par conseiller du Wali du Gorgol chargé des affaires politiques et sociales qui a remercié la famille scolaire et l’UNICEF partenaire de l'éducation par excellence au Gorgol, pour les efforts louables qu’ils n’ont cessés ensemble de déployer, aux plans matériel et pédagogique, pour faire de cette année une année scolaire pleine de succès et de réussite. A son tour le DREFP du Gorgol Mr Sidina Ould Henoune a salué l’assistance et exigé la présence de tous pendant la durée de l’atelier. Notons que durant les quatre jours de formation les enseignants bénéficiaires ont planché sur des thèmes riches et variés notamment : définition, objectifs, et fonction d’une évaluation critèriée, définition d’une classe multigrade, organisation de la salle de classe et gestion du temps n classe multigrade. Les enseignants ont reçu, par la suite, des informations sur le rôle des outils de gestion afin d’améliorer la qualité de leurs préparations quotidiennes. Les formateurs ont mis, également, l’accent sur la didactique de la grammaire et des mathématiques selon l’APC. Au terme des séances de formation les enseignants bénéficiaires sont unanimes à reconnaitre le caractère utilitaire de la formation et les connaissances pratiques qu’ils en ont tiré. L’intervention de l’UNICEF qui appuie l’éducation au Gorgol est multidimensionnelle et elle touche à plusieurs aspects (dotation des financements pour la création des AGR, dotation en matériel horticole et en panneaux solaires, appui à la formation du personnel enseignant….)
Khalil Sow

Urgent : Propagation subite de mort d’enfants a Aoujeft

Selon des sources bien informées, au moins quatre enfants âgés de moins de 10 ans, sont morts cette semaine des suites de crises graves, accompagnées de cris douloureux très forts. Les parents des victimes disent que les autorités administratives et sanitaires ne se sont manifestées qu’a la tombée du 4eme enfant.qui a été amène a l’hôpital d’Atar et duquel des prélèvements de sang ont été opérés après son décès. Les parents et familles sont très inquiètes du fait qu’aucune explication ne leur a été donnée et craignent que cette maladie a laquelle, ils ne peuvent rien et qu’ils supposent avoir les mêmes symptômes que Bourweiss traditionnel (méningite mortelle ), se propage dans leur localité.
Source : Adrar Info (Mauritanie)

samedi 23 mars 2013

Deux éleveurs mauritaniens tués au Mali

Des sources locales dans le Hod El charghi sud Mauritanie ont rapporté à Alakhbar la mort de deux ressortissants mauritaniens tués, mercredi dernier (20 mars) par une bande armée au Mali. Selon les sources, les assaillants ont attaqué nuitamment les victimes, un éleveur et son berger, qui étaient en compagnie d’un fils de l’éleveur et d'un deuxième berger. Ces deux derniers n’ont pas encore été retrouvés après l’attaque. Les quartes Mauritaniens en question avaient quitté le marché de Bousteila (Mauritanie) avec leurs moutons pour se rendre au Sénégal en passant par le Mali.
ALAKHBAR

vendredi 22 mars 2013

Sélibaby : Disparition de 16 millions destinés à la réfection des bâtiments qui abritent les services du gouverneur

Selon des sources dignes de foi, 16 millions d’ouguiyas destinés à la réfection des bâtiments qui abritent les services du gouverneur, ont disparu sous la direction de l’ancien gouverneur Isselmou Ould Meinnouh, actuellement directeur des collectivités locales au ministère de l’Intérieur. La somme avait été versée en deux tranches : une première tranche de sept millions et demi en 2011 et la deuxième tranche de huit millions et demi en 2012. La somme totale était destinée à la réfection des bâtiments de la Wilaya et des réparations dans d’autres bâtiments administratifs. Pour le moment les ânes et d’autres animaux en divagation profitent pour élire domicile au sein de l’enceinte de la wilaya, se servant des nombreuses failles dans le mur comme portes d’entrées la nuit…et de sortie le lendemain.
Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Brakna : Boghé : Tostan forme ses facilitateurs sur l’usage du téléphone

Dans le cadre de l’exécution du projet intitulé « renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de l’excision », l’ONG internationale Tostan, organise à partir de ce mercredi 20 mars 2013, à la Maison des associations de Boghé, une session de formation de ses facilitateurs issus de ses trois zones d’intervention (Boghé, Aleg/Maghta Lahjar, Bababé/Mbagne) sur la gestion et l’utilisation du téléphone portable pour le développement communautaire. La cérémonie d’ouverture de cette session qui s’étalera jusqu’au 3 avril, a été marquée par la présence de MM. Ahmednah O. Mohamed Lemine et Bâ Adama, respectivement Hakem et maire de Boghé ainsi que de Mme Toutou M/ Yacoub, coordinatrice régionale du MASEF et plusieurs autres personnalités issues de la société civile locale. Pour le coordinateur national de l’ONG en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw, « cette formation s’inscrit dans le cadre du programme de Tostan (dans son module Aawde2) qui se soucie toujours du renforcement des capacités des communautés à la base notamment en matière d’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ». Les 30 facilitateurs venus d’horizons divers seront initiés par M. Guelel Boubacar Djigo, journaliste prestigieux et homme de terrain chevronné sur l’utilisation du téléphone portable : ses composantes, le menu, la calculatrice et la montre, le calendrier, le tableau d’écriture, les icônes, les modes d’envoi du SMS, le SMS et la gouvernance locale, le SMS et l’environnement, le SMS et la santé, le SMS et l’agriculture et enfin sur la gestion et l’étude de faisabilité. Chaque apprenant dispose d’un téléphone NOKIA 1280. Ils se chargeront à leur tour de faire la démultiplication au niveau de leurs communautés respectives. En marge de la cérémonie d’ouverture, l’un des bénéficiaires de la session, M. Nazirou Hamet Thiam a loué le contenu de la formation ainsi que « la qualité de l’approche initiée par le formateur qui a le réflexe de puiser dans les réalités locales pour faire passer son message à un auditoire hétéroclite ». Notons que la présente session sera sanctionnée par des évaluations partielles et globales pour jauger le niveau d’appréhension des cibles qui à leur tour, serviront de courroie de transmission à leurs communautés respectives.
Dia Abdoulaye Cp. Brakna
Source : Dia Abdoulaye

jeudi 21 mars 2013

La coopération Allemande sur le point du retour à Boghé

La GIZ, une entreprise du gouvernement de la république fédérale d’Allemagne présente en Mauritanie depuis de nombreuses années à travers la défunte GTZ s’intéresse désormais à la commune de Boghé. Au courant de l’année de 2012, cet organisme de développement durable avait dépêché une mission pour évaluer les performances de la commune et identifier ses problèmes. A l’issue de cet exercice, la GIZ avait décerné une bonne note à la municipalité. Cette fois-ci, c’est une mission de haut rang de cette institution qui a effectué le déplacement dans la ville pour rencontrer le maire et le Hakem de Boghé. La délégation de l’agence de coopération Allemande qui comprend 6 membres, est conduite par M. Andocas Prokscr, directeur du département Afrique, Mme Eckevt, directrice du département Afrique de l’Ouest, Mme Ebeling, directrice de la GIZ en Mauritanie, Mme Weymann, conseillère du projet Police, Mansier Labidi, consultant de formation et Micrael Plass, conseiller de programme bonne gouvernance et décentralisation. Après un entretien avec le Hakem du département dans son bureau, la délégation a tenu une réunion avec le maire et son staff, des élus municipaux en présence de quelques éléments de la société civile. Le maire a prononcé une brève allocution de bienvenue et remercié la GIZ pour le soutien qu’elle a apporté à l’organisation du festival les blues du fleuve. Après la présentation d’usage entre les deux délégations, le secrétaire général de la commune M. Diakitté Ibrahima a pris la parole pour exposer les réalisations de la mairie, les contraintes, les problèmes et les besoins de la municipalité en matière de formation et de ressources humaines et surtout d’investissements au profit des projets structurants pour faire reculer la pauvreté. Son patron lui emboitant le pas, a insisté aussi sur la formation du personnel et des élus en matière de maîtrise d’ouvrage afin de faire aux défis qui s’imposent à la commune en matière d’investissements attendus des partenaires au développement. Il a rappelé les priorités des populations de Boghé en matière de santé, d’éducation, d’environnement, d’électricité, de l’eau, de propriété foncière entre autres. Le chef de la mission du GIZ a quant à lui exprimé sa satisfaction d’être à Boghé avant d’aborder le partenariat récent noué entre la commune de Boghé et le GIZ pour l’organisation du festival « Les Blues du Fleuve ». Il a évoqué les possibilités d’aide que le GIZ compte apporter à la commune, particulièrement dans le domaine la formation et du renforcement des capacités des ressources humaines de la mairie et des élus. Monsieur Plass, conseiller du programme de bonne gouvernance et de la décentralisation de la GIZ a brandit le rapport d’évaluation final adopté par les experts de l’organisme allemand. Il résulte de cette évaluation que la commune de Boghé a été déclarée éligible et en plus, elle a été choisie par la GIZ pour bénéficier des financements qu’elle va mobiliser auprès de la coopération internationale pour soutenir le développement local de la commune de Boghé. Dans un premier temps, l’accent sera mis sur la formation et le renforcement des capacités des ressources humaines de la mairie dans tous les domaines de compétences identifiés lors de l’évaluation (maitrise d’ouvrage, gestion de projets, gestion administrative et financière, comptabilité, secrétariat, services marchands, urbanisation, communication, développement, culture, jeunesse, bref ce qu’il appellent les 10 fonctions à valeur ajoutée indispensables au développement d’une municipalité). La mission a interpelé les femmes présentes dans la salle pour s’enquérir de leurs problèmes et s’assurer de leur implication davantage dans le processus de développement et le jeu politique local. La délégation allemande a ensuite visité le nouvel abattoir communal, le poste de contrôle frontalier de la police et les anciens locaux du commissariat avant d’aller déjeuner au restaurant de Abou Bela. Il faut noter que la délégation de la GIZ s’était déplacée spécialement pour rencontrer le maire de Boghé et les autorités administratives locales. Il faut rappeler que la coopération Allemande a été celle qui a le plus apporté aux populations de Boghé en termes d’amélioration des conditions de vie, depuis l’indépendance à nos jours. Concrètement, c’est grâce à la coopération Germano-allemande que Boghé a bénéficié d’un aménagement hydro agricole sur environ 1000 hectares, de la construction d’une centrale électrique doublée d’un réseau électrique, et d’une station de pompage équipée de 6 pompes. En plus, les Allemands avaient détachés en Mauritanie auprès de la SONADER qui était leur interface dans notre pays, plusieurs coopérants techniques dans le domaine agricole. Bienvenue alors aux Allemands en Mauritanie en général et à à Boghé en particulier.
Source : Elfoutiyou

Interpellation du correspondant de Al Akhbar dans l’Adrar après la publication des décombres de l’avion militaire

Le correspondant de l’agence Alakhbar.info a été interpellé mercredi par la gendarmerie d’Atar suite à la publication par son agence de la photo de l’avion militaire qui avait crashé dans la région. La gendarmerie ne lui a jamais signifié pourquoi il avait été interpellé. Selon le site Alakhbar, le commandant de la gendarmerie d’Atar avait invité le journaliste à se rendre dans une brigade de la gendarmerie qui par la suite a envoyé une voiture pour le « cueillir» et l’emmener dans la garnison de la gendarmerie où il sera soumis à un interrogatoire qui ne dit pas son nom. Selon la rédaction de Alakhar, le journaliste a été relaxé par la suite, précisant que l’interrogatoire tournait autour du crash de l’avion dont l’agence avait diffusé la photo. Rappelons qu’un avion militaire mauritanien avait craché faisant officiellement un mort parmi les trois membres d’équipages à bord et qu’une enquête aurait été ouverte pour en déterminer les circonstances.
Source : Mauriweb (Mauritanie)

Préparatifs du lancement des opérations de financement du secteur rural : Le Directeur Général de la CDD à Rosso, Boghé et Kaédi

Mr Ahmed Ould Moulaye Ahmed, Directeur Général de la Caisse des Dépôts et de Développement (CDD) a entamé, à compter du mercredi 20 mars 2013, une visite de travail qui le conduira à Rosso, Boghé et Kaédi, à l’effet de superviser les préparatifs du démarrage des activités du Département autonome chargé du financement du secteur agricole. Dans le cadre de la convention datée du 27 décembre 2012 par laquelle l’Etat mauritanien mandate la CDD de créer, en son sein, une structure chargée du financement du secteur rural. Dans ce cadre, la CDD envisage l’ouverture : - d’une Représentation régionale à Rosso ; - d’une antenne à Boghé, dédiée aux activités de l’agriculture irriguée ; - d’un guichet agricole au sein de sa Représentation à Kaédi. A Rosso, le Directeur Général a tenu, mercredi, des réunions de travail avec les autorités administratives et avec les Responsables de l’UNCACEM, en vue de préparer, dans les meilleures conditions, le démarrage effectif par la CDD des activités liées aux opérations de financement du secteur rural. Au Brakna (Aleg et Boghé) et au Gorgol (Kaédi), le Directeur s’informera, en plus, sur l’état d’avancement du mandat de gestion relatif à l’octroi de crédits aux promoteurs porteurs de projets structurants. Le Brakna a enregistré 2 180 dossiers de demandes de financement dont une première vague de 96 sont accordés pour une enveloppe de 39 millions d’Ouguiya ; le Gorgol : 2 368 dossiers déposés dont 158 retenus dans le cadre de la 1ère phase, pour une enveloppe de 87,5 millions d’Ouguiya. Il importe de préciser que la CDD a établit un planning de mise en place de la structure dédiée au secteur rural qui sera opérationnelle au plus tard le 31 mars 2013, à l’effet de prendre en charge les activités de financement de la campagne agricole hivernale.
Le Conseiller Chargé de la Communication
Source : Communication CDD

mercredi 20 mars 2013

Boghé : Les démonstrations Culinaires sur la Patate Douce

Le centre des producteurs ruraux de Boghé abrite depuis ce lundi 18 Mars 2012, une formation aux profits de 83 Coopératives des quatre Wilaya : le Brakna, Gorgol, Guidimakha et l’Assaba. Etaient présents à la cérémonie le Hakem de la Moughataa de Boghé, le directeur du centre Mr Camara Bouyagui, le représentant de la FAO Virginie, le communicateur de la Fao, l’expert en agriculture Mr Kane plus les formateurs. L’objectif principal est de les former sur les techniques de transformation et conservation de la patate douce. C’est une activité de la FAO qui concerne la production et promotion de la patate douce au sein des coopératives maraîchères. Ces objectifs fondamentaux sont : Donner ou offrir une visibilité aux activités de la FAO et de ses partenaires pour le renforcement des coopératives maraîchères, sensibiliser le public à l’importance de la diversification de l’alimentation quotidienne, notamment en incorporant la consommation de la patate douce. C’est dans le contexte d’un de ces projets en faveur des populations vulnérables, financé par les états unis d’Amérique (OFDA), la Fao met en place des activités pour contribuer à l’amélioration de la nutrition des ménages ruraux. La FAO, en étroite collaboration avec la direction de l’agriculture du ministère développement rural (MDR) et ses délégations régionales a renforcé cette année 122 coopératives avec des semences maraîchères, du matériel de protection pour les jardins et certaines d’entre elles ont également bénéficié D’un renforcement technique sur la production des légumes et la lutte contre les ennemis des cultures.
Pourquoi, la patate douce ?
En introduisant la culture de la patate douce, c’est une variété riche en vitamine A, appelée variété ndiol, la patate douce joue un rôle important dans la nutrition des ménages, dune part elle est riche en éléments nutritifs et d’autre part car sa récolte coïncide avec le début de la période de soudure, époque où les denrées alimentaires sont rares. En outre, la patate douce, ne peut être adoptée dans l’alimentation quotidienne que si les coopératives ont bien assimilé les techniques de production mais également de préparation culinaire. La Fao, par cette optique souhaite donner une certaine visibilité à l’ensemble de cette activité de renforcement des coopératives, à travers des émissions radiophoniques sur les radios rurales d’Aleg, Kiffa, Selibaby et Kaédi . Pour s’assurer que la patate douce sera bien intégrée dans le régime alimentaire des ménages. La FAO travaille désormais en étroite collaboration avec le centre de formation des producteurs ruraux de Boghé pour sensibiliser les femmes de ces coopératives sur l’importance nutritionnelle de la patate douce et pour le faire découvrir les modes de préparations à travers des démonstrations culinaires et des séances de dégustation. Rappelons que 83 coopératives maraîchères ont été formées sur la production de la patate douce et ont reçu des boutures pour en produire elles- mêmes dans leur jardin. Les premières récoltes devraient démarrer mi- Mars coïncidant ainsi avec le début de la période de soudure. Les résultats attendus à l’issus de ces séances de formation : quatre émissions radio d’une trentaine de minutes de type reportage incluant la présentation des activités de la FAO et des interviews des femmes bénéficiaires, des partenaires (MDR, CNRDA, CFPR de Boghé) et la FAO. Les émissions seront véhiculées sur les langues locales des milieux en question, c'est-à-dire en Pulaar, Hassaniya, et soninké. En fin les enregistrements de ces émissions de radio seront mis à la disposition de la FAO Mauritanie pour son utilisation interne et le partage avec les partenaires techniques et financiers.
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP le Véridique au Brakna.
Source : Albert Camus Diop

Mort suspecte à Aleg d’un homme après son arrestation sur instruction du Hakem

Omar Ould Breika, la quarantaine, arrêté par la police d’Aleg, est subitement décédé lundi deux jours après son arrestation, apprend-on mercredi de source de Alakhbar. Selon ce site, le jeune homme avait été arrêté deux jours plus tôt (lundi) en compagnie de 9 autres individus sur instruction du Hakem de la moughataa alors qu’ils se trouvaient tous sur un chantier de construction d’une villa dans la même ville. Un véhicule bondé de policiers dépêchés sur place avaient emmené tous les travailleurs au commissariat, sans raison apparente. Selon des sources citées par Alakhbar, Omar Ould Breika serait tombé dans un coma dont on ne connait pas encore les raisons. Il fut acheminé à Nouakchott où il décédera par la suite. Selon les sources de Al Akhbar, le jeune homme aurait trouvé la mort des suites d’une hypertension artérielle. Les mêmes sources feraient porter la responsabilité du jeune homme au hakem de la moughataa d’Aleg.
Source : Mauriweb (Mauritanie)

Caravane du REFELA: Les responsables du Réseau des Femmes Elues locales d’Afrique au Tagant

Après le Brakna, les deux Hodhs et l’Assaba, la caravane du Réseau Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA), a séjourné au Tagant la soirée du dimanche 17 mars et la matinée du lundi 18 mars. Les responsables de cette caravane conduite par Mme Fatimetou Mint Abdel Malick maire de Tevragh-Zeina, ont animé une rencontre avec leurs consœurs du Tagant au cours de laquelle les questions centrales de participation des femmes à la vie politique locale et le renforcement du leadership féminin, ont été abordées. Mme Mint Abdel Malick et ses collègues du REFELA ont invité les femmes du Tagant à mettre à profit les prochaines consultations électorales pour conquérir les conseils municipaux et se faire représenter dignement au niveau du parlement. Plusieurs interventions ont émaillé la rencontre et toutes ont porté sur des questions précises portant sur les stratégies à mettre en œuvre pour rehausser l’image de la femme et l’amener à prendre conscience de l’importance de son poids électoral qui doit se traduire par une forte représentativité au sein des instances de décision. Le Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall présent à la cérémonie d’ouverture de la rencontre a laissé savoir que la femme joue un rôle essentiel et par conséquent elle devrait occuper la place de choix qui lui revient de droit. Il a évoqué, pour étayer ses propos, le rôle fondamental joué par la femme musulmane du temps du Prophète Mohamed Paix et Salut sur lui, cette femme brave qui n’hésitait pas, selon lui, à porter les armes pour faire face aux mécréants. La Coordinatrice régionale du MASEF Mme Aminétou Mint Neama tout comme la Coordinatrice régionale du REFELA Mme Khadijetou Mint Bouna n’ont pas manqué à leur tour à magnifier le rôle de la femme avant de s’engager à travailler à l’émergence d’un véritable leadership féminin local.
Le Wali du Tagant honoré par les femmes du REFELA
Reconnaissantes, les femmes du REFELA ont tenu par le biais de leur présidente Mme Fatimetou Mint Abdel Malick à remettre au Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall une clé symbolisant la marque de considération qu’elles lui accordent. « Partout où nous sommes passées nous avons été bien reçues mais c’est seulement au Tagant qu’un Wali a pris la peine de venir nous témoigner sa gratitude. Cet acte nous va droit au cœur et nous avons tenu à notre tour à l’honorer en lui remettant cette clé » indique Mme Mint Abdel Malick.
Khalil Sow-Tagant

Entretien avec Mme Fatimetou Mint Abdel Malick Présidente du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique

« Notre objectif c’est de travailler pour qu’il ait une meilleure représentativité des femmes dans plusieurs instances décisionnaires »
En marge de la rencontre entre les responsables du Réseau REFELA et les femmes du Tagant, nous avons tendu notre micro à la Présidente du Réseau Mme Fatimetou Mint Abdel Malick maire de Tevragh Zeina. Nous vous livrons dans ce qui suit ses impressions sur différents aspects liés au rôle et à la représentativité de la femme mauritanienne, et sur des questions d’actualité
Quels objectifs visez-vous à travers l’organisation de cette caravane qui vient de sillonner plusieurs Wilaya ?
FAM : Je suis Abdel Malick Fatmetou, je suis maire de Tevragh-Zeina et je suis présidente du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique et actuellement présidente du Réseau en Mauritanie. Cette caravane entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du REFELA en Mauritanie. Elle a sillonné dans sa première étape cinq Wilaya : le Brakna, les deux Hodhs, l’Assaba et le Tagant. Cette caravane vise à faire connaitre davantage le réseau mais surtout d’échanger avec les femmes élues locales et d’autres de la société civile qui sont des élus locale potentielles pour diagnostiquer les problèmes, les obstacles qui se dressent devant les femmes mais aussi proposer des solutions pour des problèmes qui se posent aux femmes de façon générale. Cette caravane est composée de plusieurs membres du bureau de REFELA venant de formations politiques de tous bords. Au niveau du REFELA nous oublions notre appartenance politique, tribale, communautaire pour ne considérer que les problèmes que rencontrent les femmes. La thématique femme est pour nous un thème central autour duquel nous pouvons toutes converger. Je rappelle au passage que La caravane va sillonner d’autres Wilaya les jours à venir.
: Des voix s’élèvent de plus en plus pour fustiger le recul de la représentativité féminine au niveau des instances de décision. Etes- vous de cet avis ?
FMAM : Naturellement c’est un de nos combats. Notre objectif c’est de travailler pour qu’il ait une meilleure représentativité des femmes dans plusieurs instances décisionnaires
Vous reconnaissez donc qu’il y a recul ?
FAM : Bien sûr les constats sont là ! Au niveau des bureaux exécutifs des partis politiques, il y a peu de femmes, au niveau de la haute administration, il y a très peu de femmes, au niveau des communes, nous ne sommes actuellement cinq femmes maires. Nous n’étions d’ailleurs jusqu’ à avant-hier, quatre femmes sur deux cent seize maires. Ce n’est pas normal ! Les collectivités locales doivent être gérées par les femmes. Je suis parmi celles qui pensent que les collectivités locales sont faites pour les femmes. Parce que non seulement elles ont non seulement une capacité d’écoute, elles sont plus proches des citoyens, elles connaissent les problèmes des citoyens parce qu’elles les vivent au quotidien au niveau de leur foyer.
« S’imposer et arracher» des termes que vous avez utilisé dans le film que nous venons de visionner. Est-ce la meilleure stratégie pour que la femme mauritanienne puisse recouvrir ses droits ? Ne devrait-elle pas aussi négocier ?
FAM : S’imposer oui mais arracher non ! Arracher peut être mais par voie démocratique. Il faut négocier, il faut convaincre à travers le rendement des femmes, leurs réalisations, leur contribution à l’avènement d’une société développée, juste et égalitaire. Je ne suis pas parmi celles qui sont pour un arrachement au sens violent du terme mais plutôt une adepte de la souplesse mais une souplesse qui n’est pas synonyme ni de faiblesse encore moins de compromission. Nous voulons être impliquées à tous les niveaux. L’élaboration des stratégies doit se faire désormais avec les femmes qui savent plus que quiconque définir leurs besoins. Maintenant tout cela doit se faire dans le calme, dans la souplesse.
Mais cette stratégie vous l’avez déjà expérimentée sans résultat, ne faudrait-il pas changer de fusil d’épaule ?
FAM : Il faut reconnaitre que nous n’avons jamais eu l’occasion d’être associées en grand nombre. C’est d’ailleurs pour cette raison que nos voix continuent à être inaudibles. Il faut impérativement une forte mobilisation pour que les autres soient plus attentifs à nos revendications. Parce que figurez-vous certaines femmes, et elles sont nombreuses, ne sont pas intéressées par la politique. Elles sont juste utilisées pour meubler les listes électorales. Il y a un désintéressement total. Mais rassurez-vous nous ne baisserons pas les armes, le combat de la représentativité de la femme nous le mènerons jusqu’au bout.
Vous venez de visiter plusieurs Wilayas et de rencontrer plusieurs de vos consœurs, avez-vous le sentiment qu’elles comprennent et adhèrent à votre discours ?
FAM : J’étais agréablement surprise de constater que les femmes au niveau local dans les coins du pays les plus reculés sont très fines dans leurs analyses et qu’elles ont une vision très nette de ce qu’elles ambitionnent. Elles sont conscientes de leur rôle et leur place. Je répète une fois encore, j’ai été agréablement surprise devant tant de finesse, tant de clairvoyance et tant d’engagement.
La situation politique actuelle du pays ne semble pas être au beau fixe. Quelle contribution votre réseau devrait pouvoir apporter pour aider à l’apaisement si tant est que vous avez une place à occuper et un rôle à jouer ?
FAM : Je ne suis pas de ceux ou celles qui disent qu’il y’a une crise dans le pays, je ne le qualifie pas comme ça, même si je dois dire qu’il reste encore beaucoup à faire pour changer la situation dans laquelle se trouvent les femmes.
Je faisais plutôt allusion à la « crise politique et institutionnelle »
FAM : Je pense que la femme a un important rôle à jouer, d’ailleurs ce rôle à été joué à merveille dans les pays africains où les femmes ont contribué de façon positive à la résolution des conflits. Elles ont été très efficaces. Personnellement, je pense qu’il n y a pas de développement sans stabilité et pas de stabilité sans la cohésion et la femme est par excellence un élément déterminant de cette cohésion sociale. Donc sans son implication n’y a pas de cohésion, pas de justice sociale, pas de stabilité et pas d développement. Il faut impliquer les femmes à la hauteur de leur poids démographique et à leur espérance de vie vue qu’elles vivent plus longtemps que les hommes. Au niveau du Réseau nous sommes conscientes que dés lors qu’on prend comme pivot la thématique femme, nous nous servirons de ces mêmes femmes pour instaurer la paix ; assurer le développement mais il faut nécessairement leur donner l’occasion en les associant.
Propos recueillis par Khalil Sow-Tagant

lundi 18 mars 2013

Arrestation du chef du centre d’enrôlement de Male : des accusations à prouver par la gendarmerie

« Dans un article publié le mercredi, 13-03-2013 à 14 H 25 minutes sur le site Alakhbar sous le tire « Mauritanie: Arrestation de 5 Sénégalais et un chef de centre d’enrôlement», le reporter de Alkhbar a laissé tous les lecteurs sur leurs fins. Il ne mentionne pas le nom du chef du centre d’enrôlement ni les noms prétendus Sénégalais que le chef du CAC de Male tentait d’enrôler à en croire ses propos. Et puis en suite, il ne produit aucun document pour attester au moins le bien fondé de ses affirmations. Nous avons joint une source sécuritaire qui affirme ne pas avoir de lien direct avec l’enquête mais cette dernière nous a livré une version presque identique à celle fournie par le site Alkhbar. « Le chef du centre d’enrôlement Oumar Mamadou Wagne, nous a quant à lui affirmé qu’il est surpris d’apprendre que le site Alakhbar publie un article évoquant qu’il a été arrêté par la gendarmerie, information apprise dit-il par le soin de ses amis et de ses parents qui l’appelaient au téléphone alors qu’à ce moment là, il se trouvait dans son bureau entrain de faire normalement son travail au CAC de Male. Et monsieur Wagne de poursuivre, « la veille de mon arrestation au soir, j’ai reçu un coup de fil de l’un de la gendarmes du poste de contrôle de Male qui m’a demandé si je connaissais le groupe de cinq de personnes qui sont retenus dans leur poste. J’ai demandé au gendarme s’ils avaient en leur possession leurs pièces d’identification, il m’a répondu que seul l’un d’eux avait par devers lui sa pièce et les autres non. J’ai déclaré au gendarme que je ne connaissais pas ces gens là. Le lendemain très tôt, j’ai été réveillé par des gendarmes qui m’ont confronté aux personnes arrêtés. Ils ont demandé à ces dernières si elles me connaissaient, elles ont répondu par la négative ! Ces personnes ont affirmé qu’elles m’ont été recommandées par un agent de police officiant au CAC de Dar Naîm. J’ai regagné mon domicile avant d’aller au travail. Au cours de la matinée, mon directeur m’a appelé au téléphone pour me dire que le ministre de l’intérieur l’a appelé pour lui dire que j’étais entrain d’enrôler des Sénégalais. Ce que j’ai nié en bloc. Plus tard dans la journée, les gendarmes reviennent me chercher pour me conduire à la Brigade, j’ai refusé de les suivre en affirmant que je n’irai pas tant que je n’ai pas avisé ma hiérarchie et obtenu son autorisation d’aller répondre. Ils ont tenté cependant de m’amener de force mais les gardes qui étaient avec moi dans le centre d’enrôlement se sont opposés. J’ai pu enfin toucher ma direction qui m’a demandé de déférer à leur convocation. J’ai refusé toutefois l’humiliation que les gendarmes voulaient me faire subir publiquement au centre d’enrôlement, devant les villageois en voulant m’amener de force comme un vulgaire voleur. C’est pourquoi, j’ai rencontré le chef d’arrondissement de Male pour dénoncer devant lui l’attitude raciste des gendarmes à mon égard. Le chef d’arrondissement m’a embarqué dans son véhicule hors de la ville où nous avons retrouvé le véhicule de la gendarmerie dans lequel finalement je suis monté jusqu’à Aleg. Dans les locaux de la brigade de gendarmerie d’Aleg, les enquêteurs m’ont interrogé et reposé la question aux étrangers s’ils me connaissaient et ils livrent la même réponse qu’ils avaient avancés à Male. Voilà, ce qui s’est passé et pas plus. Aucun de ces cinq personnes n’a été enrôlé au CAC de Male. Un seul parmi eux a été enrôlé au CAC de Dar Naîm.»
Telle est la version de monsieur Wagne.
A entendre cette version, on se demande pourquoi tout ce tapage médiatique de Alakhbar et ses sources (la gendarmerie de Male en question) autour d’un problème fabriqué de toute pièce pour faire tort à une fonctionnaire qui, depuis son affectation en juillet 2012 a enrôlé plus de 10.000 citoyens Mauritaniens! Et nos confrères d’Alakhbar parlent en plus dans leur article d’une arrestation qui s’est passée au Brakna (Sud) alors que l’arrestation s’est passée dans les confins du Brakna Nord, dans ce qu’on appelle le triangle de la pauvreté. Male n’est pas Sud mais au Nord. Ils sont encore plus affirmatifs quand ils martèlent « le même chef de centre a été muté de Dar Naïm à Nouakchott au Brakna après une autre tentative d’enrôler l’un des cinq Sénégalais en question. » ! C’est vraiment honteux et ridicule, un parti pris, une absence totale de déontologie de la part d’Alakhbar. Mais alors, au lieu de se poser la question, pourquoi, l’Etat Mauritanien n’a pas ordonné l’arrestation et le jugement des ceux qui ont enrôlés les Sahraouis, nos confrères livrent des informations dénuées de tout fondement.
Source : Elfoutiyou

dimanche 17 mars 2013

APP / Zouerate : Réunion de la coordination élargie à toutes les instances du parti

La coordination régionale de la Wilaya du Tiris Zemmour de l’Alliance Populaire Progressiste s’est réunie aujourd’hui samedi 16 mars sous la présidence de son coordinateur Mr Yacoub Ould Saloum Vall maire de la commune de Zouerate. Les discussions et échanges ont tourné autour les questions de l’heure à savoir les questions nationales tels que la situation générale du pays, l’initiative du président Messaoud Ould Boulkheir et la situation régionale marquée par les problèmes des quartiers précaires, l’eau, l’extension du réseau électrique ou encore le problème de la main d’œuvre occasionnelle (journaliers) et les droits de l’Homme. Sur la question liée au cas l’esclave connu sous le nom de l’affaire de la famille de Mattala, le Maire de Zouerate a rappelé que c’est un problème qui date de 2003 mais que cela reste une affaire justice dans laquelle les autorités administratives, militaires et judiciaires n’ont fait qu’appliquer la lois et l’affaire est aujourd’hui dans les mains de la justice ; tout ce que nous souhaitons c’est que les lois de la république soient appliquées. En ce qui concerne la démolition des habitations dans les quartiers précaires, le Coordinateur Régional de l’APP s’est dit indigné par les manières dont certains habitants ont été traités ces derniers jours suites l’intervention des forces de sécurités. Rappelant que chaque citoyen a le droit à un habitat décent. Pour ce qui est de la zone destinée aux 600 logements, le Maire de Zouerate a affirmé qu’il a eu avec le Député de Zouerate l’engagement de l’Etat pour une juste compensation des victimes. Il a par ailleurs, salué les efforts d’investissements de la Snim et l’Etat ces deux dernières années avant de démontrer que beaucoup reste à faire surtout pour une ville qui participe à prés de 28% du PIB. Parlant de la situation générale du Pays, Mr Yacoub Ould Salem Vall à fait une présentation de l’initiative du Président Messaoud Ould Boulkheir et demandé aux citoyens de choisir la voie de la paix et de la stabilité.
Source : Abdallahi Dieng Ould Cheikh

APP / Zouerate : Réunion de la coordination élargie à toutes les instances du parti

La coordination régionale de la Wilaya du Tiris Zemmour de l’Alliance Populaire Progressiste s’est réunie aujourd’hui samedi 16 mars sous la présidence de son coordinateur Mr Yacoub Ould Saloum Vall maire de la commune de Zouerate. Les discussions et échanges ont tourné autour les questions de l’heure à savoir les questions nationales tels que la situation générale du pays, l’initiative du président Messaoud Ould Boulkheir et la situation régionale marquée par les problèmes des quartiers précaires, l’eau, l’extension du réseau électrique ou encore le problème de la main d’œuvre occasionnelle (journaliers) et les droits de l’Homme. Sur la question liée au cas l’esclave connu sous le nom de l’affaire de la famille de Mattala, le Maire de Zouerate a rappelé que c’est un problème qui date de 2003 mais que cela reste une affaire justice dans laquelle les autorités administratives, militaires et judiciaires n’ont fait qu’appliquer la lois et l’affaire est aujourd’hui dans les mains de la justice ; tout ce que nous souhaitons c’est que les lois de la république soient appliquées. En ce qui concerne la démolition des habitations dans les quartiers précaires, le Coordinateur Régional de l’APP s’est dit indigné par les manières dont certains habitants ont été traités ces derniers jours suites l’intervention des forces de sécurités. Rappelant que chaque citoyen a le droit à un habitat décent. Pour ce qui est de la zone destinée aux 600 logements, le Maire de Zouerate a affirmé qu’il a eu avec le Député de Zouerate l’engagement de l’Etat pour une juste compensation des victimes. Il a par ailleurs, salué les efforts d’investissements de la Snim et l’Etat ces deux dernières années avant de démontrer que beaucoup reste à faire surtout pour une ville qui participe à prés de 28% du PIB. Parlant de la situation générale du Pays, Mr Yacoub Ould Salem Vall à fait une présentation de l’initiative du Président Messaoud Ould Boulkheir et demandé aux citoyens de choisir la voie de la paix et de la stabilité.
Source : Abdallahi Dieng Ould Cheikh

APP / Zouerate : Réunion de la coordination élargie à toutes les instances du parti

La coordination régionale de la Wilaya du Tiris Zemmour de l’Alliance Populaire Progressiste s’est réunie aujourd’hui samedi 16 mars sous la présidence de son coordinateur Mr Yacoub Ould Saloum Vall maire de la commune de Zouerate. Les discussions et échanges ont tourné autour les questions de l’heure à savoir les questions nationales tels que la situation générale du pays, l’initiative du président Messaoud Ould Boulkheir et la situation régionale marquée par les problèmes des quartiers précaires, l’eau, l’extension du réseau électrique ou encore le problème de la main d’œuvre occasionnelle (journaliers) et les droits de l’Homme. Sur la question liée au cas l’esclave connu sous le nom de l’affaire de la famille de Mattala, le Maire de Zouerate a rappelé que c’est un problème qui date de 2003 mais que cela reste une affaire justice dans laquelle les autorités administratives, militaires et judiciaires n’ont fait qu’appliquer la lois et l’affaire est aujourd’hui dans les mains de la justice ; tout ce que nous souhaitons c’est que les lois de la république soient appliquées. En ce qui concerne la démolition des habitations dans les quartiers précaires, le Coordinateur Régional de l’APP s’est dit indigné par les manières dont certains habitants ont été traités ces derniers jours suites l’intervention des forces de sécurités. Rappelant que chaque citoyen a le droit à un habitat décent. Pour ce qui est de la zone destinée aux 600 logements, le Maire de Zouerate a affirmé qu’il a eu avec le Député de Zouerate l’engagement de l’Etat pour une juste compensation des victimes. Il a par ailleurs, salué les efforts d’investissements de la Snim et l’Etat ces deux dernières années avant de démontrer que beaucoup reste à faire surtout pour une ville qui participe à prés de 28% du PIB. Parlant de la situation générale du Pays, Mr Yacoub Ould Salem Vall à fait une présentation de l’initiative du Président Messaoud Ould Boulkheir et demandé aux citoyens de choisir la voie de la paix et de la stabilité.
Source : Abdallahi Dieng Ould Cheikh

samedi 16 mars 2013

Hodh El Gharbi / Distribution gratuite de vivres: les vrais-faux bons du PAM / CPSSA

En août 2012, le Commissariat à la Protection Sociale et à la Sécurité Alimentaire (CPSSA) a lancé, au Hodh El Gharbi, en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM), un programme de distribution gratuite de vivres. Près de 1500 familles pauvres ont été identifiées. Chaque foyer recensé a reçu un bon, portant les sigles des deux institutions, et sur lequel étaient indiquées, en détail, les quantités de produits alimentaires à octroyer. Mais, huit mois plus tard, les familles attendent toujours la livraison. Las des rendez-vous manqués et des promesses non tenues, les chefs de foyer les plus avertis ont décidé de saisir la presse indépendante pour faire valoir leurs droits. Selon les autorités administratives et communales, directement impliquées dans le processus d’identification des bénéficiaires, le retard est dû à une carence, au niveau du PAM, en une certaine catégorie de produits à distribuer. Contacté par Le Calame, le directeur local de cet organisme onusien à Aïoun est imperturbable. « Ma hiérarchie », martèle-t-il, « est au courant des bons dont vous parlez et qui font beaucoup de bruit dans la région. Pour votre information, sachez que le PAM n’a toujours pas encore apporté de solutions à ce déficit récurrent, malgré les notes qui lui ont été adressées. Tout ce que je peux vous dire, c’est de rassurer les détenteurs de ces bons : ils seront servis une fois les produits disponibles », ajoute l’homme, tout en se refusant à fixer une quelconque date. Face à cet imbroglio, les populations nécessiteuses ne savent vraiment plus à quel saint se vouer et se perdent en conjectures. L’agence onusienne manque-t-elle réellement de vivres ? Est-elle véritablement au courant de ces bons ? En tout cas, leur émission a coïncidé avec une virulente polémique, entre l’opposition et le pouvoir. Simple hasard ou manœuvre programmée ? Beaucoup craignent que le CPSSA ait provoqué consciemment la DGR, entraînant le PAM dans une aventure approximative, pour calmer les esprits et les ventres. Une stratégie déjà exploitée à Nouakchott et à Nouadhibou. A chaque fois que l’opposition envisage une marche ou un meeting, les autorités de la place procèdent à des distributions gratuites de vivres : poissons, blé, huiles et autres denrées. Mais, cette fois, la différence est de taille : à Aïoun, les généreux donateurs, c'est-à-dire le PAM et le CPSSA, n’ont pas honoré leur engagement.
Moustapha O/ Bechir CP Hodhs
Source : Le Calame (Mauritanie)

vendredi 15 mars 2013

La Caisse de Dépôt et du développement : la dernière ligne droite sur les prêts

Le comité de crédit de la caisse de dépôt et de développement (CDD) du Gorgol présidé par le wali Ahmedou Ould Abdallahi a procèdé ce mercredi 13 mars à validation des dossiers des bénéficiaires sur la base du travail exécuté par la commission technique qui avait avait en charge entre autres missions de vérifier leur conformité par rapport aux termes de référence relatives à la politique de crédit de l’institution. Ainsi, sur 432 dossiers de prêts sélectionnés 158 ont été, après examen, acceptés pour ce premier round sous réserve de garanties en prélude au remboursement. Totalisant un montant de 87.408.000 UM, le montant moyen accordé par dossier est compris entre 100.000UM et 1.500.000UM. Pour mieux répondre aux préoccupations des populations d’une part et, s’inscrire dans la logique de l’équité et surtout de la pertinence des projets et de la capacité des ayants droits à pouvoir à la fois créer des activités à haute valeur ajoutée avec à la clé un impact socio économique dans les domaines des activités maraichères, achats et ventes des spéculations agricoles sur les denrées alimentaires par leur disponibilité en période de soudure, la transformation des produits agricoles et la commercialisation des intrants agricoles. Toutes choses qui boostent les activités économiques et éloignent les populations de la précarité récurrente caractérisée par l’insécurité alimentaire. Aussi, l’émergence d’activités d’embauche et d’engraissement des petits ruminants, des poulaillers ont également attiré l’attention du comité de crédit qui a également tenu compte de la répartition spatiale par moughataa et par secteur d’activités. Dans un contexte marqué par une certaine morosité économique, on remarquera cependant que les secteurs de l’élevage, et de l’agriculture occupent une place importante dans le profil des bénéficiaires qui investissent aussi les secteurs du commerce et des services. En tout cas pour cette première vague passée au tamis, tous ceux qui pensaient avoir de l’argent facile déchanteront peut être face à la rigueur des services de la CDD.
S.Diagana