jeudi 12 juillet 2012

Tagant : Formation au profit des femmes élus et de la société civile

La participation politique et le leadership des femmes sont des facteurs essentiels pour une gouvernance démocratique et égalitaire. Afin de favoriser cette dynamique, la coopération espagnole (AECID), la coopération technique allemande (GIZ) et le centre de recherche universitaire espagnole Institut d’Etudes Juridiques Internationales (IEJI), en collaboration avec le Réseau des Femmes Elues Locales d'Afrique (REFELA) et le Groupe des Initiatives de Plaidoyer Pour la Participation Politique des femmes (GIPPPF), ont organisé les 12 et 13 juillet à Tidjikja, avec l’appui du programme PERICLES, un ambitieux atelier de formation en Droit et sur la Participation Politique des femmes au profit des conseillères municipales et femmes leaders de la société civile du Tagant. L’atelier, ouvert par le Wali du Tagant, Monsieur Mohamed El Moustapha Ould Mohamed Vall, et qui s’inscrit dans le cadre des activités du Festival des Dattes de Tidjikja, bénéficie à 22 femmes élues et femmes leaders de la société civile des communes de la wilaya du Tagant. La formation s’est articulée autour de la diffusion d’un contenu didactique en droit et la discussion des femmes sur ses expériences, craintes et besoins liés à la politique local et au leadership féminin. Cette formation fait partie d’une initiative plus ambitieuse qui a pour objectif le renforcement et la promotion de l’intégration des femmes aux instances publiques et dans la vie publique mauritanienne. L’initiative prévoie de réaliser des cycles de formations en droit sous une perspective genre et des tables rondes qui se dérouleront à Nouakchott, et à l’intérieur du pays avec l’appui des Centres de Ressources à Aioum, Aleg, Tidjikja et Atar mis en place par le Programme Européen de Renforcement des Institutions Communales et de Leurs Services (PERICLES. PERICLES est un programme d’appui à la Décentralisation et au Développement Local qui intervient auprès de 77 communes dans 8 régions du pays. Il est mis en œuvre par l’Etat Mauritanien (MIDEC), avec l’appui technique et financier des partenaires européens, dont principalement l’Union Européenne et de l’AECID. Khalil sow Khalil1965@yahoo.fr

Education en Assaba : Coup de gueule d’un enseignant.

A quelques jours des journées de réflexion sur l’Education nationale plus connus sous le nom d’Etats généraux de l’Education, un enseignant directeur s’interroge sur leur réel succès dans notre pays tant accoutumé au manque de sérieux. Pour cet enseignant qui sert en Assaba depuis onze ans dans le département de Kankossa l’enseignement a beaucoup régressé dans cette région. En effet selon Ahmed o/ kharrachi l’Iden par intérim n’a aucune expérience professionnelle digne du nom et cela a eu un rendement négatif dans le travail et les faits. D’abord la mission de statistique du ministère commandée par Bounana Ould Issa a constaté pour le dernier trimestre une absence de 90% de l’effectif des enseignants dans la Mougahtaa.. Mais selon Ahmed Ould kharrachi c’est au niveau du concours d’entrée en 6éme que l’IDEN a montré toute sa carence et son incompétence car l’Iden a désigné des présidents de centres d’examen qui n’ont aucune expérience dans le domaine, car ignorant tout du métier. Comme exemple selon Ahmed Ould Kharrachi, celui de l’Eh –Teichane dans la commune de Bla – Jemil. En effet le président du dit – centre a terminé le concours le deuxième jour de l’examen à 9h pour regagner le centre de Legouissi distant de 45 kilomètres des lieux à 11h30 et les présidents du centre en sont témoins. Arrivé à l’inspection à Kankossa on a constaté que le président du centre de l’Eh – Teichane dont il est question n’avait pas établi les rapports et les procès verbaux du concours ni fermé les enveloppes contenant les copies des élèves faute de ruban adhésif car n’ayant pas été avisé par l’Iden sur le déroulement du concours. En plus selon Ahmed Ould kharrachi les conditions de transport des enseignants à la fin du concours sont catastrophiques car une Toyota- hilux 4/4 a contenu 25 enseignants entassés comme des boites de sardines soit l’effectif de 4 centres réunis dans une seule voiture. En plus, selon Ahmed Ould kharrachi, l’Iden a aussi envoyé des femmes mères de familles dans des centres lointains au détriment des jeunes enseignants plus dynamiques. Pire encore certains présidents de centres d’examen n’ont pas perçu leur prime d’hébergement à l’avance et ont passé 24 h sans se mettre quelque chose sous la dent parce que l’Iden au lieu de donner l’argent a préféré compter sur la générosité des villageois qui en retour demanderont une faveur.. Mais selon Ahmed Ould kharrachi, la chose la plus grave c’est qu’il y a au des fuites des numéros anonymes. En effet pendant la correction du concours , certains enseignants ont témoigné avoir reçu dans les salles des numéros anonymes de la part des parents d’élèves demandant un pompage des notes pour leurs enfants. « Comment une chose pareille peut se faire dans un concours national ? » se demande Ahmed Ould kharrachi il se demande aussi : « comment le directeur régional de l’Assaba ose dire à la radio que tout s’est bien passé cette année en Assaba pour l’enseignement ? Selon Ahmed Ould Kharrachi, ce n’est que de la poudre aux yeux ». « En tout cas pour moi qui suis sur le terrain toute l’injustice demeure dans le système car le DREN et l’Iden ne choisissent que leurs parents là où il ya du fric alors que ceux qui le méritent à savoir les sérieux, les travailleurs compétents sont écartés. Comment se fait-il qui moi ai 11 ans d’expérience dans la Mougahtaa, de bonnes d’inspection (17.25 mai 2009); 18.5 mai 2001, je me vois mis à l’écart au profit des parents de l’ Iden incompétents et absentéistes ». Selon Ahmed Ould kharrachi : « j’ai été noté par les meilleurs inspecteurs du pays à savoir Moctar Ould Med Vall et Ahmed Ould Bah qui est d’ailleurs conseiller à la DREN de Kiffa bien que retraité aujourd’hui, j’ai fait tous mes rapports de fin d’année correctement, ceux du registre des cantines aussi, bien entretenu mon établissement, je suis le plus ponctuel dans le travail et je défie quiconque dans la Mougahtaa dira le contraire. Mais mon seul défaut est le sérieux et l’honnêteté alors que l’Iden et ses acolytes ne cherchent les tricheurs et les magouilleurs pour obtenir un taux d’admission élevé et erroné. Alors que le DREN arrête de dire ses contrevérités à la radio-En plus selon Ahmed Ould kharrachi à Kankossa, un surveillant a fait un corrigé à un élevé le numéro 007 à l’école 2 de Kankossa le 2éme jour du concours. Pour couronner ce tableau sombre selon lui « l’année passée en 2011 l’ Iden a donné une félicitation à un enseignant ayant 7 ans d’expérience professionnelle dont 4 ans comme contractuel qui n’est connu ni pour son assiduité ni pour son sérieux alors que lui Ahmed Ould kharrachi qui est un instituteur titulaire ayant 11ans d’ancienneté et ayant servi dans diverses communautés du pays, étant aussi renommé et respecté dans la Mougahtaa n’en a pas du tout bénéficié car ici c’est le sentiment tribal et régionaliste qui prime avant tout » Alors que le président Mohamed Ould Abdel Aziz dit vouloir travailler, « comment ces injustices subsistent- elles encore dans notre pays ? conclut Ahmed Ould Kharrachi. Un homme blessé et profondément meurtri par tant d’injustice, d’hypocrisie et de supercherie par sa tutelle. Ba Talibé dit Aboubécrine Cridem

mercredi 11 juillet 2012

Nouadhibou : Initiative pour le soutien de la zone franche.

Nouadhibou, appelée sous d’autres systèmes « la ville frondeuse » et longtemps considérée comme une imprenable forteresse de l’opposition, est aujourd’hui entièrement acquise au Président Mohamed Ould Abdel Aziz et tient apparemment à le clamer haut et fort, et à exprimer son soutien à celui à qui elle a donné 53% des voix lors des élections présidentielles. La dernière visite du Président de la République à cette ville, et le meeting monstre qui y a été organisé ont largement démontré que la popularité de Aziz, comme l’appellent familièrement les citoyens est nettement en hausse. Plusieurs initiatives ont été prises avant et après cette visite, qui ont été l’occasion aux habitants de notre capitale économique qui s’est vue transformée en chantier de développement tous azimuts, de dire encore une fois « Oui » au Président, autant pour exprimer leur gratitude que pour répliquer aux appels du COD, visiblement à court d’inspiration politique, à son départ. La dernière initiative en date (le 07/07 2012) a été l’organisation d’un rassemblement populaire où la présence des femmes et des jeunes, outre celle des cadres et hommes d’affaires locaux de tous horizons et de toutes tendances, a été remarquée, mais aussi une présence massive des habitants des quartiers populaires qui brandissaient une multitude de banderoles où on lisait : « Aziz, ne pars pas ». A noter également la présence de notables de la ville, des réseaux et Forum de la société civile. Cette initiative, dont l’auteur est le notable Selama Ould Mahmoud, et qui a trouvé un écho favorable auprès des différents acteurs politiques et sociaux qui y ont tout de suite adhéré, a été appelée « Initiative de Nouadhibou pour le soutien à la création d’une zone franche à Nouadhibou, et aux réalisations de Monsieur le Président » Le point de rassemblement était l’ancienne maison des jeunes. La cérémonie, ouverte par l’initiateur de la manifestation, a été l’occasion de lire la motion de soutien à la décision du gouvernement de créer la zone franche, mais également à dresser un bilan des réalisations faites dans la ville à mi-parcours du mandat du Président et auxquelles s’ajoute la création de la zone franche qui fera de Nouadhibou, jusqu’en 2009 oubliée malgré ses potentialités multiples et sa position stratégique, un pôle de développement important dans la sous-région. Les autorités locales, représentées par le Wali Mouçaid, le Hakem et le Maire de la ville, ont assisté à la manifestation, ainsi que la Secrétaire Fédérale de l’UPR Nouadhibou entre donc dans une nouvelle ère, et c’est pour exprimer leur satisfaction et leur soutien indéfectible que les populations ont répondu présent à cette initiative qui n’est pas la première et ne sera certainement pas la dernière du genre. www.cridem.org Source : Oumtounsy (Mauritanie)

dimanche 8 juillet 2012

Ralliement à Lebeyred.

Malgré ses affinités avec Boidel, sa parenté avec Babe ould Sidi, l'Emir du Trarza Ahmed Salem ould Hbib a toujours gardé ses distances avec El Wiam et, fini par rejoindre l’UPR de Ould Abdel Aziz. La fête fut à la hauteur de l évènement grandiose. L’Emir fut surpris par l’afflux massif de la population du bled et d’ailleurs. La présence ne s’attendait visiblement pas à cela ce qui réconforta les partisans de l’Émirat quelle demeure une pièce maîtresse dans la vie politico sociale de la Willaya du Trarza. Les invités de l' Emir étaient non moins surpris par la présence de figures notables de l’opposition qui expliquaient néanmoins qu’ils étaient là plus pour honorer les hôtes de l’Emirat que pour le parti du Président ; bien que l’Emir avait précisé que le contexte était politique et rentre dans le cadre de son ralliement à l’UPR. On ne lésina sur rien.Tbel Lekbir donna de la voix, seule la poésie Epique ( teydine ) fut récuser par les organisateurs évitant par la même de réveiller les susceptibilités des uns par rapport aux autres ( ce qui frustra les cousins ) . Il n’y’a pas eu cependant que du bonheur et de l' honneur. L’absence de grandes figures de Lmahsar fut souligné même si l’entourage de l Emir veut minimiser cela. Et d’aucuns disent même avoir serré les mains de quelque uns sans toutefois être surs. La famille très connue de Hel Aidelhe malgré ses liens très solides avec Mane mt Hbib sœur de l’Emir ( chevahe LLahou ) sera peu représentée. Les remarques fustigent qu’ il y avait plus de représentants d’autres tributs que celle de Oulad Ahmed ben Deman . Et en marge du déjeuner on chuchota même qu’ on est là plus pour le père que le fils. L’Emir Ahmed Salem Ould Hbib d’après Ehel Lmahsar est moins impliqué que son père moins porté sur la Politique. Un universitaire et de facto moins féodale et le séjour en Europe de l actuel Emir l’éloignement de son père fut certainement l’ une des causes de son manque de connaissances approfondies des coutumes de l’Emirat. C’est le sort, la disparition trop tôt de son père Hbib Ould Ahmed Salem ould Brahim Salem Rahimehoullah qui détermina son destin. Mais le temps, la sollicitude de l’Emir du Trarza Ahmed Salem Ould Hbib, son intelligence et l’expérience viendront à bout sans aucun doute de ces insuffisances. www.cridem.org Source : Tahra Hembara

samedi 7 juillet 2012

Querelle de ...minaret.

Ce matin, il est difficile de se rendre à Tékane (soixantaine de kilomètres à l’est de Rosso). Le poste de police à la sortie de Rosso vous oblige à présenter votre carte d’identité et à attendre un moment. Le jeune policier explique poliment : «Nous devons prendre l’identité de toute personne qui va à Tékane, la retenir ici le temps de rendre compte au commissaire et attendre qu’il nous dise de vous laisser passer»… Révoltant. L’explication donnée ne vaut pas. On nous dit la crainte des autorités de voir éclater des affrontements à l’occasion de l’évènement qui nous amène : l’inauguration d’une nouvelle mosquée. A la base, le conflit entre deux familles de Tékane : les Sy, marabouts du Toro, gardiens de la tradition et la bibliothèque de la ville ; les Kane, seigneurs politiques et militaires, dépositaire de la réalité du pouvoir. Les premiers refusent le projet de création d’une nouvelle mosquée, de peur d’éclipser l’ancienne. Les seconds pensent plutôt que la ville a connu un afflux de populations qui fait que l’ancienne mosquée ne peut plus contenir les pratiquants et qu’elle ne peut être agrandie pour raison de manque d’espace de développement. Le problème est resté dans l’ordre de la polémique autour de la possibilité d’avoir deux mosquées ou plus dans une même agglomération. Jusqu’au moment où le ministère des affaires islamiques s’en est mêlé. Prenant parti pour la thèse des Sy et refusant aux Kane de procéder à l’inauguration officielle de la nouvelle mosquée. La décision a été prise trois jours avant la date prévue pour l’évènement. Et pour justifier cette prise de position inappropriée, le ministre est intervenu en personne pour sonner le tocsin de la tension… Pourtant rien de tout ce qui a été dit ou fait ne mérite tant d’appréhensions… ce sont les autorités qui ont raté de merveilleux moments de communion et de leçons de vie. «Ce qui est fait renseigne forcément sur celui qui l’a fait», dira el Haj Thierno Nourour Bâ, Imam d’une ville du Sénégal dans un grand plaidoyer pour la solidarité, pour les valeurs humanistes islamiques… De tout le Fouta son arrivés chefs religieux et Imams pour saluer l’évènement. Le temps de louer et de mettre en exergue les bienfaits du Créateur, les enseignements de son Messager, le Prophète (PSL), des Cheikhs Ahmed Tijane, d’El Haj Oumar El Fouty, d’El Haj Malick Sy… de toute cette tradition qui fait de cette terre, un havre de paix, un centre culturel dont le rayonnement spirituel a illuminé au-delà du Sahel et du Soudan. Rappelons que la nouvelle mosquée a été construite sur financement de l’ancien ministre des finances, ancien Gouverneur de la BCM, Ousmane Kane. L’action de ce mécène a déjà permis l’équipement et la rénovation d’une mosquée à Nouakchott. «Mon rôle s’arrête à la construction et à l’équipement, après je remets les clés à l’Imam et c’est lui qui va gérer les locaux selon les préceptes consacrés». L’Imam ici est Ahmed Sy, secrétaire général de l’association des Imams du Trarza. Mohamed Fall Oumeir

Festival Image du Fleuve: Du 11 au 14 juillet à Boghé.

Le comité d’organisation du Festival Image du Fleuve (FIF) a levé vendredi le voile sur le menu du programme de la deuxième édition qui aura lieu du 11 au 14 juillet à Boghé. Les festivités de cette année se dérouleront entre Boghé, Thidé et Saradongou. "Le Festival a pour mission de promouvoir la tolérance et la paix dans la région de Brakna, notamment au bord du fleuve, dans les sites de rapatriés et les sites d’accueil de la commune de Boghé, grâce à la projection des films documentaires et de fictions ayant pour thème Paix et tolérance", a expliqué son directeur Djibril Diaw. "Le Festival fonctionne selon le principe d’un cinéma pour tous, populaire et gratuit, se déplaçant là où se trouve le public. Le concept est simple : des projections gratuites de films sur écran géant en plein air, dans les grands espaces du village", a-t-il ajouté. Djibril Diaw a expliqué que ces espaces serviront de lieux de rencontres entre les différentes communautés et permettront ainsi de faire un travail de mémoire, de recherche et d’archivage, en récupérant le maximum de matière audiovisuelle et d’écrits afin de préserver et contribuer à la sauvegarde du patrimoine culturel de la région. À la fois auteur et réalisateur, Djibril Diaw est également journaliste/reporter à l’une des nouvelles chaînes de télévision indépendante, la Télévision du Sahel (MVTV). Coordinateur de production à la Maison des Cinéastes, il a réalisé deux films en l’occurrence "Le Retour au cimentière" et "89" qui avait remporté le 2e prix du meilleur film documentaire lors de la 4e édition de la SENAF. La blessure de l’esclavage d’Ousmane Diagana et Soufisme, lumière du cœur de la française Françoise Dexmier ouvriront la deuxième édition du Festival Image du Fleuve (FIF).L’armes de l’émigration, Destin du petit peul, Fleur de chagrin, Ya trop de fumer dans ma ville et les animaux aussi complèteront le tableau des projections. Babacar Baye Ndiaye Cridem

Tekane : Inauguration d’une nouvelle mosquée

Vendredi six juillet, la commune de Tekane, située à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Rosso Mauritanie, a abrité une cérémonie d’inauguration d’une nouvelle mosquée. Cette nouvelle mosquée a été construite sur initiatives de notables de Tekane dont Ousmane Kane, ancien ministre des finances. La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de plusieurs chefs religieux venus de différentes localités du Fouta. Il y avait aussi des élus locaux et autres invités. Après lecture du Coran, Thierno Barry, au nom de Ahmed Sy, Imam de la nouvelle mosquée, a prononcé un mot de bienvenue et de remerciement. La parole a ensuite été donnée à Thierno Daouda Ba, imam de la mosquée de l’îlot L de Nouakchott. Il a parlé au nom des chefs religieux invités à la cérémonie. Vers 14 heures, les fideles présents ont pris part à la première prière du vendredi dans la nouvelle mosquée. Au même moment, a environ un peu moins 300 mètres, une autre prière du vendredi avait lieu dans la première mosquée de la ville. Certains habitants de Tekane jugent d’ailleurs la construction de la nouvelle mosquée « inopportune », la première, « après extension, pouvant contenir les fideles de la commune. » Réponse des initiateurs de la nouvelle mosquée : « la commune de Tekane, n’est plus ce qu’elle était, elle compte plus de 20 000 habitants… » Cridem

vendredi 6 juillet 2012

Fin l’atelier de Rosso sur « La planification strategique basee sur les droits humains».

Hier s’est achevé à l’ISET de Rosso, la session de formation sur « La planification stratégique basée sur les Droits humains et le Genre». Cette session fait partie des activités du projet « L’Eradication de la pauvreté des femmes vulnérables par l’amélioration de leur accès aux services publics » initié dans les trois pays arabes où la situation des femmes est le plus vulnérable (Yemen, Soudan, Mauritanie) par le centre de la femme arabe pour la formation et la recherche (Cawtar, Tunis), grâce à un appui de l’OFID (fonds de l’organisation des pays producteurs de pétrole pour le développement). Cawtar a déjà exécuté la première phase de ce projet (juillet-décembre 2011) par une étude et un atelier de validation des résultats de cette étude qui visait à mesurer les disparités femmes/hommes dans le domaine de l’accès aux services publics (Trarza et Brakna) définir des priorités spécifiques pour l’amélioration de ces disparités. C’était le 15 décembre 2011, à l’hôtel « Khaima », en présence des responsables de différents départements concernés et de la coordinatrice principale du projet et représentante du Centre Cawtar, Mme Boutheina Gribaa. Dans le cadre de cette deuxième phase (2012), le projet consiste en sessions de formation prévues à Rosso et à Aleg au profit d’ong locales et de prestataires régionaux de services publics. Cette première session a été l’occasion pour une vingtaine de leaders d’ong locales et de représentants des différentes directions régionales prestataires de services publics de la ville de Rosso de suivre une formation sur une technique novatrice de planification qui intègre fondamentalement, les droits humains et qui leur donne les capacités de mettre en place des stratégies claires, efficaces et réalistes. Animé par l’expert international Mr Hafedh Bouktif assisté par deux experts nationaux, cette session qui s’est déroulée dans le magnifique et convivial cadre de l’ISET a été sincèrement saluée par les bénéficiaires qui ont reçu, à l’issu de cette formation, des certificats de formation délivrés par CAWTAR. Dans la séance de remise de diplômes et de clôture, Mme Fatma Mint Elkory a remercié les participants pour leur intérêt et leur assiduité ainsi que l’esprit convivial qui a marqué cette session. Elle a par ailleurs remercié l’ISET en présence de son Secrétaire Général pour les facilités qu’il a bien voulu leur accorder pour la tenue de cette session. Enfin, elle a souligné que l’ambition constante du centre CAWTAR est de soutenir la promotion des droits des femmes à travers leur autonomisation et la lutte contre leur pauvreté et dans les pays arabes. www.cridem.org Source : Fatma MIint Elkory

jeudi 5 juillet 2012

NDB : Procès des assassins présumés du vieux Ould Mane... Des révélations macabres.

Selon le correspondant de l’ANI, les audiences du procès des présumés assassins de Ould Mane ouvert mercredi, se sont poursuivies ce jeudi au palais de justice de Dakhlet Noaudhibou. Ould Mane, 75 ans, avait été tué en juillet 2010. Ce procès se déroulement avec une grande présence du public. Plus de 300 personnes ont assisté à l’audience de ce jeudi. La première journée a été marquée par l’audition de Yaya Coulibaly (39 ans) malienne et du Charlatan Emine Diarra également de nationalité malienne. Yaya Coulibaly a clamé qu’elle n’a aucune responsabilité directe dans l’assassinat du vieux Mane. Elle a prétendu que la victime lui avait fait la proposition de la marier, ce qu’elle a refusé, étant donné que le charlatan Emine lui a confié que cet homme ne vivra pas longtemps et qu’elle devrait plutôt jeter son dévolu sur un certain Daouda Diakité, un malien et que le couple devrait s’unir le 13 aout 2010 au Mali. Yaya a également témoigné de la responsabilité entière du charlatan dans l’assassinat de Ould Mane en complicité avec trois autres. Elle a précisé que cet assassinat a eu lieu, sur commande de personnalités influentes en contrepartie de quelques millions d’ouguiyas. Elle ajoutera que le charlatan l’a menacée de travestissement en cas d’indiscrétion ou d’aveu, après l’avoir informée qu’elle sera arrêtée par la police pour passer une durée n’excédant pas 21 mois en prison. Ce qui a-t-elle dit m’a amenée à dénoncer mon ancien mari sur ordre du charlatan, lequel lui rendra visite deux fois au portail de la prison, lui dire expliquant que le fait que lui même entre dans l’enceinte mettra à l’eau les sortilèges utilisés. A noter que le relevé des communications prouve que son dernier contact avec la victime remonte au jour même de l’incident, 25 juillet 2010 à 5heures du matin pour une durée de 10 secondes. Pour sa part le charlatan Emine Diarra a nié en bloc tous les faits qui lui sont reprochés, reconnaissant toutefois être spécialiste de magie par usage de talismans tracés de sa propre main utilisant comme ancres du sang de chèvres, rats ou poulets et qu’il se tenait dans l’isolement total pour une durée variant selon le cas traité. Il a en outre démenti toutes les reconstitutions des faits projetés devant lui sur un écran invoquant qu’il a été contraint par le enquêteurs à exécuter tous les geste de cette reconstitution. Il niera tout, depuis les traces de sang découvertes dans une boite entouré de pierres à l’intérieur de sa chambre, jusqu’aux membres du corps de la victime enfouis dans trois endroits différents de la ville, ainsi que la voiture utilisée et bien d’autres pièces à conviction. Le verdict dans cette affaire reste attendu, amis les audiences de ce procès devront reprendre encore pour se poursuivre pendant deux jours. EOM ANI

mercredi 4 juillet 2012

Tagant: La Direction régionale de l’hydraulique mène des actions contre la malnutrition

La Direction Régionale de l'hydraulique et de d'assainissement du Tagant en collaboration avec l'UNICEF vient de lancer, un important programme en réponse a la situation de malnutrition dans la wilaya du Tagant. Les principales cibles de ce programme sont les enfants et les femmes malnutris. Il s'agit d'améliorer les conditions de vies des ménages dont l’un des membres fait est victime de cette déficience alimentaire. Les populations locales seront impliquées pour la recherche de solutions durables pour la lutte contre la famine et la malnutrition. l'efficacité des activités développées sera renforcée par la création d’un environnement sain à travers la synergie avec les diverses interventions financées par l’Unicef (lutte contre la défécation à l'air libre ou ATPC et l'adoption des meilleures pratiques d'hygiène ou PFE). Ainsi donc, il sera procédé à la distribution d'une grande quantité de bidons de 10 litres pour la conservation de l'eau , des quantités de l'eau de Javel et du savon, des kits d’hygiène seront mis à la disposition des femmes en état de grossesse ou allaitantes et les enfants mal nourris dans les localités ciblées, les centres de nutrition communautaires et les enfants et femmes pris en charge dans les centres de santé en plus des écoles avec cantines scolaire. Avec ce partenariat de l'Unicef, le gouvernement a adopté l'ATPC/PFE dans le cadre de la politique d'assainissement .D'ailleurs des résultats satisfaisants ont été enregistré ces trois dernières années pour sauver les enfants de 0 à 5 ans et les femmes en état de grossesse dans la région. La cérémonie d'ouverture a été présidée par Le Wali mouçaid du Tagnt le Hakem de Tidjikja le Maire de Tidjikja le directeur de la sureté le commandant du GR 8 le commandant de la brigade de gendarmerie de Tidjikja et des représentants de la société civile. Khalil Sow

mardi 3 juillet 2012

Nouadhibou : les marins protestent contre la prolongation la durée de leur formation.

Des dizaines de marin pêcheurs ont manifesté, mardi, à Nouadhibou, contre la prolongation de la durée de leur formation à l’Ecole nationale d’enseignement maritime et de pêche ; rapporte le correspondant de l’ANI. Dans une déclaration à l’ANI, Idoumou Ould Abdallahi, porte-parole des 162 marins pêcheurs concernés par cette mesure, a exprimé le rejet de cette prolongation de la durée de formation qui, selon lui, n’a pas été « appliquée aux promotions précédentes ». Ould Abdallahi a expliqué que la nouvelle période de formation comprend une année de stage, trois mois de formation militaire de base, cinq mois d’embarquement à bord des bateaux écoles. Ce qui , selon lui, constitue une altercation pour ces marins auxquels le président Mohamed Ould Abdel Aziz avait promis une formation pour mettre fin à leur manque de qualification. Les manifestants ont appelé les plus hautes autorités du pays à intervenir pour débloquer cette situation. Le même groupe avait organisé, lundi, devant la wilaya un sit-in de protestation pour dénoncer qu’ils avaient appelé « l’insouciance du ministre de la pêche conduisant au désespoir ches les jeunes marins ». www.cridem.org Source : ANI (Mauritanie)

Atar/assainissement : La réception provisoire est prononcée !

Le 28 juin dernier, les parties concernées par la réalisation du pavage des trottoirs, drainage des eaux de ruissellement et mises en place des placettes publiques au centre ville d’Atar, à savoir : la mairie d’Atar, Amextipe, bureau d’étude /contrôle et le groupe d’entreprise Macoba TP / Fran Juan, ont convenu d’établir le procès verbal de réception provisoire de cet important projet d’assainissement de la capitale régionale de l’Adrar. Plusieurs réserves ont été portées par la mairie maitre d’ouvrage, pendant que la finition des travaux continue sur le terrain. A priori et selon plusieurs avis exprimés par certaines autorités locales ainsi que certains citoyens, beaucoup de travaux restent à faire et ceux réalisés restent de très mauvaise qualité. Les premiers ont été portés par Amextipe et Macoba/Fran Juan, sous la rubrique « finition en cours » pendant que les seconds continuent de susciter dénonciations et plaintes. Le projet qui est financé dans le cadre du plan de développement (PDU) d’Atar, par la banque mondiale à hauteur de 1,2 milliards d’UM a bien commencé et aurait pu se réaliser conformément au cahier de charge, n’eut été une collusion d’intérêts de ses principaux acteurs, survenue après son lancement ! Les clauses du contrat initial entre l’Amextipe maitre d’ouvrage délégué par la mairie d’Atar et le groupe d’entreprise Macoba TP /Fran Juan réalisateur, fixaient l’achèvement des travaux au 30 juin 2012. Au delà de cette date, si la réception provisoire n’est pas prononcée, le bailleur de fonds qui n’est autre que la banque mondiale pourrait surseoir au financement destiné à cette opération. C’est, semble-il- ce qui a , en su d’autres pressions exercées par des « là-haut » , contraint le maire , pas content de la qualité de prestations , à surpasser ses réticences et accepter le fait accompli au dernier moment (2 jours seulement avant la date limite ) non sans lister plusieurs réserves dans le procès verbal de réception provisoire . Actuellement on s’active pour que les travaux complémentaires, les finitions et les essais se terminent avant la fin juillet en cours (dernier délai autorisé) ! Si tel sera le cas, les formalités de payement des entreprises exécutantes pourraient commencer. Autrement…… Reste que le maire détient encore la signature pour le payement de la caution posée au départ par le groupe Macoba TP/Fran Juan (10 % du projet équivalent à 100 millions d’UM) qu’il ne libérera que si dans une année, lors de la réception définitive, ces entreprises auraient levé toutes les réserves émises. www.cridem.org Source : Adrar-Info (Mauritanie)

Rkiz : Marche de protestation contre Emel 2012

Les populations de la moughataa de Rkiz ont organisé ce lundi 2 juillet 2012 une importante marche pour protester contre la mise en œuvre des composantes du programme Emel 2012. Les manifestants se sont rassemblés devant les locaux de la moughataa pour faire parvenir leur message de désapprobation et de contestation sur les dysfonctionnements que connaît ce plan d’urgence au niveau de leur localité. Selon un élu local de Rkiz : « Les populations de la ville éprouvent de grandes difficultés et leurs animaux souffrent comme elles. Effectivement, nous avons vu beaucoup de camions remplis de produits, mais nous ne savons pas ce qu’ils sont devenus, ni où est ce qu’ils sont allés ». Depuis son lancement, le plan d’urgence 2012 fait l’objet de protestations à travers toute la Mauritanie. Or, jusque là seule l’affaire d’Aleg a fait l’objet de poursuites judiciaires. Normalement à voir tous ces mouvements, l’IGE devrait avoir beaucoup de choses à faire, surtout en cette ère de lutte contre la gabegie. Inspecteurs généraux d’Etat à vos marques ! Le Calame

Brakna : à Boghé Journée porte ouverte.

Le Lycée de formation professionnel et technique de Boghé a abrité , une journée porte ouverte pour la découverte de cet établissement, ses acquis et ses potentiels. L’objectif s’inscrit dans le cadre du programme : « création d’un espace de formation et de diffusion technique et supérieur et recherche agricole, forestier et d’élevage sous la perspective d’un développement régional durable. » Rappelons, que cela est financé par la mairie de Barcelone et qui a touché sa fin au 31 mai 2012. Le Hakem Mouçaid de Boghé a ouvert cette journée porte ouverte, il était entouré du délégué régional du ministère du développement rural, les chefs des services départementaux, le maire Dieng de AéréMbarr, Coumba Niang ( mairie de Boghé)et les représentants MON-3. Ouvrant, la cérémonie Mr M’Rabih Ould Abd Razck, a souhaité d’abord à l’assistance la bienvenue, avant de dire que : « l’organisation de cette journée s’inscrit dans le cadre d’un ensemble d’activités organisé en partenariat avec la fondation MON-3. »
Il expliquera par la suite à l’assistance, comment se fait la formation pratique des élèves sur les sites de protection, la formation pédagogique des formateurs, l’organisation d’une journée de sensibilisation des jeunes filles pour améliorer le taux d’adhésion des filles en formation professionnelle.l'année scolaire 2011-2012 le LFTP a accueilli 360 élèves,repartie en 7 spécialités , et 16 sections pédagogiques,32 professeurs pour le corps d'enseignants. la formation initiale est ouverte aux jeunes de 16 à 30 ans mauritaniens ayant un niveau scolaire acceptable, il présentera ensuite la structure administrative et pédagogique, le personnel formateur, les infrastructures. Lui succédant, le Hakem Mouçaid de Boghé a mis l’accent sur l’importance de cette journée porte ouverte et invitant les centaines d’individus à mieux profiter de l’occasion pour connaitre l’établissement. Quant au responsable de la Fondation MON-3 en RIM, Mr Abdallahi Souleymani Camara, il a fait l’historique de cette fondation et lister les multiples réalisations de la fondation. Il révélera que : « c’est un partenariat avec LFTP, depuis 20 ans la fondation MON-3, mène des activités qui s’orientent à promouvoir la solidarité avec les peuples, des pays en voie de développement, sensibiliser la société occidentale de leurs responsabilités dans la lutte contre la pauvreté au niveau mondial, entreprendre des actions de coopération avec des organisations, institutions ». Après ces allocutions, un film projeté pour montrer aux participants, LFTP, ses acquis et potentiels. Les participants, sont allés, visiter les salles, classes et ateliers du lycée, écoutant de passage les explications des professeurs responsables de la discipline visitée. Après, ce fut le retour à la salle de conférence pour les participants afin de permettre à ces centaine d’invités des différentes localité du département de restituer leur prise de notes et donner leur point de vue, critique, suggestion ou questions tout court. Les participants ont d’abord félicité cette initiative. Ils ont été nombreux à s’interroger sur la vocation de l’établissement, ils veulent que l’agriculture soit là, la matière la plus dominatrice même s’il faut obligatoirement apprendre les autres disciplines trop techniques. D’autres se sont intéressés aux partenariats entre LFTP et leurs ONG, certains ont demandé à la fin de formation comment se feront leurs insertions, ont- ils d’autres grandes écoles à poursuivre leur carrière. Le directeur Mr M’Rabih a répondu aux nombreuses questions des intervenants, les griots et griottes de Thiénel ont clore cette journée dans leurs chants et éloges, remerciant les initiateurs de cette rencontre. Enfin, le lycée de formation technique et professionnelle de Boghé est sous la tutelle du ministère délégué auprès du ministre d’état à l’éducation Nationale, chargée de l’emploi de la formation professionnelle et des nouvelles technologies. Diop Mohamedou Abou CP Hbodiel Le Véridique au Brakna.

lundi 2 juillet 2012

Mali / Deux mauritaniens tués pour vol de Bétail.

Pendant que les éleveurs mauritaniens transhumants sont au Mali à la recherche des pâturages, d'autres sont dans ce pays instable, presque en guerre civil pour voler les animaux d'autrui. En effet si depuis plusieurs années les populations maliennes et mauritaniens sont objet de vol de bétail et de connivence malgré les moult plaintes ,sans que cela n'attire la moindre attention des responsables administratifs et des services chargés de sécurité, qui le plus souvent sont cités à tort ou à raison dans la complicité avec les voleurs qui partent au Mali voisin voler des bovins et des ovins pour les revendre en Mauritanie et repartir avec d'autre pour encore les liquider ,cette fois ci cela n'a pas bien tourné pour Demba Mallé, un jeune originaire de Digogni ,un village de la commune de Khabou et son compagnon ,qui lui est originaire de Boutanda dans la commune de Gouraye. Ces deux, malfaiteurs ont été tués dans la journée du jeudi 28/6/2012 entre Ambideedi et San-san en territoire malin .Selon nos sources, les deux amis avaient volés des vaches appartenant à une famille sow installée dans le village d'Ambideedi. Les malfaiteurs poursuivis par les populations de ce village et chef lieu d'arrondissement du cercle de Kaye sont tombés dans le piège de ceux qui les ont poursuivis. Demba Mallé et son ami ont cherché à résister en contre attaquant avec leurs fusils ceux qui sont à poursuite de leurs animaux. Leurs efforts ont été vains car les deux sont morts sur le champ. Le troisième blessé a pu échapper, d’ailleurs les premières informations obtenues sur cette tuerie sont de lui. Ces mauritaniens tués en terre malienne sont connus de la justice et de la gendarmerie au Guidimakha.car cités dans plusieurs cas de vol de domicile et boutiques à selibaby et ailleurs dans la région. Cependant il importe de noter que cet incident intervient au moment où l'essentiel du cheptel mauritanien se trouve au Mali où les populations n'hésitent pas de profiter de la moindre occasion ou faute pour maltraiter les transhumants dont le plus souvent le seul tort est peut être d'être sur le sol malien à la recherche des pâturages. En fin si dans le passé les gendarmes de Khabou et ceux de Sélibaby étaient soupçonnés et critiqués pour être en connivence avec des malfaiteurs dans le Guidimakha mauritanien et malien au vu et au su de tous, les populations maliennes ont choisi de se faire justice et il appartient à l’état mauritanien d’œuvrer pour que les éleveurs qui se trouvent dans ce pays voisin puissent être en sécurité. Surtout que le contexte exige prudence de part et d’autre. Ba Amadou Bocar /Gaynaako cp/Guidimakha www.cridem.org Source : Amadou Bocar Ba

Aleg - Affaire « Emel 2012 » : 5 prévenus écroués sur ordre du juge d’instruction.

Le juge d’instruction prés la cour d’Aleg a ordonné, dimanche après-midi, la mise en dépôt à la prison civile d’Aleg de 5 prévenus parmi les 10 personnes interpelées dans le cadre de l’affaire de vente illicite de produits « Emel 2012 ». Cette mesure a concerné, en plus de deux autres personnes, l’inspecteur du développement rural à Aleg , le responsable des stocks du CSA, le secrétaire général de la délégation régionale du CSA. L’enquête ouverte depuis plus d’une semaine a concerné, au moins, 50 personnes, dont des maires de la moughataa d’Aleg. Par ailleurs, le juge d’instruction a placé cinq autres personnes sous surveillance judiciaire. www.cridem.org Source : ANI (Mauritanie)

Mali: Aqmi a miné les abords de Gao, la population otage.

Paris - Les islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et leurs alliés ont miné les alentours de Gao et empêchent la population de quitter cette ville du Nord-Mali, a affirmé lundi à l'AFP un porte-parole de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Aqmi et Mujao (groupe dissident d'Aqmi), qui contrôlent Gao, ont miné les alentours de la ville. Beaucoup de gens cherchent à fuir, à prendre des bus pour gagner Bamako, mais les islamistes les empêchent de quitter la ville, a déclaré Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA basé à Paris. Une source sécuritaire ouest-africaine a confirmé à l'AFP la pose de mines. Pour prévenir une éventuelle attaque des forces de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) et de bandes armées rivales, le Mujao a posé des mines par endroits autour de Gao, a indiqué cette source. Pour le porte-parole du MNLA, la population de Gao est dans une détresse humanitaire grave. Après les destructions criminelles de mausolées de saints musulmans, ils (les islamistes) utilisent maintenant la population comme otage, comme bouclier humain, pour se protéger d'une contre-offensive du MNLA, a ajouté le porte-parole de la rébellion touareg. Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) a infligé le 27 juin une lourde défaite à la rébellion touareg dans le nord du Mali, en chassant le MNLA de son quartier général de Gao après de violents combats qui ont fait au moins une vingtaine de morts. Après une offensive fulgurante fin mars, dans la foulée d'un coup d'Etat militaire à Bamako, le MNLA et les islamistes locaux d'Ansar Dine, avec un renfort de combattants d'Aqmi, avaient pris le contrôle de plusieurs grandes villes du Nord-Mali. Les islamistes avaient rapidement pris le dessus sur les indépendantistes touareg, plantant le drapeau noir salafiste au coeur des grandes cités comme Tombouctou ou Kidal. Réunis en fin de semaine en Côte d'Ivoire, les Etats d'Afrique de l'Ouest ont a nouveau exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une résolution permettant l'envoi d'une force régionale au Mali. AFP Cridem

Découverte d’un dépôt d’armes à Bassiknou.

Un dépôt d’armes estimé à 5 milles unités aurait été découvert dans l’un des camps des réfugiés maliens à Bassiknou dans l’Est mauritanien, suite au déplacement de certaines tentes d’un lieu vers un autre. Selon esserarrim qui rapporte l’information, la découverte de cette importante cache de munitions a coïncidé avec le passage d’une délégation du HCR dans le cadre d’une mission humanitaire. La découverte de ce dépôt dans un seul camp soulève beaucoup d’inquiétudes sur la prolifération des armes dans la zone qui connaît un climat d’insécurité sans précédent. Notons qu’en mai dernier, les autorités maliennes avaient été plus ou moins explicites sur l’existence de ce dépôt de munitions, accusant le MNLA de recevoir des aides militaires considérables de la part de certains de ses alliés, dont il justifie par la suite la détention par des fausses découvertes de caches d’armes sur le territoire malien. www.cridem.org Source : Temps Forts (Mauritanie)

Lancement du pôle de développement des radios locales à Nouadhibou.

Radio Mauritanie a annoncé dimanche01/07/2012, à Nouadhibou le lancement du pôle de développement des radios locales de communication, de promotion, de formation et de production à Nouadhibou. Le coup d'envoi de cette opération intervient dans le cadre des festivités commémoratives du 55e anniversaire de la création de Radio Mauritanie. La cérémonie d'inauguration du pôle de développement, supervisée par le Wali de Dakhlet-Nouadhibou, M. Mohamed Vall Ould Ahmed Youra s'est déroulée en présence de la directrice adjointe de Radio Mauritanie, Mme Hindou Guey, selon laquelle cette réalisation contribuera incontestablement au renforcement de la production radiophonique régionale ainsi qu'à la formation des employés dans les stations régionales, pour répondre aux exigences des mutations enregistrées par Radio Mauritanie de média gouvernemental en organe public. Prenant à son tour la parole, le responsable du pôle de développement des radios locales de communication, de promotion, de formation et de production à Nouadhibou, M. Mohamed Abdallahi Ould Bezeid a loué ce travail, soulignant qu'il permettra de renforce les capacités des équipes des des stations régionales. Le Calame

dimanche 1 juillet 2012

Décès de la sœur du wali de Nouakchott au poste de santé de Rosso.

La sœur du Wali de Nouakchott Fall N’Guissaly aurait trouvé la mort au poste de police de la ville de Rosso au Pk 10. Selon le site Essirage qui rapporte la nouvelle, reprise par el hourriya, la femme s’est effondrée suite à une crise cardiaque après des altercations orales avec des éléments du poste de contrôle précité. Les flics auraient refusé à la femme d’accompagner sa petite fille qui ne disposerait pas de pièces d’état civil affirmant son identité selon les mêmes sources. Ce qui aurait suscité une vive colère chez la dame ayant finalement évolué en crise cardiaque à l’origine de son évacuation puis de son décés. La police aurait précisé qu’elle refuse l’accompagnement de mineurs sans la détention de papiers, pour parer aux acte d’enlèvement des enfants signalés de temps à autre dans les villes mauritaniennes et dont la responsabilité est souvent imputée aux services de la police indexés de laxisme. www.cridem.org Source : Elhourriya (Mauritanie)