dimanche 2 octobre 2011

Education/ Ouverture des classes au Tagant



Comme partout dans le pays, l’année scolaire et universitaire 2011-2012 a démarré au Tagant ce dimanche 02 octobre 2011. Un début qui a été marqué par la tournée officielle effectuée par le Wali du Tagant Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall qui a visité certaines écoles (école 6, Collège de Tidjikja, école 4, école 1, Ecole 3, Lycée de Tidjikja) afin de s’enquérir des conditions dans lesquelles se déroule le démarrage des cours.
Le Wali était à la tête d’une forte délégation composée du Hakem de Tidjikja Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deh, des responsables de la sécurité régionale, du DREFP du Tagant Mohamed Samba Sedinte et de l’Inspecteur départemental de Tidjikja Cheibany Ould Tfeil.
Au niveau de la DREFP du Tagant des mesures ont été prises pour que cette ouverture soit effective. C’est ainsi que, la veille de la rentrée, le DREFP a convoqué les parents d’élèves pour leur demander d’envoyer leurs enfants à l’école et a donné ordre aux directeurs d’apprêter leurs écoles (nettoyage et assainissement) pour les rendre opérationnelles dés le premier jour.
Malgré tout, certaines écoles sont toujours non opérationnelles. Le cas de l’école 1 dont les locaux sont dans un délabrement avancé demeure préoccupant. Le Wali du Tagant, le Hakem de Tidjikja tout comme le DREFP et les responsables sécuritaires de la région sont tous d’avis que cette école ne peut pas accueillir ses élèves, si d’ici-là, des travaux de réhabilitation ne sont pas réalisés.
Créée en 1919, l’école 1 qui a formé les premiers cadres du Tagant est entrain de vivre ses derniers jours du fait de la négligence des pouvoirs publics et des promesses sans lendemain des cadres de Tidjikja. Un notable de cette ville avait promis publiquement lors du festival des dattes du mois de juillet dernier, de réhabiliter cette école, mais la promesse est restée lettre morte.
D’autre part, le Wali et la délégation qui l’accompagnait ont pu constater que le collège de Tidjikja est menacé par l’ensablement. Le même phénomène avait envahi le lycée de Tidjikja ces dernières années mais le DREFP Mohamed Samba Sedinte avait pu le proscrire, grâce à la collaboration de la World Vision. Maintenant que World Vision n’opère plus dans la région, il faudrait que les pouvoirs publics prennent leur responsabilité.
Notons enfin que cette année comme l’année dernière, le Tagant connait un déficit accentué en personnel enseignant. Pas un seul instituteur n’y été affecté et les rares professeurs envoyés au Tagant sont des professeurs de Philosophie alors que le déficit concerne plutôt les professeurs de matières scientifiques.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr










Brakna : Thidé / Boghé : L’UPR remobilise ses troupes !





La sous-section communale UPR de Boghé a organisé samedi en début de soirée, à Thidé, un meeting d’information et de sensibilisation de ses militants de base sur les grandes orientations du parti et les questions de l’heure.

Organisé à l’appel du secrétaire général de la sous-section, M. Ngaïdé Abderrahmane Hamath (notre photo) et placée sous le haut patronage de Mme Rabi Haïdara, sénatrice-maire de Sebkha, ce meeting a rassemblé été marqué par la présence de M M. Sow Mokhtar Aliou, acteur politique du Mboon (Boghé-ouest), Mahfoudh O. Boubacar et Mme Mariam M/ Sraba, membres du bureau de la sous-section et de militants issus exclusivement du village de Thidé.

Après la lecture de quelques versets de Coran, M. Ngaïdé Abderrahmane a présenté un groupe de 16 jeunes « dissidents de partis d’opposition qui décident de rejoindre, sans conditions, les rangs de l’UPR en vue d’apporter leur contribution à l’œuvre de construction du pays ».

Parmi ceux-ci figurent MM. Cheikhna Lô, Hatté Dia, Mokhtar Yall, Saïdou Boubou, Harouna Abbass. S’adressant aux militants de son fief natal, le secrétaire général de la sous-section a d’abord rappelé les structures de base qui déterminent le fonctionnement du parti à savoir l’unité, la sous-section communale, la section départementale et la fédération régionale en précisant au passage le niveau de représentativité des cadres locaux dans cette stratification.

Poursuivant, M. Ngaïdé a appelé les militants de base « à resserrer leurs rangs et à s’investir davantage pour assurer à l’UPR une victoire éclatante aux prochaines élections législatives et municipales » sans oublier de rappeler que « la part du village de Thidé dans le partage du gâteau dépendra de leur engagement ».

« Nos divisions internes profitent à l’opposition ! », a-t-il lancé avant de révéler la vaste campagne qu’il mène avec ses proches dans les autres villages pour porter ce message qui, à ses yeux, « a commencé à porter ses fruits avec l’adhésion à l’UPR de jeunes issus des rangs de l’opposition ».

Avant de terminer, cet acteur politique n’a pas manqué de faire des promesses alléchantes à l’endroit des hommes et des femmes venus l’écouter : « Dans le cadre d’un fonds indien en partenariat avec le ministère de l’énergie, Thidé et ses environs profiteront des bienfaits de l’électricité, les coopératives féminines disposeront de grillages et les écoles seront dotées de tables-bancs », a-t-il révélé.

Abordant l’épineuse question de l’enrôlement qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, M. Ngaïdé a rappelé que son objectif est de « doter notre pays d’un état-civil fiable et sécurisé » rappelant que « les mauritaniens, en dépit de leur diversité ethnique, sont unis par l’histoire et la géographie et par conséquent condamnés à vivre ensemble dans la paix et la cohésion ».

Quant à Mme Rabi Haïdara, elle a d’abord remercié les militants « pour leur mobilisation » sans oublier de faire une mention spéciale aux jeunes ₺recrues₺ du parti pour « leur décision courageuse, sincère et inconditionnelle ». Ensuite, la sénatrice-maire de Sebkha a expliqué (actualité oblige) les objectifs assignés à l’enrôlement assurant que « tous les citoyens mauritaniens sans exclusive, seront enregistrés dans le nouveau registre ».

Poursuivant son plaidoyer dans une langue de bois propre aux politiciens, elle affirme que l’opération se déroule dans de bonnes conditions accusant « certaines personnes malintentionnés de jeter l’huile sur le feu et de profiter des souffrances des pauvres citoyens pour assouvir leurs ambitions personnelles ».

A ceux-là qui font de certains dossiers nationaux ₺ leurs fonds de commerce, Mme Dia martèle : « Le président Mohamed O. Abdel Aziz leur a coupé l’herbe sous les pieds en s’engageant dès son arrivée au pouvoir, dans un processus de réconciliation nationale en organisant la grande prière du pardon à Kaédi et en indemnisant les victimes des périodes sombres de notre histoire ».

Prenant la parole à leur tour pour apporter de l’eau au moulin de leurs prédécesseurs, MM. Sow Mokhtar, Mahfoudh O. Boubacar et Cheikhna Lô ont réaffirmé leur engagement ferme aux côtés du parti et leur disponibilité à œuvrer pour son unité et sa cohésion. A noter que les interventions des acteurs politiques ont été perturbées par quelques jeunes qui ne se reconnaissent sans doute pas dans ce discours flatteur qui ne semble pas refléter la réalité du terrain.

Les multiples rappels à l’ordre des organisateurs n’ont fait que jeter l’huile sur le feu et augmenter la colère de ces jeunes décidés à cracher leurs venins sur leurs aînés pour leur signifier leur ras-le-bol face « aux multiples promesses non tenues ».

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna


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Source :
Dia Abdoulay

L’Initiative « Tous pour le développement de la Wilaya de l’Inchiri » tient une réunion.




L’Initiative « Tous pour le développement de la Wilaya de l’Inchiri" a tenu vendredi dernier à Benichab une réunion de tous les notables, les cadres et les intellectuels de la wilaya de l’Inchiri, exception faite du sénateur d’Akjoujt ainsi que des maires de cette ville et de celui d’Akjoujt.

La question qui mérite d’être posée pour un rendez-vous régional aussi important portant sur le développement de la wilaya est pourquoi ces personnalités concernées en premier par cet objectif local sont aux abonnés absents, surtout que cette réunion a vu la participation de toutes les sensibilités politiques et le débat était également ouvert.

Le mot de bienvenue de cette réunion a été donné par Sidi Bouya Ould Ahmed Salem, membre de l’initiative, suivi de Cheikh El Wely Ould Ahmed Miské qui a prononcé le discours de l’association. . Après cette intervention, le coup d’envoi des discussions a été donné par le fédéral de l’UPR dans la wilaya de l’Inchiri Mohamed Ould Abidine.

Dans son allocution, il a clairement levé le coin du voile de la rencontre précisant qu’elle est faite uniquement pour le développement local de la wilaya, soulignant que la réunion n’a pas de cachet politique ou autre.

Notons par ailleurs que des ministres de la wilaya ont assisté à cette rencontre dont Ahmed Ould Neiny ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel, Mohamed Ould Nani, Sidi Ould Mayouf, le ministre Mohamed Abdallahi Ould Boukhary, les députés Mohamed Yahya Ould Kharchi et Moustaha Ould Mohamed Meki, le secrétaire exécutif chargé de la jeunesse de l’Upr Dr Mohamed Limam Ould Bonna et le secrétaire général de la caisse d’épargne et du développement Abdallahi Ould Abdel Vetah ainsi que plusieurs autres notables, cadres et intellectuels de la wilaya.

Rappelons également que cette initiative de développement est dirigée par Mohamed Ould Abidine, fédéral de l’Inchiri. Justement, puisque cette réunion est présidée par le fédéral de l’Upr, l’absence d’autres personnalités signifie-t-elle qu’elles sont parties vers d’autres partis politiques ?

Les résultats attendus de cette rencontre qui a débattu de tous les problèmes posés à la Wilaya portaient sur la création d’une équipe de travail pour réfléchir sur un plan de développement régional, de définir les actions des collectivités et de préciser un rendez-vous pour une réunion générale visant à présenter et à adopter les recommandations . A propos de la prochaine réunion, il a été décidé qu’elle soit organisée à Demane suite à la demande du ministre Abdallahi Ould Boukhary.

Enfin notons que le secrétaire exécutif chargé de la jeunesse de l’Upr Dr Mohamed Limam Ould Bonna a promis d’organiser sur ces propres frais une caravane de médecins et de médicaments au profit des populations de la wilaya de l’Inchiri et une autre de médicaments vétérinaires pour le cheptel de cette région.


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Source :
Le Véridique (Mauritanie

Lettre Ouverte au président de république TPNM (Guidimakha)




Touche pas ma Nationalité cellule Guidimakha.



Monsieur le Président
Les opérations d’enrôlement des populations qui ont commencé le 04 Mai dernier, destinés à doter notre pays d’un état civil « fiable et moderne » a été sans nul doute détourné de son objectif initial pour être instrumentalisé au service de desseins visiblement mal sains.

En effet, à peine un mois après son démarrage, l’enthousiasme des populations négro-mauritaniennes qui affluèrent dans les centres d’enrôlement a été accueilli par des rejets massifs motivés par une remise en question de la nationalité de cette composante nationale.

Cette situation inadmissible qui ramène à la surface de la mémoire les douloureux événements de 1989 (loin d’être oubliés) a révolté la jeunesse du pays qui, dans une dynamique spontanée, a déclenché une série de manifestations (sit-in) à Nouakchott et ailleurs, pour attirer votre attention sur ce syndrome dangereux qui risque de replonger la Mauritanie dans une nouvelle guère civile et remettre ainsi en cause les efforts pour préserver son unité nationale.

Le slogan éponyme de cette dynamique « touche pas à ma nationalité » en dit long. Aussi nous nous associons à tous les jeunes exclus de la Mauritanie pour crier : « Ne touchez plus jamais à notre nationalité ». La Mauritanie doit assumer sa diversité linguistique et raciale ou alors elle ne sera point !

Le Guidimakha qui avait jusque là exceptionnellement échappé à ces rejets massifs dans les enrôlements, s’est retrouvé depuis quelques semaines confronté à une vague de rejets à la fois à caractère raciste et méprisante.

La commission d’enrôlement de Sélibaby se comporte en colonisatrice n’ayant aucun respect ni pour notre citoyenneté, ni même pour les personnes âgées qui se présentent devant elle. Ainsi, avoir un parent né à l’étranger, la moindre inconformité dans vos papiers engendrée par une faute de frappe dans la saisie des données par les agents d’état civil (plus de 80% des Négro-africains sont confrontés à ce phénomène d’altération de leurs nom et prénom) est suffisant pour que le citoyen qui a parcouru parfois des dizaines de kilomètres se voit opposé un rejet catégorique d’enrôlement !

De même, comment déplacer des villages entiers à Sélibaby ou à Oulyengé lorsqu’on sait que certaine personnes âgées peinent même à parcourir une dizaine de mètres à cause de leur vieillesse, si ce n’est à cause du coût qu’un tel déplacement engendre. Et si le grand-père ou la grand-mère ne veut pas endurer cette peine, ce sont tous les membres qui se retrouvent exclus par la commission d’enrôlement qui ne recherche qu’une occasion pour humilier.

Le ministre de l’intérieur, Ould Boylil lors de son passage furtif à Sélibaby a été saisi et exhaustivement entretenu des cas de rejets, injustifiés au regard de la loi qui institue l’égalité entre les Mauritaniens ainsi que de celui de l’état civil ; mais pour toute réponse il n’a formulé que des promesses évasives alors que les deux secteurs dépendent de son département.

C’est pourquoi, en désespoir de cause, nous entendons manifester chaque semaine, par des sit in et des marches jusqu’à ce que votre haute autorité perçoive notre cri de colère désespérée.

Par la présente lettre, dont nous espérons que la teneur vous parviendra, nous réclamons :

- l’arrêt de la remise en question systématique de la citoyenneté des populations du Guidimakha dont l’authenticité de la nationalité mauritanienne n’a rien à envier à celle de n’importe quel Mauritanien, quelque soit sa position !

- la réouverture de notre état civil fermé depuis bientôt deux ans, alors que des milliers d’enfants sont nés sans jamais être enregistrés ; car, ce n’est certainement pas de la faute des populations du Guidimakha lorsque des fonctionnaires de l’état civil s’adonnent à la commercialisation des papiers, comme partout sur le territoire.

Dans l’espoir d’être entendu, veuillez agréer monsieur le président l’expression de nos revendications légitimes.

Pour la coordination

-Mamadou Kalidou BA

-Amadou Diarra

-Cheikhani

-Thiam Aly

-Deh Hamady



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Source :
ledenonciateur

samedi 1 octobre 2011

Une délégation du parti du Sursaut de la Jeunesse pour la Nation en visite au Gorgol.




Une forte délégation du parti du Sursaut de la Jeunesse pour la Nation est arrivée ce jeudi 29 septembre 2011 à Kaédi capitale de la wilaya du Gorgol. La délégation est Conduite par M. Guisset Dialel premier vice président du parti et comprend :

Abderahmane Ould Deddi, Abdelwahab Ould Hamed, Fatimetou Mint Mohamed Sidi, Moulaye Hassen Kamara, Cheikh Ahmed Ould Telmoudi, Mourtade NDiaye, AbdelAziz Kane, Souedatt Ould Bouh, Wane Demba, Selma Mint Mohamed Sidi, Moustapha Michel, Hafdha Ould Taleb Ely, Bahah Ould Med Saghir, Ly Diaguil, Mohamed Ould AbdelKader, Tarek Ould Nouh.

L’objectif assigné à cette visite, qui constitue une première du genre, est de faire une analyse approfondie des éléments ayant conduit aux douloureux événements de Kaédi et Maghama. Il s’agit également de présenter les condoléances des militants du parti à la famille de la victime et d’apporter le réconfort et la compassion aux blessés.

Le programme de la visite comprend une prise de contact avec la jeunesse du Gorgol, et particulièrement le Rassemblement de la Jeunesse de Kaédi pour le Changement à laquelle est affilié le mouvement « Touche pas à ma Nationalité » et le Rassemblement de la Jeunesse de Kaédi pour le Développement (RJKD). La délégation tiendra également des réunions avec les autorités locales, les élus et effectuera une visite des principaux lieux endommagés.


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Source :
Parti Sursaut de la Jeunesse pour la Nation

Des pluies enregistrées dans différentes localités du pays





Les quantités de pluies suivantes ont été enregistrées dans les localités suivantes au cours des dernières 48 heures, selon le Réseau administratif de commandement (RAC) relevant du ministère de l'intérieur et de la décentralisation :


Hodh Charghi :

Nbeiguet Lahouach : 5 mm ;
Adel Bagrou : 2 mm ;
Hodh El Gharbi:
Tamchekett: 14 mm;
Ain Farba: 6 mm;
Medbougou: 6 mm;
Guougui: 5 mm;
Kobenni: 3 mm;
Twil: 3 mm;
Assaba:
Kiffa: 3,6 mm;
Boumdeid: 4 mm;
Guerrou: 79 mm;
Kamour : 11 mm ;
El Ghayre : 20 mm ;
Emchegag : 13 mm ;
Laweissi : 9,2 mm ;
Barkéol : 7 mm ;
El Ghabre : 18 mm ;
Lebheir : 13 mm ;
Daghveg: 6,2 mm;
Boulehrath: 8 mm;
Legrane: 45 mm;
Bir El Barke: 12 mm;
Hamed: 21,2 mm;
Gorgol:
Woudji Boussaya: 28 mm;
M'bout: 6,2 mm;
Kaédi: 40 mm;
Meftah El Kheir: 40 mm;
Legseibe 1: 26,5 mm;
Mounguel: 75 mm;
Raha: 60 mm;
Ouloum Nyere: 55 mm;
Lehrach : 11 mm ;
Guidimakha :
Ould Yenge : 4 mm ;
Leboully : 8 mm ;
Sélibaby: 21 mm;
Ghabou: 12 mm;
Gouraye: 6 mm;
Woumpou: 2 mm;
Bejdour: 13 mm;
Coumba Daw : 20 mm ;
Beidej Lam : 8 mm ;
Warett Ehel Vdheil : 4 mm ;
Trarza :
Jedrel Mohguen : 15 mm ;
Diawling : 17 mm ;
Legseibe 2: 6 mm;
Leggatt: 3 mm;
Tekane: 12 mm;
Rosso: 28 mm;
Kermessein: 4 mm;
Ndiago : 4,5 mm ;
Brakna :
M'bagne : 128 mm ;
Sangrava : 12 mm ;
Bababé : 30 mm ;
Djonaba : 6 mm ;
Male : 55 mm ;
Mbidane : 38 mm ;
Boghé: 5 mm;
Niabina: 155 mm;
Wad Amour: 4 mm;
Aleg: 5 mm;
Bouhdide: 2 mm;
Djewel: 110 mm;
Diawel Manko: 90 mm;
M'boutou: 87 mm;
Dar El Barka: 50 mm;
Edebaye El Hejaj : 100 mm ;
Bagodine : 128 mm ;
Tantane: 6 mm;
Tadioukel: 30 mm;
Sorimale: 122 mm;
Daghveg: 14 mm;
Wabounde: 9 mm;
Guimi: 30 mm;
Djelwar: 38 mm;
Dieke Toube: 10 mm.

ANI

Mauritanie : Accrochages limités à Nouakchott et manifestation pacifique à Rosso




Les premières heures de la journée du samedi se sont écoulées sans heurts significatifs entre les militants de « Touche pas à ma nationalité » et les forces de sécurité.

Une source sécuritaire a indiqué, cependant, à Sahara média que des accrochages limités aux moughataa de Sebkha et d’El Mina à Nouakchott ont eu lieu entre des manifestants négro-mauritanien et la garde qui a arrêté deux personnes.

Les forces de sécurité (police et garde) se sont déployées à très grande échelle dans les différents quartiers de Nouakchott pour parer à toutes éventualités de débordement des manifestations contre l’enrôlement des populations.

A Rosso, ville se situant à 200 kilomètre au sud de Nouakchott, à la frontière avec le Sénégal, des dizaines de personnes ont manifesté pacifiquement contre le recensement qu’elles ont qualifié de « raciste » et demandé sa suspension.

Les manifestants se sont ébranlé du quartier de Ndiourbel, ont sillonné plusieurs rues de la ville, encadré par la police et la garde, pour finalement s’arrêter, sans heurts avec les forces de sécurité, devant le cinéma.


Photo : Alakhbar.info
Cridem

Maghama : la délégation officielle a promis la libération des personnes arrêtées à Nouakchott.




La délégation officielle venue hier, à Maghama, a promis aux jeunes de la Moughataa la satisfaction de plusieurs revendications, y compris la libération immédiate des jeunes arrêtés suite aux incidents du jeudi passé à Nouakchott, lors d’une réunion de médiation tenue la nuit passée, selon une source locale.

Les jeunes ont demandé au cours de la rencontre que tous les citoyens du pays soient enrôler sans discrimination, le retrait des armes en possession des commerçants, le départ du Commandant de brigade, Ould Yeneïja, "responsable, selon eux, de la mort du jeune Lamine Magane" , le départ de trois policiers dont les noms suivent :

Ould Hannoune, l'adjudant Alioune Fall et Harmane, et la libération des personnes arrêtées lors de derniers affrontements entre les militants de touche pas à ma nationalité et les forces de l’ordre.


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Source :
Alakhbar (Mauritanie

vendredi 30 septembre 2011

Sept pêcheurs portés disparus, après le chavirement de leur pirogue à Nouadhibou




Sept pêcheurs ont été porté disparus et un de leurs collègues retrouvé sain et sauf, après le chavirement d’une pirogue jeudi soir, suite aux fortes agitations de la mer et aux marée intenses au large des côtes de Nouadhibou, a appris APA à Nouakchott.

Les équipes de secours poursuivent les recherches des personnes portées disparues, bien que les chances de les retrouver vivantes s’amincissent d’heure en heure. Les embarcations fabriquées localement en bois dépassent dans la plupart des cas leurs capacités de transport, ce qui les rendent fragiles devant le mouvement de la mer, notent les spécialistes.

Ces dernières années, les pouvoirs publics mauritaniens ont encouragé les demandeurs d’emploi de s’orienter vers la pêche artisanale afin d’absorber le chômage et atténuer la pauvreté, sans que ceux-ci soient suffisamment formés sur les techniques de sauvetage et d’adaptation aux conditions marines aléatoires.

Outre son apport en terme d’emplois et de revenus pour les prometteurs, le secteur de la pêche artisanale assure l’approvisionnement en poissons des marchés locaux de Nouakchott et de Nouadhibou.



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Source :
Agence de Presse Africaine (Sénégal)

Des imams appellent au calme et au respect de la diversité des musulmans




Les imams de plusieurs mosquées de Nouakchott, ont lancé vendredi, un appel au calme et au respect de la diversité des croyants et du devoir de la paix et de fraternité entre musulmans.


Un imam d’un quartier populaire de Nouakchott, a rappelé, dans son sermon, prôné l’égalité, avant de rappeler que la « piété (taghwa) est le seul fondement de différence entre les musulmans quelle que soit leur race ». Il a également appelé les mauritaniens à rester « frères » et à s’éloigner de la violence, tout en respectant les biens publics et privés.
Cet appel des imams intervient suite aux violences ayant ponctué la vie , ces derniers, dans le ville de Kaédi, Maghama et Nouakchott, au cours desquelles des manifestant ont saccagé des et brûlé des voitures, des commerce et des édifices publics.
ANI

Semaine régionale de la Jeunesse du Brakna : Toute la vérité





« Tout ce qui a été dit et fait ».


Le coup d’envoi des festivités de la semaine régionale de la jeunesse au Brakna. Ce matin du 29 septembre 2011, restera un événement à retenir dans les esprits des participants des cinq Moughataa du Brakna. Mais pour ceux qui savent vraiment une semaine régionale , la mobilisation ici des populations a fait défaut.

Une semaine régionale de la jeunesse du Brakna reportée à deux reprises, c’était prévue d’abord le 22 septembre, ensuite le 25 septembre et finalement ce 29 septembre 2011, toutes les délégations ont pris chemin de départ dans l’après midi du 28 septembre 2011.

La cérémonie d’ouverture de cette semaine régionale du Brakna a eu lieu au stade de la Moughataa d’Aleg prés de la maison des jeunes. On attendait un monde fou, des milliers de jeunes, à la surprise générale quelques personnes curieuses plus les 40 membres des délégations de Boghé, Bababé, M’Bagne, Maqtar Lahjar et Aleg.

Le coup d’envoi officiel des festivités de la semaine régionale au Brakna a donc été donné ce jeudi 29 septembre 2011, par le Wali Mouçaïd chargé des affaires administratives.

Dans la tribune officielle dressée et embellie pour la circonstance, on notait la présence des représentants de l’administration (Walis adjoints, Hakems, chefs d’arrondissement), des élus de la région (maires, députés, sénateurs), des responsables de la sécurité régionale, des cadres, des hommes politiques, des notables et des représentants de la société civile des cinq Moughataa du Brakna.

Les délégations départementales, véritables attractions de la cérémonie, ont défilé dans l’ordre et la discipline arborant des banderoles qui traduisent leur engagement en faveur de l’unité nationale, la paix sociale et la culture du développement.

Après le discours d’accueil du maire d’Aleg et président de l’association des maires du Brakna ; le Wali Mouçaïd du Brakna n’a pas manqué dans son discours de magnifier la place qu’occupe cette jeunesse, son degré d’éveil et le rôle qu’elle joue dans le développement socio-économique et culturel de la région. Il a mis l’accent sur la politique mise en œuvre par l’Etat pour l’épanouissement de la jeunesse et les nombreux efforts consentis par les pouvoirs publics pour l’insertion de ces jeunes, sur laquelle repose l’avenir de ce pays.

Il dira par la suite qu’il est honoré aujourd’hui à la place de Madame la Ministre de la culture,de la jeunesse et des Sports. Cet événement grandiose est porteur d’espoir pour la jeunesse du Brakna.

Il a saisi l’occasion pour inviter les compétiteurs à faire preuve de Fair Play, avant de déclarer ouverte cette semaine régionale de la jeunesse du Brakna Cette semaine régionale est placée sous le Thème : « cohésion, engagement et développement pour la nation. »

Dans la soirée du 29 septembre 2011, le public d’Aleg est convié à une soirée traditionnelle, théâtrale, le concours de récitation du coran, la sira et le hadith, le Football est au rendez vous.

La faible mobilisation est remarquable par de nombreux individus venus de très loin pour assister à cet événement. Pourtant la rumeur qui court dans les bouches des délégations, deux millions ont été débloqués pour l’hébergement, la restauration et autres choses, par le ministère de la culture, de la jeunesse et des sports et plus certains cadres Alegois et du Brakna ont injecté des enveloppes pour la réussite de l’événement.

La délégation de Boghé dirigée par l’inspecteur de la jeunesse Bakary Simaka, Papis Sao, Atoumany Diop, Nagi de Waboudé et Mustapha ould Maham a été félicitée par l’assistance et surtout la tenue traditionnelle des femmes, ces jeunes garçons qui dansaient derrière les tambours battants de Demba N’diaye, les chants de Ndongo et Adama Guisset sous l’œil vigilent de quelques policiers d’Aleg venus pour la sécurité.



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Source :
Albert Camus Dio

Une délégation ministérielle en route vers Maghama




Une délégation ministérielle conduite par le ministre de la santé Bâ Housseinou Hamady a quitté Kaédi ce matin pour Maghama. Selon notre correspondant dans la zone, les jeunes se sont rassemblés sur la place publique appellent à l'apaisement et exhortent les commerçants à ouvrir les boutiques fermées depuis 5 jours suite aux manifestations contre l'enrôlement de la population en cours, ajoute l'envoyé spécial d'Alakhbar à Kaédi.

L'envoyé spécial précise que ce matin trois jeunes qui voulaient incendier des boutiques ont été arrêtés à Maghama par les populations et remis aux forces de sécurité.

Hier les jeunes manifestants ont transmis, par l'intermédiaire du député médiateur Niang Mamadou, leurs doléances au Hakem. Ils demandent à ce que tous les citoyens du pays soient enrôler sans discrimination, le retrait des armes en possession des commerçants, le départ du Commandant de brigade, "responsable, selon eux, de la mort du jeune Lamine Magane" et le départ de trois policiers dont les noms suivent : Ould Hannoune, l'adjudant Alioune Fall et Harmane

Les jeunes réclament aussi le règlement définitif du problème foncier, l'instauration d'un Cadi, la suspension des taxes au niveau de la traversée vers le Sénégal (200 UM), la gratuité des certificats de mariage et de décès. Ils se plaignent encore qu'à chaque événement de mariage ou de baptême, les populations doivent payer 3500 UM au commissariat afin d'avoir l' autorisation de célébrer l'évènement publiquement.

Rappelons que le mardi 27 septembre , à Maghama (110 km de Kaédi au sud du pays) le jeune Lamine Mangane, âgé de 21 ans, est mort "sous les balles des forces de l'ordre".



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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

A Monsieur le Président de la République



Lettre ouverte

Dans un communiqué rendu public jeudi 29 septembre 2011 par le Ministère de l’Intérieur, il est précisé que les manifestations qui ont secoué le pays ont été orchestrées par des étrangers dont certains ont été interpelés à Nouakchott au moment ou ils organisaient les manifestants. Cette énième sortie malencontreuse de notre Ministre de l’Intérieur totalement dépassé par les événements a un triple objectif.
En effet, ce communiqué vise :
- Premièrement : jeter le discrédit sur le mouvement « Touche pas à ma nationalité » afin de tuer dans l’œuf les revendications légitimes et pacifistes incarnées par ce mouvement ;
- Deuxièmement : Créer et entretenir une psychose au sein de la communauté Arabe dans le but de la manipuler. Une pratique dont les chauvins de Taya et leurs sbires ont excellé dans le passé et qui avait fini par mettre face à face deux communautés nationales dans des affrontements fratricides qui ont mis en mal notre unité nationale et dont les plaies commencent à peine à cicatriser. La Mauritanie est en parfait accord avec ses voisins et rien ne justifie ce « péril étranger » que notre ministère de l’intérieur avec sa communication à deux sous, aimerait nous faire gober.
- Troisièmement : Ce communiqué, comme toutes les manipulations dont votre entourage est passé maître, vise à vous abuser. En réalité le ministère de l’Intérieur et ses services de renseignements qui brillent par leur incompétence sont dépassés par les événements. Pour se dédouaner, ils ont inventé une histoire à faire dormir débout. En touchant à cette fibre sensible, ils veulent vous pousser au radicalisme aveugle et vous amener à commettre l’irréparable.
Monsieur le Président, les événements qui ont eu lieu ces derniers jours dans le sud du pays et à Nouakchott, ne sont en réalité que le fait des fils de ce pays qui usent de leur droit légitime pour faire entendre leurs revendications. D’ailleurs avant que les forces de l’ordre n’entrent dans le jeu, aucun dérapage n’avait encore été constaté. C’est un affront que de considérer qu’un mouvement aussi conscient puisse être manipulé par une main étrangère. Encore que l’influence étrangère n’était pas jusqu’à une date récente un tabou chez nous (allégeance à Ghadafi).
Monsieur le Président, l’équité et la justice vous recommandent d’être à égale distance de tous les citoyens de ce pays qui doivent se soumettre aux mêmes devoirs et jouir des mêmes droits.
Évitez les manipulateurs, écoutez le peuple qui seul peut éclairer votre lanterne et vous amener à prendre les bonnes décisions.
La Mauritanie a beaucoup souffert, il est temps que la paix revienne dans les cœurs et les esprits et pour cela monsieur le Président, il faut une justice et une équité réelle entre toutes nos communautés nationales.
Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr

Conférence de presse de l’IRA : La traque des esclavagistes continue..



image manquante "Le combat de l’IRA (Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste) contre l’esclavage est loin d’être terminé dans le pays du million d’esclaves " lance Brahim Ould Bilal, un membre de l’organisation antiesclavagiste qui s’exprimait hier, mardi 27 septembre 2011, sur un nouveau cas présumé d’esclavage présenté aux journalistes lors d’une conférence au FONADH (Forum de l’Organisation des Droits Humains).

"La traque des esclavagistes dans le territoire mauritanien n’est pas de tout repos " selon les militants d’IRA venus nombreux voir ce nouveau cas découvert dans la région du Brakna, plus précisément dans la localité de bidane, 45 km de Kaédi. Il s’agit d’une jeune fille de 18 ans du nom Mbarké Mint Khoïty. et de son frère, Ousmane qui n’a pas pu être amené à Nouakchott.

"Après la présentation du nouveau cas d’esclavage, M. Brahim Ould Billa Ould Abeid a souligné : " ce cas montre encore une fois que la pratique de l’esclavage persiste toujours en Mauritanie malgré son incrimination ".

A propos du cas de Ousmane le frère de Marké, l’intervenant dira que "IRA ne restera pas les bras croisé " et fera tout pour le dénoncer. Selon lui, les autorités locales n’ont pas voulu dire une mot sur le cas de Ousmane parce qu’il est de la communauté haratine. " Nous sommes dans un Etat raciste où les négro-africains n’ont pas de sécurité " peste M. Brahim avant de remercier les cadres de l’APP et de SOS Esclave qui l’ont soutenu à Kaédi.



Les faits


Présumée esclave de la famille Amar dans la localité de Bidane à 45 km de Kaédi, Mbarké Mint Khoïty est une jeune fille âgée de 18 ans et mère de deux enfants. Pour fuir l’esclavage qu’elle subissait, Mbarké s’est réfugiée chez sa mère à Kaédi. Depuis 5 ans un conflit est né entre Mbarké et sa maman parce que cette dernière voulait qu’elle retourne chez ses maîtres

Fatiguée des remontrances de sa mère, Mbarké est allée voir le représentant de l’IRA à Kaédi après avoir entendu parlé du combat de Biram Ould Abeid et son mouvement. La victime, accompagnée du représentant de l’IRA voulait déposer une plainte au niveau du commissariat de police de Kaédi mais cette dernière les oriente vers la Gendarmerie. Elle ne serait pas compétente dans cette affaire. Une fois à la Gendarmerie, les pandores l’orientent vers Aleg, car selon eux, la localité de Bidane dépendrait de Guelware et ne relèverait pas de leur juridiction. C’est ainsi que deux policiers ont commencé à travailler pour étouffer l’affaire en incriminant la victime de désobéissance à ses parents. C’est alors qu’une délégation de l’Ira, sous la férule de Brahim Ould Bilal Ould Abeid s’est rendue à Kaédi. Après deux jours d’âpres discussions avec la police, la délégation de l’IRA a présenté la victime aux autorités locales, d’abord le Wali qui a son tour les oriente vers le Préfet d’Aleg jugée de peu empressé par les émissaires d’IRA. Le Préfet d’Aleg a donné l’ordre au chef d’arrondissement d’aller récupérer le jeune Ousmane, l’autre esclave resté aux mains des maîtres. C’est ainsi qu’Ousmane s’est présenté aux autorités avec son oncle qui a empêché Mbarké de porter plainte en faisant croire qu’Ousmane est son neveu et que c’est qui lui a donné l’ordre de suivre son cheptel. Avec l’attitude de leur oncle, la délégation de l’IRA a compris déjà que l’administration a tout fait pour masquer ce cas d’esclavage. Enfin de compte les autorités locales ont convoqué les victimes et les émissaires de l’IRA en réunion dans le bureau du Wali. Au cours de la réunion ils ont demandé à Ousmane de choisir entre son oncle et sa sœur avant de renvoyer tout ce monde à la Wilaya.

Notons qu’après avoir participé au forum des Défenseurs des Droits Humains 14-16 Septembre 2011 à Dublin-Castle, Irlande en passant par Bruxelles, Biram Dah Ould Abeid et Aminetou El Moctar, présidente de l’Association des Femmes Chefs sont en tourné en Europe pour dénoncer les violations graves des droits de l’homme en République Islamique de Mauritanie.



Cheikh Oumar N’Diaye
Le Calame

Le MINT annonce l’arrestation de 13 étrangers "qui encadraient la manifestation du jeudi"





Le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation a, dans une déclaration, dont copie est parvenue à l’ANI, annoncé l’arrestation de 13 étrangers, "qui encadraient les manifestants", jeudi à Nouakchott.


Le MINT a également précisé qu’ au total 56 manifestants, ont été interpelés a cours des événements du jeudi à Nouakchott.
Le ministère a ajouté que les manifestants auraient commis plus de dégâts , au moment où ils avaient failli atteindre une station service et un dépôt de gaz butane, « n’eut été la vigilance des forces de l’ordre ».
Le communiqué du ministère a , en outre précisé que tous les auteurs d’actes de vandalisme, de sabotage ou d’atteinte à la sécurité publique « seront punis, avec la plus grande fermeté, conformément à la loi ».
Il faut noter qu’aucune indication n’a été donnée, par le MINT, sur les pays d’origine des étrangers interpelés.
ANI

Kaédi: une délégation ministerielle visite les blessés des heurts




Le Ministre de la santé Bâ Housseinou Hamady a effectué ce matin une visité aux blessés à l'hôpital de Kaédi, suite aux affrontements opposant forces de sécurité et manifestants contre l'enrôlement de la population en cours.

A l'occasion, le ministre de la santé a pris l'engagement de prendre les blessés en charge. La délégation est parti pour à Maghama, pour présenter ses condoléances aux familles des victime et constatés les dégâts causés par les dites manifestations.

Le ministre de la santé est accompagné de Sy Adama, ministre Secrétaire Général de la Présidence, de Mohamed Ould Khouna, Ministre délégué auprès du Ministre d'Etat à l'Education Nationale chargé de l'emploi, de la Formation Professionnelle et des Technologies Nouvelles et d'Ousmane Sanghott, sénateur de Maghama.



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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Il faut réagir… au plus vite




Les manifestations de Kaédi qui ont fini par gagner Maghama doivent avoir des conséquences. Surtout qu’il y a eu mort d’homme. Autant il est inacceptable de voir réprimer avec violence des manifestations de citoyens – quel qu’en soit le prétexte -, autant il est grave de saccager les édifices publics et surtout de s’attaquer aux biens privés et de perturber la quiétude générale.

Pas de place pour la surenchère ou l’instrumentalisation politique. Même si nous sommes dans un pays où le personnel politique – faute de discours porteur – est toujours prêt à enfourcher la monture que lui présente le moment.

A qui la faute si les populations ne comprennent pas cette opération d’enrôlement qui signe pourtant l’entrée de la Mauritanie dans un système moderne d’identification de ses habitants – étrangers et nationaux ? Comment les autorités ont-elles prêté le flanc à la propagande – parfois fondée, parfois moins – sur les «véritables objectifs» de cet enrôlement ?

Comment se fait-il que la principale objection faite à l’opération émane d’un mouvement qui se prénomme «Touche pas à ma nationalité», alors que l’enrôlement n’a pas pour objet de déterminer la nationalité des recensés, alors que personne ne peut récuser la nationalité d’un autre dans ce pays ?

Pourquoi TVM, RM et tous les organes de presse ne nous montrent pas comment se font les opérations ? Dès les premiers instants, nous avons vu que les agents n’avaient pas ou ne respectaient pas les mêmes consignes. Certains poussent le zèle jusqu’à poser des questions qui ne fixent en rien l’identité de la personne, d’autres affichent carrément le dédain vis-à-vis des citoyens venus se faire enrôler. L’administration n’a pas corrigé ces manquements. La situation a empiré. Et cela a donné le résultat qu’on voit.

Au-delà des questions qui doivent être posées à propos de l’enrôlement des populations, de l’analyse qui doit être faite de l’opération, de ses insuffisances, de la suspicion qu’elle suscite… au-delà de tout cela, l’urgence est à faire payer les responsables administratifs et sécuritaires. Pas seulement le directeur régional de la sûreté qui a perdu sa place. Mais aussi le Wali, les préfets, les chefs de brigades, des bataillons de la Garde, tous doivent expliquer l’incapacité à prévoir d’abord les évènements, à les traiter de façon «douce», les contenir et éviter les débordements.

Leurs hiérarchies successives doivent aussi rendre compte. Si tous avaient fait leur travail, il n’y aurait pas eu de blessés, ni de mort. Un mort, c’est de trop. Des blessés c’est toujours trop ! et quand il y’en a, il faut que quelqu’un paye. C’est ce que nous attendons dans l’immédiat.

Publié par Mohamed Fall Oumeir


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Source :
Oumeir Blogspot (Mauritanie)

Mauritanie : Les organisateurs de la rencontre de Zouerate décident de dédier ses manifestations à l’unité nationale.





L’Organisation Arabe pour les Droits de l’Homme vient d’annoncer que la rencontre qu’elle compte organiser dans la ville de Zouerate, nord de la Mauritanie, du 27 au 29 octobre prochains, sur les techniques des relations sociales, sera sous le thème : « Mauritanie : sa diversité sert sa vision ».

Le représentant de l’organisation en Mauritanie, Sidi Ethman Ould Cheikh Taleb Khyar, a indiqué, au cours d’une rencontre avec les organisations de jeunes et de défense de droits de l’homme au siège de l’Institut arabe des droits de l’homme à Tunis, que les manifestations de la rencontre de Zouerate prévue en octobre seront entièrement consacrées à la consolidation de l’unité nationale.

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Source :
SaharaMedias (Mauritanie)

Maghama : Deux boutiques incendiées et une autre pillée par des jeunes




Au moment où les commerçants de la ville sont en réunion avec les autorités administratives et sécuritaires afin de leur assurer la sécurité de leurs boutiques pour qu'ils ouvrent et vendent aux populations, la boutique de Mohamed Lemine Ould Saleh a été saccagé et pillé par des manifestants et deux autres sont incendiées par trois jeunes de la ville.

Ces incidents ont eu lieu dans les environs de 22 heures 20mn dans la nuit du vendredi 30 septembre. Notons que les boutiques et le marché de Maghama sont restés trois jours fermés suite aux affrontements qui ont opposé militants de TPN et forces de sécurité.

Les trois jeunes auteurs de ces incendies sont arrêtés et se trouvent dans les locaux du commissariat de police.


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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Nouakchott : Trois jeunes arrêtés par la police à la Médina 3




Dans les environs de 23 heures, une patrouille de la police a arrêté trois jeunes garçons à la Médina 3, alors qu'ils tentaient de déstabiliser l'ordre publique, a-t-on appris de source bien informée.

Ces trois jeunes porteront le nombre d'arrestations à 59 selon un communiqué du Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation.

Le communique précise que parmi les arrêtés figurent 16 étrangers qui encadraient les manifestants et participaient aux actes de vandalismes opérés ce jeudi matin en plein centre de Nouakchott.



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Source :
Alakhbar (Mauritanie