vendredi 29 septembre 2017
Les traditions culinaires du Fouta célébrées à la 5ème édition de The Mael international
samedi 16 septembre 2017
Mauritanie : Travaux pour améliorer l’accès à l’eau de 4'000 personnes à Fassala
Les travaux de réhabilitation partielle du réseau d’eau de la localité de Fassala (Wilaya du Hodh El Chargui), ont débuté le 14 septembre 2017
Ces travaux sont conduits par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en étroite collaboration avec l’Office National des Services d’eau en milieu rural (ONSER).
Le CICR se fixe pour objectif au travers de ce projet d’améliorer l’accès à l’eau de 4’000 personnes à Fassala. « Nous voulons, à terme améliorer de façon durable, les conditions d’accès à l’eau potable des populations résidentes et réfugiées affectées depuis 2012 par les conséquences du conflit armé au nord du Mali», explique Madame Rachel Bernhard, cheffe de la délégation du CICR en Mauritanie.
Le projet consiste à rétablir trois unités de production (forages), renforcer le réseau hydraulique existant, réaliser une source alternative d’énergie (panneaux solaires).. L’exécution des travaux sera assurée pour une durée de 3 mois.
« Nous sommes très satisfaits de pouvoir poursuivre notre partenariat avec les services techniques étatiques mauritaniens, dont la SNDE (Société Nationale de Distribution de l’Eau) et l’ONSER», précise Madame Bernhard.
Par ailleurs, en mars dernier, le CICR a terminé des travaux sur le réseau hydraulique de Bassikounou pour une valeur totale d’environ 49 millions d’ouguiyas.
Ces travaux réalisés en partenariat avec la SNDE ont consisté notamment en la réalisation notamment d’un nouveau forage, la fourniture et l’installation d’un groupe électrogène et la réhabilitation d’un local technique. Ces travaux bénéficient à environ7’000 personnes.
En Mauritanie, le CICR s’emploie principalement à améliorer le sort des détenus et à venir en aide aux réfugiés du Mali et populations du Sud-Est affectées par le conflit au Mali. Le CICR promeut le droit international humanitaire et aide le Croissant-Rouge mauritanien à se préparer aux situations d’urgence.
Informations complémentaires :
Diagana Hamzatou, CICR Nouakchott, tél. Mobile : +222.43.42.00.02ou sur notre site : www.cicr.org
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14 septembre 2017
CICR
vendredi 15 septembre 2017
Hivernage 2017 : une terrible année pour la Mauritanie
Le Courrier du Nord - De Nouakchott jusqu’à Aleg, ce n’est que désolation. Des étendues de terre aride, comme si aucune goutte de pluie ne s’est abattue dans ces contrées, alors que l’hivernage a presque plié ses derniers nuages.
Les rares pluies qui se sont abattues prématurément dès le mois de juin et de juillet dans ces contrées ont laissé quelques maigres touffes d’herbe asséchées. Le bétail n’a plus que la peau sur les os, et les populations risquent de vivre la période de soudure la plus implacable de leur vie.
Selon des images satellites projetées par la FAO sur la Mauritanie, la saison des pluies de l’année 2017 risque d’être la plus catastrophique que le pays ait jamais connu. Seule une bande verdoyante couvre les régions frontalières avec le Mali du côté du Hodh El Gharbi, de l’Assaba et du Guidimagha.
Tout le reste du pays est frappé de plein fouet par une sécheresse aux conséquences dramatiques aussi bien pour le bétail que pour les populations. D’où le risque que la Mauritanie soit confrontée à des flux importants d’exodes du monde rural vers les villes, avec leur lot de malnutrition et l’aggravation de l’insécurité alimentaire.
Déjà, plusieurs acteurs nationaux et même internationaux commencent à tirer la sonnette d’alarme pour prévenir toute situation de catastrophe humanitaire à venir.
Cheikh Aïdara
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