mercredi 13 janvier 2016

Annonce du décès du secrétaire général de la cour des comptes

Annonce du décès du secrétaire général de la cour des comptes   Le secrétaire général de la cour des comptes, Sidi O. Samba est décédé mardi soir à Rabat (Maroc) des suites d’une longue maladie.

Le défunt se soignait d’un cancer dans les hôpitaux du Maroc.

O. Samba avait occupé différents postes dans l’administration et dans la magistrature.

Il a été ministre de l’information dans l’un des gouvernements mauritaniens. Il fut député à l’assemblée nationale sous le régime de Maouiya O. Sid’ Ahmed Taya. 

Sahara Médias

Le wali interdit à la localité d’Edebaye Hassi Lighnem de faire un forage

Le wali interdit à la localité d’Edebaye Hassi Lighnem de faire un forage   Le maire de la commune de « Nsivenny , relevant de la moughataa d’Aioun, dans l’Est mauritanien accuse le wali du Hodh Gharbi de s’opposer fermement à la réalisation d’un forage dans la localité d’’Edebaye Hassi Lighnem, prétextant cette interdiction par l’absence de détention des villageois d’une autorisation légale.

Edeye Oud Mohamed a été exclu au cours de l’année 2015 du projet d’approvisionnement en eau potable et remplacé par une autre localité, a affirmé le maire.

C’est tout simplement une sanction politique, pour le choix démocratique fait par les habitants de ces zones afin de les dissuader de voter suivant leurs convictions, a-t-il ajouté, qualifiant ce type de mesures de pressions destinées à entraver le développement de leurs localités et indexant par ailleurs certains politiciens rejetés par les autochtones d’œuvrer en faveur de ces privations et pressions.

Le maire a appelé dans un tweet intitulé « l'injustice engendrera l'obscurité le Jour de la résurrection » d’intervenir et d’imposer son choix en apportant son soutien aux citoyens face à ceux qui les empêchent de bénéficier du service public ….
Essirage
Traduit de l’Arabe par Cridem

mardi 12 janvier 2016

Tagant : Le charançon rouge formellement identifié dans l’Oued de Tidjikja

Tagant : Le charançon rouge formellement identifié dans l’Oued de Tidjikja   Les résultats des recherches menées par les spécialistes du ministère de l’Agriculture sont sans équivoques : Le charançon rouge est bel et bien présent dans l’Oued de Tidjikja.

En effet, la redoutable bestiole aux effets irréversibles a été signalée au niveau de certaines palmeraies de la zone d’El Wasta où elle a attaqué et détruit plus de dix palmiers.

Le Wali du Tagant Mr Sidi Maouloud Ould Brahim qui a accompagné samedi matin l’équipe du ministère de l’Agriculture lors de leurs travaux de prospection a convié les paysans locaux à une réunion de sensibilisation tenue dans l’après-midi dans la salle de réunion de la commune de Tidjikja.

Cette rencontre a été marquée par un exposé détaillé, présenté par le chef de l’équipe de prospection rappelant la présence du charançon rouge à travers le monde (Inde, Europe, Asie, Afrique...), son mode de propagation, son cycle d’évolution et ses effets dévastateurs.

Il a ensuite mis l’accent sur la nécessité de circonscrire le mal à temps pour éviter qu’il ne se propage et s’installe durablement. Il a enfin invité les paysans à être attentifs à certains signaux qui pourraient les aider à pister la redoutable bestiole.

Parmi les mesures prises par les pouvoirs publics pour venir au bout de ce fléau, le Wali a annoncé la venue très prochainement à Tidjikja d’un spécialiste maghrébin pour renforcer l’équipe déjà sur place. Il sera question également, selon lui, de recruter une main d’œuvre locale sur fond propre de l’Etat pour les travaux de coupe et d’incinération des palmiers infectés.

Mr le Wali qui prend visiblement cette affaire à bras le corps a invité les paysans à arrêter immédiatement toute activité d’arrachage, de transfert et de circulation de plants .

Il a rappelé que des instructions fermes ont été données aux postes de police et de gendarmerie pour arrêter les contrevenants, se saisir et détruire systématiquement les plants en leur possession.

La réunion a été marquée par des interventions invitant à la mobilisation de tous pour lutter efficacement contre le fléau. La lancinante question du manque d’eau et celle de la nécessité de lui trouver une solution dans les meilleurs délais ont également été abordées par tous les intervenants.










Khalil Sow 

Des familles mauritaniennes vivent avec moins de deux dollars par jour

Des familles mauritaniennes vivent avec moins de deux dollars par jour

  "J'ai trois enfants, deux filles et un garçon. Leur père nous a quittés depuis un moment, ce qui m'a contraint au travail malgré ma faiblesse et le peu de métiers que je maitrise. Je ne gagne pas grand chose. Juste de quoi nourrir ma famille.

J'attends que mon garçon grandisse pour qu'il puisse travailler comme aide-ménagère afin de m'aider à subvenir à nos besoins"
. C'est avec ce tableau noir que Mariem Teslem a résumé sa vie et celle de ses trois enfants. Un enfer, depuis que son mari l'a abandonnée alors que leur petite fille "Aïcha" n'était qu'un bébé.

Dans une déclaration à "dune-voices", Mariem Taslem a indiqué que son travail de femme de ménage lui rapporte mensuellement 17 mille ouguiyas (moins de 50 Euros). Il s'agit de sa principale source d'argent, avec les aides d'autres familles de son quartier et les allocations qu'elle reçoit, de temps à autre, de la part du département des affaires sociales.

Assise sous le soleil dans la banlieue de Alek, scrutant l’horizon, Mariem relate son calvaire depuis qu'une tempête de sable avait détruit la petite maison en bois qui l'hébergeait elle et ses trois enfants. C’était pendant la saison des pluies. Désormais, la maison est insalubre.

Quant à "Oum Alkhayrat", mère de quatre enfants, une fille et trois garçons, elle vit dans une maison en argile dans le village de "Hayer Kliri", située dans la banlieue de "Bababadr Fakh", pas loin d’Alek. Elle prépare le diner pour pas moins de dix familles du quartier pour une somme aléatoire, qui dépend de la quantité des repas.

Le diner de la plupart des habitants de la campagne mauritanienne consiste en l'un des deux plats, connus localement sous les noms de "Bassi" et "Al ich". Nombre de familles louent les services de familles d’anciens esclaves affranchis pour préparer le diner, à base de grains de blé. C'est la femme qui se charge de ce genre de tâches.

Quant au père de famille, la visite de "dune-voices" coïncidait avec sa présence dans une ferme au bord de la rivière du Sénégal à 10 km du quartier, où il se prépare à la saison de moisson dans quelques semaines. La plus âgée des filles, 14 ans, ramène l'eau de l'unique source dans la région et aide sa mère à préparer le diner.

"Yaslem Weld Sidati" est le père de quatre filles. Il travaille comme vendeur d’herbe de bétail. Il se rend avec sa charrette aux prairies pour ramener de "l'herbe" qu'il vend dans l'une des villes ou des groupements d'habitations qui font l'élevage du bétail dans les villes, pour 200 ouguiyas la "Khancha" (botte). Le prix atteint les 600 ouguiyas pendant l'été lorsque l'herbe du bétail devient rare.

Yaslem affirme que l'isolation de la campagne du nord du département de "Brakna" et le manque de transports pour s'y rendre ont contribué à l'augmentation du coût de la vie. Le coût du transport est rajouté aux prix des produits alimentaires les rendant extrêmement chers, surtout en l'absence d'emplois.

Les habitants de nombreuses régions situées au bord de la rivière du Sénégal jouissent des aides fournies par le département des affaires islamiques. Ce département octroie un soutien financier annuel au profit des catégories les plus démunies, spécialement les femmes et les personnes porteuses de handicap, et ce à travers la réalisation de projets et le financement de quelques coopératives féministes, ainsi que les aides accordées par la caisse régionale du développement de la province.

Ces familles appartiennent à la tranche de la population qui vit avec moins de deux dollars, peut-être même sous la barre de un dollar par jour. Par ailleurs, même ces petits revenus sont aléatoires et dépendent des conditions climatiques et environnementales, faisant courir à ces populations le risque de famine, comme près de 15 % de la population mauritanienne, selon les chiffres de la FAO.

Il est à souligner que ces régions, qui s'étendent le long de la rivière du Sénégal, connaissent une activité particulière des organisations caritatives arabes et islamiques, outre les partenaires de développement de la Mauritanie, ainsi que les organisations de christianisation. Ces dernières sont très actives dans ces régions, habitées par plus de 90% de la minorité noire ne parlant pas la langue arabe.

DuneVoices

Interdiction formelle de la chasse des cigognes blanches en Mauritanie

Interdiction formelle de la chasse des cigognes blanches en Mauritanie   Les autorités mauritaniennes ont lancé lundi soir un projet pilote de lutte contre la chasse non autorisée des cigognes blanches, pratique courante dans le pays, notamment dans les zones humides. Le coup d'envoi du projet initié par le ministère de l'environnement et du développement durable a été donné à Nema, dans l'extrême est de la Mauritanie.

Le projet s'inscrit dans le cadre des « grandes options en matière d'utilisation rationnelle et efficiente des ressources environnementales au plan national », a déclaré Mohamed Lemine Ould Bellamech, conseiller technique du ministre mauritanien de l'environnement et du développement durable.

Il a rappelé, dans une allocution lors de la cérémonie de démarrage du projet, que son département a pris conscience très tôt de l'intérêt capital des cigognes en tant que valeur ajoutée aux plans environnemental et économique.

C'est pourquoi nous avons créé une Direction des aires protégées et du littoral, structure compétente dans ce domaine, a-t-il expliqué.

Ould Bellamech a aussi souligné que la prolifération des maladies transfrontalières comme la grippe aviaire exige de tout un chacun davantage de précaution, surtout en s'abstenant de toucher les oiseaux immigrés ou de consommer leurs viandes.

Il y a lieu de sensibiliser les élus locaux et l'ensemble des populations sur les dangers de la chasse de tels oiseaux qui porte préjudice à l'intérêt national et local, a-t-il conclu.
APA

Entre le maire de Rosso et sa première adjointe : Rien ne va plus


Entre le maire de Rosso et sa première adjointe : Rien ne va plus   Le torchon brûle entre le maire El Wiam de Rosso, Sidi Mohamed Diarra, et sa première adjointe, Labaye Kane, pourtant issue du même parti. La tension a atteint un tel degré que Mme Kane est devenue persona non grata à la commune et la porte de son bureau défoncée et sa serrure changée.

Malgré l’intervention de la tutelle et le soutien de la majorité des conseillers municipaux, le maire ne veut rien entendre. Labaye a, en effet, la ‘’fâcheuse’’ habitude, en tant que première adjointe, d’avoir son mot à dire dans la gestion et de ne pas rester les bras croisés devant la gabegie instituée désormais en règle.

Celle qui se définit comme une rossossoise ‘’pure et dure’,’ qui se lance pour la première fois en politique, refuse de jouer les faire-valoir. Son témoignage en dit long sur le climat délétère qui règne désormais à la commune de Rosso : ‘’J’ai rencontré pour la première fois le futur député-maire de Rosso en juillet 2013 pour une affaire n’ayant rien à voir avec la politique.

Quelques temps après, il est venu me rendre visite en compagnie du coordinateur d’El Wiam à Rosso pour me demander d’intégrer leur liste pour l’élection municipale. J’ai accepté après beaucoup d’hésitations, n’ayant jamais fait de politique auparavant.

Nous avons fait un travail remarquable sur le terrain et nous avons gagné les élections. Mais les choses ont commencé à se gâter rapidement. Le nouveau maire a fait de la gestion une affaire personnelle. Je lui ai fait remarquer. Il m’a promis que cela ne se répétera plus.

D’autres conseillers m’ont suivie dans ma démarche. En fait les problèmes ont commencé avec la signature du contrat pour la collecte des taxes au niveau du bac de Rosso. Le maire l’a signé avec un particulier sans avertir le conseil.

Lors de la réunion du conseil municipal de décembre 2014, les conseillers ont exigé que ce contrat figure dans l’ordre du jour et demandé au maire pourquoi il ne rapportera à la commune que cinq millions d’ouguiyas par mois alors qu’il lui permettait d’encaisser sept par la passé.

Le maire a reconnu qu’il a fait un contrat confidentiel et a refusé, par la même occasion, de fournir l’état d’exécution du budget 2014. Depuis lors, le conseil municipal est bloqué.

Le hakem de Rosso a convoqué le conseil en février 2015 mais la réunion n’ pas pu avoir lieu. En réaction, le maire a bloqué mes indemnités pourtant votées par le conseil municipal et a poussé le parti à m’exclure. La lettre d’exclusion, n’ayant pas suivi la procédure normale, est pour moi nulle et non avenue.

Dans ses tentatives de me pousser à bout, le maire, accompagné de son frère, a défoncé la porte de mon bureau et a changé ma serrure, en dehors des heures de travail.

Depuis lors, je n’ai plus accès à mes affaires. Je voudrais prendre à témoin les populations de Rosso pour les éclairer sur ce qui se passe au niveau de leur commune et leur dire que je ne me bats pas pour des raisons personnelles. Je refuse de voir dilapidées les maigres ressources de la ville. La majorité des conseillers soutient ma démarche et on continuera à se battre jusqu’à ce que la vérité éclate.’’


Ben Abdella

lundi 11 janvier 2016

Libre Expression : URGENT/ destitution du maire de la Commune de Niabina-Garlol en vue

Libre Expression : URGENT/ destitution du maire de la Commune de Niabina-Garlol en vue Au sein du Conseil municipal de la Commune de Niabina-Garlol, ça sent le rififi. La destitution du maire UPR de la dite Commune n’est plus qu’une question de jours, apprend –on de source sûre.

« 14 conseillers municipaux sur 17 dont 09(neuf) issus de l’UPR sont réunis ce dimanche 10 janvier 2016 pour enclencher la destitution de l’idylle de Niabina », indique la même source.

Les motifs de ce coup d’humeur seraient multiples à en croire plusieurs sources. « NOUS sommes outrés par la gestion unilatérale et opaque du maire de la commune, jusqu’ici, il n’y rien de concret réalisé par la commune alors qu’on avait voté tardivement en aout 2015 un budget de 15 millions d’UM.

Là aussi, les choses ne sont pas claires car nous nous sommes rendus compte que le maire nous avait bernés en nous faisant voter un budget de 15 millions d’UM tandis que le budget dégagé était de 16 700 millions UM. Des grillages distribués à certains villages, supposés achetés par la commune, étaient en réalité, livrés par des ONGs », ajoute la source précitée.

A mi- mandat, le maire Mr Baila DIA, qui est sur une chaise très éjectable, a été élu lors des dernières consultations municipales au détriment du candidat du parti Sursaut.

A rappeler que l’éphémère maire RFD de la Commune de M’Bagne, Mr. BA Mamoudou Yéro Bèss, fut destitué en 2009, pendant que ses détracteurs avaient déclaré avoir découvert un document suspect dans le circuit financier, qui présentait des écarts de gestion.
Djibril Amadou Sy 

dimanche 10 janvier 2016

Zouerate : disparition d’un employé de la SNIM

Zouerate : disparition d’un employé de la SNIM

  Ahmed Ould Sid’Elmoctar (notre photo), 41 ans, employé à la SNIM (Zouerate) est porté disparu depuis mercredi, dans des raisons qualifiées d’«obscures » par les observateurs locaux.

Ould Sid’Elmoctar avait demandé à son supérieur l’autorisation de s’absenter en raison de « malaise cardiaque » qu’il ressentait sans plus retourner. Il aurait été observé, hier dans une agence bancaire, selon des témoins oculaire, avant de passer la nuit chez une famille dans un quartier périphérique.

Les recherches se poursuivent encore pour retrouver le porté disparu, rapporte le correspondant de l’ANI au Tiris Zemour.
Nouakchott Info 

jeudi 7 janvier 2016

Santé : Organisation à Tidjikja d’une campagne de sensibilisation et de dépistage du SIDA

Santé : Organisation à Tidjikja d’une campagne de sensibilisation et de dépistage du SIDA

L’ONG Santé-Développement de la femme et enfant handicapé avec l'appui du Secrétariat Exécutif National de Lutte Contre le Sida (SENLCS), vient d’organiser à Tidjikja une vaste campagne de sensibilisation et de dépistage du VIH Sida qui a permis de sensibiliser 600 personnes et de dépister 280 personnes.

Les populations locales ont accueilli favorablement cette campagne et ont accepté quasi unanimement à se soumettre au test qui s’est révélé négatif pour l’ensemble des personnes dépistées.

La campagne de sensibilisation a touché en priorité les jeunes et les femmes des quartiers de Medina, Arghoub Est, Maleh, Zira , El Gaada et Ghaguenit. Les clubs sportifs, les associations de jeunes et des femmes, les élèves du lycée et ceux du collège de Tidjikja ont été conviés à des séances de sensibilisation abordant des thèmes liés au VIH Sida (mode de contamination, moyens de contamination, dangers liés à la stigmatisation, prise en charge des malades du Sida ect ).

Selon Aziza Mint Muslim présidente de l’ONG Santé-Développement de la femme et enfant handicapé, de nombreuses personnes (330 à 340 personnes) se sont présentées pour se soumettre au test mais faute de kit elles n’ont pas été dépistées.

Elle a indiqué qu’une liste des personnes volontaires pour le dépistage a été dressée et remise aux autorités administratives régionales qui se chargeront de la transmettre au Secrétariat Exécutif National de Lutte Contre le Sida (SENLCS).

Notons que le Tagant est une région à très faible taux de prévalence du VIH Sida du fait de sa position géographique et de la très faible densité de son flux migratoire.
Khalil Sow 

mercredi 6 janvier 2016

Campagne de sensibilisation et de la Redynamisation du programme du comité de coordination et de suivi de l’éducation parentale dans la Wilaya de Dakhlet Nouadhibou.

Campagne de sensibilisation et de la Redynamisation du programme du comité de coordination et de suivi de l’éducation parentale dans la Wilaya de Dakhlet Nouadhibou.

  Dans le cadre de l’exécution du programme relatif aux activités du comité de suivi et de coordination de l’éducation parentale, la Coordinatrice Régionale du Ministère des Affaires Sociales et de la Famille Zeinabou Mint Mohameden et son staff ont organisé lundi 04/01/2016 à 12 H au Centre des Ressources et de la petite enfance, une réunion relative au lancement de la mobilisation sociale de la deuxième phase du projet dont le lancement officiel a été  fait au cour du précédent projet en 2015.

Cette campagne de redynamisation de l’éducation parentale se poursuivra jusqu’au 03/02/2016. Cette initiative vise des enfants âgés de 0 à 6 ans, ayant pour objectifs spécifiques :

- Le renforcement des capacités locales pour la promotion de l’éducation parentale suivi des activités au niveau de la Wilaya de Dakhlet Nouadhibou et Boulenoir.

- Appuyer les relais pour l’organisation des causeries de sensibilision

- Réaliser des réunions de formation au profit des membres des Associations formées, des enquêteurs, des superviseurs.

- Effectuer avec les diffusants acteurs le plan et la cartographie des activités de mobilisation de 1000 (Mille) parents d’élèves dans la Wilaya sur les cinq principaux comportements dans divers domaines familiaux ( la nutrition, l’hygiène, la prévention des maladies, la protection contre les dangers domestiques etc.).

- La réalisation du porte à porte dans la zone où l’organisation des communautés est défaillante.

Résultats attendus : pour que les membres des associations formés, les superviseurs, l’agent de saisi et le contrôleur de saisi renforcent leurs réflexions et acquierent de nouvelles connaissances dans le domaine du développement de la petite enfance et son mode de transmission aux parents. Et ensuite obtenir les acquis des parents sur les pratiques éducatives familiales qui sont mesurées sur 50% de la population suivie.

Les personnes proposées pour superviser et mettre en œuvre le programme sont (la Coordinatrice, dix Superviseurs déjà identifiés et formés en première phase du programme et Cinquante relais parmi les meilleurs retenus dans la phase une du projet).

Les bénéficiaires de la deuxième phase du programme :

- L’équipe de la Coordination Régionale en charge de la mobilisation sociale, y compris ceux qui fonctionnent dans le cadre de la table régionale et du système de protection communal (SPC) pour les questions de protection et développement du jeune enfant ;

- Les organisations féminines (Coopératives féminines, ONGs, Union de Coopératives) reconnues par l’intérêt porté à la petite enfance et en mesure d’assurer la restitution auprès des familles ; les clubs de jeunes et la coordination des handicapés.
Nation Info

mardi 5 janvier 2016

Zouerate : Les retraités de la Snim engagent un avocat pour défendre leurs droits

Zouerate : Les retraités de la Snim engagent un avocat pour défendre leurs droits Selon Mr Brahim Ould weissatt ancien agent Snim, les 70 travailleurs qui ont atteint l’âge de la retraite à la fin 2015 ont été surpris des renumérotions perçues après plus de 40 ans de service dans la société.

Les sommes distribuées à ces travailleurs s’échelonnent entre 1,5 pour les subalternes a 7 millions d’UM pour les cadres. Ould Weissatt a donné son exemple lui-même.

Recruté le 18 février 1974, classé à la catégorie M6 ( plus haut grade des agents de maitrise) il a passé 42 ans de service, la plus longue période à la SNIM et n’a perçu que 5 ,5 Millions d’UM comme droit de jouissance à la retraite alors que les agents dont les cas lui sont similaires ont perçu 18 Millions les années précédentes.

Brahim estime que c’est une injuste flagrante qu’endurent les retraités 2015 dont la plupart sont atteints de la Silicose, une maladie mortelle.

Ould weissatt a indiqué que les concernés ont pris contact avec l’avocat Mauritanien Limam Ould Cheikh qui sera à Zouerate après demain pour traiter leur dossier tout comme ils sont en pourparler avec un avocat étranger aux fins de recouvrer tous leurs droits.
Adrar-Info 
Traduit à partir de Mourassiloun.com

dimanche 3 janvier 2016

Urgent! : Le terroriste en fuite

Urgent! : Le terroriste en fuite   Ces photos appartiennent au dénommé Salek Ould Cheikh né en 1984 à Atar. De son père Cheikh Ould Mohamed Ould Ely et de sa mère Meinetaha Mint Ney . Petit de taille, 1,65 mètre

Terroriste dangereux, il est condamné à mort dans le cadre d'une tentative d'explosion à Nouakchott. Evadé de prison le 31 décembre 2015. Il est demandé à toute personne ayant des informations pouvant conduire à l'arrestation de ce criminel de contacter les numéros de téléphone suivants:

116; 102; 117; 119 ou de contacter toute autre autorité sécuritaire.
AMI

Terrible accident routier : Véhicule coupé en deux et décès de passagers (Photos)

Terrible accident routier : Véhicule coupé en deux et décès de passagers (Photos) Un terrible accident routier s’est produit samedi dernier 2 janvier courant au km 85 sur l’axe Nouakchott-Rosso, entre un minibus appartenant à la société Salam des transports et un poids léger de type Renault immatriculé 6663AA06.

4 passagers ont trouvé la mort dans ce drame dont la violence inouïe de la collision a coupé immédiatement le véhicule Renault en deux parties, chacune propulsée d’un côté.

L’accident a fait également des blessés dont certains qualifiés de graves. Le minibus roulait à très vive allure, affirment des témoins, selon lesquels, le choc brutal et meurtrier était inévitable sur cet axe routier, sur lequel, sont recensés régulièrement des morts et des blessés.

Traduit de l’Arabe par Cridem
Essaha  

Mauritanie: promotion, développement durable et harmonisation des villes anciennes

Mauritanie: promotion, développement durable et harmonisation des villes anciennes
Le ministère de la culture et de l'artisanat a organisé du 30 au 31 décembre 2015, un atelier sur le lancement du programme de valorisation du patrimoine pour le développement des villes anciennes et leurs zones environnementales.

L'objectif de cet atelier est la promotion et le développement durable et harmonisé des villes anciennes particulièrement, celles qui sont classés comme patrimoine humain et leurs zones environnementales à travers la revalorisation et la promotion intégrée de leur patrimoine culturel (matériel et immatériel) et naturel, leur potentiel économique et social.

En plus des quatre villes classées comme patrimoine mondial par l'UNESCO ( Chinguitti, Ouadane,Tichitt et Walata), douze autres lieux de sites ont reçu à la fin de cet atelier leur statut de ville classée patrimoine national.

Il s'agit de :

Aoujeft, Atar et Ain Ehl TAYA en Adrar

Tidjikja, Tamouret Naaj, Elwahat
et Boubacar BENAMER au Tagant

Koubi saleh
et Nema au Hodh charghi

El mabrouk
au Hodh Elgharbi
Boumdeid en Assaba

Djeol
au Gorgol

Ce programme est fondé sur une approche participative par le développement d'activités, d'outils de production et de gestion durable des ressources culturels et naturelles.

La mise en place du plan de gestion des villes et des sites anciens.

Le renforcement des capacités des acteurs locaux dans la gestion des sites et la création d'un développement local généré par les potentialités propres de ces sites.

La promotion d'activités génératrice de revenus.

Le développement d'un tourisme durable, capable de faire connaître le riche patrimoine des sites ciblés et fixer les populations locales à leur terroir. Promouvoir les produits artisanaux et agricoles.

Parmi les objectifs de l'atelier, la mise en place d'un système de veille, de suivi et de supervision des conditions sociales, économiques et environnementales.

Les problèmes soulevés par les représentants des sites sont approximativement identiques :

L'ensablement;

L'émigration;

Le chômage au niveau des jeunes;

Le manque d'infrastructures de base ( écoles, santé, routes, hôtels ou auberges, etc.)

Manque d'activités génératrices de revenus;

Problèmes d'écoulement de la production agricole;

Revalorisation des métiers (artisanat et/ou taille de la pierre);

La sensibilisation et la communication.

L'atelier était l'occasion de rappeler qu'une ville classée patrimoine mondial ou national dispose désormais d'un statut particulier, qui lui confère des privilèges, certes, mais lui impose des restrictions énormes.

L'octroi de ce statut ne répond pas à des velléités politiques ou une reconnaissance de façade, mais l'existence d'un patrimoine culturel et naturel a sauvegarder. Il engage en outre l'Etat Mauritanien à respecter les recommandations de l'UNESCO pour les villes élevées au statut de patrimoine mondial et les cités élevées au statut de patrimoine national.

L'Etat doit désigner un" conservateur", chargé de veiller sur la sauvegarde et la particularité du patrimoine qui se trouve dans ces cités. Il doit susciter une nouvelle prise de conscience et de nouveaux comportements vis-à-vis de ces cités, dont les monuments passent de propriété privée à patrimoine national et/ou international. En l'absence du conservateur le maire doit jouer ce rôle en étroite collaboration avec les ONG's agissants dans le domaine.

Il est urgent que chaque cité imagine son propre plan de développement socio-économique local. Les moyens de pérennisation des actions entreprises, de survie des populations locales et de maintiens des Autochtones.

Comme il n'est pas correct que les populations même d'un site ne connaissent pas l'importance et le porté du patrimoine dont ils sont censés être les gardiens voire participent à la dégradation de certains vestiges.

Les villes et sites classés patrimoine culturel mondial ou national regorgent de potentialités à explorer. Les acteurs locaux doivent abandonner la mauvaise habitude de la main tendue. Attendre l'intervention "quinquennale" des pouvoirs publics à l'occasion des festivals des villes anciennes.

Chaque cité peut à son niveau imaginer et réaliser des actions génératrices de revenus. L'exemple des Tijikjois, qui ont réussi leur rendez-vous annuel du festival des dattes, est révélateur. Quoique certaines régions possèdent des oasis probablement de plus grandes importances.

La sauvegarde et la protection du patrimoine surtout architectural doivent être la priorité des "gardiens" des lieux. Seuls les habitants de Walata ont appliqué la réglementation en vigueur régissant les villes classées par l'UNESCO et promulguées par le gouvernement. Ils ont instauré dans leur cité, des autorisations obligatoires, préalables à toutes les modifications dans l'architecture ou le design dans l'enceinte de la vieille ville.

Sidi BENTALEB
cadre/MCA
 Rapide Info

samedi 2 janvier 2016

Tenue à Sélibaby d’un atelier de formation sur l’agriculture de conservation au profit d’agriculteurs

Tenue à Sélibaby d’un atelier  de formation sur l’agriculture de conservation au profit d’agriculteurs

  La salle de réunion de la délégation régionale de l’agriculture au Guidimakha a servi de cadre ce 1ér janvier 2016 aux travaux consacrés à l’atelier déformation sur l’agriculture de conservation au profit d’agriculteurs du Guidimakha ont pris part à cet atelier de deux jours les agriculteurs de Femytass, de Moudji, de Sélibaby, de Hassi cheggar et d’Ould Mbony.

La recrudescence des sécheresses, le faible rendement des cultures et le fait que les paysans mauritaniens soient maintenus dans une précarité dont les conséquences allient pauvreté et malnutrition qui se résument en une situation dramatique font de la recherche d’une alternative efficace et efficiente une priorité pour la FAO.

D’où la volonté d’introduire l’agriculture de conservation, laquelle volonté s’est d’abord concrétisée par la formation des formateurs notamment ceux du Centre Nationale de Recherche Agronomique et de Développement Agricole.

A cet effet, la FAO en partenariat avec le CNRADA organise dans les wilayas couverts par le projet OSR/RAF/406/FIN notamment le Tagant, l’Assaba, le Guidimakha et le Gorgol des sessions de formation pour une centaine d’agriculteurs afin de contribuer au transfert en milieu réel de ce système d’exploitation des sols mauritaniens.

Plus de 25participants à cet atelier et d’autres agriculteurs de la wilaya du Guidimakha pourront s’adonner à des activités d’agriculture de conservation, notamment durant la période de décrue et celle de derrière barrage qui s’annoncent prometteuses.

Animant l’atelier, Mr Habibou Gueye du CNRADA a permis aux les participants d’acquérir des notions sur le schéma explicatif des piliers de l’AC à savoir le sans travail du sol, la rotation culturale et les couverts améliorants. En un mot l’AC est une alternative efficace et efficiente pour la FAO et partenaire.

Amadou Bocar Ba/Gaynaako

Communiqué de Condoléances

Communiqué de Condoléances   Le directeur de l’école1 de Bababé Diallo Saidou Mamoudou et l’ensemble du Bureau départemental de l’association des parents d’élèves(APE) adressent leurs condoléances les plus attristées au président de la République et l’ensemble de sa famille suite au rappel à Dieu De Ahmed Ould Abdel Aziz ex président de La fondation RAHMA, suite à un accident tragique de route aux environs de la ville de Tintane.

Inna lillahi wa inna Eleyhi Raajioun
Armia Dem

Le beau reve de Beyrouk : « 2016 une année de bonheur »

Le beau reve de Beyrouk : « 2016 une année de bonheur »   2016 : le paradis ouvrira sa porte pour tous les humains. 2O16 : le bonheur inondera les cœurs. 2016 : les souffrances auront peur d’apparaitre, intimidées par les frissons de joie qui secouent les humains.

C’est sûr, les réfugiés reviendront chez eux, car là-bas la guerre s’arrêtera et les anciens ennemis s’embrasseront devant les caméras pour que tout le monde voie, et les palestiniens retrouveront leurs terres, et les kurdes un pays et les rohingyas leurs maisons, y aura plus de daech ni de qaida ni de haineux nazis, et les bombardements ne terroriseront plus les pauvres gens ,incapables de fuir, se serrant dans leurs petites maisons, le racisme sera oublié, rejeté dans les tréfonds de la vieille histoire ,et personne ne sera obligé de traverser les mers pour chercher une terre où respirer.

En 2016 les riches seront généreux et ils diront « voilà , nous avons assez grossi comme ça ,il faut penser aux autres », et les pauvres ne haïront plus les riches, c’est sûr en 2016 les usines, les voitures, tous ceux qui asphyxient regarderont le ciel « c’est trop, nous polluons trop l’atmosphère, et ça tue les gens et les plantes, et ça appauvrit, c’est fini, nous ferons attention », et puis, je vous le dis, toutes les femmes seront belles en 2016,et les enfants ne pleureront plus et n’auront plus faim, et les hommes apprendront à respecter toutes les formes de vie .

Bien, sûr, ça je vous l’affirme , les grandes maladies disparaîtront, vaincues par la recherche scientifique qui bénéficiera de beaucoup, beaucoup de fonds, et les vieux mourront de vieillesse et de lassitude prés de leurs arrières petits enfants, car en 2016 les maisons de retraite seront interdites là à où il y en a, absolument interdites.

Quelle honte que ces antres où on rejette ceux qui nous ont tant aimé ! En 2016 enfin, la poésie sera obligatoire dans tous les établissements scolaires et même pour les ingénieurs et les physiciens. Et les poètes, les bons poètes, les vrais poètes, seront choisis pour diriger la planète. Tout cela arrivera en 2016. C’est sûr, car j’en ai rêvé

M’Bareck Beyrouk
Adrar-Info

mardi 29 décembre 2015

Aleg: drogues et armes blanches, saisies sur des prisonniers

Aleg: drogues et armes blanches, saisies sur des prisonniers   De la drogue et des armes blanches ont été saisies, lundi, sur des détenus à la prison civile d’Aleg dans le sud de la Mauritanie. La saisie a été effectuée après la dispersion violente d’un rassemblement des prisonniers protestant contre le placement en isolement de deux codétenus. Les deux avaient échangé des coups de couteau lors d’une bagarre.

Les gardes pénitentiaires ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les protestataires qui avaient cassé des portes et mis le feu dans des couloirs de la prison.

La situation a été maîtrisée et six chefs protestataires placés en isolement après l’arrivée en renfort d’éléments de la Garde nationale, venus de la capitale Nouakchott.
Alakhbar

La femme rurale de Tagant (Mauritanie), victime de la pauvreté, maladie et l’analphabétisme

La femme rurale de Tagant (Mauritanie), victime de la pauvreté, maladie et l’analphabétisme

Emmitouflée dans une vieille Melahfa (voile porté par les mauritaniennes) qui cache mal un corps frêle et décharné, Mariem Mint Souweilik , la trentaine bien entamée, mère de six enfants, mène une existence difficile dans un environnement hostile dépourvu du minimum vitaI.

Mint Souweilik habite à Wad El Barka, une localité située à 50 km au Sud –Est de Tidjikja (capitale régionale du Tagant). Ici l’eau est quasi inexistante, aucune unité de santé de base et l’unique salle de classe qui tient lieu d’école est située à sept kilomètres.

Messaouda se réveille chaque matin à 5 heures pour parcourir plus de 15 km aller-retour afin de s’approvisionner en eau potable. Elle habite à Nouar dans un total dénuement. Les deux enfants de Messaouda qui grelottent de froid sous un hangar de fortune, présentent des signes très avancés de malnutrition.

« Je vis avec la famille Ehel Saka de la tribu des Ewlad Ghaylane. Je m’occupe quotidiennement de la corvée d’eau. J’étais moins fatiguée lorsque les autres membres de ma famille étaient là. On se partageait la tâche. Mais il y a quelques années ma tante Selekha Mint Ahmed Ould Abeyd et ses enfants sont partis en compagnie de Birame Ould Dah Ould Abeid venu à Nouar pour les amener avec lui à Nouakchott. J’étais absente au moment des faits », déclare Messaouda, les traits physiques marqués par le dur labeur d’un quotidien implacable.

En effet, Messaouda est la nièce de Selekha Mint Ahmed Ould Abeyd une ancienne esclave qui vivait à Nouar sous le joug de la famille Ehel Saka et dont la libération par Birame Ould Dah Ould Abeid militant des droits de l’homme et président d’IRA, un mouvement abolitionniste, avait défrayé la chronique en 2006.

Mbarka est de la localité de Vrea Ekitane dans la zone appelée Lowdiyé qui abrite plus d’une dizaine d’adweba (villages peuplés par d’anciens esclaves).

Elle et sa maman font quotidiennement la corvée d’eau et du bois de chauffe. Grâce à leur charrette, elles font partie des rares privilégiées qui, contrairement aux autres femmes de la localité, parviennent à se procurer de l’eau quotidiennement.

« L’eau est notre principal souci. Nous passons toute la journée à en chercher. S’il y a une doléance qui nous tient vraiment à cœur, c’est celle de voir un jour notre localité équipée d’un sondage » soutient Mbarka.

Même souci pour Aminetou Mint Isselmou, 28 ans, qui habite à Vrea Ejerk. Elle a failli perdre la vie en donnant naissance à un enfant mort-né. Primipare, Aminetou n’a subi aucune visite prénatale pendant toute la durée de sa grossesse faute de structure sanitaire de proximité.

Selon le dernier recensement général de la population et de l’habitat de 2013, en Mauritanie les femmes représentent 52 % d’une population totale chiffrée à un peu plus de trois millions d’habitants. La grande majorité de ces femmes vivent en milieu rural sous le seuil de la pauvreté.

Mariem, Messaouda, MBarka et Aminetou qui habitent au Tagant ont en commun d’appartenir à cette frange sociale victime des affres de la pauvreté, la maladie et l’analphabétisme. En effet, sur une population de 80 962 habitants, les femmes représentent dans cette région 42 841 dont 32175 en milieu rural, et ne bénéficiant point d’assistance pour faire face aux difficultés de la vie.

Tislism Mint Dieha, Présidente de l’Association mauritanienne pour l’Assistance et le développement et coordinatrice régionale du Réseau EMEL- Tagant ( un réseau de 19 ONG qui opèrent au Tagant) pense que les pouvoirs publics n’accordent pas assez d’attention aux femmes rurales.

Selon elle, les politiques mises en œuvre par ces pouvoirs publics pour la prise en charge et l’intégration des couches sociales vulnérables n’inscrivent pas ces femmes marginales au cœur de leurs préoccupations.

Elle considère que le ministère des Affaires sociale, de l’Enfance et de la Femme n’intervient que timidement à travers des actions de sensibilisation très limitées portant d’habitude sur la lutte contre les mutilations génitales féminines et des interventions très ciblées de financement de coopératives féminines qui ne profitent, le plus souvent, qu’aux « coopératives-cartables », dirigées par des femmes à l’abris de tout besoin.

Selon Mint Dieha la dernière intervention du ministère, qui date d’il y a deux ans a consisté à accorder de manière très sélective des prêts d’un montant de 500.000 Ouguiyas (1.500 Euros) par coopérative féminine. Parmi les vingt-cinq coopératives sélectionnées aucune, selon elle, ne réside en milieu rural. Ce sont des coopératives présidées par des femmes affiliées au parti au pouvoir (UPR) où celles qui font allégeance aux barons locaux proches de ce parti.

« Je suis persuadée que les femmes rurales ne sont pas visées par cette intervention parce que, non seulement elles ne sont pas suffisamment outillées pour pouvoir créer des coopératives et monter des projets, mieux, elles sont, la plupart des cas, remorquées par d’autres femmes, rabatteuses, qui parlent en leur nom et se servent à leur place » indique-t-elle.

Mint Dieha pense également que l’agence Tedamoun (تضامن ), financée à hauteur de 4 milliards d’ouguiya annuellement, devrait s’intéresser aux femmes rurales, si son objectif est de lutter contre les séquelles de l’esclavage et l’intégration des couches marginales. Mais aucune intervention ciblée visant ce groupe social n’a eu lieu depuis la création de cette agence en 2013, fait-elle remarquer.

« Le Directeur de l’agence est venu à plusieurs reprises au Tagant, il a visité de nombreuses fois la Moughataa de Moudjeria mais c’est pour des inaugurations d’écoles ou des postes de santé dans des localités où le besoin ne se fait pas sentir. Ne pas ériger ces infrastructures de base dans des zones comme Lowdiyé, les deux versants de la zone de Tamourt Enaj, peuplés de populations pauvres et analphabètes, c’est se tromper de priorité.

Dans tous les cas, la pauvreté, l’ignorance et les maladies continuent à se propager et à gagner du terrain. Tedamoun doit revoir sa copie pour donner plus de consistance à son action »
devait-elle dire.

Hamoud Ould Saleck professeur d’arabe au Lycée de Nimlane et représentant régional de SOS Esclave (نجدة العبيد ), mouvement abolitionniste présidé par Boubacar Ould Messaoud, est du même avis que mint Diéha. « De nombreuses femmes rurales vivent dans un calvaire, faute d’assistance de la part de l’Etat.

La plupart sont victimes des séquelles de l’esclavage : pauvreté et analphabétisme. il suffit de voir le niveau de plus en plus croissant des décès maternels lors des accouchements, les maladies enfantines qui s’accroissent et se propagent, année après année, faute de prévention, en plus de la pauvreté qui gagne du terrain, pour se rendre compte de l’extrême précarité vécue par ces femmes dans le milieu rural »
poursuit-il.

Par ailleurs, Hamoud précise que ces femmes sont également sous le coup de certaines pratiques avilissantes et qu’elles font régulièrement l’objet de violences sexuelles dans une quasi-impunité.

« Le viol est un sérieux problème dans le monde rural. Pas plus tard que la semaine passée, j’ai reçu la plainte d’une jeune femme, victime de viol, qui habite à Nouadar. Je l’ai accompagnée chez le procureur de la République auprès du tribunal de la région et le coupable a été condamné à une peine et un dédommagement », raconte-t-il.

Mais, reprend Hamoud, ce n’est pas toujours le cas. Un autre viol qui s’est produit le mois dernier à Eghlembit, s’est plutôt soldé par un arrangement entre les parents de la fille et ceux du violeur malgré la plainte déposée par la victime. Et il y a plein de femmes et de jeunes filles violées, qui ne se plaignent pas de peur de nuire à l’honneur de leurs familles. « Ici la femme rurale est exposée à tous les dangers du fait de l’ignorance et la pauvreté», conclut Hamoud.
 DuneVoices 

samedi 26 décembre 2015

Caravane médico-chirurgicale marocaine à Aïoun : satisfecit

Caravane médico-chirurgicale marocaine à Aïoun : satisfecit 4383 patients (soit 876 par jour) ont été consultés lors de la caravane médico-chirurgicale marocaine, au centre hospitalier d’Aïoun.

Initiée par l’Association marocaine Tous pour la santé, en collaboration avec le docteur Mohamed Ould Sneïbe, médecin mauritanien résident au service de radiologie au centre hospitalier universitaire de Casablanca, cette caravane a permis de faire bénéficier les populations indigentes d’Aïoun des actes médico-chirurgicaux estimés à 178 interventions chirurgicales dont cinq poses de plaques et des consultations externes (4205) en gynécologie, pédiatrie, ophtalmologie, échographie, ORL. Le bilan est entièrement satisfaisant, de l’avis des différents intervenants et des bénéficiaires.

Ces différentes prestations de qualité ont également permis, indique Dr Sy Alassane, directeur du CHA, à mon personnel "de se former, d’actualiser leurs connaissances et de profiter d!expériences." Dr Sy exprimera son entière satisfaction pour la nature et la qualité de l’ensemble des prestations effectuées avant de solliciter des séjours de perfectionnement de son personnel au sein des établissements sanitaires marocains.

Pour rappel, cette dixième action du genre en Mauritanie, était menée entre autres par une équipe de cardiologues, urologues, pédiatres, ophtalmologues et d’anesthésistes.
Le Calame