Avis de disparition

  Il s’appelle Amadou Kamara. Depuis le 1er Octobre, sa famille n’a plus eu de ses nouvelles. La dernière fois que l’on a eu de ses nouvelles, c’est lorsqu’il a appelé sa famille qui vit à la Socogim, à Nouakchott, pour l’informer qu’il se rendait à Kaédi pour rejoindre sa maman.

Selon un témoin, le jeune aurait été aperçu près de la mosquée marocaine dans la matinée du 1er Octobre, jour de sa disparition.

Pour toutes informations, veuillez contacter ses numéros suivants : 46 23 14 94



 FSD

Boghé : 30 comptables publiques de l’état des Wilayas du Brakna, Trarza, Gorgol et Guidimakha sont formés à Boghé

  L’Auberge Ablaye Mouna Sarr de Boghé a abrité un atelier de formation au profit des percepteurs et trésoriers des Wilaya du Brakna, Gorgol, Trarza et Guidimakha.

Il est question de doter ces derniers (comptables secondaires de l’état et comptables principaux des communes) informations techniques et les initier aux outils techniques de la nouvelle stratégie du département du trésor et permettre mise à niveau de ces comptables pour mieux assurer leur formation.

Enfin, ils seront formés sur l’organisation et le contrôle interne comptable : les textes réglementaires, les principes budgétaires, constats des missions de vérification de DACIT, la définition de la fonction comptable public, les contrôles exigés, la responsabilité des comptables publics, organisation d’un poste comptable et exigences de la vérification.

L’inspecteur Général interne du Ministère des finances Isselmou Ould Mohamed Bady a ouvert l’atelier en présence du Maire adjoint de Boghé Mr Lam Aliou, du Hakem départemental, du DG adjoint du Trésor Mr Niang Idrissa, Directeur de l’Audit et contrôle interne, du Directeur de finance local et le payeur des dépenses déconcentrées de l’état.

Diop Mohamedou Abou dit HBodiel (Hebdomadaire- Mauritanoix).

Libre Expression. Kaédi, la malheureuse

  Et qui captera le signal de détresse de la population kaédienne ? Comme si on voulait l’obliger à la révolte, au soulèvement contre ce qui n’est pas juste, contre ce qui n’est pas normal.

Voilà plus de trois jours maintenant que toute la ville est privée « d’eau potable » , à cause d’un « petit problème » que la SNDE, l’Etat tarde à résoudre depuis trois ans maintenant. Un problème récurent à chaque saison de pluie ; chaque pluie enregistrée à Kaédi est synonyme le lendemain de coupures d’eau pour deux, trois, quatre jours selon le bon vouloir des responsables des services d’eau ; selon le bon vouloir des autorités qui sont en décalage total avec ce que vit la population au quotidien.

Jusqu’ici, Kaédi était privée de pas mal d’accessoires à la vie ; en effet cette ville n’a pas de « maire », elle n’a pas de « député », ceux qui sont chargés de la gouverner, ne la gouvernent pas ; en plus de l’abandon de quelques uns de ses fils indignes qui ont choisi de lui tourner le dos ; de tourner le dos aux souffrances d’une ville qui leur a tout donné. Et maintenant, l’on veut priver aussi Kaédi de l’Essentiel ? Car l’Eau est essentielle à la vie.

Il suffit juste d’observer et de voir comment le problème est pris en charge, pour en tirer comme conclusion qu’il n’y a pas une volonté réelle de résoudre définitivement le problème. On bricole au lieu de réparer, on fait appel à des ouvriers dont la vocation est de creuser seulement, au lieu de faire appel aux véritables techniciens pour prendre en charge le problème.

Comment comprendre que pour une « rupture d’un tuyau de pompage », que cela prenne autant de temps pour résoudre le problème définitivement ? Et c’est un petit problème car la SNDE devrait être préparer à prendre en charge des problèmes de ce genre dans les plus brefs délais. Ce qu’il y’a, c’est ce qu’on ne respecte pas la population kaédienne, et mieux encore, les autorités lui font un « doigt d’honneur de loin ».
En effet, depuis que le problème subsiste, aucune autorité, aucun responsable de la SNDE ne s’est adressé à la population directement ou même indirectement , pour éventuellement lui expliquer, la rassurer ; l’INFORMER quant à la teneur du problème ; Rien du tout.

Les autorités préfèrent s’enfermer dans leurs bureaux climatisés, avec leurs cartons de bouteilles d’eaux minérales, abandonnant la population à sa souffrance, à ses risques et périls. Cette population est maintenant obligée de se tourner vers des pratiques dignes du moyen-âge. Et tous les moyens sont bons pour trouver un peu d’eau, pour en conserver.

Il est clair que la responsabilité de la SNDE devrait être engagée ; nous exigeons le respect du consommateur, nous exigeons le respect du citoyen tout court.

L’article 59 du code de l’eau en Mauritanie dispose ainsi qu’il suit : « l’autorité chargée de la régulation sanctionne, soit d’office, soit à la demande du maitre d’ouvrage , d’une organisation professionnelle, d’une association d’utilisateurs ou d’une personne physique ou morale ayant intérêt à agir, les manquements qu’elle constate de la part des opérateurs bénéficiant d’une délégation de service public . »

La SNDE est une personne morale publique, bénéficiant d’une délégation de service public ; de la part du ministère en charge de l’eau ; à ce titre doit dédommager les consommateurs relevant de la ville de Kaédi pour le préjudice subi.

Cheikhna Mbouh Tandia

Etudiant en Droit

Les pêcheurs de Tékane mécontents

  Les pécheurs artisanaux de Tékane (localité située dans la wilaya du Trarza) dénoncent le silence complice des autorités compétentes face à une surexploitation des ressources halieutiques locales par des étrangers venus des pays voisins.

Ainsi, même si les autorités ont sorti des arrêtés interdisant aux citoyens certaines pratiques de pêches pour la sauvegarde de nos ressources halieutiques, en revanche, elles sont restées passives face aux agissements inadmissibles des exploitants étrangers.

«Nous les pécheurs du village de Tékane, nous nous sommes conformés aux lois de notre pays dans le secteur de la pêche artisanale, une pratique que nous ont léguée nos ancêtres ; nous faisons tout pour préserver cet héritage afin de pouvoir le transmettre à nos enfants ; nous sommes très fatigués de ces difficultés qui perdurent.

Le pillage abusif des poissons sous le regard complice des gardes côtes avec des pots de vin donnés par-ci et par-là, les percheurs étrangers continuent à manœuvrer leur machine de surexploitation au détriment de ces pécheurs locaux qui ne vivent que de la pèche. Lors de son passage à Tékane le 04/06/2015 le président MOUHAMED Ould ABDEL AZIZ a visité notre centre par la même occasion, nous lui avons remis nos doléances jusqu’ à présent rien n’est encore fait dans ce domaine», confie DIOP Baidy un pécheur.

Dans la vallée du fleuve Sénégal, les pécheurs sont confrontés à des problèmes similaires qui peuvent dès fois tourner à la dérive si les autorités ne font rien afin de résoudre cette équation.

En effet, le droit de l’environnement concerne l’étude ou l’élaboration des règles juridiques visant la compréhension, la protection, l’utilisation, la gestion ou la restauration de l’environnement sous toutes ses formes (terrestre, aquatique, marines, naturelle et culturelle.)

Mamoudou Baidy Gaye

Alerte : la ville de Kaédi privée d’eau [PhotoReportage]

  Depuis deux jours? les populations de Kaédi sont privées d’eau pour des raisons techniques froidement gérées par les responsables locaux.

En effet, c’est à la suite d’une forte pluie le mardi passé aux environs de 10h du matin, qui s’est abattue sur la capitale régionale du Gorgol que l’eau ne coule plus des robinets.

« Cette situation n’est pas nouvelle à Kaédi » stipule un jeune notable sur place. « Depuis plus de cinq étés après chaque grande pluie, nous sommes confrontés à la même situation » poursuit-il.

La cause survient : « de la déconnexion d’un important tuyau reliant la station de pompage au réseau d’alimentation, qui se trouve sur la grande trajectoire qu’emprunte des eaux de pluie, située juste à la rentré de la ville (Pinpadiel).

Devant ce désarroi, la question que les habitants se posent c’est de savoir : « quand est ce que la situation va se débloquer ? »

« Nous nous sommes mobilisés en nombre pour constater les dégâts, et voir avec les responsables de la SNDE ce que nous pouvons apporter pour résoudre le problème ensemble, mais la démarche n’a pas aboutie à un résultat, faute de carence logistique et de techniciens qualifiés sur place».

« Un responsable régional de la SNDE nous a fait savoir que le problème est signalé au niveau central à Nouakchott » et « qu’ils attendent une intervention ». Mais jusqu’à quand l’intervention ? On ne sait pas ! C’est inquiétant. Nous sommes peu optimistes que le problème soit réglé le plutôt possible, et il nous semble que les autorités locales et les élus ne sont pas inquiets par cette situation, d’où leurs absences, comme d’habitude.

La situation est urgente, Kaédi est une ville très chaude à point que les citoyens ont toujours besoin de l’eau. Les puits n’existent presque plus ou se trouvent dans des quartiers très lointains.

Nous appelons les autorités locales et nos élus locaux à agir sans délais auprès de la SNDE pour prendre cette question au sérieux afin qu’elle soit résolue le plus vite possible et de façon définitive.

Dahaba DD

Avec Cridem, comme si vous y étiez...

Sidi Mohamed Mohamed Radhi prend les devants pour se féliciter du succès des préliminaires du dialogue

 L’assemblée générale à l’occasion de la fête d’El Id El Kebir, de la confédération des tribus EHL Sidi Mahmoud, a été aussi pour le chef général celle d’expliquer à l’assistance les objectifs du dialogue national.

Dans son discours, le chef général Sidi Mohamed Ould Mohamed Radhi a dit que le dialogue a toujours été la voie la meilleure, pour rapprocher les idées et aboutir à une vision commune. Et que, poursuit-il, le mouvement rectificatif en a justement fait une priorité.

Il est vrai, dira-il, que l’action du régime s’est focalisée d’abord sur des chantiers d’importances majeures telles la lutte contre la gabegie, la lutte contre l’anarchie de l’habitat au niveau des quartiers périphériques, ainsi que le programme EMEL, dont vous êtes, insiste-t-il, les meilleurs témoins.

Toutefois le président de la république, a-t-il ajouté, n’a cessé de faire appel à un dialogue inclusif où tous les mauritaniens seraient représentés. On s’en souvient, en 2011, un premier dialogue a eu lieu et dont les résolutions ont été largement appréciées.

Les assises qui ont eu lieu récemment au centre international des conférences de Nouakchott avaient porté sur les préliminaires pour le dialogue proprement dit qui aura lieu sous peu. Des délégations ministérielles devraient sillonner le pays en expliquer les contours et dire son importance capitale pour la Nation.

Gps

La ministre de la culture affirme à Ouadane que le dialogue est un principe, une ligne de conduite et une volonté politique chez le Président de la République

  La ministre de la culture et de l'artisanat, Mme Hindou Mint Aïnina a présidé, mardi soir à Ouadane, une réunion à laquelle ont pris part les élus, les cadres, les notables, la société civile et un public nombreux de la ville.

Dans son intervention, la ministre a situé le cadre de sa mission qui consiste à informer les populations de Ouadane des résultats des journées de concertation et de s'enquérir de leur situation dans le cadre des efforts du gouvernement visant à trouver des solutions aux problèmes des citoyens en vue d'améliorer leur conditions de vie.

Elle a souligné qu'il est normal que le citoyen qui est le but de tout développement soit informé des recommandations des journées de concertation afin qu'il puisse donner son avis sur le dialogue d'octobre prochain.

La ministre a souligné que le dialogue est un principe, une ligne de conduite et une volonté politique chez le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz puisqu'il constitue un moyen civilisé de discussion des questions nationales entre les acteurs politiques, économiques et sociaux sans écarter ou marginaliser personne.

Dans ses réponses aux intervenants, Mme Hindou Mint Aïnina a précisé que le dialogue concerne tous les citoyens qui doivent être associés à l'élaboration de la politique nationale afin de gagner le pari du développement.

La réunion s'est déroulée en présence du hakem de Ouadane

AMI

Urgent : 70 maisons effondrées à Sinthiane Diama et 13 autres à Tèkinguel (commune de Darel Barka) après une pluie de 120 mm

  Les fortes intempéries enregistrées dans l’après-midi du mardi, 29 septembre 2015 dans les deux localités de la commune de Darel Barka que sont Tèkinguel et Sinthiane Diama où 120 mm de pluies sont tombées, des dégâts matériels importants ont été occasionnés.

En effet, 83 maisons se sont effondrées dont 70 à Sinthiane Diama et 13 à Tèkinguel. En outre, les périmètres agricoles des deux villages ont été complètement détruits par les inondations.

Le périmètre rizicole du village de Sinthiane Diama qui était en cours de récolte a été submergé d’eau suite à ces intempéries. Idem s’agissant du périmètre rizicole de Tèkinguel, rapporte Gadio, diagraphe.

Ces fortes pluies ont aussi détruits trois boulangeries traditionnels, deux ateliers de couture ainsi que le hangar du poste médical et la pharmacie, rapporte Oumar, un notable de Sinthiane Diama qui affirme que les villageois sont réunis actuellement pour recenser tous les dégâts occasionnés par cette pluie. Certaines familles sinistrées, 24 environ ont occupé les bâtiments de l’école fondamentale du village tandis que les autres ont regagné des proches parents en attendant de trouver des abris propres.

Les autorités administratives et municipales sont arrivées sur les lieux mais l’aide d’urgence tarde à venir. L’Etat, les organisations humanitaires et toutes les bonnes volontés doivent réagir en urgence pour abréger les souffrances de ces populations sinistrées de Sinthiane Diama et Tèkinguel.
Elfoutiyou

Les eaux de pluie endommagent la route Atar-Chinguetti

Des sources locales rapportent que les pluies tombées hier sur les zones situées au nord –Est d’Atar ont entrainé d’importants dégâts le long de la route qui relie Atar à Chinguetti et Ouadane. Depuis hier après midi, la route est coupée par de violents torrents d’eau, obligeant les véhicules à rebrousser chemin.

Ce matin un tout terrain 4 X4 a réussi, après moult tentatives à parvenir à Atar. Les dégâts les plus voyants sont signalés au niveau de la route dite Ould Ebnou, et à Legreyra situé à 50 Km de Chinguetti où les eaux ont drainé avec elles une bonne partie de la route goudronnée faisant découvrir des blocs de pierres et roches infranchissables.

Des pluies sont tombées aussi sur Chinguetti, Ouadane, El beyidh,Amogjar, Legrara et même plus au sud où l’Oasis M’Hairith a eu droit en 48 Heures, à trois écoulements de Batha.

Ceci n’est pas le cas à Atar-ville, Tawaz et Tenghrada où les populations attendent toujours avec impatience de voir leur Batha couler pour alimenter en eau douce les puits , arroser les palmeraies, reverdir les pâturages et adoucir le climat.
Adrar Info -
En collaboration avec Mourassiloun.com

Aleg : arrestation de militants d’IRA-Mauritanie

  De militants, du mouvement anti-esclavagiste IRA-Mauritanie ont été arrêtés lundi à Aleg (Sud).

Ils ont été accusés de faire partie d'un groupe de personnes qui ont perturbé une réunion de sensibilisation sur le dialogue politique en perspective, dirigée la ministre déléguée auprès du premier en charge des mauritaniens de l’éxtérieur et des Affaires maghrébines, Fatimetou Mint Mbareck Vall.

Le groupe a perturbé le discours de la ministre en scandant: « Pas de dialogue qui exclue les leaders de IRA» et poussé le wali à interrompre la rencontre. Les président et vice-président de IRA Biram Dah Abeid et Brahim Ould Bilal sont condamnés à 2 ans de prison.
Alakhbar

MSF/ODZASAM : Des compléments pour les malnutris de Kobenni

  Dans le cadre de la réponse à la situation nutritionnelle au niveau de la Moughataa de Kobenni, l’ONG internationale Médecins Sans frontières (MSF Belgique), en collaboration avec l’UNICEF, a mis à la disposition de l’ONG ODZASAM une importante quantité de biscuits BP 100 au profit des enfants atteints de malnutrition modérée.

Entamée depuis la semaine dernière, la distribution gratuite de ce produit thérapeutique s’est achevée avec l’épuisement des stocks destinés à l’opération. Elle a ciblé dans ses zones d’intervention les enfants de 6 à 59 mois préalablement dépistés par les relais communautaires de l’ONG ODZASAM.

Cette opération a été activement accompagnée par les services sanitaires de Kobenni ainsi que les maires des communes des 7 communes du département : Kobenni, Timzine, Gogui, Medbougou, Lighligue, Voulaniya et Hassi Ahmed Bichne.
Le Calame

La police arrête le directeur régional de l’agence CDD de Tidjikja

  La police de la ville de Tidjikja, la capitale du Tagant, a arrêté dimanche 27 septembre courant, le responsable de l’agence régionale de la Caisse de Dépôt et de développement (CDD) au niveau de cette wilaya.

Le directeur régional de l’agence CDD de Tidjikja a été conduit nuitamment au commissariat de police, au moment où il se trouvait en solitaire avec une fille, hors de la ville, sur l’axe reliant les wilayas du Tagant et de l’Adrar, rapportent des sources quasi officielles.

Des sources autorisées parlent de fortes pressions exercées sur la police afin de relâcher le responsable arrêté.
Mourassiloun
Traduit de l’Arabe par Cridem

Les 11 morts de l’accident tragique de l’axe Nouakchott-Nouadhibou identifiés

 La majorité des personnes décédées samedi dernier sur l’axe reliant la capitale Nouakchott à la ville de Nouadhibou porte le même nom de famille Ehl El Bou. On dénombre 4 morts issus de cette famille dont deux blessés figurent également sur la liste suivante des morts et des blessés identifiés par les services sécuritaires :

Les personnes décédées :

- Vatma Mint El Bou
- Mohamed Ould El Bou
- El Hadi Ould l Bou
- Seyedna Ali Ould El Bou
- Alioune Tandia

- Ghassem Ould Kebd
- Mohamed Ould Bamba (chauffeur du bus)
- Tijani Keita
- Issa Sy
- Hawa (de nationalité malienne)

Les blessés

- Lalla Mint El Bou
- Khaled Ould El Bou
- Hassen Ould Aliyene

Il s’agit de « l’accident le plus meurtrier en Mauritanie depuis deux ans », selon des sources sécuritaires et hospitalières.

Traduit de l’Arabe par Cridem

Mise au point du Maire d’Atar

  En réaction à l’article publié le 19/09/2015 par le site Mouraciloune m’attribuant des ‘propos tenus’ lors de mon intervention dans le cadre des rencontres consultatives élargies préliminaires à un dialogue inclusif, je tiens a apporter un démenti formel à ce que je considère aussi banalement, une affectation logique de l’excédent d’un outil de désinformation en crise d’opportunité.

Tout comme j’exprime toute mon indignation face à la légèreté avec laquelle une ‘’source’’ d’information persiste avec préméditation, à continuer à livrer aux innocents lecteurs des informations dénuées de tout fondement au point d’occulter comme pour le cas présent, le moindre détail d’une intervention publique de deux minutes largement médiatisée devant une importante assemblée au palais des congrès

Ma déception m’impose aussi, de regretter le préjudice moral que pourrait porter à notre honorable presse ce genre d’agissement individuel et souhaite en conséquence, que ses auteurs cessent d’abuser du large espace de libertés dont jouit actuellement notre pays.


Sid’Ahmed o Hmeimed

FAO/ ODZASAM : Vers une régénération des sols au niveau de l’Assaba

En collaboration avec l’Organisation Mondiale pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) l’ONG ODZASAM a réalisé une étude d’identification de cinq sites dégradés au niveau de la Wilaya de l’Assaba qui doivent faire l’objet de travaux d’aménagement et de DRS (Défense et Restauration des Sols). Il s’agit de : Ihssey Tin, Elghanzare, Oum Chgague, Guiguih et Kreykit El Adchane.

Des rencontres de sensibilisation et d’information sur cette activité d’identification ont réuni dans un premier temps les autorités administratives et communales, les services techniques concernées en particulier la délégation de l’agriculture et l’équipe technique de ODZASAM. Ensuite les rencontres ont été élargies pour regrouper les populations des zones ciblées.

Cette série de rencontres s’est déroulée sous la supervision de l’ingénieur Diarra Mamadou responsable à la FAO des relations avec les PTF (Partenaires techniques et Financiers) et du Docteur Vétérinaire Diagana Dieydi coordinateur du projet Sous-Régional de Renforcement des Moyens de Subsistance des Populations Vulnérables au sein de la FAO.

En fonction de la nature des sols, plusieurs types de travaux sont programmés : la construction de ralentisseurs des cours d’eau comme les diguettes pour conserver l’humidité et recharger la nappe, la réalisation de cordons pierreux qui servent de réserves de matières organiques et de semences naturelles indispensables pour la régénération du couvert végétal…..

Objectifs: récupération des sols dégradés au niveau des zones agropastorales pour les réhabiliter et les fertiliser grâce notamment à la préservation aussi longtemps que possible des eaux de surface.
Le Calame 
Moustapha O/ Bechir

Accident sur la route Nouakchott-Nouadhibou: 11 morts

Un bus de transport public est entré en collision avec un camion faisant onze morts et quatre blessées. Le choc est survenu dans la nuit de samedi à dimanche sur l’axe reliant la capitale Nouakchott à la ville de Nouadhibou au nord.

Cinq membres d’une même famille figurent par les personnes décédées. Les blessés ont été évacués à l’hôpital régional de Nouadhibou.

Il s’agit de « l’accident le plus meurtrier en Mauritanie depuis deux ans », selon des sources sécuritaires et hospitalières.
Alakhbar 

Après la Société Sphère, un nouvel espoir pour Zouerate ?

 Selon le site Australien Mining Weekly, la socièté Glencore, Sphere mineral enregistré sous le code ASX, a signé une L.O.I (Letter of Intention) avec la société des Emirats Arabes Unis Al Rawda Resources pour l’achat de 80% du projet Askaf en Mauritanie.

Selon l’accord, Al Rawda doit payer 10 millions de Dollar et Glencore bénéficie encore de 2,5 % des revenues. Cette somme de dix millions de dollars doit être payé en trois tranches, la première tranche sera payée dés la signature de l’accord, la deuxième tranche après observation du site et la dernière tranche dés le début de l’exploitation.

Al Rawda Resources a trois mois de réflexion sur la rentabilité de cet accord. Le déclin du prix de fer en 2014 a poussé la Société Sphère à abandonner le développement du projet ASKAF pour un coût de 900 millions de Dollars/ USA et qui devait démarrer en 2017.

Il faut rappeler l’espoir qu’avait suscité la Société Sphère Mauritanie lors de son lancement en 2005 pour l’exploration en Mauritanie dans la zone de Zouerate. Elle avait le droit d’exploration de la part de l’Etat Mauritanien.

L’exploitation de la mine avait démarré avec la Société Xtrata, qui avait supplanté Sphère pour se faire phagocyter par Glencore. Une société Indienne ESSAR avait commencé le montage de l’usine.

Souhaitons cette fois –ci encore que la montagne n’accouche pas d’une souris ! Al Rawda Resources doit redimensionner le projet en vue de l’adapter à la nouvelle conjoncture économique.

Donc, les 30. Millions de tonnes prévus par la société Sphère seront revues à la baisse normalement. Al Rawda Resources s’appuie beaucoup plus sur les compétences locales. Le savoir –faire national doit faire l’objet d’une grande attention !

Sidi Ould Bobba
Dir .Collège « Bir- Moghrein »

Randonnée pédestre du RDBG-Trarza : Première édition

  Le réseau pour le développement et la bonne gouvernance au Trarza vient de réaliser la première édition de son événement sportif dénommé : Randonnée pédestre. Le trajet était une distance de 4 km environ : de N’Diourbel à la tribune officielle de la willaya en passant par le marché de Médine, la route de Satara (Chez le vieux Biran Dieng), la grande Mosquée Mame M’Baye Wade, la CAPEC et l’ancienne préfecture. La marche a été suivie par des étirements musculaires.

L’activité a été présidée par le Premier magistrat de la ville Mr Sidi Diarra, Maire de la commune de Rosso, très disponible toujours au chevet de sa population. Accompagné de son staff, il a participé en tant que jeune de Rosso et maire ambitieux voulant que la ville de Rosso retrouve ses potentialités sportives.

Sur ce, il a salué l’action envisage donner ses contributions physique, morale et financière à chaque fois qu’elle s’organise. La présence des femmes était remarquable malgré leurs occupations aux préparatifs de la fête de Tabaski.

Le président du réseau pour le développement et la bonne gouvernance au Trarza en l’occurrence Mr Cheikh Tidjane SALL a exprimé son entière satisfaction pour la réussite de cette journée sportive et sanitaire tout en exhortant les autorités de suivre l’exemple du Maire, Mr Sidi Diarra à encourager de telle initiative pour que la ville de Rosso retrouve sa place de leader dans le domaine des sports.

Le président du réseau remercie tous les participants à savoir Mr le Maire et son staff, la société civile, les anciens sportifs, les jeunes et les femmes qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de cet événement.

• Cheikh Tidiane Sall
• 46598433

Urgent/ Kaedi –Sylla : SOS pour fillette abandonnée!

  Au milieu des parcelles de riz, une découverte certes moins ordinaire mais pathétique.

En effet par cette journée de chaleur hivernale vers 11H un être de sexe féminin âgé de 8 à 9 mois fut découvert, couché à plat ventre, la voix étouffante presque inaudible, abandonné tout seul et, à coté de lui un baluchon contenant ses effets ce qui en dit long d’après les sources proches de la gendarmerie de « la préméditation qui a précédé cet acte aux allures criminelles », le regard vague, indifférent et inexpressif ne laisse personne sans émotion encore moins sans compassion.

Ce bout de bois de Dieu dont le talisman de protection semble lui porter la baraka exprime, dans son cas l’insoutenable absurdité des actes des hommes qui souillent le sceau du Créateur.

Aux premières nouvelles, les populations de Sylla, village situé à l’ouest de Kaédi et distant  du chef lieu de 11Km, ne comprennent pas assez cette situation dont les raisons restent encore inconnues et ce d’autant que, d’après les premières enquêtes de la gendarmerie, l’enfant n’est pas originaire de la localité d’où l’existence de nombreuses interrogations dont les réponses seront déterminantes pour la suite. En attendant les résultats des investigations, l’enfant non encore identifié bénéficie du coup de cœur de Madame Saoudatou Ly responsable Régional du MASEF pour sa prise en charge.

Seybane Diagana de « Gorgol expressions »

Réduction du Vol du Bétail au Guidimakha

Frontalier avec le Mali à l’Est et au Sud –est, le Sénégal au Sud, le Guidimakha est une région où les populations avaient souffert de vol du bétail.

Un phénomène qui dépassait les frontières des trois Etats, le vol transfrontalier du bétail est un fait accentué par plusieurs facteurs dont les événements tragiques de 1989.

En effet plusieurs jeunes, avec la complicité d’éléments en charge de la sécurité et d’individus travaillant comme bouchers opéraient dans cette filière aux conséquences néfastes.

Pour certains observateurs, la souffrance que ces derniers faisaient subir aux propriétaires d’animaux est en réduction depuis l’arrivée Mr Moulaye Idriss ould Moulaye Brahim comme Commandant de Brigade de Khabou dont relève les localités les plus craintes en matière du vol de bétail.

Au moment où certains pensent que les bandits sont couverts, ce gendarme, lui a toujours traqué les malfaiteurs opérant de Sabou passant par Toumbou dans la commune de Gouraye, Makhadougou et Diogountouro dans celle de Khabou voire même au Mali ou au Sénégal voisins.

Déterminé, le Commandant de Brigade n’a cessé d’interpeler et de traduire en justice ceux qui partaient avec du bétail volé dans l’un des pays frontaliers pour revenir avec d’autres qui étaient égorgés et vendus nuitamment dans plusieurs localités des arrondissements près cités.

Le phénomène de vol transfrontalier d’animaux s’illustre par le cas de Demba Mallé, un jeune originaire de Digogni, un village de la commune de Khabou et son compagnon répondant au nom de Alassane Demba Gagnado, originaire lui de Boutanda dans la commune de Gouraye qui ont été tués par les propriétaires des vaches qu’ils avaient volées dans la journée du jeudi 28/6/2012 entre Ambideedi et Gousséla en territoire malien.

Pour son combat de protection des personnes et de leurs biens dans l’arrondissement de Khabou et au Guidimakha contre le phénomène de vol d’animaux qui représente plus de 78% des cas présentés à la justice, cet officier subalterne de la gendarmerie mérite reconnaissance des notables et leaders d’opinions qui de près ou de loin sont concernés par le fléau social. Pour Samba Yero Banel Ba, notable et membre du bureau régional d’éleveurs du Guidimakha, cet homme en uniforme qui s’est distingué par son combat pour la réduction voire l’élimination du vol transfrontalier des bétails au Guidimakha mérite félicitations.

Et d’ajouter que c’est grâce aux efforts combinés de ce dernier et des magistrats du tribunal régional de Sélibaby que les propriétaires de bétail dorment aujourd’hui sans être inquiétés. Pour mémoire, le vol d’animaux a été un casse-tête dans cette région où les malfaiteurs jouissaient de toute impunité au vu et au su de tous.

Ba Amadou Bocar /Gaynaako CP/Guidimakha