lundi 22 juin 2015

M’BAGNE : «Les exploitants de coopérative agricole de Dabbé attendent les retombées du passage du président», déclare le vice-président

M’BAGNE : «Les exploitants de coopérative agricole de Dabbé attendent les retombées du passage du président», déclare le vice-président
Les membres de la coopérative de Dabbé, localité située à quelques encablures de M’Bagne, capitale dudit département ont profité du passage du président de la République au centre de formation et de recherche agricole du village pour exposer leurs productions locales : patates, mais, arachides, niébé, oseilles, melons…

Le vice-président de cette coopérative, Ousmane Hamady Sall s’est réjoui de cet arrêt du président, qui prouve l’intérêt qu’il accorde aux paysans. « Nous apprécions à sa juste valeur cette marque d’attention du président de la République qui a écouté avec intérêt les doléances des exploitants de notre coopérative, nous n’y avions pas cru au départ, certains ont même pouffé de rire quand nous avons décidé d’étaler nos produits sur le passage du président vers le centre de formation, arguant que le Rais n’allait pas s’arrêter au niveau de l’exposition », a déclaré Sall au Calame.

Et d’ajouter: nous avons entrepris cette action parce que le président de la République se dit président des pauvres, et qu’à cet effet, nous avons voulu lui faire entendre la vérité des paysans pour l’aider à mieux agir ; c’est vous dire combien nous attendons les retombées du passage du président.

Créé il y a 32 ans, le périmètre de Dabbé, d’une superficie de 35 ha, n’a jamais bénéficié d’un appui de l’Etat, la seule machine dont il dispose a été plusieurs fois tripotée, c’est pourquoi, seul 1/3 du périmètre est exploité, renseigne Sall. Et le vice-président d’ajouter : en 2013, les exploitants se sont cotisés pour réhabiliter le périmètre et pour s’acheter 1. 2 Km de grillage pour sa protection.

Le vice-président de la coopérative de Dabbé, instituteur de son état, a demandé au président l’aide et l’appui du département de l’agriculture permettant d’exploiter l’ensemble des 35 Ha afin que tous les habitants du village puissent en profiter. Sall dit se battre pour que la terre soit exploitée au profit des populations. « Nous entreprenons diverses contacts avec les service déconcentrés du ministère de l’agriculture pour trouver de l’aide au profit des populations », indique Sall.
Le Calame 

Plusieurs blessés graves dans un accident à 90 Km sur la route Nouakchott-Nouadhibou

Plusieurs blessés graves dans un accident à 90 Km sur la route Nouakchott-Nouadhibou Un grave accident de la circulation a eu lieu, hier samedi 20 juin, aux environs de 17 heures suite au dérapage d’un véhicule de type "mini-bus" appartenant à la société privée de transport "Essra", à 90 km sur la route Nouakchott-Nouadhibou, a-t-on appris d’un usager de la route.

Ce grave accident a causé plusieurs blessés parmi les passagers, ils se trouvent à l’hôpital de Nouadhibou pour recevoir les soins appropriés, indique notre source.

Selon des diverses sources informées, le bus s’est renversé suite à une grande vitesse au moment, où, il s'enfonçait sur un fin cordon dunaire qui se trouve sur la route.

Cette route a enregistré ces derniers temps plusieurs morts et blessés graves dans des accidents causés par des excès de vitesse et des télescopages. A ce sujet, nous n'avons pas pu joindre la direction de cette société de transport pour plus d'informations.
Tawary 

Rosso-Programme Ramadan 2015: les femmes du Groupe « CHON », distribuent un Don de plus 300 kits de nourritures et divers

Rosso-Programme Ramadan 2015: les femmes du Groupe « CHON », distribuent un Don de plus 300 kits de nourritures et divers [PhotoReportage]   Poursuivant son programme Ramadan, les femmes du groupe « CHON » de Rosso ont procédé à la première édition de distribution de denrées aux familles pauvres, aux prisonniers et aux familles démunies sélectionnées sur le terrain. Plus de 300 familles, la prison de Rosso, les Dahras et les mosquées ont reçus des kits de vivre composé de sucre, dattes, thé et des ustensiles pour les dahras.

« Aujourd'hui nous poursuivons notre opération sur le programme Ramadan 2015. Nous avons devant nous une grande famille des orphelins qui vont bénéficier des kits de vivre (sucre, datte, thé et divers), pour soulager les parents démunis des dépenses exorbitants durant le mois de ramadan, c’est une première édition, nous avons promis aux populations d’en faire autant et chaque année par la grâce de Allah le tout puissant.

Cette association a été créée par un groupe de femmes très engagée dans le développement collectives des femmes et de la société dont elles vivent. Nous volons avec ces femmes, participer au développement local, lutté contre l’insalubrité, mettre en place des structures d’entre-aide et de promotion de la femme Rossossoise.


Un grand bravo et un grand merci au président Mohamed El Hacen Ould Hadj Mohcen qui consacrent un peu de son temps pour nous rendre un bien précieux service en tant que femmes actrices de développement.

Merci à tous les citoyens et bénévoles qui n'ont ménagé aucun effort pour assurer la réussite de cette opérations Ramadan 2015. Nous lançons également un appel aux bonnes volontés qui voudraient rejoindre cette belle initiative des femmes de Rosso; elles seront les bienvenues. »,
a d'emblée fait savoir Mme Aichetou Traoré, la coordinatrice.

Et de poursuivre: «on a plus de 300 familles dont les 160 sont des familles nécessiteuses sélectionnées sur le terrain par nos équipes. La distribution va s'étendre sur beaucoup de quartiers de Rosso et villages environnants.

Notre objectif est d'élargir notre intervention dans tout Rosso. Nous sommes, depuis un certain temps, en train de voir comment nous aider pour bénéficier d'un accord de siège, cela nous permettra de mieux aider nos cibles qui sont les familles nécessiteuses et les orphelins».


Ibrahim Idriss

Elhouriya


Avec Cridem, comme si vous y étiez...






samedi 20 juin 2015

Nouadhibou : patrouilles des forces de sécurité dans l’obscurité

 Nouadhibou : patrouilles des forces de sécurité dans l’obscurité
La ville de Nouadhibou a connu, dans la nuit de vendredi à samedi une interruption de l’électricité qui s’était poursuivie jusqu’à l’aube. Ce délestage avait entrainé un certain nombre de perturbations pour les populations de la ville et amené les autorités à organiser des patrouilles de la gendarmerie et de la police dans les différents quartiers de la ville pour prévenir d’éventuels vols ou agressions.

Selon les sources de Sahara Medias le wali de la ville aurait sommé les services concernés à s’expliquer sur les raisons de cette interruption, vivement dénoncée par la population, en ce début de Ramadan.

La capitale économique était restée plusieurs heures dans l’obscurité totale à l’exception du quartier communément appelé « quartier de la wilaya ».

Sahara Medias 

jeudi 18 juin 2015

Arrestation à Boghé du présumé cambrioleur de plusieurs domiciles à Tevragh-Zeina

Arrestation à Boghé du présumé cambrioleur de plusieurs domiciles à Tevragh-Zeina
Les services de la police présents à Boghé, au sud du Brakna, ont mis la main, mardi 16 juin, sur Bouh Ould Souelymane, accusé d’être le cambrioleur de plusieurs domiciles à Tevragh-Zeina, la capitale de Nouakchott-Ouest.

Selon une source sécuritaire, Bouh (29 ans) sera déféré, ce mercredi 17, devant le parquet d’Aleg, la capitale du Brakna, située à 225 km de Nouakchott-mère.
Tawary

Libre Expression. Visite du Président au Guidimakha : Voilà ce que je voulais dire...

Libre Expression. Visite du Président au Guidimakha : Voilà ce que je voulais dire...   Bravo, Monsieur le Wali du Guidimakha, après avoir sélectionné les intervenants dans la réunion des cadres que présidait le Président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Monsieur le Wali, vous ignorez que le Président n’a pas besoin de flatterie ; il veut entendre la vérité pour mieux faire.

Face à ce refus, voici ce que je voulais dire à Monsieur le Président :

Monsieur le Président de tous les mauritaniens, la population du Guidimakha vous dit « bissimilla » en terre des paysans !

Monsieur le Président, les préoccupations du guidimakhanké lambda sont :

• la santé

• l’éducation

• l’adduction d’eau potable

• la sécurité alimentaire

• le découpage administratif

• l’enrôlement, …

1/ La santé : les postes de santé, souvent construits par les ressortissants eux-mêmes, manquent de personnels et d’équipements, si bien qu’ils restent la plupart du temps fermés. Il y a 30 ans, on trouvait dans de rares postes de santé au moins de l’aspirine, de l’alcool et des antibiotiques ; aujourd’hui, rien.

2/L’éducation : les écoles de la wilaya manquent d’enseignants et d’équipements et souffrent d’un absentéisme inqualifiable, si bien que les enfants se posent la question « pourquoi aller à l’école ?» Les concours et tests sont sélectionnés d’avance pour une catégorie de mauritaniens.

3/ L’adduction d’eau : plusieurs châteaux d’eau existent dont le fonctionnement ne dépasse pas trois mois après la mise en marche. Le reste du temps, la machine est en panne, ou manque de gaz oïl ou bien le gestionnaire disparaît pour longtemps.

4/ Pendant l’hivernage de 2014, de nombreuses maisons de Sélibabi ont été inondées, abandonnées, mais, la population n’a pas bénéficié d’un programme spécial comme Tintane.

5/ La rive mauritanienne se trouve encore dans l’obscurité pendant que les villages voisins du Sénégal, de Yérouma à Yaféra sont éclairés par Manantali.

6/ En matière de sécurité alimentaire, la wilaya est à vocation agro-sylvo-pastorale qui assure la survie des populations.

a)L’agriculture pluviale est toujours rudimentaire ; elle n’est ni attelée, ni mécanisée ; pas d’engrais, pas de semences sélectionnées et les agriculteurs ne bénéficient pas de crédits.

b) L’agriculture de décrue, pratiquée en bordure du Karakoro, dans les oueds de Garfa et de Niordé, n’est pas protégée par les autorités. La production en niébé, courge et patate appartient à leurs animaux : exemple de Bouly en février 2015 où le hakem de Ould Yengé oblige les paysans à abandonner leurs champs pour son troupeau ; face au refus, il les traite de maliens.

c) L’agriculture irriguée : la wilaya n’est pas bien servie en périmètres aménagés. On compte au total environs 900 ha entre les trois arrondissements (Khabou, Gouraye et Wompou).

- Les périmètres de 160 ha de Diaguily, 90 ha de Wompou, 65 ha de Solou et 90 ha de Gouraye ont été exploités pendant la campagne de 2014-2015, sans problème avec un rendement de 6 à 7 tonnes à l’hectare.

- Les 120 ha de Sanghé Diéri viennent d’être achevés.

- Les 190 ha de Khabou n’ont jamais été exploités après leur réhabilitation en 2013.

- Les 83 ha de Diogountouro présentent quelques problèmes d’aménagement.

Les 50ha de Moulizino sont en cours d’exécution.

Pour le haut fleuve, il est nécessaire d’entreprendre des aménagements appropriés, compte tenu de sa hauteur manométrique. Monsieur le Président, pour votre information, il y a de grandes mares comme Definé, Gouraye, Wofou et Wompou Kharé qui doivent être aménagées pour la filière maraîchère.

Monsieur le Président des pauvres, au Guidimakha il n’y a pas de village qui n’a pas payé un chameau entre 600 000 et 700 000 ouguiyas, parce que l’animal est mort à côté d’un champ ou du village.

7/ Monsieur le Président, la situation de l’écosystème du Guidimakha est alarmante à cause de l’exploitation abusive du charbon de bois et l’intensification de l’agriculture irriguée.

Cependant, le paysan lambda ne peut défricher son petit champ de l’hivernage sans être traqué par le forestier alors que de l’autre côté, le charbonnier gère tranquillement son four sans être inquiété. Monsieur le Président, la solution rapide à entreprendre, c’est rendre obligatoire le reboisement des périmètres agricoles avec Anacardium occidentalé.

8/ Le système traditionnel de l’élevage se trouve confronté à l’insuffisance des pâturages naturels et les points d’eau, ce qui entraîne le déplacement vers les pays voisins, le Mali et le Sénégal, pour 9 mois de l’année.

L’introduction de tout programme d’amélioration doit passer par la maîtrise de l’hydraulique pastorale, l’alimentation et la santé animale. Certaines zones de bons pâturages comme M’balou et Coroc n’ont pas d’infrastructures appropriées pour recevoir le cheptel pendant la période de soudure.

On a constaté que l’Etat a abandonné la vaccination annuelle aux auxiliaires, les vaccins utilisés pour plusieurs maladies animales nécessitent une chaîne continuelle de glace jusqu’à l’introduction à l’animal.

9/ L’enrôlement est toujours un grand problème : depuis 2012, il est temps qu’il soit simplifié pour tous les mauritaniens afin qu’ils puissent s’enrôler avec zéro difficulté. Cette simplification est longtemps souhaitée par les immigrés qui ont perdu leur travail après être resté 2 à 3 mois au pays, sans parvenir à satisfaction.

10/ Le découpage administratif et la décentralisation : le Guidimakha compte 18 communes rurales et plus de 300 conseillers pour élire deux sénateurs, contrairement à d’autres moughataas qui comptent 1 à 2 communes pour un sénateur.

Depuis bien avant l’indépendance, la capitale de l’Afrique occidentale française est reliée au territoire de la Mauritanie par le poste administratif de Rosso pour le nord du pays en passant par la route impériale, pour atteindre le Maroc et l’Algérie. Gouraye est le second poste administratif pour rejoindre les Hodhs et le Soudan, actuel Mali. Après 55ans, il est toujours un arrondissement ; la population sollicite qu’il soit une moughataa face au département de Bakel, au Sénégal.

11/ La Mauritanie doit préserver son caractère de trait d’union entre le monde arabe et l’Afrique noire. Le renforcement de l’unité nationale nous exige un comportement de partage équitable de toutes les richesses du pays entre toutes les composantes nationales.

- Accepter l’inscription des langues nationales poular, soninké et ouolof dans la Constitution, comme l’arabe

- Acquisition des licences de pêche pour tous

- Autorisation des sociétés d’assurance pour tous

- Autorisation des chaînes de TV et radio pour tous

- Agréments des banques pour tous

Monsieur le Président, pour le dernier point de mon intervention, permettez-moi de vous demander la situation pétrolière et minière du pays.

Quel est l’impact de la manne pétrolière dans la phase actuelle ?

Qu’apportent les 2000 barils/jour à la Mauritanie ?

Quelle est la suite du malentendu entre la Mauritanie et la société indonésienne pour l’exploitation des mines de fer d’Akjoujt en Inchiri, après la plainte des indonésiens contre la Mauritanie?

Je vous remercie Monsieur le Président.

Timera Boubou

Sélibabi, le 09 juin 2015

mardi 16 juin 2015

Libre Expression : Mine de Zouerat/ Les dessous du dernier réaménagement.


Libre Expression : Mine de Zouerat/ Les dessous du dernier réaménagement.   Le léger remue-ménage effectué le vendredi dernier à la mine par la Direction générale de la Snim continue de faire couler beaucoup d’encres et de salives. Cette décision qui ne fait pas l’unanimité dans la cité minière suscite beaucoup de commentaires dans le monde des travailleurs de la Snim.

« C’est grave de vider la mine de ses ingénieurs, ce qui pourrait à long terme avoir des répercussions graves sur l’exploitation minière, d’autant plus qu’il y a un blocage de cette exploitation depuis les années 90 », s’interroge un employé de la société, ajoutant que « avec le départ de BALL Amadou Tidjane qui maitrise la technique de l’exploitation minière, la mine est en danger car il a évolué longtemps dans ce secteur et a des qualités intellectuelles et professionnelles requises ».

A souligner que BALL Amadou est sortant de l’Ecole Nationale des Ingénieurs de Gabes en Tunisie et diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris ( ENSMP).

Il a été recruté par la Snim en 1989 comme ingénieur de terrain, nommé adjoint chef de service mines au Guelb en 1992, puis confirmé chef de service des mines en 2001, enfin chef de département mines de 2009-2015.

Son départ de ce département stratégique a fait l’effet d’une onde de choc. « Depuis l’annonce de la nouvelle, sa maison ne désemplit pas. Des collaborateurs, employés et amis de toutes les composantes nationales passent pour lui exprimer leur gratitude et lui renouveler leur total soutien », apprend-on de source sure.

Dans un récent posting nous nous étions interrogés sur la nature de cette nomination, récompense ou sanction ?

Plusieurs s’accordent à dire que c’est une sanction car, BALL Amadou est un cadre de catégorie5 (C5) donc qui a le rang de directeur. Mais ici il aura un poste équivalent (chef département études et programmation minière à long terme), sans personnel, moins d’attribution et de prise de décisions.

Ses partisans et sympathisants politiques dénoncent cette mesure qu’ils qualifient de cabale contre leur leader. « Au lieu de le récompenser pour tous les efforts qu’il a fournis (matériels, humains, financiers) pour assurer une victoire éclatante à l’UPR lors des élections municipales et législatives et pendant la dernière élection présidentielle, on sanctionne notre leader, notre communauté est sous le choc », déplorent plusieurs personnes.

Avant d’ajouter « c’est une simple manière de l’éloigner de la Direction du siège d’exploitation. » Plusieurs témoignages concordants ont indiqué que BALL Amadou Tidjane a été poussé dans la politique.
Djibril Amadou Sy

lundi 15 juin 2015

Une école privée qui enseigne gratuitement les enfants déshérités inaugure un nouvel établissement

Une école privée qui enseigne gratuitement les enfants déshérités inaugure un nouvel établissement [ PhotoReportage ] L’École Science et Savoir, savez-vous ce que c’est ? C’est un complexe d’écoles privées qui se singularise par le fait qu’elle assure un enseignement gratuit aux enfants déshérités.

Dirigée par Demba N’Diaye depuis une dizaine d’années, parrainés par Maurice Benza et Mohamed Lemine Ould Cheiguer, l’École vient de renforcer ses capacités d’accueil : elle a inauguré ce samedi 13 juin un établissement en plein cœur de Kebé Mendez, quartier situé à la périphérie de Nouakchott.

Il s’agit pour Demba N’Diaye de continuer à être proches des enfants déshérités et de leur «assurer un enseignement national de qualité et d’aider à encadrer et à inculquer une bonne éducation aux enfants issus de classes défavorisées». Avec ce nouvel établissement flambant neuf qui compte huit classes, l’École Science et Savoir compte désormais quatre sites scolaires dont deux sont situés à El Mina ; une à Ryadh et une à Sebkha.

Le nombre d’enfants inscrits à cette école avoisine aujourd’hui les mille-six-cent élèves dont six-cent bénéficient d’un enseignement gratuit. Pour l’année scolaire à venir l’École Science et Savoir a décidé d’attribuer 50 places au Sénat, à l’Unicef, au Parlement, au département d’Elmina et à la Communauté urbaine qui vont les pouvoir à leur guise.

Selon le directeur de cette école «les quartiers pauvres doivent bénéficier d’une attention particulière de la part des acteurs éducatifs en apportant un soutien aux enfants issus de ménages pauvres n’ayant pas les moyens de s’inscrire dans les écoles privées qui demeurent ouvertes aux seuls enfants des riches».

Devant un public en liesse les petits enfants ont séduit par la qualité de leur prestation à travers des discours des chants et des scènes festives qui marqueront les esprits. Le préfet d’El Mina n’a pas caché son admiration pour la qualité de l’enseignement dispensé par le corps. Maurice Benza a réitéré à son tour sa disponibilité à appuyer les enfants pauvres.

SC


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samedi 13 juin 2015

Plusieurs blessés à la suite d’une collision de 5 voitures sur la route de l’Espoir

Plusieurs blessés  à la suite d’une collision de 5 voitures sur la route de l’Espoir

  Plusieurs personnes ont été blessées à des degrés divers de gravité, à la suite d’une collision de cinq voitures, survenue vendredi 12 juin courant sur la route de l’Espoir, au Km 35 à l’Est de Nouakchott.

Un témoin oculaire de ce télescopage collectif des voitures, a motivé la collision par l’excès de vitesse de l’un des véhicules, au moment où le conducteur tentait de doubler un camion en position d’ascension d’un montage dunaire.

Le même axe routier a causé mercredi dernier 11 morts, à la suite d’un accident terrible, entre un camion et un bus de transport public. La route de l’Espoir qui desserve plusieurs wilayas de l’Est, du centre et du Sud du pays, en plus du Mali, est l’un des axes les plus meurtriers, avec l’enregistrement d’accidents fréquents causant des décès et entraînant des blessés.

Les autorités rendent les chauffeurs imprudents et incompétents responsables de ces drames, évoquant également d’autres mobiles dont la vétusté des véhicules.

Un constat non partagé par les conducteurs, selon lesquels, c’est plutôt l’étroitesse de la voie et l’absence de panneaux de signalisation sur la route ainsi que les nids de poule et les fissures du bitume qui sont à l’origine de ces terribles accidents.
Sahara Medias
Traduit de l’Arabe par Cridem

lundi 8 juin 2015

Tagant/ Environnement : El Khat se meurt !

La zone d’El Khat sise la commune d’El Wahat était connue pour être l’une des zones les plus verdoyantes du Tagant. Elle refermait plusieurs espèces végétales et des ruisseaux d’eau y coulaient à perte de vue.

Actuellement El Khat est devenue méconnaissable du fait de la disparition à grande échelle de son couvert végétal et du dessèchement de ses cours d’eau.

Un appel est lancé par les populations riveraines de la zone El Khat à travers leur maire Mr Mohamed Ould Dié à l’endroit des partenaires nationaux et internationaux pour un reboisement à grande échelle par ensemencement aérien qui permettrait de régénérer l’écosystème dans cette zone.


Khalil Sow

vendredi 5 juin 2015

Tagant: Célébration de la journée mondiale de l’Environnement



La journée mondiale de l’Environnement a été célébrée ce vendredi 05 juin à Lahweittat par la délégation régionale de l’Environnement et du développement durable du Tagant. Cette célébration a été marquée par la participation active du maire de la commune d’El Wahat Mr Mohamed Ould Dié qui travaille depuis son élection à trouver une solution à l’épineux problème de l’ensablement de la palmeraie de Laweitatt. D’ailleurs, Mr le maire et l’un de ses adjoints en l’occurence Mr Sidiya Ould Abbass  ont mis à profit la présence du Wali parmi eux la semaine dernière, pour attirer son attention sur l’avancée du désert  qui menace dangereusement d’ensevelir la légendaire palmeraie  et les habitations de Laweittat. 
Notons que dans le cadre de l’application du programme PASACC, la DREDD du Tagant a implanté une pépinière de 10.000 arbres pour lutter contre la désertification dans la zone. «  Le repiquage de  ces arbres devraient permettre de lutter efficacement contre l’avancée du désert et du coup sauver les palmeraies et les habitations de Lahweittat de l’ensablement.  Nous pensons gagner ce combat avec l’aide du maire d’El Wahatt Mr Mohamed Ould Dié qui s’investit activement à nos côtés » indique Mr Samba Simakha délégué régional du  DREDD du Tagant.
Khalil Sow  




La radio de l’hôpital régional d’Aleg est en panne une semaine après la visite du président Aziz

La radio de l’hôpital régional d’Aleg est en panne une semaine après la visite du président Aziz   Bizarre est cette Mauritanie, notre beau pays. Un jeune apprenti couturier du nom de Racine Gako a été percuté dans la matinée du 3 juin 2015 sur la digue reliant Boghé Escale à Boghé Dow par un chauffard qui n’a ni permis de conduire, ni assurance ni vignette.

Il a été évacué après quelques heures d’hospitalisation à l’hôpital régional d’Aleg sur demande insistante de sa famille pour effectuer une radiographie afin de déterminer s’il n’a pas de fracture.

Son neveu Bocar Gako se présente auprès du guichet de l’hôpital pour couper un ticket pour la radio. A l’intérieur du bloc de radiologie, il trouve un homme, les deux jambes posées sur la table et ce dernier lui dit en Hassaniya « Chi dor » « que veux-tu ».

Je suis avec un malade qui doit faire la radio. La radio est en panne lui répond le radiologue. Le jeune garçon n’en croit pas ses yeux. Il se représente de nouveau devant le guichet pour réclamer son argent. Le président a été trompé le jour de son passage à l’hôpital, surtout qu’il venait d’être hué par les manifestants de l’IRA.
Elfoutiyou

jeudi 4 juin 2015

Bababé: ONG AMES-ED distribue des moustiquaires aux Almoudos

Bababé: ONG AMES-ED distribue des moustiquaires aux Almoudos [PhotoReportage] Dans le cadre de son projet "un Almoudo , une moustiquaire", l’ONG mauritanienne AMES – Enfants déshérités a procédé Dimanche à la distribution gratuite d’une centaine de moustiquaires imprégnés au profit des enfants mendiants de Bababé.

Cette action vise à prémunir ces jeunes élèves coraniques du paludisme.Trois Daaras et un site de réfugiés ont bénéficié de cette distribution dont les premiers cibles sont les enfants Almoudos âgés de 5 à 13 ans.

Selon Souleymane Falilou président de l’ONG, AMES (Association Mauritanienne pour l’Education et la Santé) - Enfants Déshérités, le projet est réalisé grâce à des dons de quelques personnes de bonnes volontés et aux cotisations des membres de l’association.

L’ONG s’engage à procéder à la veille de chaque hivernage à la distribution de moustiquaires aux enfants Almoudos qui sont souvent oubliés dans les programmes nationales de distribution en ces zones endémiques.

Un suivi régulier au niveau des sites cibles sera fait par les membres de l’organisation pour s’assurer que les bénéficiaires gardent toujours leurs moustiquaires car souvent les marabouts ou les grands talibés récupèrent tout des enfants.

Vénus généralement d’autres villages pour apprendre le coran, les jeunes Almoudos sont souvent laissés à eux même. Ils passent la plus part du temps à mendier .Pieds nus, mal habillés, ils sont souvent battus et agressés.

Aux autorités nationales, organismes, ONG nationales et internationales nous attirons l’attention sur la situation des enfants mendiants des villes mais aussi de jeunes Almoudos des villages

Communication
ONG AMES-Enfants desherités
Enfantsdéshérités1@gmail.com




Avec Cridem, comme si vous y étiez...









mercredi 3 juin 2015

O. Abdel Aziz a inauguré des projets électriques à Boghé

 O. Abdel Aziz a inauguré des projets électriques à Boghé
La ville de Boghé est désormais alimentée en électricité depuis la ville de Rosso. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a inauguré dimanche cette réalisation de même que l’extension du réseau électrique de la ville. Le ministre du pétrole, de l'énergie et des mines, Ahmed Salem Ould Béchir a détaillé les caractéristiques de ce projet.

Un transformateur de moyenne tension, une ligne électrique moyenne tension 33 KV d'une longueur de 200 km entre Boghé et Rosso et la construction de 100 km de lignes secondaires 33 KV pour l'approvisionnement en électricité des villages et des périmètres agricoles situés entre les deux villes ainsi que la réalisation de 145 km de réseaux basse tension.

Le ministre a ajouté que la réalisation de ce projet a nécessité la mobilisation de 4 milliards 825 millions d'ouguiyas sur financement conjoint de l'Etat mauritanien et du Royaume d'Espagne.

O. El Béchir a précisé, par ailleurs, que la réalisation de l'extension du réseau électrique dans la ville de Boghé a comporté la construction de trois transformateurs électriques et d'une ligne électrique moyenne tension de 33 KV, d'une longueur de 2,3 km ainsi que 454 km de réseau basse tension. Une réalisation qui a nécessité un financement 370 millions 66 milles ouguiyas mobilisés par l'Etat mauritanien et l'Espagne.

Le ministre du pétrole, de l'énergie et des mines a indiqué que le projet de construction d'une ligne électrique entre Boghé et Kaédi est formé des composantes suivantes:

la mise en place d'un transformateur 15/33 KV; d'une ligne principale de 104 km de long d'une tension de 33 KV reliant les deux villes; la mise place de 74 km de lignes secondaires pour approvisionner 30 villages aux alentours de la ligne principale; la mise en place et l'équipement de 2 transformateurs pour l'approvisionnement en électricité des villes de M'Bagne et Bababé; l'installation d'un autre transformateur de type 33/40 KV et le raccordement de la ligne principale au transformateur de Boghé.

Il a relevé que ce projet, financé par l'Etat pour un montant d'un milliard cent soixante dix sept millions d'ouguiya, sera réalisé dans 15 mois.

Il y a eu également la pose de la 1ère pierre du projet d'installation d'une ligne électrique de 33 KV pour relier le réseau de Bouhdida à celui de Manantali à partir du centre de transformation de Boghé.

Le coût de cette extension exécutée par l'Agence Pour l'Accès Universel aux Services de base (APAUS) est estimé à 216 millions d'ouguiya sur un financement conjoint: Etat - Union Européenne.
Sahara Medias

mardi 2 juin 2015

Visite présidentielle a l’intérieur du pays : Rosso veut éviter les dérapages d’Aleg

Visite présidentielle a l’intérieur du pays : Rosso veut éviter les dérapages d’Aleg
Une véritable mobilisation de tout le sécuritaire au niveau du Trarza est mise en branle pour contenir tout dérapage pouvant perturber la visite du président Mohamed Ould Abdel Aziz dans la région. En effet, les évènements d’Aleg, caractérisés par une percée spectaculaire des militants d’IRA qui étaient parvenus à gâcher la fête, pourraient se répéter, selon les autorités régionales, dans cette zone fief de l’organisation antiesclavagiste et dont les principaux leaders sont actuellement en prison.

Le président Mohamed Ould Abdel Aziz, en tournée depuis jeudi 28 mai dernier dans le Brakna, se prépare à être l’hôte du Trarza. Si les cadres de la région ont terminé les dernières répétitions avec leurs troupes, aux termes d’une mobilisation de plusieurs jours au cours desquels tous les aspects de l’organisation ont été revus, côté administration, c’est le cauchemar.

Autorités administratives et responsables de l’appareil sécuritaire vivent l’angoisse d’une tournée qui risque de ne pas échapper à l’afflux massif des militants d’IRA, déterminés à faire entendre leurs voix et leurs revendications. Il s’agira aussi pour les populations de confisquer la parole aux cadres qu’ils accusent de privilégier leurs intérêts égoïstes à ceux de la collectivité.

« Aidez-nous Monsieur le président à faire accepter les aliments à nos bétails ! » L’une des revendications phares des éleveurs, qu’ils soient du Trarza, du Brakna ou de tout autre région pastorale du pays, c’est bien la qualité des aliments du bétail. A ce propos, une passe d’arme autant passionnante pour les observateurs qu’irritante pour les autorités aurait opposé les éleveurs du Brakna au président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Plusieurs d’entre eux, ont en effet demandé au président de convaincre leurs bêtes que les aliments mis à leur disposition sont consommables, car le bétail refuse catégoriquement de les consommer à cause d’une très mauvaise facture. Un constat que le président Aziz apparemment plus disposé à défendre ses ministres se refuse d’entériner.

Selon lui, si les animaux refusent de consommer les aliments de bétail, « en bonne qualité » selon lui, c’est qu’ils ne sont pas habitués. Un dialogue de sourds que la réunion des cadres à Aleg n’est pas parvenu cependant à circonscrire.

Pas plus qu’il n’a voulu rien comprendre quand les éleveurs se sont plaint sur les prix excessifs des aliments de bétail et la mauvaise qualité, ce qui visait son ministre de l’Elevage, son Commissaire à la Sécurité Alimentaire ainsi que son ami, l’ADG de la SNIM. Pour Ould Abdel Aziz, le point de vue soulevé par les éleveurs relève de la rhétorique des opposants. Selon lui, le gouvernement a certifié que les produits cédés pour la consommation du bétail sont de bonne facture.

Mais le séjour de Mohamed Abdel Aziz a été fortement perturbé dès l’étape d’Aleg. A la place des courtisans et des foules d’applaudisseurs, il tombera sur des centaines de militants d’IRA qui accompagneront son cortège par des huées, déchirant ses photos géantes et les piétinant tout en brandissant à leur place les effigies grandeur nature de Birame Dah Abeid, président du mouvement, emprisonné depuis plus de cinq mois en compagnie de son vice-président Brahim Bilal, dans la prison centrale de la ville.

Résultat, après le départ du cortège présidentiel, la visite habituellement allégée des prisonniers a été corsée. Il faut dorénavant une autorisation écrite du parquet au lieu de la simple présentation de la carte d’identité à l’entrée de la prison. Dans plusieurs localités visitées, Djonaba, Bourrat et dans seize autres localités du Brakna, les populations ont brandi des bidons vides pour dénoncer le manque d’eau.

Etat de siège à Rosso

Des unités de la gendarmerie, de la garde nationale, de l’armée et de la garde présidentielle venus de Nouakchott et de Ouad Naga ont été dépêché à Rosso ces jours-ci. L’objectif est d’éviter le désagrément qu’a connu la ville d’Aleg. Les partisans du leader abolitionniste Birame Dah Abeid avaient attaqué le convoi présidentiel à coups de pierres et d’œufs, avec des accrochages avec la garde rapprochée du président.

Les autorités craignent de forts dérapages à Jidr El Mohguen, le fief du président d’IRA dont les partisans accusent le président Mohamed Abdel Aziz de raciste et d’esclavagiste. Il faut dire que comme le Brakna, le Trarza connaît plusieurs conflits liés à la terre.

Dans ce cas précis, l’affaire de Tiambène pourrait constituer une épine dans le pied de l’administration locale. Aussi, le Wali dans un souci d’étouffer cette affaire avant l’arrivée de Mohamed Abdel Aziz se serait réuni avec les différents protagonistes. Il faut dire que quatorze habitants du village Wolofs de Tiambène ont été arrêtés il y a quelques jours par la gendarmerie pour avoir cueilli des mangues dans un champ situé dans leur périmètre.

Or, ces champs de manguiers ont été rétrocédés par l’Etat mauritanien à une dame après la déportation des habitants. A leur retour dans leur village ils n’ont pas pu entériner une telle confiscation de fait. Le combat des populations de Tiambène plus la libération de leurs dirigeants emprisonnés à Aleg, constituent ces jours-ci les thèmes sur lesquels le mouvement IRA compte surfer pour la mobilisation des opprimés.
L'Authentique 
Cheikh Aïdara

Keur Macène:Boidiel affûte ses bras pour applaudir Aziz et Ould Boilil se fait chasser

Keur Macène:Boidiel affûte ses bras pour applaudir Aziz et Ould Boilil se fait chasser Le président du parti El Wiam, Boidiel Ould Houmeïd, opposant atypique car fervent supporter du régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, est depuis des jours sur le pied de guerre à Keur Macène pour mobiliser ses troupes. L’objectif est de réserver au président Aziz un accueil inoubliable.

Par ce geste, Boidiel envoie plusieurs signaux, aux thuriféraires du pouvoir à qui il démontre qu’on peut être opposant et fervent laudateur du régime en place, à l’opposition dite radicale en leur disant qu’ils perdent leur temps, à son principal adversaire politique, Mohamed Ould Boilil, que Keur Macène est son fief.

Enfin, un dernier message à Mohamed Ould Abdel Aziz, pour lui dire que si ses partisans le trahissent, il pourra trouver dans le parti El Wiam et dans son président, une armée encore plus fidèle.

Quant à Mohamed Ould Boilil qui a coupé tous les ponts avec sa base depuis qu’il a été nommé président de l’Assemblée nationale, il a été pratiquement chassé de Keur Macène. Venu pour organiser la visite du président sur les lieux, il s’est fait hué par les habitants qui l’ont déclaré persona no grata. Ils lui reprochent de n’avoir jamais rien fait pour eux et de ne penser qu’à sa propre personne.

Mais pour Ould Boilil qui a été élu sur la liste de l’UPR au niveau de Nouakchott, les populations de Keur Macène peuvent aller se faire voir ailleurs, l’essentiel pour lui est qu’il jouit de la confiance du président Aziz.

Il faut dire que Mohamed Ould Boilil serait perdu si, lors des législatives de novembre 2012, l’UPR, parti au pouvoir l’avait envoyé gagner ses galons de député chez lui. Il n’y aurait récolté la moindre voix, même de ses plus proches parents, selon des sources locales.
L'Authentique 
Ahmed B.

samedi 30 mai 2015

Tagant : Fin de la tournée du wali dans la Moughataa de Tidjikja


Le wali du Tagant Mr Abderrahmane Ould Mahfoudh Ould Khatry vient ce vendredi 29 mai  de boucler sa tournée de prise de contact dans la Moughataa de Tidjikja. Les communes de Boubacar Ben Amer, Lahsera, El Wahat et Tensiqh ont été les principales étapes de ce périple qui lui a permis d’ informer les populations des efforts déployés par les pouvoirs publics en matière d’éducation, de santé, de sécurité, de lutte contre la pauvreté, de développement économique et d’apaisement du climat politique et social.
 « Je ne promets pas de régler vos problèmes séance tenante mais je travaillerai pour qu’ils soient connus au plus haut niveau et pour que des solutions leur soient trouvées dans les meilleurs délais »  tel est le leitmotiv décliné par le Wali du Tagant face aux populations visitées et ce, afin de les inviter à faire preuve de patience et de réalisme.
Partout où il s’est rendu, Ould Khatry n’a pas  manqué, également, de faire l’apologie du travail source de richesse et d’épanouissement, de la lutte contre les archaïsmes et la nécessité pour les populations d’accompagner les efforts des pouvoirs publics. Pour arriver à ces objectifs,  il a appelé les habitants des localités visitées à éviter, autant que faire se peut, de donner libre cours aux intérêts égoïstes causes principales des divisions et d’éparpillement des forces et des énergies. Il a invité les populations à adopter l’approche du regroupement pour mettre un terme à l’occupation anarchique de l’espace afin d'éviter la dispersion des programmes  à caractère socioéconomique initiés par les pouvoirs publics.
Doléances tous azimuts

Même s’il a fait l’objet d’un accueil chaleureux au cours de ses différentes étapes, il n’empêche que les populations visitées n’ont pas hésité un seul instant à attirer l’attention  du Wali sur des problèmes récurrents auxquels elles font face. Ces problèmes sont de plusieurs ordres : Celui de la rareté de l’eau qui a été pratiquement abordé lors de toutes les étapes,  la distribution de l’aliment de bétail insuffisante selon certains et mal repartie selon d’autres,  le problème de l’enclavement ( Talmest , Echarim, Oudey Mejbour, Eghmenrit), le problème de l’ensablement (palmeraie de Lahweitatt),  des doléances pour la création de nouveaux établissements pour le secondaire ( Eghlembit, Iguevane I) et pour le fondamental (Dendane ), demande d’extension du réseau électrique de Tidjikja pour alimenter la localité de Lahweitatt et acquisition d’une centrale électrique pour alimenter Nimlane ( promesse que le Président de la République aurait faite aux habitants de cette localité) et Last but Not Least des doléances liées à l’ouverture des boutiques Emel dans des localités difficile d’accès et des réhabilitations des barrages et des écoles.

Ces doléances ont été consignées dans des rapports lus par les maires des communes visités notamment Saleck Ould Abdel Jelil (Boubacar Ben Amer), Bah Ould Mohamed (Lahsera), Mohamed Ould Dié (El Wahat) et  El Meymoune Ould Soumbar (Tensiqh).
Deux faits méritent toutefois qu’on s’y attarde. Il s’agit de la gestion controversée de l’eau potable  au niveau de Rachid et de l’exclusion du barrage d’Iguevane d’une partie de la population de cette localité.
La destruction d’une partie du tuyau principal alimentant le réseau d’adduction d’eau de Rachid suite aux travaux de construction de l’axe Tidjikja-Khat, la mauvaise qualité du service et le coût élevé des factures ont été évoqués par les populations devant le Wali. Lesquelles populations sont unanimes à fustiger les prestations de  l’ONESER  accusé d’être à l’origine de tous les dysfonctionnements. Cette question qui a soulevé un tollé entre les populations de Rachid et le responsable régional de L’ONESER a été suspendue par le Wali du Tagant qui a promis d’y voir plus clair en s’informant sur le contenu du cahier de charge signé par la société en charge de la construction de l’axe Tidjikja-Khat .
Le second fait, et non le moindre, est celui soulevé par le dernier intervenant de l’étape d’Iguevane. Selon ce dernier plus de  80% de la population d’Iguevane n’ont pas accès au barrage de cette localité qui n’est exploité que par quelques rares privilégiés. Il a invité les pouvoirs publics de peser de tout leur poids pour trouver une solution à ce problème qui n’a que trop duré.
Notons enfin que la tournée du Wali dans la Moughataa de Tidjikja a été une occasion pour lui de toucher du doigt les problèmes de ses administrés. Ce premier pas qui vient d’être franchi par le chef de l’exécutif régional doit se traduire dans les actes par la mise en place d’une stratégie de prise en charge et de suivi rigoureux de ces problèmes pour leur règlement définitif.

Khalil Sow