vendredi 5 décembre 2014

10 ans de réclusion contre les agresseurs du Sénateur de R’Kiz

10 ans de réclusion contre les agresseurs du Sénateur de R’Kiz La Cour Criminelle du Tribunal de Nouakchott a condamnée le 24 Novembre dernier, Mohamed N’gaïdé, Ahmed Lam et Mohamed Dicko à 10 ans de prison fermes et 500.000 UM de frais de justice chacun. Un verdict bien accueilli par les proches et amis du Sénateur de R’Kiz y compris quelques observateurs, mais condamné par les parents et amis des jeunes condamnés qui y ont perçu un procès politique monté de toutes pièces.

La mère de Dicko y croit fermement, elle qui déclare que l’accusation est une mise en scène orchestrée pour punir son fils et que tout était organisée au départ. Elle affirme avoir été surprise lorsque l’avocat qu’elle avait engagé pour défendre son fils lui ramena l’avance sur frais d’émolument qu’elle lui avait versé.

Il lui aurait avoué qu’aucun avocat ne pourra défendre son fils, car un ordre serait venu «d’en haut» pour le condamner lui et ses amis, selon elle. Néanmoins la famille avait engagé Me Moussa Diagana qui avait défendu Dicko.

Lundi 1er décembre dernier, la dame en question, qui déclare être une parente du Président du Sénat, s’était rendue au Palais de Justice de accompagnée par quelques proches. Selon elle, les relations ne sont pas au beau fixe entre le Président du Sénat et le Sénateur de R’Kiz, Ahmed Ould Salem.

Elle trouve ainsi que l’implication de son fils dans l’affaire de son agression ne serait qu’une sorte de vengeance politique parce que le jeune est le neveu du Président du Sénat. Il faut dire que le jugement de l’affaire du Sénateur de R’Kiz faisait partie des plus importants dossiers que la Cour Criminelle avait examiné le 24 Novembre, 2014. Une difficile et longue journée de procès qui s’est achevé tard dans la nuit. C’est en effet aux environs de 21 heures que les verdicts ont commencé à tomber.

Malgré la faim et la fatigue, le public qui avait rempli jusqu’au ras la salle des audiences, n’avait pas voulu quitter la salle. Et c’est au milieu d’un impressionnant silence doublé d’un renforcement des forces de sécurité que les condamnations ont commencé à tomber. Le Sénateur de R’Kiz, était défendu par Me Cheikh Ould Hindy, Bâtonnier de l’Ordre national des avocats. Ce dernier était revenu sur les péripéties de l’agression dont son client avait subi.

Son client, dit-il, revenait de prière de l’aube lorsqu’il fut agressé près de son domicile à Tevragh-Zeine à Nouakchott par trois jeunes à coups d’armes blanches. Il a dû être évacué à l’hôpital national et puis en Tunisie et en France plus tard. Ahmed Lam, selon la thèse de l’accusation, serait l’auteur principal de l’agression tandis que Mohamed Dicko et Mohamed N’gaïdé surveillaient les environs. Ils rejettent l’allégation dont ils qualifient de "fiction inventée".

Les trois jeunes seront d’abord embarqués au Commissariat de Tevragh-Zeine 2 pour bagarre avant d’être relâchés. Quelques jours plus tard, Mohamed Dicko fut invité à signer une déposition au Commissariat. Sa mère l’avait accompagné. Mais une fois au Commissariat, il fut déferré en compagnie de ses deux camarades au Parquet, puis jetés en prison. Ils étaient inculpés de l’agression contre le Sénateur de R’Kiz.

Après neuf mois de préventive, leur sort vient d’être scellé. Mais déjà leurs parents et proches ont entamés des démarches pour faire appel contre le jugement de la Cour Criminelle. Le Président par intérim, Ahmed Vall Ould Lezgham selon beaucoup de personnes, avait bien géré le dossier dans la transparence et l’impartialité mais pour d’autres personnes, y compris les parents et proches des jeunes, le dossier était mal géré. Selon la mère de Dicko « les coupables sont en liberté et les innocents ont été condamnés.

Nous ne sommes pas satisfaits et nous ne serons jamais satisfaits de ce verdict à moins que la vérité soit exposée au public. Mon fils et ses amis sont innocents »
, dit-elle. Le Substitut du Procureur était content du verdict.

Abou Cissé

Zone franche : les fripons passent à la caisse !



On apprend sous Lekvé à Nouadhibou et  de sources  proches de Mohamed Aly Ould Essemlali , patron de l’IGE , que le personnel cadre de cette institution est sommé de rembourser  illico presto ,l’ argent mal acquis et qui correspond pour l’ essentiel à des salaires et primes injustes qu’ils se sont accordés ! Même Sidi Ould Domane,   qui pense avoir trompé la vigilance du président de l’autorité, aurait été le premier destinateur de la notification de remboursement !
Mais les tiroirs de l’imprimerie nationale sont vides et Izid Bih lui aurait fait un cadeau empoisonné … Homme de salons de première et de dernière heure, Domane réussira à rassembler les montants qu’ il doit rembourser , auprès  des officiels dont il est la ‘’misère’’… Il aurait déjà commencé sa ‘’Tarangé ‘’par ses amis Généraux, Misghrou en particulier dont la main ne connait pas la poche ! Avec  ce remboursement, des têtes tomberont probablement à la zone franche ! En tout cas, remboursement ou pas, les prix à Nouadhibou  n’ont fait que flamber  et il n’y a aucun investisseur à signaler sauf les chinois dont les investissements sont connus de tous ! A noter que les filous , ce n' est pas ce qui manque à Nouadhibou par les temps qui courent  !A suivre 

Kiffa : pose de pierre de construction d’un collège à la Ghadima

Le wali de l'Assaba a procédé ce jeudi, à la pose de la première pierre de la construction d'un collège dans le centre ville de Kiffa. Le nouveau collège se situe dans la Ghadima, le premier quartier naissant de la ville datant de l'époque. Le futur édifice scolaire est le fruit d'un
cofinancement entre la Mauritanie et la coopération espagnole d'un montant de 53 millions d'ouguiya. Ledit collège serait d'une capacité d'accueil de plus de 1000 élèves, repartis en dix salles de classes, en plus de la direction et de la loge du gardien. La durée des travaux est de 7 mois. C'est le quatrième collège que regorge la ville de kiffa.
 kiffanews

jeudi 4 décembre 2014

A propos de la question de l’Esclavage


Comme tout patriote sincère et soucieux de l’intérêt supérieur de son pays, je ne puis rester insensible aux problèmes qui secouent la Mauritanie ces derniers temps. J’ai décidé d’apporter ma modeste contribution au débat afin d’aider à la réconciliation des cœurs et des esprits. Étant entendu que cette réconciliation est le gage de notre cohésion nationale la seule à même de mettre notre pays à l’abri des déstabilisations majeures à l’image de ce qui se passe autour de nous.
Je commencerai par dire que l’intérêt suprême de notre nation doit être placé au dessus de toute considération identitaire. Aucune revendication communautaire ne doit être faite au détriment de l’unité nationale et la souveraineté du pays. Pour qu’elles soient justes, légitimes et soutenues ces revendications doivent pouvoir susciter l’adhésion de tous sans aucune exclusion ni aucune animosité orientée vers telle ou telle autre communauté nationale.
Mais l’on ne devrait pas, pour autant, perdre de vue l’existence des inégalités criantes qui impactent négativement la bonne marche de notre nation en créant des malaises sociales qui risquent, si des solutions ne sont pas trouvées, de s’exprimer de plus en plus violemment. J’en appelle à nos gouvernants  afin de trouver des issues de sortie de crise surtout pour la lancinante question des séquelles de l’esclavage en appliquant les lois incriminant cette pratique,  votées par notre auguste Assemblée nationale ainsi que  la feuille de route initiée, à ce sujet, par la Mauritanie et ses partenaires impliqués dans la gestion de ce dossier épineux de l’esclavage. Il   faut régler cette question afin de couper définitivement l’herbe sous les pieds de ceux qui profitent de cette honteuse pratique, qu’ils soient d’éventuels maitres esclavagiste que ceux qui en font un fond de commerce.
Il faudrait aussi que ces mêmes gouvernants pensent à mettre en place un plan d’action orienté uniquement vers les populations victimes des séquelles de l’esclavage en ciblant en particulier des actions orientées en priorité vers l’éducation (pour sortir cette frange sociale de l’ignorance mère de toutes les tares) et vers la création de l’emploi pour les jeunes pour les éloigner de toute mauvaise influence.
J’en appelle pour finir au strict respect de ce que nous avons de plus sacré à savoir notre religion notre raison d’être et le ciment de notre unité.
Mohamed Ould Mabrouk Directeur Cfpp-Tidjikja

Promotion et volorisation de la culture wolof par la jeunesse de keur Mour

C’est parti pour l’Association pour la rénovation de Keur Mour, sous-section  des Jeunes de Keur Mour (AJKMR) pour l’organisation d’une veillée  culturelle à travers l’art et la culture dénommée TAKKUSSANU WALO ce vendredi 05 Dècembre 2014 à partir de 17H00, à  la CASE de Nouakchott.
Elle sera animée autour de la culture wolof de Mauritanie qui habite  la rive droite du fleuve senegal de Diaos à Gani.
L’ambition de la jeunesse de Keur Mour est de faire de cet évènement une manifestation riche en couleurs et en sons, avec la prestation de la troupe locale, mais aussi avec la prestation d’une dizaine d’autres troupes.
Il sera un grand moment de communion entre les différentes ethnies (wolof, maure, soninké, poular,) de la Mauritanie et à cette occasion un sketch sur la cohabition et la diversité culturelle sera joué par les artistes.
Un programme riche est varié sera au menu du public pour  cette troisième 4 Edition : Ballets ndaw rabine, Ngomar (excision avec tout le mythe qui le compose) mariages traditionnels simulés, Chants, danses et poésies. Rappel origine et historique des wolofs Un défilé des tenues traditionnelles est prévu. Une exposition des objets traditionnels
La réussite de cette soirée permettra à l’association de participe au financement de  l’agriculture pour la lutte contre l’exode rural et compléter le financement de l’ouverture du cyber au village afin d’orienter les jeunes dans les nouvelles techniques de l’information et de la communication. Ibrahim Idriss.

Elhouriya

Les travailleurs de la MSP à l’entrée Nord de Nouakchott : La 'gazra' des marcheurs

Les travailleurs de la MSP à l’entrée Nord de Nouakchott : La 'gazra' des marcheurs A la sortie de Nouakchott, sur l’axe menant à Akjoujt, une vingtaine de taudis et de tentes de fortune se dressent sur les dunes, à quelques centaines de mètres du poste de police. Rien ne semble attirer l’attention. Depuis que Nouakchott existe, la gazra est un phénomène récurrent qui n’étonne plus personne. Mais cette fois, il ne s’agit pas d’une gazra.

Ce sont plusieurs dizaines d’hommes de tous âges et de toutes corpulences qui attendent « on ne sait quoi », pour reprendre les propos d’un d’entre eux qui se présente comme leur porte-parole. Nous sommes aux environs de midi. Les couvertures sont encore défaites.

Les draps et haillons qui servent de tapis ne sont pas encore rangés. Les ustensiles de thé distillent la magique boisson qui permet, à ces travailleurs venus de si loin, de garder le courage de braver le froid de cette fin de novembre, endurer la souffrance de l’injustice et supporter la séparation des familles dont ils ignorent le sort.

Eux, ce sont les deux cent- six travailleurs, licenciés de la MSP de Zouérate, qui ont décidé, un certain 1er Novembre 2014, de marcher sur Nouakchott, pour exposer leur cause aux plus hautes autorités de ce pays. Après un mois de marche – vingt-cinq jours exactement – les voici aux abords de la capitale, déterminés à ne pas bouger avant d’être entièrement remis dans leurs droits.

Injustice

« Tout a commencé », déclare Abdallahi Ould Jedehlou, le porte-parole officiel des plus de quatre cents gardiens et agents de sécurité débauchés par la MSP, « par la réclamation des droits que la société avait promis de nous accorder.

Droits reversés, il y a neuf mois, par une vingtaine de sociétés qui opèrent dans le tâcheronnat, au profit de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) ».


Selon les documents que montre Ould Jedehlou, dont un procès-verbal de conciliation collective N° 0024, en date du 15/11/2013 et libellé sur la base de l’article 340 du Code du travail, où la MSP s’est engagée à honorer tous ces droits, sous signature du wali du Tiris Zemour, du PDG de la société, du président de son conseil d’administration, respectivement les deux anciens colonels Sidi Ould Riha et Cheikh Ould Baya, ainsi que de l’inspecteur du travail et des représentants des travailleurs.

Dans cet accord, la MSP promet d’améliorer les conditions des travailleurs, en s’engageant, entre autres mesures (reconduction de l’ancienneté, de la catégorie et du salaire…), de procéder à une augmentation de salaire de 10%, sur le traitement de base de chaque employé.

Or, d’après le libellé de deux bulletins de solde présentés par le porte-parole, les salaires des employés ont, à l’inverse, baissé de plus de quinze à vingt mille ouguiyas ! Au lieu des 119 500 UM qu’il percevait, avec la société qui les reverse, désormais, à la MSP, un employé ne touche plus que 96 869 UM avec cette dernière.

Sans décolérer, Abdallahi ould Jedehlou rappelle, au passage, la promesse électorale de Mohamed Ould Abdel Aziz de régler définitivement le problème des journaliers de Zouérate. « Une promesse », dit-il avec amertume, « restée lettre morte ».

Après plusieurs tentatives du wali de trouver une solution amiable, en faisant rencontrer toutes les parties, le directeur général de la MSP déclare, publiquement, qu’il ne fera plus travailler aucun de ces anciens employés et les fait aussitôt remplacer par d’autres moins disants, malgré les dispositions légales, très claires en l’occurrence.

Et « comme si cela ne suffisait pas », continue Ould Jedehlou, « nous avons fait l’objet de toutes sortes de menaces et provocations. Nous avons alors compris que nos employeurs sont, tout simplement, couverts par le pouvoir ».

Longue marche

Après avoir épuisé toutes les voies possibles et constaté que les responsables de la MSP « pour des raisons que nous ignorons », précise Ould Jedehlou – n’obtempèrent pas aux injonctions des autorités locales et ne respectent pas les lois en vigueur, les travailleurs ont décidé d’organiser une marche vers Nouakchott pour demander justice au chef de l’Etat.

Le 1er Novembre 2014, deux cent- six hommes des quatre cents licenciés prennent la route, avec deux voitures louées à vingt mille ouguiyas/jour et au bord desquelles les provisions et deux tentes sont transportées. A Yagrev, une délégation de l’UPR, composée du secrétaire général du parti et du fédéral d’Akjoujt, est envoyée à leur rencontre.

Sans succès. Les travailleurs refusent d’arrêter la marche. Le président de l’UPR fait intervenir le SG de l’Union Indépendante des Travailleurs de Mauritanie (UITM), Mohamedou Ould Nahah. Le dialogue n’aboutit pas plus, après six jours passés, par les travailleurs, dans une auberge, entièrement pris en charge par le fédéral d’Akjoujt.

Reprise de la marche. Le 25 Novembre, les marcheurs arrivent à vingt-cinq kilomètres de Nouakchott. C’est là que la gendarmerie les arrête. Les autorités exigent une autorisation officielle pour entrer en ville.

Les travailleurs délèguent alors deux d’entre eux pour obtenir le document auprès du wali… qui les envoie chez le hakem de Dar Naïm… qui les renvoie chez le wali… qui les fait attendre jusqu’à dix-huit heures… pour leur exprimer, au final, son refus catégorique de leur délivrer l’autorisation.

Les travailleurs se concertent alors et décident de rester plantés là, jusqu’à obtenir le droit de rencontrer le président, « seul interlocuteur avec qui discuter efficacement ». A cette fin, « nous sommes prêts à attendre longtemps », déclare Ould Jedehlou au nom de ses camarades.

« Par la grâce d’Allah et la générosité de quelques bonnes volontés »

Dans le petit campement, les marmites mijotent. En plein air, deux à trois sacs de riz traînent par terre et trois moutons d’abats attendent le couteau. Par petits groupes, les travailleurs attendent on ne sait trop quoi. Mais attendent quand même. Certains somnolent.

D’autres discutent. Chaque arrivée intruse occasionne un attroupement. « C’est grâce à la bonté d’Allah et à certaines bonnes volontés que nous réussissons à joindre les deux bouts », explique Ould Jedehlou. Selon lui, les proches de quelques travailleurs leur ont fourni provisions, couvertures et tentes.

Le banquier Mohamed ould Noueygued leur a envoyé dix moutons, une femme d’Atar expédié quatre-vingt-seize couvertures, un autre leur a donné trois cents mille ouguiyas, encore un autre deux cents mille et divers autres dons tombent toujours à pic, pour leur permettre de continuer le combat.

Une semaine après leur arrivée, seul le président du parti Karama et l’une de ses députés, Lalla Mint Hassena, leur ont rendu visite. Leurs tractations, auprès du ministre de la Fonction publique n’ont, apparemment, servi à rien.

Ould Jedehlou rappelle, à qui veut l’entendre, que leur action n’a rien de politique et que toutes les bonnes volontés éprises de justice susceptibles de les aider à recouvrer leurs droits, de quelque tendance qu’elles soient, sont les bienvenues.

« Nous ne retournerons jamais à Zouérate sans nos droits »

« Nous sommes là. Jamais nous ne retournerons à Zouérate, sans avoir entièrement recouvert nos droits ». Ould Jedehlou me présente un homme qui vient d’arriver. « C’est », me dit-il, « El Hadj Ould Mohamed Vall, délégué général ». Celui-ci explique que la stratégie de la MSP était de laisser les travailleurs marcher.

Dans sa logique : certains se désisteront ; les autres mourront. Mais voilà que, par la grâce d’Allah, tous sont arrivés. « C’est une baraka ! Une preuve que nous sommes sur la voie juste ! ».

Selon El Hadj, les nouvelles de Zouérate rapportent que les femmes des travailleurs grévistes s’apprêtent à les rejoindre avec leurs enfants. « Ce qui est sûr, c’est que nous ne bougerons pas d’ici, sans avoir obtenu tous nos droits ! ».

Selon les responsables des travailleurs, « il n’y a que le président Mohamed ould Abdel Aziz qui puisse régler notre problème et c’est à lui que nous nous adressons ». Les deux hommes tiennent à rappeler que leur action est tout aussi pacifique qu’apolitique et n’est pas organisée contre l’Etat.

« La preuve : les malveillants qui se préparaient à infiltrer, parmi nous, des délinquants, afin de discréditer nos revendications légitimes, sont restés sur leur faim. Nous avons en effet demandé, aux autorités d’assurer l’organisation pacifique de notre marche vers la présidence ».

En attendant, la petite gazra des travailleurs-marcheurs donne déjà des idées à certains spécialistes nouakchottois du squatt. « La gazra des marcheurs », un joli nom qui viendra s’ajouter aux autres célèbres gazras de la capitale, comme Lemgueyti, Chebab, Aziz et autres Gaza ou Charm El Cheikh…

Sneïba El Kory

Prisonniers d’IRA à Rosso : « Le moral est bon, malgré les agressions et les mauvais traitements »

Prisonniers d’IRA à Rosso : « Le moral est bon, malgré les agressions et les mauvais traitements »

La fête d’indépendance, célébrée le 28 novembre 2014 dans la morosité à Nouakchott, est passée presqu’inaperçue à Rosso. Devant la maison d’arrêt, une banale bâtisse encastrée dans le vieux quartier de Satara, un peu en retrait par rapport au grand marché, grouille plusieurs uniformes de gardes.

Des sentinelles surveillent les rues adjacentes, obligeant les riverains à de désagréables détours. Dans un hangar en herbes séchées par le soleil d’été, trône un jeune petit lieutenant qui épluche les autorisations de visite, avant l’accès au bâtiment central.

Prisonniers d’IRA à Rosso

« Le moral est bon, malgré les agressions et les mauvais traitements » Dans la véranda, une bonne dizaine de jeunes gardes se prélassent devant une lourde porte en fer rouge entrelacée de chaînes. C’est dans une pièce contigüe, celle du poste de garde où trône une vieille télé noire et blanc à la carcasse éventrée et une armoire antédiluvienne qu’aura lieu le tête-à-tête avec Birame Dah Abeid.

Visiblement détendu, le visage à moitié mangé par une barbe de quelques jours, le leader du mouvement IRA semblait en forme dans son jogging vert et jaune. « Le moral est bon, malgré la volonté de nos geôliers de nous casser psychologiquement » attaqua-t-il d’emblée.

Cette fois, Birame soutient que lui et ses amis n’accepterons pas une mascarade de sortie. « Nous exigeons un procès et nous voulons que le régime profite de l’occasion pour porter sur la table des accusations, toutes les sales affaires que l’on reproche à IRA, l’argent qu’elle reçoit d’Israël, ses connivences avec l’étranger pour déstabiliser le pays, l’affaire de l’autodafé, tout ! »

Birame semble cependant presque regretter le fait que le régime mauritanien, faute de preuves convaincantes sur toutes ces allégations , soit obligées aujourd’hui de préparer un procès sans fondement, autre que la classique accusation de « rassemblement sans autorisation, appartenance à une organisation non reconnue, rébellion et entraves à forces de l’ordre ».
Le président d’IRA et ses amis se plaignent surtout des mauvaises conditions de détention. « Moi et Brahim Ould Bilal (vice-président IRA), nous partageons une pièce de 2m X 2m sans aucune aération et dans laquelle nous sommes enfermés chaque soir de 18 heures à 8 heures du matin. L’autre pièce occupée par six de nos camarades est aussi sans aération et ne mesure que 3m X 3m ».

Birame pense que son arrestation et celle des militants d’IRA traduit la panique du système dominant face à la popularité de plus en plus grande du mouvement. « Le score que j’ai obtenu à l’élection présidentielle de juin 2014 a profondément surpris le système qui a commencé à prendre conscience du poids politique que je commence à représenter en Mauritanie » explique Birame.

A cette appréhension, se serait ajoutée la progression fulgurante de la diplomatie d’IRA, notamment aux USA. « Les plus grandes organisations des droits de l’homme américaines, celles qui ont le plus grand poids dans les décisions, étaient acquises à IRA et c’est ce qui a augmenté davantage la colère de Aziz à mon égard » a-t-poursuivi.

Quelqu’un lui aurait dit « j’ai vu le gendre d’Aziz, un jeune colonel qui venait de rentrer des USA. Il m’a dit que maintenant ils savent que Birame est devenu irrécupérable, eh bien, ils vont le détruire ».

Tout cela explique ainsi, dira Birame, le fait qu’il était désormais recherché. « La Caravane du foncier serait passée inaperçue si j’avais continué mon voyage sur Dakar et si je ne m’étais pas rendu à leur rencontre » conclut-il.

Pour Birame « il faut dire qu’ici nous sommes enfermés avec de grands criminels ; pour le moment, ils sont sages parce que depuis quelques temps, la drogue n’a pas pénétré dans la prison; il faut envisager le pire, le jour où cela recommencera à envahir les cellules ».

JOB
L'Authentique

mercredi 3 décembre 2014

Rosso: Le Wali du Trarza félicite la jeunesse, à l’occasion du 54 éme anniversaire de notre indépendance

Rosso: Le Wali du Trarza félicite  la jeunesse, à l’occasion du 54 éme anniversaire de notre indépendance Le Wali du Trarza M. Isselmou Ould Sidi a adressé un message de félicitations à la jeunesse Rossossoise conduite par M. Mame Djibril Diouf leader du parti au pouvoir, à l’occasion de la fête de l’indépendance.

Dans ce message, le Wali du Trarza exprime ses chaleureuses félicitations et remerciement pour l’engagement de la jeunesse derrière Mame Djibril Diouf, pour avoir investi d’énormes efforts pour la participation corpulente des établissements scolaires, la jeunesse de Rosso et de la population.

Cet homme, est leader par conviction politique qui remplit cette tache avec dévotion et passion à Rosso.

Quelque soit son âge, voici un leader dynamique prêt à tout amorcer avec la jeunesse rossossoise pour développer sa commune.

Pour la jeunesse :

« Depuis que le nouveau Maire s’est débarrassé complètement de nous et de certains autres cas sociaux, ce Monsieur, continue d’être présent dans tous ce qui bouge comme événement à Rosso.

La célébration récente de notre fête de l’indépendance à Rosso, fêtée pour la première fois depuis 1997, il a éreinté pour la participation massive des établissements scolaires, la jeunesse et d’autres citoyens Mauritaniens. Tout ceci, à la place du Maire qui devait lui-même en tant que premier magistrat de la commune de Rosso, faire face à cette immense mobilisation, mais le miroir a du tourné d’une autre face et c’est trop décevant selon la jeunesse rossossoise.

Il sait comment mobiliser la jeunesse : maintenant que nous sommes convaincu que l’actuel maire nous a abandonné, "il faut qu'il y ait une fréquence régulière d'événements sur la commune pour ne pas lâcher la pression, pour que les gens ne se perdent pas de vue.»


Nous le remercions vivement lui et son Président Mohamed El Hadj dit Mohcen, le Président du Sénat ainsi que tous les autres acteurs de notre commune.

Mame Djibril Diouf :

« Mon objectif c'était de relancer la jeunesse rossossoise, sortir les jeunes du pessimisme, leur ouvrir les yeux : cette jeunesse a un potentiel terrible et il peut se passer des choses".

Il est bien vrai que lors des élections précédentes, ils étaient presque tous parti, mais maintenant qu’ils ont compris qu’il n’y avait rien devant eux, ils sont revenus aux empreintes du parti au pouvoir.

Je m’ajuste à mon très cher Président Hadj Mohcen, qui a été bien représenté à cette fête, empêché comme nous le savons tous par son labeur aux affaires de la république, pour féliciter le Wali du Trarza M. Isselmou Ould Sidi qui est un homme loyale et plein de détermination, Je veux donc saluer la force de sa conviction et remercier toute la délégation Sénégalaise conduite par le Gouverneur de Saint-louis M. Ibrahima Sakho, ainsi que la jeunesse Rossossoise qui ont réussi ce pari ».


La population Rossossoise doit être mobilisée pour qu'elle se sente concernée devant de tels événements comme la célébration de notre fête de l’indépendance. Le soutien de cet hommes de volonté face aux initiatives locales prend ici une toute autre dimension ; il se distingue par sa vision stratégique et de son sérieux.

Ibrahim Idriss



Avec Cridem, comme si vous y étiez...










Ugent-Rosso : Arrestation du comptable de la Somelec et celui de l’école de la Santé pour malvsersations

Ugent-Rosso : Arrestation du comptable de la Somelec et celui de l’école de la Santé pour malvsersations   Les comptables de l’agence Somelec et de l’école de Santé de Rosso ont été arrêtés ce mardi après une enquête sur la gestion de leurs structures, rapportent nos confrères de Alakhbar.

Selon ce média l’arrestation des deux responsables serait intervenue suite à des preuves de détournement de deniers publics mises en évidence par les limiers de l’IGE.

Les comptables présumés coupables de détournement suivant l’enquête de l’IGE ont été arrêtés par la police.

Notons que plusieurs scandales qui émaillent la gestion des deniers publics ont été révélés ces derniers jours suite à des enquêtes de l’Inspection générale de l’Etat.
Mauriweb

mardi 2 décembre 2014

Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage : Inauguration des réalisations de Tadamoun dans plusieurs régions [PhotoReportage]

Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage : Inauguration des réalisations de Tadamoun dans plusieurs régions [PhotoReportage]

  Ce 2 décembre 2014, la Mauritanie célèbre, à l'instar de la communauté internationale la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage.

Dans cette optique et poursuivant son tour de Mauritanie sur fond des réalisations, le directeur général de l’Agence nationale « TADAMOUN » chargée de la Lutte contre les Séquelles de l’Esclavage, de l’Insertion et de la Lutte contre la Pauvreté, Maître Hamdi Ould Mahjoub, est arrivé, ce mardi à Gualb El Kheïr dans l'arrondissement d'Ain Varba, première étape de sa visite au Hodh El Gharbi.

Aujourd'hui et suite à une demande formulée par les populations de cet adwaba, Me Hamdi Ould Mahjoub est venu inaugurer un centre de santé équipé qui permettra aux nombreuses populations de cette localité de pouvoir se soigner sur place.

Les populations des villages de Kossana, arrondissement de Vassala, moughataa de Bassiknou et celles de la localité de N'Beya Savra, arrondissement de Bousteila au Hodh Chargui ont aussi bénéficié de la construction de deux centres de santé équipés par l'agence nationale TADAMOUN. Ould Mahjoub a exhorté les habitants des localités visitées à tout entreprendre pour le renforcement de l'unité nationale.

Le directeur général de l’agence nationale TADAMOUN a déclaré que tout "sera entrepris pour lutter contre les séquelles de l'esclavage et contre l’exclusion mais la communauté nationale entière doit répondre aux exigences des temps présents pour plus de cohésion et d'unité nationale".
A travers la création de l'agence nationale TADAMOUN, le Gouvernement mauritanien vise, dans un cadre de renforcement de la cohésion sociale, à réduire les inégalités socio-économiques par l’amélioration des moyens d’existence et des conditions d’émancipation des populations affectées par les pratiques traditionnelles et les séquelles de l’esclavage, l'insertion des rapatriés et la mise en œuvre de programmes ciblés de lutte contre la pauvreté.

TADAMOUN met en œuvre un ensemble de programmes d’interventions prioritaires en parfaite complémentarité et synergie avec les actions à mener par les différents départements, avec un ciblage particulier des populations les plus pauvres et de leurs besoins.

En effet, l'agence a déjà lancé l'exécution, en cours, d'un ensemble de programmes dont la mise en œuvre prendra fin en 2014-2015. Il y a lieu de mentionner d'abord la promotion de l'habitat décent à travers la construction de 1 159 logements sociaux à Nouadhibou au profit de 7 186 bénéficiaires. Ensuite l'important appui aux activités agro-pastorales par l'acquisition de 1 382 vaches laitières, l'aménagement de 9 périmètres agricoles, la construction de 18 barrages, la construction et le renforcement de 145 diguettes qui seront exploitées par 8 610 bénéficiaires et l'acquisition de 750 charrues à traction animale.

Autre programme de TADAMOUN, c'est celui de l'amélioration de l'accès à l'eau potable à travers la réalisation et l'équipement de 39 forages pour une population totale ciblée de 77 746 bénéficiaires, l'équipement de 7 forages en panneaux solaires en faveur de 856 bénéficiaires, la mise en place de 11 bornes fontaines dont bénéficieront 1 216 personnes.

Autre volet prioritaire, c'est celui de l'appui à l'éducation par la construction et l'équipement de 21 écoles fondamentales complètes, la construction et l'équipement de 77 salles de classes, complétant 30 écoles incomplètes, la construction et l'équipement d’un certain nombre de mosquées et de mahadras. L'appui à la santé se consolide à travers la construction et l'équipement de 23 postes de santé.

Enfin, les activités génératrices de revenus se sont vues financées à travers l'appui à 127 AGR.




Avec Cridem, comme si vous y étiez...




















Kane Amadou Mamadou

Le comptable de l’agence de la Somelec à Kiffa transféré en prison

Le comptable de l’agence de la Somelec à Kiffa transféré en prison
Le juge d’instruction auprès du tribunal de Kiffa a transféré en prison le comptable de l’agence de la Somelec dans cette ville accusé de détournements.

L’accusé avait comparu hier lundi devant le procureur de la République qui l’a aussitôt envoyé devant le juge d’instruction qui vient de décider de son incarcération.

Saharamedias, citant des sources, avait déjà évoqué des détournements d’une grande ampleur, au niveau de la Somelec, depuis 2012, et découverts récemment par l’Inspection générale d’eat (IGE).

Le contrôle a laissé entrevoir un écart énorme entre les entrées de la société et ses avoirs dans la banque, ce qui laissait penser à des agissements répréhensibles.

Sahara Médias

Des changements au niveau des directions régionales de l’enseignement

Des changements au niveau des directions régionales de l’enseignement
  Le ministre de l’éducation nationale, Ba Ousmane, a procédé, par note de service, à des nominations au niveau de certaines DREN (directions régionales de l’éducation nationale), y compris les trois nouvelles wilayas de Nouakchott.

Au titre de cette note de service, Mohamed Saleck Ould Taleb devient DREN de la wilaya de Nouakchott sud (Mina, Arafat, Riadh) alors qu’il était en service en Assaba depuis quelques mois.

Aichetou Coulibaly, professeur de son état, est reconduite comme DREN de Nouakchott ouest (Ksar, Tevragh-Zeina, Sebkha) alors que Lemrabott Ould Mohamedou est nommé DREN de Nouakchott est (Toujounine, Dar Naim, Teyarett). Concernant les wilayas de l’intérieur, les nominations se présentent comme suit :

Au hodh Gharbi, Mohamed Samba Sedenta, jusque-là en poste au Tagant.

Assaba, l’ancien directeur régional du hodh gharbi

Tagant, Makhtouri Ould Ahmed Jidou, ancien DREN de l’Inchiri

Au Guidimagha, c’est un chef de département à la DREN qui a été nommé à la tête de cette direction.
Sahara Medias

Aleg : Tostan forme ses superviseurs sur le Kobi 2 et la protection des enfants

Aleg : Tostan forme ses superviseurs sur le Kobi 2 et la protection des enfants Dans le cadre de l’exécution du projet intitulé « renforcement des capacités communautaires pour une meilleure protection des enfants», l’ONG internationale Tostan, en partenariat avec l’UNICEF et le MASEF organise du 29 novembre au 5 décembre 2014, à Aleg dans les locaux de son siège, un séminaire de formation des superviseurs et répondants d’ONG sur le module KOBI 2 et la protection des enfants.

Dans une allocution prononcée pour la circonstance, le Coordinateur national de Tostan en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw, a exprimé toute sa joie de partager avec ses invités l’ouverture officielle de ce pré-séminaire de formation des superviseurs et répondants d’ONG sur les modules « hygiène et santé » et « protection des enfants ».

Poursuivant, M. Aw a rappelé que « c’est dans le cadre de l’appui à la politique du gouvernement mauritanien que Tostan organise cette session qui vise à contribuer aux changements de mentalités et de comportements de ces communautés à la base liés à certaines pratiques néfastes ou à la protection des enfants ».

Il a enfin remercié les autorités administratives et tous les partenaires de Tostan pour « leur disponibilité et leur appui constant ».

Quant au Conseiller du Wali chargé des affaires économiques et du développement et le Maire adjoint d’Aleg, respectivement M. Diagana Mohamedou El Hadj et Mme Khadijettou M/ Abdi, ils ont exprimé toute leur joie de prendre part à l’ouverture ce cette session avant de saluer « l’action de cette ONG qui vient appuyer les efforts du gouvernement mauritanien dans la lutte pour la promotion de l’enfance et de la famille par la création d’un département ministériel spécifique et la ratification de plusieurs conventions et traités s’y rapportant ».

Durant 7 jours, les participants apprendront à se familiariser avec le contenu du Kobi 2 axé notamment sur l’importance de la prévention en matière de santé (les microbes et l’hygiène, la prévention contre les 9 maladies infantiles par la vaccination, la prévention et le traitement du paludisme, de la diarrhée et de la déshydratation), la connaissance du corps (comprendre les principaux appareils du corps humain, la puberté, les règles, la grossesse, l’accouchement, l’allaitement, la ménopause), la promotion de la bonne santé par l’espacement des naissances, la prévention des IST, l’abandon de l’excision, la lutte contre les violences faites aux femmes et le tabagisme.

Parallèlement à cela, les participants seront imprégnés des principes fondamentaux de la protection de l’Enfant notamment le mécanisme du changement social, l’importance des droits humains (accent particulier sur la Convention relative aux droits de l’enfant adoptée par l’AG des Nations-Unies le 20 novembre 1989) et les recours en cas de violation des droits de l’enfant. Notons que les bénéficiaires de la présente session enseigneront ces deux modules pendant 6 mois à 2778 participants dans les 30 localités ciblées par le programme à travers les 5 mouqata’a du Brakna.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr

lundi 1 décembre 2014

54éme anniversaire : célébration sur fonds de pillage des biens publics !


C’est du jamais vu, ce 28 novembre 2014 a été marqué par les détournements des deniers publics  les plus faramineux au niveau de la trésorerie régionale de Nouadhibou, de la SOMELEC à Nouakchott,   à Sélibaby et à Rosso, de la zone franche à Nouadhibou, de la SNDE de Néma et la liste continue ! Les montants détournés atteignent  les milliards d’ouguiyas …
Jusqu’à quand doit-on laisser passer cette gabegie alors que nous disposons des institutions de répression les plus performantes  à savoir l’IGE, la police des crimes économiques, la cour des comptes, etc. .
Rappelons que le bal des détournements en cette fin de l’année 2014, a été ouvert par nos distingués ambassadeurs à l’ étranger ( Abou Dhabi , Doha et Genève ) et quelques semaines après , c’est la trésorerie régionale de Nouadhibou et la SOMELEC qui ont continué la dance !
Les auteurs semblent avoir choisi le 28 novembre pour échapper aux limiers du contrôle d’Etat, qui s’apprêtaient à choisir leurs accoutrements pour le cérémonial des décorations de la fête nationale de l’indépendance ! Comme le médecin après la mort, Mahfoudh Ould Semlali , le patron de l’ IGE , s’ est rendu à Nouadhibou après que les auteurs des forfaits  aient déjà franchis les frontières des pays limitrophes !
Preuve que le président de la république ne laissera jamais les auteurs de tels crimes courir impunément, on a dépêché  dans la capitale économique  une mission de haut niveau conduite par l’honnête ministre des finances monsieur Thiam Diombar assisté entre autres ,  du directeur  général des douanes, le très distingué Général Dah Ould El Mamy , pour voir clair dans cette affaire dans laquelle sont mouillés les percepteurs  du trésor public , sans éclabousser les différents bureaux des douanes pourvoyeurs des recettes à Nouadhibou !
Ce ras de marée dans le raclage des tiroirs de l’Etat coïncide également avec un départ massif de plusieurs fonctionnaires de l’Etat à la retraite et des notifications ont été envoyées dans ce sens  à des hauts cadres spécialisés dans les enquêtes anti-gabegie dont monsieur Ould Semlali lui-même, Mohamed Yahya Ould Horma , commissaire Mohamed Ould Brahim Ould Seyid et la liste est longue, sans parler du tristement célèbre commissaire Damess , spécialiste des RG   ! Que va-ton faire maintenant avec ce vide laissé par les hommes les plus expérimentés ? En tout cas, il n’est jamais assez de répéter que le départ à la retraite des personnes clés de l’Etat, a été mal préparé !

Des syndicats menacent d’une année blanche à Nouadhibou

Des syndicats menacent d’une année blanche à Nouadhibou

  Cinq syndicats d’enseignement ont menacé d’une année blanche à Nouadhibou si les autorités ne répondent pas favorablement à leurs demandes de distribution de terrains à usage d’habitation et d’octroi de la prime d’éloignement.

Ces syndicats ont déclaré, lors d’une conférence de presse organisée dimanche soir, ont ajouté que si les autorités continuent à ignorer leurs doléances, l’année en cours risquent d’être « blanche ».

Le coordinateur régional du syndicat des enseignants du secondaire, Maaloum Ould Owbek, s’est dit étonné par l’attitude des autorités qui ont distribué des terrains à l’armée et en ont privé les enseignants.

Il a conclu en disant que tous les scénarios restent envisageables si les autorités ne répondent pas favorablement aux exigences légitimes des enseignants.
Sahara Medias

URGENT : Récit rocambolesque d’un véhicule de la Commune de Boghé retrouvé.



Le jeudi 27 novembre à 8 heures, le véhicule SG 09987 de marque Mercedes 190  a été volé devant le domicile du Secrétaire Général de la Commune Mr Diakité Ibrahima, rentré quelques heures plutôt de Nouakchott vers 4 heures du matin. Aussitôt, informées, les autorités administratives et municipales à leurs têtes Messieurs M’Hada Ould Khattra, Hakem de Boghé et Hamady Hasmymiou Dia, ont mis en branle un dispositif de sécurité efficace par le maillage et le verrouillage de toutes les portes officielles de la ville.
Le vendredi 28 novembre 2014, à 12heures, la présence du malfrat dont l’identité n’était connue à cette heure a été signalée
par des sources concordantes à bord dudit véhicule au niveau de la commune de Ould Birom sur un axe non  bitumé, et instantanément une mission conjointe du brigadier Moussa Ould ……. Et du Secrétaire Général  a quitté Boghé dés 19 heures au soir à bord d’un véhicule banalisé Renault 5  qui a sillonné et patrouillé toute la nuit jusqu’au lendemain à 13 heures les localités de l’arrondissement de lexeiba II en face de Podor au Sénégal et de la Moughataa de R’Kiz au Trarza.
Au cours d’un ultime ratissage, le malfrat du nom de Alioune Ould ...., multirécidiviste né en 1990 à R’Kiz et ancien militaire est tombé dans les mailles du filet à 13 h 30 précises au moment où il s’apprêtait avec l’aide de complices à acheminer  probablement le véhicule vers Nouakchott. Il a été arrêté et transféré sur ordre du procureur du Trarza au commissariat de Boghé avec la main droite enflée en bandoulière et le thorax laminé de coups de couteaux  d’une rixe ancienne non encore cicatrisés.
Selon les milieux proches de l’enquête, les complices de cette affaire rocambolesque ne devraient tarder à trembler pour avoir permis de soustraire au vu de tous et en plein jour un véhicule SG qui vient d’être restitué au Maire par son Secrétaire Général  ce jour 29/11/2014 à 18 heures à son domicile.
Si,  cette affaire scabreuse a pu être élucidée en 48 heures, il ya lieu de saluer le professionnalisme,  le sang froid  et la sagacité du Brigadier Moussa appuyé par la brigade de Gendarmerie de R’Kiz.
(Hebdomadaire- Mauritanoix)

Dernière-minute: Arrestation des cambrioleurs du palais de justice de Kaédi

La police nationale a arrêté au courant de la journée du samedi les membres de la bande qui avaient cambriolé les bureaux du palais de justice de Kaédi,hier, vendredi, au moment,où,les autorités et les populations de la ville célébraient dans la joie, le 54e anniversaire de l'indépendance nationale.
Selon une source sécuritaire dont nous taisons le nom, les malfaiteurs qui avaient pillé puis incendié du matériel et des dossiers de cour de justice de Kaédi, ont été délogés par la police, après une recherche musclée qui a duré 24 heures.
Les services sécuritaires ont trouvé sur les auteurs du cambriolage une partie du matériel informatique volé et d'autres objets qu'ils avaient volé dans des maisons au cours des opérations qu'ils avaient montées dans les semaines passées,ajoute notre source.
La bande est composée de mauritaniens et d'étrangers vivant dans la ville et ils se trouvaient entre les mains de la police pour des besoins d'enquête avant qu'ils ne soient présentés au procureur de la République dans les prochaines heures.

TAWARY

Brakna : Lancement du projet PCIMA communautaire dans 7 communes de la région du Brakna

Brakna :  Lancement du projet PCIMA communautaire dans 7 communes de la région du Brakna   En partenariat avec l’Unicef, le consortium des ONG du Brakna intervenant dans le cadre de la Nutrition a savoir ACTION DEV, SOS EXCLUS ET GLOBE a organisé le 14 novembre 2014 à Magthaa Lahjar le lancement leur projet dénommé « Prise en charge de la malnutrition à base communautaire dans la région du Brakna ».

C’est dans le même sillage que le Consortium a organisé 3 sessions de formation des relais communautaires à Maghtaa lahjar, Bouhdiha et Aghchorguitt.

La cérémonie de lancement de ce projet, qui s étalera sur 7mois et dans 7communes de la wilaya du Brakna a été présidé par l’adjoint au maire de la commune de Magthaa Lahjar en compagnie du Médecin Chef du centre de santé de dite commune et du représentant de l’Unicef dans la région du Brakna.

Prenant la parole a cette occasion l’adjoint au Maire de Maghtaa Lahjar a tenu a remercier d abord le consortium pour avoir cibler la Wilaya du Brakna en général et les populations de l'aftout en particulier. Une zone, qui abrite les populations les plus vulnérables de la Mauritanie. Enfin elle n’a pas manqué de remercier le ministère de la santé et l’Unicef pour leur attention particulière portée vers les Enfants.

Le médecin Chef quant a lui, a remercie les ONG réunies en consortium et leur partenaire l’Unicef sur leur intervention qui vient a point nomme sur la lutte contre la Malnutrition, avant de réitérer son engagement a collaborer avec le projet en cours et l’ensemble des partenaires pour une bonne coordination de leur activités. En suite Les superviseurs des ONG, Action Dev, GLOBE et médius mundi ont tour à tour expliqué le rôle du relais communautaire et l’importance de la coordination entre les différents membres de l’équipe du projet.

En effet, après les différents discours de l’adjoint au Maire et du Médecin, ce sera autour l’infirmière nutritionniste, responsable du CRENI de Maghta lahjar, d’entamer la formation.

Elle a tenu à expliquer aux relais communautaires, comment faire le dépistage et le reporter sur les outils de suivi. Elle a explique aussi l’importance du reporting dans les outils. Quand faut- t- il référer un enfant et dans quelle structure par rapport à sa situation nutritionnelle. Elle a utilisé une approche didactique pour amener les relais a mieux appréhender cette technique de dépistage des enfants Malnutris.

La formation a été clôturé par le Médecin Chef de la Moughata de Moghtaa Lahjar, qui a renouvelé son soutient aux formés. Il a rappelé les relais à faire preuve de responsabilité et à collaborer davantage avec les professionnels de Sante dans leur localité d’origine.

Rappelons au passage, que la même formation des relais sur la Malnutrition a eu lieu dans les localités de Bouhdida et Agchorguitt. Elles ont été animées respectivement par l’infirmier chef de poste de Bouhdida et l’infirmier Major Mohamed Ould Ahmed du centre de Santé d'Aleg pour Agchorguitt.

Comme le travail dépistage aura lieu dans 7 localités différentes, le consortium pour des raisons de commodité a décidé de départager les ONG en trois pôles. Du coup chaque ONG aura sa propre zone d’intervention.

- ONG Action Dev : commune de Cheggar, commune de Maghtaa lahjar et commune d’Ouada Mou

- ONG GLOBE : commune de Sangrava, commune de Dionaba

- ONG SOS Exclus : Commune de Bouhdida et Commune d'Agchorguitt

Après les formations organisées dans les différentes communes, les superviseurs des ONG ACTION DEV, GLOBE et SOS EXCLUS ont accompagné les relais dans leur localité pour superviser de visu les premières activités du projet a savoir les dépistages organisés par ces mêmes relais communautaires. Enfin, le Médecin Chef du centre de Sante d'Aleg à réitérer sa disponibilité à accompagner le projet dans son approche et à prendre en charge les enfants Malnutris.

Armiya Dem



dimanche 30 novembre 2014

Boghé : Le GRET accusé de détournement et de malversations financières par des maîtres d’ateliers

Boghé : Le GRET accusé de détournement et de malversations financières par des maîtres d’ateliers   Le Programme d’appui au développement de la formation par apprentissage (Pafpa) est un programme de trois ans cofinancé à hauteur de 80% par l'Union européenne et de 20% par l'Agence Française de Développement.

Porté par le Gret, le programme est mis en œuvre dans deux pays, le Bénin et la Mauritanie, par deux structures partenaires: le Bureau d'Appui aux Artisans (BAA) au Bénin et l'Institut national de Promotion de la Formation technique et professionnelle (Inap-FTP) en Mauritanie.

Ses objectifs

Le Pafpa vise à renforcer l’employabilité des jeunes par le développement d’une offre de formation qui soit adaptée dans ses modalités et son contenu, articulée avec le système formel d’enseignement technique et de formation professionnelle (ETFP) et capable de leur fournir les compétences professionnelles dont les entreprises, en particulier celles du secteur informel, ont besoin pour améliorer leur capacité de production et leurs revenus.

Cibles et zones d’intervention

Le Pafpa intervient au niveau de quatre types d'acteurs: les jeunes en apprentissage traditionnel, les maîtres artisans, les centres de formation professionnelles, et les directions techniques publiques en charge de la formation professionnelle. Il se déroule en Mauritanie dans les villes de Nouakchott, Atar, Boghé et Rosso et au Bénin dans les quatorze communes des départements de l’Ouémé et du Plateau.

Son budget est de 1,8 millions d’euros, cofinancé par l’Union européenne, l’Agence Française de Développement et l’Inap-FTP. Le Pafpa a démarré en Septembre 2011 pour une période de trois ans. Il se déroule dans les villes de Nouakchott, Atar, Boghé et Rosso.

Les bénéficiaires jeunes de 14 à 30 ans prioritairement ceux issus de milieux défavorisés et les jeunes femmes, les entreprises, principalement les micros et petites entreprises du secteur informel, qui accueillent des jeunes en apprentissage, les institutions en charge de la formation professionnelle, les centres de formations publics ou privés à but non lucratif entre autres.

Les maîtres d’ateliers accusent

Un groupe maîtres d’ateliers de mécanique, de soudure, de couture accusent les responsables du PAFPA, en l’occurrence le GRET d’avoir failli aux engagements qu’ils avaient pris devant eux. Ces ouvriers que nous avons rencontrés sont très remontés contre le GRET et accusent ouvertement leur partenaire d’avoir détourné les fonds alloués par les bailleurs au projet.

Sow Alhousseynou dit Samba Dabel, Mokhtar O Mohamed, Abdallahi O Mohamed O Elemine, Sogho Mamadou, Abdoulaye Djibril Dia, Cheîkh M’Bow, Diop Mokhtar dénoncent le non respect du GRET, porteur du projet PAFPA des engagements pris en 2011 devant les maîtres d’ateliers qu’ils sont.

Parmi ces engagements, figurent la formation alternante entre le lycée technique de Boghé et les ateliers pour une durée de six mois des apprentis de chaque atelier, le versement d’une bourse trimestrielle de 15 000 Um pour chaque apprentis, la prise en charge des factures d’eau, d’électricité et de la location mensuelle du siège de l’atelier pour une durée ne dépassant pas deux ans, la dotation des ateliers en caisse d’outillage de marque française, de postes de soudure et leurs accessoires, le financement des matières premières pour ces ateliers.

Pendant toute la durée de la formation, affirme ces maîtres d’ateliers, le projet PAFPA ne s’est présenté qu’une seule fois pour verser une subvention à chacun des ateliers variant entre 20 000 Um et 60 000 Um.

Leurs apprentis, n’ont perçu chacun que 4000 Um selon toujours ces maîtres d’ateliers. Et ce, après avoir exigé et obtenu de chacun des chefs d’ateliers ses factures d’eau, d’électricité et le contrat de location de son siège qui s’élèvent à des montants largement supérieurs aux sommes qui leurs ont été versées indique ces maîtres d’ateliers.

En plus affirme M. Soko l’un de ces maîtres d’ateliers, les responsables de PAFPA avaient promis également d’organiser une cérémonie de remise d’attestation de formation aux apprentis en présence de leurs maîtres mais rien de tout cela a-t-il indiqué n’a été honoré les responsables du projet. Au lieu d’attestations pour les jeunes apprentis, ils ont reçu des bulletins de notes délivrés par le Lycée de Formation Technique et Professionnelle de Boghé.

Les responsables du projet PAFPA se sont servis de nous et de nos documents pour justifier des détournements, a affirmé Mokhtar. Ils nous ont engagés dans des dépenses et à la fin ils n’ont pas honoré leurs engagements vis-à-vis de nous. Résultat, nous sommes menacés d’être traduits devant la justice si nous ne payons pas nos dettes, a pesté Sow Alhousseynou. Les maîtres d’ateliers crient au scandale et dénoncent une gestion opaque du projet PAFPA par le GRET accusé d’avoir organisé une véritable arnaque sur la base des documents qu’ils leurs ont transmis (factures notamment).

Un responsable du projet PAFPA, Diop Alpha que nous avons joint au téléphone a fait savoir qu’il n’est pas en mesure de réagir car étant en voyage et attend de savoir avec précision ce que réclament ces maîtres d’ateliers. Il a promis toutefois de réagir dès le lundi prochain, une fois qu’il sera de retour
Elfoutiyou

Bir Mougrein, une ville en plein essor

Bir Mougrein, une ville en plein essor Après plusieurs années voir des décennies de déclin, le département de Bir Mougrein renoue, aujourd'hui, avec son statut d'antan de pôle d'attraction. Malgré son éloignement de la capitale (plus de 1100km au Nord), son ouverture sur trois pays limitrophes lui offre la possibilité de développer des échanges commerciaux en plus de sa vocation pastorale séculaire.

Ces atouts ont été cependant mis à rude épreuve par l'insécurité et la sécheresse ayant occasionné un exode rural sans précédent et la dégradation des conditions de vie des citoyens resté au terroir. A l'image des habitants des différentes capitales départementales du pays, les 17000 habitants du Zemmour profitent actuellement des avantages des politiques de développement engagées par le Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz depuis son élection à la magistrature suprême.

Le danger des mines antipersonnel et son lourd bilan n'est plus qu'un mauvais souvenir et les populations ont désormais accès aux services de bases : eau, électricité, éducation, santé, produits alimentaires de première nécessité à des prix abordable en plus des services internet, téléphone, télévision.

L'épanouissement de Bir Mougrein se manifeste aussi à travers l'extension du marché qui regorge de marchandises diverse, la qualité des services des auberges et les villas qui y poussent comme des champignons.

Les habitants de ce repère historique des avions long courrier, partagent également avec leurs compatriotes de Bassiknou, de N'Diago, de Chami la joie d'appartenir à une Mauritanie nouvelle fière de son passé glorieux et de son présent rassurant où les libertés individuelles et collectives sont garanties, les droits de l'homme sont respectés, l'égalité, la justice et la paix sociale sont consolidé avec un taux de croissance qui annonce un réel décollage du pays.

Le Hakem de Bir Mougrein, colonel Né Ould Souffi a confié à l'AMI que cette Moughataa symbolique qui a long temps souffert de l'insécurité, de la pauvreté et de l'enclavement est en plein épanouissement grâce à l'efficacité et la fiabilité des programmes de développement exécutés sur instructions du Président de la République. " Depuis l'installation d'unités militaires dans la zone, aucune opération terroriste n'a été enregistrée, les touristes circulent sans problème et le trafic terrestre s'intensifient au bonheur des commerçants qui à un moment donné fondaient leurs espoirs sur l'unique camion de l'armée qui assurait la navette pour le ravitaillement de la ville " a-t-il dit.

Concernant l'approvisionnement de la ville en eau, le Hakem a indiqué que six sondages d'une capacité de 20 tonnes par jour ont été réalisés sur financement de l'état pour mettre fin à la soif des habitants du Zemmour. Il a rappelé que le nouveau centre de santé de la ville et le programme d'urgence d'appui aux éleveurs dont le coup d'envoi a été donné par le Président de la République Son Excellence, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, mercredi dernier à partir de Bir Mougrein, constituent une source de satisfaction pour les autorités et les habitants de cette Moughataa qui apprécient ces réalisations à leur juste valeur.

La sénatrice de la Moughataa, Mme Salma Mint Sidi Ould Alouatt a, au nom des habitants de sa circonscription électorale remerciée le Président de la République pour sa visite à Bir Mougrein qui témoigne de l'intérêt qu'il accorde à tous les mauritaniens notamment ceux qui vivent dans les zones enclavées. Elle a loué les efforts déployés par les forces armées nationales qui ont permis de mettre fin au danger des réseaux terroristes et des trafiquants de drogue.

La sénatrice a demandé aux autorités de procéder au lotissement de la ville et de construire un siège pour les coopératives féminines et un centre de formation professionnelle en plus de l'équipement du centre de santé de la ville et la mise en place d'activités génératrices de revenu au profit des habitants du Zemmour ainsi que la solution des problèmes liés à l'enseignement et à l'eau au sein des localités relevant de la circonscription.

Elle a réitéré son engagement à œuvrer pour le développement de cette Moughataa appréciant les interventions de la fondation de bienfaisance de la SNIM, dans ce cadre, conformément aux instructions du Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le député de Bir Moughrein, M. Mohamed Salem Ould Ahmed Ould Noueiguedh a pour sa part indiqué que la politique du Président de la République a libéré la Moughata de l'enclavement, de l'insécurité et de la pauvreté. Il a salué les efforts entrepris par les différents départements de l'état en vue de développer le Zemmour. Le député a enfin insisté sur l'importance de la création d'emploi et son rôle dans le développement économique local.

Des sentiments partagés par quelques habitants de Bir Mougrein rencontrés par l'AMI ;

M.Mohamed Vall Ould Sidi Mohamed militaire à la retraite a indiqué que la visite du Président de la République à Bir Mougrein illustre l'attention particulière qu'il accorde au suivi des projets exécutés au profit des populations. Il a souligné l'importance de soutenir les retraités dans le cadre des programmes orientés en faveur des franges fragiles car ces derniers représentent une bonne partie des habitants de la ville notamment la construction d'habitations à travers des prêts simplifiés.

Mme Meima Mint Ahmed s'est félicité de la visite du Président de la République avant de souligner l'importance du programme d'urgence d'appui aux éleveurs.

Elle a souhaité l'intégration d'une nouvelle composante au niveau de ce programme sous forme de vente de matières et matériels de construction à des prix raisonnables pour permettre aux citoyens pauvres de se protéger contre les inondations et autres aléas climatiques.

M. Mohamed Ould Alouatt, responsable de la localité de Hassi Loughar a demandé aux autorités de rassembler les localités environnantes pour constituer un regroupement qui mérite la réalisation d'infrastructures à même d'assurer aux citoyens l'accès aux services de base.

Mme Vatimetou Mint Belkheir a souligné l'importance de motiver les femmes afin qu'elles participent au développement du pays à l'image des crédits accordés récemment par le commissariat aux droits de l'homme à certaines coopératives de la ville.

AMI